Attack on Titan
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[TERMINE] Voir, c'est croire ; mais sentir, c'est être sûr ! (Jude)
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Azur O. Davenport
Azur O. Davenport
Azur O. Davenport
+ MESSAGES : 110
Azur O. Davenport
Mar 19 Mai - 19:27
T’as pas le choix, Azur, tu es incapable d ele dire avec des mots, alors tu lui montres ce que tu veux dire. Tu lui prends un chouya, une miette de tout ce qu’il te faudrait pour te satisfaire, mais t’espères que ça suffira à lui faire peur, à ce qu’elle t’insulte, recule, même prenne la poudre d’escampette. Si elle fait ça, tu feras comme si de rien n’était arriver, tu t’arrangeras pour la mettre chez Kelsier, tiens. Tu vois, t'as déjà tout prévu, tu sais facilement quel sera le chemin après la porte de sortie, mais tu ignores complètement à quoi va ressembler cette bulle qu’elle réclame.

Elle s’est accrochée à toi quand tu l’embrasses, mais tu tentes de reculer aussi vite que tu lui prends ça et tu la provoques. Tu ne sais pas ce que tu espères, mais tu le fais. Et quand elle finit par ouvrir la bouche, c’est pire que ce que tu avais prévu. Elle vient se mettre à ton niveau. Elle équilibre la balance et elle ose te dire de lui prendre ce que toi tu veux aussi, en te rappelant que tu lui as offert la même chose. Et toi, tu ne dis rien., parce qu’elle avance et que tu la crains presque, tout à coup. Pourtant quand elle te demande de lui dire, quand ses lèvres effleurent les tiens, tu craques.

« Toi. »

Un mot, dur, rauque. Juste ça, et te voilà à l’attraper par le poignet, relever son bras pour pouvoir la tirer vers toi, la pousser à embrasser tes lèvres en la déstabilisant. Et tu le prends, ce baiser, autant que tu la forces à te le donner. Pourtant, tu ne fais rien de plus. Tu finis par laisser son bras retomber le long de son corps et tu recules, en serrant les dents. De nouveau fermé.

« On est en retard sur la ronde. Tu lui rappelles, parce que le devoir t’incombe autant que tu la veux. Je veux voir d’où venaient les lueurs, suis moi. »

Tu oublies qu’elle avait dit avoir peur des fantômes, que tu l’entraines dans un couloir sombre et que tu parles de lueurs. T’avances, une main sur ton épée et cette fois-ci, tu ne craques pas. Pas tout de suite, en tout cas. Tu marches quelques minutes, sans un bruit dans le couloir et tu t’arrêtes en regardant par une fenêtre.

« C’était ici. Rien, pas de torches encore chaudes, pas de traces de lanterne. Je n’entends rien… Tu marmonnes, et quand tes yeux se posent sur elle, tu envisages vaguement de la rassurer, mais un bruit se fait entendre, dans une pièce, tout prêt et ta main se pose sur sa bouche aussi sec, les yeux alertent. Reste derrière moi. »

À peine audible, juste articulé, tu lui donnes ton ordre et tu avances jusqu’à trouver une porte ouverte, et entrer dedans pour aller vers la fenêtre ou une lueur semble se refléter dans les carreaux. Et t’es à peine arrivé au fond que la porte se referme d’un coup, dans un claquement qui te glace le sang. Ta réaction est instinctive. Épée sortie, tu bondis devant la jeune femme, mais… il n’y a rien que cette porte qui s’est fermée.

« Qu’est-ce que c’est que ce bordel… QUI EST LA ?! »
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Jude Y. Bragolan
Jude Y. Bragolan
Jude Y. Bragolan
+ MESSAGES : 102
Jude Y. Bragolan
Mar 19 Mai - 23:19
C’est ça. Continue. A croire que tu ne sais pas t’arrêter, Jude. Qu’il faut toujours que tu pousses le vice au plus loin. Mais tu vois, il n’est pas innocent, non plus. C’est lui qui est venu t’embrasser, c’est lui qui vient encore de franchir un cap avec toi. C’est lui qui répond bien trop efficacement à chacun de tes appels … c’est lui, Jude. Lui qui t’intrigue. Lui qui t’attire. Alors, forcément, tu es curieuse, tu veux savoir ce qu’il peut bien vouloir te prendre, tu veux savoir ce qui peut tant lui faire envie, pour qu’il te pose ce genre de question. Qu’est-ce qui pourrait te faire peur, au point de te convaincre de faire demi-tour, et de revenir sur votre accord. Qu’est-ce que tu ne pourrais pas supporter, hein ? Tu veux l’entendre. Et pour ça, te voilà presque pendue à ses lèvres, tu ne fais que les effleurer, que lui sourire. Et ta réponse, tu ne tardes pas à l’avoir. Un mot. Un tout petit mot. Et pourtant, il vient te faire frissonner, il propage en toi une sacrée vague de chaleur toute douce. Il ne te laisse pas réagir, il t’attrape, te tire, il revient prendre tes lèvres, il t’embrasse et toi, tu te rends compte qu’à chaque fois qu’il le fait, tu te sens presque défaillir. Il a cette façon de t’embrasser … si particulière, Jude. Sans violence, et pourtant, ça n’a rien de timide, c’est même un peu brutal. Ça pourrait faire peur. Toi, tu aimes ça.

Et puis, en moins d’une petite seconde, le Lieutenant est de retour pour te rappeler que vous êtes censés travailler, et tu ne protestes pas, Jude, parce qu’encore une fois, tu n’es pas idiote. Tu sais quelle responsabilité est la vôtre, et tu ne voudrais pas que quelque chose de grave arrive pendant que vous manquez à votre devoir pour succomber à vos envies communes. Alors, tu hoches la tête, et puis tu le suis … non sans une once d’inquiétude, parce que vois-tu, il fait nuit. Parce que tu ne sais pas quoi il parle, mais que toi, tu as encore tes histoires de fantômes dans un coin de ta tête. « Quel genre de lueurs ? » Que tu finis par demander, tout de même un peu intriguée par tout ça. Surtout qu’une fois arrivés sur place, il n’y a rien. Rien qui pourrait expliquer des lueurs ici, pourtant, tu cherches, tu fouines, tu regardes et tu observes, avec l’espoir de trouver quelque chose, une explication, tu regardes même plus loin, pour voir si des soldats de ne sont pas susceptibles d’être passés par ici. En vain. Rien, Jude. Il n’y a rien. Et tu sursautes, lorsque ce bruit se fait entendre, et si tu suis Azur, tu le fais de près, de très près, parce que la peur est de retour au creux de ton cœur.

Vous voilà finalement dans une pièce … et il faut moins d’une minute entière pour que subitement, la porte claque derrière vous, fort. Et ton supérieur, réagit au quart de tour, il fait porter sa voix, tandis que toi, tu te précipites vers la porte pour te mettre à tirer dessus, puis à la secouer de toutes tes forces. « Elle … elle est bloquée. » Et dans ta voix, on entend que ta gorge s’est serrée, parce que tu as des faiblesses jeune fille, et visiblement, ce genre de frayeur, c’en est une grosse. « Comment c’est possible ?! » Tu t’acharnes, le cœur au bout des lèvres, les larmes au bord des yeux. « Est-ce qu’il y a quelqu’un ? » Que tu te mets à crier à ton tour, parce qu’il n’y a pas de lumière, ici, vous n’avez rien, tu n’y vois rien … si ce n’est cette lueur, au loin qui s’agite et puis qui disparais, pour mieux réapparaître. « Qu’est-ce que c’est que ça … » Que tu murmures, en reculant, en t’éloignant de cette porte, et de ce que tu vois derrière, surtout de ce que tu vois derrière.
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Azur O. Davenport
Azur O. Davenport
Azur O. Davenport
+ MESSAGES : 110
Azur O. Davenport
Mar 19 Mai - 23:37
Ça n’a aucun sens… Ça n’a aucun putain de sens ! Tu as vu quelque chose depuis les remparts, ça a duré plusieurs minutes et tu t’es clairement dit qu’il y avait des gardes qui étaient sortis de leur chemin de ronde. Puisqu’il n’y a eu aucune alerte, tu en as déduit que ça ne devait pas être grave… Mais voilà qu’il y a ce bruit, puis que tu trouves la salle ouverte. Et quand tu y entres, le bruit de la porte qui s’abat te fait réagir au quart de tour. Et c’est drôle, hein, Azur, parce que c’est elle que tu cherches à protéger avant tout, amis elle s’échappe de ton dos pour se jeter sur la porte.

« Quoi ?! Tu t’avances à ton tour et tu secoues la poignée. En vain. Quelqu’un nous a enfermés… J’imagine qu’on est en train de nous jouer un sale tour. »

Tu n’as pas d’autres explications. Les titans ne ferment pas les portes à clé. Tu imagines mal un renégat du Bataillon t’enfermer avec une bleue dans une pièce sans chercher à vous tuer. Et puis deux personnes de moins dans un groupe aussi gros, ça ne changerait rien pour lui. Alors oui, la seule chose qui tiens la piste, tu vois c’est que quelqu’un est en train de se moquer de vous. Et ça marche, vu comment Jude tremble.

« Jude… Elle appelle, elle crie pour savoir qui est là et toi, tu t’approches d’elle pour la faire taire. Mais avant de le faire, elle s’écarte en semblant paniquer plus encore. Que se passe-t-il ? »

Tu avances pendant qu’elle recule et tu découvres les mêmes lueurs de l’autre côté du battant. Ça s'infiltre par les contours de la porte. Une lumière pâle, entre le vert et le jaune, qui semblent aller et venir. Et pour le coup, toi aussi tu recules parce que tu ne comprends pas. Tu l’attrapes, et sans réfléchir, tu l’attires contre toi, une main autour de ses reins, l’autre contre ses cheveux pour la plaquer contre toi et la faire reculer en silence.

« Je suis là. Tu finis par murmurer contre elle. Je ne sais pas ce que c’est, mais je suis là Jude. Ton souffle est profond et tu le maintiens ainsi pour ne pas céder aux mêmes angoisses de la jeune femme. Il faut qu’on sorte de là. Et qu’on trouve qui s’amuse à nous enfermer dans ce donjon. »

Et tu est contre le mur opposé de la porte maintenant. Tu regardes la pièce de part en main, sans relâcher d’une once la jeune femme. Tu finis par ouvrir la fenêtre et te pencher pour évaluer la hauteur et les fenêtres suivantes avant de grogner. Dangereux… Clairement trop pour elle.

«Reste contre le mur. Je vais essayer d’ouvrir la porte. Garde tes armes en main. S’il m’arrive quoi que ce soit, tu fuis. Ta main se referme sur son menton pour attraper son regard paniqué de tes yeux sérieux. C’est un ordre soldat. »

Et tu t’avances vers la porte, avant d’inspirer à fond. Tu te colles au battant, épaule contre la porte et tu donnes un premier accoup. Rien. Un deuxième, toujours. Les lumières apparaissent de nouveau et tu recules. Cette fois-ci, tu alysses la douceur et le silence de côté. Tu prends de l’élan et tu te jettes de toutes tes forces contre le battant dans un bruit impressionnant. Rien ne bouge. Les lueurs disparaissent et toi, mon vieux tu grognes en revenant vers elle, une main contre ton épaule un peu endolorie.

« On va trouver une solution. »
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Jude Y. Bragolan
Jude Y. Bragolan
Jude Y. Bragolan
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Jude Y. Bragolan
Mer 20 Mai - 0:57
Là, tu vois, c’est bien trop pour toi. Tu viens de passer d’un extrême à une autre, de la chaleur de l’envie, au froid de la peur en quelques minutes à peine et, c’est comme si ton corps ne parvenait pas à s’en remettre. Toutes les histoires qui font peur de ton enfance sont de retour dans ta tête. C’est la panique. Parce que, cette porte est fermée, parce que, cette porte ne veut plus s’ouvrir, et parce que, cette lueur va, vient, elle ne te semble pas naturelle, parce qu’elle bouge dans tous les sens, et pour couronner le tout, elle ne ressemble à rien que tu parviens à identifier. Ce n’est pas une lanterne. Ce n’est pas une lampe. Ce n’est pas non plus une torche. La couleur est étrange, l’intensité est intrigante … Alors tu recules, comme si tu craignais qu’elle ne puisse t’atteindre et te faire du mal, t’emporter. Tu recules, tu abandonnes la porte, prise dans ta peur, c’est à peine si tu entends Azur qui t’appelles. Et tu te réagis que lorsqu’il t’attire contre lui, et que tu te retrouves le nez tout contre son torse. Là, tu fermes les yeux un instant, tu inspires à fond pour respirer son odeur, tu essaies d’oublier la lumière, la situation, tout ce qui te fais peur, et tu le laisses te faire reculer, il t’emporte, et tu te dis juste que c’est plus facile comme ça, alors tu le laisses faire.

Sa voix te rassure, et tu t’accroches à lui un instant. Tu vois, Jude, tu essayes. Tu essaies vraiment de te reprendre, de te conduire en soldat, parce que, tu n’as pas oublié que tu n’es pas en sécurité au beau milieu des murs, cette nuit, mais que tu es dehors, dans un château autour duquel des titans peuvent rôder, et que tu ne peux pas te permettre de paniquer, ou de céder à ta peur. C’est difficile, mais tu essaies de toutes tes forces, et pour y arriver, c’est en lui que tu décides de puiser. Du coup, quand il s’éloigne, quand ses yeux capturent les tiens, tu souffles, et tu hoches la tête. C’est bizarre, mais le fait de l’entendre te parler comme à un soldat te donnes un coup de fouet, et si tu restes près du mur, tandis qu’il essaie d’enfoncer la porte, tu souffles, tu reprends ton souffle, et lorsqu’il revient, tu bouges, et ta main vient frotter doucement son épaule dans un geste qui te viens naturellement, lorsque tu te dis qu’il a se faire mal. « C’est … c’est un château, non ? Tu disais tout à l’heure qu’il était fait comme n’importe quel autre château. » Tu t’en souviens, parce qu’il a dit ça pour te rassurer, et que ça n’a pas fonctionner du tout. Pourtant, maintenant que tu y repenses, et que tu réfléchis à ça avec un esprit plus rationnel, tu parviens à essayer d’y trouver des solutions. « Il y a toujours des passages dérobés, ou secrets dans ce genre de château … on devrait essayer de fouiller la pièce. » Le problème, c’est que tu n’y vois strictement rien, et si pour le moment, la lueur à l’air d’avoir disparue, tu as toujours particulièrement peur. Pourtant, tu soupires, et te voilà à avancer, dans le noir, à tâtons, les mains devant toi, tu te cognes dans quelque chose qui ressemble à une table, ou un meuble, tu fais tomber des choses, et ça produit un affreux son métallique tandis que tu retiens ton souffle.

Pourtant tu continues, Jude. Il est hors de question que tu passes des heures enfermée ici … quand bien même tu l’es avec Azur. Alors tu t’acharnes, et subitement, contre un mur, tes doigts rencontrent ce qui te semble être une poignée, ou quelque chose qui y ressemble. « Ici … ça ressemble à une porte, mais j’y vois rien et la poignée est coincée. » Et tu as beau forcer dessus, rien ne bouge.
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Azur O. Davenport
Azur O. Davenport
Azur O. Davenport
+ MESSAGES : 110
Azur O. Davenport
Mer 20 Mai - 7:35
Tu n’y comprends rien Azur. Ce qu’il se passe n’est pas logique, mais l’irrationnel ne l’est pas plus. Alors quand tu te recules avec cette épaule douloureuse et la certitude qu’on vous joue un mauvais tour, tu te jures de trouver qui a fait ça. Tu vas fouiller, laissez tes oreilles trainer, interroger s’il le faut, mais tu trouveras. Et quand tu auras trouvé le ou la responsable, tu vas aller t’expliquer entre 4 yeux pour savoir ce qui lui est passé par la tête, et pour une fois ce ne sera pas en douceur…

Maintenant, pourtant, tu es de retour contre le mur et la jeune femme vient frotter sur ton épaule, comme pour t’aider à y faire passer la douleur. Si tu la vois, au départ, ça ne t’atteint pas. Tu es entièrement focalisé sur le fait de trouver une sortie autre que par la fenêtre, et ton cerveau tourne, mais a vide. Il n’y a que cette quête de vengeance qui y prend toute la place jusqu’à ce que Jude parle. Et ce qu’elle dit, au départ, ça te semble bizarre, mais finalement tu t’y accroches. Elle a raison, vous avez peut-être une autre solution !

« Bien vu. Ok, on va fouiller les murs. Je reste pas loin de toi. »

T’es obligé de le dire, parce que tu vois bien sa tension, mais aussi parce que ça te rassure toi-même. En quelques pas, tu arrives jusqu’à un mur, et t’encaisses même le bruit qu’elle provoque sans un frisson. Ton esprit s’est mis en mode automatique, tu as un objectif en tête (ou plutôt deux) et tu l’appliques sans un mot. Et… tu ne trouves rien, par contre, quand la jeune femme, elle, trouve tu réagis aussi vite. Tu t’avances vers elle. Tes mains se posent sur ses bras, tu la tires en arrière contre ton torse avant de la déplacer d’un pas de côté pour y aller.

« Je l’ai. En effet, c’est bloqué… Rouillé, j’imagine… Je vais essayer de ne pas casser la poignée. »

Manquerait plus que ça, dis donc. Tu agrippes tes doigts dessus et plutôt que d’y aller comme une brute dans un gros a-coup, tu pousses petit à petit le mécanisme. Et si au départ rien ne se passe, tu sens finalement quelques millimètres bouger et tu continues jusqu’à entendre un genre de ‘cloc’ étouffé et sentir la pierre à côté du lever s’enfoncer.

« C’est bon ! Bien vu pour la porte, Jude. Tu te retournes vers elle et dans l’obscurité, tu tentes de lui sourire pour te rassurer, avant d’appuyer sur le pan de pierre pour l’enfoncer et libérer un passage qui s’en le renfermer et l’humidité. Il y a bien un passage. Bon, et bien il ne reste plus que de le prendre. Tu es prête ? »

Et pour une fois, tu ne te précipites pas à cette question. Tu attends, un pied dans l’entrée du couloir étroit et la tête tournée vers elle. Ta main se tend vers elle, comme pour l’inviter à te suivre, mais tu sais bien que ça va demander des ressources pour elle. Alors oui, Azur, tu te décides à attendre son accord pour y aller, à ne pas la brusquer et à te mettre à son rythme pour le coup.

« Guide moi. Tu murmures tout à coup dans sa direction. Dis moi comment te rassurer, et je le ferai. »
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Jude Y. Bragolan
Jude Y. Bragolan
Jude Y. Bragolan
+ MESSAGES : 102
Jude Y. Bragolan
Mer 20 Mai - 12:57
Tu ne sais même pas si ton idée est valide. Tu te fies, encore, et toujours aux vieilles histoires, aux légendes, à toutes ces choses qui flottent encore dans ta mémoire, et ça te donnes simplement un espoir de sortir de là. Parce que, tu te dis que peut-être on remarquera votre absence, mais ça ne sera pas avant un sacré bout de temps. Forcément que le reste de l’escouade va commencer à s’inquiéter, par pour toi, hein, mais en ne voyant pas leur supérieur. Cela dit, tu as tendance à te dire que ça ne sera peut-être pas avant le lendemain matin, parce que, personne ne sera là pour aller réveiller les suivants, et qu’ils continueront de dormir jusqu’aux lueurs de l’aurore. Alors oui, tu te fies à ton idée, tu essayes au moins, tu fouilles, tu fouines, tu le fais dans le noir, tu fais tomber certaines choses et ça fait un vacarme incroyable, ça te fait frissonner, mais tu continues, et quand tes mains rencontrent ce qui te semble être un passage, une porte, quelque chose, tu te mets à tirer dessus tout en appelant ton supérieur. Le truc, c’est que toi, tu ne parviens à ouvrir, c’est bloqué, vieux, rouillé, sans doute. Alors tu laisses ta place, et tu retiens pratiquement ton souffle, pendant qu’il est en train d’essayer à son tour … et il y parvient. Et toi, tu souffles un grand coup, parce que même si vous n’êtes certainement pas sortis de l’auberge, au moins, c’est un avancement, vous n’êtes plus complètement coincés.

« Prête, tout vaut mieux que de rester ici. » Parce que tu crains que cette lueur ne refasse son apparition, parce que tu n’y vois rien et parce que le simple fait de savoir que tu es prisonnière dans un vieux donjon te fais gravement frissonner. Tu viens donc prendre sa main, et alors que tu es prête à t’élancer dans ce qui semble être un couloir étroit devant vous, tu t’arrêtes à nouveau, figée, un court instant, tu finis par te tourner vers lui, à nouveau, et si dans la pénombre du lieu, tu ne le vois pas, ou presque pas, c’est suffisant pour que tu reviennes à lui, et pour que tu viennes déposer un baiser au creux de ses lèvres. C’est rapide. Tu sais que vous n’avez pas de temps à perdre, mais il s’inquiète pour toi, et en retour, il te donne envie d’être forte. A croire que votre duo est fait pour fonctionner, que quelque part, vous êtes complémentaires sans vous en rendre compte.

Tu souffles, et puis, tu viens finalement guider sa main jusqu’à ta hanche avant de ramener la tienne par-dessus. « Ne me lâche pas. Et tout ira bien. » Et c’est simplement avec ce contact que tu te remets à avancer, lentement, tu n’y vois rien, tu fais attention où tu mets les pieds, et l’une de tes mains frotte le mur froid et humide, comme pour y chercher quelque chose, une ouverture, une issue, quelque chose d’utile. « Ça doit forcément mener quelque part … sinon, ça n’a pas de sens. » C’est toi que tu essaies de rassurer en disant ça, et le pire, c’est que ça marche, parce qu’après de longues minutes de marche et une soudaine bifurcation … voilà que la lueur de la lune refait son apparition via une ouverture, une fenêtre, peut-être.
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Azur O. Davenport
Azur O. Davenport
Azur O. Davenport
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Azur O. Davenport
Mer 20 Mai - 14:28
Elle se dit prête et sa main s’accroche à la tienne. Tu sais que si elle reste à tes côtés, si tu la gardes contre toi, il n’y a pas de raison que ça tourne mal. Tu le sais, oh oui, pourtant tu ne peux pas t’empêcher de lui demander si tu peux faire autre chose. Au final, tu as peur que tes mots soient vides, tu n’arrêtes pas de dire encore et encore la même chose, que tu es là. Que tu la protégeras. Que tu la guideras. Mais ça n’empêche que tu voudrais réussir à la rassurer plus encore, et c’est ce que tu lui demandes.

Ce sont ses lèvres contre les tiennes qui te répondent et qui déclenchent toujours ce même mouvement le long de ton dos. On regarderait ton échine qu’on y verrait sûrement ce mouvement de chair de poule comme une vague le long de ton dos. Et si elle te prend ta main, c’est pour que tu la tiennes contre toi, sur la hanche. Et mon vieux, c’est pas la meilleure situation qui soit, mais tu as ce mouvement, incontrôlé et incontrôlable de l’attirer à toi pour l’embrasser. Rapidement, peut-être un peu plus soudainement, avant de simplement lui emboîter le pas.

« C’est certain, ne t’inquiète pas. »

Tu arrives encore à rester plus pragmatique qu’elle, mais tu sens bien qu’elle fait un effort, qu’elle a repris en partie la maîtrise de ses émotions. Ça tourne, devant vous et tout à coup, la lueur douce de la lune éclaire le sol. Te voilà à avancer plus vite pour découvrir quelque chose de bien surprenant, Azur. Il s’agit d’un puits de lumière, dans le plafond. Un trou béant d’où tu peux voir les étoiles et la lune. Et si tu la lâches, c’est uniquement pour tendre le bras en sautant et agripper… une échelle de corde ?

« On dirait que ce passage est fait pour mener ici. Je monte en premier pour vérifier que la voie est libre et tu me rejoins. »

Un ordre, à nouveau. Sans attendre, tu poser un pied sur le barreau mou, et te voilà à monter lentement mais sûrement vers la voûte céleste. Ce n’est qu’en sortant la tête par l’ouverture que tu découvres le toit, mais pas celui où vous avez été enfermé. A croire que vous avez pas mal marché… L’endroit est en pente douce et un espace semble aménager pour s’y asseoir. Curieux.

« Viens voir, tu lui lances par l’ouverture, c’est… Tes yeux ne lâchent ni le paysage sombre ni le ciel étoilé. Étrangement beau. »

Comme hors du temps. Tu viens même tendre ta main dans l’ouverture pour l’attraper dès qu’elle est à ta portée et la hisser vers toi, tout droit dans tes bras, sans la lâcher et te rendre compte que tu la retiens comme ça, tu regardes autour de vous.

« On dirait une cachette secrète pour observer le ciel et les environs.»

Et tout doucement tu te décales vers l’espace plus plat, comme une corniche sur le plat avant de l’y déposer en sûreté pour prendre le temps, toi, de regarder autour de toi. Tu as une drôle d’impression Azur… Tu n’en es pas certain, mais au fond de toi, tu as la sensation que ce n’est pas un mauvais endroit, mais plus un refuge pour quelqu’un qui en avait besoin.
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Jude Y. Bragolan
Jude Y. Bragolan
Jude Y. Bragolan
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Jude Y. Bragolan
Mer 20 Mai - 18:41
Tu n’as jamais aimé être enfermée, jeune fille. Que ce soit chez toi, ou dans les dortoirs étriqués des Brigades d’Entrainement, toi, tu as toujours eu besoin d’espace. Tu as besoin d’air. Tu veux pouvoir respirer, tu veux pouvoir bouger sans te sentir retenue par des barrières, encore ton esprit libre, tu sais, celui qui te viens tout droit de ta maman, qui se rappelle à toi au moins une fois par jour, que tu partageais un temps avec ta si belle grande sœur, avant qu’elle ne se renferme comme une huître elle-même. Du coup, forcément, tu veux te sortir de là. C’est vital, pour que tu reprennes tes esprits, que tu retrouves ton naturel. Tu te forces à aller bien. Tu ne veux plus paniquer comme une enfant devant son placard trop noir. Tu veux … être son égal, comme il te l’a si bien dit tout à l’heure. Tu veux paraître femme plus qu’enfant, tu ne veux pas lui rappeler toi-même quel âge tu as, parce que, tu lui as dit de l’oublier, et parce que tu y tiens.

Alors quand tu vois cette lueur, sans savoir d’où elle vient, tu te précipites à sa suite jusqu’à sous ce puits de lumière, tu observes ce que tu peux voir du ciel par ce large conduit et quand Azur se mets à grimper, tu hoches la tête, mais tu te mets à piétiner en bas, pendant tout le long du chemin qu’il parcourt jusqu’au sommet. Tu n’es pas à l’aise ici, en bas, toute seule, et pourtant, c’est sans un mot que tu attends le signal pour enfin, toi aussi, t’engager sur l’échelle de corde qui craque de façon inquiétante à chacune de tes progressions, mais qui tient bon, étrangement.

Une fois en haut, il te tire jusqu’à lui, t’attire dans ses bras et tu tournes simplement la tête pour observer ce paysage qui, il faut l’avouer, est à couper le souffle. A croire qu’ici, le ciel domine la terre en termes de place et de puissance. Difficile de croire que vous êtes en territoire hostile, au beau milieu de titans affamés de chair humaine. « Ce que c’est beau … » Que tu souffles, tout en continuant de tourner lentement la tête pour parcourir l’endroit, un sourire nouvellement accroché au visage. Tu le laisses te bouger, te décaler, et te reposer, et puis tu souffles. C’est bizarre, mais tout à coup, tu te sens bien. Devant cet endroit si particulier, dans cet endroit immense où il n’y a que vous deux, alors qu’il y a quelques minutes, tu paniquais encore dans ce donjon humide, alors que pourtant, pas si loin, il y a l’agitation du Bataillon. Mais ici, rien de tout ça. Le silence. Le vent. Le bruissement de la nature calme, et paisible, et même pas le moindre pas lourd, titanesque, pour venir troubler ce tableau. Du coup, tu avances d’un pas ou deux, tu viens te placer là, tout au bord de la corniche et tu l’attires avec toi, tu prends ses deux mains, et tu te cales tout contre son torse, en refermant ses bras sur toi, en plaçant ses mains tout contre ton ventre, et de te ramasser contre lui, en soupirant, comme si c’était ta place. « On peut rester ici ? Juste une minute ou deux … ensuite, on pourra y retourner. »
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Azur O. Davenport
Azur O. Davenport
Azur O. Davenport
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Azur O. Davenport
Mer 20 Mai - 19:54
C’est un endroit à part, tu le vois bien. Hors du temps, hors du monde. Il est même à l’opposer des catacombes si glauques que vous avez visité plus tôt… Et pendant quelques instants, alors que tu la tiens contre toi, tu te demandes si vous n’êtes pas ailleurs, comme dans une autre dimension. Ça n’a aucun sens, tu le sais bien Azur, mais ici on n’entend rien, on ne voit pas de titan, on pourrait presque oublier que vous vous promenez armés et que vous êtes censé être en faction. Vous pourriez être simplement comme deux amants qui se retrouvent en cachette.

Cette pensée te fait frissonner, et c’est surtout pour ça que tu la déposes en douceur sur cette corniche avant de regarder autour de vous. Tu te donnes bonne conscience, parce que ce que tu penses, là tout de suite, est probablement grave. Vous n’êtes pas amants. Vous ne devriez même pas l’envisager, mais depuis qu’elle t’a dit que tu pourrais lui prendre ce que tu veux, tu sais que tu t’en rapproches. Tu ne devrais pas, mais tu ne lutteras pas. Pour une fois tu es parfaitement honnête : tu n’arrives pas à lutter contre elle. Elle t’en donne la preuve en venant t’attirer vers elle. Tu t’assieds, tu te retrouves contre elle, ou elle contre toi tu ne sais pas bien. Tes mains l’enserrent sur sa propre pression, elle se love et elle te demande quelques minutes de répit.

« On est bloqués, en bas, de toute façon. Tu marmonnes, en sachant pertinemment que ce n’est pas une réponse, mais une justification pour accepter. Ce sera ce que tu diras si on vous trouve là. Parce que tu n’as absolument pas envie de partir. J’ai l’impression que cet endroit est fait pour… Tu t’arrêtes avec ce “nous” qui en dirions trop. J’adore la nuit, les étoiles. Dès que je le peux, je me décale dans mon sommeil pour roder dehors quand le soleil se couche. Tu lui apprends tout doucement, en venant caler ta tête sur son épaule, joue contre joue. J’aime à me dire que la nuit, je peux quelqu’un d’autre… et visiblement je le suis. »

Tu dis ça parce que tu la tiens sans crainte cette fois-ci, sans te prendre la tête. Tu le dis aussi parce que tes mains bougent lentement contre elle, en une caresse tendre, à peine voilée. Ton souffle est calme, Azur, mais ton coeur bat fort et il y a fort à parier qu’elle puisse le sentir contre son dos. Tu ne peux plus mentir.

« Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression que la lueur nous a menés ici. C’est irrationnel, mais je n’arrive pas à m’ôter cette pensée. »

Et tu sais qu’en redescendant, tu devrais prévenir tes supérieurs de cet endroit, mais qu’il y a de fortes chances que tu ne le fasses pas. Tu n’arrives pas à te dire que d’autres pourraient venir ici. C’est trop beau, trop calme. Tu veux le garder pour toi. Comme tu veux garder Jude dans tes bras. Et tu vois, tu commences à l’accepter, Azur. Petit à petit, en sachant que tu ne lui offriras pas de stabilité, pas de maison, pas de famille, que tu risques de la blesser autant que tu vas te faire mal. Tu commences à craquer.

« Tu m’as ensorcelé. »

C’est sorti tout seul alors que tu la contemples regarder le ciel depuis de longues minutes. Un murmure, un souffle, une vérité. Tu ne sais pas ce que cette fille t’a fait, mais elle t’a touché en pleine cible. Et sans vraiment réfléchir plus tu tournes son minois, tu la fais tourner à moitié dans tes bras, ton bras droit dans son dos pour la retenir et tu l’embrasses. Sincèrement, comme un homme embrasse une femme qu’il désire. En faisant céder ses lèvres, en venant en prendre plus, penché sur elle.
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Jude Y. Bragolan
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Jude Y. Bragolan
Mer 20 Mai - 22:23
Tu n’abuseras pas, Jude. Tu sais que vous n’êtes pas là pour ça, tu sais aussi que vous avez probablement déjà perdu assez de temps comme ça, alors, tu n’en demanderas pas trop, mais, tu vois, le paysage accapares toute ton attention, et tu ne penses pas avoir un jour eu l’opportunité de contempler un tel spectacle. C’est beau. C’est presque comme un tout autre monde, et pendant un moment au moins, tu veux avoir la possibilité d’oublier l’autre, ou du moins, le mettre de côté. Tu sais pourquoi ? Parce que cet autre monde, c’est celui aux yeux duquel tu dois te cacher. Celui que tu vois ici, c’est celui de ton secret, votre secret, celui qui n’en est qu’à ses prémices, celui dans lequel vous allez tomber, tous les deux, encore, et encore.

Et tu vois, cette fois, le fait de savoir que vous êtes à nouveau bloqués, ça te rassure. Ici, ça ne te dérange pas d’être coincée. Qu’on t’oublie. Qu’on vous oublie tous les deux pendant des heures maintenant. Qu’on te laisse à ses bras, entre ses mains. C’est tout ce que tu veux, c’est tout ce à quoi tu penses lorsque tu te blottis contre lui, lorsque tu poses ses mains sur ton corps. Tu te sens bien. Parfaitement bien. Et tu l’écoutes, tout contre ton oreille en laissant ton regard glisser sur le paysage, tes yeux se perdent au beau milieu des étoiles, au fin fond de ce ciel immense, époustouflant. « Quelqu’un d’autre … moi je dirais que tu es plutôt toi-même. C’est face aux autres qu’on est quelqu’un d’autre. » Un soldat. Un Lieutenant. Il n’y a qu’en tête à tête avec soi-même qu’on peut être entièrement … entier. Et peut-être avec une personne en qui on a placé une confiance aveugle. Comme tu l’as fait. Probablement.

« C’est peut-être le cas … ma mère disait toujours que la vie nous offre toujours le chemin approprié, au bon moment. » Ta maman, et ses histoires sur le destin. Si elle avait la possibilité de le faire, elle te dirait surement que sa mort était écrite, que personne n’y pouvait rien, et qu’elle est heureuse de vous savoir tous les trois là où vous êtes. Ou alors, peut-être qu’elle voudrait que ton père retrouve l’amour. Que ta sœur soit plus heureuse, plus souriante, et qu’elle aille mieux.

Tu te remets à sourire, lorsque tu entends à nouveau sa voix, et tu vois, tu veux te retourner, le regarder, et il te prend de court. Il te tire, te fais tourner entre ses bras, et il t’embrasse à nouveau, et tu vois, tu as compris, qu’à chaque fois qu’il t’embrasse, toi, tu perds pied avec la réalité, avec le monde, quel qu’il soit, tu t’abandonnes à lui, tu t’y accroches, tout comme tes mains s’accrochent à sa chemise pour l’attirer au plus près de toi. Tes lèvres entrouvertes, tu lui laisses ce passage jusqu’à toi, jusqu’à venir te retourner complètement, jusqu’à te mettre à genoux devant lui et passer tes mains dans ses cheveux. « Jusqu’à ce qu’on soit forcés d’y retourner … je veux que tu continues de m’embrasser et de me toucher comme tu le fais … je veux que tu me fasses vibrer encore. Fais-moi trembler. »
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