Attack on Titan
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[DONE] Aimer, c'est une grande affaire ; il faut avoir du courage pour aimer. (Karhlya)
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Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
+ MESSAGES : 237
Laszlo Koenig
Lun 15 Juin - 18:04
T’as enfilé une chemise gris perle, un jean plus décontracté et tu finis par t’échapper de la maison après avoir encore une fois remercié ta petite soeur. Tu as eu raison de rentrer, même si tu n’as pas pu voir Nahel. Et tu vois, quand tu traverses la ville, tu te sens… plus calme. Tu n’es pas complètement normal, t’as l’air fatigué et en même temps un peu… comme excitée. Et si ton coeur n’a qu’une envie, c’est se précipiter au QG, pousser sa porte et vérifier que rien n’a changé depuis hier soir, tu te forces à faire un détour, à marcher normalement et sans soupirer. Lourde tâche.

Quand tu finis par arriver au QG, tu as l’air encore plus sous pression qu’avant. Tu marches vite et tu as un mouvement, dans ton pas, comme si tu allais littéralement t’envoler à chaque fois qu’un de tes pieds frappe le sol. Pourtant, quand tu finis par t’arrêter devant la porte de la chambre de Karhlya, tu es… complètement chamboulé. Ton coeur bat à mille à l’heure, tu respires un peu rapidement, tes joues s’ornent de nouveau d’une teinte légèrement colorée, et te revoilà à repasser ta main libre dans tes cheveux, en oubliant que Vega est déjà passée arranger ta coiffure avant de te laisser filer.

Enfin, tu toques. Tu ne dis rien, tu ne penses même pas à faire savoir qu’il s'agit de toi. En fait, tu es en train de te dire qu’elle s’est sûrement rendormie quand tu entends des pas, peut-être même une voix, mais tout à coup la porte s’ouvre et tu accroches un petit sourire sur tes lèvres, une rose blanche dans les mains, avant de… te figer, par surprise.

« Heu… Bonjour ?
Ohhh Laszlo Koenig ! La brune qui est apparue te sourit de toutes ses dents et tu te sens presque… intimidé par son assurance. En effet, tu es bien abîmé. Si des douleurs perdurent, viens me voir, je m’occuperai de toi. Elle se retourne attrape son sac, colle un baiser sur la joue de Karhlya et elle revient vers toi, avant de braquer un regard brusquement… plus froid, ou plus dur sur toi. T’as l’impression de voir le Major Stellaa qui te fixe jusqu’à creuser au fond de ton âme puis elle cesse, sourit et vient tapoter ton épaule. Amusez-vous bien, vous deux ! Sois gentil avec elle, Laszlo ! »

Et en faite, tu n’as le temps de ne rien répondre, elle disparaît aussi vite dans le couloir, d’un pas sacrément vif. Et toi, mon bon Laszlo, tu restes comme un idiot à regarder le couloir vide pendant de longues secondes, avec un air presque inquiet sur le visage, mais quand tu te secoues c’est pour te tourner vers la chambre et tu la vois, elle. Karhlya. Et tu vois, tu étais mal de chez mal ce matin, tu étais encore sacrément nerveux sur le chemin de retour au QG, mais là, en la voyant, tu… fonds, simplement.

« Hey, salut. Que tu fais entendre d’une voix douce, en entrant d’un pas dans la chambre. Je suis désolé pour ce matin, je voulais essayer d’attraper Nahel rapidement pour ensuite revenir, mais je ne l’ai pas trouvé. Tu as un sourire désolé. À la place, j’ai pu voir ma soeur, discuter avec elle… Comme toi, j’imagine ? »

Et tu comprends en disant ça que vous êtes, probablement, tous les deux dans le même état. Inquiet, nerveux, sous la vague d’émotion, à ne pas savoir ce qui se fait ou pas. Alors tu t’en fiches, Laszlo, de ce qui devrait être bien ou pas. Tu viens refermer la porte derrière toi doucement et tu t’approches d’elle en tendant la rose, doucement, vers elle, avant de murmurer :

« Je ne voulais pas te fuir, j’avais juste… plein de choses en tête. Tu as toujours ce sourire désolé, un peu craquant au bout des lèvres. Je n’ai pas envie de fuir. Au contraire, ces quelques heures m’ont paru interminables. Je peux te reprendre dans mes bras, Karhlya ? »
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 350
Karhlya Koenig
Lun 15 Juin - 22:45
Tu soupires, légèrement. Tu te sens bien mieux. Tu es toujours allongée près de Kaelyne, songeuse, parce que, tu vois, elle vient de doucement, gentiment, te pousser à réfléchir à quelques questions d’avenir, et si ça pourrait te faire peur, surtout si vite, tu te contentes d’un sourire léger sur tes lèvres, un peu comme si, finalement, tu ne venais que d’évoquer un beau rêve. C’est bizarre, mais, tu parviens finalement plutôt bien à projeter, tu as confiance, confiance en lui, tu n’as pas le moindre doute, le concernant, lui. C’est de toi, et des autres que tu doutes, c’est un fait. De lui … assurément pas. « Je te raconterais, tout. » Ou presque. Ça dépend. Peut-être qu’il y aura de ces choses que tu voudras garder pour toi. Tu ne sais pas. Mais tu sais que tu auras bien des choses à dire. C’est certain.

Le silence s’étire. Un long moment et puis … tu sursautes littéralement lorsque ces coups retentissent contre le battant de ta porte. Tu te redresses, tu captes le sourire ravie de Kaelyne qui te glisses quelques mots comme quoi elle avait raison, et puis, c’est elle qui ouvre la porte avant même que tu n’as eu le temps d’amorcer le mouvement. Et tu sais quoi ? Elle avait vraiment raison. Parce que, de ta place, derrière, debout, près de ton lit, la tête penchée sur le côté, tu le vois, Laszlo, avec cette expression surprise, gêné, alors qu’il se trouve face à une Kaelyne … fidèle à elle-même vois-tu. Et ça te fais sourire, toi, jusqu’à ce qu’elle vienne récupérer ses affaires, pour finalement disparaître à la vitesse de la lumière.

Tes yeux restent un instant, dans le coin de la porte où la jeune femme vient de disparaître, avant de revenir sur lui, il fait un pas, il entre, et de nouveau, tu souris. Un sourire différent de celui que tu as su offrir à Kaelyne. Un sourire particulier. « Salut. » Simple, basique, un mot, un seul, tu ne le quittes plus des yeux, mais tu ne dis tu l’écoutes, avant de simplement agiter la tête, lentement. « Tu n’as pas besoin de t’excuser pour ça, je comprends. » La famille. Evidemment, que tu peux comprendre. Et puis, tu peux comprendre aussi ce besoin de prendre l’air, tu te rends compte que toi aussi, tu en avais bien besoin. Que ça t’a fait du bien. D’ailleurs, il a discuté avec sa sœur, tu te doutes que, comme toi avec ton amie, la discussion a portée sur la journée, soirée d’hier, et la nuit dernière. « Oui j’ai … oui. »

Tu te sens bizarre, sur le coup. Il est là, Karhlya. Tu attendais qu’il revienne, non, tu l’espérais, vivement. Pourtant, maintenant qu’il est devant toi, tu restes bloquée, figée, tu ne bouges pas d’un pouce, tu contentes de laisser ton regard sur lui, la tête levée, tu cherches son regard, ses yeux sombres. Au moins ce contact-là, à défaut de savoir si tu peux prendre plus. « Hey c’est … je ne t’en veux pas, je n’ai pas pensé une seconde que tu fuyais. » Même si tu as eu des doutes, même si tu te demandais si c’était réel, tu n’as pas vu ça comme une fuite, plus comme un moment dont il avait besoin, pour lui, pour les siens, ce dont des choses que tu comprends, parfaitement, même.

C’est seulement lorsqu’il te pose cette question, qu’il te demande cette autorisation, que tu sens un frisson te parcourir le corps, tu as attrapé la rose blanche du bout des doigts, tu la portes à ton visage, tu viens en humer l’odeur délicate, fraîche, et tu avances d’un demi pas complètement suffisant pour effacer la distance qui demeure entre vous. D’un hochement de tête, tu lui donnes l’autorisation qu’il demande, visage levé vers le sien. « Tu m’as manqué. » Et ce sourire, si radieux, si lumineux, et ces yeux … si brillants.
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Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
+ MESSAGES : 237
Laszlo Koenig
Lun 15 Juin - 23:03
C’est un peu difficile, sur le coup, parce que tu t’attendais à trouver la jeune femme seule, et qu’au départ quand sa porte s’est ouverte sur un autre visage que le sien, tu as eu peur Laszlo. Absolument pas que Karhlya ait fait quelque chose de mal dans ton dos, ou tu ne sais quoi du genre. En faite, tu as peur de ne pas arriver au bon moment, d’être… de trop. Et ça se voit, ça s’inscrit même sur ton visage, mais la jeune femme disparaît aussi vite et toi, tu te retrouves, tout pantelant devant elle. Tu avais imaginé ces retrouvailles différemment, maintenant tu crains juste de ne pas savoir quoi faire.

La porte finit par se refermer dans ton dos et tu vois, ce simple “salut” que vous vous échangez vient complètement de te retourner l’estomac. Tu souris, un peu plus, et tes yeux glissent sur elle avant de revenir à ses yeux. Des beaux yeux verts, que tu n’arrives absolument pas à effacer de ton esprit. Tu sais que si tu dois mourir demain, c’est certainement le dernier souvenir que tu emporteras avec toi. Comme quoi, t’es sacrément atteint.

« Merci. »

C’est maladroit, mais tu te sens pourtant redevable de toute la compréhension qu’elle déploie. Elle aurait pu prendre peur, croire que tu la laissais en plan bien que tu n’as absolument pas évoqué cette explication et pourtant, elle balaie ça d’un revers de main. C’est ce qui te pousse à venir encore plus prêt, à lui offrir la rose, maladroitement, puis à réclamer son accord. Tout ça, parce que maintenant que tu es 30cm d’elle, tu as l’impression de mourir de ne pas pouvoir l’attirer contre toi.

Dès qu’elle s’approche, tu comprends que tu l’as, cet accord. Ton visage perd aussi sec son inquiétude ou la tonne de questions qui tire un peu tes traits. À la place, tu réponds à son incroyable sourire par une expression semblable et tu passes délicatement tes bras autour d’elle pour venir l’enserrer contre toi et te pencher sur elle, pour poser ton nez dans ses cheveux et te rassurer de son odeur.

« Toi aussi. Ce n’était pas si long, mais j’ai l’impression de ne juste pas… supporter ça. »

Tu viens finalement reculer un peu ton visage de sa crinière brune, qu’elle a attachée de nouveau avec un élastique et tu te penches un peu plus vers son minois levé vers toi. Tu lui souris, c’est vrai Laszlo, mais c’est surtout de la confiance et de la tendresse qui émanent de toi quand tu oses te pencher et venir cueillir un baiser si doux sur ses lèvres.

« Tu crois que c’est mal si je te garde toute la journée dans mes bras, couché sur ton lit ? Ton sourire en coin revient un peu plus, alors que tu te fais plus malicieux. Je suis fatigué et j’ai envie de ne te prêter à personne d’autre, juste aujourd’hui. Ta main droite se décroche de son dos, pour effleurer le contour de son visage. J’aimerais bien discuter avec toi, parce que maintenant que ma tête est plus calme, je n’ai pas envie de me taire. »

Nan, en vrai, Laszlo, tu as plutôt envie de crier sur les toits que tu l’aimes et que tu t’en fiches du reste. Que si elle veut de toi, alors elle fera ton bonheur. Que dans le cas contraire, tu feras en sorte de t’effacer et lui laisser trouver sa route. Mais avant ça, tu as ce geste, instinctif et vif. Tu ressers tes bras autour d’elle, et tu viens la soulever contre toi, pour hisser son visage à ton niveau et lui offrir un magnifique sourire solaire :

« Dis, tu m’autorises à rester un peu plus longtemps dans ta chambre et sur ton lit que prévu ? »

Et te voilà à l’entrainer vers sa couche, certes, mais à attendre son autorisation pour l’y déposer avec une douceur extrême avant de venir te poser près d’elle et de lui offrir tes bras pour couverture.
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 350
Karhlya Koenig
Mar 16 Juin - 0:04
Tu viens à lui, tu hoches la tête, c’est ta façon de lui dire qu’il a ton autorisation, même si, tu vois, Karhlya, toi, tu sais que tu ne pourras probablement plus jamais lui refuser une étreinte, un baiser. Tu as ce sourire, celui qui est automatiquement revenu s’installer sur ton visage, lorsqu’il est entré dans ta chambre, lorsqu’il est revenu à toi. Et tu as le sien, en retour. Ce sourire que tu aimes tant, que tu as appris à connaître, à apprécier, et surtout à comprendre au bout de cette unique journée. Il t’a manqué, Karhlya, à la seconde où il a quitté ta chambre, il te manquait déjà, et tu comprends que tu vas devoir t’y faire, parce que, tu as l’impression que ce sera maintenant toujours le cas. Tu es si … rêveuse et naïve parfois, dans ta tête, dans tes pensées, parce que, tu te dis à cet instant que ce serait bien plus simple si tu pouvais juste rester près de lui, tous les jours, absolument tous les jours et tout le temps. Le truc, c’est que ton esprit rationnel s’en mêle, il vient te rappeler que ce n’est pas possible, ça, et que tu vas devoir apprendre à te contenter de ce que tu peux obtenir, et surtout, à en profiter au maximum. Un mal pour un bien, parce que, c’est le caractère éphémère de certaines choses qui fait qu’on apprend à s’en délecter, non ?

Ses bras autour de toi, il te sert contre lui, se penche sur toi, délicatement, et ton cœur reprends ce rythme intense, tu ressens à nouveau cette oppression, maintenant si agréable, tu respires son odeur, celle d’un savon, sans doute dont tu n’identifies pas le parfum, mais qui te plait énormément. « Mh … laisse-moi réfléchir. » Tu l’observes, tandis qu’il se recule légèrement de toi, un baiser sur tes lèvres, et tu ne penses déjà plus qu’à y revenir, encore, et encore. Pourtant, tu te retiens, à la place, tu as ce sourire adorablement malicieux. « Je crois que non. » Que demander de plus ? C’est tout ce que tu veux. Lui, et toi, rien que vous deux, dans votre bulle, celle qui n’appartient qu’à vous, celle que tu aimes tant, finalement. Dans laquelle tu te sens si bien. « J’ai pas envie de sortir de toute façon. »

Il ressert son étreinte, et puis, il te soulève, et tes bras viennent s’accrocher à son cou, passent derrière sa nuque, et tu vois ma grande, quand il te sourit comme ça, quand il rayonne de cette façon, tu ne peux qu’être persuadée que tu l’aimes, que tu l’aimes vraiment. « Reste. » C’est tout ce que tu lui souffles, avant qu’il ne te dépose sur ton lit, pour ensuite te rejoindre, te serrer dans ses bras, et toi, tu t’installes sur le côté, blottie tout contre lui, tu l’observes, tu le dévores des yeux, avec ce sourire doux, et tu vois, tel que tu le vois maintenant, tu peines à te dire que tu ne l’as pas vu avant. Est-ce que c’est le fait que tu te sois autant accroché à lui, qui te donnes cette envie constante d’aller vers lui, de le toucher, de simplement glisser ton nez contre sa peau, de le respirer, de l’embrasser … c’est une attraction incontrôlable.

Et c’est ce qui te pousses en avant, quand tu t’approches encore, quand tu viens te glisser contre lui, ton visage dans son cou, tu y déposes un baiser, tu t’enivres complètement de son odeur, la sienne, si unique, elle te fait tourner la tête, tu te dis que tu la reconnaîtrais entre mille. « Je suis contente que tu sois revenu… » Que tu murmures contre sa peau. « Je n’ai pas arrêté de penser à toi. » Tu n’as en réalité penser qu’à lui depuis qu’il est parti ce matin.
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Laszlo Koenig
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Laszlo Koenig
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Laszlo Koenig
Mar 16 Juin - 0:21
Tu es devant elle, tu la serres enfin dans tes bras, tu peux même venir l’embrasser avec douceur, et tu vois, Laszlo, tu découvres que tu ne sais pas ce que tu aimes le plus chez elle. Est-ce son sourire ? Ou les étincelles dans ses yeux ? À moins que ce ne soit sa voix, quand elle te répond avec malice ? Ses cheveux sombres qui commencent déjà à se libérer de leur attache et à voilà voleter en liberté ? Ses lèvres rosées, qui ont ce pouvoir incroyable de t’appeler à elle ? Le grain de sa peau, peut-être ? Son odeur ?

« Je ne compte plus partir. »

Enfin, tu devrais sortir, ce soir, mais maintenant que tu es revenu, tu te rends compte qu’il va être extrêmement difficile pour toi ne serait-ce que de t’imaginer repartir pour parler avec Nahel. C’est égoïste, ça, Laszlo, et pourtant tu te surprends à avoir aussi ce défaut enfoui au fond de toi. Tu es si bien, si heureux en la soulevant face à toi, en la laisser s’accrocher à ta nuque que tu pourrais simplement balayer le reste du monde.

Tu viens te coucher et quand elle se colle à toi, tu en soupires d’aise. Tu es bien, cette femme est en train de te donner tout ce que tu aurais pu rêver un jour, tu le vois bien. Alors oui, il reste plein de points en suspens, plein de choses que tu ne sais pas, d’autres que tu aimerais, de plans sur la comète et d’inquiétudes, mais quand tu refermes tes bras pour la tenir tout contre toi, tu t’en fiches parce que vous voulez à nouveau dans votre bulle.

« Mhhhh. Tu murmures quand elle vient glisser son visage contre ton cou et que tu y sens ses lèvres, un instant. Moi non plus. Je voudrai tout rayé et resté ici à jamais… »

Tu es ailleurs, t’en as presque la tête qui tourne tant tu t'enivres de sa présence. Pourtant, Laszlo, il y a quelque chose qui te pèse sacrément fort dessus, malgré tout. Alors tu finis par chercher son visage de tes mains et l’écarter un peu de toi, son minois entre tes doigts de guerrier, pour la regarder, et laisser place à un peu de sérieux sur ton visage, sans pouvoir te défaire de ce sourire qui n’existe que pour elle.

« Karhlya, il faut que je te dise quelque chose. Parce que si je ne le fais pas, j’aurais l’impression de ne pas être franc, de… d’avoir un poids sur la poitrine. Tu es lent, calme, et tu essaies presque d’être rassurant. Je sais que c’est tôt, que c’est brusque, que je ne devrais pas, mais… »

Ta gorge se serre, alors tu hésites et tu finis par revenir déposer un baiser sur ses lèvres. Puis un second, sans forcer, juste pour te donner du courage ? Quelque chose dans ce goût-là en tout cas. Tu finis pourtant par cesser de l’importuner de tes lèvres et tu bascules un peu pour voir au fond de ses yeux. Tu lui offres ta propre âme dans tes iris sombres et pourtant parfaitement brillants. Et tu inspires pour te donner du courage.

« Je t’aime. »

Trois mots, qui ont l’air de représenter une montagne, mais qui te soulagent instantanément d’un poids. Tu lui souris, tu te rends compte combien il était simple de le dire finalement. Et tu vois, Laszlo, tu y prends même goût, parce que te voilà à lui sourire comme si tu allais te mettre à pleurer de bonheur.

« Je sais que ça semble trop rapide, trop soudain. Mais je suis certain de moi, je ne me trompe pas. Je t’aime. Et même si ce n’est pas réciproque je crois que… je suis content d’avoir pu te le dire. »
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 350
Karhlya Koenig
Mar 16 Juin - 0:52
Il y a une chose importante, que tu peux noter, te concernant : si tu apprends à le connaître, tu te découvres toi-même en même temps. Tu t’ouvres tout un aspect de toi que tu ne connaissais pas, qui ne te surprends cependant pas tant que ça, c’est comme si, c’était là depuis toujours, mais que ça n’attendait que lui pour ressortir. Tu ne te voyais pas si … collante, tactile, avant. Mais il t’attire. Il est là, près de toi, et tu ne peux pas résister, c’est comme si son corps appelait le tien en permanence. Alors, oui, à peine es-tu allongée près de lui, à peine est-il installé à tes côtés que tu bouges, que tu viens plus près encore, que tu viens enfouir ton visage dans son cou, comme si tu pouvais t’y perdre. Et tu profites, quelques minutes, avant qu’il ne bouge, lui, qu’il se tourne, qu’il t’éloigne légèrement en venant attraper ton visage entre ses mains.

Et tu sens immédiatement qu’il y a quelque chose d’important. Il est subitement si sérieux, il te sourit, pourtant, mais son regard ne te trompe pas, et durant un instant, le tiens semble se voiler d’inquiétude, quelques-uns de tes doutes remontent à la surface, et il te faut un gros effort pour tenir bon, pour rester immobile et ne pas succomber à l’espèce de sentiment de panique intense et douloureuse qui vient étreinte ton cœur, serrer ta poitrine. Quand il se met à parler, ce n’est pas mieux. Quelque chose à te dire. D’important. Parce qu’il doit être franc … avouons que le début de son discours à de quoi t’inquiéter, dans votre situation aussi étrange, que bancale, finalement, rappelons-le.

Tu hoches la tête, simplement. Tu ne dis rien, tu n’oses pas l’interrompre, tu t’inquiètes tant que tu as l’impression que tu pourrais dire une grosse bêtise sans le vouloir. Le silence est ton meilleur ami dans ce cas précis. Le truc, c’est qu’il vient t’embrasser, une fois, deux fois, puis il te fixe, il t’offre ce regard si profond, intense, bouleversant, tu t’y perds, tu t’imprègnes de la couleur sombre de ses yeux, de chaque nuance qui compose ses iris. Et ces mots. Ces mots Karhlya, lorsque tu les entends, lorsqu’il te parvienne, c’est comme s’il venait de te toucher directement au cœur. Tu as l’impression qu’il s’arrête, l’espace d’un court instant, et tu ouvres la bouche, tu la refermes. Il te sourit. Ses yeux brillent tellement … et il vient même les répéter encore une fois, il te les offre, sans crainte, toi qui craignais, tout à l’heure, de t’y prendre trop tôt pour un tel aveu, toi qui imaginais que peut-être, ce serait risqué, que ça pouvait ne pas être réciproque. Tu te rends compte que vous avez eu le même genre de réflexion, sauf que …

Sauf que lui, il a ce courage. Lui, il te le dit, il s’ouvre, il t’aime. Et toi, ça te chamboule totalement, tu te sens … si légère, comme sur un nuage, si heureuse, si pleine de vie, débordante d’amour, aussi. Tu te sens entière, bon sang. Comme si on venait de t’offrir une partie manquante de ton âme, comme si … tu venais littéralement d’entrer en collision pure et simple avec ton destin. Tu pars loin, hein, peut-être, mais c’est bien là tout ce que tu ressens, c’est aussi fort, aussi puissant, aussi intense que ça. Et ça te donnes un coup de fouet inouï, comme la foudre qui traverserait ton corps, tu reviens à lui, subitement, tu viens prendre ses lèvres, et tu l’embrasses et c’est … ce genre de baiser qui te ressembles en tous points, mais que tu n’as jamais offert à personne. Un baiser puissant, plein de fougue, d’amour, de passion, c’est ta façon à toi d’extérioriser ce que tu ressens, à ce moment précis, et quand tu te détaches de lui, ton front contre le sien, ton souffle bouillant contre sa peau, tu ouvres lentement les yeux. « Je t’aime. » Ton cœur fait encore une belle embardée, et tu ne résistes pas à l’envie, de revenir déposer tes lèvres, furtivement sur les siennes. « Je t’aime, Laszlo. »
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Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
+ MESSAGES : 237
Laszlo Koenig
Mar 16 Juin - 11:02
C’est un gros bout que tu oses lâcher devant elle, tout à coup. Pourtant, tu n’es pas du genre à retenir ce genre de phrase, de déclaration. Tu es quelqu’un de simple Laszlo, qui veut quelque chose de simple, mais quand tu te retrouves près d’elle et que tu essaies de le lui dire, au départ c’est difficile. Tu te rends bien compte que tu galères, que tu essaies, mais que tu ne sais pas quoi dire, ni comment. Tu doutes, tu crains. Mais finalement c’est en venant vers elle, en l’embrassant tout doucement que tu trouves le courage. Parce que si tu es capable de l’aime avec des gestes, alors tu es assez fort pour le faire avec des mots.

Et tu le dis. D’un seul coup, avant de te sentir soulager et de comprendre qu’il n’y avait rien de surhumain de le faire. Bien sûr que tu t’inquiètes un peu que ce soit à sens unique où qu’elle te dise que c’est trop rapide, mais tu t’en fiches, parce que tu es déjà rayonnant de simplement pouvoir l’avoir dit à quelqu’un ces trois mots. À elle, juste à elle. Et c’est pour ça que tu ne comprends pas tout de suite quand elle vient vers toi. Pourtant quand ses lèvres te percutent, tu… disparais. Pendant quelques instants, il n’y a plus de toi ou d’elle, juste ces lèvres qui se rencontrent et sa fougue. Et toi, qui es toujours si doux et si patient, tu te fais consumer par la puissance de son baiser. Tu baisses toutes les barrières, tes bras se nouent plus clairement derrière elle et tu y réponds avec autant d’amour et de passion qu’elle n’a de fougue et de courage.

Pourtant, l’apothéose de ce moment, c’est après, juste après. Quand elle vous libère pour respirer et qu’elle reste collée à ton front. Ces trois petits mots résonnent, une fois, et tu les entends, mais tu ne les comprends pas tout de suite. Par contre, quand elle y ajoute ton prénom, là c’est… un tsunami immense de sentiments qui se déchaîne. Ça fait déborder tes yeux, oui c’est vrai, mais ça vient graver une expression de pur bonheur, surtout. Et tu finis par la serrer encore plus fort en tremblant contre elle, tant il y a d’émotions que tu contiens.

« Je suis tellement, tellement, tellement heureux. Je… Je n’ai pas besoin d’une semaine, d’un mois, d’un an pour savoir que tu es celle que j’attendais. Celle que je veux. Je n’ai jamais pu décrire la femme que j’attendais, mais maintenant je sais pourquoi. Tu souffles contre elle, la voix pleine d’émotion. Il n’y a pas un type qui me plait. Il n’y avait que toi. »

Et tu vois, ce n’est même pas des beaux mots, que tu lui livres là pour la faire tomber sous ton charme. Tu te rends bien compte combien c’est vrai. Tu n’as jamais pu décrire la femme parfaite parce qu’il n’y a pas un archétype qui te plait. Parce que ce que tu cherchais c’était une personne unique et combien Karhlya l’est à tes yeux.

« Je sais bien que ce sera difficile en mission, même dans notre vie quotidienne, qu’il y aura des moments sans toi que je ne pourrai pas marchander, mais je suis prêt à tenir le coup. Tu me donnes cette force et cette assurance que je n’ai jamais eues. »

Ou pas aussi beau, pas aussi fort, pas aussi brillant. Et tu vois Laszlo, tu reviens l’embrasser, doucement, tout en osant y mêler un peu de sa fougue et de l’assurance qu’elle te donne. Et quand le souffle n’y est plus, tu recules la tête, un peu, avant de te caler mieux sur le lit, en la gardant dans tes bras, en lui offrant ton corps comme support, cocon et couverture à la fois. Et ta main revient se poser contre sa joue, parce que tu aimes toucher, sentir sa peau.

« Je t’aime tant que j’ai l’impression de mourir de bonheur. Tu lui souffles, incapable de ne pas garder les yeux sur elle. »
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 350
Karhlya Koenig
Mar 16 Juin - 11:56
Tu es probablement un peu dans la retenue, depuis hier. Il faut dire Karhlya, que pour commencer, tu n’as pas l’habitude de ces choses-là, non, rappelons-le, tu as été célibataire toute ta vie, tu n’as jamais été amoureuse – maintenant, tu le sais – et tu n’as jamais eu la moindre relation, même pas un petit flirt, non. Rien, de rien. Du coup, forcément, tu as eu du mal à venir à lui, tu as du mal à te faire à l’idée, et surtout, tu as du mal à savoir ce que tu peux, ce que tu dois faire, ou au contraire, ce qu’il serait bien que tu évites.

Hier soir, tu t’es contenté de te calquer à sa douceur, tu suivais. Tu te laissais guider par ce qu’il avait pu te faire ressentir tout au long de cette journée, alors, quand tu es venue l’embrasser, pour la toute première fois, tu étais hésitante, tu es resté sur la douceur, et c’était parfait comme ça. Tu n’avais pas besoin de prendre plus. Aujourd’hui, c’est différent. Parce que, ses mots viennent te bouleverser, ils viennent tout chambouler. Voilà deux minutes à peine qu’il est là, tu n’as pas résisté à l’envie de l’approcher, et il est immédiatement revenu à toi. Deux minutes, et vous voilà déjà blottis, l’un contre l’autre sur ton lit, avec l’idée fixe de ne plus se lâcher avant … avant tu ne sais pas quand, mais toi, tu sais pertinemment que tu le veux pour aussi longtemps que ce sera possible.

Et évidemment, tu sombres. Tu coules sous cet aveu qui fait écho à ce que tu peux ressentir, tu te laisses entraîner, submerger, et quand tu viens l’embrasser, c’est toi, entièrement toi, toi et ta fougue, la passion qui t’animes, tu es bien moins douce, bien plus impatiente que la veille, comme si tu songeais déjà à le dévorer entièrement. Pour autant, tu te calmes, si les choses vont vite au niveau de vos sentiments l’un pour l’autre, ce n’est pas certain que ce soit le cas sur tous les aspects d’une relation à deux.

A ton tour, tu glisses ces mots, ils sortent, naturellement, et ça fait tellement du bien de lui dire que tu l’aimes, que tu viens rechercher le contact de ses lèvres, que tu répètes, comme si tu voulais confirmer, que tu ajoutes son prénom, comme si tu voulais appuyer encore une fois à quel point c’est lui, lui seul. Uniquement lui. Tu vois ses yeux, brillants et humides, tu vois cette expression sur son visage … et ça vient juste te confirmer à quel point tu suis la bonne route. Tu as pris le bon chemin. « On va le faire, tous les deux. Ensemble. » Tu es prête à faire ça. Maintenant que tu lui as dit, Karhlya, peu importe l’avis du reste du monde, peu importe le regard des autres, peu importe les jugements, les gens qui s’éloignent, t’abandonnent peut-être, tu te mets à estimer que ce n’est vraiment pas cher payer pour lui, juste lui. « Tu me protèges, je te protège. Tu seras le centre de mon monde, là où je reviens toujours. »

Il revient à toi, il t’embrasse, et tu le sens, que ce baiser, tout comme le tien l’a été, est différent. C’est toujours lui, cette douceur, cet amour, cette tendresse, mais tu y sens une partie de toi, comme si, tu étais parvenue à transmettre quelque chose, tout comme il a su le faire avec toi. Et devine quoi ? Tu trouves ça presque magique, cette faculté, que vous avez tous les deux, à toujours offrir ce qu’il y a de mieux, de ce qu’il y a de plus beau à l’autre. Cette sincérité. Cette transparence.

Tu lui souris à nouveau, un peu taquine et malicieuse, de nouveau, tandis qu’il se cale un peu mieux, et que tu en fais de même. « Ce serait dommage que tu en meurs maintenant … » Un baiser, au coin de ses lèvres. Un autre, sur le bout de son nez. « Parce que j’en ai vraiment pas fini avec toi. »
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Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
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Laszlo Koenig
Mar 16 Juin - 12:15
T’en avais besoin. De parler, de l’entendre, de partager avec elle c'est quelques mots. Pourtant, ce que tu découvres quand elle y répond c’est que c’est beau, de le lui dire, c’est merveilleux qu’elle te le dise, mais c’est encore plus incroyable de comprendre que c’est partagé. Ce n’est pas juste toi, dans ton coin, elle dans le sien. C’est vous. Ce vous fort qu’elle résume tout à coup très bien avec ce mot. Ensemble. Vous, ensemble. Contre le monde, contre les remarques, contre ceux qui n’accepteront pas, contre ceux qui vous en demanderont trop. Vous, et juste vous. Tu fonds, Laszlo.

« C’est comme ça que je le veux. Toi et moi. Nous. Quoi qu’il se passe, où que tu sois, je trouverai un moyen de veiller sur toi, je te le jure. Et je sais que, quoi qu’il se passe et où que je sois, tes yeux et ta présence m’accompagneront toujours. »

Tu la serres dans tes bras, tu l’embrasses à nouveau en osant te laisser plus aller et tu découvres combien il est délicieux d’aimer la personne que l’on attendait. Tu te rends compte, aussi, Laszlo, que tu n’y connais rien, et que tu seras sûrement souvent maladroit, perdu, mais que pour elle, tu peux relever toutes les épreuves. Ceux de ta famille te disent souvent que tu es fort et dévoué, mais tu te rends compte que Karhlya te transcende plus encore.

Quand tu finis par la caler contre toi et poser un regard plein de sentiments sur elle, tu vois son sourire, et ça te fait presque autant d’effet que ces baisers. Comme quoi tu l’aimes elle, tout en entier. Elle te taquine, elle revient poser ses lèvres contre toi et tu te surprends à rire doucement, en hochant la tête :

« J’avoue, je crois que je préfère m’offrir en prisonnier entre tes mains que mourir de bonheur, même si les deux sont drôlement plaisants. Tu recommences à caresser sa joue, ses cheveux, sans la lâcher des yeux. Je t’appartiens. »

Tu ne vois aucun inconvénient à t’offrir à elle, d’ailleurs. Ça te semble juste… la suite naturelle des choses. Et tu vois, c’est rapide, soudain, mais tu t’en fiches, parce que c’est ce que ton coeur réclame. Te voilà enfin en train de comprendre que la vitesse n’est pas un problème, que tes questions de ce matin n’ont aucun sens, parce que ce qui compte, maintenant, c’est elle. Et toi. Vous.

« Dis, Karhlya, est-ce que je peux rester avec toi ces prochains jours ? Tu lui demandes tout à coup, en te décidant uniquement à écouter ton coeur et à le faire parler. Juste ne pas trop m’éloigner, pouvoir continuer à t’admirer ? Dormir ici ? Tu as un petit sourire gêné, que tu chasses en embrasser son front. J’ai peur que si je m’éloigne, je ne me croie en plein rêve. »

Tu as peur ouais. De plein de choses, mais surtout de ne pas être dans la bonne réalité. Tu as peur, mais tu vois aussi qu’elle chasse tes angoisses, alors tu lui demandes de rester avec toi, de ta gardée avec elle. Et tu souris, tu la choies, tu la berces presque en réfléchissant aux prochains jours quand, tout à coup, ton visage se fige, et tu deviens tout à coup… perdu ? Ou nerveux peut-être.

« Tu crois que ton frère, il va se rendre compte que ça a changé entre nous ? Tu pinces un peu les lèvres, avant de reprendre un sourire courageux. Ça ne me dérange pas qu’on lui dise ce qu’il s’est passé, même s’il doit me cogner, je pourrais parfaitement le comprendre. »

Tu le ferais peut-être aussi, dans ces cisconstances.
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 350
Karhlya Koenig
Mar 16 Juin - 14:12
Il te fait frissonner de façon si plaisante, ce « nous » qui n’appartient qu’à vous. Tu n’aurais jamais cru, que ressentir, tout ce que tu ressens maintenant était possible, et pourtant. Tu pourrais tout lui donner, tout lui offrir, tout pourrait tout faire, tout tenter. Et tu te rends compte, à quel point c’est parfait, parce que, si cet homme semble décidé à te protéger, il a aussi accepté, sans effort, que tu veuilles en faire de même de ton côté. C’est si équilibré. Tout s’emboîte à la perfection entre vous, chaque chose semble systématiquement être à sa place alors … tu débordes, de joie, de bonheur, d’amour. C’est si fort. Comme indestructible. Et tu te rends bien compte que ça peut durer, tu veux que ça dure, des jours, des semaines, des mois, des années, et même des vies entières.

Il t’appartient. Ces quelques mots sonnent si doucement à ton oreille, tu te mords la lèvre inférieure, ton regard toujours accroché au sien. « Tu m’appartiens … » Tu répètes, dans un murmure léger tandis que tes lèvres reviennent simplement pour effleurer les siennes, tu t’y arrêtes, tu cesses de bouger, tu sens son souffle, et ça te fais sourire. « Ça me plait. » Ça te plait même énormément, en réalité. C’est une idée aussi plaisante … qu’excitante. « Ça me plait, parce que je t’appartiens toute entière. » Encore un échange parfait, entre vous, tout comme le désir de protection, tout comme ces quelques mots, tout comme ces sentiments, et probablement ces battements de cœur.

Tu te rends compte, maintenant, en étant là, face à lui, dans ses bras, que Kaelyne avait probablement raison. Tu as tenté d’imposer un frein au cheminement de ses pensées et de ses réflexions, tout à l’heure, lorsqu’elle évoquait des perspectives d’avenir qui te paraissaient bien lointaines. Le mariage, par exemple. Mais maintenant, tu aurais presque tendance à penser que ce n’est pas si loin … c’est bête, tu t’emballes, mais, il est là, et tu as envie de foncer, d’arrêter de réfléchir, tu ne veux plus te prendre la tête avec les questionnements et les hésitations, tu as simplement envie de te lancer, dans tout, avec lui, tu n’as plus la moindre crainte parce que … tu as confiance, et parce qu’en ce qui le concerne, tu es juste complètement sûre de toi. C’est lui. C’est le bon. C’est l’homme qu’il te fallait. C’est le tien. C’est ton homme. « Comme si tu avais besoin de me poser la question … » Tu fais remarquer, même si tu le sais, il l’a dit, qu’il demanderait toujours. Mais toi, tu sais que tu ne refuseras pas. « J’ai envie de t’avoir avec moi, tous les jours, toutes les nuits. » Tu te cales, tu t’appuies tout contre lui, tu te presses contre lui, même, et tu laisses échapper ce soupire d’aise, de contentement, tant tu es bien, tant il te fait te sentir heureuse, à l’aise. « Si c’est un rêve, j’ai plus envie de me réveiller. Et si je me réveille, je m’arrangerais pour en faire une réalité. »

Le silence retombe, un instant, un moment de flottement agréable, parce que, tu l’as déjà bien compris, il n’y a pas forcément de parler, pour que tu te sentes parfaitement bien, avec lui. Tu pourrais passer des heures, installée dans ses bras, en silence, juste à profiter de ses mains, sur tout, de sa chaleur, de son odeur. Cependant, tu lèves un peu le nez, lorsqu’il vient poser sa question. « C’est … possible. Kanaan est doué pour capter certaines choses, le problème, c’est qu’après il en fait des caisses. » Ouais, comme cette histoire avec Hodgen dont tu avais entendu parler, et que Saskya t’avais raconté. En clair, il était bien capable de partir au quart de tour pour un geste, un regard, un sourire, tout ce que vous serez forcément bien capable de vous échanger dés demain, aux écuries, pendant votre dernière semaine de travaux forcés là-bas. « On peut prendre les devants et lui en parler. Ce sera peut-être … plus simple. Et ça évitera peut-être qu’il te frappe, aussi. » Ouais, parce que, forcément, il est bien capable de cogner, et toi, ça va forcément t’énerver. « De toute façon je n’ai pas … envie qu’on se cache. » Tu soupires, légèrement, tu ne sais pas s’il sera de ton avis, sur ce point. Mais toi, ma grande, tu n’as pas envie de vivre ça de façon … fermée, ou si, lorsque vous êtes ensemble, dans cette bulle qui n’appartient qu’à vous, cependant, tu n’as pas envie de faire comme s’il n’était rien pour toi devant les autres. « Je suis fière de t’aimer, et je suis fière que tu m’aimes … je ne veux pas faire semblant que ça n’existe pas. Je me fiche de ce qu’ils penseront, je t’aime et je veux que ça se sache. »
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