Attack on Titan
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[TERMINE] C'est comme une balle en plein cœur. [Karhlya & Laszlo]
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 350
Karhlya Koenig
Sam 13 Juin - 22:02
Tu te sens si bien. Si à l’aise. Tellement à ta place. Au chaud. Tout comme dans ce champ, ou sous cet arbre au milieu des cerises. Lui et toi. Vous. Rien que vous. Toi contre lui, blottie. C’est à peine si tu n’en es pas à te dire, te rendre compte même, que c’est sans doute tout ce qui manquait à ta vie, et le pire, ma grande, c’est que tu l’avais sous les yeux, tout ce temps. Tu pourrais te remettre à rager, tiens, ou à ruminer, mais tu n’y penses pas, plus. Tu restes là, les yeux dans les étoiles, à descendre quelques gorgées d’alcool à intervalles presque réguliers. « Je suis contente que ça te plaise. » Tu lui glisses, parce que, c’est vrai que ça se boit tout seul, ça pique un peu, mais quand on y s’y habitue, ça devient purement et simplement une chaleur, diffuse, agréable. Douce.

Tu t’enfermes dans ce silence, durant un long moment. Tu as probablement besoin de ça, Karhlya, de ce moment silencieux, calme, beau, presque magique quand on y pense, lorsque l’on voit ce ciel, si dégagé, orné d’étoiles brillantes. Elles sont fixes, et des yeux, tu traces quelques constellations que tu connais, tu repères quelques étoiles bien particulières, tu t’en amuses en solitaire, tout en souriant, ne bougeant que pour attraper ou rendre la bouteille qui descend lentement, mais surement et qui propage ses effets en toi, ainsi qu’en lui, très certainement. Tu es tellement dans ce monde, si unique et particulier, que te voilà à laisser échapper le fond de ta pensée. Si une étoile filante se présente, tu voudrais pouvoir lui demander de te laisser ici, auprès de cet homme, entre ses bras, pour toujours, parce que tu t’y sens bien. En paix. Parfaitement apaisée. Bien loin de toutes les préoccupations du monde qui vous entoure.

Tu ne te poses plus vraiment de questions. Ton esprit est probablement un peu … endormi, endolori par l’alcool que tu lui offres. Tu as passé ta journée avec Laszlo. Hier encore, tu songeais à lui démonter la tête, aujourd’hui, tu ne veux plus jamais quitter ses bras. Tout a été bousculer, chambouler, à une vitesse étonnante, et probablement que c’est effrayant. Probablement que, quand tu y penseras, demain, tu prendras le temps d’avoir peur, tu ressentiras une nausée, tu auras un peu la tête qui tourne, à cause de la vitesse, un peu comme un trajet bien trop rapide d’un point A, à un point B. Tu n’en sais rien. Ce n’est pas dans tes pensées. Ton cœur à simplement l’air de s’éveiller plus que jamais, depuis que tu as eu l’idée soudaine de lui ouvrir la porte, de lui laisser emprunter le chemin vers toi, et d’en parcourir une moitié pour l’approcher. Tu soupires, tout doucement. « Comment ça se fait que j’ai plus envie de te laisser t’éloigner ? » Tu es comme … une enfant, qui ne comprends pas ce qui se passe en elle. Comme une adolescente qui peine à saisir ses propres réactions, sentiments, émotions.

Tu restes encore immobile un moment, jusqu’à entendre ton prénom, puis sa question, et là, tu bouges, légèrement, tu te redresses, pour l’observer, et si l’alcool est présent dans ton sang, tu vois, il ne l’est pas en quantité suffisante en ce qui te concerne, parce que, ton corps se tends immédiatement. Ton cœur se remet à battre si fort, et si douloureusement. Qu’est-ce que tu es censée répondre à ça ? Tu ne peux pas … tu ne sais pas. Tu ne sais pas ce qui se passe, ce que tu ressens, tu ne comprends pas, ma grande, tu aimerais que tout soit clair, vraiment, tu voudrais pouvoir affirmer que tout est limpide, et parfaitement en ordre dans ta tête, mais la vérité, c’est que c’est le bazar, dans ta tête, dans ton cœur, et même dans ton corps. Tu ne sais même pas si c’est le bon moment, pour … parler sérieusement de tout ça. Du coup, tu te contente de tirer sur le col de sa chemise, tu l’attires contre toi, et tes bras passent autour de lui, tu le sers, tout contre toi, ton visage tout contre son cou, tu oses même venir y déposer un baiser. « Reste à mes côtés. Je ne veux pas que tu sois en retrait, je ne veux plus de ça … » Tu refuses catégoriquement de le repousser, de lui faire … retrouver cette honteuse place. « Moi je ne détournerais pas les yeux de toi. Je peux pas … je peux plus. » Même si tu voulais au moins essayer de te montrer un peu raisonnable, c’est impossible. Tu le sens, au fin fond de toi-même, c’est comme … inscrit, gravé jusqu’à ton âme.
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Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
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Laszlo Koenig
Sam 13 Juin - 22:26
Franchement, tu t’étais toujours dit que boire de l’alcool allait te rendre malade. C’est nul, hein, à ton âge de croire qu’une goutte d’alcool et pouf, tu allais vomir pour toute la nuit. C’est juste que c’est l’image que les quelques amis que tu as fréquentés en soirée faisaient. Boire, puis pouf, t’étais bon pour nettoyer, t’occuper, protéger. Pourtant, là, alors que tu avales petit à petit cette boisson forte, mais agréable, tu comprends que ce n’est pas vrai. Tu te sens… libre. C’est ça, oui. Tu as l’impression que tout ce qui t’empêchait encore d’être toi tombe petit à petit et toi, tu y coules sans crainte.

Tu vois, c’est assez bizarre, parce que tu entends Karhlya te poser cette question, mais tu n’as aucune réponse à lui donner parce que cette question, tu la partages avec elle. Tu ne pensais pas que les choses tourneraient comme ça. Vraiment, tu sais que si tu viens trouver Vega, à la maison avant qu’elle ne reparte, et que tu lui demandes si on peut tomber amoureux en une journée de quelqu’un qu’on connait depuis toujours, elle va sourire, peut-être secouer la tête. Tu sais que ce n’est pas logique… et toi, Laszlo, tu es bien trop habitué à faire tout de manière logique, mais dans les sentiments, malheureusement.

Alors quand tu viens poser cette question, tu la sens bouger. Pendant quelques instants, tu crains qu’elle ne s’éloigne, qu’elle te dise oui puis qu’elle disparaisse. T’en as pas envie, mon grand, tu peux te battre pour elle, si elle te dit qu’il y a de l’espoir, mais sinon… tu t’écraseras non ? Comme toujours tien.

« Je suis désolé. »

Un mur que tu murmures quand elle s’écarte, mais quand sa main vient t’attirer par ta chemise vers elle, tu ne comprends pas. Tu espères peut-être qu’elle te touche, qu’elle… t’embrasse ? Elle ne t’offre qu’un calin et pourtant ton coeur explose de joie. Ses bras autour de toi et tu as l’impression de mourir. Alors tu fais de même tu refermes tes bras autour d’elle.

« Je veux rester. Je veux te garder avec moi. Je veux… Je veux… »

Tu veux bien trop de choses pour le dire, alors tu bouges et tu la tires, tu la soulèves de tes bras qui sont plus forts qu’on ne pourrait le croire. Tu la portes quelques instants et sans réfléchis tu finis par la déposer sur tes jambes tendues, à califourchon face à toi. Tu la serres plus encore, tu l’englobes, tu enfouis ton nez contre sa peau dénudée au niveau des épaules. Et tu frissonnes de plus en plus fort.

« C’est plus que ça… Je ne veux pas que quelqu’un d’autre te regarde comme moi je te vois. Je n’ai jamais été égoïste, mais tu as cet effet sur moi. Je… Je ne suis pas du genre à forcer, à m’interposer, mais si tu ne me dis pas d’arrêter, je ne reculerai pas. Je… Tes frissons deviennent des tremblements de peur. Je ne sais pas pourquoi, mais même si c’est face à… lui, je ne plierai pas. J’y ai pensé ce soir, je vais vite à trier mes pensées et Karhlya, vraiment, je ne me détournerai pas de toi. »

Ta voix est un murmure, presque souffrant tant l’émotion te submerge. Tu continues de la serrer si fort que tu pourrais t’en briser, mais quand tu arrives à relâcher ton angoisse dans un souffle, et que tes frissons se calment, tu as ce geste idiot, hein, mais tu décroches tes bras d’elle pour te pencher en appuyant contre elle, attraper la couverture et venir la tirer contre son dos, et de chaque côté d’elle pour la coincer dans ton dos et vous enfermer dans une gangue de douceur et d’odeurs rassurantes.

« Je ne sais pas pourquoi c’est toi, mais… c’est toi. Je suis désolé. Parce que de ton point de vue, Laszlo, t’es un vieux type relou qui vient s’intéresser à une gamine qui en plus aime déjà quelqu’un d’autre. Quel drame. »
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 350
Karhlya Koenig
Sam 13 Juin - 23:52
C’est ça, Karhlya. Continue. Accroche-toi à lui, encore plus, encore plus fort. Ça mériterait que tu prennes le temps, tu sais. De réfléchir. D’y penser. Il y a bien des choses qui devraient être mises à plat, au calme, au clair. Cette histoire avec Bailey, par exemple, dont il vient presque douloureusement te rappeler l’existence. Et le fait qu’il remette ça sur le tapis, de cette manière, ça devrait te pousser à faire une pause, à descendre de ce toit, pour te retrouver seule, en tête à tête avec toi-même, au moins ça. Pourtant, si tu te redresses, t’éloignes, c’est pour mieux revenir à lui, le tirer contre toi et le serrer dans tes bras. Juste ça. Rien de plus. Une étreinte. Il n’y a probablement rien de rationnel qui sort de ta bouche à ce moment précis … rien de logique, non plus. Encore moins de raisonnable. Tu refuses de le repousser, tu ne veux plus t’en éloigner, tu n’as aucune envie de lui faire retrouver cette place, celle du collègue en arrière-plan de ta vie. Non. Jamais. Plus jamais.

Il est … en train de te bouleverser Karhlya. Complètement, irrémédiablement. Chacun de ses mots résonne en toi, et tu laisses échapper ce petit hoquet de surprise, lorsque tu le sens t’attirer, te soulever, et te reposer là, sur lui, face à lui, à califourchon. Il bat si fort ton cœur. Tu as cette impression qu’il va finir par t’échapper. Tu finis même par pencher la tête, sur le côté, pour venir t’appuyer tout contre la sienne, tandis que tu sens son souffle contre ta peau, ton épaule nue. Et il continue, il te parle, il te chamboule complètement. Il se montre presque … oui, possessif. Et pourtant, ce n’est pas la même possessivité que tu peux observer chez ton frère, avec Saskya, avec les gens auxquels il tient en général. Non. Parce que tu vois, le choix te reviens. A toi. Il te donne les clés de tout ça. Tu peux l’arrêter, ma grande, tu peux lui dire que tu ne veux pas de ça, et il ne fera rien. Il cessera. Tu sais que tu peux lui faire confiance pour respecter ça. Il te suffit de le lui dire pour y mettre fin, c’est si facile. Mais tu l’entends, si déterminé, prêt à se dresser contre Bailey s’il le faut … ça ne lui ressemble pas, si ? Tu n’en sais rien. Tu ne sais plus rien. Alors, tu laisses rabattre cette couverture sur vous deux, tu le laisses vous enfermer, donner une forme à votre bulle, la vôtre, à vous, rien qu’à vous.

« Alors … ne te détournes pas. » Tu craques. Complètement. C’est pourtant surement de ton devoir de calmer le jeu. De remettre les choses à leur place, mais, pour faire ça, encore faudrait-il que tu le veuilles, et évidemment, c’est bien loin d’être le cas. « Je … ce que je vais te dire, je ne le comprends pas moi-même, alors, prends le comme tu veux, tu peux bien mettre ça sur le compte de l’alcool si tu veux, mais … » Tu marques une petite pause, parce que, ton cœur bat si fort, cette fois, que tu te sens essoufflée, tu manques d’air, d’oxygène, de souffle. « Je ne veux plus que tu t’éloignes. Que tu te détournes. Je … je ne sais pas ce qui se passe, mais j’ai l’impression, que, quel que soit le monde, ou la réalité, je ne pourrais plus jamais détacher mes yeux de toi. » C’est fort. C’est gros. C’est fou. Complètement fou … Trop, aussi, peut-être. Oui, Karhlya, peut-être que tu dépasses les bornes, et que tu vas trop loin, mais tu vois, tu le fais, peut-être parce que tu peux toujours te cacher derrière l’alcool, prétendre que tu avais prévenu, que tu faisais des trucs complètement dingues sous emprise d’un peu trop de boisson.

Tu te penches, en avant, tu viens tout contre lui, complètement, tu te détends, ton corps s’affaisse contre le sien, et ta tête reviens contre son épaule, ton visage contre son cou. « C’est toi … Toi et moi. »
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Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
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Laszlo Koenig
Dim 14 Juin - 0:22
Tes bras se resserrent contre elle. Tu ne devrais pas. Tu ne devrais pas l’avoir attiré contre toi comme ça, c’est certain, mais tu n’as pas pu te retenir. C’est l’alcool. Enfin... Ce n’est pas l’alcool qui te fait dérailler, qu’on soit d’accord, mais l’alcool te fait complètement lâcher prise. Ton corps bouge tout seul, et les mots coulent de ta bouche sans que tu ne puisses les retenir. T’as juste… envie de la tenir contre toi, de la sentir. Sans rien lui prendre de plus que cette étreinte bien étrange.

C’est quand tu refermes la couverture sur vous, en vous serrant encore plus l’un à l’autre que tu comprends l’ampleur de ce que tu ressens Laszlo. Ce n’est pas un attrait ou un coup de coeur pour une personne qui en vaut le coup. Non. Ce qu’il y a au fond de toi, c’est un océan qui s’ouvre, qui te remplit et te fait tourner la tête. Tu luttes, tu tournes, tu tangues et c’est pour ça que tes mains se posent plus clairement contre son dos. Pile quand elle se met à parler et que toi, mon bon garçon, tu restes à l’écouter, sans la couper. Quand tu coules, dans un sentiment si fort que ton souffle devient brûlant.

« Je ne t’abandonnerai pas. Ici ou ailleurs. Dans cette vie ou une autre. »

C’est ta réponse, alors que tu la laisses se blottir plus contre toi. Son poids tombe contre ton torse et tu ne fais rien d’autre que la tenir, lui offrir un cocon de douceur et d’amour. Pendant de longues minutes, tu ne dis rien, tu ne bouges même pas, mais tes mains finissent par se remettre à bouger contre elle en une caresse apaisante. Quand tu finis par rebouger, c’est pour attraper la bouteille, sans réfléchir, jongler avec elle dans tes bras et en descendre… peut-être trop d'un seul coup d’ailleurs.

« Je crois que je pourrais dormir ici, comme ça. Pour ne pas avoir le déchirement de te laisser partir. »

Encore ta voix, comme un murmure lointain alors que ta main droite se relève un peu plus et tu finis par passer tes doigts, doucement, dans ses cheveux relâchés. Tu fais ça de longues secondes, tu en profites, en regardant les étoiles dans le firmament. Pourtant, quand une étoile filante passe, te voilà à soupirer doucement un voeu idiot. Celui de pouvoir la rendre heureuse. Toi. Uniquement toi, Laszlo.

Tu finis par basculer à nouveau la tête vers elle. Tu glisses ton nez contre elle, et tu repousses même ses cheveux de ta main. Quand tu finis par gigoter contre elle, pour attraper doucement son menton, tu la pousses à relever la tête vers toi, sans la forcer. Tu l’observes, avec un air bien étrange. Calme, ouvert, tremblant d’émotion. Et tu vois, Laslzo, tu pourrais te contrôler, vraiment, mais juste derrière elle tu vois deux étoiles filantes se croiser, et ça te semble si irréel que tu t’entends reprendre la parole, en parlant sûrement à peine assez fort pour qu’elle t’entende.

« Je peux t’embrasser ? »

Tu ne te rends même pas compte de ce que tu dis, de la permission que tu lui demandes. En faite, tu es juste en train de brûler sous elle. Brûler pour elle. Ta bouche n’a fait que permettre à ton coeur d’avoir ce qu’il désire si ardemment et qu’il n’a pas demandé aux étoiles.
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 350
Karhlya Koenig
Dim 14 Juin - 1:02
Lui et toi. Encore, toujours. Et ces presque promesses, d’attention, de protection sans doute aussi. D’amour. C’est venu, comme ça, tout à coup, naturellement, doucement, ça s’est insinuer en toi, en vous, et vous voilà tous les deux esclaves de vos sentiments et de vos émotions, incapables de les comprendre, et pourtant visiblement capables d’y poser quelques mots. De jolis mots. Des mots qui changent tout, qui font battre ton cœur et qui, ne nous mentons pas, enflamment ton corps entier. Tu coches bien des cases avec lui, une journée, c’est tout ce qu’il a fallu pour t’ouvrir, pour le laisser submerger, t’emporter loin de tout ce que tu pensais acquis, de tout ce que tu pensais être tes certitudes.

Tu viens de le convaincre, Karhlya. Demain, ce sera probablement plus compliqué à assumer, mais tu viens de le laisser s’accrocher à toi, pour de bon. Tu viens juste de balayer Bailey pour de bon – quand bien même, quelque part, dans ta tête c’était déjà fait – et ça aussi, tu vas devoir le prendre en compte, régler les choses, les poser à plat et bien évidemment, le dire. Prévenir. Dire la vérité, oui. Est-ce que tu seras capable de faire avec tout ça ? Est-ce que, quand cette bulle aura éclaté, et qu’il faudra recommencer à vivre au beau milieu du reste du monde, tu feras face ? C’est étrange, hein, mais tu es pratiquement sûre que ce sera le cas. Tu te sens forte. Assez forte pour affronter ça, tu voudrais tout envoyer valser, faire place nette, pour lui, juste pour lui. Mais pour l’heure, tu n’aspires qu’au calme, et tu te reposes tout contre lui, tu te relâches tout contre son corps, tu reviens enfouir ton visage contre sa peau, tu le respires, tu t’imprègnes de cet homme, tu laisses son odeur te coller à la peau, tu laisses ses mains aller et venir dans ton dos. Tu es bien, si bien. C’est comme un petit bout de paradis.

Tu souris, légèrement. Tu pourrais totalement t’endormir contre lui, tu le sens. Tu as laissé la pression retomber, ton corps est lâche, il te suffirait de lâcher prise, tout bêtement, pour t’endormir sur lui, contre lui, sauf que tu luttes, pour profiter de cette étreinte, de ses caresses, de sa présence, de son odeur, de sa voix, de ses bras. De lui. Et puis, il bouge, gigote, il finit par te faire relever la tête, et ça recommence, ces regards échangés, ses yeux dans les tiens. Tu trembles. Et tu as l’impression de le sentir trembler contre toi. A moins que ce ne soit toi seule, et que tu ne confondes. Tu ne sais pas. Ce que tu sais, c’est que tu l’entends, ce murmure. C’est léger. Mais perceptible pour toi. Quelques mots. Une question. Une demande. Comment est-ce que tu pourrais résister à ça ? Impossible. Parce que, tu le veux ce baiser, tu t’en rends compte. Cette demande, elle fait remonter la frustration de ces « tentatives » échouées au cours de cette journée. Tu le veux. Tu veux ses lèvres. Alors, non, tu ne réponds pas, tu ne fais que t’approcher, tu viens le chercher, et cette fois, il n’y a rien, ni personne pour t’empêcher de venir lui offrir ce baiser, si doux. Ce n’est qu’un échange de caresses, tes lèvres qui découvrent les siennes, qui les effleurent, les frôlent. C’est si doux, tu sens le goût de la pomme et de la cannelle, et tu fais durer ça, de longues secondes. C’est encore quelque chose que tu voudrais faire durer dans le temps, presque infiniment … seulement, tu finis tout de même par t’arrêter, et ton front vient se poser contre le sien. Tu te sens … en feu. Ton corps est en ébullition. Ton souffle est bouillant. Ta peau brûlante. « Dors avec moi cette nuit. » Ici. Dans sa chambre. Dans la tienne. Peu importe, tu t’en fiches. Tu ne veux pas être séparée de lui, tu veux rester dans ses bras, si tu dois t’endormir, tu veux que ce soit près de lui. « Je veux encore tes mains sur moi, je veux que tu m’embrasses encore. »
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Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
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Laszlo Koenig
Dim 14 Juin - 1:20
Ça t’a pris d’un coup. Enfin peut-être pas Laszlo. Ce matin, tu n’avais absolument dans l’idée que tu pourrais avoir envie de ça. Tu étais… content de la voir, tu avais envie de réparer les torts. Quand tu as ce premier mouvement vers elle, dans les herbes folles, c’était parce que tu ne comprenais pas ton coeur, parce que son odeur t’avait envouté. Ensuite, Laszlo, tu n’as fait que dégringoler petit à petit. Tu ne pensais pas en arriver à ça. Toi, tu as toujours voulu une histoire comme des les contes que tu lisais aux petits Koenig pour les endormir. Une rencontre, chanter la sérénade sous une fenêtre, offrir des roses chaque matin, des sorties chaque soir. Et puis un jour, pouvoir embrasser avec les trompettes qui ne jouent que pour vous. Et tu comprends, en serrant Karhlya dans tes bras que tu t’étais complètement trompés. Ce n’est pas ça que tu veux. C’est elle. Uniquement et irrésistiblement elle.

Tu as le courage de lui demander, comme si l’alcool te faisait complètement tourner la tête. Dans le fond, c’est un petit peu vrai, mais sa présence contre toi, pour ne pas dire sur toi, c’est ça qui te rend ivre complètement. Et tu attends une réponse, sans la quitter des yeux, silencieux. Elle ne parle pas. Elle vient effleurer tes lèvres et pendant les quelques instants où ça dure, tu découvres le paradis. Ce n’est rien, mais pour toi, c’est bien plus que tout ce que tu pouvais lui demander.

« Je ne veux pas te quitter. Tu lui réponds, en acceptant par la même son invitation. »

Et tu vois, Laszlo, tu es bien des choses, c’est certain, mais tu n’es pas quelqu’un qui profite des choses. Tu sais que tu peux dormir avec elle sans complètement perdre pied. Tu as bu, elle aussi, tu ne lui feras aucun tort. S’il le faut, tu ne dormiras pas et tu veilleras sur elle. Par contre, Laszlo, tu es incapable de ne pas oser à ton tour. Alors tu vois, tu relâches son corps, tu viens simplement attraper son visage en coupe.

« C’est toi. Tu lui lances un sourire en coin, alors que tes yeux se chargent d’émotion. Je ne le savais pas, jusqu’à aujourd’hui, mais c’est toi que j’attendais. Et ce sera toi, Karhlya. Même si ça ne marche pas, même si demain n’est pas aujourd’hui. Je serai heureux d’avoir eu au moins aujourd’hui, avec toi. »

Et tu vois, tu approches ton visage du sien, tout doucement, sans la quitter des yeux. Tu l’étudies, tu lui offres aussi ce sourire qui n’existe que pour elle. Et finalement, quand tu sens son souffle se mêler au tien, tu reviens ouvrir un tout petit peu la bouche.

« Mon coeur déborde de toi. »

Et tu viens cueillir un baiser au bout de ses lèvres. Doucement, comme on approche un papillon sans faire de bruit pour l’observer de près. Tu l’embrasser, les mains sur ses joues, le corps tremblant contre le sien. Tu finis par oser goûter un peu plus clairement ses lèvres rosées, au coup de tarte aux pommes. Et ce que tu vois Laszlo, dans tes yeux brillant de sentiments, c’est la cuisine de la maison familiale, et Karhlya à tes côtés, main dans la tienne. Et sans savoir vraiment bien pourquoi, des larmes calmes, tendres, s’échappent de tes yeux et tu viens juste… l’embrasser un peu plus comme si… tu comprenais comment faire ?

« Merci pour aujourd’hui. Tu arrives à lui souffler, contre ses lèvres, définitivement enivrées de ce baiser qui dure encore. »
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