Attack on Titan
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
!! FETE DU SOLSTICE A UTOPIA JUSTE ICI !!<
!! FETE DU SOLSTICE A UTOPIA JUSTE ICI !!<
Le Deal du moment : -55%
Coffret d’outils – STANLEY – ...
Voir le deal
21.99 €

 :: FORUM PRIVE :: Monde Extérieur :: Mur Maria :: Ruines Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
[TERMINE] Voir, c'est croire ; mais sentir, c'est être sûr ! (Jude)
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6
Azur O. Davenport
Azur O. Davenport
Azur O. Davenport
+ MESSAGES : 110
Azur O. Davenport
Mer 20 Mai - 22:44
Tu en as pris des drôles de décisions, aujourd’hui, Azur. Tu as beau trouver des excuses, arranger la vérité comme ça te convient, tu t’en rends bien compte. Et non, ça ne te ressemble pas, mais là encore tu en trouves des excuses et des justifications. Cette porte scellée. Un coup des fantômes aux lueurs vertes. La magie de ce lieu. Elle. Toujours et irrémédiablement elle.

Et tu te retrouves avec cette jeune femme dans tes bras, tournée vers toi, les lèvres sur les siennes. Tu aurais été aussi jeune et doux qu’elle, tu ne serais sûrement pas allé bien loin, à son âge tu n’y connaissais rien à ces choses-là. A 35 ans, en plus de savoir comment trouver des excuses, assumer tes erreurs et donner des ordres, tu as appris à donner ce qu’on te demande. Mieux, tu as appris à le donner suffisamment bien pour qu’on en redemande.

« Alors je veux te sentir frissonner contre moi, Jude. »

Chacun sa part du marché, ça te va comme ça. Et si tu reviens vers elle, ce n’est pas pour embrasser ses lèvres. Ta bouche se pose contre son cou, glisse jusqu’à sa clavicule et ses mains la parcourent. Tu n’es pas sage, tu n’es plus depuis que tu es frustré la moitié du temps parce que tu n’as plus personne pour remplir le vide de ton coeur. Tes mains glissent le long de son ventre, ouvrent son manteau, le repoussent pour relever ses vêtements. Pas beaucoup, juste assez pour y passer une main, parce que de l’autre tu la tiens.

« J’espère que ta mère avait raison… Tu souffles à son oreille de ta respiration brûlante. Je veux que tu sois mon chemin approprié. Quand bien même ça nous mènera dans l’inconnu. »

Et tu reviens poser tes lèvres sur sa peau, son oreille, tu glisses juste dessous là où le cou est le plus sensible. Et tu bouges mon vieux, complètement dépassé par tout ce qui est en train de se jouer en toi. Tu la bascules pour la caler sur la corniche, sous toi, sans t’appuyer dessus. Ta main sous ses vêtements continue de la parcourir, mais celle que tu viens de te libérer se pose sur sa joue, pour la regarder.

« Je suis moi-même, certainement, mais je ne l’ai pas été depuis longtemps. Depuis cette mort qui te hante et que tu rejettes aussi loin que tu lui prends un baiser. Je ne m’arrêterai pas moi-même, je compte sur toi pour me le dire. »

Parce que tu sais que tu as bien moins peur qu’elle parce que tu as plus d’expérience. Tu ne veux rien lui prendre de trop, mais avec elle t’es en terrain inconnu. Tu ne sais pas ce qu’elle peut te donner sans craindre. Tu ne sais plus ce qu’on ne doit pas prendre. Et tu viens glisser son nez contre son autre joue, en embrassant du bout des lèvres son visage, comme s’il était la chose la plus précieuse du monde.

« Je ne sais pas pourquoi tu me veux moi… Tu finis par lui redemander, avant de te reculer à peine, juste pour voir ses yeux et lui laisser comprendre que tu comptes avoir ta réponse pour continuer. Pour ne pas être le seul que l’on torture dans cette histoire. Dis-le-moi. »
Revenir en haut Aller en bas
Jude Y. Bragolan
Jude Y. Bragolan
Jude Y. Bragolan
+ MESSAGES : 102
Jude Y. Bragolan
Ven 22 Mai - 10:24
Tu n’aurais jamais imaginé qu’un baiser puisse te faire tant d’effet. C’est fou, Jude, parce que, tu te sens déjà tellement attirée par lui, naturellement, il lui suffit d’être là, pour que tes yeux dévient vers lui, pour que tu ressentes le besoin de t’approcher, de l’effleurer au moins, de lui parler. Tu l’as remarqué. Tu as mis ça sur le compte du fait que ton Lieutenant était quelqu’un de vraiment gentil qui avait su d’emblée te mettre à l’aise. Tu as aussi songé au fait que pour ne rien gâcher, cet homme était … attirant, attrayant. Lorsque dans la rivière, tu avais pu profiter de ce torse musclé, tatoué, de ces bras bien dessinés, lorsque tu avais eu l’occasion de t’y accrocher, profiter de ce contact humide, tu avais déjà un aperçu, de ce que tu pouvais ressentir à son contact, mais ça n’était rien comparé à ses baisers. Maintenant que tu savais, maintenant que tu pouvais, maintenant qu’il te voulait, tout semblait avoir plus de poids, plus de puissance. Alors, tu t’accroches à lui, à ce baiser, te voilà à genoux près de lui, et tout ce que tu veux, c’est continuer de le sentir, et de ressentir. Tu veux trembler entre ses bras. Frissonner sous ses doigts. Tu le veux. Jude. Tu le veux comme tu n’as encore jamais voulu personne du haut de ton jeune âge. Et ça, tu n’as aucune honte à lui faire savoir et comprendre.

Quand il revient, quand ses lèvres se posent sur la peau de ton cou, tu penches la tête en arrière pour lui laisser tout le loisir de continuer à t’embrasser. Tu sens ses mains sur ton corps. Et tu soupires, plusieurs fois, ces souffles s’échappent d’entre tes lèvres et tu le laisses te retirer ta veste, la faire glisser jusqu’au sol, il lève ce qui se trouve en dessous, et tu sens sa main froide contre ta peau toute chaude. Ça te fait frissonner. C’est tout ce que tu voulais. Et bien sûr, tu veux encore, et encore. Tu le laisses faire, Jude. Tu ne ressens pas le besoin d’être actrice ou active pour l’instant, non, tu profites simplement de ses mains sur ton corps, de ses lèvres sur ta peau, de ses mots dans ton oreille. Et tu brûles. Sous son contact, tu t’embrase, Jude.

Il bouge. Subitement, il te fait basculer, et tu te retrouves sous lui, tes yeux ne l’ont pas lâché une seconde, sa main continue de te parcourir. « Je … Je ne veux pas que tu t’arrêtes … » Tu ne le veux plus. Tu y as goûté, tu sais que tout ça, ce n’est qu’un avant-goût et toi, tu veux tout. Tu le veux tout entier. Tu veux sentir tout ce qu’il a te faire ressentir. Et tu vois, jeune fille, tu n’aurais pas pu rêver mieux pour une première fois. Parce que jamais tu n’as laissé personne aller si loin avec toi. Une main sur tes hanches, quelques baisers. Tu t’es arrêté là. Tu n’as jamais ressenti l’envie d’offrir ton corps, en entier. C’est probablement aussi pour ça, que tu le laisses faire, te toucher, il te guide. Et surtout, il te conforte dans l’idée que c’est ce que tu veux. Tu veux que soit lui, qui te fasses découvrir ces choses-là. Tu veux qu’il soit l’homme qui te feras goûter à ce genre de plaisir, celui qui t’arracheras tes gémissements.

Tes mains viennent se perdre dans ses cheveux, tandis qu’il embrasse ta peau, délicatement. Tu continues de savourer ce contact. « J’en sais rien, c’est comme ça, je le sens c’est tout, je le ressens partout à l’intérieur de moi. » Il n’y a pas de réelle explication à ces choses-là, n’est-ce pas ? C’est difficile, d’y mettre des mots, surtout des mots simples. « C’est toi, c’est tout. C’est toi que je veux sentir, c’est ton prénom que je veux souffler, appeler, crier … » Parfaitement indécente. Tu n’as vraiment, mais alors vraiment plus rien d’une enfant avec de tels mots dans la bouche. Et d’ailleurs, tu bouges, tu lèves les jambes pour venir les enrouler autour de lui tandis que tu l’attires à nouveau à toi. « Fait moi crier ton nom, Azur… »
Revenir en haut Aller en bas
Azur O. Davenport
Azur O. Davenport
Azur O. Davenport
+ MESSAGES : 110
Azur O. Davenport
Ven 22 Mai - 14:49
C’est indécent… Tu l’as pour tout, sous toi, dans ce paysage qui n’a rien à envier à la plus belle chambre du monde. C’est indécent, et toi, Azur, ça te donne envie d’en prendre encore plus. Tu sais que tu ne t’arrêteras pas, parce que tu as baissé toutes tes barrières. Et puis, c’est autre chose aussi, mon vieux, qui te pousse à agir. Tu la désires, plus que tu n’as désiré une femme depuis 3 ans. Tu la désires plus encore que tout cela est interdit, que tout ceci restera secret. Regarde ce qu’elle a fait de toi…

Et elle continue à te demander des choses, d’une voix qui est complètement erratique. Et toi, tu dois retenir le grognement d’envie que ça fait monter en toi. Tu l’embrasses, tu glisses tes lèvres le long de sa peau, tu cherches à la faire ployer, à prendre le dessus. Tu veux qu’elle en redemande, tu souhaites qu’elle ne puisse plus s’en passer. Ce n’était pas prévu, ce n’est même jamais comme ça que tu fonctionnes, mais cette fois-ci, Azur, tu veux la rendre accro pour la garder à ta manière. Et c’est bien pour ça que tu lui demandes de te le dire, de t’expliquer, que tu t’arrêtes pour la regarder te répondre.

« Tu es belle. Tu murmures ça quand elle te dit que c’est toi et c’est tout. Ta main libre repousse ses cheveux alors que tu souris, à la fois doux et provocateur. Je m’arrangerai pour que ce ne soit plus que moi qui aie cette place, ce droit… Et tu reviens prendre sa bouche, l’embrasser comme pour la remercier de sa réponse, la récompenser, la rendre plus addict encore, et quand elle accroche ses jambes à toi que tu te retrouves plus pesant sur elle, ses paroles te damnent un peu plus. Promis… Tu murmures. »

Et tu comprends que tu n’es pas le seul irrémédiablement pris dans cette attraction qui pourrait te faire faire tout et n’importe quoi. Elle l’est aussi. Elle te veut, elle te réclame et ça allume quelque chose en toi. Tu veux qu’elle y revienne et quoi de mieux, mon vieux, que de lui faire comprendre que tu ne lui donneras pas tout, tout de suite ? Tu aimes le jeu, tu aimes avoir l’ascendant, comme tu acceptes qu’elle le prenne.

Tes mains se glissent sur elle et si tu ne lui retires pas son haut, tu le remontes jusqu’à y dévoiler son ventre, puis sa poitrine. Et tu n’hésites même pas un instant à reprendre tes caresses, plus pressant encore, plus précise. Elle t’a demandé de crier ton nom ? Tu le lui arracheras sans lui retirer ses habits, voilà ta promesse, pour que la prochaine fois, elle en veuille plus.

« Je veux t’entendre. Tu souffles à son oreille, alors tu te presses plus contre elle. Je ne cesserai pas de te torturer si tu ne cries pas mon nom. »

Et c’est vache ça, sûrement, mais dans le feu de l’action, de l’envie, de tes hormones qui bouent comme un chaudron oublié au-dessus du feu, tu t’en fiches. Tes mains viennent chercher les siennes, et tu les plaques sur la pierre froide, retenue en étau par une seule des tiennes, pour qu’elle ne puisse pas t’arrêter. Nouveau sourire, indécent à ton tour, nouveau baiser brûlant, puis tu abandonnes sa bouche pour venir parcourir son buste de tes lèvres. Toucher, embrasser, tester du bout des dents. Ta main libre en renfort de chaque parcelle de tissu qui te gêne. Et tu ne lui donnes que ça, parce que tu veux la rendre folle de toi, Azur. Pas d’amour, pas de relation, pas d’espoir. Juste de ce que tu peux lui donner.
Revenir en haut Aller en bas
Jude Y. Bragolan
Jude Y. Bragolan
Jude Y. Bragolan
+ MESSAGES : 102
Jude Y. Bragolan
Ven 22 Mai - 22:56
S’il restait quelques limites, quelques barrières encore debout, tu viens littéralement de tout faire sauter et avec une force phénoménale, vois-tu. Il n’aura fallu pour ça que quelques mots … des mots parfaitement inconvenants, de ces mots qu’on ne dit pas à un homme censé être un supérieur hiérarchique, au sein d’une institution aussi droite et sévère que l’armée. Mais c’est plus fort que toi, Jude. Il voulait savoir, tu le lui as dit. Maintenant, tu es décidé à ce qu’il soit celui qui te feras découvrir les plaisirs de la chair. Lui. Juste lui. Uniquement lui. Sur le moment, ça te parait être une conviction, une chose à laquelle tu te tiendras, coûte que coûte. Sur l’instant, Jude, il n’y a que lui qui compte. Lui, ses baisers, sa présence au-dessus de toi, ses mains sur ton corps, sa peau tout contre la tienne, ses lèvres liées aux tiennes.

Et toi, jeune fille, malgré ton manque d’expérience, tu es prête à tout lui céder. Absolument tout. Tu sais plus ou moins ce que tu veux, même si tu ne sais pas encore à quoi t’attendre, tu te dis juste qu’il te tarde de le découvrir. C’est pour ça que tu te perds au milieu de ses baisers, de ses caresses, tu t’es accrochée à lui, tu l’as attiré à toi, tu te refuses de le lâcher, de le laisser fuir cette fois. Le truc, c’est que, il est comme toi, vous en êtes au même point tous les deux, plus ou moins, engagés sur la même pente glissante, sans la moindre intention ou envie de freiner la descente, parce qu’elle est bien trop grisante.

Ta respiration est haletante, subitement. Ses mots viennent installer une certaine tension en toi, et tu ne peux retenir le frisson qui parcourt ton corps tout entier lorsque tu sens ses mains remonter ton haut, dévoiler son ventre à sa vue, mais aussi ta poitrine. Et lorsqu’il reprend ses caresses, lorsqu’il te glisse ces quelques mots à l’oreille tout en se pressant contre toi, tu te cambres sous lui, tu soupires, plusieurs fois, tu souffles, ses lèvres se mettent à parcourir ton corps, il embrasse ta peau, il retient tes mains, tu ne peux plus bouger, tu ne peux qu’endurer cette douce et agréable torture qu’il t’inflige. Il te touche, et chaque baiser te sembles plus bouillant encore que le précédent, tu sens ses dents mordiller ta peau, et tu laisses échapper ces soupires, parfaitement audibles, ces gémissements même. Tu as déjà tout oublié, vois-tu, tout ce que tu as demandé, tout ce que tu as promis. Tu as perdu pied avec le monde, la réalité et si pendant un temps, tu t’acharnes à retenir tes gémissements, si tu te mords le poing, tu finis par arrêter de le faire. « Azur … » C’est un soupire. Et puis. Tu le répètes. Une fois, deux fois. Et à chaque fois, tu le dis plus fort, jusqu’à le laisser échapper à un niveau sonore qui te frappes, au point où tu reviens plaquer ta main sur ta bouche en tremblant légèrement. « Tu … » A bout de souffle. Tu es littéralement à bout de souffle, au point de ne plus réussir à aligner deux mots correctement. « T’es en train de me rendre folle … » Folle de lui, en fait.
Revenir en haut Aller en bas
Azur O. Davenport
Azur O. Davenport
Azur O. Davenport
+ MESSAGES : 110
Azur O. Davenport
Sam 23 Mai - 21:30
Tu pourrais la dévorer là, sans raison, sans attendre, sans retenue. Tu pourrais, et si tu n’avais pas ce contrôle sur toi-même, Azur, certainement que tu le ferais. Elle t’appelle, son corps te tente, son odeur t’enivre. Tu aimes les femmes, c’est certain, mais tu n’as certainement jamais ressenti ça si fort. Tu as l’impression qu’elle t’envoute, et ça c’est nouveau. Même ta femme, que tu aimais sincèrement, que tu voulais garder à vie avec toi, elle n’a jamais eu un tel effet sur toi…

« Jude… »

Un murmure, que tu laisses échapper une fois, plus une seconde, et une troisième avant que ça ne deviennent une litanie, quand tu reprends ton souffle, quand tu daignes décoller tes lèvres d’elle. Tu es dans une bien drôle de position, tendu pour le tenir les mains au-dessus de la tête, et occupé à rendre son corps sensible par ta présence. Mais à aucun moment ça ne te pose de problème, ça ne t’arrête. Tu continues, tu effleures, la caresse, la touche, parfois tu y vas jusqu’aux dents pour l’entendre perdre pied. Et quand ton prénom résonne, mon vieux, ça te fait perdre pied. Jusqu’à ce qu’elle le crie.

Franchement, tu es sur le point de cesser compléter de te maîtrisé, de la prendre contre toi, de faire sauter toutes ces couches de tissus encore trop gênante, mais elle reprend la parole, et toi, ça te permet de t’écarter, de souffler. Elle est à bout de souffle, quasiment tremblante contre toi. Et si tu décides de lui laisser du temps pour se reprendre, tu remontes à son visage en semant une ligne de baiser brûlant contre elle, jusqu’à ses lèvres. Tu l’embrasses avec une douceur qui tranche avec le désir que tu as dévoilé contre le reste de son coeur, puis tu t’écartes et tu relâches ses mains pour avoir tout le loisir d’attraper son visage en coupe contre tes mains.

« J’ai tenu ma parole. Tu souffles en la regardant, un sourire particulièrement fier de toi. Tu as hurlé mon prénom… Et ton front vient te coller au sien, doucement. Tu étais absolument ennivrante, Jude. »

Oh oui, elle l’était. Et rien que pour ce que tu as vu quand elle a perdu pied, tu comprends Azur que tu en voudras encore, plus tard. Tu en prendras plus, tu lui en offriras le double s’il faut. Et tu t’arrangeras pour toujours avoir de quoi monnayer… quand bien même cela te demande de ne pas tout lui donner tout de suite. Et c’est pour ça que si tu reviens contre elle, c’est pour refermer tes bras autour d’elle, et la garder contre ton corps brûlant et ton coeur qui bat la chamade, sans l’embrasser ou la toucher de nouveau.

« L’heure de notre garde va bientôt se finir… Tu souffles, contre elle, le nez dans ses cheveux. Ils vont nous chercher, je ne prendrai pas le risque que quelqu’un d’autre que moi te voie comme ça. Et tu te mets à caresser son dos, ses bras doucement, comme pour l’apaiser presque autant que pour la préserver du froid qui est toujours piquant la nuit. Puis-je te demander quelque chose à mon tour ? Tu l’interroges en écartant un peu son visage de toi, pour la regarder. Reste prêt de moi pour dormir. Je veux te garder près de moi. Au moins pour la mission. »

Et au loin, Azur, tu captes des bruits de pas, des mouvements qui se répercute contre les murs de la bâtisse. Il ne reste que quelques minutes avant qu’on ne vous retrouve, et tu en profites pour lui prendre encore un peu, avec cette demande.
Revenir en haut Aller en bas
Jude Y. Bragolan
Jude Y. Bragolan
Jude Y. Bragolan
+ MESSAGES : 102
Jude Y. Bragolan
Dim 24 Mai - 0:21
Main sur tes lèvres, elle finit par se serrer pour devenir ce poing dans lequel tu mords légèrement, comme si ça allait t’empêcher de sortir le moindre son supplémentaire. Vous êtes seuls au monde, ici, tu le sais, et pourtant, tu ne peux pas t’en empêcher, comme si tu avais compris qu’à un moment, il allait bien falloir s’arrêter, comme si, le temps qui était en train de s’écouler était soudainement venu se rappeler à toi, pour te faire comprendre que votre solitude ne serait pas éternelle, ici, qu’on allait vous chercher et qu’on finirait très certainement par vous remettre la main dessus. Tu n’es pas raisonnable, pourtant, Jude, parce que, tu restes accrochée à lui, et si ça ne tenait qu’à toi, tu ferais en sorte de le pousser dans ses derniers retranchements pour obtenir tout, et tout de suite, parce que c’est bien connu, la patience, ce n’est pas ton fort.

Mais ses mots et ses gestes t’arrêtent, t’apaisent en quelques sortes. Tu es littéralement à bout de souffle, et tu soupires doucement lorsqu’il t’embrasse, tout doucement, lorsqu’il revient contre toi, lorsqu’il se prends dans ses bras et te sers contre lui, tout en caressant lentement ta peau nue. Ton dos. Tes bras. Lentement, tu tâches de calmer les battements de ton cœur, tu reprends un souffle normal, tout conservant son odeur à portée, et son contact, surtout. Celui que tu ne veux pas perdre. Parce que oui, Jude, tu as beau comprendre ce qu’il te dit, tu voudrais rester dans ses bras. Tu n’as pas envie qu’il te relâche, qu’il s’éloigne de toi, qu’il remette entre vous cette distance obligatoire face au reste du monde. Celle qui, s’il vous prenait l’envie de l’outrepasser, pourrait trahir ce tout nouveau secret entre vous. Rien que vous.

Lorsqu’il s’éloigne, pourtant, tu lui souris, encore légèrement tremblante, tu viens effleurer ses lèvres du bout de tes doigts. « Pour la mission … et même au-delà, si tu le veux. » Parce que, tu vois, tu te dis maintenant que tu trouveras le moyen de te soustraire, de le rejoindre, que tu trouveras les parades, les mensonges, toutes les excuses possibles et imaginables pour le rejoindre, pour te glisser dans ses bras, autant que sous ses draps.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 6 sur 6Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6
Sauter vers: