Attack on Titan
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[DONE] Aimer, c'est une grande affaire ; il faut avoir du courage pour aimer. (Karhlya)
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 350
Karhlya Koenig
Jeu 18 Juin - 3:03
Tu peux craindre… Non, vraiment. Tu as de quoi avoir des craintes, elles sont fondées quand il s’agit de Kanaan. Un rien peu suffire à le faire démarrer au quart de tour, et il a su te prouver, que lorsqu’il s’agit de toi … il est capable de bien des choses. Tu te souviens encore de ce qu’il a pu glisser à Hartmann, lorsqu’il avait débarqué au QG pour t’annoncer la grossesse de sa femme, tu n’as rien dit, parce qu’il faisait carrément fausse route, mais là, tu vois, tu sais que tu refuseras catégoriquement de l’entendre donner l’ordre à Laszlo de s’éloigner, de te lâcher, ou encore de ne pas te toucher. C’est pourtant un risque que tu vas prendre, et tu te permets même d’être plutôt encourageante, lorsqu’enfin, tu donnes quelques coups dans la porte.

Et tu l’entends, qui grogne, alors qu’il n’est même pas encore à la porte, et tu soupires, légèrement, tu lèves les yeux au ciel en resserrant tes doigts autour de ceux de Laszlo, autant pour te donner force et courage que pour lui en transmettre un peu. La porte s’ouvre, finalement, et si l’homme qui se trouve derrière toi offre un salut un peu trop enjoué à ton frère, toi, tu es déjà en train de le sonder, pour te préparer à agir. Étrangement, il semble plutôt … normal, dans un premier temps. Il grogne, c’est un fait, mais il vient surtout prendre le sachet de petits pains qu’il offre à la petite blonde, avant de se tourner, d’entrer, et tu plisses les yeux, probablement un peu méfiante, avant de te décider à suivre son mouvement, en tirant un peu sur la main de Laszlo afin de l’inviter à te suivre à l’intérieur.

« T’es pas croyable ! Tu p--… » Tu t’arrêtes, au beau milieu de ta tirade, alors que tu t’apprêtais à lui faire une leçon quand au fait de dire simplement bonjour et merci, mais, le voilà qui fait volte-face, à la vitesse de la lumière, une lame à la main, il braque son arme sur la gorge de l’homme que tu aimes, et ce qui devait arriver arrive … le voilà qui menace. Le truc, Karhlya, c’est que si d’ordinaire, tu t’arranges pour ne pas le contrarier, ou du moins, agir en son sens un maximum pour le calmer rapidement, cette fois, tu gardes les doigts de Laszlo prisonniers des tiens, avant de relever un regard sombre vers ton frère. Tu bouges, pour venir te placer entre eux deux, encore, et ta main vient attraper la lame, sans serrer. « Kanaan. Ecoute moi bien, je vais pas me répéter deux fois … dégage cette lame de sa gorge, et laisse le tranquille. » Tu soupires, avant de pencher la tête vers Saskya qui elle, les yeux fatigués, s’est simplement assise pour avaler un petit pain, en observant la scène sans chercher à intervenir. Tu soupires donc, légèrement, et puis, tu viens balancer un coup, léger, mais sec, dans l’estomac de ton frère pour le faire reculer. « Si tu lui casses les pieds, je te recasse le nez. » Et tu dégages la lame, fermement, tout en tirant Laszlo avec toi plus en avant dans la petite maison. « Comment tu fais pour le supporter ? » Tu demandes, à la blonde, avec un sourire. « Il m’a l’air plus insupportable tous les jours. » Clairement. « Qu’est-ce que t’as ? T’as mal dormi ou quoi ? Tu pouvais pas juste dire bonjour comme tout le monde ? »
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Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
+ MESSAGES : 237
Laszlo Koenig
Jeu 18 Juin - 12:24
Tu étais probablement trop enjoué, c’est certain, mais il faut dire que, même si son frère est ton cadet d’une dizaine d’années, tu as compris qu’il avait bien des arguments (ses poings, ses pieds, probablement d’autres bottes secrètes) pour te coucher au sol en deux deux. Alors ouais, quand t’entends grogner, quand tu vois la porte qui s’ouvre sur un visage un peu sombre, tu te perds dans ton angoisse et tu le salues, certainement trop vite.

Kanaan passe ses yeux de sa soeur à toi. De toi aux petits pains. Des petits pains à vos mains et s’il râle, il ne fait qu’attraper le sachet chaud pour ensuite revenir dans sa maison. Et toi, si tu es sur le point d’attendre dehors, le temps de savoir si vous êtes les bienvenus, tu n’en as pas vraiment l’occasion puisque la brune t’entraîne avec elle et que tu te retrouves à avancer en marchant presque sur la pointe des pieds.

« J’espère qu’on ne vous dérange pas. Oh bonjour Sa… Ahhh ! »

Tu ne cries pas, mais ta salutation se finit sur une exclamation surprise parce que, tout à coup, et sans que tu ne l’as vu venir (t’étais prévenu pourtant), il est sur toi et une lame froide, tranchante aussi, se pose contre ta gorge. Tu comprends instantanément qu’il veut protéger sa soeur, mais tu sais aussi vite que tu ne lâcheras pas la main de la jeune femme. Par contre, tu n’as pas le temps de le lui expliquer que Karhyla s’interpose, comme elle le fait toujours avec lui. Elle parlemente, elle lui colle même un petit coup et quand elle finit par te tirer hors de la lame, tu es clairement perdu entre surprises, pression et… une certaine forme d’amusement. C’est drôle de voir un petit bout de femme comme elle, ou Saskya, maîtrisé un grand garçon comme Kanaan.

« Je suis désolé, Kanaan, mais je ne compte pas lâcher la main de Karhlya, par contre, je peux te jurer que je ne lui ferai jamais de mal. »

Tu tentes, ne sait-on jamais qu’il puisse t’entendre. Et te voilà près de la table, avec la blonde qui mange tranquillement et tu lui adresses un sourire bienveillant.

« Bonjour Saskya. Je suis Laszlo Koenig, on s’est croisé la dernière fois, quand j’ai aidé Karhlya à ramener Kanaan ici. »

Tu ne tentes ni de lui faire la bise ni de lui tendre la main, parce que tu sens presque le souffle de son homme dans ton dos, qui rage furieusement visiblement. Il finit par vous contourner, pour aller se placer à côté de la blonde, et tu reconnais bien son attitude protectrice.

« Je me doute que tu vas poser des questions, alors je me permets de te devancer. Tu lances subitement au jeune homme. Je suis amoureux de ta soeur. Je veux dire, je suis vraiment et complètement amoureux d’elle, alors même si tu me l’ordonnes, je ne cesserai jamais d’être à ses côtés. »

Et tu tentes un sourire parce que… ce n’est pas si grave non ?
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Kanaan Frei
Kanaan Frei
Kanaan Frei
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Kanaan Frei
Jeu 18 Juin - 12:26
Micah grogne, c’est un fait, mais il voit encore les bleus et les contusions sur le visage de Koenig, l’empêchant de simplement le détruire. Il s’en veut. Il s’en est voulu depuis qu’il s’est réveillé dans les bras de Saskya, le lendemain. Et maintenant qu’il le menace, qu’il lui grogne dessus, il se rend bien compte qu’il ne bouge pas plus. À croire qu’avoir sa soeur et sa femme réunies près de lui, lui rappelle une certaine forme d’humanité.

C’est Karhlya qui s’interpose pourtant, et avant qu’il ne puisse la repousser plus loin, comme une brindille (parce que c’est ce qu’elle reste pour lui, une brindille adorable et à défendre), elle parle durement et lui il grogne sans bouger. Un vrai animal enragé, quand il s’y met. Pourtant, elle profite d’un coup sec dans son ventre, qui le fait reculer d’un pas surpris pour s’échapper et entrainer Koenig avec elle et lui… Arrrrh, ça le rend dingue.

« J’casse les pieds à qui je veux ! Qu’il grince alors qu’elle s’en va déjà vers Saskya ! Et puis tu m’empêcheras pas de te défendre contre tous les types et leurs idées mal placées ! »

Il le sait, il en est un. Micah a bien vu comment il ne peut s’empêcher de foncer sur sa blonde, dès qu’elle approche, qu’elle le regarde, qu’elle prononce son prénom. Et à chaque fois c’est la même chose, il la dévore, lui prend tout et lui donne tout. Alors non, c’est bien pour lui, c’est acceptable puisqu'avec Saskya c’est lui, mais Karhlya… et ce Koenig… Arh ! Comme un mufle essoufflé, il leur emboîte le pas et les suit en cherchant un moyen pour attraper Koenig et le tirer hors de la maison, pour s’expliquer avec lui, même s’il risque de cogner avant de perdre. Le truc, c’est que ce bienheureux de mec, voilà qu’il jette son dévolu sur sa femme et là… ouais nan, la peur et la jalousie lui font changer de stratégie.

Il dépasse les deux autres et vient se placer près de Saskya. Il pourrait se mettre devant elle, mais il sait d’avance qu’elle va râler, si elle ne finit pas par lui coller un de ces fameux coups de boule. Il la veille, prêt à la protéger et à tuer pour le faire quand Koenig se sent le devoir de reprendre la parole. Et là… ça le…

« QUOIIII ?! Tu QUOI ma soeur ?! Les flammes se mettent à danser dans son regard. D’où tu te permets de l’aimer sans ma permission ?! Pis elle te cognait encore avant-hier ?! Il fait un pas pour venir le confronter sans relever son arme pourtant. On aime pas ma soeur d’un claquement d’doigt ! Le voilà qui se tourne vers Karhlya, menaçant. Il t’a touché ?! Qu’est-ce qu’il t’a promis pour t’faire croire qu’un vieux schnock avait le droit d’aimer une jolie fille comme toi ?! »

Et en vrai, y’a déjà de l’amélioration, puisqu’il parle avant de cogner, cette fois-ci, même si ses doigts le démangent.
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
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Karhlya Koenig
Jeu 18 Juin - 12:57
Tu essaies de … de passer outre. Tu le connais à force, ton frère, Karhlya. Il n’est pas mauvais, dans le fond, parce que, ce qui l’anime, c’est un franc et puissant désir de protection, il te ressemble, là-dessus, et vous vous ressemblez tellement sur ce point précis que c’en est problématique, parce qu’évidemment, ça rentre systématiquement en collision. Tu veux le protéger, il le refuse. Il veut te protéger, tu l’acceptes mal. Quand l’un s’impose pour l’autre, ça finit toujours en eau de boudin, soit, vous vous finissez par vous cogner dessus, soit quelqu’un d’autre en paie le prix. Du coup, encore une fois, tu essaies de temporiser un peu. Saskya n’a pas l’air d’avoir envie de se mêler de ça, et c’est tant mieux, même si tu sais qu’elle est bien plus douée que toi pour apaiser les humeurs désastreuses de Kanaan, elle est enceinte, tu aurais probablement grincé des dents de la voir s’interposer d’une manière ou d’une autre. Et puis, elle a l’air fatiguée.

Tu le repousses donc, simplement, avant de t’échapper à son contrôle et d’entraîner Laszlo avec toi, pour juste approcher Saskya, en laissant l’ours colérique dans l’entrée. Probablement qu’il grogne, qu’il rumine, et tu en profites pour tacler, taquiner, provoquer. Peut-être pas l’idée du siècle, en l’occurrence, mais il finit tout de même par bouger, il se glisse aux côtés de sa femme et tu comprends bien qu’il est de nouveau dans sa posture défensive. La bonne nouvelle, c’est qu’il s’interpose pour elle, non plus pour toi. Ça t’arrange.

Et tu le fixes, Karhlya. Tu as approximativement l’air d’un chasseur qui garde un œil sur une proie dangereuse. Si tu entends Laszlo s’adresser gentiment à Saskya, si tu la vois répondre d’un sourire, hocher la tête, si tu l’entends le saluer, c’est Kanaan que tu gardes à l’œil. Encore plus quand Laszlo se met à parler à nouveau, qu’il se décide à juste … tout avouer, tout balancer et là, Karhlya, ton corps se tends. Tu seras sans doute toujours particulièrement heureuse de l’entendre clamer ça haut et fort, seulement, en l’occurrence, face à ton frère, ça vient te mettre une pression énorme, et bien vite, tu te rends compte que tu avais raison de te méfier.

La voix de Kanaan tonne, résonne dans la petite maison, et encore une fois, tu lèves les yeux au plafond. Non mais quel crétin, hein, vraiment. Et le voilà, qui approche, qui vient de nouveau se placer, menaçant face à Laszlo, et toi, tu ne bouges pas, tu te contentes de planter ton regard sur lui, durement, sans doute, parce que tu n’apprécies guère ce qu’il te raconte. Pour autant, tu ne viens pas encore te mettre entre deux, tu as comme l’impression qu’il ce besoin de le confronter, et si tu n’accepteras pas qu’il se remette à frapper comme il a pu le faire deux jours auparavant, tu décides simplement de les laisser … régler leurs comptes. Néanmoins … « Un, ça ne te regarde pas. » Est-ce que tu lui demandes toi, ce qu’il fait avec Saskya quand ils sont tous les deux ? Surement pas. « Deux, on n’a pas besoin de ta permission, Kanaan. » Vraiment pas, encore une fois, tu n’as été menacer Saskya, toi. « Trois, il ne m’a rien promis du tout, j’ai pas besoin de promesse, je lui fais confiance. C’est pas toi qui décide, et puis c’est pas juste lui … c’est moi aussi, tu comptes vraiment essayer de m’empêcher de l’aimer ? » Tu le sais, que c’est probablement incompréhensible, ça a du sens pour toi, pour Laszlo, pour vous deux, tout est exceptionnellement clair … pour les autres, tu sais que ce n’est pas si simple, et qu’il va falloir faire avec cependant, tu sais que tu es prête à le faire.
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Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
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Laszlo Koenig
Jeu 18 Juin - 14:15
Ok, c’est enregistré, t’aurais probablement pas dû lui dire ça comme ça. C’était peut-être trop, trop soudain, trop rapide. Le truc, Laszlo, c’est que si tu n’es pas capable d’avoir une vision parfaitement claire de lui, tu as quand même compris à quel point son sens de la protection est fort. S’il s’était rendu compte plus tard de la manière dont tu regardes Karhlya, il se serait probablement senti trahi, et là, tu te doutes que tu aurais encaissé un tsunami de colère… à plus ou moins juste titre, d’ailleurs.

Alors oui, tu le dis, et dès que tu formules ce mot “amoureux” pour te qualifier par rapport à Karhlya, tu vois ses yeux se mettre à briller d’une manière inquiétante. Il revient vers toi, il se colle devant toi et mine de rien, tu es obligé de basculer un peu la tête pour soutenir son regard. Et tu vois, mon grand, t’entends clairement ce qu’il te dit, et tu te retrouves soufflé parce que… bah tu ne t’étais pas imaginer de devoir lui demander le droit d’aimer sa soeur en faite.

C’est Karhlya qui réagit en premier à la colère de son frère, et pendant quelques instants, toi tu ne dis plus rien parce qu’il y a un point sur lequel il n’a pas tort. T’es vieux. Probablement trop pour une jeune femme comme la brune et pourtant… tu ne peux pas cesser de l’aimer.

« Écoute, je sais que c’est rapide, que ça semble surprenant, mais c’est un fait, j’aime ta soeur. Je ne compte pas cesser de l’aimer, pas plus que je ne vais plier devant toi. Si tu veux me frapper, et bien frappe-moi, mais je ne changerai pas de point de vue. Tu glisses un coup d’oeil à Karhlya, comme pour trouver du courage. Je te rejoins sur le point de mon âge, mais ça aussi on en a discuté, et je crois Karhlya quand elle me dit qu’elle s’en fiche ou qu’elle m’aime. Tout ce que je te demande, c’est de ne pas l’attaquer elle. »

Et bon, probablement tu parles trop pour un type comme Kanaan qui frappe et pense ou discute après, mais tu te dis que, s’il y a un moyen de désenvenimer le conflit, par la parole, c’est en étant parfaitement honnête avec ce type. Tu ne plies pas. En faite, tu finis même par te tourner vers la brune, tu poses un baiser sur son front en lui soufflant de te faire confiance, et tu viens lâcher sa main, doucement pour faire un pas vers Kanaan, et le regarder droit dans les yeux.

« Je ne veux pas être en conflit avec toi, Kanaan. Tu peux ne pas accepter cette relation, mais tu la connais aussi bien que moi, Karhlya ne pliera pas devant ce que tu voudrais de mieux pour elle. Alors… pourquoi ne pas accepter l’évidence et au pire me mettre la pression pour que je devienne ce “mieux pour elle ? »

Et te voilà à lui tendre la main, comme pour passer un pacte avec lui.
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Kanaan Frei
Kanaan Frei
Kanaan Frei
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Kanaan Frei
Jeu 18 Juin - 14:18
Nan, mais c’est sérieux ce merdier ? Ils sont venus le tirer du lit, où il aurait pu somnoler toute la journée avec Saskya contre lui et une main contre son ventre, pour sentir la petite créature qui s’y cacher bouger. Tout ça pour apprendre qu’un vieux maladroit, mou et en perte de confiance était amoureux de sa soeur. Nan, vraiment, il y a de quoi s'énerver non ? En tout cas, Micah semble le penser parce que le voilà qui aboie, qui attaque l’homme, puis subitement qui s’inquiète quel genre de lavage de cerveau on a fait subir à la brune. Et bon… sa réponse arrive, brutalement, et le fait siffler de rage.

« Ça ne me.. Ça me regarde ! Tu es ma soeur, je dois veiller sur toi ! C’est autant Micah, que Fahim et même Kanaan qui pensent et disent ces quelques mots. Puis qu’est-ce que tu racontes ?! T’es encore un bébé, tu ne devrais pas penser à ça. Une grimace vient tirer son visage à l’idée que ce sale type pose ses pattes pleines de doigts sur la brunette. Qu’est-ce que t’en sais que tu l’aimes ? Ah et puis merde hein, c’est trop rapide ! »

C’est sûrement le comble, nan ? Parce que lui, il a fondu sur sa femme en quelques jours, semaines. IL savait qu’il la voulait le jour même, c’est juste que Saskya n’est pas une proie facile et qu’il est sacrément mauvais dans cet art. Pourtant, il ne peut pas s’en empêcher. Karhlya est plus jeune que lui, de quelques minutes qui changent complètement la donne. Puis elle est plus douce, plus modulable, plus… Nan il faut la protéger !

Sauf que revoilà ce putain de Koenig qui piaf à côté et Micah détourne les yeux de Karhlya à lui avec un air de tueur. L’autre ne se tait pas. En faite, ce qu’il dit semble plutôt logique, mais ça aussi, ça ne lui plait pas. En faite, il n’y a que sur le point de son âge qu’il lâche un vieux “ah, ah!” comme si ça changeait la donne… et avant de savoir que la brune s’en fiche.

« Arrrh ne faites pas des trucs comme ça devant moi ! Que Micah râle, en faisant semblant d’être écoeuré devant le baiser pourtant bien sage de Laszlo. Il le laisse venir à lui, en secouant la tête. Tu m’casses les pieds, toi. Pis tu m’embrouilles, tu parles trop. Tais-toi, un peu, tu vas donner mal à la tête à ma femme ! C’est ça, qu’il prenne Saskya pour obtenir ce qu’il veut, maintenant. Tu m’emmerdes… J’ai pas envie de te faire confiance. »

Micah se gonfle, et détourne les yeux pour ne pas voir la main tendue. Ça pourrait certainement continuer comme ça, il pourrait partir et le laisser en plan, mais tout à coup, il bouge. Son poing s'écrase d’une force presque maîtrisée dans la tête de Koenig alors que de l’autre main, il accepte de serrer la sienne. Drôle de scène que de frapper le soldat en le retenant par la même occasion.

« Écoute-moi bien, Koenig… Il se penche tout près de lui, avant de siffler, acide. Ose faire couler une seule de ses larmes, et je te massacrerai jusqu’à c’qu’il ne reste que de la bouillie de toi. Et ce coup, c’parce que je sais que tu l’as embrassée dans mon dos. Il écrase sa main avant de la relâcher et aller vers Karhlya pour l’attraper par le menton. Si tu l’laisses te faire du mal, j’te renie. T’es ma soeur, tu as intérêt à cogner si y’a un souci. »

Et en soufflant comme un boeuf, il la relâche, il vient s’asseoir à côté de Saskya en grommelant et c’est la blonde qui vient le faire taire en lui collant un petit pain chaud dans la bouche.
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
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Karhlya Koenig
Jeu 18 Juin - 16:04
Ça … t’agaces. Un peu. Il faut l’avouer. C’est que tu es une grande fille, Karhlya, jusqu’à présent, tu as fait sans un grand frère, sans protection, tu as toujours su faire tes choix relativement efficacement, sans te vanter, hein, et si tu as accepté la présence de ton frère, comme telle, avec ses défauts, ses qualités, et tout ce qui va avec, et bien tu dois avouer que certaines de ses attitudes à la noix ont tendance à te casser les pieds. Mais tu comprends hein, qu’il veuille te protéger, veiller sur toi, tout ça. Oui, tu le comprends. Mais … « Je suis pas un bébé ! » Ouais, ça par contre, ça t’exaspère carrément. D’autant que tu es probablement bien plus réfléchie que lui sur bien des aspects, alors, franchement … toi ? Un bébé. Non, non. On en est loin. Très loin. « Et puis tu peux parler toi, ça va vite, tu parles, il t’a fallu deux semaines à peine pour lui faire un bébé. » Approximativement ? Bon. Tu exagères peut-être un peu, tu n’en sais rien, il n’empêche que ça a été rapide, très rapide. Un jour, il était le gros râleur solitaire de la team Bailey, le suivant, il gueulait haut et fort avec une femme, un peu plus tard, il débarquait en hurlant comme quoi sa femme était enceinte. Non vraiment, là-dessus, il n’a rien à dire du tout.

Le truc, c’est que, tu te rends compte, tu le sais, que le problème, ce n’est pas toi, en l’occurrence. C’est Laszlo. Ça se sent, ça s’entends, et ça se voit. Et tu sais que tu ne peux pas passer ton temps à t’interposer, que pour que ce soit efficace, tu dois juste … les laisser voir ça entre eux, même si ça t’ennuie, parce que, tu sais de quoi ton frère est capable, la preuve en est, le visage de Laszlo, encore largement marqué de sa dernière crise de colère. Le truc, c’est que tu sais que tu as fais le bon choix, quand il vient à toi, dépose un baiser sur ton front, te demandes de lui confiance. Tu as confiance. Entièrement confiance, même. Et c’est pour ça que tu le laisses faire face à ton frère, exposer sa façon de penser, de voir les choses, sans plier pour autant, sans lâcher. Et bien entendu, Kanaan non plus, ne plie pas, du moins, pas dans un premier temps … et puis, le voilà qui frappe, brusquement, son poing vient s’abattre sur le visage de Laszlo, et tu sursautes, la seule chose qui t’empêches d’intervenir … c’est que tu vois qu’il l’a retenu, qu’il a serrer sa main finalement, et s’il menace, il plie, avant de se tourner vers toi, et toi, tu plisses les yeux, avant qu’il ne s’échappe pour rejoindre Saskya qui le fait taire d’un petit pain qu’elle lui colle droit dans la bouche.

« T’es pas croyable … » Tu grognes, oui. Même si finalement, il vient de plier, de céder, de cesser de s’opposer, il a frappé. Inévitable, avec lui, et pourtant, tu grimaces quand même, en approchant pour passer doucement tes doigts sur sa mâchoire, avec ce regard atrocement désolé. Décidément, il en prenait des coups par ta faute, en ce moment. « Un bleu sur un bleu … » Tu murmures, avec un sourire, probablement bien consciente qu’au final, ce n’est pas ce coup en particulier qui va changer grand-chose à l’état de son visage. Et puis, enfin, tu reviens prendre sa main, vos doigts entremêlés, avant de te tourner vers ton frère, et sa femme. « C’est bon, je peux considérer que t’es calmé et que tu vas pas revenir là-dessus ? Où t’as encore des trucs à dire ? »
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Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
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Laszlo Koenig
Jeu 18 Juin - 19:00

Tu savais à quoi tu allais te frotter, Laszlo, autant dire que si tu lui tends la main, d’une manière presque amicale, tu te doutes que ça va passer ou casser. En connaissant un peu Kanaan, de loin, ou à travers ses rapports avec sa soeur, tu penches de toi-même pour la partie “cassée” mais tu ne recules pas devant l’homme. Qu’il te frappe s’il le veut, tu resteras droit devant lui, encore plus si c’est pour pouvoir fréquenter Karhlya. Il ne t’a fallu qu’une journée pour savoir que tu serais prêt à tout, pour la garder auprès de toi… avec son accord, toujours.

Et tu vois, t’as à peine fini ta tirade qu’il vient te balancer un bon coup dans la pommette droite, mais si la douleur explose dans ta tête, tu comprends aussi vite qu’il n’y est pas allé à pleine puissance. Vu comment tu es déjà amoché, Laszlo, il t’aurait séché aussi vite, et là, seules quelques étoiles danses. Est-ce que Kanaan se serait retenu… pour toi ?

« Je ne compte pas la faire pleurer, à moins que ce ne soit des larmes de bonheur. Que tu réponds, en massant ta joue endolorie et alors qu’il vient se planter bien trop fort près de toi, sans lâcher ta main. Et ok, mais aie la sympathie de ne pas m’en recoller une à chaque fois que je l’embrasse, sinon mon visage ne va jamais guérir. »

C’est drôle, Laszlo, parce que tu ne te rends pas compte de ce que tu sous-entends. Du genre que t’embrasse Karhlya bien trop souvent pour ne pas pouvoir encaisser des coups à longueur de temps. Ce qui est rassurant, c’est que Kanaan non plus n’a pas l’air de s’en rendre compte. Il va vers sa soeur, lui souffle quelques mots inquiétants puis retourne s’asseoir et t’as le temps de ne rien dire que sa compagne lui fourre un pain dans la bouche. Et toi, tu te mets à rire, avant que l’homme ne te colle un regard noir à base de “t’es sûr que tu veux te foutre de ma tête, mec ?” qui te calme un peu.

« T’inquiètes pas, je vais faire attention pour guérir vite. Au pire, j’irai voir ton amie médecin. Tu souffles à Karhlya en volant sa main sur ta joue pour déposer tes lèvres dessus. Je suis résistant. »

T’entends dans ton dos un ricanement moqueur, peut-être un peu provocateur, mais tu l’ignores et tu viens juste, suivre la brune vers la table avant de t’installer en face de l’autre couple de la maisonnée. Et cette fois-ci, tu choisis d’ignorer l’homme pour t’intéresser à la blonde.

« Ça va, tu ne t’ennuies pas trop, Saskya ? Je me souviens que ma mère tournait en rond pendant ses grossesses, ça a l’air d’être une période sacrément à part. Tu lui offres un petit sourire. D’ailleurs, le bébé est prévu pour quand ? »

Et te revoilà égal à toi-même, plein d’amour et d’ouverture aux autres.
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Kanaan Frei
Kanaan Frei
Kanaan Frei
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Kanaan Frei
Jeu 18 Juin - 19:02
« T’es trop jeune. Qu’il grince en l’entendant refuser le terme de bébé. Tu devrais te concentrer sur ton travail, et ne pas laisser un vieux venir te faire tourner la tête. Sauf qu’elle attaque, la bougresse, et Micah se gonfle, lèvres vers le bas, yeux plissés, avant de grogner. Pas deux semaines ! Au bout de deux semaines, Saskya me collait encore des coups de boules. »

C’est vrai, en plus, par contre ça la grossesse à dû arrivée rapidement après. Semaine 3 ou 4, tout au plus… Et oui, c’est rapide, ça Micah ne se défendra jamais face à cette affirmation, par contre, dans sa tête, la même phrase tourne en boucle : “ouais, mais nous, c’était différent !”. Peut-être, hein, mais l’homme refuse surtout de voir si la situation de sa soeur est vraiment différente de la leur. Ça ne lui plait par, alors, tout bêtement, il le fait savoir.

Il finit par laisser Koenig venir et lui servir son blabla, avant de lui coller un nouveau coup. Pourtant, quand il en finit de son sermon avec le brun, puis avec sa soeur, il est un peu calmé. Pas complètement relâcher, ça, ça n’arrive qu’avec Saskya, mais il risque moins de cogner tout ce qui passe. Et d’ailleurs, il n’a le temps que de s’asseoir qu’un petit pain chaud vient remplir sa bouche.

« GRummmmph Shashkyaaaa ! Il grogne, il tousse, et quand il capte le regard de Laszlo, trop souriant, le voilà qui se renfrogne. ‘e ‘ega’de ‘as ‘omme ‘a ! »

Ça ne ressemble à rien, absolument. Il lutte avec le repas pour le finir, pile quand Koenig parle d’encaisser et encore, la même moquerie froide remonte en lui. Il ricane, récupère un coup de coude de sa blonde au passage, et il est en train de se renfrogner, en l’attirant, elle, contre lui, pour venir nicher son nez contre sa peau, quand Karhlya revient à l’attaque.

« J’sais pas… Tu comptes m’annoncer d’autres nouvelles à la con dans ce genre ? Qu’il attaque, pourtant en venant se coller à la blonde. T’as qu’à mieux savoir annoncer les trucs… P’tain même moi, je t’ai mieux prévenue le jour où on a su pour Saskya ! C’est ce qu’il croit, en tout cas, alors que ses yeux regardent les deux zigotos s’asseoir face à eux. T’es enceinte ?! Qu’il claque à Karhlya, subitement. »
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 350
Karhlya Koenig
Ven 19 Juin - 0:07
« Je sais. » Tu souffles, doucement, avec un petit sourire, lorsqu’il te dit qu’il est résistant. Et tu vois, s’il y a bien une chose qui te plait chez lui, entre autres, évidemment, c’est ça. Cette face un peu cachée de sa personnalité. Lorsque l’on ne fait qu’effleurer la surface, on voit un homme doux, gentil, profondément bon, altruiste, protecteur. On ne voit que du bon, et c’est la réalité. Il l’est, bon. Définitivement. Seulement, tu sais aussi à quel point il peut se montrer fort, et combatif, tu sais qu’il a ce défaut, tout comme toi, parfois, de succomber à la colère. Et ça te plait, Karhlya. Tu t’estimes atrocement chanceuse d’avoir mis la main sur un homme doué d’une telle sensibilité, et pourtant capable d’une telle force de caractère lorsque cela s’avère nécessaire.

C’est pour ça que tu laisses faire, aussi, et que tu finis par revenir vers la table, par t’asseoir juste en face de ton frère, tandis que tu laisses Laszlo faire face à Saskya. Et durant un instant, tu écoutes simplement l’échange entre eux deux, Laszlo prend des nouvelles, elle répond simplement qu’elle est effectivement encore bien fatiguée, mais que ça s’estompe, petit à petit, que les nausées ont disparues, heureusement, qu’elle peut donc à nouveau manger. Elle ajoute que le petit sera là en fin d’année. Ce ne sont que quelques mots, parce que, tu ne la connais pas particulièrement bavarde, surtout face à des gens qu’elle n’a pas pour habitude de côtoyer. Et puis surtout… l’ombre de ton frère plane encore sur cette discussion, et ton regard dévie d’ailleurs à nouveau dans sa direction.

Tu ne sais pas trop ce qu’il baragouine, mais s’il a l’air un peu plus calme – il ne hurle plus – ça ne l’empêche pas de s’agiter, et de jouer de son regard. Probablement pour ça que tu reviens l’ennuyer un peu. Tu provoques légèrement, histoire de prendre la température, de savoir à quoi tu dois t’attendre de sa part. Et tu soupires, tu agites la tête. « Tu peux parler, t’as débarqué au QG en hurlant comme un vieux putois à l’agonie pour me dire que Saskya était enceinte. » Tu lui rappelles, parce que, quand même, c’était sacrément marquant, et spectaculaire, aussi. « Avec elle dans les bras. La pauvre. » Ouais, tu te souviens bien de cette pauvre Saskya, toute ratatinée dans les bras de cette espèce de grand dadais braillard, ses yeux lançaient des éclairs, et à la fois, elle n’avait pas vraiment bonne mine. « QUOI ??! » Tu sursautes presque, à sa question, avant de lui envoyer ton pied dans le tibia par en dessous la table. « On vient de t’annoncer pour nous, je suis pas … déjà enceinte. » Malgré toi, tu laisses échapper que ce sera probablement le cas, un jour, oui. « Laszlo sait se tenir, lui, au moins. » Et tu as ce sourire, Karhlya, franchement moqueur pour ton frangin, parce que, clairement, lui et Saskya sont à des kilomètres de votre façon de voir, ou de faire les choses. Vraiment, il existe un gouffre entre Kanaan et Laszlo. Même si … effectivement, vous avez probablement été à deux doigts de déraper il y a encore une heure, tous les deux. « Raconte pas d’conneries. Mange tient, ça nous fera des vacances. »
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