Attack on Titan
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[Done] L'habituel défaut de l'homme est de ne pas prévoir l'orage par beau temps. (Vega)
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Nahel O. Murawski
Nahel O. Murawski
Nahel O. Murawski
+ MESSAGES : 49
Nahel O. Murawski
Sam 9 Mai - 21:23
Tu ne sais pas si elle va le faire. Pendant de longues secondes, tu restes silencieux, contre elle. Tu essaies de lui transmettre un peu de ta folie, à moins que ce ne soit du courage. Tu ne la forces pas, pourtant. Si elle t’apprend qu’elle ne veut pas, tu ne l’embêteras pas avec, ou juste pour rire. Et puis… elle ouvre la bouche et te voilà à te tendre dans son dos. Et vraiment, mon vieux, tu avais imaginé bien des choses hein. Dans ton lit, quand tu es seul, ou en mission quand tu t’isoles, il t’arrive de fantasmer cette scène. D’apprendre qu’elle t’aime vraiment, d’entendre que tu es le seul qu’elle veut. Ensuite, la plupart du temps, tu finis par te focaliser sur son refus pour éviter de t’endormir le sourire aux lèvres. Mais là, tu coules, complètement.

Ses mots c’est… bien plus que tu ne pouvais l’imaginer. C’est une vague de bonheur, suivi d’un pic de désir. Sans le voir, tes bras se resserrent sur elle et te voilà à lutter pour ne pas bouger. Tu l’entends, tu l’écoutes, tu acceptes tout ce qu’elle dit et quand elle en finit, tu as juste le temps de te reprendre, de te remémorer le couteau en plein coeur le jour où elle t’a dit non. Et te voilà à t’y accrocher de toutes tes forces pour ne pas y croire, pour… pour juste avoir assez mal pour rester dans la réalité.

« Eh beh… Tu murmures contre elle, alors qu’un tout petit peu d’amertume vient teinter ta voix. Il pourra s’estimer heureux celui à qui tu adresseras de tes mots. Crois-moi, si tu offres ça à un homme, tu le feras tomber aussi sec dans tes bras. Et toi, pour éviter de pleurer de rage, tu viens enfoncer ton visage dans son cou, alors qu’elle te questionne. Hnn… Que tu émets en glissant ton nez le long de sa peau avant de soupirer profondément. Tu ne me crois donc être qu’un vil joueur, c’est ça ? »

Tu ris, un peu, parce que dans le fond, c’est vrai tu en es un. Tu as peur de la solitude, tu combles les disparus par des âmes de passage, des gens qui s’occuperont de toi, pour qui tu seras important. Pourtant, te voilà à l’attire avec toi pour te recoucher en la gardant contre toi, juste en lui laissant la possibilité de se retourner si elle veut et tu réponds enfin, d’un tout sacrément sérieux.

« Tu as raison, je joue trop souvent et pourtant… Tu soupires encore en fermant les yeux pour lui cacher ce qui risque d’y briller. Oui, j’ai été amoureux. Pour de vrai. Si fort que j’ai vu mon monde devenir rose et brillant. Tu as un petit sourire avant de rouvrir les yeux pour rajouter, sur un ton complice. Je t’offre une autre vérité, Trésor… Ce n’est pas de Sanya que je parle. Et tu restes sur cette dose de mystère pour continuer. À toi, que choisis-tu ? »
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Vega Koenig
Vega Koenig
Vega Koenig
+ MESSAGES : 55
Vega Koenig
Sam 9 Mai - 21:40
Ça a été compliqué, Vega. Et sacrément éprouvant aussi. Tu ne pensais jamais pouvoir parvenir à dire toutes ces choses, si vraies, le jeu t’en as donné l’occasion, c’est vrai … mais à quel prix. Tu te rends compte bien rapidement que tu regrettes d’avoir jouer ce jeu. Tu l’as dit, oui. Mais finalement, c’est comme si tu l’avais dit dans le vide, ça ne compte pas, il pense que tu joues, que tu viens surement de tout inventer, pourtant, tu te prends à guetter une autre réaction, quelque chose qui pourrait signifier qu’il a compris, tu as peur de ça, pourtant, tu as aussi l’espoir qu’il devine. En vain. Il a resserré ses bras autour de toi, tu le sens plus proche encore, tu sens son souffle dans ton cou. Mais rien. Et te voilà … déçue. Profondément déçue. « Je te l’ai, j’veux pas d’homme. » Tu te sens obligée de le rappeler, c’est presque un moyen pour toi de te défendre face à ce que tu ressens maintenant, face à ses mots. Il te rend dingue, c’est fou. Il n’arrête pas. C’est pire de minute en minute. Et toi, tu continues de frissonner à chaque fois que tu le sens bouger derrière toi, à chaque fois qu’il bouge la tête, que tu sens son nez contre ta peau … tu en retiens des soupirs de contentement Vega.

Et voilà, que tu poses cette question. C’est stupide. Tu ne devrais pas. Sa réponse, elle va te blesser, et tu le sais très bien. Pourtant, tu le laisses t’entraîner lorsqu’il s’allonge à nouveau, et tu finis même par te retourner vers lui, pour l’observer. Seulement, comme prévu, ses mots te percutent. Chacun d’entre eux te fais l’effet d’un bon coup de poing dans l’estomac que tu dois endurer sans ciller, sans réagir. Tu sers les dents, tu as la mâchoire tendue tout le long, et même lorsqu’il t’annonce qu’il ne parle pas de Sanya, ton soulagement est balayé par les questionnements, tu en viens à passer toutes les femmes qu’il a pu fréquenter, pour trouver laquelle il a pu aimer si fort. Laquelle a occupé cette place que tu convoites tant. Le truc, c’est que tu n’oses rien ajouter. C’est ton tour … le jeu continue, aussi douloureux soit-il, finalement. « Encore une action, alors. » Ce n’est même plus du jeu, là, Vega, tu souffres tellement à l’intérieur, que tu viens juste de lui répondre au hasard, parce que tu n’es plus dedans, parce que ton esprit vagabondes ailleurs, bien loin, et parce que tu es bien trop occupée à retenir tes larmes, aussi.
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Nahel O. Murawski
Nahel O. Murawski
Nahel O. Murawski
+ MESSAGES : 49
Nahel O. Murawski
Sam 9 Mai - 21:50
C’est tout un combat au creux de ta poitrine Nahel. Une putain de guerre entre l’espoir et la douleur, et ça laisse ton coeur cogner un peu trop fort en toi. C’est sûrement pour ça que tu mets du temps à réagir à sa question, que tu te berces d’illusions contre elle ou que tu finis par te coucher. Tu inspires, tu expires et pour la première fois depuis longtemps, tu as clairement l’impression d’être mécanique.

Vega se tourne dans tes bras quand tu finis par répondre. Si tu refuses de voir ses yeux au moment de répondre “oui”, tu finis par venir capturer son regard ensuite. Et clairement, tu t’attendais à ce que, après ce que tu lui as demandé, elle ne s’y retente pas de si tôt. Mais vois-tu, Nahel, elle redemande une action et à tes oreilles ça hurle comme un défi.

Pendant de longues secondes, tu émets ce “mhhh” pour montrer que tu cherches, mais tu as déjà trouvé. Tu le sais. Tu vas en prendre un peu plus, sans lui demander l’impossible. Tu vas rendre certainement cette soirée et ce jeu difficile, mais tu n’as pas envie d’être raisonnable. Disons… oui, disons que c’est l’alcool, au pire.

« Ah, je sais ! Je n’ai pas envie d’être le seul à moitié déshabillé dans cette chambre ! Faites tomber la chemise, mademoiselle, que je puisse vous serrer contre moi ! »

Et tu souris, comme un enfant, alors que sous tes pectoraux ton coeur se met à cogner si fort que tu te demandes si tu ne vas pas mourir là. Foudroyé par une crise cardiaque dans le lit d’une donzelle, ce serait le comble pour un coureur de jupons comme toi, non ?

« Et je prends aussi action, du coup ! Je ne vais pas te laisser tout subir non plus ! Et tu n’as pas envie d’en dire plus sur tes sentiments amoureux, hein. »
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Vega Koenig
Vega Koenig
Vega Koenig
+ MESSAGES : 55
Vega Koenig
Sam 9 Mai - 22:09
Tu laisses échapper un soupire, quand tu te rends compte que tu es repartie sur une action, et puis finalement, tu te dis que ce sera peut-être plus simple qu’une vérité au point où vous en êtes. Tu décides donc de rester joueuse … même si, on ne va pas se mentir, tu es déjà dans tes retranchements actuellement, Vega. Tu ne sais pas si tu tiendras toute la nuit comme ça, tu es même en train de te dire qu’il va probablement falloir que tu coupes court à ce jeu, à un moment donné, tu trouveras une excuse, la fatigue, la tête qui tourne, ou simplement le manque d’envie, tu n’en sais rien, mais tu vas trouver. C’est trop éprouvant. C’est trop difficile. Ce n’est plus du jeu, plus du tout, c’est une torture, une douce torture, mais une torture quand même.

Et tu sais quoi ? Lorsque subitement, il te demande de retirer ton chemisier, ça te parait presque bien plus facile que tout le reste jusqu’à présent. Du coup, tu n’hésites pas vraiment, lorsqu’il s’agit de te redresser sur le lit. Tu prends tout le temps qu’il te faut, pour retirer un à un les boutons de ta chemise blanche, tu tires légèrement dessus et puis, tu finis par la faire glisser, dans ton dos, avant de t’en débarrasser complètement et revenir t’allonger sur le dos, en ne portant désormais plus sur toi que ton pantalon sombre, et ton soutien-gorge.

Enfin, tu te remets à réfléchir, en silence, et puis, tu tournes la tête vers Nahel et … te voilà prise d’un nouvel éclair de folie. Tu vas encore le regretter, ça va encore te rendre dingue, autant que te coûter cher, mais sur le moment, tu l’avoues, tu t’en fiches. « Je veux que tu embrasses la partie de mon corps que tu préfères. » C’est dangereux, bon sang Vega. Et tu le sais. Tu y penses pendant que tu parles, mais. Mais c’est déjà trop tard, et si tu as de nouveau rougi, tu ne reviens pas en arrière.
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Nahel O. Murawski
Nahel O. Murawski
Nahel O. Murawski
+ MESSAGES : 49
Nahel O. Murawski
Sam 9 Mai - 22:23
Elle ne dit rien. Aussi étrange que cela puisse être, elle ne se rebelle pas à ton idée et ça vient remuer bizarre ton ventre. Tu sais, Nahel, que ce que tu penses, à ce moment, est un parfait équilibre entre la joie de pouvoir la voir plus naturelle que jamais, mais aussi la peur qu’elle le fasse si facilement pour d’autres. T’es fou, mon pauvre, mais en jouant comme ça, tu te rends compte que tu ne supporterais pas de l’imaginer comme ça avec un homme qui ne soit pas toi. Te voilà jaloux maintenant.

Tes yeux ne la quittent pas, tu profites de ce mouvement inopiné pour souffler un peu, en posant une main sur ton coeur et tenter de lui ordonner silencieusement de se calmer. Le problème, tu vois, c’est qu’elle se déshabille et que, rien que ça, ça te fait déjà tourner la tête. Tu la découvres, re découvres. Tu comprends qu’elle n’est plus une enfant aux formes de son buste, et ça te déchire en dedans. Tu voudrais la toucher, mais tu n’en as pas le droit.

« Ah. Tu lâches à sa demande. Un drôle de ah pour une drôle d’action. Te voilà à te soulever sur ton coude pour la regarder, savoir ce qu’il y a sous la demande et tu finis par marmonner, un peu gêné. OK, mais tu fermes les yeux. Je n’ai pas envie que tu t’échappes quand je me serai mis d’accord avec moi-même.»

Et tu vois, mon vieux, ça, c’est pire que tout. Tu ne refuses pas l’action, tu es en train de l’encadrer pour craquer un peu au moins, mais ne pas la laisser paniquer si elle voit tout ce qui va brûler en toi. Tu attends, tu la regardes, et tes lèvres s'étirent un peu sur un sourire fanfaron comme tu sais si bien les faire, même si celui-ci n’est qu’une expression creuse de sens.

« Tu me fais confiance nan ? Ferme les yeux. C’est pour m’aider à me lancer. Si tu as peur, je ne ferai rien. »
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Vega Koenig
Vega Koenig
Vega Koenig
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Vega Koenig
Sam 9 Mai - 22:48
Tu vas trop loin … beaucoup trop loin. Tu ne sais même pas si tu dois mettre ça sur le compte du peu d’alcool que tu as bu, sur l’agitation de la soirée, ou sur la frustration que tu ressens depuis le début de la partie, mais, ce qui est dit, est dit, et tu soupires. Tu es tendue, Vega, parce que tu te rends compte que ça appelle à beaucoup, et que ça pourrait donner bien des choses différentes. Des possibilités, il y en a énormément, de la plus sage à la moins sage. Et franchement, tu ne sais pas ce que tu veux, c’est ça le pire, tu as beau y réfléchir, tu n’arrives pas à savoir si tu as envie qu’il reste sage, ou si tu aimerais … qu’il continue de te pousser, encore et encore, au-delà de tes limites. Au fond, ce que tu fais, c’est peut-être un appel à l’aide, tu te sers de ça pour qu’il t’aide à craquer, une bonne fois pour toute.

Et si tu t’attends à ce qu’il vienne te prouver dans la minute qu’il en est capable, si tu t’attends à ce qu’il s’exécute rapidement, parce que, pour toi, Nahel n’hésite pas avec ce genre de chose et bien, tu es surprise. Il se redresse, ses yeux se posent sur toi, et tu le sens presque … gêné ? Tu dois rêver. Tu plisses même les yeux. « Je vais pas fuir c’est … moi qui te le demandes. » Ça te semble un peu étrange comme réaction venant de lui, tu dois l’avouer, néanmoins, même si tu soupires une nouvelle fois, tu finis tout de même par fermer les yeux, tu restes allongée, tu ne bouges plus, tu n’essaies même pas de tricher, malgré ton cœur qui panique littéralement dans ta poitrine. « Je te fais confiance … j’ai pas peur. » Que tu murmures finalement. « Vas-y, fait ce que tu veux. »
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Nahel O. Murawski
Nahel O. Murawski
Nahel O. Murawski
+ MESSAGES : 49
Nahel O. Murawski
Sam 9 Mai - 22:58
Elle est surprise, tu le lis dans ses yeux et ça vient même en rajouter un peu à ta gêne, que tu n’arrives pas à effacer. Tu ne dis rien, tu gardes ce sourire fanfarron de surface, tes yeux sur elles, la tête appuyé sur ta main et surélevée par ton coude. Tu attends qu’elle… te repousse ? Parce que si elle ne le fait pas, tu sais que tu ne mentiras pas. Tu lui donneras la vérité. Ta verité.

« C’est noté, je fais ce que je veux. »

Tu murmures ca en te bougeant. Sans la prévenir tu viens passer par dessus elle, à 4 pattes, sans la toucher ou faire peser ton poids sur elle. Tu veux juste avoir le champ libre pour agir. Et il te faut la regarder longuement pour savoir que tu ne peux pas choisir. Elle est… belle. Elle est véritablement belle, désirable et pour toi, Nahel, elle est parfaite.

Tu finis par pencher ta tête et tes lèvres se pose sur son nombril. Ta main se pose sur sa joue pour la retenir et tu recommences. Chaque de ses flancs à le droit au même traitement. Sa poitrine voilé du vêtement également. Son cou. Te voilà rendu à son visage et tu as l’impression que tu vas craquer, alors tu ouvres la bouche.

« Tu m’as dit de faire ce que je veux. »

Tu lui rappelles, tout doucement. Tes lèvres effleurent ses joues, son front, chacune de ses paupières abaissée, son nez. Et tu finis par lui voler un baiser sur la bouche si léger que tu n’as pas le temps d’en protéger. Et te voilà à te laisser retomber sur le côté, le souffle court, et tu poses un bras sur tes yeux avant de reprendre, sans réfléchir :

« Bordel. Comme si je pouvais choisir. T’as toujours été belle, Vega, et crois-moi, si tu as changé, sur ce point-là, je ne revois pas mon avis. Action ou vérité ? Tu rajoutes en soupirant longuement. »
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Vega Koenig
Vega Koenig
Vega Koenig
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Vega Koenig
Sam 9 Mai - 23:20
Il fait ce qu’il veut … ça t’échappes, en réalité. Tu ne mesures même pas la portée de tes mots, au moment où tu les prononces, et c’est seulement quand il répète que tu t’en rends compte, quand tu le sens bouger, et quand tu comprends qu’il est au-dessus de toi. Pourtant, tu n’ouvres pas les yeux pour autant, tu joues le jeu, et tu le fais jusqu’au bout. Pendant plusieurs secondes, il ne bouge pas, et ça fait s’installer en toi une certaine pression … tu ne sais pas ce qu’il fait, ce qu’il attend, en revanche, tu as l’impression de sentir le poids de son regard sur ton corps à moitié dénudé sous lui.

Puis, tu sens ses lèvres sur ton nombril, et tu soupires, ça t’échappe, encore. Alors tu reviens te mordre la lèvre, encore, pour t’empêcher de le faire encore, lorsque tu sens qu’il dépose d’autres baisers sur tes flancs, en revanche, tu ne peux pas t’empêcher de te cambrer sous lui lorsqu’il embrasser ta poitrine, et lorsqu’il arrive à ton cou, tu te rends compte que tu es littéralement à bout de souffle, tu brûles Vega. Et pourtant autant il n’en a pas fini, tu le comprends lorsque tu l’entends parler à nouveau et il continue, sur ton front, tes joues, tes paupières, il embrasse chaque parcelle de ton visage pour finir par tes lèvres. Il ne s’y attarde même pas, pourtant, quand tu le sens retomber près de toi, tu trembles. De frustration. D’envie. De désir. Ton cœur te fais mal tant il bat fort, tant il martèle ta poitrine, à tel point que tu te sens obligée de ramener ta main sur ton cœur pendant un moment, avant de tourner la tête vers lui et … Et tu ne résistes pas. Tu ne peux pas, Vega, c’est trop cette fois, il ne peut pas faire ça, te dire tout ça, et espérer que tu continues de jouer sans réagir.

Tu finis par bouger, vivement, tu te redresses, et sans un mot, tu bascules sur le côté pour venir t’installer au-dessus de lui, tu ramènes tes cheveux en arrière, et puis te penches, et tu viens t’allonger contre lui. « Action. » Que tu finis par murmurer, tout doucement.
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Nahel O. Murawski
Nahel O. Murawski
Nahel O. Murawski
+ MESSAGES : 49
Nahel O. Murawski
Sam 9 Mai - 23:32
T’en peux plus Nahel, c’était… trop. Trop pour toi et si tu en crois sa réaction, trop pour elle. Tu te demandes si elle respire si mal parce qu’elle se retenait de puer, de te dire de partir ou si tu lui as vraiment fait quelque chose. Tu vois, Nahel, tu sais que tu n’es pas désagréable à voir, que tu sais t’y prendre. Tu entends bien que Vega n’a personne dans sa vie. Tu te doutes êtes capable de la faire réagir, de lui offrir ce qu’elle ne demande à personne. Mais ce n’est pas ce que tu veux. Ou pas complètement.

Et tu retombes sur le dos, en respirant comme tu peux, en te coupant de la réalité par un bras sur tes yeux. Et vraiment, mon vieux, tu as l’impression que tu as merdé. Ça te tourne dans la tête, et si tu relances le jeu, c’est en espérant qu’elle te demandera une vérité, que tu demanderas un truc grave qui la fera fuir. Vous arrêterez de jouer et tu la tiendras contre toi pour dormir. Tu ne dormiras pas, mais ce sera mieux pour tout le monde.

« Vega… »

Son prénom, un murmure et tu relèves ton bras pour la voir venir littéralement se coucher sur toi. Et elle est si proche que, mon vieux, tu ne peux pas vraiment cacher que ton corps, lui, il s’amuse bien ce soir. Tu la regardes sans comprendre, jusqu’à ce qu’elle reprenne action. Et pendant un instant tu respires à peine. Tu n’oses plus bouger. Tu hésites, et tu ne penses même pas à fermer les yeux pour le cacher ça.

« Aime-moi. Tu murmures dans un souffle à peine assez haut pour qu’on l’entende et tu te reprends en changeant l’ordre, l’air de rien. Embrasse-moi. »

C’est une mauvaise idée, mais de toute façon, c’est trop tard. Elle te rend dingue. Ton coeur va exploser. Si tu dois mourir ce soir, tu veux avoir eu au moins ça.
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Vega Koenig
Vega Koenig
Vega Koenig
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Vega Koenig
Sam 9 Mai - 23:48
Mais arrête enfin … Pourquoi, est-ce que tu ne parviens plus à t’arrêter, à être sage, à être raisonnable ? Pourquoi c’est devenu mission impossible, tout à coup ? Pourquoi alors que tu étais sur point de tout lâcher, de tout arrêter, il a fallu qu’il vienne te chercher, pour finalement tout arrêter, et te laisser là, étendue sur le lit, aussi pleine de désir que de frustration ? Tu ne veux plus de ça. T’en as marre Vega, de rester sur ta faim. C’est toujours comme ça, il te provoque, il commence quelque chose, il te laisse en plan, et toi, toi ça te blesse, ça te frustre, parce que les autres, elles obtiennent tout. Il y va toujours à fond avec elles, il se donne entièrement, et ça t’épuises de te dire qu’il te manque peut-être quelque chose, alors, tu décides d’essayer, pour de bon, si tu ne sais pas être entreprenante, tu essaies quand même. S’il doit te rejeter, tu sauras, tant pis, mais là … tu ne tiens plus. Tu as envie de lui, ça résonne dans ta tête, tu ne supportes même plus de le voir juste allongé à côté de toi, il faut que tu reviennes à lui, que tu te colles à lui, quitte à relancer ce jeu stupide.

Et tu l’entends Vega. Tu les entends, ces deux petits mots, qu’il s’efforce pourtant de balayer. Tu as entendu, et ça vient de faire littéralement exploser ton cœur. Si bien que, tu te redresses, oui, tu l’observes quelques secondes oui, mais fonds littéralement sur lui juste après, tu reviens chercher ses lèvres. Il ne s’est pas attardé tout à l’heure, il s’est contenté d’embrasser tes lèvres avant de se reculer immédiatement, toi, tu caresses ses lèvres des siennes, et tu prends même l’audace de mordiller sa lèvre inférieure avant de revenir l’embrasser, pour de vrai, doucement, tendrement, mais avec tout l’amour, le désir, et l’envie que tu ressens pour lui à cet instant précis. Tu fais durer ça de longues secondes, avant de te reculer légèrement, tout en restant à quelques millimètres à peine de sa bouche, au point où tu peux encore sentir que son souffle est complètement mêlé au tien. « J’ai plus envie de jouer … » C’est à double sens, cette affirmation. Tu le sais, tu ne sais pas s’il le comprendra en revanche. « Moi je t’aime déjà, c’est toi qui dois m’aimer en retour maintenant. »
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