Attack on Titan
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[DONE] Aimer, c'est une grande affaire ; il faut avoir du courage pour aimer. (Karhlya)
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Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
+ MESSAGES : 237
Laszlo Koenig
Mar 16 Juin - 14:57
Ça te fait trembler de l’entendre répéter ces quelques mots que tu lui offres, du fond de toi. Ça te fait trembler parce que tu aimes ça. Tu aimes te dire que tu lui appartiens. Qu’elle a attrapé ton coeur et que tu n’as juste rien à chercher, expliquer ou craindre, parce que c’est elle qui garde ton coeur au chaud. Et pourtant, quand elle t’offre les mêmes mots, tu découvres quel effet ça fait d’entendre ça. Sans t’en rendre compte, tes bras se font plus possessifs sur elle, et tu romps la distance entre vous pour revenir prendre ses lèvres, brûlant.

« Moi aussi. Ça me plait bien trop. »

Parce que tu es pur et que tu t’imaginais conserver une attitude pure et innocente encore un peu, mais que ses mots viennent juste ouvrir une porte que tu ne connaissais pas, au fond de toi. Derrière, il y a ce besoin primitif, humain, de la faire tienne, noyé dans un océan d’envie et de désir. Tu as 35 ans, Laszlo, mais pour la première fois de ta vie, tu désires une femme comme un homme, pas comme un frère ou un ami. Et ça pourrait te faire rugir, tant c’est fort et plaisant.

Tu ne lui fonds pourtant pas dessus, parce que certaines choses choses ont certainement besoin de se faire plus lentement que d’autre, et à la place tu la laisses biens ‘installer, prendre appui contre toi. Si tu l’entends soupirer, à son aise, toi, tu pourrais ronronner de plaisir, parce que tu as chaud, tu es bien, son odeur te fait tourner la tête.

« Alors je resterai avec toi, contre toi. Je ne te quitterai jamais, et je cesserai de te demander ce droit, parce que tu as le choix entre tes mains. Tu passes ta main dans ses cheveux et tu fais sauter doucement son élastique, pour te satisfaire de toucher sa crinière sombre. Tu peux me dire “non” ou “stop” quand tu veux, je t’aime tant que je pourrais devenir une statue de sel pour toi. »

C’est vrai. Complètement et irrémédiablement vrai. C’est peut-être un peu inquiétant aussi, parce que tu serais capable de bien des souffrances pour la rendre heureuse. Le truc, Laszlo, c’est que tu comprends, entends, sens qu’elle ne te laissera jamais souffrir pour elle. Elle te protégera autant que tu la protèges et c’est ce qui te fait concevoir cette forme d’amour pour elle. Tu es probablement prêt à tout, à tout sacrifier, à tout rejeter, parce que tu sais que cette liberté n’est pas dangereuse. Et dans le fond, mon grand, tu as de la chance de tomber sur une femme si douce, si parfaite, parce qu’une autre aurait pu certainement te briser en morceau.

« J’avais cru comprendre ça. Tu ris contre elle, en pensant aux réactions particulières excessives de son frère. Ceci dit, j’aurais tendance à penser qu’il le fait parce que tu es importante pour lui. Tout comme sa femme, ou cet enfant qu’elle attend. Il a l’air d’avoir eu une sacrée vie et pourtant… il vous aime toutes les deux si fort. Tu souris, en continuant à bouger tes mains contre son dos et ses cheveux. Je n’ai pas peur qu’il me frappe, pour ce genre de raison. Je ne veux pas être une menace pour lui, je tenterai de le lui faire comprendre. »

Tu parles beaucoup, mais il faut dire que tu ne t’es pas sorti le jeune homme, fou furieux, de la tête. Tu revois aussi bien la violence dont il a fait preuve sur toi, que la manière dont il s’est effondré en pleurant. Tu te doutes que tout ne va pas bien, en lui, mais tu as décidé que tu seras un soutien plutôt qu’un détracteur… parce que tu es comme ça, Laszlo. Tu vois le bon dans les autres.

Et tu es sur le point de reprendre la parole, de lui en demander plus sur son frère, pour savoir à quelle sauce, il va te dévorer, mais elle continue. Et tu vois, ses mots, ils chassent tout d’un seul coup. Ils te tétanisent. Ils te font trembler, d’un seul coup très fort, et tu… craques ? Quelque chose dans ce goût, parce que subitement tu tournes et tu viens l’enserrer dans tes bras comme si quelque chose d’extérieur lui voulait du mal. Tu enfouis ton visage contre son cou. Tu respires. Tu la respires, avant de murmurer.

« Je suis si heureux, si chanceux de t’avoir. Je refuse de faire semblant, de me tenir loin de toi. Je ne veux faire de tort à personne, Karhlya, mais je te veux sans limites, sans masque, sans mensonge. Je veux… hurler au monde combien je suis heureux avec toi. Je m’en fiche de dire devant tout le monde combien je t’aime parce que c’est la pure vérité. Sans vraiment y songer, tes lèvres glissent dans son cou, jusqu’à revenir s’emparer des siennes, pour quelques instants de délice. Si tu m’y autorises, je ne me cacherai devant personne. Ni ma famille ni la tienne. L’armée non plus. Et si ça pose un souci à quelqu’un, alors j’encaisserai sans plier, parce que tu vaux mille fois ce prix. »
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 350
Karhlya Koenig
Mar 16 Juin - 17:33
Plus il t’embrasse, et plus tu as faim de ses lèvres, c’est à croire que tu n’en auras jamais assez, vraiment, si tu ne te retenais pas un minimum, tu passerais probablement tout ton temps à l’embrasser, à faire courir tes lèvres sur sa peau. Vraiment, il ne peut probablement pas imaginer à quel point le simple fait qu’il te touche fait réagir ton corps … c’est à peine si tu conserves le contrôle sur toi-même, mais tes frissons, eux, ne trompent pas, il est en train de te rendre dingue à coup d’étreintes, de baisers et de murmures, et tu n’aurais jamais cru ça possible.

« Je sais … » Tu lui glisses. Tu sais parfaitement que tu pourrais l’arrêter, que tu pourrais lui demander de ne pas faire certaine, tu pourrais l’empêcher, de te toucher, de t’embrasser, de venir à toi, d’y rester. Il te suffit de quelques mots, et tu sais parfaitement qu’il t’écoutera, qu’il respectera ta demande. Le truc, c’est que tu n’en as aucune espèce d’envie, c’est même tout le contraire, tu le veux. Tu veux ses lèvres. Tu veux ses bras. Sa peau. Tu le veux. Et tu agites doucement la tête, en souriant. « C’est comme ça que je te veux. » Tu reviens prendre un baiser, encore un. « Exactement comme tu es maintenant. »

Et puis, après un silence, la discussion dévie sur ton frère, et si tu es prête à prendre les devants avec Kanaan pour lui parler de tout ça avant qu’il ne se monte la tête tout seul, ça te fait prendre conscience de quelque chose de bien plus grand. Tu refuses de te cacher. Tu le sais, Karhlya, que cette relation nouvelle, et surtout, probablement surprenante va faire parler d’elle, par-ci, par-là. Tu sais que certains n’hésiteront pas à te faire des remarques, tu sais que tu prends potentiellement des risques mais … tu t’en fiches. Tu pourrais te dresser contre le reste du monde pour lui faire entendre que c’est ton choix, le bon, que tu l’aimes, que c’est fini, tu ne changeras plus d’avis, plus de direction, que tu ne laisseras surtout personne se mettre entre vous. Tu refuses même que ça puisse arriver.

Il vient à toi, à nouveau, presque subitement, ses bras se referment plus fort encore sur ton corps, il vient enfouir son visage contre ton cou, et tu as ce frisson puissant qui te traverses. Il a ce don, pour te … faire perdre pied. Vraiment. Tu te sens aussi forte que faible face à lui. « Laszlo… » Un murmure. Son prénom. Seulement ça. C’est tout ce que tu as en tête, à ce moment, quand ses lèvres glissent dans ton cou et que, tu te rends compte que plus ça va, plus tu te mets à expérimenter des choses nouvelles. Le désir, par exemple. Vraiment, tu ne comprends pas tout, mais tu te rends compte que cet homme te fait un effet monstre. Il lui suffit d’oser un peu plus que d’ordinaire, et toi, ça t’enflammes, littéralement. Tu as l’impression d’être brûlante maintenant.

Tu bouges. Un peu brusquement, tu te sers de tes jambes, tu te redresses, tu le repousses sur le dos, et tu te hisses au-dessus de lui. Assise, à califourchon, tu gardes le silence un instant, tu l’observes, ce léger sourire accroché aux lèvres. Tu ne veux pas aller aussi vite, pourtant, c’est un fait, seulement, tu te rends compte que tu as envie … de le dévorer, subitement. Il est bien trop … trop … bien trop tout, en fait. Trop. Beaucoup trop. Alors, tu te penches sur lui, tu viens l’embrasser pendant plusieurs longues secondes, et quand tu te redresses, quand tu t’éloignes, tu tires sur sa chemise pour le forcer à te suivre dans ton mouvement, afin qu’il se retrouve assis sur ton lit, toi sur lui, contre lui. « Je suis désolée … je n’arrive pas à m’empêcher de faire ça. »
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Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
+ MESSAGES : 237
Laszlo Koenig
Mar 16 Juin - 18:11
Tu ne peux pas exploser, parce que ce n’est pas possible. Tu la tiens dans tes bras, tu la sens contre toi, tu es là, elle l’est aussi. Si tu exploses, tu perdrais tout. Ce contact, sa présence, son odeur. Alors tu en viens à te dire que tu vas brûler de l’intérieur, que tu vas te consumer pour elle. Et tu t’en fiches, pas que ce que tu sais que ce feu est particulièrement magique. Il ne te blesse pas et il ne s’éteindra pas. Karhlya peut bien faire ce qui lui chante de toi, elle peut te jeter à l’eau, dans la neige ou sous la pluie, tu comprends que tu ne cesseras jamais de brûler. Parce que, quand tu aimes Laszlo, tu aimes de toutes tes forces, toutes les fibres. Il n’y a pas une cellule de ton corps qui n’est pas amoureux de Karhlya.

« Ça ne devrait pas être difficile de te le donner alors. Tu lui souris doucement, en répondant à son baiser. Je suis moi. Je n’ai même pas besoin de forcer, de tenter, d’échouer, tu me laisses êtes moi. »

Et c’est peut-être la plus belle preuve d’amour qu’elle pouvait te donner ça. Celle de te vouloir, oui, mais toi, tel que tu es. Toi, quand tu es gauche, quand tu es patient, quand tu es inquiet. Toi quand tu es amoureux. Et ça te fait tellement vibrer, mon grand, que tu te retrouves avec les poils et cheveux hérissés alors que tu viens la serrer contre toi. Ton prénom se fait entendre et tu souffles de bonheur avant de l’embrasser, de son cou à son visage, pour juste profiter d’elle.

La plus belle chose, c’est que tu la connais un peu, tu la comprends surtout très bien, mais il reste encore bien des choses que tu ignores. Et ce qu’elle te montre d’elle, à chaque fois, te fait tomber un peu plus loin dans cette bulle. Même là, quand elle s’accroche de ses jambes à toi, qu’elle te repousse, se hisse. Tu te retrouves sans défense sous elle, et tu vois, ça fait juste briller tes yeux, rougir tes joues d’envie.

« Tu es si belle. Tes mains se tendent à elle, qui te surpasse, assise sur toi, et tes mains se posent sur ses hanches, glissent sur le tissu de son haut, presque douloureusement. Tu me rends fou. »

Et c’est peu de le dire. Parce que toi qui n’as aucune expérience, qui t’es toujours imaginé rester sage et gentil, tu trembles de désir, de chaleur, de cet incendie en toi. Et quand elle vient t’embrasser, tes mains se font plus pressantes sur ses flancs, contre son dos. Même quand tu te retrouves à suivre son mouvement, à la tenir assise sur toi alors que tu es assis avec elle, tu te rends compte que tu as relevé légèrement son haut juste pour… sentir le grain de sa peau sous tes doigts.

« Ne t’excuse pas. Tu poses tes lèvres contre sa joue. Ne t’excuse de rien. Tu glisses contre sa pommette. Fais ce que tu veux. Tu embrasses son nez, ton sourire revient. Je n’ai pas peur. Tu poses tes lèvres contre son menton. Si seulement je pouvais te dire combien tu me submerges. À chaque fois que je t’effleure, que je sens ton odeur, j’ai l’impression que je vais brûler et me glacer en même temps. Tu remontes plus sagement tes mains pour les poser dans ses cheveux, sur sa nuque. Je te désire si fort, si vite. Même si c’est irraisonnable, je te veux, toi, en entier, avec moi. Tu reviens prendre ses lèvres, lui offrir un long baiser osé et pourtant tendre et quand tu t’écartes à peine d’elle, nez contre le sien, les yeux posés dans les siens, tu murmures. Je te veux dans une maison qui serait à nous. Je te veux comme ma femme. Je te veux comme la mère de mes enfants. Je te veux dans tous les rôles qui te siéront. »

Et tu ébouriffés un peu ses cheveux, tu te recules, pour la voir en entier, pour te nourrir de ton image, à défaut de pouvoir la dévorer. Et tu lui souris, de toute ton âme, avant de faire courir tes mains de sa nuque à ses épaules, de ses épaules à ses bras, jusqu’à attraper ses mains. Et les amener à ta bouche pour y déposer un baiser doux.
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 350
Karhlya Koenig
Mar 16 Juin - 20:00
Tu es intenable. Vraiment. Il n’y a pas d’autre mot, tu n’es pas capable de t’empêcher de faire ça, et c’est bien la première que tu te sens comme poussée en avant, tirée, même, pour approcher un homme de cette façon. Ses lèvres dans ton cou finissent tout simplement de te faire perdre pied, tu perds tout contrôle, et tu bouges, tu le repousses, tu le fais basculer pour t’installer là, au-dessus de lui. Tu prends le temps de l’observer, sous toi, avec ce sourire … unique. Vraiment, ma grande, jamais un tel étirement de lèvres n’est apparu sur ton visage auparavant. Preuve qu’il éveille bien des choses en toi, jusque là encore inconnues de toi-même. Tu viens ensuite chercher ce baiser, loin d’être sage, et tu soupires d’aise, tout contre ses lèvres, lorsque tu sens ses mains qui glissent dans ton dos, qui remontent légèrement ton haut, jusqu’à ce que tu puisses sentir ses doigts contre ta peau.

Tu te redresses, l’entraîne dans ton mouvement, et tu te rends compte, que tu ne peux pas t’empêcher de venir à lui, de le toucher, c’est presque douloureux, tant ta peau brûle d’être tout contre la sienne. Jusqu’à présent, c’est ton cœur qui réagissait à lui, maintenant, il semble que ton corps entier s’y soit mis, et chaque parcelle de toi ne cesse de vibrer tant tu sembles être … ivre de lui. Alors, tu t’en remets à lui, Karhlya. Laszlo est si calme, si doux, si sage, si fort à la fois, tu t’appuies là-dessus pour ne pas continuer de l’embrasser comme tu le fais, pour calmer ta respiration, ton cœur, ton corps entier, pour, contrôler, au moins, à défaut de l’éteindre, cet incendie qui brûle en toi.

Mais voilà. Il fait tout l’inverse. Ses bras autour de toi, il se met à déposer quelques baisers sur ton visage, et tu fermes les yeux, pour en profiter, tout en l’écoutant, tu t’abandonnes complètement, parfaitement en confiance entre ses bras, l’espace d’un instant, tandis qu’il t’offre cette possibilité de faire ce que tu veux, qu’il t’affirme ne pas avoir peur. Tu soupires, doucement, sous ses lèvres, jusqu’à ce qu’il revienne t’embrasser, et il est si loin d’être sage, ce baiser, il ne fait qu’attiser les flammes de ton corps. « Je te donnerais tout. » Un murmure qui fait suite au sien, tandis que tu sens ses mains glisser sur toi. « On l’aura cette maison, ensemble, je t’épouserais, je porterais tes enfants. » En clair, tu veux tout. Absolument tout. Peu importe, si vous n’êtes que deux pauvres fous. Vous êtes visiblement simplement tombés fous amoureux l’un de l’autre, surtout, et tu n’as aucun doute, c’est étrange, hein, mais tu peux déjà si aisément, si naturellement, évoquer le mariage, et même les enfants avec lui. Ça ne t’effraie même pas. Bien au contraire, Karhlya, ça te donnerait presque envie d’y être, pour voir, pour le vivre.

Tu récupères tes mains, tes doigts, tout doucement, tu les fais courir sur son visage, tout en souriant, pour une caresse toute douce, et puis, ils glissent, le long de sa mâchoire, ils descendent le long de son cou, et puis, ils viennent s’accrocher aux boutons de sa chemise, et un par un, tout doucement, tu les fais sauter, sans le quitter des yeux, sans même regarder ce que font tes mains. « Fait moi confiance. » Tu murmures. Et une fois au dernier bouton, tu ouvres sa chemise, tes doigts passent sur sa peau, de son ventre, ils remontent, passent sur ses épaules pour repousser sa chemise. Ensuite, tu bouges, légèrement, et tu viens retirer ton haut blanc, pour ne garder que ton sous-vêtement. « Je veux ta peau contre la mienne. Juste … juste ça. » Tu t’approches, tu viens te coller, tout contre, mains tout contre son torse, visage tout contre cou.
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Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
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Laszlo Koenig
Mar 16 Juin - 20:26
Tu pourrais probablement la dévorer, si tu étais un autre, et que tu te rendais compte de ce que tu fais. L’embrasser comme tu le fais, doucement, chaque partie de son visage, puis venir chercher ses lèvres, plus insistant, bien sûr que chez la majorité des hommes, ce serait un appel à plus. Pourtant, pour toi, Laszlo, c’est quelque chose qui en dit long sur la force de tes sentiments, sur tout ce qui te secoue, mais tu ne penses même pas au delà. Tu sais ce que tu provoques dans ton corps, tu vois l’effet que ça a sur elle, mais tu ne te dis pas que tu fais ça dans un but. Tu es trop naïf.

« Tu feras de moi le plus heureux des hommes, Karhlya. »

Tu ne pensais pas forcément te marier avant des années. Quand t’étais plus jeune, oui, ça te trottait dans la tête, mais avec les années, tu as compris que tu passais à côté. Et là, pourtant, tu en parles, elle te répond. Et oui, Laszlo, tu comprends que tu t’uniras pour la vie à cette femme, le plus vite sera le mieux. Pas que tu ais peur, pas que tu penses qu’il faille précipité les choses. En faite, mon grand, tu veux ça vite, parce que tu en as envie. Parce que cette idée te remplit de joie et de désir.

Tu finis par venir attraper ses mains, en glissant les tiennes le long de sa peau, et tu les embrasses, en comprenant que tu l’aimes entièrement. Son visage, ses yeux, ses cheveux fous, oui. Mais tu aimes ses mains, ses pieds, chaque imperfection. Tu l’aimes entièrement, et ça te tire un souffle doux, ça te fait prononcer dans un murmure ces trois mêmes mots. Ce “je t’aime” qui bat aussi fort que ton coeur en toi. Et tu vois, quand elle reprend ses mains, pour les poser sur ton visage, pour glisser le long de ton cou et se poser sur les boutons de ta chemise, tu lui souris.

« C’est déjà fait. »

Entièrement et absolument. Tu la laisses finir, poser ses doigts sur toi, retirer ta chemise en remontant et tu frissonnes de plaisir sous ses doigts. Pourtant, tu vois quand elle retire son propre vêtement, tu la vois moins habillée que jamais. Et ça te prend au coeur, aux tripes. Karhlya est belle. Belle à un point où, pendant un instant, tu doutes de mériter ça. Doute qu’elle chasse en revenant se lover contre toi. Et où, pauvre fou, tu ne peux même pas retenir ce “ahhhh” qui t’échappe à ce contact.

« Ne t’inquiète pas, je ne te prendrai rien de plus. Tu souffles contre elle, en refermant tes bras autour d’elle. Et tu vois, si ta peau devient comme électrique sous son contact, tu luttes pour ne rien faire de plus. Tu es si belle. Tu ne te rends pas compte combien tu es belle, désirable. Tu es certainement trop bien pour moi, mais je n’ai même pas envie d’y penser. »

Doucement, sans réfléchir, tu viens faire courir le bout de tes doigts dans son dos, pour tracer des formes abstraites, comme si tu dessinais sur elle. Ton souffle vient faire mouvoir ses cheveux sombres, et tu continues ce manège de longs instants. Pourtant, tu finis par remonter tes doigts, à ses épaules, jouer sur ses épaules, sur ses bras bien dessinés. Et tu finis par comprendre que tu craques, que ça devient dur, en toi, partout.

« Citron et quoi ? Tu glisses contre elle, alors que ton nez se pose contre son épaule. Ton odeur, il y a du citron, mais autre chose, de frais. Tes yeux sont fermés pour ne pas craquer, au moins soulager ce sens-là. Dis-moi, princesse, tu crois que je pourrai te présenter comme celle que j’aime, à mes parents, cette semaine, quand tu viendras ? Tu crois que je peux commencer à me mettre dans la tête des idées de maison, de grand lit pour deux, de cheminée pour les soirs où il fait froid ? Ta voix se charge d'émotion, la rendant presque étouffée. J'ai attendu toute ma vie, je suis patient mais là... Je n'ai pas envie, pas avec toi. »

Et mon pauvre Laszlo, tu sens ton souffle devenir si chaud que tu laisses un passage brûlant sur sa peau.
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 350
Karhlya Koenig
Mar 16 Juin - 22:07
Il a confiance. Tu as confiance. Tu sais qu’il ne prendra pas plus, qu’il n’ira pas plus loin, tu ne crains pas non plus qu’il te le demande, tu as confiance, oui. Tu n’as pas peur, pourtant, non plus. Tu sais juste qu’il ne le fera pas, mais tu ne craindrais pas non plus de le faire, avec lui. C’est paradoxal, oui, mais c’est comme ça. Tu pourrais tout lui donner, ici, maintenant, et tu sais que tu ne le regretterais jamais, néanmoins, tu te dis qu’il y a des choses qui peuvent attendre, et que tu as juste bien d’autres choses encore à découvrir de lui, avant d’en arriver là.

Pour autant, tu ressens le besoin de ce contact plus rapproché. C’est plus subtil, et plus profond que ce simple désir primaire, qui pourrait animer deux êtres dans votre position, situation. Ta peau réclame la sienne, elle brûle, et tu as l’impression que seul son contact peut l’apaiser, même si tu sais qu’en le touchant, tu vas aussi probablement l’intensifier ? Aucun sens, n’est-ce pas. Encore un bien étrange paradoxe. Et pourtant. Encore une fois, ce n’est que la réalité.

Tes doigts glissent lentement sur sa peau, son ventre, son torse entier, ses épaules, ses bras, le simple fait de le toucher de cette manière te rends dingue, et tu le sens, sous tes doigts, tout comme tu as eu l’occasion de le voir, la veille, quand on le regarde, comme ça, comme tu l’as toujours fait, en posant les yeux sur lui sans le voir réellement, on peut se dire qu’il est plutôt fin, on peut se dire qu’il est quelconque, voir même un peu trop chétif ? Pourtant, il n’en est rien. Oh non. Tu sens sous tes doigts, la ceinture abdominale finement dessinée, tu sens les muscles, présents, sans l’être trop, ses bras, parfaitement dessinés. Et ça ne fait qu’ajouter au désir que tu peux ressentir, lorsque tu retires ton haut, toi aussi, et que tu viens te blottir contre lui. Ses bras se referment sur toi, et tu restes là, à souffler contre sa peau.

Et tu songes, à te redresser, à un moment, pour lui dire que tu n’es certainement pas « trop bien » pour lui. Tu t’apprêtes à le lui dire mais … tu sens ses doigts sur ta peau, les formes qu’il trace, et c’est comme s’il était en train de tatouer ton dos, parce que, tu sens les sillons brûlants qu’il laisse, tu as l’impression de ressentir chaque dessin qu’il appose sur ton épiderme, quand bien même ils ne sont même pas visibles à l’œil. Il est en train de te rendre complètement folle, plus, oui, comme si c’était possible, d’ailleurs. Ses doigts passent, repassent sur ta peau, dans ton dos, sur tes épaules, tes bras, et tu penches la tête en arrière, à un moment donné, comme pour t’abandonner au plaisir qu’il parvient à te procurer, rien qu’en jouant de ses doigts sur ta peau de cette manière.

Et il revient à toi, tu te redresses, tu t’accroches à lui, tes doigts dans ses cheveux, avant de sourire, lorsqu’il parle de cette odeur. L’odeur de tes cheveux, de ta peau, celle qui vient de se savon, bien particulier que tu utilises depuis toujours, que ta mère fait même elle-même. C’est la même senteur qui parfume tes vêtements, aussi, d’ailleurs. C’est ton odeur, à toi, ta mère te l’as dit, répété. « Basilic. » Tu souffles, tout contre lui. « Pourquoi ? Elle te plait ? » Tu taquines. Tu provoques, même, probablement. Tu titilles. Tu ne peux pas dire que ça ne te ressemble pas, tu ne te sens pas gênée de le faire, alors, tu te dis que c’est encore l’une de ces choses que tu te découvres.

Tu bouges, à nouveau, tu t’éloignes, légèrement, tes mains viennent accrocher son visage, tu l’observes, les yeux plus brillants que jamais. D’amour, oui. Mais aussi de désir, c’est un fait. Un désir que tu ne parviens pas le moins du monde à chasser de ton esprit. Tes joues ont pris une couleur rosée, qui ne semble plus vouloir les quitter. Tu lui souris. « Tu peux … tu peux faire tout ça. Je ne veux pas … attendre. » Et toi qui disait encore à Kaelyne, ce matin, quelque chose comme : chaque chose en son temps. Tu parles, Karhlya. Tu es si sûre de toi le concernant, que tu pourrais l’épouser dans la minute, et lui demander de dormir avec toi ici, toutes les nuits, à défaut d’avoir mieux, et de pouvoir vivre à ses côtés. « J’ai tellement envie de tout faire avec toi, que je pourrais me lancer dans tout maintenant, sans avoir à réfléchir, parce que je sais que c’est ce que je veux, ce que je voulais, et ce que je voudrais. » Tu reviens, l’embrasser, doucement, tout doucement, et ton nez glisse contre sa joue légèrement piquante. « C’est fou … j’ai envie de crier au monde entier que je t’aime, que tu m’appartiens, et que je suis à toi. Rien qu’à toi. »
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Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
+ MESSAGES : 237
Laszlo Koenig
Mar 16 Juin - 22:46
Ça te surprend vraiment, Laszlo, de tout vouloir, tout de suite. Sans attendre, sans profiter, sans y aller pas à pas. Pourtant, la patience, c’est quand même sacrément toi, non ? Tu es l’être le plus doux et patient du monde, tu souris toujours à tout. Regarde, ta première passion, c’est de traîner dans l’herbe et admirer le ciel, c’est dire que tu sais prendre ton temps… Et là, pourtant, elle souffle en toi un vent nouveau. Ce n’est pas dérangeant, encore moins effrayant, mais tu découvres le besoin de plus, plus vite. Tu voudrais l’épouser maintenant, pour pouvoir voir tous les jours son visage et pouvoir te dire : “cette créature adorable est ma femme.”

Et c’est pour ça que tu ploies de plus en plus contre elle, que tu finis par venir coller ton nez à elle, les yeux clos. Elle est tellement partout, dans ta tête, dans tous tes sens, que tu te sens perdre pied. Et c’est stupide, sûrement, mais tu te raccroches à l’odeur que tu discernes sur elle, qui emplit ton nez, certes, mais qui a commencé à s’inscrire au fond de toi. Et quand elle t’en donne la composition, qu’elle te titille, tu réagis, sans réfléchir en transformant un baiser en uen fausse morsure. Bouche ouverte, dents sur son épaule, un instant, avant de te reculer en souriant :

« Basilic, j’aurais dû le savoir. C’est un de mes aromates préférés… Tes lèvres s’étirent encore. Et oui, elle me plait. Depuis hier, quand on attendait le repas chez ta mère, le vent a porté ton odeur à mon nez et ça m’obnubile. Ça me donne envie de te dévorer. »

Ta main glisse sur sa joue, jusqu’à derrière sa nuque, s’emmêle dans ses cheveux pour revenir l’embrasser, comme pour lui montrer combien tu as faim d’elle, de cette odeur, de tout ce qu’elle te donne. Et puis tu la laisses s’écarter, te regarder, main sur tes joues et tu comprends combien ton état est réciproque, quand tu vois la teinte de ses joues, ou l’éclat de ses yeux.

« Je ressens la même chose. Je crois que c’est ce qui m’effrayait à ce point, ce matin. Tu lui murmures, doucement, honnêtement aussi. Parce que je m’étais toute une conception des choses, de ma relation, de mon mariage. Un truc à moi, sans penser au fait que ce n’était pas que mon histoire. Et te tenir dans mes bras, comme ça, ça balaie tous mes rêves. C’est… mille fois plus puissant que mes rêves. »

Tu m’étonnes, que ça l’est ouais. Tout est plus vrai, plus fort. Ce n’est pas juste une histoire dans ta tête, chaque sens le sent, le découvre. Ses lèvres reviennent vers toi, te transcende encore une fois et finalement, quand son nez vient caresser ta joue, tu fermes les yeux, sous le plaisir de ce simple contact.

« Crie-le au monde, alors, je ferai pareil. Tu souris, en laissant ta tête s’appuyer un peu contre la sienne, en soupirant doucement. Hmmm, je suis en train de t’imaginer avec une bague au doigt. Tes lèvres s’étirent sur un sourire rêveur, tes yeux restent clos. C’est fou comme je t’aime en entier. Il n’y pas une partie de toi que je n’aime pas. Aucun morceau de peau que je ne voudrais pas embrasser. »

Tes paupières se soulèvent doucement, pour poser un regard empli de désir pour elle. Tu reviens l’attirer contre ton torse, mais cette fois-ci, tu souffles plus calmement, pour te reprendre, pour tenter de faire passer cette vague de désir qui pourrait juste te faire perdre la tête. Et quand tu finis par poser les lèvres contre ses cheveux, tu te surprends à lui murmurer :

« Je te veux, je te désire plus que tout, mais… J’aimerais faire durer cette attente jusqu’à ce que tu sois mienne. Tu reviens caresser doucement son dos. Je ne sais même pas si je pourrai m’y tenir, parce que tu me rends fou. Je suis un peu vieux jeu, tu vois. Tu reviens lui montrer ton visage, un peu inquiet, même si tu restes entièrement ouvert à elle, avant de t'intéresser à ses propres rêves de mariage ou futur. Et toi, comment tu imaginais ton futur ?»
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« wings of freedom »
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Karhlya Koenig
Mer 17 Juin - 0:14
Tu vois, il suffit de quelques mots, pour que tu comprennes bien mieux certaines choses. Ce rapprochement, dans le verger, par exemple, tu l’avoues, tu n’avais pas trouvé d’explication, certes, ce moment entre vous avait été si paisible, si agréable, mais, il t’avait tout de même énormément surprise, quand, tout doucement, il s’était approché de toi. Tu te demandes encore s’il l’aurait fait, si Finn n’avait pas subitement fait porter sa voix pour vous avertir du repas. Aujourd’hui, tu comprends que c’est ton odeur, qui a contribué à l’attirer à toi, et ça te fais sourire, plus encore lorsque tu sens sa main dans tes cheveux, lorsqu’il revient t’embrasser, quelques secondes, avant que tes mains ne reviennent jusqu’à son visage, pour lui offrir une caresse douce, délicate.

Il t’attire. C’est un fait. Cet homme est un aimant, pour toi, à croire que, depuis que tu t’es débarrassé du voile absurde qui trônait devant tes yeux, tu ne peux juste plus regarder ailleurs que dans sa direction. Tout te plait, chez Laszlo. Son regard. Sa peau. Ses lèvres. Ses mains. Son odeur. Sa voix. Chaque petit millimètre de lui. Et c’est surement pour ça que tu … que tu n’as plus de limite. Que tu ne veux plus réfléchir. Non. Tu ne veux plus attendre. Tu ne veux pas passer des années, comme ça, ensemble jusqu’à avoir un quota d’années défini. Tu ne veux pas faire les choses, étape, par étape. Tu veux … prendre ce que tu veux, avancer, tant pis si c’est rapidement, tant pis si vous perdez le monde entier en route, à force de courir, de vous précipiter. Tu t’entends déjà lui dire lui. Tu te vois déjà t’éveiller chaque matin à ses côtés. Tu vois presque l’un de tes enfants, dans ses bras, en train de l’appeler « papa ». Tu vois tout ça, oui, avec une parfaite clarté, et ça te fais dire que tu n’as pas besoin d’attendre, que, si c’est ce que tu veux réellement, si c’est ce qu’il veut, si c’est ce vous voulez tous les deux, alors, il vous suffit de sauter le pas.

Tu te rends compte, qu’encore une fois, vous êtes dans la même situation, ma grande, tu avais toi aussi une toute autre conception de tout ça, il a tout fait voler en éclat, pour le meilleur, bien évidemment. Alors tu souris, doucement, sans bouger, appuyée contre lui, à l’écouter te parler de cette bague, à recevoir encore une dose immense de l’amour qui émane de lui. Il t’attire, encore, il embrasse doucement tes cheveux, avant de glisser ces quelques mots, qui font écho à ton propre désir. Tu frisonnes, tu souffles légèrement, aussi. Ça lui ressemble bien, tout ça, hein, quand on y pense. Attendre le mariage, pour franchir ce cap. Et au fond … ça te vas. Vraiment. Sauf que, tu sens bien, à quel point tu brûles pour lui, et s’il exprime la même chose, ce doute de pouvoir tenir jusque ce jour, tu te mords légèrement l’intérieur de la joue. « Alors … épouse moi vite. » Tu finis par lui dire, avant de glisser jusqu’à son oreille pour murmurer la suite. « Parce que je te veux tellement là maintenant que je suis pas sûre de tenir bien longtemps. »

Et tu recules, à nouveau, puis tu lui offres un nouveau sourire avant de réfléchir un instant, à sa question. « Mh, une rencontre, et puis, une belle histoire, des découvertes, des sorties, l’amour naissant, et seulement après tout ça, une demande, une promesse, un mariage … » C’est mignon, hein. Mais tu finis par grimacer, légèrement. « C’est long, bien trop long. »
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Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
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Laszlo Koenig
Mer 17 Juin - 0:30
Ça va être vraiment difficile, cette histoire. Pas que Karhlya soit compliquée, ou que votre amour est prise de tête. Non, ça va être difficile parce qu’entre ce que tu aimerais, dans ta tête, et la réaction de tout ton corps à elle, tu sens déjà que l’un des deux va craquer. Pourtant, tu n’en demandes pas forcément beaucoup, hein. Tu veux simplement qu’elle soit ta femme, pour la faire tienne, parce que ça te semble tellement plus logique, parce qu’aussi ça montre combien tu lui es dévoué. Tu ne veux pas son corps, sinon tu l’aurais pris et tu serais parti. Non, tu la veux elle, entièrement.

Et tu vois, tu oses le lui dire, parce que tu espères sûrement qu’elle t’aidera à trancher. C’est ridicule qu’on se le dise, mais tu sais d’avance qu’elle ne se moquera pas, quand bien même tu es vieux, et nul. Pourtant, tu vois, quand elle te répond, tu commences à sourire, sa réponse est belle, si parfaite. Sauf qu’elle n’est pas sage, la jolie brune. Alors elle glisse à ton oreille et toi, mon vieux, tu t’entends littéralement… grogner d’envie, de plaisir, de frustration mélangés.

« Hnnn, tu ne m’aides pas. Tu murmures, presque dans une supplique, en la laissant reculer, pour lui montrer ton visage encore plus rouge et chaud. Je devrais te dévorer sans réfléchir. J’en ai tant envie… Tu poses une main sur tes yeux, un instant, pour te calmer. Mais je veux prouver au monde que c’est toi que je chéris. Que ce n’est pas que charnel. »

Tu ne cherches pas à te justifier, mais tu expliques la fissure qui se forme en toi. Et si tu soupires pour te reprendre, elle finit par te répondre et c’est en comprenant que vous êtes du même bois, que tu fonds complètement. Tu es perdu, déchiré, mais qu’en est-il de cette jeune femme ? Tu t’entends à travers elle, et soudainement, sans réfléchir, tu as ce mouvement, stupide. Tu l’attrapes contre toi, tu la soulèves et tu viens bondir debout, pris d’une formidable énergie. Sans perdre cet éclat presque euphorique sur le visage, tu la déposes debout, devant toi, et tu ne réfléchis pas plus. Tu te mets à genou dans elle, et tu attrapes sa main gauche entre les tiennes.

« Je ne veux pas attendre. Je refuse de faire les choses comme on voudrait que je le fasse, parce qu’en face de moi, il y a la plus belle femme de ce bas-monde. Karhlya Ainsley, je ne sais pas ce que le monde nous a fait, mais c’est toi que je veux, et ce ne sera jamais personne d’autre. Autorise-moi à faire de toi ma femme. Tu rougis, comme une brique. Ce n’est pas ma demande officielle, parce que je veux faire ça bien, mais c’est la mise en route de la machinerie. Veux-tu me suivre dans cette folie ? »

Et tu restes là, à genou, devant elle. Torse nu, les yeux brillants de bonheur. Tes cheveux en bataille, la peau de ton visage si colorée. Et tu ne fais rien d’autre que garder la tête basculée en arrière, vers elle. Ton sourire est si beau, Laszlo, si grand, si plein d’amour, tu le sens sans pouvoir le voir. Mais surtout, tu ne t’inquiètes pas, quelques soient le nombre de secondes ou de minutes à attendre, tu l’attends, elle.
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
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Karhlya Koenig
Mer 17 Juin - 1:05
Tu … tu ne peux pas t’empêcher de faire ça. Vraiment pas. Tu viens le chercher, le titiller, à la moindre occasion, tu t’en rends compte. Pourtant, quand on te connaît, on sait que ce n’est pas ton genre à la base, mais avec lui, c’est bien trop tentant. Encore plus que tu le vois, que tu le comprends, tu n’es pas la seule à ressentir ça, ce désir, cette envie, si soudaine, si dévorante, pourtant, qui prends le pas sur le reste ou du moins, qui essaie vraiment de le faire. Il te faut de gros effort pour ne pas être tentée de te mettre à l’embrasser pour ne plus jamais arrêter. Alors, forcément, quand il te fait cet aveu, qui ne fait que rajouter à ce que tu ressens déjà, tu ne peux pas résister, à l’envie de lui glisser ces quelques mots à l’oreille.

Tu ne l’aides pas non, il ne t’aide pas non plus, il faut dire. Vous êtes en train de vous tirer l’un et l’autre dans ce gouffre d’envie, de désir, néanmoins, tu n’iras pas contre ses mots précédents, tu sais que vas avoir du mal à résister, tu sais que tu vas forcement ressentir l’envie, tu ne sais pas si tu pourras toujours y résister, pourtant, tu feras cet effort, malgré ton envie de le dévorer, entièrement. De l’avoir toujours plus près de toi. Parce que tu l’aimes, tout simplement. Tu sais que, l’envie, le désir, cette attraction, c’est une conséquence de l’amour que tu ressens pour cet homme, tu le veux, parce que tu l’aimes, et parce que tu l’aimes, en premier, c’est ce qui doit ressortir de cette relation, en premier aussi. Et puis, finalement, tu vois, même si tu n’as jamais été du genre à te dire que tu te réservais pour le mariage … avec lui, ça te plait. Si tu t’offrais, maintenant, tu pourrais dire que tu t’offres à l’homme que tu aimes. Si tu attends de l’avoir épousé, tu t’offriras à ton mari, et dans ta tête, ça résonne comme la plus belles des idées du monde. « Shht, je sais. » Il n’a pas à se justifier, à t’expliquer, tu le comprends, tu l’acceptes, et tu y adhères même. « J’ai déjà envie de toi, j’aurais encore plus envie de mon mari. »

C’est subitement qu’il bouge. Tu sens ses bras se resserrer autour de toi, et il se redresse, te portes, pour finalement te déposer debout, au beau milieu de ta chambre. Durant un instant, tu te demandes ce qui lui passe par la tête, tu as même les yeux grands ouverts, en songeant que tu es … possiblement allée trop loin ? Mais non. Il se met à genoux, devant toi, et le voilà, qui t’expliques à quel point vraiment, il refuse d’attendre, de coller aux codes, aux attentes, et il formule cette demande, il te pose cette question, et toi, Karhlya, même si tu écoutes la suite, même si tu comprends, qu’il refera une autre demande, dans les règles, probablement avec une bague, tu … vrilles complètement. Quelques larmes s’échappent de tes yeux, et tu hoches, brusquement la tête, de haut en bas. « Oui. » C’est tout ce que tu parviens à articuler, dans un premier temps, avant de souffler. « Bien sûr que oui. Je veux te suivre, je veux t’épouser. » Et tu t’avances, tu te penches, tes mains reviennent à son visage, tu viens chercher ses lèvres, avant de tirer légèrement vers le haut, pour le forcer à se remettre à ta hauteur – même s’il est plus grand que toi – pour continuer de l’embrasser, encore et encore, jusqu’à manquer clairement de souffle, revenir te blottir contre lui. « Je t’aime. Je t’aime tellement. Je veux passer ma vie à t’aimer. »
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