Attack on Titan
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[DONE] Totalement incassable… Ah, cassé… (Blake)
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Ashlynn A. Jaedon
Ashlynn A. Jaedon
Ashlynn A. Jaedon
+ MESSAGES : 20
Ashlynn A. Jaedon
Dim 17 Mai - 12:07
Tu n’as encore jamais quitté la sécurité des murs. Jamais. Et pourtant, au beau milieu du tumulte de soldats de l’exploration, tu n’as pas l’air d’une débutante, ou d’une nouvelle recrue. Tu te fonds dans le décor à la presque perfection, si ce n’est quelques réflexes que tu n’as pas, ou que tu feins encore de ne pas avoir. C’est avec le cheval que tu as probablement plus de mal, parce que les Brigades Spéciales n’en utilisent pas, ou peu, et surtout aussi parce que tu te sens bien plus à l’aise de te déplacer par tes propres moyens. Tu as appris à prendre des raccourcis, et à être toute aussi rapide en ville que si tu étais à cheval, ou en calèche. De ce fait, tu t’y reprends à deux fois pour vérifier la selle de ta monture, avant de grimper dessus, et de te placer au beau milieu de l’escouade d’Eïrild, sans un mot. C’est évidemment du côté du Caporal que vont des regards. Tu l’observes, tu l’écoutes, moins d’une minute et tu es déjà à la recherche de quelque chose. Quoi ? Tu l’ignores. Quelque chose, c’est tout.

Tu n’as pas spécialement peur, en sortant. Tu vois, tu as appris à ne plus avoir peur de la mort, et ce, depuis bien longtemps, maintenant. Tu la donnes, tu la distribues. Tu es la messagère sombre de ce Roi que tu admires probablement bien trop. Tu ne crains pas que l’on te prenne la tienne, ni ici, ni ailleurs, tu as intégré que ça faisait parti du jeu, tu en as simplement accepté les règles, tu t’y plies, c’est aussi simple que ça. Quelques titans sont éliminés pour laisser le champ libre au reste de l’immense formation, tu participes à l’élimination de deux d’entre eux, tout en t’efforçant de ne pas trop briller. Tu feins la maladresse avec l’équipement, parce que tu n’es pas censée t’en servir plus que ça depuis plusieurs années, néanmoins, tu sais qu’il suffit de te regarder le manipuler pour qu’on sente le naturel, et la maitrise.

En posant pied à terre, tu es toujours bien silencieuse, Ashlynn. Tes yeux suivent toujours ta supérieure, tu la surveilles, discrètement, comme tu sais si bien le faire, et en même temps, tu t’efforces de suivre les ordres, et d’écouter ce qui se dit autour de toi, pour ne manquer aucune information. C’est là, toute la difficulté de ta tâche au sein de l’exploration, tu dois combiner ta surveillance et ta prise d’informations, au fait de rester en vie et de veiller à l’accomplissement de ton devoir au sein du Bataillon. Dans ta tête, seul un membre de la Section XII est capable de jouer un tel double jeu. Tu es d’ailleurs frustrée lorsque tu sens Eïrild s’éloigner. Elle n’a distribué que quelques ordres, elle laisse son équipe s’arranger en équipes – sans même composer elle-même ces petits groupes – et tu comprends bien vite que tu vas devoir te contenter du seul travail de l’exploration durant un bon moment, du moins, le temps de l’avoir à nouveau à portée de surveillance, parce que dans une telle situation, tu ne peux pas te permettre de la suivre, de désobéir, et de te faire remarquer. « Je prends les combles. » Que tu lances, finalement, aussi résignée que motivée à faire ça vite. « Peu importe qui vient avec moi, mais décidez-vous vite. »
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Blake A. Valke
Blake A. Valke
Blake A. Valke
+ MESSAGES : 19
Blake A. Valke
Dim 17 Mai - 14:26
Nouvelle sortie. Une routine qui est devenue la tienne, quand tu as changé de vie. Ça fait quelques années maintenant, Blake, que tu es dans le Bataillon, que tu prétends savoir y faire. Et une chose est certaine : tu sais y faire. Tu es étais paumés et maladroit, au départ, c’est certain, maintenant tu es un soldat à parts égales avec les autres. C’est tout, c’est comme ça, toi ça te va, ça a l’air de coller à ton Caporal, et tes collègues n’en disent rien. Perf non ?

Pourtant, la donne change, mon vieux, parce qu’au départ, ce matin, il y a une nouvelle. Tu t’es bien arrangé pour ne pas la rencontrer, pas à l’aise avec les inconnus. Quelqu’un qui ne te connaît pas, et te voilà à devoir reprendre le même mensonge au départ. Ne pas oublier qui tu es devenu, surveiller tes actions, faire attention à ce que tu dis. Des efforts que tu détestes, clairement. Alors tu as à peine posé les yeux sur elle et tu as fui sur ton cheval, aussi vite.

La balade se passe comme toutes les autres. Quelques titans, tu fais partie de ceux qui réagissent le plus vite, même si parfois tu galères avec l’équipement. Cette fois-ci, pas de souci majeur, deux titans de moins, une formation qui avance et quand vous arrivez à destination, tu ne parais même pas surpris, encore moins touché, par la réaction de votre supérieur. Tu as l’habitude, ça ne te fait ni chaud ni froid. Le truc, c’est que quand vous entrez dans une tour et que les gars se séparent, toi t’es un peu derrière à surveiller ce que font les autres, l’air… pas suspicieux, mais curieux peut-être ? Et quand tout le monde se sépare, toi tu regardes la brune, sans oser croiser son regard.

« Bah visiblement c’est moi. Et tu relèves enfin la tête vers elle, tu croises le bleu gris de ses yeux. Et là mon vieux, il se passe un de ces trucs en toi. Tu as… chaud ? Et mal à la poitrine. Ça dure quoi, une seconde ? Mais c’est assez pour faire voler ta carapace froide un instant. Ne trainons pas. »

Et en faite, littéralement, tu t’échappes. Tu la doubles et te voilà à grimper l’escalier 3 marches par 3 marches parce que tu as des grandes jambes et qu’en plus tu es sportif. Le truc c’est surtout que tu te précipites et qu’à chaque niveau tu prends le risque de te faire croquer. T’y penses pas. T’es juste retourné, sans savoir pourquoi. Jusqu’à arriver au comble et à une porte fermée à clé.

« Nous voilà bien. Tu marmonnes, et si tu ne prends pas le temps de chercher une clé, tu commences à donner des coups d’épaule contre le battant. Ptain, ça bouge, mais c’est comme si quelque chose bloquait derrière. Tu te tournes à moitié vers elle. Faudrait trouver un moyen d’entrer. Un trou où se faufiler… ou part le toit, peut-être ? »
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Ashlynn A. Jaedon
Ashlynn A. Jaedon
Ashlynn A. Jaedon
+ MESSAGES : 20
Ashlynn A. Jaedon
Dim 17 Mai - 15:55
Tu te fiches bien de celui ou celle qui va t’accompagner. Tu as du travail. Il y a un objectif et des ordres, c’est tout ce qui compte à tes yeux. Tu ne connais personne dans cette escouade, tu n’as pas cherché à te faire des amis, pas aujourd’hui, du moins, alors … n’importe qui fera l’affaire, et tu serais même prête à y aller seule si personne ne se bouge assez vite. D’ailleurs, tu t’impatientes assez rapidement, Ashlynn, et à peine t’es-tu approchée de la toute première marche de l’escalier qui monte en colimaçon dans la tour, que tu souffles et que tu te retournes à nouveau. Certains, qui visiblement se connaissent bien, se sont déjà regroupés en équipes et partent de leur côté, au rez-de-chaussée, en bas, et finalement, ne reste plus que cet homme qui réagit, et qui te passes devant pour emprunter l’escalier et le monter à toute vitesse. Toi, tu ne l’aurais pas tenté, à vrai dire, tu aurais été plus prudente que lui. Néanmoins, étant donné qu’il passe sans rencontrer le moindre problème, tu t’efforces de le suivre pour parvenir au sommet de la tour, ou presque du moins, assez rapidement.

Une fois arrivée en haut, tu te stoppes non loin de ton équipier de fortune. La porte est fermée. Verrouillée à première vue, même si finalement, les quelques coups d’épaule puissant que le soldat vient lui porter montrent qu’elle bouge, et que, si elle est bloquée, elle l’est de l’intérieur. Tu soupires, tu ne lui fais pas l’affront de tenter ta chance, tu as beau être sportive, cet homme est bien plus massif, plus fort que toi, alors tu ne fais que pousser à ton tour sur la porte, tentant de jeter un coup d’œil en bas de la porte, pour peut-être apercevoir ce qui bloque … en vain. « Il faut qu’on voie ce qui se trouve là-haut. » Autrement dit, vous êtes obligés de trouver un moyen de passer cette porte. Te voilà donc à regarder partout, en haut, sur les côtés, tu tapes même du pied sur le plancher, avant de te tourner vers cette petite fenêtre, un peu en hauteur par rapport au sol, et qui donne vers l’extérieur. « Porte moi. Je vais passer par là. » Tu désignes du coup la petite fenêtre, qui ressemble à une lucarne, tout en te hissant sur la pointe des pieds pour regarder dehors. C’est haut. Tu le sais. Mais tu ne vois pas comment faire autrement. « Y’a plus qu’à espérer qu’il y a une fenêtre de l’autre côté … je m’y glisse, et je te dégage la porte pour que tu puisses passer. Ça te va ? »
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Blake A. Valke
Blake A. Valke
Blake A. Valke
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Blake A. Valke
Dim 17 Mai - 17:04
Tu es perplexe, peut-être même un peu perdu, Blake, mais tu cherches quand même une solution. Et en faite, t’es en train d’envisager de redescendre pour aller chercher soit un bélier soit un de leur foutu canon portatif pour faire voler la porte en éclat. Mais la jeune femme avec qui tu es et donc tu ignores toujours l’identité, même si maintenant t’as bien envie de le savoir hein, sembler avoir une idée. Et toi, tu relèves la tête vers la fenêtre en haussant les sourcils.

« Tu veux sortir sur le toit comme ça ? Tu lui demandes, avec une légère surprise. T’as des tendances suicidaires ? »

Ahhh, toi et la douceur, une notion qui n’a jamais existé. Encore plus quand tu es nerveux comme maintenant. Pourtant, tu la repousses, tu viens essayer de te hisser pour voir par la lucarne à ton tour puis tu recules pour faire les cent pas. Tes yeux vont de la fenêtre, à la porte, à la jeune femme. C’est une nouvelle recrue, tu n’es pas censé la laisser prendre des risques inconsidérés… en même temps elle peut passer par là sans souci. Toi, t’es probablement trop massif…

« Tu vas faire quoi si tu as une mauvaise surprise de l’autre côté de la porte ? Tu l’interroges, déjà préparer à l’éventualité qu’il y ait un titan là-dedans. Je n’ai pas le droit de te laisser prendre autant de risque… Et pourtant tu reviens vers la fenêtre, tu inspires et tu te tournes vers elle, pour la coincer dans tes yeux sombres. Pas de connerie. Si tu te blesses, je te préviens que je m’arrange pour que la timbrée chez les scientifiques te soigne à grand renfort de ses engins de torture. Et te voilà pourtant en train de te pencher un peu et lier tes mains pour lui faire la courte échelle. Si y’a quelque chose de dangereux, utiliser un de tes grappins pour me débloquer la porte et attend que j’y entre ! »

Et pourquoi tu parles autant au fait ? D’où tu t’inquiètes pour elle aussi ? Depuis quand tu prends autant les devants pour encadrer une nouvelle venue ? Nan, mais vraiment, Blake, tu déconnes gravement là. Et c’est pour ça que tu soupires, ou grognes, et que tu lui fais signe d’un mouvement de tête de venir. Tu attends qu’elle place son pied dans tes mains liées et te voilà qui la soulèves sans difficulté et la hisse vers la fenêtre en te retrouvant le visage beaucoup trop collé à ses cuisses… Damn.

« Tu arrives à l’ouvrir ?! Tu lui demandes d’une voix étouffée par la concentration. »
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Ashlynn A. Jaedon
Ashlynn A. Jaedon
Ashlynn A. Jaedon
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Ashlynn A. Jaedon
Jeu 21 Mai - 13:42
C’est le plan parfait. De toute façon, il n’y a pas tellement le choix, il faut passer cette porte pour vérifier ce qui se trouve de l’autre côté, vous ne pouvez pas juste faire demi-tour, laisser ça en plan, et puis, toi, tu n’as pas pour habitude de perdre du temps sur des choses qui te paraissent aussi simple. On t’a appris à être efficace, Ash. Du coup, tu ne songes pas à descendre, remonter, chercher de l’aide ou du matériel. Tu as une issue, tu peux passer, ce sera plié en quoi ? Cinq minutes. A peine. Tout dépend de ce que tu trouves derrière cette porte mais là encore vois-tu, tu n’as pas spécialement l’air d’avoir peur. En fait, tu souris, Ashlynn, quand il te parle de tes pseudos tendances suicidaires. Tu finis par hausser les épaules, en te postant près de la fenêtre. « Je ne compte pas mourir, si ça peut te rassurer. »

Et toi, tu le laisses s’agiter sans un mot, il se met à bouger dans tous les sens de manière très agaçante, mais tu te contiens, tu le laisses chercher une autre solution – qui tu le sais n’existe pas, mais bon, si ça lui fait plaisir … - et tu patientes, parce que tu sais qu’à un moment donné, il va bien falloir qu’il se résigne, et qu’il accepte ton plan à toi. « Bah, je l’élimine. » Que tu réponds immédiatement à sa première question, en levant les yeux au ciel en prime, tiens, parce que toi, forcément, ça te parait logique. Néanmoins, tu te mets à plisser les yeux quand il continue son discours, et tu soupires même lourdement, mais tu te tais pour l’instant parce qu’enfin, il est devenu raisonnable, même s’il te bombarde de recommandations tout à fait inutiles. « Oui papa … » Que tu souffles, un peu excédée finalement, alors qu’il s’est enfin penché pour te faire la courte échelle. Tu t’es redressé, et tu l’observes un instant, avant d’agiter la tête. « Je sors pas de l’entraînement au cas où t’es pas au courant, je sais ce que j’ai à faire. » Mieux que lui, même. Du moins, c’est ce que tu penses. Et tu finis par mettre le pied entre ses mains pour te hisser jusqu’à la fenêtre et tu t’y faufiles sans problème pour t’accrocher au mur de l’autre côté. « A tout de suite ! » Que tu lances, en le gratifiant d’un clin d’œil à travers la vitre sale, pour finalement lancer tes grappins, et progresser rapidement le long du mur, pour rejoindre l’autre fenêtre.

Une fois devant, tu ne t’embarrasses de rien, tu fonces droit devant, et tu casses la vitre pour atterrir dans la large pièce et … tu tombes nez à nez avec ce titan qui lentement se redresse, attiré par ton odeur et ta présence, il ne tarde pas à te sauter dessus, et tu l’esquives sans le moindre problème pour foncer droit vers la porte et l’ouvrir rapidement. « On a de la compagnie ! » Que tu cris à l’attention de ton équipier, tout en te décalant pour éviter la main de votre nouveau pote. « Je crois qu’on le dérange. »
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Blake A. Valke
Blake A. Valke
Blake A. Valke
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Blake A. Valke
Mar 26 Mai - 11:10
Franchement, mon vieux, t’aurais mieux fait de ne pas te retrouver avec elle. Déjà parce que tu n’arrives pas à ne pas la regarder en coin, et voilà maintenant que tu t’inquiètes de savoir si elle est suicidaire, puis ensuite de lui faire prendre des risques inutiles. Nan parce qu’en vrai, t’es tellement pas au courant de la vie du groupe que tu ne sais même pas qui elle est, mais encore moins d’où elle vient. Et quand elle se hisse en t’envoyant bouler tu grognes :

« J’suis pas au courant. Que tu grognes, en la propulsant vers le haut. J’sais même pas ton nom. »

Nan parce qu’autant le lui dire, maintenant que tu es grillé, Blake. Puis avec un peu de chance, tu finiras par savoir qui elle est et tu pourras peut-être être plus agréable avec elle. Enfin… ça ce n’est pas fait, mais tu finiras pas te calmer et perdre ta nervosité. C’est juste le temps de faire oublier qui tu es et ce qu’il te manque. Creuser, jeter ton secret au fond d’un trou et tout recouvrir…

Et elle finit par passer par la lucarne et toi, mon vieux tu recules et si pendant quelques instants tu parais calme, tu finis par te mettre à faire les cent pas en reprenant tes lames en main. Tu ouvres même la bouche plusieurs fois pour tenter de lui parler avant de te taire sans avoir émis le moindre son. Et tu es sur le point de lui demander si elle est toujours vivante quand la porte s’ouvre d’un coup et qu’elle crie. Et il te faut un mouvement d’yeux pour voir la main dans son dos qui tente de l’attraper.

« Putain ! Fais gaffe et concentre-toi plutôt que de parler ! »

Ah la douceur, la gentillesse, le respect. Tout ça, tu l’envoies à la poubelle, et tu te précipites. C’est peut-être l’un de tes plus grands défauts ça, cette manière que tu as à toujours te jeter sans réfléchir dans les emmerdes. Si tu l’avais fait, tu aurais vu que tu n’as pas la place de manoeuvré en 3DM dans les combles. Alors quand tu te propulses pour attaquer, tu te retrouves tout de suite limité, et tu es littéralement obligé de te jeter dans un amas de caisses, plus loin, pour éviter une main qui te frôle. Attaque zéro, tu t’es foiré en beauté et à la place tu te remets en pas pour bondir vers la jeune femme.

« Je le distrais, passe dans son dos le finir ! Tu lui ordonnes en la poussant sur le côté pour la sortir d’une nouvelle tentative pour l’attraper. EH GROS ! EHHH JE SUIS LA ! »

Et te voilà à claquer tes lames l’une contre l’autre en prenant la direction opposée à la jeune femme et tourner le titan du bon sens. Et tu vois, pendant quelques instants, tu es obligé de virevolter entre les gros doigts boudinés pour éviter de te faire croquer en faisant un maximum de bruit.

« Grouille ! Que tu ordonnes alors que tu es obligé de trancher un bout de doigt pour t’éviter d’être agrippé contre ton gré. Tu sais faire ça au moins ? Que tu t’inquiètes à retardement. »

T’es vraiment un sale type parfois...
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Ashlynn A. Jaedon
Ashlynn A. Jaedon
Ashlynn A. Jaedon
+ MESSAGES : 20
Ashlynn A. Jaedon
Jeu 28 Mai - 23:59
Tu ne sais pas trop sur qui tu es tombée, exactement, Ashlynn, mais ce que tu sais, ou plutôt, ce que tu comprends assez rapidement, c’est qu’il n’a pas l’air d’un rigolo. Toi, tu vois, tu as des responsabilités lourdes sur le dos, surtout en ce moment. Ton travail est risqué, parce qu’en plus de la charge d’être désormais au sein du Bataillon d’Exploration, tu es aussi soldat des Brigades, et par-dessus tout, aux ordres de ton Roi par la Section XII. Néanmoins, Ash, tout ça, ça ne t’a jamais empêché de sourire, ou d’être une bonne vivante. Là tu … en viens à un moment à te demander ce qui peut bien le rendre si sérieux. Et puis, tu décides de passer dessus, du moins, pour l’instant, de te concentrer sur la porte, ton escalade vertigineuse, et évidemment, sur le titan que tu trouves dans cette pièce presque vide.

Et tu vois Ash, il y a un truc un peu particulier avec toi, c’est que tu te fiches bien du danger dans lequel tu es. Tu as décidé il y a bien longtemps de toujours aborder les choses de façon détachée. Oui, tu es capable de plaisanter juste après avoir tué, ça ne fait pas de toi une détraquée, ou une fille horrible, c’est simplement ta manière de dédramatiser, c’est ton moyen de survivre et de ne pas perdre la tête. Du coup, tu lèves les yeux au ciel, à sa remarque, tu te laisses tenter d’abattre ton titan, et tu le vois atterrir dans les caisses, et tu vois, tu n’es ni méchante, ni particulièrement critique, mais ça te démange de lui demander où est-ce qu’il a appris à se battre parce qu’à tes yeux, ça manque de pratique, tout ça. Il est bon, hein. Mais on t’a appris à viser l’excellence, et pour toi, il est évident qu’il manque de fluidité. Le fait qu’il soit en intérieur n’aide pas, cela dit.

Et le voilà qui s’agite, qui hurle, et toi, tu prends ton temps, tu vois, parce que tu sais que tu vas t’en sortir. Tu vois ton ouverture d’ici, pendant que ton équiper de fortune s’agite dans tous les sens pour éviter de se faire croquer. Et c’est quand il se remet à protester que tu te lances, rapide comme l’éclair, tu tranches net la nuque, et tu laisses le corps du géant s’affaisser dans la pièce, avant d’essuyer le sang brûlant qui se trouver sur ta lame sur ta cuisse droite. Tu finis par revenir vers le soldat, en soupirant, et alors que tu ranges tes lames, et que tu sembles parfaitement calme, voilà que ton poing se sert, et qu’il vient cogner le visage de Blake. « Pour commencer, je te l’ai dit, je ne sors pas de l’entraînement, je connais mon travail. » Même si tu n’étais jamais sortie hors des murs jusqu’à présent, même si c’est finalement la première fois que tu fais face à un vrai titan, et bien, tu as rejoint les Brigades Spéciales, tu étais donc parmi les dix premiers de ta promotion, ça signifie que tu as fais tes preuves. Et puis, tu ne peux pas t’en vanter, évidemment, mais tu as subi les tests de la Section XII. En clair, tu es rodée, et tu as du talent, tu n’apprécies guère qu’on se permette de remettre ça en doute, question de fierté. « Ensuite, sache que je peux parler, et me concentrer, contrairement à toi qui semble plutôt mal gérer la pression, monsieur le stressé. Bois des tisanes, c’est apaisant il parait. » Ah non, mais toi aussi tu peux être pénible, insupportable, même. Il suffit de demander, ou juste de te provoquer, et paf, ça part, c’est magique. « Maintenant, repartons sur des bases saines. Bonjour, moi c’est Ashlynn. Et toi, c’est quoi ton petit nom ? »
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Blake A. Valke
Blake A. Valke
Blake A. Valke
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Blake A. Valke
Ven 29 Mai - 21:13
Quelle merde, mais quelle merde ! Ça tourne dans ta tête, alors que tu te retrouves à devoir faire l’andouille devant ce putain de titan pour que la nana puisse se faire un chemin jusqu’à sa nuque. Et franchement, t’es pas le plus patient des types, alors tu finis même par l’engueuler et lui pousser un peu aux fesses. Et tu te connais, Blake, tu sais que si elle ne se dépêche pas, tu vas changer d’avis. Tu ne chercheras plus à la protéger, à faire l'appât, c’est elle qui se fera croquer et toi qui finiras la sale bête. Et ça, ce n’est pas super sympa quand même.

Bon, puis finalement t’as le temps de l’engueuler, de grogne peut-être une, ou deux fois et elle finit le titan comme si elle avait fait ça toute sa vie. Et toi, tu devrais être content, vous avez éliminé la menace, mais non… Tu souffles encore plus fort et t’es en train d’insulter tous les dieux de la création sur la présence de cette bestiole derrière la porte quand elle revient vers toi, calmement. Tu pourrais presque lui dire quelque chose de pas trop méchant, pour la féliciter, mais encore une fois, elle contrecarre tes plans. Et le coup de poing fait partir ta tête en arrière.

« Oh putain ! Tu ramènes ton pouce à ta lèvre inférieure qui légèrement éclatée sous le coup et t’es en train d’effacer les gouttelettes de sang qui y coulent quand elle te refait la moral. Ok, ok, excuse-moi, mais je ne fais pas confiance aux inconnus, c’est ce qu’on m’a appris à l’école. »

Quel sale type, quel vieux caractère. Pourtant, tu as comme un vieux sourire qui se dessine aux coins de ta bouche, parce que mine de rien tu préfères qu’elle te parle en te cognant qu’en te faisant des gloussements. T’aimes pas spécialement les femmes, comme les hommes. T’en regardes peu, mais celle-ci se démarque vraiment. Et ça, tout à coup, ça t’intrigue…

« J’suis pas stressé… Ouais, faux, mais tu ne vas pas le reconnaître devant elle. Et j’bois pas de tisane, ça fait rouiller en plus d’être dégueulasse. T’as un mouvement d’épaules. J’m’inquiétais pour toi, on m’a juste dit qu’il y avait une nouvelle, si t’avais été croquée devant mes yeux, c’est encore moi qu’on aurait blâmé. »

C’est pas vrai, on aurait râlé, mais il y a des morts souvent dans les premiers mots aux Bataillons… C’est toi qui te serais blâmé, surtout. Enfin bon. Là encore, tu n’es pas de bonne fois, tu mens, tu essaies de la mener par le bout du nez, mais quand tu t’apprêtes à reprendre ta marche, mais elle change tout à coup d’humeur. T’as presque l’impression de te voir toi, dis donc. Au féminin. Avec plus de poitrine… Et des yeux captivants.

« Blake. Tu lui lâches, prendre le temps de formuler. Tu viens d’où ? Garnison ? Tu t’ennuyais à surveiller les murs ? »

Et voilà, tu recommences. Et avant qu’elle ne t’engueule, voire te frappe, tu te remets en marche en lui faisant signe d’un mouvement de doigt de te suivre. Pourtant, tu n’es pas reparti complètement dans ta mission. Non, en faite tu lui coules des regards discrets pour l’étudier (probablement te rincer l’oeil aussi hein, pour uen fois qu’une femme te plait).

« C’était ton premier titan ? Tu l’interroges subitement. Si oui, il faudra que tu fêtes ça, c’est quand même un grand jour et le début d’une longue liste, j’espère pour toi. Et te revoilà à soupirer. Ça n’empêche que c’t’enfoiré est entré par je ne sais quel moyen, et faut qu’on trouve comment ! »
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Ashlynn A. Jaedon
Ashlynn A. Jaedon
Ashlynn A. Jaedon
+ MESSAGES : 20
Ashlynn A. Jaedon
Ven 29 Mai - 22:35
A ses yeux, probablement que tu es un peu pénible. Ce ne sont sans doute pas les façons de faire du Bataillon, ce sont tes façons de faire les choses, Ashlynn, parce que, tu as décrété que tu te fonderais dans la masse, oui, mais pas au prix de sacrifier ta technique. Et tu sais que ça peut passer, parce que, dans le Bataillon, c’est chacun la sienne, tu n’es pas arrivée jusqu’ici sans étudier ton sujet et quand bien même ici, ce n’est pas ta place, ta vraie place, tu sauras faire illusion, tu l’as déjà fait, tu peux mentir, tu fais ça mieux que personne, et le mensonge ça te connais ma fille.

Alors oui, tu cognes. Tu veux lui faire passer l’envie de remettre en question tes compétences, lui faire comprendre que oui, tu viens d’ailleurs, mais que tu n’en es pas moins qualifiée pour le poste que tu occupes. Tu peux gérer les titans. Tu peux les éliminer. Tu sais bouger. Entailler. Trancher. Tu sais tuer, Ashlynn. Les géants, comme les êtres humains, tu sais faire ça. Tu as l’expérience, le sang sur les mains. Alors qu’est-ce qu’un bon coup de poing pour lui remettre les idées en place, hein ? Tu n’es même pas en colère. A croire que tu ne connais pas ce sentiment. C’est qu’il faut y aller pour t’énerver pour de vrai, tu t’agaces, tu perds patience, ça oui. T’énerver ? Jamais. Et tu le sais, au fond, qu’il vaut probablement mieux éviter de le faire, de toute façon, parce que … tu pourrais être dangereuse, tu l’es déjà en étant parfaitement calme.

« Ah. Et bah t’as bien raison, c’est vraiment pas bon. » C’est fou, hein, cette faculté que tu as, de passer du coq à l’âne avec une facilité presque déconcertante quand on ne te connaît pas. Tu le frappes, et puis, tu fais la discussion comme rien n’était arrivé, c’est dire à quel point pour toi, cogner le visage d’un homme, ce n’est finalement qu’anodin. Autant qu’une tape dans l’épaule ou qu’une pichenette dans le nez. « Blake. C’est sympa, ça, Blake. J’aime bien. » Que tu lances, quand il t’apprend enfin son prénom. Mais évidemment, tu vois, il ne s’empêche pas de glisser une autre petite pique juste après, alors … tu t’arrêtes de bouger, tu places tes mains sur tes hanches en soupirant. A croire qu’il faut que tu lui racontes toute ta vie pour qu’il commence à te prendre au sérieux, celui-là. « Perdu, gros malin. Brigades Spéciales. Et ne t’avises même pas de sortir une blague naze sur le service à sa Majesté ou un truc du genre, ça va m’énerver … » Ouais. Parce que le Roi, on y touche pas avec toi, hein. Tu le vénères. Et tu trouves ça normal, toi, parce que hé, c’est le Roi, quoi, et tu t’estimes vachement chanceuse de t’être déjà retrouvée en sa présence, dans la même pièce, mais ça, tu te garderas bien de le raconter. Il faut juste éviter de dénigrer l’homme que tu sers avec tant de loyauté en ta présence. Ça t’irrite.

« Tu plaisantes j’espère, je vais m’amuser à faire la fête à chaque fois que je tue un truc. » Tu lèves les yeux au ciel, de toute façon, faire la fête, c’est pas tellement ton truc. « Quand j’aurais tué le deuxième, j’aurais déjà oublié le premier. » Ouais. Comme pour le reste, quoi. « J’en sais rien, y’a peut-être un accès qu’on a pas vu finalement … » Parce que c’est vrai que c’est plutôt intriguant, hein, ce titan en haut de cette fichue tour. Cela dit, tu finis par hausser les épaules, tu fais le tour de la large pièce vide, avant de te diriger vers une porte, qui elle, donne sur un long couloir dans lequel se trouvent plein d’autres portes. « Et bah … on va y passer la semaine. » Tu te plains, pour la forme, mais tu t’es déjà avancée, et sous tes pieds tu sens le plancher qui … craque de façon étrange. « Ça m’a l’air humide, tu sens cette odeur ? » Ouais. Du bois pourri, quoi. « Une chacun, ou tu préfères rester collé à mes fesses pour garder un œil dessus ? »
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Blake A. Valke
Blake A. Valke
Blake A. Valke
+ MESSAGES : 19
Blake A. Valke
Ven 29 Mai - 23:01
T’as un drôle de mouvement de sourcils quand elle laisse échapper presque toutes tes questions pour rebondir sur cette histoire de tisane. Vraiment, tu te demandes un instant si c’est de la moquerie ou parce qu’elle est un peu simplette. Alors tu la regardes, et tu vois, tu ne trouves pas la réponse, mais tu peux dire qu’elle a un joli nez aussi. Sympa.

« Nan c’est pas sympa, c’est un prénom, c’est tout. Tu railles, un peu mi-froid, mi-moqueur. Parce qu’y’a vraiment des prénoms où t’aurais dit au type : “ah dégueulasse ton prénom !” ? »

T’es infernal, relou, chiant ! Tu la cherches, tu cherches le monde entier. Mais tant que tu la cherches elle, tu évites qu’elle ne s'intéresse à toi. C’est toujours la même stratégie avec toi, mon vieux, et tu as de la chance qu’elle ne te connaisse pas encore parce que tu peux user et abuser un peu de ce vieux manège contre elle et la faire parler… D’elle. Ça, c’est intéressant aussi. T’es intéressé. Et quand elle parle des Brigades, tu retiens de peu un gros soupire, comme si elle venait finalement de redescendre dans ton estime. Pas contre, tu ne te prives pas de la piquer pour voir.

« Brigade… Ça fait un sacré glissement de terrain entre les belles maisons et la plaine à titan quand même. Tu lui coules un regard qui suffit à lui-même pour lui demander “pourquoi ce choix” et tu viens juste rajouter, l’air de rien. Sa majesté, rien que ça. Ça va, tu lui cires les chaussures aussi ? »

Nan parce que franchement, le Roi, on en entend parlé quand y’a des bonnes choses, il disparaît quand c’est la merde. À tes yeux, ce n’est qu’un gros fainéant qui se cache au coeur de ville pour éviter de voir la merde dans laquelle sa population et vous, vaillant soldat bleu, vous êtes.

M’enfin, tu ne dis rien de plus, parce qu’un coup c’est bien, deux ça voudrait dire qu’il y en aura un troisième et t’es pas certain d’encaisser sans essayer de lui en ficher un à ton tour. Tu ne relèves même sa réponse sur la fête, tant ça t’afflige. On voit que madame vient des hautes sphères, elle n’a pas l’air de se rendre compte qu’entre le premier et le deuxième titan, elle sera peut-être juste croquée quoi. Et toi, mon vieux, tu ne vas pas le lui dire, tu t’en voudrais de lui briser son espoir ! Ou pas.

« Oh génial, un dédale qui pue. Dis donc, t’es pas un peu poisseuse toi ? Parce que j’monte avec toi en binôme et j’me tape la porte fermée, al lucarne, le titan et maintenant… ça. Tu râles, bon dieu, et tu fais un pas lent sur le sol. T’es même pas tranquille. On va passer à travers avec ton bol, c’est ça que tu me dis ? »

Tu te vois bien traverser le plancher et aller t’écraser dans l’étage du dessous. Ce serait bien ta veine, tiens. Alors tu es en train de réfléchir au fait d’utiliser ton équipement, mais elle te prend de vitesse. Et ce qu’elle te dit, ça te… fige ? Surprend ? Amuse ? En tout cas, ça ne te vexe pas, pas plus que ça ne te fait rougir. Mieux, tu viens clairement descendre tes yeux le long de ses formes avec un sourire parfaitement cyniquement.

« J’suis ton aîné, j’dois garder à l’oeil les petites recrues, même si elles servent Sa Majesté en personne. Et tu la provoques, vraiment, parce que cette fille, elle te plait, elle t’amuse. Mais vas-y, vas-y passe devant. »

Et tu vois, tu as même le culot de reculer d’un pas, pour la laisser passer et garder un oeil sur elle, comme elle le dit si bien.
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