Attack on Titan
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[Done] L'habituel défaut de l'homme est de ne pas prévoir l'orage par beau temps. (Vega)
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Nahel O. Murawski
Nahel O. Murawski
Nahel O. Murawski
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Nahel O. Murawski
Ven 8 Mai - 0:44
Tu étouffes la douleur de son coup de pied dans ton rire. Tu es bien trop content de toi et de la réaction de la salle pour venir te rembrunir alors qu’elle se cache, elle. Tu es… beaucoup trop heureux de croire, pendant quelques minutes, que toi aussi tu fêtes la même chose que ces gens. C’est égoïste, absolument, mais tu vois, tu n’es pas toujours quelqu’un de bien non plus.

Et d’ailleurs, elle charge de te rappeler à l’ordre quand tu la taquines. Son “meilleur ami” hein. C’est fou comme ces deux mots, pourtant pas si horribles, viennent te donner l’impression qu’on te coule tout droit dans l’acide, et remplissent ta bouche d’amertume. Et pourtant, Nahel, tu dois faire bonne figure. Elle t’a repoussé une fois, et tu t’es juré de ne plus jamais la laisser le refaire. Tu as compris que tu devrais simplement chérir votre amitié, comme elle le fait si tu veux la garder.

« Tu as raison. La prochaine fois que Sanya me cassera les pieds, je lui dirai ça. »

Et c’est un peu idiot, de remettre la donzelle que tu fréquentes sur la table, mais tu vois, tu ne peux pas t’en empêcher. Tu as besoin de réagir, de lui montrer que tu n’as pas perdu la face. C’est pour ça que tu bois autant, si vite, avec tant d’ardeur. Et même quand tu viens t’inquiéter de savoir si elle est avec quelqu’un, tu ne te sens pas mieux. Parce que… merde t’espères bien qu’elle te le dira le jour où ça arrivera… Nan… Nan en faite tu ne veux même pas que ça arrive.

« Excuse-moi d’avoir la flemme de me lever pour prévenir Graham. Tu marmonnes, un peu de mauvaise grâce. De toute façon, si tu trouves quelqu’un, t’as intérêt à me le dire avant de venir taper la causette sur ce que je faisais dehors. Tu pinces les lèvres, véritablement mauvaise tête. Pis à me le présenter, parce que si c’est un pignouf, je te préviens, tu le largues aussi sec. »

Oh bon sang... tu n’arrives même pas à te retenir, Nahel. Encore plus quand elle rajoute que c’est juste pour dormir. Tu lui casserais bien la gueule à “dormir”. Toi t’as envie de parler avec elle toute la nuit. T’as envie de savoir comment elle dort, si ses pieds sont froids, si elle bouge beaucoup. Tu te rends compte, en pensant ça que c’est sacrément mal barré et que cette nuit risque d’être véritablement très très très dure… Merde.

Et tu vois, c’est le son du violon et les paroles de la jeune femme qui te fait réagir. Tu commences par soupirer, toujours pris dans ton mécontentement et tes doutes, mais tu as cette capacité à vite avancer. Alors c’est ce que tu fais. Tu finis par te lever et, pour en mettre plein la vue à la salle, tu viens littéralement l’attraper et la porter comme une princesse jusqu’à la zone, libérée de table, ou tu la déposes avant de mettre un genou à terre, en sortant le grand jeu.

« Milady, m’accorderiez-vous cette danse ? »

Tu as revêtu ton plus beau sourire charmeur, tes yeux ne voient qu’elle, d’ailleurs tu ne fais même plus attention aux gens autour de vous ou à leurs réactions. Tu attends simplement qu’elle daigne te donner sa main pour l’entraîner dans une valse tout en sachant que d’autres personnes finiront par se lever pour en faire autant autour de vous.
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Vega Koenig
Vega Koenig
Vega Koenig
+ MESSAGES : 55
Vega Koenig
Ven 8 Mai - 12:37
Pourquoi fallait-il qu’il la remette sur le tapis si souvent, hein ? Tu sais qu’il ne sait pas ce que ça te fait. Parce que toi, depuis toujours ou presque, tu t’arranges pour ne pas montrer ta jalousie, pour cacher tes sentiments et pour brouiller les pistes de certaines de tes réactions. Pourtant … le simple fait d’entendre son prénom sortir de sa bouche te fait mal. Tu dois retenir une grimace quand tu l’entends le dire. Ça brûle. Et il faut que tu réprimes et que tu enfermes la douleur. Lui, il collectionne, et le pire c’est que tu sais parfaitement que cette Sanya sera pas la dernière, et qu’elle n’est certainement pas la première. Toi, en attendant, tu ne peux pas vivre ta vie. Tu ne peux pas poser les yeux sur un autre homme et te sentir attirée, tu as pourtant songé à le faire tu sais, tu voulais le rendre jaloux, sans doute, tout comme il te rends jalouse. Le problème vois-tu, c’est qu’il s’agit de Nahel … au dernier moment, tu t’es mise à douter, tu t’es dîtes qu’il ne serait jamais jaloux pour toi, et que tu faisais ça pour rien, alors, tu as fait marche arrière, parce que de toute façon, l’idée même d’embrasser un autre que lui te révulsais …

Alors tu soupires, lorsqu’il continue de traîner sur le sujet de ton potentiel petit-ami. Ça te gêne, Vega, le pire, c’est que tu es belle comme un cœur, qu’on t’a déjà fait remarquer que bien des regards se posaient sur toi, mais toi, tu es tellement focalisée sur Nahel, que tu ne vois rien, et que tu ne veux personne d’autre que lui. « De toute façon, ça ne m’intéresse pas. » Oui, oui. Tu vas ressortir le discours habituel, celui que tu sors à tout le monde lorsque le sujet revient sur le tapis. « J’ai pas envie d’avoir un mec dans les pieds. » Sauf un. Mais visiblement, ça ne se fera jamais alors autant enterrer l’idée, à un moment, peut-être, si tu y arrives. Et puis, au moins, comme ça, tu te dis que ça va clore la discussion.

De toute façon, le violoniste habituel fait son entrée, et comme pour définitivement changer de sujet, tu forces un peu pour qu’il t’emmène danser, en espérant que ça te permettra d’oublier tout le reste. Tu réclames, et lorsqu’il se lève, c’est pour te tirer à lui et te soulever pour te porter jusqu’à la piste de danse. Et toi, Vega, entre ses bras, tu te sens si petite, et à la fois si bien. Tu entends les voix autour de vous, à nouveau, et tu sens qu’on vous regarde avec insistance, mais … peu importe cette fois, tu te focalises sur Nahel, juste lui. Tu rougis lorsqu’il se met à genoux devant toi, et tu n’as probablement jamais senti ton cœur battre si fort dans ta poitrine jusqu’à présent. Il n’a rien d’un prince l’homme que tu aimes, et tu le sais. Pourtant … il a le pouvoir de t'envoûter comme personne. Chaque fois que tu le vois sourire, tu es un peu plus convaincu que c’est lui, juste lui, et pas un autre. Alors tu lui offres ta main, et tu le tires doucement à toi lorsqu’il la prend pour le faire se relever. Tu viens alors contre lui, sans pour autant t’y blottir, tu ne fais que l’effleurer. « Vas y doucement, j’ai la tête qui tourne. » A cause de l’alcool, oui, mais aussi et surtout à cause de lui.
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Nahel O. Murawski
Nahel O. Murawski
Nahel O. Murawski
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Nahel O. Murawski
Ven 8 Mai - 21:07
Elle ne veut pas de copain. Ça tourne dans ta tête comme une litanie plaisante. Tu ne veux pas qu’elle soit malheureuse, c’est un fait, mais tu n’as pas envie de la laisser à quelqu’un d’autre. T’y as déjà réfléchi plusieurs fois, Nahel, et tu ne vois qu’une solution : que toi non plus tu ne te maries pas et que vous restiez dans cette amitié pour toujours. Ça finira par te rendre dingue en plus d’être frustré, mais tu l’aurais pour toi, au moins un peu. Ouais, t’y as beaucoup trop réfléchi en faite.

«T’as raison, les mecs c’est con. Y’a que moi qui suit parfait ! »

Et tu la noies sous ton sourire étincelant. De toute façon, tu ne lui laisses pas la place de répondre puisque tu l’attires, la porte et la déposes sur la piste de danse. À genou devant elle. Tu pourrais y faire une tout autre déclaration, ça t’effleures l’esprit. Mais tu ne t’en laisses pas le droit, tu as eu ta chance, tu l’as loupée. Il te faut avancer Nahel. Alors tu attends qu’elle te donne sa main et tu te redresses. Et avant qu’elle ne puisse s’enfuir, te voilà une main sur sa hanche, l’autre avec ses doigts enlacés, à tourbillonner doucement.

« C’est moi qui te fais tourner la tête. Tu lui demandes en te rapprochant d’elle, plus que la danse ne le demande. Ne t’inquiète pas, je te tiens. »

Tu lui souris, et tu viens même caler ton visage contre le sien, joue contre joue, en fermant les yeux, quelques instants. Tu inspires son odeur et tu prends tout ce que tu peux le temps d’une valse. Et comme, s’il sentait que le moment est venu, le violoniste passe sur un morceau très lent. Trop pour qu’une valse ne tienne. Alors tu viens simplement passer tes bras autour de ses reins et tu la cales contre toi, yeux dans les yeux.

« Tu es belle, avec tes petites rougeurs dues à l’alcool. Ça fait ressortir la couleur de tes yeux. Et tu es si doux, si calme, si dévoué à ne la regarder qu’elle. T’es belle aux autres moments, mais celui-là, c’est la première fois que tu me l’offres. Tu lâches ta main gauche pour venir repousser doucement ses cheveux derrière son épaule. J’aime bien que tu me laisses découvrir de nouvelles choses… Ça me donne l’impression que tu trouveras toujours quelque chose pour me faire me sentir bien avec toi. Tu lui souris, alors que ta main glisse le long de sa joue. Tu n’es pas mon trésor pour rien. »

Et tu devrais te taire. Te taire et juste danser en la dévorant des yeux, et en accusant la bière après coup. Pourtant tu lui dis tout cela sans te retenir, en oubliant qu’il y a des gens autour de vous qui dansent aussi, maintenant. Et quand le morceau change sur quelque chose de plus mouvant, tu t’écartes d’elle, tu l’entraînes dans le mouvement des gens. Jusqu’à ce que cette fille apparaisse. Pas n’importe laquelle, sortie littéralement de nulle part. Sanya. À croire qu’elle te suit hein. Les couples tournent, les partenaires changent et si tu étais prêt à tenir Vega pour t’écarter du groupe et tenir ta parole, tu la vois te foncer dessus. T’as le temps de ne rien dire, la danseuse dans tes bras change et tu continues le mouvement pris de court. Tu perds Vega des yeux et Sanya s’impose tant et si bien, insistant pour savoir si t’es heureux de la voir, que te voilà obligé de répondre en souriant, de l’embrasser rapidement. Et t’es juste… sans aucune solution. Tu te sens perdu. Et plutôt que de le faire voir, tu essaies de sauver la face.
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Vega Koenig
Vega Koenig
Vega Koenig
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Vega Koenig
Ven 8 Mai - 21:51
Tu ne peux pas t’empêcher de lui sourire, hein. Pourtant, il a raison, Vega, si l’alcool y est clairement pour quelque chose, il te fait véritablement tourner la tête depuis tout à l’heure, avec ses remarques, ses attitudes. Il y avait bien longtemps que tu n’étais pas autant entrée dans son jeu, que tu n’avais pas fait en sorte d’y croire autant. Mais là, Vega, tu as sa parole, alors tu as envie de croire que ça va durer, que tu vas pouvoir sourire, et te sentir aussi heureuse et rayonnante qu’au moment où tu lui offres ta main. En quelques secondes, il est là, tout proche de toi, il te tient, oui, il t’entraîne dans cette danse, sa joue contre la tienne et toi, tu profites. Tu es si bien là, entre ses bras. Tu aimerais qu’il te tienne contre lui durant des heures, et des heures, tu aimerais rester là, ne plus le quitter, ne plus t’éloigner. L’avoir. Pour toi. Avec toi.

Et puis la musique change, la danse se fait plus lente et ses bras viennent se caler au creux de tes reins, tandis que ton regard s’accroche au sien, s’y perd. Et il te parle, et toi, tu te sens défaillir à chacun de ses mots, quand il te dit que tu es belle, tu rougis, et tu te détournes légèrement, avant de revenir à lui. Ton cœur bat la chamade dans ta poitrine, tu as l’impression de tomber amoureuse de lui à chaque mot qu’il prononce, tu t’enfonces en réalité, plus tu l’observes, plus tu l’écoutes, et plus tu cèdes, plus tu pourrais tout lui offrir, ici et maintenant. Il est pratiquement en train de te donner le courage d’ouvrir la bouche à ton tour, Vega, et de lui dire, enfin, une bonne fois pour toute ce que tu ressens pour lui. Tu es si bien avec lui, comme dans une bulle, sur un petit nuage. Pour une fois, tu te sens réellement belle et précieuse dans ses yeux et ça … ça te donne des ailes, jeune fille. Tu te répètes à quel point tu l’aimes, ça passe et ça repasse en boucle dans ta tête.

« Nahel, je … » Ta voix s’arrête, coupée, surprise par le changement de rythme soudain, tu tournes vivement la tête pour voir la danse qui s’exécute, et si tu te sens entraînée d’un côté, tu te sens bientôt tirée dans un autre, et sans rien comprendre, te voilà au bras d’un homme que tu ne connais pas. Paniquée, sur le moment, tu le laisses te guider, cherchant Nahel du regard dans la foule, et quand tu le retrouves, Vega, c’est comme si tu te sentais mourir. Il danse. Il y a une femme à son bras … mais pas n’importe laquelle. C’est elle. Sanya. Maintenant, tu te sens comme dans un cauchemar, il sourit, il l’embrasse, et toi, subitement, tu as mal, tu as l’impression de perdre ton souffle, ta gorge se sert, ton cœur devient douloureux, et subitement, tu recules, tu repousses l’homme qui te tenais pour t’éloigner, tu bouscules quelques personnes sur la piste, et tu heurtes Graham de plein fouet. Lorsqu’il pose les yeux sur toi, les larmes ont déjà commencé à couler sur tes joues, et c’est rageusement que tu les essuies avant de te soustraire de ton regard inquiet pour monter l’escalier à toute vitesse, t’engouffrer dans le couloir et aller t’enfermer dans ta chambre en claquant la porte derrière toi. Tu viens te réfugier sur ton lit, roulée en boule, tu n’arrives même pas à pleurer, Vega … c’est toujours comme ça, pourquoi fallait-il que ce soit toujours comme ça, hein ? Tu étais si heureuse, tout à l’heure. Maintenant, tu te sens plus mal que jamais.
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Nahel O. Murawski
Nahel O. Murawski
Nahel O. Murawski
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Nahel O. Murawski
Ven 8 Mai - 23:10
La danse s’arrête et quand le violoniste repart dans une nouvelle valse tu ralentis, jusqu’à venir sur le bord des danseurs et regarder autour de toi. Et t’entends bien Sanya qui râle et qui te demande ce que tu fais, mais ton coeur bat trop fort. La jeune femme n’est plus en vue. Tu te tournes plusieurs fois, en retenant Sanya de t’attraper avec une irritation croissante. Et tu as juste le temps de voir une ombre disparaître dans l’escalier pour comprendre qu’elle a fui. Sauf qu’habituellement, tu ne lui as pas promis, plus tôt, de ne pas la lâcher de la soirée. Là… Ton coeur se serre et l’angoisse te fait avancer d’un pas vers le couloir quand elle te retient.

« Mon chouuu qu’est-ce que tu fais ? Tu es déjà fatigué ? On va a ta chambre ?
-Nan, je… Faut que je monte voir quelque chose !
-Oh non ! Encore cette rabat-joie qui fait son cinéma ? Elle te retourne face à elle. Elle te fait tourner en bourrique, tu es trop gentil, chou ! Tu devrais…
-Reste-là ! Et te voilà qui t’arrache aux mains de cette fille sans lui répondre, tu fonces vers Graham qui te regarde venir, l’air pas content même si tu sais qu’il ne s’interposera pas. Et t’as même le culot de lui glisser, à demi-mot. J’t’en prie, occupe-la, il faut que je voie Vega ! »

Et voilà, tu pars en courant de la pièce. T’entends vaguement ce surnom ridicule que Sanya te donne à tout bout de champ, mais tu ne te retournes pas une fois. En faite, tu n’y penses déjà plus quand tu atteins l’étage des chambres. Tu sais où elle loge, elle a toujours la même chambre. Parfois, tu viens lui dire au revoir en insinuant des trucs pour la faire rager. Mais là, tu t’effondres contre la porte, tant tu arrives vite, et te voilà à cogner, en respirant avec difficulté.

« Vega ! Vega ouvre-moi ! Je t’en prie, ouvre-moi, je ne savais pas qu’elle était là et je… J’ai pas réussi… Je ne voulais pas… Je… Et tu glisses contre le battant. Ta tête vient cogner contre, alors que tes yeux restent fixés sur le bout de bois qui ne bouge pas. Je sais que je suis un con, mais cette fois-ci, je ne voulais pas te blesser. Je… »

Tes yeux se ferment, et tes poings se serrent sur la porte, bien que tu n’y cognes plus. Ta gorge est si serrée que tu as du mal à avaler ta salive. Tu as l’impression que c’est un cauchemar. Pourtant cette soirée commençait sacrément bien tu vois. Et puis voilà que cette douleur au ventre te reprend. À croire que tout s’acharne pour que tu te mettes à pleurer. Merde… tu pleures, trop tard. Des larmes silencieuses, mais tes joues sont humides.

« Je ne veux pas d’une vie où tu n’es plus mon amie, Vega. Ouvre-moi et laisse-moi me rattraper. Je te promets… Je te jure que je ne me louperai pas cette fois-ci. Tu pourras me demander ce que tu veux. Ta voix devient rauque et difficile à faire porter. S’il te plait, trésor, ouvre cette porte. »
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Vega Koenig
Vega Koenig
Vega Koenig
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Vega Koenig
Ven 8 Mai - 23:52
Si encore tu parvenais à pleurer, Vega. Mais même pas. Tu es juste là, roulée en boule sur ton matelas, dans ta petite chambre, dans le noir en plus, et tu n’y arrives pas. Ta gorge est douloureuse, tes yeux piquent atrocement, mais les larmes et les sanglots restent bloqués, et c’est pire que tout. C’est dans ces moments là que tu sais que tu as mal, vraiment mal. Tu es blessée, une fois de plus, tu y as cru, et tu as été déçue. Pourquoi donc est-ce que tu ne parviens toujours pas à te raisonner … ? Pourtant, tu devrais le savoir. C’est ce qui arrive à chaque fois, ce n’est même pas de temps en temps, Vega, c’est toujours. Elle finit toujours par débarquer, et par te le reprendre, si ce n’est pas elle, c’est une autre, et il se met à loucher dessus, et il se fiche bien que tu partes, ou que tu détournes les yeux, il se fiche bien de te voir enrager, parce que, généralement, ça l’amuse tellement qu’il vient à toi, pour en rajouter une couche. Et dire que tu aurais pu … le lui dire. Bon sang, ma fille, tu l’avais sur le bout de la langue. Imagine un peu, si tu avais avoué, juste avant ça, ça aurait été pire que tout.

Tu sursautes dans ton lit, quand tu l’entends soudainement contre ta porte. Et si tu relèves la tête pour fixer le battant dans la pénombre, tu ne bouges pas. Il te demande d’ouvrir la porte, et tu n’en fais rien. Pourquoi faire, hein ? Elle est là, maintenant. Tout est fichu, tout est gâché, déjà. Elle est venue te reprendre, et il lui a fallu trente secondes pour se jeter sur ses lèvres. Et si ça te fait mal, quand tu y penses, maintenant, tu te rends compte que ça te met en colère. A quoi ça sert, Vega ? Tu endures le fait de n’être que son amie, tu le laisses te faire du mal, te torturer l’esprit et malmener ton cœur, et en échange, il est bien incapable de tenir une simple promesse.

Tu finis par bouger, tu te laisses glisser de ton lit vers le sol pour aller contre la porte, tête contre le battant, ton oreille est contre le bois, et tu l’écoutes. Tu le sens proche, et pourtant, il y a cette porte qui vous sépare, comme une sécurité. Le problème, c’est que tu le connais par cœur, tu vois, et que tu entends ce changement dans sa voix. Alors, tu poses la main contre la porte, et cette fois, tu sens bien que les larmes se sont mises à rouler sur tes joues. Une nouvelle promesse … mais est-ce que tu peux lui faire confiance encore une fois, hein ? As-tu réellement envie de prendre le risque de te sentir encore plus mal ? Tu sais qu’elle est en bas, cette fille, tu sais que s’il s’est défait d’elle un moment, elle l’attendra, tu sais que même si tu ouvres et que tu redescends, ça va recommencer, elle va venir, elle va l’emmener loin de toi, elle ne te permettra pas de l’avoir, jamais. Et malgré tout, il te suffit d’entendre ce surnom adorable, celui qui n’appartiens qu’à toi pour craquer, tu le sens. Son trésor. Tu ne l’as jamais entendu en appeler une autre comme ça, ça t’a toujours donné de l’espoir, au fond. Du coup, après quelques minutes de silence, tu finis par te redresser, et puis tu ouvres la porte avant de faire un pas en arrière quand tu le découvres là, à genoux. « Tu avais promis … » Que tu murmures, difficilement. Tu pleures bon sang. Tu n’as plus pleuré devant lui depuis des années. Tu t’es toujours refusée à le faire, tu ne voulais plus lui montrer tes larmes. Tu ne voulais pas qu’il sache, qu’il était capable de te faire pleurer. Mais là, c’est plus fort que toi, tu te sens trahie. Tu te sens abandonnée. « Pourquoi c’est toujours elle … toujours les autres … tu avais promis Nahel … »
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Nahel O. Murawski
Nahel O. Murawski
Nahel O. Murawski
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Nahel O. Murawski
Sam 9 Mai - 0:11
Tu parles autant que tu peux. Même si tu as glissé au sol et que tu pleures. Même si tu as l’impression que, cette fois-ci, tu as tout gâché. Tu parles parce que ce silence te fait encore plus peur que la colère de Vega. Tu parles, mais qu’est-ce que tu peux bien dire pour la calmer ? Franchement tu ne sais pas. Tu n’arrives même pas à savoir pourquoi tu as comme ça. Tu te dis que c’est une manière d’exister, de te couper de certaines choses, mais tu sais aussi que tu es simplement… égoïste. Tu aimes cette attention sur toi, tu ne la rejettes pas. Et encore une fois tu viens de blesser la seule qui a toujours été à tes côtés. La seule qui sait, un tant soit peu, les douleurs de ta vie jusqu’à aujourd’hui.

Voilà que tu te tais, maintenant que tu as dit tout ce que tu avais en tête, sans te retenir. Tu te retiens de cogner encore contre la porte, parce que tu ne veux pas lui faire peur. Et tu fais surement bien parce que la porte finit par grincer et s’ouvrir. Et tu relèves la tête aussi sec, presque plein d’espoir. Et le spectacle qui se présente devant toi est bien pire que toutes les insultes ou toutes les gifles qu’elle aurait pu te mettre.

« Vega… »

Tu ne rajoutes rien, elle vient te questionner, te rappeler cette promesse, mais ses larmes te font vraiment comprendre ce que tu as fait. Et tu ne réfléchis pas, mon garçon, tu te relèves et d’un seul coup tu refermes tes bras sur elle. Fort. Tu la colles contre toi, fort. Tu recules et tu refermes la prote. Fort.

« Je suis un sale type. Je suis… Je suis tout ce qu’il ne te faut pas. C’est une réalité, tu le sais, et tu la lui offres, sans mentir. Mais je ne veux pas te laisser. Je suis trop égoïste. »

Et te voilà avec la brune dans tes bras, tes bras refermés dans son dos, ton menton au sommet de son crâne. Et tu caresses maladroitement son dos pour la calmer, comme ta mère le faisait quand t’étais gamin. Comme les Koenig le font quand un des leurs est triste. Tu le sais, tu les as vu faire. Alors tu essaies de faire au mieux, même si toi, de base, tu ne fais pas ça.

« Je vais me rattraper. Je te jure que je vais me rattraper. Tu la serres un peu plus fort en annonçant avant de venir attraper son visage humide dans tes mains en coupe. Je m’en veux tellement de te faire pleurer. Je ne veux pas que ça arrive ! Tu fronces les sourcils et tu secoues la tête, avec une réelle détermination. Je vais te faire passer avant les autres. Déjà cette semaine ce ne sera que nous deux ! Hein Trésor, on fait ça ? »

Et c’est un éclat de panique qui passe dans tes yeux, maintenant. Tout ça a l’air si bête, si matériel. Tu ne fais jamais ce genre de promesse. Quand tu veux rendre une fille heureuse, tu l’embrasses, tu t’arranges pour devenir quelqu’un pour elle. Mais pour Vega, que peux-tu être, mon vieux ?

« Je ne veux pas redescendre. Je veux juste… Tu essuies ses joues maladroitement. Te garder dans mes bras et papoter. On peut faire ce que tu veux, mais on ne redescend pas, d’accord ? »
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Vega Koenig
Vega Koenig
Vega Koenig
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Vega Koenig
Sam 9 Mai - 13:35
Tu ne sais même pas pourquoi tu as ouvert cette fichue porte, Vega. Au fond, tu sais parfaitement ce qui va se passer, et tu sais que celle qui en souffrira, ce sera toi. Le problème, c’est que tu sens qu’il y a quelque chose de différent, tu l’as entendu à sa voix, cette sincérité dans ses excuses. Dans sa plainte. Sa presque … supplication. Tu as mal, pourtant, tu cèdes encore, à croire que tu aimes ça, souffrir, ou alors est-ce que tu y es bien trop habituée maintenant, et que tu sais que tu ne finis toujours pas surmonter, et par tout mettre derrière toi. Même si c’est toujours pour mieux recommencer dans la foulée.

Quand tu ouvres, cependant, et que tu le trouves là, à genoux devant toi, tu ne peux pas t’empêcher de lui rappeler sa promesse. De lui reprocher ce qu’il continue à faire, ou ne pas faire face à toi. Tu as toujours été là, tu n’as jamais fui, tu n’es jamais partie, tu n’as jamais voulu t’éloigner de Nahel et pourtant, tu as cette douloureuse impression – qui n’en est clairement pas une, à tes yeux – de toujours être la dernière dont il à se soucier. D’habitude, tu gardes ça pour toi, tu vois, d’habitude, tu ne pleures pas non plus devant lui. Là, c’est un malheureux concours de circonstance, et tu vois, tu sais que tu vas le regretter, tôt ou tard. En attendant, tu as reculé dans ta chambre, et à peine tes mots sont-ils sortis de ta bouche, que le voilà qui se jette sur toi, il te sert fort contre lui, et claque la porte, tandis que toi, contre lui, tu essaies de faire cesser tes larmes. Tu ne dis rien, tu ne peux rien ajouter, alors tu te contentes de l’écouter. Tu te laisses simplement aller à sa chaleur et son odeur, comme s’il ne venait pas de te blesser encore une fois. Tu le laisses te bercer, tu laisses cette main dans ton dos te calmer, un peu, jusqu’à ce qu’il te fasse reculer et qu’il prenne ton visage entre ses mains.

Il continue, il te parle. Et toi, petite Vega, c’est bête, mais tu as envie de le croire encore. Tu ne sais pas si c’est de la naïveté, ou simplement la conséquence de ton amour pour lui, mais, tu veux y croire. Tu veux encore essayer. Tu ne cesseras jamais d’essayer, au fond. Rien que vous deux … ça revient. C’était déjà censé être le cas, et il aura fallu moins d’une heure pour que tout tombe à l’eau. Pourtant, quand il te dit qu’il ne veut plus redescendre, ça te rassure, et te voilà à hocher la tête. Tu lèves tes mains, et tes doigts viennent s’accrocher à son haut, presque suppliante, pour ne pas qu’il ne se décide à subitement changer d’avis et t’abandonner encore. Tu veux ses bras. Tu veux t’y blottir, y rester, tu ne veux voir personne d’autre. Tu as besoin de ça. « Tu promets que tu ne vas plus me lâcher ? » Et te voilà, à vouloir maintenant lui prendre tout ce que tu as toujours voulu de lui. L’exclusivité. Tu doutes que ce soit possible à long terme, mais … au moins pour cette nuit, au moins pour ces quelques jours, tu le veux tout à toi. « Je veux rester ici. » Et tu recules pour te soustraire un instant à son étreinte pour venir t’asseoir sur ton lit, en ramenant tes jambes contre toi après t’être débarrasser de tes ballerines. Tu tapotes la place à côté de toi, sur le matelas, en relevant tes yeux encore humides vers lui. « Tu me prends dans tes bras, encore ? »
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Nahel O. Murawski
Nahel O. Murawski
Nahel O. Murawski
+ MESSAGES : 49
Nahel O. Murawski
Sam 9 Mai - 16:06
Tu la serres si fort, Nahel, que tu sais que tu pourrais lui faire mal. Tu te le répètes dans ta tête, tu essaies même de te gifler mentalement pour arrêter ça. Mais tu n’y arrives pas. Tu as juste trop mal, trop peur. Tu te sens bien trop responsable de ses larmes et, tu vois, tu n’arrives pas à l’accepter. Tu le sais, pourtant, que la jeune femme serait certainement mieux sans toi, mieux avec un autre, mais comme tu le lui dis, tu ne veux pas la laisser. Tu es écoeurant. Tu t’en voudras longtemps, mon gars, mais tu ne peux pas la lâcher.

Alors oui, tu viens lui offrir toutes ces promesses en te jurant intérieurement que tu t’y tiendras, cette fois-ci. Tu as vraiment l’impression que c’est la bonne, que la donne a changé. Ce n’est pas du mensonge et encore moins de la manipulation, tu y crois sincèrement. Mais tu oublies, Nahel, que les choses ne sont pas aussi simples que de dire “je le ferai”. Il y a plein de paramètres qui rentrent en jeu, au-delà de ta volonté. Rien que la présence de Sanya dans ta vie, hein. Mais là, sur le moment tu refuses d’y penser. Tu veux juste… te dévouer à celle qui est ta meilleure amie, même si cette idée t’étouffe.

« Je te le jure. Que tous les deux, c’est promis »

Elle est accrochée à toi, et toi tu as les mains sur son visage et tu pourrais juste te pencher… te pencher et l’embrasser. Tu pourrais lui redire que tu la veux à tes côtés. Tu pourrais l’entraîner sur ce lit, lui prouver combien tu la désires. Mais si tu es sur le point de craquer, tu revois ses yeux le jour où tu as posé la question. La douleur que tu y lus. Et tu viens simplement coller ton front au sien, un instant.

« Tout ce que tu veux, Trésor. »

Et elle finit par s’écarter de toi pour reculer et venir se mettre sur le lit. Pendant un instant, mon grand, tu as la peur qu’elle te dise de partir, que tes promesses ne soient pas assez, mais dès qu’elle t’invite à revenir contre elle, tu soupires de soulagement. Sans réfléchir, tu fais le tour du lit, en balançant tes chaussures. Et si tu fais sauter ta chemise, c’est parce que tu veux lui faire profiter de ta chaleur. Tu t’installes sur le lit simplement en pantalon et tu viens l’attirer contre toi, la tête sur ton torse.

« Je ne te lâcherai pas de la nuit, d’accord ? Sans réfléchir, te voilà à venir déposer un baiser dans ses cheveux, instinctivement. Tu seras toute grillée demain matin, le patron ne te reconnaitra pas, tu verras. Tentative d’humour, mais tu as du mal à y mettre le ton. Tu es bien là ? Tu veux que je te couvre ? »

Et toi qui en prend tant à tout le monde, te voilà à te plier en quatre pour lui offrir tout ce qu’elle veut. Sans réfléchir, parce que tu veux la rendre heureuse. Tu sais que, quoi qu’elle te demande ce soir, tu le lui céderas, sans réfléchir, sans refuser. Mais tu ne le redis pas, parce que tu connais Vega, tu sais qu’elle le sait. À la place tu viens caresser doucement son bras de tes mains brûlantes, pour l’apaiser.

« Il fait bon ici. Tu finis par remarquer. Dans la mienne, plein nord, il fait toujours froid. Tu soupires, doucement, avant de marmonner, bêtement. Je vais finir par venir dormir ici toutes les prochaines pour que je passe ici. »

T’es con hein, mais un con qui veut lui changer les pensées.
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Vega Koenig
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Vega Koenig
Sam 9 Mai - 17:09
Il promet, à nouveau, et toi, c’est déjà trop tard, tu as décidé que tu voulais le croire. C’est bête, mais le fait de savoir qu’il veut bien rester ici, dans ta chambre, qu’il ne compte pas redescendre à la vue des autres, ça te rassure Vega. Sanya ne viendra pas le chercher jusqu’à ta chambre, et si elle le fait et bien, il y a encore cette porte, fermée, qui se dressera entre elle et lui, et toi, tu te dis que tu feras en sorte qu’elle reste bien fermée. Tu ne la laisseras pas entrer et … tu feras en sorte qu’il ne sorte pas. Oui, te voilà soudainement bien déterminée. Plus que jamais en vérité, à croire que ce qui s’était passé ce soit avait contribuer à faire sauter l’un des verrous que tu avais pourtant pris le soin de placer toi-même autour de ton pauvre petit cœur déjà meurtri.

Il a l’air tellement prêt, et déterminé à t’offrir ce temps que tu lui réclames, vous deux, juste vous deux … que tu finis par reculer, par rejoindre ton lit pour l’inviter à t’y rejoindre. C’est encore un moyen pour toi de profiter de sa présence, et il ne tarde pas t’y rejoindre, il se débarrasse de ses chaussures, et même de sa chemise, avant de s’installer et de t’attirer contre lui. Toi, tu rougis, encore, quand tu te trouves contre ce torse nu, la tête contre lui, tu écoutes l’apaisant battement de son cœur. Un baiser dans tes cheveux, et durant un instant, tu fermes les yeux et tu te surprends même à sourire, légèrement, mais tout de même. « Non, je suis bien … » C’est presque un soupire, en réalité, tant tu te sens bien là, tout contre lui, et quand tu bouges, c’est juste pour venir poser ta main à plat sur son ventre avant de bouger la tête, tu te redresses légèrement, pour poser ton menton contre sa peau et l’observer. « Le froid ça te rends grognon … » Tu le sais, parce que tu le connais. Quand il ne fait pas bon, il a l’air de manquer de force. « Ça me dérange pas que tu viennes ici quand tu as froid. » Tu as changé de discours, tout à l’heure, tu étais gênée à l’idée de lui dire oui, rien que pour ce soir, maintenant, tu lui annonces qu’il peut venir jusqu’à ta chambre à chaque fois qu’il en a envie en somme. C’est juste que … il est si proche. Contre ta peau, la sienne est si chaude. C’est en train de te rendre folle, Vega. Et tu te rends compte, maintenant, à quel point ça va être compliqué de l’avoir avec toi, toute la nuit, à moitié habillé seulement. Il t’attire. Il te suffirait d’un mouvement pour l’embrasser … tu pourrais complètement t’abandonner.

Cependant, tu restes sage. Et si tes doigts se mettent à jouer sur son torse, à y dessiner des ronds, des formes, des arabesques sans jamais t’arrêter, tu finis par soupirer. « Je suis bien dans tes bras. » C’est pas souvent que tu y as le droit, surtout pas de cette manière. C’est même la première fois que tu te retrouves dans une telle position, que tu te permets des caresses comme celles que tu continues d’appliquer sur sa peau sans même t’en rendre compte. « J’ai même pas envie de dormir … » Tu te dis que ce serait perdre du temps que de t’endormir, tu veux rester éveillée, oui, les deux yeux grands ouverts pour profiter de chaque tout petit instant.
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