Attack on Titan
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[TERMINE] Voir, c'est croire ; mais sentir, c'est être sûr ! (Jude)
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Azur O. Davenport
Azur O. Davenport
Azur O. Davenport
+ MESSAGES : 110
Azur O. Davenport
Dim 17 Mai - 21:49
Tu ne devrais pas, mais tu la tiens contre toi. Et si marcher dans des boyaux de pierres poisseux et sombres ne te fait pas peur, Azur, tu te sens quand même plus détendu de la tenir près de toi. De garder ta main contre son bras, d’être en contact avec elle. C’est complètement stupide, et il y aurait bien de quoi se foutre de ta gueule, mon vieux, amis t’as l’impression que tu la protégeras mieux comme ça. Parce qu’au final, le plus grand risque qu’il y a, là maintenant, c’est qu’elle craque de peur, pas d’être attaqué par quelque chose.

« C’est possible. J’ai l’impression qu’on doit être bien loin de la tour où nous sommes entrés. Avec un peu de chance, nous n’allons pas tarder à ressortir au niveau d’une autre tour. »

Tu essaies d’être positif maintenant, dis donc. En tout cas tu la serres un peu plus contre toi et tu continues ta marche en te sachant désarmer. Ce n’est pas grave, tu feras avec hein. Par contre ce bruit d’eau t’inquiète, ou en tout cas t’intrigues. Tu sens que vous vous en approchez. Et quand vous découvrent les boites, tu la lâches un instant pour aller fouiller dedans.

« Hm, rien d’utilisable, tout est pourri ou mité… C’est bien dommage. Ceci dit, ça aussi il faudra qu’on l’indique. Tu t’arrêtes un instant, le nez levé et d’un seul coup, tu te tournes vers elle. Tu sens ? Il y a un courant d’air ! »

De l’air frais, pas humide et vicié par les profondeurs de la terre. Sans réfléchir, tu reviens à elle, tes doigts s'agrippent à sa main et tu la remets en route rapidement. Le sol se fait de plus en plus détremper, mais le courant d’air devient aussi plus vif. Le bruit d’eau vient d’une multitude de gouttes qui se sont infiltrées dans la roche, ici, et qui tombent en pluie fine dans le couloir. Tu restes sur tes gardes certes, mais tu presses le pas et quand tu vois un escalier en colimaçon.

« Je passe devant, fais attention où tu poses tes pieds. »

Et tu t’engages dans les marches glissantes, lentement, en voyant de plus en plus clair au fur et à mesure de votre escalade et quand tu vois une lourde porte en bois, tu soupires en pressant le pas. La porte cède sous quelques coups d’épaules et tu te retrouves nez à nez avec la rousse de chez Hodgen. Et toi, tu la regardes. Elle te regarde. Elle se penche. Elle regarde Jude. Et un énorme sourire apparait sur son sourire.

« Bonjour Monsieuuuuur ! Qu’elle ronronne avec son air d’illuminée. Eh Jude… Y’a des donjons dans les étages supérieurs ! Faudra que tu ailles voir. Avant de tourner la tête, d’apercevoir son supérieur et de lancer tout fort. ASTRIIIIID J’VIENS T’AIDEEEER ! »

Et elle part. Et ton mon vieux, tu tends la main pour aider la jeune fille à se sortir de là et tu te tournes vers elle, sans savoir si t’es complètement sur le cul ou inquiet aussi.

« Tu la connais cette fille ? Nan parce que toi, elle ne t’a vraiment pas fait bonne impression… »
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Jude Y. Bragolan
Jude Y. Bragolan
Jude Y. Bragolan
+ MESSAGES : 102
Jude Y. Bragolan
Dim 17 Mai - 22:28
Tu passes quelques minutes à regarder ce qui se trouve dans ces caisses, tu grimaces, parce qu’une drôle d’odeur s’en échappe, et c’est finalement qui Azur qui se met à fouiller dedans durant quelques secondes pour finalement conclure que tout est bon à jeter, ce qui, vu l’environnement dans lequel c’est entreposé ne t’étonnes pas vraiment. Tu notes donc dans un coin de ta tête que ce sera à signaler, même si tu te doutes que ton supérieur le fera, et puis, te voilà à bouger un peu quand il parle de ce courant d’air. Tu l’as déjà senti. Cet air froid qui traverse faiblement la galerie dans laquelle vous vous trouvez, du coup, tu hoches la tête, et quand il revient vers toi, te prends la main, tu te remets à le suivre. A un moment, tu sens sous tes pieds que vous passez d’un sol de terre dure à … presque de la boue, tu marches même dans une flaque d’eau à un moment. L’air se fait plus frais, plus froid, tu sens l’humidité qui te chatouilles les narines et enfin, il s’arrête, et tu te penches sur le côté pour apercevoir cet escalier qui remonte. Tu as l’impression d’être sous la pluie, dans ce couloir, alors, si tu le laisses passer devant, tu ne tardes pas à t’engager dans les marches glissantes, avec prudence. Elles sont nombreuses, tu montes, encore et encore et lorsque ton Lieutenant se trouve devant une porte, il lui faut y mettre plusieurs bons coups d’épaule pour qu’elle cède.

Lorsqu’elle s’ouvre enfin, tu te hisses juste derrière ton supérieur qui a cessé de bouger, qui ne dis rien, et curieuse, tu te penches sur le côté pour y voir … Theresa. Un grand sourire se dessine sur son visage lorsqu’elle te voit, elle te reparle de cette histoire de donjon, dont tu te souviens, même si c’est flou, avant de se mettre à crier, et de disparaître comme elle est apparue. Tu soupires, de ton côté, et un sourire s’est dessiné sur tes lèvres devant l’attitude de ton amie, c’est encore pire lorsqu’Azur se tourne vers toi. « C’est … une de mes amies. » Tu finis enfin par sortir de là, passant une main dans tes cheveux, comme si tu craignais que tes fichues araignées aient pu y trouver refuge, tu t’agites, tu frottes ta veste, tu piétines, et tu manques de bousculer un homme qui t’attrapes par les épaules pour sèchement te décaler de quelques centimètres avant de lancer un regard tout bizarre à ton supérieur et continuer son chemin sans un mot. « Brr, c’est lui le Caporal Hodgen ? Vous êtes carrément plus cool que lui ... » Que tu demandes, en chuchotant, en reposant par la même occasion les yeux sur Azur. Non parce que, si c’est le cas, il est vraiment flippant. Et elles avaient raison les filles, hein, il a l’air vachement sombre comme type. Non, vraiment, t’as aucune envie d’essayer de tomber le haut sous son nez.

« Hé bah je suis pas mécontente d’être sortie de là … » Ouais, t’es encore dans le château hanté, mais au moins, tu n’es plus dans la cave flippante et tu sembles donc plus détendue. « Je suis désolée d’avoir paniquer comme ça, les histoires de fantômes me sont un peu montées à la tête je crois. » Il faut dire aussi que vous êtes tombés sur des trucs sacrément bizarres en bas, et même si ça va mieux, il est hors de question que tu y retournes. « Ça ne se reproduira plus. » Tu vas … tout faire pour t’y tenir. « C’est quoi la suite du programme ? Il y a d’autres endroits à vérifier ? »
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Azur O. Davenport
Azur O. Davenport
Azur O. Davenport
+ MESSAGES : 110
Azur O. Davenport
Dim 17 Mai - 23:24
T’es littéralement en train de suivre des yeux la rouquine qui détale avec une vitesse surprenante. A croire qu’elle a vu un fantôme. Et quand tu vois une autre silhouette entrer dans ton champ de vision à l’opposée, alors que ta petite recrue parle d’une amitié avec la folle, tu découvres Kelsier. Et t’as le temps de ne rien dire, en faite. Tes yeux remontent vers lui, et t’es vaguement sur le point de lui dire qu’il a fait peur à une de ses gamines, son regard te cloue le bec. Tu te sens juger, Azur… merde.

« Hein ? Ah oui oui, c’est lui. Et te voilà qui frissonnes à sa remarque et un petit sourire vient jouer en coin sur tes lèvres. Et bien, voilà qui me fait plaisir à entendre. Disons qu’on est dans deux genres différents. »

Et tu ris, mon vieux, parce que c’est ça. Gradé, tatoué, haute stature. Hodgen est l’ombre, tu es plutôt la lumière. Et dans le fond ça te fait vachement plaisir de savoir que Jude te préfère à lui. Pas grand-chose, mais une victoire quand même. Par contre t’es pas certain que tu le lui diras mardi prochain, parce que tu sens ses vaines à deux balles d’ici.

« Moi non plus, il fait meilleur dehors. Et tu la couves du regard un instant avant de l’attirer par le bras dans la cour. Pas de soucis, ça arrive. Tu n’as pas complètement perdu pied et tu m’as écouté, ça me va, comme attitude. Tant que tu me feras confiance, ça ira Jude. »

Un léger sourire et tu traverses l’endroit où matériel et chevaux s’amassent pour retourner à la tour qu’on vous avait affectée. Vous avait été jusqu’à la tour suivante en faite. Quand tu arrives là-bas, tes hommes sont déjà dehors et vous accueillent avec bonne humeur. Visiblement, il n’y a eu que deux petits titans dans les étages, pas de grabuges et encore moins de blessés.

« Bon on prend quartier dans le premier étage, nous. Allez chercher vos paquetages et on va installer de quoi dormir cette nuit. Ensuite on se mettra d’accord pour les gardes sur les créneaux. Et si tu laisses tous tes hommes partir chercher leurs affaires à leurs chevaux, tu retiens Jude et tu l’attires à l’écart. Excuse-moi de te demander ça, mais… cette fille, dans l’escouade d’Hodgen, tu es certaine qu’elle est fréquentable ? T’es nerveux, te voilà avec l’impression de jouer les papas poules. Ce n’est pas que je ne lui fais pas confiance, mais… Elle a l’air… spéciale ? Et certaines personnes dans l’armée peuvent s’avérer dangereuses. »

Et t’as clairement l’impression de jongler avec une bombe incandescente. Ça brûle, mais en plus ça risque de t’exploser à la tête. Pourtant tu essaies quand même de la mettre en garde sans oser la regarder. Tes yeux couvrent la cour comme pour chercher le problème des yeux et lui prouver ce que tu veux dire.
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Jude Y. Bragolan
Jude Y. Bragolan
Jude Y. Bragolan
+ MESSAGES : 102
Jude Y. Bragolan
Dim 17 Mai - 23:46
Tu souris. C’est bizarre, hein mais depuis que vous êtes sortis de cette horrible cave, tu es de nouveau complètement souriante, lumineuse. A croire que le manque de lumière et l’humidité de l’endroit étaient parvenus à te court-circuiter dis donc. Même la présence lourde du caporal sombre d’Astrid n’avait pas réussi à faire retomber ta bonne humeur retrouvée. Tu n’aurais pas aimé être à la place de Theresa, en tout cas, il t’avait suffi de poser les yeux sur cet homme pendant une petite minute pour te rendre compte que vraiment, tu avais de la chance, et que tu pouvais chérir ta place parce que, bosser avec lui, ça ne devait pas être la joie tous les jours. Elle était cinglée Astrid, d’avoir envie de se frotter contre ce genre d’individu. Faudrait que tu penses à le lui dire, tiens … Ouais, tu feras ça, la prochaine fois que tu la vois, tu lui conseilles de se trouver un mari qui sait sourire. Un peu comme ton Lieutenant quand tu lui dis que tu le préfères … Ouais. Il est mignon, lui.

Tu te laisses attirer dehors, et tu prends un bon bol d’air bien frais. Après avoir respirer celui de la cave, humide, plein de moisissure, ça te fait du bien, ça te redonne même une bonne dose d’énergie, en fait, et tu en profites tout le long du court chemin qui vous ramène à votre point de départ, là où le reste de l’escouade attends déjà. Tu restes silencieuse tandis que chacun fait son rapport au Lieutenant, et puis, quand il donne ses ordres, te voilà déjà en train de faire demi-tour pour aller récupérer tes affaires quand … il t’attrape, encore, il t’éloigne, t’emmène un peu à l’écart. Et tu sais quoi ? Pendant un moment, tu te dis que finalement, t’as peut-être fait une bêtise, qu’il va te remettre les pendules à l’heure. Mais non. En fait, il remet Theresa sur le tapis, et si tu peines à comprendre la manœuvre, au point où tu plisses les yeux pendant un instant, tu finis par soupirer, puis sourire – encore – quand tu remarques de quelle façon il se détourne, évite ton regard. Pour la seconde fois de la journée, te voilà à te dire qu’il est mignon … Et ça te donne envie de t’amuser, de le titiller un peu. Comme la dernière fois, au bord de la rivière.

« Vous avez l’air bien inquiet pour moi, soudainement, Azur … » Hé, c’est lui qui t’a dit que tu pouvais l’appeler par son prénom la dernière fois. C’est vrai que jusqu’ici, tu t’en tenais au Lieutenant. D’ailleurs, tu n’as non plus retiré la barrière du vouvoiement. « Theresa est juste un peu dingo, mais elle n’est pas dangereuse, je peux vous l’assurer. Elle est même plutôt mignonne quand on la connait un peu, vous savez ? » Et puis, voilà qu’une idée te traverse la tête, et que quelques bribes de ta soirée avec les filles te reviennent en tête. Tu te dis que c’est bien le moment de commencer à l’embêter un peu, du coup, tu bouges, tu te glisses sous son nez, tu viens te remettre de force dans son champ de vision. « Pourquoi, vous vous intéressez à elle ? Vous voulez que je vous la présente ? » Tu en doutes. Autant que t’espères que tes bêtises vont … rester des bêtises. « Alors ce serait ça votre genre de femme. Intéressant. »
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Azur O. Davenport
Azur O. Davenport
Azur O. Davenport
+ MESSAGES : 110
Azur O. Davenport
Lun 18 Mai - 0:16
T’es en train de t’insulter mentalement de tous les noms, Azur. Vraiment hein. En prononçant les mots que tu as dits, tu te rends compte que cette pauvre gamine, en plus d’avoir un papa plutôt rigide, elle va avoir son supérieur direct sur le dos aussi. Et tu t’en veux, hein. Tu voudrais la laisser faire, la laisser s’amuser, rencontrer du monde, mais tu n’arrives pas à ne pas t'inquiéter pour elle. Tu as vu avec quelle… ingénuité elle s’était jetée dans la rivière à moitié dévêtue, tu as vu ses sourires et ses maladresses. Et toi, tout ce que tu te dis, c’est que des gens malhonnêtes vont en profiter. Et tu ne peux pas laisser faire… parce qu’elle fait partie de ton équipe. Enfin… c’est ce que tu diras aux gars ça. Et t’es en train d’imaginer leur tête, quand t’entends ton prénom. Dans sa bouche. Pour la première fois. Ça te fait tout bizarre, ça vient même déclencher un frisson en toi. Elle t’a appelée Azur. Elle…

« Bien sûr. Tu marmonnes, en secouant la tête sur un soupire lourd. Je suis inquiet pour tous les soldats qui sont sous mes ordres, c’est mon rôle après tout. »

C’est ça, mon vieux, cache-toi, refuse la vérité et mens-lui de surcroît. Tu viens de faire trois trucs que tu détestes en approximativement 30 secondes, un beau record non ? Et tu l’entends parler de la rousse, Theresa du coup, et tu ne relèves pas. Même quand elle ose dire qu’elle est mignonne. Parce que visiblement, toi et elle avez une conception de mignonne qui est sacrément différente. La rousse, elle est bizarre. Pas complètement hideuse, mais assez bizarre pour te repousser. Une fille mignonne, elle est… jolie quoi. Cheveux longs, jolis yeux, jolies formes, souriantes… Oh merde, hein !

« Mouais… Tu réponds. Je ne sais pas, je ne la jugerai pas plus, mais elle à l’air… »

Et tu t’arrêtes parce que voilà qu’elle revient devant toi. Et si tu regardais la rouquine qui fait des trucs bizarres, au loin, tu ne vois plus que Jude. Tu ne vois que Jude. Et tu es obligé de te rendre compte qu’en plus d’être un peu trop obnubilée par elle, elle correspond absolument à tes critères sus-cités. Et ça pourrait te faire rougir si elle ne venait pas te sortir une énormité juste après. Tes yeux s’arrondissent et tu secoues négativement la tête avec véhémence.

« Nan ! Ta voix claque et tu es obligé de souffle pour parler plus doucement. Non merci Jude. Déjà parce que je n’ai absolument aucune vue sur ton… amie… et ce n’est pas mon genre… Nous sommes en mission… Et je… Ce n’est pas… Décès mental en approche, tu t’enfonces mon vieux. Allons chercher nos affaires ! »

C’est ça, revient aux ordres, Azur, ça sera plus simple. C’est en faisant des pas de géants que tu traces vers Topaze et que tu récupères ton sac de survies avec des changes, de quoi dormir, et ton imperméable en cas de mauvais temps. Tu repars vers la tour quand tu finis par t’arrêter pour attendre la petite dernière.

« Je ne m’intéresse à personne. Tu finis par reprendre, trop sérieusement quand elle arrive. Je n’ai plus l’âge de ces choses-là… Maintenant, allons nous installer. »

Et te voilà qui te refermes comme un coquillage que l’on a un peu trop titillé.
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Jude Y. Bragolan
Jude Y. Bragolan
Jude Y. Bragolan
+ MESSAGES : 102
Jude Y. Bragolan
Lun 18 Mai - 1:03
Tu sais que tu vas soit le gêné, soit l’ennuyer, soit carrément l’énerver avec tes questions et tes remarques. Mais tu sais quoi ? Maintenant que tu as retrouvé un peu de ton énergie – une bonne dose en fait – tu es motivée à t’amuser un peu. La présence de Theresa t’a clairement rappelé les mots de tes super copines, et maintenant, tu t’es fixé comme objectif, pendant que c’est calme, de voir si oui, ou non, elles faisaient fausse route ou pas. Toi, tu continues de te dire que oui. Tu es toujours fixée sur le fait qu’Azur est juste … gentil, et serviable, probablement un peu trop protecteur, aussi, mais tu vois, toi, t’es la fille qui a répondu à Psyche qu’elle trouvait ça cool de temps en temps, l’histoire du garde du corps, alors bon, du moment que ce n’est pas ton père qui joue à ça, on ne va pas dire que ça dérange plus que ça, pour l’instant du moins.

Et tu vois bien, qu’il la trouve vraiment bizarre … tu le comprends, au fond, parce que, c’est vrai qu’elle est particulière la Theresa, elle ne fait jamais rien comme tout le monde et le moins qu’on puisse dire, c’est que, clairement on la remarque. Du coup, c’est avec elle que tu provoques. Et la réponse claque presque instantanément, c’est si vif et si rapide pour le coup que ça vient élargir ton sourire. Aucune vue sur ton amie. Pas intéressé. Pas son genre. En mission. Tout y passe, tu vois, et même le petit rappel à l’ordre te semble amusant pour le coup. « Oh je vois ! » Tu te moques. Encore. Parce qu’en réalité, rien de ce qu’il vient de débiter ne peux être clair. Non. Ça ne l’est même sans doute pour personne, et c’est justement ce qui te fais rire, toi. Même si tu le retiens, ce rire. Par politesse. « A vos ordres, Azur. » Tiens. On dirait que tu as trouvé un nouveau jeu. Et cette fois, tu traînes un peu sur son prénom, avant de te détourner pour aller récupérer tes affaires.

Et tu as toujours un joli sourire sur le visage quand tu prends ton sac, pas bien lourd, qui contiens juste le strict nécessaire, une tenue de rechange, ta cape imperméable, quelques fruits secs aussi, et puis de quoi dormir plus ou moins confortablement sur un vieux plancher. Tu le jettes sur ton épaule, et tu es déjà partie pour rejoindre les autres sans revenir enquiquiner le Lieutenant … sauf qu’il t’arrête, encore, parce qu’il t’a attendue, et quand tu l’entends dire que personne ne l’intéresse, tu te renfrognes un peu. « Hé ? Comment ça, plus l’âge ? » Ouais, non par contre ça, forcément, tu ne vas pas laisser passer hein. Il a beau ressembler à un adolescent boudeur qui s’enfuit, tu t’en fiches, toi, tu trottine, tu cours, et viens te mettre à nouveau sous son nez, juste devant lui. « Ça veut dire quoi, ça exactement ? Genre vous, vous êtes vieux. » Nan. Ton père, il est vieux. Le Major, il est vieux. Ton Lieutenant … ? Il n’est pas vieux. « Pardonnez moi d’avance, Lieutenant, parce que, je vais être très familière mais … vous savez, moi je vous trouve encore vachement sexy, hein. » Et tu hoches la tête avant de faire volte-face et de te remettre à tracer en direction du château, puis d’emprunter l’escalier qui mène au premier étage pour trouver où tu vas t’installer pour passer la nuit. « Et bah c’est poussiéreux, faut pas être asthmatique. »
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Azur O. Davenport
Azur O. Davenport
Azur O. Davenport
+ MESSAGES : 110
Azur O. Davenport
Lun 18 Mai - 7:26
Qu’est-ce que t’as foutu mon vieux ? Pourquoi t’as dit ça comme ça ? Encore une fois, c’est à ton âge que tu t’arrêtes comme si… comment si ça changeant complètement la donne. Tu y a réfléchi, tu l’as déjà dit à tes potes. Il y a une liste longue comme le bras pour laquelle tu ne veux pas ouvrir les yeux. Même si la liste est pour Jude, cette gamine rousse, là, elle doit bien rentrer dans deux ou trois autres des critères. Mais encore une fois, tu balaies tout de la main, comme si c’était pas assez valide pour toi, et tu reviens à… ton âge.

Le pire dans tout ça, mon vieux, c’est que si tu te refermes et tu accélères le pas, la petite qui te torture, elle ne lâche pas l’affaire. Elle court, et elle revient te demande ce que tu entends par l’âge. C’est un grognement que tu émets avec tes yeux qui roulent vers le ciel. T’as pas envie de répondre… T’es pas à l’aise avec ton âge. Ceux qui te connaissent le savent. 35 ans ce n’est rien, t’es encore fort, rapide, utile. 35 ans c’est un très bon âge… Mais à tes yeux, avec ton éducation à 35 ans, tu devrais être marié, avec au moins un gosse et te poser gentiment. T’as rien de tout ça.

« C’est ça, j’suis vieux… Que tu râles en détournant un peu plus la tête d’elle. Et toi et cette Theresa vous êtes des gamines. »

Pourquoi tu la fourres dans l’histoire en faite ? Aucune foutue idée, mais avant que tu ne te reprennes ou tentes de sortir encore un de tes fameux arguments à la con, elle te double. Elle continue, elle se permet d’être familière et… Tu piles. Elle s’est déjà détournée pour continuer son chemin au pas de course, mais c’est trop tard. T’as clairement entendu ce qu’elle a dit. Et si t’es touché par ses mots, si ça réveille bien des choses en toi, t’as surtout un moment de panique où tu cherches Hodgen ou Stellaa (le bon) des yeux. Et avant de les trouver, tu soupires, il faut que tu te dépêches, t’as pas le temps pour ces conneries.

À ton tour, Azur, tu rentres dans le château directement le 1er niveau. Tous les éclaireurs seront bientôt amassés à ce niveau pour la nuit, tous au 1er étage pour réagir rapidement lors d’une potentiellement attaque de titans dans la cour. T’entends sa voir, au loin, et tu soupires avant de mordre un bout coup dans ta joue pour que la douleur te ramène sur terre.

« On prend le coin là de la pièce. Tu lances à ton équipe en désignant un renfoncement dans la grande salle de réception où tout le monde va s’entasser. Déballez vos affaires, vous avez 10 minutes pour y être bien puis on se met en équipe pour les rondes avant le repas. »

Toi, tu fais la même chose en quelques minutes. Tu déballes de quoi dormir, tu glisses une arme dans ton duvet, tu poses un gros pull pour ce soir et tu les abandonnes pour aller jusqu’à l’immense cheminée de la pièce. Un coup d'oeil t’apprend qu’elle n’est pas bouchée, alors, pendant que tout le monde s’affaire et que de nouvelles équipes arrivent, te voilà à tenter d’allumer ce maudit feu. Si vous pouvez avoir un peu de chaleur cette nuit, ce sera bienvenu vu la vieille pierre sur laquelle vous allez dormir.
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Jude Y. Bragolan
Jude Y. Bragolan
Jude Y. Bragolan
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Jude Y. Bragolan
Lun 18 Mai - 11:32
Non mais sérieusement, qu’est-ce que c’était que ça, au juste, encore, hein ? Voilà qu’il te balance, comme ça, tranquillement qu’il est vieux. Et toi, tout ce que tu trouves à lui répondre, ce n’est pas quelque chose de … banal, ou juste complètement passe partout comme n’importe qui l’aurait fait, non. Toi, Jude, tu viens carrément de lui dire que tu le trouvais « sexy ». Oui, oui. C’est exactement le mot que tu viens d’utiliser, avant de te détourner et de faire comme de rien n’était. Pourtant, ce n’est pas quelque chose que tu es censée dire si naturellement à ton supérieur. Tu peux le dire à tes copines, encore plus avec un coup dans le nez … mais pas en mission, à un Lieutenant. Mais tu sais quoi ? C’est tout toi, ça. Il faut toujours que tu dépasses les bornes, de toute façon. Et puis, c’est de sa faute aussi, avec sa remarque comme quoi toi et Theresa, vous n’êtes que des gamines. Non, vraiment, tu ne vexes pas souvent, mais lancé comme ça, au beau milieu de cet échange, et bah ça pique un peu quand même, du coup, ouais, il vaut mieux que tu te détournes, que tu obéisses, et que tu fasses ton travail de soldat qui pour le moment consiste juste à aller t’installer à l’étage, avec les autres et sans faire d’histoires.

Arrivée en haut, tu te permets une remarque ou deux, et puis, quand Lieutenant fait son apparition, tu continues de t’avancer et comme il l’a dit, tu vas vers le coin de la pièce pour y déposer ton sac, tu t’installes juste de quoi dormir, tu sors ce dont tu penses avoir besoin, tu fais un petit tas devant ton sac de couchage, et une fois fait, tu te redresses pour revenir un peu plus au centre de la pièce. Tu prends le temps de regarder tout le monde, en train de s’installer, certains, plus habitués que toi à ce genre de situations te semblent carrément méthodiques. A l’excès tu veux dire. Et ça te fais sourire. Tu prends ensuite le temps de t’approcher de l’une des très grandes fenêtres pour regarder dehors. Tu y vois encore les chevaux, les chariots qui se vident peu à peu, tout le monde s’affaire, et toi, tu finis par lâcher un soupire, par croiser les bras sur ta poitrine avant de revenir sur tes pas, et sans un mot dans un premier temps, tu viens poser tes fesses sur le rebord de l’immense cheminée devant laquelle ton Lieutenant est en train de s’affairer.

Tu restes un moment, à observer ses mains tandis qu’il essaie d’allumer le feu, et puis, sans vraiment lui demander son avis, et toujours dans le plus des silences, tu te mets à l’aider, jusqu’à ce qu’un départ de feu satisfaisant soit installé dans la cheminée. « Espérons que la baraque ne prenne pas feu. » Tu souris. Toujours aussi taquine, petite Jude, et puis, tu te redresses, tu te lèves, et tout comme les autres membres de l’équipe, tu patientes jusqu’à ce qu’Azur fasse les fameuses équipes pour les rondes, en espérant juste ne pas avoir à retourner dans ces fichues caves …
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Azur O. Davenport
Azur O. Davenport
Azur O. Davenport
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Azur O. Davenport
Lun 18 Mai - 14:32
Ça tourne et ça retourne dans ta tête. C’est pas bon Azur, parce que si ton esprit n’est pas à 100% concentré sur la mission, tu risques de faire des erreurs. Si t’en fais, ça va mal se passer pour tes hommes, et ça, tu ne le permets pas. Alors pendant que tu t’acharnes sur ce putain de feu, tu y mets au passage toutes émotions avec. Histoire de tout brûler un grand coup… Enfin, ça, c’est l’idée, parce que sur le papier, la voilà qui revient vers toi, qui s’installe contre la cheminée et qui te regarde faire en silence. Et toi, mon vieux, t’es clairement en train de te dire qu’elle te torture. Tu ne vois pas d’autres explications…

Quand elle finit par venir t’aider, tu la laisses faire, les yeux fixement posés sur le bout de bois que tu as enflammé et que tu essaies de faire tenir sous tous les autres. À vous deux, mine de rien, vous arrivez à faire flamber un beau gros feu et quand tu entends sa remarque, tu te tournes vivement vers elle. Ton nez se fronce, et tu marmonnes, beaucoup trop sérieux :

« La cheminée n’est pas obstruée, il n’y a aucune raison pour que ça arrive. Et il y aura toujours des soldats ici pour s’en rendre compte. Avant de souffler en secouant la tête, avant de tenter de t’adoucir. Au pire, on te jettera par la fenêtre pour te sauver. »

C’est pas incroyable, mais ça fera l’affaire. Tu te relèves, frottes tes vêtements pour en faire tomber les copeaux de bois et quand tu te retournes près de tes hommes, tu n’as plus de sourire. C’est fou, hein, mais cette gamine arrive complètement à te retourner le cerveau. Tu vas, tu viens, tu galères, tu souris, tu baisses tes défenses jusqu’à redevenir aussi intransigeant d’un seul coup.

« Cette nuit, on fera des rotations toutes les trois heures. Vous deux, vous prendrez le premier tiers. Jude et moi le second, et vous le dernier. Les ordres qui ont été donnés sont de patrouiller dans les créneaux des murs d’enceinte. En cas de titan, vous devrez sonner l’alerte. En cas d’anomalie dans l’enceinte, allez vérifier avant d’alerter tout le monde. Il faudra veiller sur les équipements de la section d’armement aussi. Tu soupires et tu tournes la tête vers la fenêtre où le soleil décline déjà lentement. Qui veut aider aux cuisines… Un duo se jette sur l’opportunité en t’arrachant un ricanement. Ok allez-y. Vous prenez les créneaux sud, et nous on va aller au nord. Rendez-vous pour le repas ! »

Les hommes se séparent aussi vite, toujours sur le pied de guerre quand il s’agit d’obéir aux ordres. Tes yeux suivent les 4 qui s’éloignent et tu reviens vers Jude. C’est sa première sortie, tu lui a pris un des tours de garde les plus difficiles pour la tester, mais tu lui glisses quand même des conseils, maintenant que vous êtes seuls :

« Nous avons une garde particulière. Il va falloir que tu arrives à dormir avant notre tour et à te rendormir après. Le milieu de la nuit est généralement le plus difficile parce que c’est là où rien ne se passe, et où on se déconcentre, voire fatigue, le plus vite. Tu te mets en routes à travers la pièce en saluant certains collègues, supérieurs et amis que tu croises. Tu as des questions ? Vous venez d’atteindre le couloir quand tu t’arrêtes d’un coup. Ah si. Si tu as besoin de te changer… sans le regard de tout le monde sur toi, j’ai entendu des femmes dire qu’elles utiliseraient la pièce là-bas dans le couloir, pour se changer. Tu pourras faire la même chose. »

Et bon, t’es pas à l’aise, mais là, tu ne fais rien de bizarre ou avec des sous-entendus non ?
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Jude Y. Bragolan
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Jude Y. Bragolan
Lun 18 Mai - 15:28
Tu souris. Tu plaisantes. Mais il n’empêche que tu grimaces quand même dans ton coin, quand il te parle de te balancer par la fenêtre. C’est bizarre, ça, Jude. Mais, tu as comme l’impression que tu as un peu dépasser les bornes avec ta dernière remarque, et que maintenant, il essaie de te le faire payer. Ou alors, ça l’a gêné pour de bon. Ou mis en colère. Tu ne sais pas trop. Néanmoins, tu prends ça un peu trop à cœur, vois-tu. Tu as dit la vérité. Tu lui as lancé le fond de ta pensée. Tu n’aurais peut-être pas du dire ça de façon aussi brute, c’est vrai, mais tu continues de le penser. « C’est mon père qui serait content. » Alors ça, tu vois, c’est bien le genre de remarque que tu ne sors que lorsque tu es piquée, ou agacée. D’ordinaire, tu n’évoques jamais ton père de cette façon, comme une punition qui planer sur la tête des autres quand ils t’embêtent un peu trop, mais là, c’est presque sorti tout seul.

Et quand tu te relèves, c’est presque de mauvaise grâce, pour le coup. Tu l’écoutes, les bras croisés, tu ne réagis même pas. Même quand il parle des cuisines, ou d’autres petites choses, tu laisses les autres réagir avant toi, laissant ta vivacité habituelle au placard au profit de ta mauvaise humeur passagère. Tu laisses ensuite l’équipe se séparer, et tu restes plantée, à la même place, attendant tes ordres, qui vont probablement être encore de le suivre pour la ronde avant le repas. Mais tu vois. Il ouvre la bouche. T’explique certaines choses, et toi, pour une fois, tu ne fais que hocher la tête. Il a réussi à te retirer l’envie de le titiller de façon passagère à force de faire la tête, c’est dire à quel point c’est fort, ma fille. « Je m’en sortirais. » Que tu lâches, en détournant les yeux. Oui et non. Tu n’es pas certaine de tenir le coup, en réalité, parce que, tu as un sommeil sacrément lourd, quand tu dors, tu dors, et tu as toujours un mal de chien à te réveiller. Autant dire que toi, tu aurais préféré le tout premier histoire de pouvoir dormir comme une masse ensuite. Mais tu te tais. Ouais. Tu gardes le silence. C’est que tu sais faire ta forte tête toi aussi, hein, et si tu ne dépasseras pas ton statut de soldat en piaillant comme tu peux le faire auprès de ton cher papa quand il te casse les pieds, tu sais que tu vas réussir à un moment, à lui faire comprendre que t’es plus de super humeur, et que c’est de sa faute.

Et tu le suis. Toujours si étrangement silencieuse, et toujours les bras croisés. « Non j’ai pas de questions. » Que tu souffles, en regardant partout dans le long couloir, avec ta petite moue boudeuse imprimée sur le visage. Le pire, c’est que c’est surement adorable avec ta frimousse … Et puis, enfin, tu soupires, et quand tu reposes les yeux sur lui, tu ne souris plus, tu es même particulièrement neutre. « J’ai pas besoin de ça, je fais pas de chichis, je peux me déshabiller n’importe où, vous vous souvenez ? » Et toc. C’est exactement ce que tu te dis dans ta tête, quand finalement, tu le dépasses pour continuer ta marche dans le long couloir. « C’est par où déjà le nord que vous avez dit ? »
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