Attack on Titan
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
!! FETE DU SOLSTICE A UTOPIA JUSTE ICI !!<
!! FETE DU SOLSTICE A UTOPIA JUSTE ICI !!<
Le Deal du moment : -28%
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 ...
Voir le deal
279.99 €

 :: FORUM PRIVE :: Territoire Humain :: Mur Rose :: District de Chlorba :: Auberge Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
[Done] L'habituel défaut de l'homme est de ne pas prévoir l'orage par beau temps. (Vega)
Aller à la page : 1, 2, 3, 4, 5, 6  Suivant
Nahel O. Murawski
Nahel O. Murawski
Nahel O. Murawski
+ MESSAGES : 49
Nahel O. Murawski
Mer 6 Mai - 21:42
Tu pousses la porte de la taverne de Graham en grognant de plaisir dès que les embruns de bière de ragoût viennent te chatouiller le nez. Ça fait une bonne semaine, tu n’es pas revenu par ici, et tu as clairement l’impression de rentrer à la maison. Comme d’habitude, tu es propre sur toi, pas mal habillé, propre, décoiffé pour le plaisir de l’être, le visage coloré. Sous la façade, tu as une douleur perçante qui continue de te vriller l’estomac à chaque fois que tu inspires, parce que ta dernière mission ne s’est pas complètement bien passée. T’as eu les infos que tu voulais hein, mais ce type a eu l’ouverture pour t’éclater une barre de métal dans le ventre.

« Bonjour patron ! »

C’est ce que tu lances à Graham, que tu commences à bien connaître à force de venir et de squatter une des chambres. Aussi parce que tu fais partie du groupe qu’il lead, et que tu as décidé de mettre ton talent à son service. Mais ça, les autres ne le savent pas, alors tu te contentes de cette salutation amicale, et tu t’avances dans l’endroit.

C’est à une table tranquille que tu te laisses tomber comme une grosse merde. Bon sang, t’es épuisé d’avoir marché ces dix pauvres minutes pour venir ici, et habituellement t’es sage pour attendre qu’on vienne te demander ce que tu veux (ou alors t’y vas toi-même), mais tu vois, il y a un visage que tu connais bien qui sert une table pas loin. Ton sourire revient, Nahel, et quand elle passe à côté de toi, tu l’attrapes par le bras et tu la déstabilises pour la faire tomber… tout droit sur tes genoux.

« Salut Véga ! Tu lui souris de toutes tes dents et avant qu’elle ne se relève en grondant ou en te frappant (c’est possible, hein, tu n’oublies pas ça) tu attrapes son menton pour la tourner vers toi. Tu es encore plus resplendissante que la dernière fois. Il va falloir que tu me donnes ton secret pour la jeunesse éternelle, tu sais ! »

Et tu ris. Tu adores l’emmerder, tu ne te sens bien que lorsque tu l’as voie et que tu peux la toucher, la taquiner. Mine de rien Vega est une des constantes de ton univers qui a explosé par tous les bouts. Elle est là depuis… toujours, elle sera là encore toujours parce que tu t’arrangeras pour qu’elle ne disparaisse pas de ta vie.

« Tu me sers une bière du patron et une assiette de ragout ? T’es un salaud, de continuer à la regarder avec ce sourire charmeur pour passer ta commande. Ehh patron, c’est l’heure de la pause de la petite non ? Tu demandes à Graham et tu attends son approbation pour rajouter, sur un faux ton suppliant. Tu manges avec moi ce midi ? Je m’ennuie de ne plus te voir aussi souvent ! »
Revenir en haut Aller en bas
Vega Koenig
Vega Koenig
Vega Koenig
+ MESSAGES : 55
Vega Koenig
Mer 6 Mai - 23:19
Tu es de service toute la semaine. D’habitude, Graham s’arrange pour que tu ne sois ici que trois jours, grand maximum, ensuite, il te laisse rentrer dans ta famille, il lui arrive de te donner un peu de boulot du côté de Karanes, des livraisons, des messages à faire passer en douce, quelques visites pour diverses broutilles, ce n’est jamais rien d’important, mais il te paye pour le faire, et puis, Graham est gentil avec toi, il n’a jamais été ingrat, bien au contraire, parfois, tu le trouves même bien trop généreux. Du coup, tu ne refuses jamais rien en général, tu n’as jamais la moindre raison de le faire, en fait, cet homme n’essaie pas de profiter de toi, ou de t’arnaquer, c’est pour ça que tu t’estimes chanceuse de travailler avec lui et d’être … sous son aile, en quelques sortes.

Du coup, tu as dormi à l’auberge, cette nuit. Tu y dormiras les suivantes aussi, jusqu’à la fin de la semaine, tu as le gîte, le couvert, tu n’as qu’a travailler. Un peu de service, les chambres à ranger et nettoyer aussi. C’est tout. Toi, ça te convient. Et puis, la taverne de Graham, si elle est très fréquentée, est finalement plutôt calme. L’homme y impose ses règles, des règles strictes. Personne n’a le droit de poser la main sur toi … et si c’est arrivé, une fois ou deux, ton patron s’est toujours immédiatement empressé de s’occuper des responsables en les mettant à la porte avec une bonne correction. Tu ne t’inquiètes pas. Tu ne t’inquiètes jamais, lorsque tu es ici. En revanche, Vega, ce qui te traverse lorsque la porte s’ouvre, c’est encore au-delà de l’inquiétude. Cette pression. Ce poids qui vient prendre place, autant sur ton cœur que dans ton estomac. C’est toujours la même sensation, lorsqu’il apparaît dans ton champ de vision et cette fois, tu soupires, légèrement, tu fais mine de ne même pas l’avoir remarqué, dans un premier temps, tu te contentes de finir de servir le client à la table dont tu t’occupes, et puis tu te redresses pour rejoindre le bar et … Et évidemment, lorsque tu lui te vois, il vient à toi. Au moins, il est seul. Pas une seule de ces pimbêches de malheur à l’horizon. Tu te contentes alors d’un petit cri de surprise lorsqu’il te fait basculer sur ses genoux, et puis, tu lèves les yeux au ciel. « Nahel, lâche-moi, y’a des clients. » Ce n’est bien entendu absolument pas le problème, tu refuses d’être ici, à cette place, c’est plus fort que toi, tu es sur ses genoux, tu te dis que dans une heure ou deux, une autre occupera cette place, c’est pour ça que tu as peur d’y rester, tu aimerais être la seule à pouvoir être là, mais avec lui … c’est surement mission impossible. Alors te voilà à espérer que Graham te sauve la mise, mais il t’accorde cette pause, et puis, il connait Nahel, tout comme il te connait toi, alors il le laisse faire. « Tu ne peux pas commander … normalement, comme tout le monde ? » En demandant, tout simplement, et en te laissant sur tes jambes, les pieds sur le plancher, par exemple. « Pourquoi moi ? Je suis sûre que tu vas trouver quelqu’un de charmant dans les parages pour te tenir compagnie. » Piquante, tu finis par lui envoyer un léger coup de coude dans l’estomac pour te redresser, et quitter ses genoux. Il t’épuise quand il joue à ça, tu essaies de ne plus te faire avoir, quand il te fait du charme de cette manière, souvent, il finit par tout casser, par briser un moment dans lequel tu te serais laisser prendre, et à chaque fois, tu le prends mal. Alors, quand tu y arrives, tu lui résistes. Au moins un peu.

Tu finis par tourner la tête vers le bar … pour voir que Graham a déjà tout fait, il vient déposer une bière, et une assiette sous le nez de Nahel, il te demande si tu veux manger, ou boire toi aussi, et faible comme tu es, tu finis par accepter en retirant ton tablier, pour te laisser tomber sur une chaise en face du jeune homme. « D’où est-ce que tu viens comme ça, encore ? »
Revenir en haut Aller en bas
Nahel O. Murawski
Nahel O. Murawski
Nahel O. Murawski
+ MESSAGES : 49
Nahel O. Murawski
Jeu 7 Mai - 14:06
Tu ris aussi vite qu’elle te demande de la lâcher parce qu’il y a des clients. Tu le sais bien, toi, qu’il y a des clients, encore plus que tu en es un toi-même, mais par contre ça n’a jamais été ça qui t’a empêché d’agir comme tu le fais maintenant. Alors oui, mon vieux, tu la retiens, tu lui sers même ton meilleur sourire et ton plus beau regard pour prendre de ses nouvelles. T’y peux rien, t’adores l’avoir près de toi et interagir avec elle !

« Avec les autres serveuses, je me tiens à carreau, tu peux demander à Graham ! Mais toi, t’es mon amie, j’ai le droit quand même de te serrer dans mes bras quand je te vois non ?! Et tu viens même le faire rapidement, avant de la relâcher. J’ai envie de manger avec toi, les autres vont me pomper l’air et les gloussements des filles, même si c’est pour mes beaux yeux, vont me fatiguer ! »

T’es infernal, Nahel, c’est certain. Tu viens toujours la chercher, tu lui imposes toujours ta présence. Parfois, tu t’arranges pour pavaner devant elle avec les filles que tu fréquentes, comme pour lui rappeler ce qu’elle aurait pu avoir si elle avait accepté ta proposition, il y a quelques années. Mais la plupart du temps, c’est quand tu es seul que tu viens te fourrer dans ses pattes. Mine de rien, avec les années, elle est la seule qui est restée à tes côtés, inchangée et solide et ça, ça te plait mon gars.

Et la voilà qui en finit de râler et qui surtout te sert un coup de coude dans le ventre pour que tu la laisses repartir. C’est aussi sec hein, tu la relâches et tu retiens ton souffle. En faite, ton visage ne montre rien du coup que ton sourire adorable. Tu attends qu’elle se retourne pour grimacer en te frottant le ventre. Mais tu vois, Nahel, tu as trop de contrôle sur toi-même pour la laisser voir que tu souffres, alors dès qu’elle revient, elle et Graham d’ailleurs, tu reprends la maîtrise de ton visage.

« Moi ? Oh j’avais des trucs à faire dans la ville souterraine. Tu es léger, et tu as même le toupet de venir entremêler tes jambes aux siennes, assise en face de toi. J’ai rencontré de nouveaux copains, on a fait un peu de jeu ensemble, puis j’ai fait une visite des beautés oubliées de la ville, et j’ai même déniché une femme sacrément bien roulée. Il faudra que je retourne la voir ! »

Et… Tu sais quoi ? Tu lui dis la vérité, retoucher à ta sauce quoi. Tu es vraiment allé dans la basse-ville, et tu as eu affaire a des sales types, t’as fini par te planquer dans les reliques d’une vieille église et trouver une femme qui a manqué de te faire tourner la tête avant d’essayer de te saigner. Tout un planning donc.

« Et toi alors ? Tu es en service ici pour quelques jours encore ? Tu viens entamer ton regard à bonne vitesse avant que la douleur ne calme tes ardeurs. Je pensais me reposer ici un peu, on pourra passer du temps ensemble ! Si t’es sage, je viendrai dormir avec toi pour te tenir chaud ! »

Bordel, Nahel, et tu débites toutes ces conneries en gardant au fond de toi un peu d’espoir qu’elle y accède et qu’elle te laisse venir vers elle. C’est idiot hein, mais tu continues de lui tourner autour depuis… toujours en faite.

« Tu m’as manqué. Que tu finis par lui balancer en pleine face alors que tu attrapes ta chope de bière. »
Revenir en haut Aller en bas
Vega Koenig
Vega Koenig
Vega Koenig
+ MESSAGES : 55
Vega Koenig
Jeu 7 Mai - 17:51
Avec les années, tu t’es renfrognée face à Nahel. Tu es pourtant une gentille fille, dans l’ensemble, et l’amitié pour toi, c’est quelque chose de particulièrement important. Il est dans ta vie depuis si longtemps, depuis toujours, en réalité. C’est surement la seule personne que tu as gardée, en dépit de tout le reste, si on met ta famille dans une case à part, bien évidemment. C’est pour ça que tu sais que tu ne pourras jamais lui tourner le dos complètement. Néanmoins … l’agacement prends bien souvent le dessus lorsqu’il apparaît, il a ce don de te provoquer, parfois, il va jusqu’à te mettre en colère et si tu ne pleures jamais devant lui, tu finis toujours en larme lorsque tu as pu te soustraire à son champ de vision, parce qu’on aura beau dire, mais ça fait mal, Vega. Avant que tu ne lui imposes ce « non », qui d’ailleurs n’avait rien de ferme, tu te souviens encore comme tu étais hésitante, tu n’aurais jamais pu imaginer que les sentiments que tu avais pour lui pourraient un jour te faire du mal. Maintenant, tu savais que c’était ce qui te rendais la plus vulnérable, personne au monde ne pouvait te toucher comme lui le faisait, chacun de ses mots, des ses regards et de ses attitudes avaient le don rare de parvenir à se faufiler directement jusqu’à ton cœur en passant toutes tes barrières avec déconcertante facilité.

Alors tu te défends, comme tu le peux. Tu ne cesses de lui dire de cesser de te toucher de cette manière, parce que tu as envie de t’abandonner à ses bras quand il te fait le plaisir de t’offrir une étreinte. Ses mains te paraissent toujours brûlantes lorsqu’elles se posent sur toi. Tes yeux deviennent bien trop brillants, lorsqu’il capture ton regard. Tu soupires, Vega. Parce qu’en apparence, ce qu’il te dit pourrait être atrocement gentil, voir mignon, mais toi, tu as l’impression, en permanence, de déceler d’autres messages derrière ses paroles. « Tu as des soucis d’une gravité impressionnante … » Glisses-tu alors, en détournant les yeux. C’est vrai que tu ne glousses pas, il n’empêche que tu n’es jamais satisfaite des raisons qu’il te donne. Tu te dégages donc de ses bras, pour finalement consentir à t’installer face à lui, sur une chaise. Et puis, parce que tu ne peux décemment pas te montrer insensible, et ne pas t’intéresser à lui, tu essaies de changer le sujet, de peut-être partir sur quelque chose dont il ne pourra pas se servir pour t’enquiquiner. Mais tu sais quoi ? C’est peine perdue avec Nahel. Tous les prétextes sont bons, à première vue, et s’il commence par évoquer la ville souterraine, il en arrive vite à parler de ses rencontres, aussi, en particulier une. Une femme. Evidemment. Et le voilà qui ne manque pas d’ajouter à quel point il avait pu loucher sur ses formes, et qu’il ne manquerait certainement pas d’y retourner pour en profiter. Et toi … encore une fois, te voilà obligée de te contenir, de ne faire que hausser les épaules, tu t’efforces de faire comme si tout ça t’était égal, alors qu’au fond, la jalousie est en train de te dévorer à petits feux. D’ailleurs, tu ne réponds même pas à ça, de peur que ta voix, ou encore tes mots te trahissent.

Lorsque Graham vient déposer une assiette sous ton nez, tu lui offres un sourire en guise de remerciement, et puis, tu te mets à jouer avec les pommes de terre dans ton assiette, plutôt que de les manger. « Jusqu’à la fin de la semaine. » Une réponse relativement mécanique, tout en neutralité forcée, parce que dans ta tête, et dans ton cœur, c’est un ouragan, et ça empire Vega, lorsqu’il te fait cette proposition. « J’aurais pas beaucoup de temps, je travaille tard. » C’est vrai, et faux à la fois. Tu travailles tard, mais pas tous les soirs, ce soir, tu es même libre relativement tôt. C’est juste une excuse, même si tu aimes énormément passer du temps avec lui, tu aussi comment ça finit la plupart du temps. « Pourquoi ? Tu te sens seul ? Pourquoi tu ne demandes pas à Sanya, hein ? Elle est toujours d’accord pour que tu la réchauffes en général. » Tu relâches ta fourchette, et tu viens attraper sa choppe de bière, parce que toi, ce n’est jamais ce que tu prends quand tu manges, tu te contentes toujours d’un grand verre d’eau et c’est précisément ce que Graham t’a apporté. Là, tu viens boire une longue gorgée de bière, oui, et puis tu reposes la choppe sur la table en soupirant. « C’est pas la seule d’ailleurs, y’en a des dizaines d’autres comme ça. »
Revenir en haut Aller en bas
Nahel O. Murawski
Nahel O. Murawski
Nahel O. Murawski
+ MESSAGES : 49
Nahel O. Murawski
Jeu 7 Mai - 19:03
Tu roules les yeux à sa remarque. Tes problèmes sont ce qu’ils sont, tu as bien envie de dire. Là où certains se plaignent d’être seuls et incompris, toi tu dois parfois supporter des idiots et des gourdes. Ça t’occupe, hein, c’est vrai, mais il y a des moments où tu préfères ton calme à leur présence. Ces mêmes moments où tu viens te coller dans les pattes de Vega, en somme. Et c’est à cette idée que tu finis par retrouver ton superbe sourire, et la laisser s’installer devant toi. Tu voudrais l’avoir à tes côtés, mais tu ne te vois pas lui imposer ça, tout de suite du monde. Alors tu la laisses manger, jusqu’à ce qu’elle te réponde.

« Oh ? Parfait, je comptais rester à peu près autant de temps. C’est faux, tu comptais repartir demain soir, mais vois-tu, tu viens de changer tes plans à la volée, comme souvent. T’inquiète pas, je t’attendrai. Et puis au pire je viendrais te réveiller le matin pour sortir. Allez, dis-moi oui ! Tu sais que j’adore passer du temps avec toi ! Ton sourire se fait encore plus enjôleur. Et tu aimes être avec moi, non ? »

Tu forces, tu le sais, mais t’es bien incapable de ne pas le faire. Les moments où tu arrives à voir la jeune femme en tête à tête se comptent sur le bout des doigts depuis quelques années, et tu cherches toujours à en avoir plus. Le truc c’est que souvent une fille vient se mettre dans l’histoire, ou simplement que la jolie brune choisit de s’enfuir et de te laisser en plan. Tu ne comptes plus le nombre de lapins qu’elle t’a mis d’ailleurs.

« Sanya ? Tu as un moment d’étonnement sincère, puis tu hausses les épaules avec un sourire entendu. Il faut dire que c’est une sacrée frileuse. Son “petit feu personnel” qu’elle m’appelle t’imagine. Et tu ris, un peu trop grassement pour être tout à fait amusé, alors qu’elle vient se servir dans ta bière. Et toi, tu hausses un sourcil. Eh bah, trésor, tu te rappelles que tu ne tiens pas l’alcool ? »

Tu tends la main pour venir reprendre la choppe et la ramener vers toi. Tu as déjà vu Vega alcoolisée, tu sais qu’elle n’est pas la plus endurante et surtout tu as toujours craint que dans cet état là, certains profitent d’elle. Il faut dire qu’elle est belle… Beaucoup. Trop. Et que tu vois bien le regard de certains clients sur elle. Même de certains de tes potes.

« Tu es jalouse ? Tu finis par venir la piquer, avec un petit sourire en coin et en recommençant à manger lentement une main dissimulée sous la table pour tenir la douleur de ton ventre. Il ne faut pas hein, tu restes à part des autres. L’amie que les années ne m’enlèvent pas ! »

Et si tu es charmeur, tu te sens un peu amer dans le fond. Si vous êtes amis et uniquement amis, c’est parce qu’elle n’a pas voulu de toi. Et elle se plaint maintenant de Sanya et des autres. Drôle de caractère, ton petit trésor, non ?

« Alors, tu dis oui pour me tenir compagnie, ou je fais envoyer un message pour dire à Sanya, Katel et peut-être Ivana de me rejoindre ici ? Ça fera du chiffre d’affaires au patron, ceci dit ! »
Revenir en haut Aller en bas
Vega Koenig
Vega Koenig
Vega Koenig
+ MESSAGES : 55
Vega Koenig
Jeu 7 Mai - 19:30
Il va rester toute la semaine … Franchement, Vega, tu ne sais pas si tu es ravie de l’avoir pour toi, un peu, ou si tu viens de prendre peur en l’entendant te l’annoncer. Si seulement tu pouvais juste profiter de sa seule présence, pendant ces quelques jours, tu serais heureuse. En fait, tu pourrais sauter de joie, si derrière ça, tu n’étais pas en train de te demander laquelle des filles qui traînent toujours dans ses pattes viendra tout gâcher et te faire fuir. Pourtant, tu as envie de céder, encore une fois. Tu as envie de voir ce que ça te fera, s’il t’attend tard le soir après ton service, s’il vient te réveiller le matin … s’il dort avec toi. Tu aimes tellement profiter de sa présence, c’est juste que tu finis bien trop souvent blessée, parce qu’il y a trop de gens qui en veulent tout autant que toi. Tu aimerais qu’il soit à toi, rien qu’à toi. Tu ne veux pas le partager, mais pour ça, Vega, tu n’as pas choisi le bon, c’est certain. « Bien sûr que j’aime être avec toi, idiot. » On ne dirait pas pourtant parfois, parce que tu le rejettes si souvent, tu t’éloignes de plus en plus, tu fuis aussi. A une époque, tu passais ton temps collé à lui, maintenant, tu n’y arrives plus.

Et il faut dire que depuis plusieurs mois, maintenant, c’est encore plus compliqué. Parce qu’il y a cette fille, et parce que, quand elle pose les yeux sur toi, tu as comme l’impression qu’elle te met au défi, autant qu’elle te menace. Lorsqu’elle est avec Nahel, elle ressemble à une lionne, et elle ne se fait pas prier pour faire comprendre aux autres qu’il est à elle, tu ne comptes plus les allusions, les sous-entendus, ou même les déclarations qu’elle a pu faire sous ton nez. Comme si elle avait besoin de te rappeler que quand elle était là, elle pouvait passer sa vie dans son lit et recommencer autant qu’elle le voulait. « J’ai pas besoin de savoir ça … » Et tu grimaces, parce que forcément, t’as déjà entendu ça, et à chaque fois, ça te dégoute, Vega, ça te donne envie de vomir. Tu es jalouse. Jalouse d’elle. Et ça te rends malade, parce que tu aimerais être à sa place, et à la fois, tu aimerais aussi être bien plus, parce que tu sais qu’elle n’est pas exclusive, pour Nahel. Il ne se gêne pas s’il veut aller voir ailleurs.

Et ce surnom qui revient … tu sers les dents. Tu ne tiens pas l’alcool non. Clairement pas. Une choppe, et tu tombes, tu ne sais plus ce que tu fais, tu perds toutes les notions importantes. Du coup, en général, tu n’essayes même pas. « C’est rien qu’une gorgée. Et pourquoi je serais jalouse ? Tu fais ce que tu veux. » Tu as claqué ça de façon un peu précipitée, trop pour que ce soit la vérité, en tout cas. Tu es son amie, tu as une place, importante, certes, mais une place insuffisante. Peut-être que tu en demandes beaucoup, Vega, tu en demandes même certainement trop tu vois, mais tu n’y peux rien, tu es si exclusive, tu t’es toujours dis que tu te donnerais toute entière à Nahel – tu lui appartiens déjà, en vérité – si seulement il consentait à en faire de même. « Mh. Je sais. » Pas convaincue, non. Cependant, tu finis par repousser ton assiette, encore plein. Et tu es de nouveau piquée au vif quand il évoque tous ces prénoms. Tu n’as aucune espèce d’envie qu’elles débarquent ici. Tant pis pour le chiffre de Graham. « Oublie. T’as qu’à dormir avec moi si tu veux. » Tu vas regretter d’avoir dis ça. Tu le veux pourtant, tu as envie de l’avoir avec toi, contre toi. Il y a bien trop longtemps que tu n’as profiter de ça … pourtant, tu continues d’avoir peur que ça tombe à l’eau. Du coup, pour ne rien montrer, tu bois dans ton verre à toi, et puis tu te lèves. « Je vais ramener ça, je n’ai pas faim, en fait. » Et tu te lèves, pour reprendre l’assiette que tu ramènes à Graham avant de revenir. « Graham dit que j’ai fini. Il a une autre fille pour faire le reste de la soirée. »
Revenir en haut Aller en bas
Nahel O. Murawski
Nahel O. Murawski
Nahel O. Murawski
+ MESSAGES : 49
Nahel O. Murawski
Jeu 7 Mai - 21:22
Pendant quelques secondes ton coeur s’emballe. Mon pauvre, on dirait que tu as de nouveau 14 ans, quand tu as eu ton premier vrai bisou avec une fille. Ça t’avait fait tout bizarre, et puis tu t’étais vite rendu compte que la fille en question était relou, alors ce n’était pas allé plus loin. Et là, avec juste cette petite réponse qui claque pour te dire qu’elle est bien avec toi, revoilà la même sensation. Foutus papillons cassés qui apparaissent pour tout et n’importe quoi hein…

En tout cas, tu lui souris comme jamais à cette vérité. Tu y as réfléchi déjà plusieurs fois, mais tu ne te vois pas sans Vega. Même Sanya a râlé, quelques fois en te disant qu’elle n’appréciait pas que ton amie soit toujours dans le coin, qu’elle était jalouse ou ce genre de conneries. Tu ignores. Si tu n’as pas envie de blesser, tu la faisais taire d’un baiser. Une fois, tu as même simplement dit que c’était à prendre ou à laisser. Toi et Vega, ou rien du tout… Heureusement que tu n’as pas raconté ça à la brune, tu es presque certain qu’elle t’en aurait collé une bonne…

« Une gorgée… Elle était chargée ta gorgée. Fais attention quand tu bois, tu sais que tu ne tiens pas l’alcool. Tu râles, parce qu’elle a le culot de t’envoyer bouler en plus alors que tu dis ça pour elle. J’en sais rien, t’es une fille. Les filles sont jalouses, c’est un fait. »

Et toi tu es un con. Tu hausses les épaules, avant de reprendre une bonne fourchette de ton assiette. Tu manges, petit à petit, mais avec la volonté de te redonner des forces, et en faite tu viens de glisser le broc à ta bouche pour boire de la bière quand ta réponse vient. Et bordel, tu manques de t’étouffer. Tu t’étrangles, tu tousses et quand elle te dit qu’elle va redonner son assiette, il te faut secouer la tête pour te calmer. Jusqu’à ce qu’elle revienne.

« C’est cool ! Tu lui as dit en même temps que je prendrai pas ma chambre ? Ça m’évitera de la payer dans le vent ! T’as intérêt à pas avoir froid aux pieds, hein, parce que j’ai pas ça du tout ! »

Franchement tu parles beaucoup trop, c’est clairement suspect, mais t’as besoin de l’entendre redire que tu peux dormir avec elle pour comprendre que c’est vrai. Tu as gagné ça. Pourtant t’as déjà essayé hein, plus d’une fois, mais elle ne plie jamais. Si tu avais su qu’il te fallait invoquer le nom de ta petite copine pour avoir ce droit… Oh, et si ça marchait sur tout ? Cette idée te fait sourire, presque machiavélique, et tu te jures intérieurement d’essayer, plus tard, pour voir.

« Ahh bah tu vois que tu ne travailles pas si tard ! Tu es content, clairement. Bon, alors… Tu sais quoi, puisque je suis là, tel un preux chevalier, pourquoi ne pas en profiter pour boire un peu ? Personne ne s'approchera, t’inquiètes pas, tu peux compter sur moi. Tu es tout sourire, remonté à bloc. Peut-être même que si le type avec le violon vient toujours dans la soirée, comme avant, je te ferai danser. Ah ça me dit bien, comme ça on sera bien dépensé pour aller nous coucher ! »

Et tu sais ce que tu dis, tu sais les sous-entendus que tu y glisses et, pire que ça, tu as littéralement glissé ton bras sur la table pour attraper ses doigts et la regarder avec ce regard puissant. Tu es fou, oui, mais tu veux te laisser y croire, encore un peu.
Revenir en haut Aller en bas
Vega Koenig
Vega Koenig
Vega Koenig
+ MESSAGES : 55
Vega Koenig
Jeu 7 Mai - 22:13
Tu as cédé … Tu ne peux pas ne pas céder quand il s’agit de Nahel, en vérité. Tu as l’occasion, tu la prends, c’est aussi simple que ça. Tu en as besoin. Quand bien même il y a toujours ces fameuses craintes, tout ce que tu éprouves pour lui prends systématiquement le dessus. Tu es folle amoureuse, tu le sais. Il pourrait te mener par le bout du nez, tu protesterais, c’est vrai, mais il finirait toujours pas gagner. De ce fait, tu ignores sa nouvelle remarque sur les filles jalouses, tu es une fille, tu es jalouse, mais tu as tes raisons, des raisons que tu gardes pour toi. A la place, tu balayes cette idée révoltante de faire venir ces filles ici, tu prends cette place, pour une fois, tu refuses de la laisser à une autre, et le fait d’avoir osé souffler ce « oui » te fais fuir un instant, pour mieux revenir un peu plus tard. « Tu lui diras toi-même après. » Tu hausses les épaules … parce qu’en fait, le fait qu’il ne prenne pas de chambre, ça concrétise encore le fait que ce soir, il sera dans ton lit, et même s’il le sera comme en tant qu’ami – parce que vous êtes amis, hein, il l’a encore rappeler plus tôt – et bien toi, tu vois juste qu’il sera là, contre toi. Que lorsqu’il sera endormi, tu pourras l’observer, tu pourras venir contre lui et respirer son odeur. « J’aurais pas froid … t’es censé me tenir chaud. » Tu te permets un sourire. Il est très rare que tu te permettes de telles remarques, d’ordinaire, c’est lui taquine, pas l’inverse.

Le voilà tout à coup plein d’idées, il te propose de boire, il te propose de danser, et le programme te plait énormément, si bien que tu te mets à sourire. L’un de ces sourires rayonnants qui apparaît sur ton visage lorsque tu te sens particulièrement heureuse, quand tu estimes que tout va bien. Parce que, tu vois, tout va bien, tu l’as lui, juste pour toi. « Je vais pas boire plus que ça, j’ai déjà la tête qui tourne … » C’est vrai. Rien qu’une longue gorgée de bière, et tu le sais déjà, c’est dire comme ton organisme est faible face à l’alcool, Vega. Et puis, très honnêtement, tu n’as pas envie de perdre la notion du temps ce soir, tu veux profiter de sa présence, tu veux t’en souvenir aussi, parce que pour le moment, ça s’annonce parfait. Tu sens ses doigts, sous la table qui viennent attraper les tiens, il a ce regard que tu aimes tant et qui n’appartient qu’à lui. Il fait fondre n’importe qui avec celui-ci, et tu ne fais clairement pas exception, tu es la première qui pourrait se damner pour le voir, et s’y perdre. Tu n’arrives d’ailleurs déjà plus à t’en détourner.

« Tu vas rester avec moi … pour de vrai ? » Tes doutes, encore, tes craintes, toujours. Tu as sans doute besoin de l’entendre, même si au final, parfois, ça ne change pas grand-chose, ce soir, tu as besoin d’être un peu rassurée. « Tu ne vas danser qu’avec moi ? » L’espoir, toujours l’espoir, aussi. Celui qui finit tant de fois brisé, mais que tu t’arranges pour récupérer, à chaque fois.
Revenir en haut Aller en bas
Nahel O. Murawski
Nahel O. Murawski
Nahel O. Murawski
+ MESSAGES : 49
Nahel O. Murawski
Jeu 7 Mai - 23:34
Tu la regardes, surpris par sa réponse. Elle se charge pourtant bien souvent de faire porter tes messages au patron, parce que t’es un sacré flemmard et que cette fille est un amour. Alors oui, le fait qu’elle te pousse à le faire toi-même t’irrite un peu et en poussant un gros soupire, tu ouvres la bouche pour le faire, à ta manière.

« Eh patron ! Tu peux refiler ma piaule pour la semaine, je dors avec Vega ! »

Et si tu vois Graham relever la tête vers toi, d’un seul coup, et faire courir un drôle de regard sur la jeune femme, tu en es aussitôt distrait par les bruits dans la salle. Des gens parlent, certains sifflent et finalement les plus habitués, qui vous connaissent depuis longtemps se décident à taper dans leurs mains en te disant de leur payer un coup pour fêter ça. Et toi, t’es bon diable, alors tu acceptes de ravir tout ce petit monde en riant de bon coeur.

« C’est vrai, tu as raison ! Tu viendras dans mes bras, je vais te rôtir en à peine quelques heures ! »

Et bon sang, tu es clairement trop content de la réaction des gens dans l’auberge, tu ne te vois plus, ne te retiens plus. T’es comme un enfant, Nahel et quand tu la vois s'éclairer à l’idée que tu vas la faire danser, tu as l’impression de t’envoler. Avant qu’elle ne change d’avis, tu te lèves pour aller régler la tournée générale et récupérer deux verres de bière et tu reviens vers elle.

« Tchhh, tu ne changes pas d’avis. Tiens, fais au moins honneur à un verre de la spécialité de Graham ! Si tu tangues, je te porterai, et peut-être même que ce sera plus simple pour danser. Tu es comme un gamin. Intenable, flamboyant. À la tienne, Vega ! »

Tu viens cogner ton verre contre le sien et tu descends presque cul sec son contenu tant tu t’es échauffé tout seul avec ce mouvement de foule. Tu es comme ça, vois-tu, l’activité des gens autour de toi te booste, tout comme le beau-temps d’ailleurs. Et tu es en train de reposer ton verre quand elle s’inquiète.

« Eh beh oui. Je l’ai dit donc je vais le faire. Tes yeux glissent sur la sale, pour vérifier qu’une de tes nénettes ne va pas te faire le sale coup d'apparaître maintenant, et tu reviens en souriant vers elle. Pourquoi, tu me veux que pour toi ? »

Et tu sais que tu abuses et que tu ne devrais pas jouer sur ce terrain-là, Nahel, mais c’est plus fort que toi. D’ailleurs voilà que le violoniste entre dans la taverne et toi tu te sens pousser des ailes. Tu pousses le verre vers la jeune femme.

« Allez, fais-moi le plaisir de boire ça, que je t'emmène danser ensuite ! Tu es comme un enfant. Littéralement comme un gosse… D’ailleurs, t’as toujours personne ? Nan parce que j’évite quand même de dormir dans le lit des filles qui sont en couples. Après j’me mange des coups de poing, c’est chiant mine de rien… »
Revenir en haut Aller en bas
Vega Koenig
Vega Koenig
Vega Koenig
+ MESSAGES : 55
Vega Koenig
Ven 8 Mai - 0:02
Tu le laisses se débrouiller pour sa chambre, oui. Tu te dis que, s’il le fait lui-même, pour de vrai, s’il se bouge réellement pour aller prévenir Graham, et bien, ça rendra la chose un peu plus vraie. C’est un peu stupide, oui, mais toi, tu as toujours besoin de preuves, tu vois. Surtout avec Nahel … Malheureusement, tu oublies aussi bien trop souvent à quel point il est imprévisible. Alors, à la minute où tu lui annonces qu’il le fera lui-même, il ouvre la bouche pour le faire, oui. Et de sa place, sans se bouger, il fait porter sa voix jusqu’à ton patron pour lui annoncer qu’il laisse sa chambre … et qui va dormir avec toi. Si le regard de Graham sur toi te gênes déjà énormément, que dire alors de la réaction des clients dans la salle ? Voilà que des applaudissements retentissent, que ça siffle, que ça cri, et lui face à toi qui paye une tournée pour fêter ça. Mais pour fêter quoi, exactement ? Ils viennent simplement de s’imaginer une signification aux paroles de Nahel qui malheureusement, n’est pas véritable. Alors le rouge te monte jusqu’aux oreilles, et tu viens envoyer ton pied dans la cheville du jeune homme en grimaçant. Evidemment … il est trop tard, et surtout, ça ne suffit pas à le calmer, ou même à l’arrêter. En fait, il quitte même sa place pour aller payer sa fameuse tournée, et toi, tu soupires, tout en tâchant de ne même plus te retourner, de peur de croiser un regard qui pourrait te déplaire.

Il en fait trop. Nahel en fait toujours bien trop … et si ça fait parti de son charme, dans certaines situations, il parvient à te gêner. Le regard des autres à toujours été quelque chose d’effrayant pour toi, et tu ne supportes absolument pas que l’on t’observe. Du coup, tu ne bouges quasiment plus, jusqu’à ce qu’il revienne avec non pas une, mais bel et bien deux bières dont une pour toi. Ça aussi, c’est un trait récurent chez lui. Pour certaine chose, un non … n’était visiblement pas vraiment un non. « Je le boirais pas entièrement. » Mais en même temps, Vega, peut-on réellement le lui reprocher, lorsque que l’on sait que, quand il insiste, rien qu’un petit peu, toi, tu finis immanquablement par céder.

Et le voilà qui cogne son verre contre le tien, qui vient boire une bonne quantité d’alcool tandis que toi, tu es de nouveau pleine de tes doutes, et de tes incertitudes. Pour lui, pourtant ça semble être évident. Il compte rester avec toi, juste avec toi. « Est-ce si mal de vouloir mon meilleur ami, rien qu’à moi pour un moment ? » Tes propres paroles te font mal, jeune fille. Pourtant, tu te forces à faire comme si tout était normal, comme si ces mots étaient complètement naturels. Comme si tu le pensais. Comme si c’était réellement tout ce que tu désirais. Et comme pour finir de noyer le poisson et bien … tu viens le noyer dans la bière que tu viens boire dans ton verre plein. Une grosse gorgée, comme tout à l’heure, mais tu te promets vraiment de ne pas en boire plus que ça, tu l’as dit, ce verre, tu ne le finiras pas, et tu comptes bien t’y tenir. Mais tu vois … il pose cette question et toi, toi ça donne envie de revenir boire encore un peu avant de soupirer. « T’aurais peut-être dû y penser avant de balancer devant toute l’assemblée que tu comptais passer la nuit dans mon lit, non ? » Ce qu’il t’épuise, Vega. Toi, tu serais parfaitement incapable de te sentir attiré par un autre homme que lui. Tu ne vois que lui. Mais évidemment, il ne le sait pas, parce que tu l’as rejeté, quand il a tenté avec toi, et que du coup, tu n’as jamais rien avouer de tes sentiments à Nahel. Tu as toujours tout gardé pour toi. « Mais non, t’en fais pas. De toute façon, c’est juste pour dormir. » Tu te sens obligée de le préciser ouais … presque douloureusement d’ailleurs. « Bon, tu voulais me faire danser, non ? Qu’est-ce que tu attends ? » Finis-tu par demander, en lui tendant ta main sans prendre la peine de te lever de ta chaise pour le moment.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 6Aller à la page : 1, 2, 3, 4, 5, 6  Suivant
Sauter vers: