Attack on Titan
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[TERMINE] C'est comme une balle en plein cœur. [Karhlya & Laszlo]
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 350
Karhlya Koenig
Dim 7 Juin - 21:52
Est-ce que tu as déjà parlé de ça à quelqu’un, Karhlya ? Probablement que non. C’est encore l’une de ces choses que tu penses, qui fait parti de toi, mais que tu n’as jamais réellement eu l’occasion de partager, alors, tu te sens heureuse de le dire, à haute voix. Tu es un soldat, Karhlya, mais ça ne veut pas dire que tu as envie de te battre toute ta vie, tu dis toujours que tu mourras sur le champ de bataille, et tu le penses sincèrement, le truc, c’est que tu aimerais avoir l’occasion d’accomplir certaines choses, et voir ton frère, maintenant, avec cette femme, et ce bébé à venir, c’est vrai que ça t’a probablement fait un peu réfléchir. Tu ne jalouses pas, mais ça remue tes pensées. Il laissera quelque chose, derrière lui, tout comme Saskya, il y aura cet enfant, qui grandira avec le souvenir de ses parents, et cette famille suivra au temps qui passe, et tu te dis que veux contribuer à ça, toi aussi. A porter ton clan dans les générations à venir. Alors, oui, des enfants, tu en veux, et quand tu retournes la question à Laszlo, tu es pratiquement sûre de toi, quand tu te mets à avancer la réponse. Tu ne voyais pas Kanaan dans le rôle d’un père, tu as d’ailleurs un mal de chien à l’imaginer avec un bébé dans les bras, et le jour où tu le verras tenir le sien, tu auras probablement du mal à y croire, de même qu’à t’y faire. Par contre, tu imagines clairement Koenig dans le même genre de scène. Aussi souriant que tu viens de le voir une minute auparavant seulement.

« Prévisible ! Très prévisible. » Toujours ce sourire, le même sur ton visage. Il ne te quitte plus, décidément, tu rayonnes, même si tu ne t’en rends pas compte, tu es tellement heureuse de pouvoir discuter, partager, échanger, que tu brilles. « Oh, pcht, je t’en prie … bien écoulé, ça veut dire quoi, ça ? T’es encore loin de la retraite. » Tu viens taper, doucement dans son épaule, et agitant la tête pour lui montrer à quel point tu n’es pas d’accord avec ce qu’il avance. C’est le plus vieux de l’escouade Bailey, c’est vrai, mais trente-cinq ans, ce n’est pas la fin d’une vie, loin de là. « Toi aussi, t’as encore le temps. » Que ce soit pour trouver une femme, et la bonne, et pour fonder une famille. « Et puis, si ça se trouve, dans quelques semaines, tout sera peut-être différent, tu auras peut-être celle qui fera ça avec toi. » Oui, tu es de ceux qui disent toujours qu’il ne faut pas perdre espoir. Ça te vient de ton père, de l’homme qui t’as adoptée, élevée comme sa fille. Celui qui t’as appris qu’il fallait te battre très fort pour obtenir ce que tu veux, que tu ne devais jamais te laisser abattre. C’est lui qui t’a transmis toutes les valeurs que tu portes fièrement.

Tu retrouves le silence, un instant, et quand tu tournes les yeux, encore, c’est pour te remettre à l’observer. A croire que tu ne fais que ça, depuis tout à l’heure, que ce soit franchement, ou plus à dérobée, tu le fais. Et là, tes yeux se fixent sur ce bandage de fortune qu’il est train de maltraiter, tout en avançant que tu n’es pas obligée d’accepter sa proposition. Et tu vois, ça te touche. Parce qu’il t’avoue qu’il n’a jamais invité personne, avant … et pourtant, oui, il vient de le faire, avec toi, le plus naturellement du monde, tout comme toi, tu l’as fait avec lui. Vous vous ressemblez plus que tu n’aurais pu l’imaginer, tu as un peu honte de ne le découvrir que maintenant, et surtout, tu le regrettes un peu, Karhlya, parce que subitement, tu te mets à penser que tu as peut-être perdu un temps précieux. Du coup, te voilà, à te redresser, et à te tourner vers lui. Ta main vient attraper la sienne, tout doucement, et tu te mets à défaire le bandage qui ne tient déjà plus qu’à moitié. Tu sais faire ça, tu as vu ta mère le faire des dizaines et des dizaines de fois. « Je sais … j’ai compris. C’est gentil à toi, de l’avoir proposé, ça me touche, vraiment beaucoup. » Le bandage est retiré, maintenant, et tu le poses sur tes cuisses, tu te mets à regarder son poignet bien bleu, un peu enflé aussi, et tu passes doucement tes doigts dessus, avant de venir appuyer légèrement par endroit, et puis, tu termines par une caresse. « Je pense pas que ce soit cassé. » Et te voilà, à venir remettre en place le bandage, bien serré, bien attaché cette fois. « Moi non plus j’avais jamais invité quelqu’un à … voir ma famille. » Même si, toi, en l’occurrence, tu l’as fait à cause de son poignet, tu vois, tu aurais pu tout aussi bien le laisser voir n’importe quel autre médecin, infirmière, peu importe. Tu as choisi de l’inviter à venir avec toi, lorsque tu rendras visite à ta mère. « Tu seras le tout premier, si tu le veux, bien sûr. » Et une fois le bandage terminé, tu gardes sa main dans les tiennes, et tu relèves le nez, avec ce sourire rassurant, néanmoins teinté d’un peu de gêne et d’appréhension.
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Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
+ MESSAGES : 237
Laszlo Koenig
Dim 7 Juin - 22:13
Tu n’en reviens pas de lui avoir dire la vérité, si facilement, sans détourner la conversation et lancer des blagues pour cacher, que, dans le fond, tu t’inquiètes. Et tu as de quoi t’inquiéter, Laszlo, le temps passé, l’horloge tourne et tu es toujours seul. C’est quand même mal barré pour donner une nouvelle génération à ta famille si tu ne te décides pas à trouver quelqu’un. Enfin, te décider, c’est un grand mot. Tu as toujours voulu trouver l’amour, juste que… tu ne t’en es probablement jamais rendu compte si tu l’as croisé. T’es un grand aveugle, il paraît.

« Ehh, j’y suis déjà plus que toi quand même. Tu as un drôle de sourire, un peu moqueur, un peu gêné, une pincée d’inquiétude. Mine de rien, tu es encore une rose toute fraiche moi, je suis un vieux buisson. Les femmes de mon âge sont déjà cassées, et elles ont bien raison. »

Et tu ne dis rien sur les femmes plus jeunes, parce que tu crains un peu de la vexer. Disons que, dans ta tête, les jeunes femmes cherchent de jeunes hommes, pas des types de 35 ans qui ont dédié leur vie au bataillon d’exploration sans savoir si elles verront leur mari rentrer après chaque sortie. À la place, tu as un sourire parfaitement tendre, presque plein d’espoir quand elle sous-entend que ça pourrait arriver vite.

« Tu as raison ! Toi aussi d’ailleurs. Tu ris, tu viens tapoter doucement sa tête, comme pour la taquiner. Tu sais quoi, dans les semaines prochaines, on va garder les yeux bien ouverts, toi et moi, ça se trouve on trouvera nos moitiés en même temps. »

Et ça, c’est ton genre hein. À croire à ce genre de théories farfelues qui sont bonnes pour les grands romantiques et ceux qui croient un peu dans le destin. Tout toi, quoi, probablement un peu Karhlya si tu ne te trompes pas trop sur elle. Et tu vois, ça te plait, alors même si tu retombes dans le calme, que tu joues avec ton bandage, tu ne peux pas cesser d’y penser, d’y croire un peu. Ce serait quand même drôle que ça vous arrive en même temps.

Pourtant, tu reviens subitement à la réalité quand elle vient vers toi. Elle retient ta main et sans que tu ne comprennes ce qu’elle fait, elle vient s’occuper de ton bras. Et tu sais quoi, Laszlo ? Tu es si… touché ? Surpris ? Quelque chose comme ça, que tu rougis à nouveau. Pendant quelques secondes, tu découvres autre chose en elle. Une force de caractère, une possibilité de te reposer un peu contre elle et ça te touche au fond du coeur.

« Oh ? Tu… Et tu te tais, surpris, tu la laisses finir le bandage avant de penser pouvoir récupérer ta main, mais non, elle la garde, et toi tu es juste remplie de trop-plein d’émotions. J’en serais honoré, sincèrement. Je… J’ai l’impression que je vais me noyer si je ne fais pas ça, excuse-moi. »

Et tu vois, tu tires un tout petit peu sur ta main douloureuse pour la tirer vers toi, et avec une douceur, une tendresse certaine, tu refermes tes bras sur elle. Tu la serres fort, pas spécialement longtemps, mais fort pour qu’elle sente la force de ce qu’elle te fait ressentir. Quand tu la relâches, tu as un sourire brillant et les joues toutes rouges.

« Désolé, je suis… Je suis complètement incapable de ne pas exprimer mes émotions. Tu viens reposer ta main dans ses doigts, comme si tu ne t’étais pas échappé de sa prise, et tu la regardes longuement. Tu veux y aller quand ? Je refuse d’arriver les mains vides, si tu veux, on peut finir le jus de pomme et passer en ville chercher des fleurs ! Tu me diras ce que ta maman aime, hein ? »

Et tu es si heureux, si touché aussi, que te retrouve maintenant plein d’entrain. Tu t’écouterais, Laszlo, que tu la soulèverais pour la remettre debout et l’entrainer dans les rues avec toi.
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 350
Karhlya Koenig
Dim 7 Juin - 23:07
Tu sais quoi ? Tu ne peux pas te retenir de rire face à cette remarque sur la rose et le buisson. Ça ne dure pas longtemps, mais tu échappes un petit rire franc et amusé, avant de te déplacer, de te redresser, et de venir refaire son bandage, tout en examinant toi-même son poignet. Tu as les gestes, ce n’est pas parfait, mais tu les as, parce que ta mère fait ça sous tes yeux depuis que tu es toute petite, parce qu’elle a très souvent soigner tes blessures à toi, parce que, tu la copies et tu l’imites. Tu n’es pas de médecin, tu n’es pas certaine de ce que tu fais, tu ne pourrais pas le soigner toute seule, mais tu peux au moins y regarder, et refaire un bandage correct, plus serré, mieux ajusté. « On peut faire ça. On en reparle dans un petit mois, tous les deux ? » Le pire, c’est que c’est possible. Ce serait une énorme coïncidence, mais, pourquoi pas, après tout ? Peut-être que dans un mois, tu auras des certitudes, peut-être que tu te seras accrochée à quelqu’un, peut-être que tu auras envie d’aller plus loin encore dans ta vie. Tu n’en sais rien. Dans le fond, tu l’espères, et tu espères que ce soit la même chose pour lui.

Tu termines. Tu arrêtes de toucher le bandage, mais tes deux mains restent accrochées à la sienne, tu le tiens toujours, lorsque tu relèves les yeux vers lui, et que tu lui souris. « Bien, alors ce sera la même chose pour moi. J’en serais tout aussi honorée. » C’est marrant, Karhlya, mais si on t’avait dit, il y a quelques jours encore que le premier membre de ton escouade que tu finirais par emmener jusqu’à ta mère, ce serait Laszlo, tu ne l’aurais probablement pas cru. Tu n’y aurais pas vu la moindre raison pour que ce soit lui. Et là … ça te parais normal, parce que, c’est venu tout naturellement, sans même que tu ais besoin d’y réfléchir durant des heures, sans même que tu ne te poses mille et une questions. Tu lui as proposer de venir avec toi. Il t’a proposé de passer par chez lui. Et vous en êtes là, maintenant, face à face, sa main entre les tiennes, et toujours ce sourire qui flotte sur tes lèvres.

Mais il bouge, Karhlya. Il te glisse ces quelques mots, et ces excuses que tu ne comprends pas dans un premier temps avant de tirer un peu sur sa main, de te tirer vers lui, et ses bras se referment sur toi, il te sert fort tout contre lui, et toi, tu ne bouges pas d’un pouce, ma grande, tu le laisses faire, immobile, les yeux grands ouverts. Entre ses bras, tu te sens … bizarre. Il n’y a pas d’autre mot. Tu ne sais pas ce que c’est, c’est juste étrange, et c’est pour ça que tu ne réagis pratiquement pas, et que tu le fixes de cette manière si particulière lorsqu’il s’éloigne de toi, lorsqu’il te sourit. « Non c’est … je … » Et c’est reparti. Quand on te le dit qu’il a un don pour te faire perdre le fil. « T’as pas besoin de t’excuser pour ça. » Disons qu’il t’a surprise. Disons que tu ne t’attendais pas du tout à ça. Pourtant, tu vois, quand sa main revient se poser au milieu des tiennes, tes doigts se referment dessus presque automatiquement, et tu la gardes, précieusement presque. « Maintenant. » Ta réponse aussi est automatique, et puis, tu réagis enfin, et tu hoches la tête avant de te redresser, et de te lever, tout en tirant très légèrement sur son bras en faisant attention à son poignet. C’est seulement là que l’une de tes mains se détache de la sienne, et tu ramasses rapidement la bouteille pratiquement vide et le paquet vide de croissants. « On passe par le marché si tu veux, et je t’y emmène. » Et tu ne te rends même pas compte que lorsque tu fais un pas pour t’éloigner du petit bosquet, ta main est toujours accrochée à la sienne.
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Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
+ MESSAGES : 237
Laszlo Koenig
Dim 7 Juin - 23:28
Tu as un rire à sa proposition, à son propre rire. Ça te va, tu trouverais ça vraiment amusé que, d’ici, un mois, vous soyez capables de vous retrouver quelque part pour vous dire si la bonne personne est arrivée dans votre vie. Alors tu repenses à ses mots quand elle t’a demandé de te suivre hier soir et tu viens en jouer. Tu pointes un doigt vers elle :

« Toi, moi, ici, dans un mois. Faisons comme ça ! »

Ça t’amuse et quand elle vient accepter de venir chez toi, ça te touche encore plus. Tu es quelqu’un de simple, de sensible, Laszlo, tu le sais depuis longtemps, alors il n’en faut jamais trop pour te prendre au coeur. Et là, cet échange de rencontre entre vos familles, ça te fait vraiment vibrer au plus profond de toi. C’est même amusant, parce que tu pensais que la première femme que tu ramènerais chez toi, ce serait la bonne pour toi, mais cette fois-ci tu t’en fiche complètement. Tu as juste envie de partager ça avec elle, même si tu ne sais pas dire ce qu’elle est pour toi. À mi-chemin entre une collègue et une amie, surement.

Et te voilà à la serrer dans tes bras, brièvement, mais fort, parce que tes sentiments dépassent ta capacité à les formuler à voix haute. Et tu vois, si tu es tout rouge quand tu la relâches, tu vois aussi sa surprise, ses mots peu assurés et ça te… plait. Alors oui, tu lui rends ta main et tu continues à parler, à proposer des choses, à faire avancer cette drôle de journée qui te plait de plus en plus. Et quand elle te propose d’y aller maintenant, tu n’hésites pas, tu suis son mouvement, sans lui retirer ta main parce que… ça te plait ?

« Ça me va ! Si tu veux, je t’offre le repas du midi ou du soir pour te remercier pour le petit-déjeuner, ensuite. En tout cas, ça me ferait plaisir, moi. »

Et tu vois, tu es beaucoup trop franc, alors tu dis trop les choses, sans te dire que ça pourrait la froisser ou lui faire peur. Parce que toi, tu es aveugle, tu ne vois jamais tes sous-entendus ou les idées que l’on peut se faire sur toi. Tu te retrouves d’ailleurs à quitter le petit arbre en récupérer la bouteille pour l’aider, et sans retirer ta main de la sienne, parce que ça ne te semble pas tant un gros bout.

« Je devrais peut-être trouver quelque chose pour la personne chez qui elle vit, aussi. Tu fais entendre tout à coup. En faite tu es déjà à des km de cette marche, tu veux être… parfait, parce que c’est important pour toi de combler tout le monde. Oh… Dis Karhlya, ta mère est seule ou…. Enfin je dois trouver quelque chose pour quelqu’un qui vit avec elle ou… Et tu fais la moue en t’enfonçant. C’était maladroitement demandé, désolé. Je sais juste qu’elle est seule et je me demandais si… enfin, je m’enfonce. »

Clairement, même. Tu finis par trouver une poubelle, y déposer la bouteille et récupérer le sachet vide pour le jeter. Et ce n’est qu’en voyant le regard de quelques soldats qui passent par là, sur vos mains que tu baisses les yeux sur vos doigts et que tu demandes, tout à coup :

« Ça ne te dérange pas de me tenir comme ça ? Enfin, devant les autres, je veux dire. Et quand tu relèves la tête tu as l’air tellement, hésitant. Ça ne fera de tort à personne ? Non parce qu’au final, tu ne connais rien de sa vie privée hein. »
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 350
Karhlya Koenig
Lun 8 Juin - 0:06
Tu essaies de te reprendre, un peu. D’avoir l’air plus … naturelle après cette étreinte qui, il faut le dire, t’as fait quelque chose. Quoi, tu ne sais pas. Tu ne saurais pas mettre le doigt dessus ou l’expliquer si on venait à te le demander. Mais, il y a bien quelque chose. Du coup, tu te redresses, tu le laisses attraper la bouteille, tu prends le sachet que tu roules en boule pour le tenir dans ta main libre, parce que, l’autre est occupée à tenir la sienne, de main. Et tu es lancée, tu fais un pas pour t’éloigner du bosquet, et te voilà à le tirer avec lui, tandis que tu traverses le terrain d’entrainement du QG. Et à cette heure de la matinée, pas mal de soldats commencent à circuler, tu vois quelques regards surpris, tu n’as pas l’idée de te poser la moindre question. Pas une minute tu te dis que quelque chose n’est pas habituel, non, tu te contentes d’avancer. « Mh, t’es pas obligé de faire ça mais … si tu te sens prêt à me supporter toute la journée, va pour le dîner. » Et dire que tu étais venue pour lui offrir deux croissants et du jus de pomme pour le petit déjeuner, tu t’inquiétais de l’avoir dérangé, tout à l’heure encore, maintenant, tu es juste bien partie pour le kidnapper pour la journée au complet, et même le début de soirée. « Ma mère ne te laisseras pas t’échapper sans t’offrir le déjeuner. » Le voilà prévenu, au moins.

Et tu vois, quand tu l’entends parler de faire des cadeaux, à ta mère, puis à la personne qui l’héberge, quand tu l’entends te poser ces questions, bafouiller dessus, tu te remets à rire. « Pour commencer, ne te sens pas obligé de faire autant de cadeaux, vraiment … viens comme tu es, ce sera déjà un cadeau. » Tu veux le rassurer. Encore une fois, tu ne le connais finalement pas tant que ça, tu ne sais pas si cette envie de gâter tout le monde est innée, normale chez lui, ou si c’est une forme de stresse, d’angoisse, quelque chose comme ça, alors, tu préfères prévenir. « Quant à maman et bien … » Ah. Ouais. Gros morceau la vie amoureuse de ta mère, Karhlya. D’autres jeunes femmes seraient sans doute du genre à vouloir garder leur mère pour elle seule, et surtout, à vouloir préserver la place de leur père. Tu aimais ton père, que ce soit clair, cependant, tu veux voir ta mère heureuse, tu n’aimes pas la savoir seule, même si tu sais qu’elle ne l’est pas réellement. Et si tu n’as pas l’air d’être douée en ce qui te concerne pour l’amour … tu n’es pas aveugle pour autant. « Il y a Oncle Finn … ce n’est pas vraiment mon oncle c’est … un ami, genre, juste un ami à elle. » Ouais, un ami, même en le disant, là, comme ça, ça te dépite, tiens. Tu ne t’en es jamais mêlé, tu ne sais pas trop quel est le problème mais … « Enfin si tu veux mon avis, y’a anguille sous roche avec oncle Finn, mais … » Tu souris, et te voilà à venir placer ton doigt à la verticale sur tes lèvres en guise de « cht » parce que, tu supposes qu’il a compris là où tu voulais en venir. Et tu vois, ma grande, c’est encore une chose dont tu n’avais parlé à personne. Même pas à Kanaan.

Tu le laisses prendre la boule de papier, finalement, tu soupires lorsque vous voilà arrivés à la sortie du QG et … quand il te pose cette question, tu as un instant d’incompréhension totale. Jusqu’à baisser les yeux sur vos doigts qui se sont entrelacés sans que tu ne t’en rendes compte. Et tu sais quoi ? Tu le tiens comme ça, par la main, depuis tout à l’heure, et tu l’avais oublié. C’est comme le geste le plus normal au monde, et tu restes figée un instant, avant de relever le nez, d’aviser les soldats qui passent et de ressentir cet élan de panique te traverser de part en part. « Oh mon … je suis désolée. J’y ai pas pensé, j’ai pas fait attention. » Le pire, c’est que tu dis ça, hein, et tu le penses vraiment, sauf que … en attendant, ta main ne quitte pas la sienne. « Du tort ? » Comment ça du tort ? Encore une fois, il te faut plus d’une minute pour comprendre. « Non … non, non, non. » Que tu finis par lancer. « Je … tu préfères que je te lâche ? » Et là, t’as cette illumination, cette espèce de réminiscence qui te fais subitement te sentir honteuse. « Oh mon dieu … Iliana … » Ouais, tu te souviens, maintenant, des remarques du Caporal quant à Iliana, pendant cette mission catastrophe. Un truc comme quoi fallait qu’il passe moins de temps à la regarder avec les yeux brillants, tout ça … « Je suis désolée, t’aurais du me le dire. Je veux dire … t’aurais dû virer ma main. » Main qui est toujours accrochée à la sienne, malgré tout, rappelons-le encore une fois.
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Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
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Laszlo Koenig
Lun 8 Juin - 0:25
Ça te va. Non en faite ça te fait même très plaisir d’entendre que tu pourras l’inviter à manger ce soir. Et justement, quand elle te dit que tu vas te retrouver à prendre le déjeuner avec elle et sa mère, tu n’es même pas inquiet. En faite, Laszlo, tu as juste l’impression que les choses sont comme elles doivent l’être. Ouais, c’est ça, tu ne t’attendais pas vraiment à quelque chose de différent parce que tu as cette sensation que sa mère est comme la tienne, comme Karhlya a de nombreux points communs avec toi. Par contre, c’est quand elle parle de sa mère, et surtout de son Oncle que tu fronces les sourcils. Tu écoutes tout sans faire un mouvement, sans l’interrompre ou te moquer. Et quand elle en finit, tu as presque des étoiles dans les yeux.

« Ohhh, mais c’est sacrément bien qu’elle ait quelqu’un pour l’accompagner. Et puis, si tu le considères comme ton oncle, ça veut dire qu’il est déjà important pour votre famille. Tu as un grand sourire, et tu tournes les yeux vers elle. J’ai hâte de les rencontrer, je trouve cette histoire beaucoup trop mignonne. Tu ris, et tu finis par secouer la tête pour te reprendre et expliquer. C’est une des choses à laquelle j’ai souvent pensé, pour ma mère. Mon père a eu quelques soucis de santé, y’a quelques années, et je sais que quoi qu’il se passe, je la veux heureuse, même si ça veut dire accepter un autre homme dans le foyer. »

Tu es beaucoup trop sincère, prolixe aussi, mais tu vois ça te touche cette histoire. Tu n’as jamais entendu Karhlya en parler, et ça te fait plaisir de l’apprendre. D’un seul coup, Laszlo, tu espères pouvoir être d’une aide pour elle sur ce sujet, si tu le peux. Que ce soit en la rassurant ou en partageant sa joie de voir ses gens heureux.

À vrai dire, tu pourrais même relancer sur ce sujet, parce que tu trouves l’idée beaucoup trop adorable. Tu es même en train de chercher un cadeau approprié pour l’ “ami” de sa mère, quand tu attrapes le regard des autres sur vous, et que tu vois vos mains puis que tu t’en inquiètes. Et tu vois, sa réponse elle te tire un immense sourire, parce que tout ça semble si naturel pour elle, comme pour toi.

« Non, non, moi ça ne me dérange pas. C’est juste que je ne savais pas si tu… pouvais avoir quelqu’un. Enfin… Même là, je ne pense pas a mal en tenant ta main comme ça, mais tu sais, les gens et leurs hypothèses vont vites et font du mal. »

Et tu pourrais rire, sincèrement, mais voilà qu’un nom résonne à tes oreilles. Et là, Laszlo, tu te figes. Tu prends une drôle d’expression, entre incompréhension et lassitude. Tu la laisses finir, mais tu vois, quand elle termine, t’as ce mouvement stupide, de serrer tes doigts autour des siens, pour la retenir et tu soupires sombrement.

« Dites, qu’est-ce que vous avez tous avec Iliana ? Tu lèves les yeux au ciel. C’est une amie, j’ai envie de la protéger, comme je prends soin de mes soeurs, mais il n’y a rien entre nous. Je ne sais même pas pourquoi Bailey s’est mis ça en tête. »

Enfin, si, visiblement tu parles beaucoup avec, mais il faut dire que c’est surtout la seule dont tu es un peu proche dans l’escouade. Tu pourrais agir de la même manière avec Karhlya, maintenant. Alors sans attendre, sans même laisser plus de temps aux doutes sur ta relation avec la jeune femme, tu te remets en route, et si c’était elle qui te tirait jusque là, c’est toi qui la guides tout à coup.

« Si jamais tu te fais des idées sur moi, pose-moi des questions. Je ne suis pas quelqu’un de secret, je réponds et parle toujours sincèrement. Tu lui offres un léger sourire et voilà que tu rajoutes, d’ailleurs. Et j’aime bien te tenir par la main, alors ne te monte pas la tête, d’accord ? Tu viens coller ton bras au sien, pour lui mettre un léger coup d’épaule, comme pour dédramatiser le tout, et enfin tu lui dis. Bon, des fleurs pour ta maman. Une bouteille d’alcool pour ton Oncle Finn, t’en dis quoi ? »
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 350
Karhlya Koenig
Lun 8 Juin - 10:22
Il ne te lâche plus ton sourire, hein. Pire encore lorsque tu te mets à parler de ta mère, de Finn. Et, c’est ça, oui, c’est mignon, c’est le mot. Frustrant un peu, aussi, quand t’es celle qui voit ce pauvre Finn poser les yeux sur ta mère avec ce regard plein d’amour alors qu’elle, elle ne semble pas voire grand-chose. Mais mignon. Beaucoup trop mignon. C’est bien pour ça que tu ne t’en mêle pas, d’ailleurs, tu laisses faire, tu vois, adepte de ces histoires de destin, tu as tendance à te dire que si ça doit se faire, un jour, ça se fera, de toute façon, tu te vois mal venir y mettre ton grain de sel ma grande. Ce ne sont pas tes affaires.

Néanmoins, ton sourire, il s’efface assez vite pour le coup, quand soudainement, il te fait remarquer que tes doigts sont toujours accrochés aux siens, tu te mets à bafouiller des excuses, à chercher des raisons à tu ne sais pas trop quoi, et puis, tu as ces souvenirs de la mission qui remontent et … tu ne sais pas trop pourquoi, tu te mets à parler d’Iliana. Pourtant, tu vois, lui, il vient de te dire qu’il n’était pas dérangé par vos mains liées, et le truc, c’est que, toi non plus, sinon, tu y aurais pensé bien plus tôt. Tu l’aurais même déjà lâché, en vérité. « Je n’ai personne mais … » Ouais. Il y a cette histoire avec Bailey qui te reviens, subitement. Tu n’y as pas pensé. Bizarre, hein. Il faut dire Karhlya que tu traînes avec Laszlo sans la moindre arrière-pensée, tu n’as pas l’impression de faire une bêtise, ou d’être en faute. Rien du tout. Même si tu as pensé à ce truc concernant le médecin de votre escouade, c’est juste … venu, comme ça. « Oui je sais c’est pas ça c’est … » Tu t’embrouilles, là. Tu te mélanges des pinceaux. Et puis, tu vois son expression, et tu soupires, ou plutôt, tu souffles un grand coup avant de passer ta main libre sur ton visage. « Oh ? Je … je sais pas trop en fait, je me mêle pas vraiment de ce genre de chose c’est juste … ça m’est revenu, ces remarques, du coup … bref. » Oui. Bref. Rien ne sert que tu passes de longues minutes à parler de ça, déjà parce que tu n’en as pas la moindre envie, mais aussi parce que c’est un peu gênant de ton point de vue. Tu as l’impression d’avoir foutu les pieds dans le plat. « Désolée. Je ne sais pas d’où ça lui vient… » Faut dire qu’il est un peu bizarre, Bailey, en ce moment, hein. Ça ne lui ressemble pas tellement, normalement, de lancer ce genre de remarques, surtout au risque d’exposer une relation naissante comme ça, quand tu y penses, ce n’était pas très sympa, en fait.

Et il t’entraîne, subitement, tu te retrouves dans le rôle de celle que l’on guide. Il ne t’a pas lâchée, ses doigts se sont même mis à serrer les tiens un peu plus fort. « D’accord … j’y penserais. » Tu y penseras oui, mais pas sûre que tu prennes le pli de poser toutes les questions qui te passes par la tête de façon aussi … franche et naturelle qu’il vient de t’exposer son point de vue et sa façon de penser. C’est encore quelque chose que tu découvres, chez Laszlo. Par contre, tu vois, ton sourire revient, quand il avoue de manière si claire qu’il aime juste te tenir par la main tu … laisses juste tout le reste derrière, parce que, ça te plait, à toi aussi, ça ne provoque finalement pas la moindre gêne, tu n’as pas de soucis avec ça. « Des pivoines. » Tu lâches, finalement, un peu subitement. « Les fleurs … ma mère adore les pivoines, je crois que c’est la pleine saison. » Tu lui en as ramené un bouquet il y a un mois ou deux, tu sais à quel point ça lui fait toujours particulièrement plaisir. « Et pour Finn, ça devrait lui plaire, par contre, je te laisse faire … j’y connais rien du tout. » Tu as adopté un pas plus léger alors que vous traversez tous les deux et que vous entrez sur le marché. Il n’y a pas encore trop de monde, ce n’est pas si bondé que ça peut l’être à l’heure du déjeuner, par exemple. « Tu veux commencer par la bouteille ? Le fleuriste est du côté des écuries. » Et vu qu’il va falloir y récupérer ton cheval … tu te dis que c’est plus logique comme ça.
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Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
+ MESSAGES : 237
Laszlo Koenig
Lun 8 Juin - 12:53
Ce n’est pas vraiment que ça t’énerve, qu’on te croit intéressé par la médecin, c’est plutôt que ça te frustre parce que tu as l’impression que ça a été fait dans ton dos, sans t’en parler. Pourtant, comme tu te lui dis, Dieu sait combien tu es franc, combien tu reconnais les choses. T’y as réfléchi, mais tu te rends compte que l’affection que tu as pour la jeune femme ne te mènera sûrement pas faire de l’amour, alors tu préfères simplement la considérer comme une de tes soeurs et passer à la suite.

« Ne t’excuse pas, ce n’est pas grave. Tu arrives à retrouver un léger sourire. Tu ne pouvais pas savoir, mais il faudrait peut-être que je le dise au Caporal pour qu’il cesse de se faire des idées. T’as un haussement d’épaules. Enfin, y’a rien de méchant, mais je n’aimerais pas que ça puisse lui faire du tort. »

Elle, parce que comme toujours tu oublies ce qui te concerne. De toute façon, tu te dis que ça ne peut pas vraiment t’en faire non ? T’oublies juste que ça te fait passer pour amoureux, peut-être même casé aux yeux des autres et que ta future femme, que tu rencontreras peut-être ce mois-ci pourrait y croire et détourner ses yeux de toi. M’enfin, c’est toute une histoire quand même ça.

Vous êtes enfin arrivés en ville, assez éloignée du QG pour que tu te détendes et ne relâches pas sa main. Ça te va, toi, tu te sens bien comme ça. Tu es tactile, tu aimes bien garder un peu de lien avec les gens avec qui tu es, mais dans l’armée c’est bien souvent difficile. Alors, oui, là tu en profites ! Et quand elle finit par te répondre, tu hoches la tête avec un grand sourire.

« Ohhh parfait ! On est dans la bonne saison pour lui trouver un joli bouquet. Tu es tout heureux à nouveau. Eh oui, commençons par la bouteille ! Viens, allons par là ! »

Tu es tout joyeux quand tu l’attires dans une des allées un peu avant le marché, pour entrer dans une caviste. Un homme que tu connais, parce que tu viens là chaque année pour l’anniversaire de ton père. Il te reconnait, te salut et quand il coule un regard vers la brune, pour la saluer à son tour, tu l’entends roucouler et repartir derrière son comptoir. Toi, tu es bien trop sur ton nuage pour t’offusquer.

« Jeff est super sympa. Tu lui glisses, en la tirant vers un rayon d’alcool ambré. Bon, je ne le connais pas, mais mon père dit toujours qu’un bon whisky c’est le péché mignon des hommes. Je vais essayer de suivre son conseil. »

Et tes yeux passent et repassent sur les bouteilles dorées, sans savoir quoi choisir, c’est en finissant par voir une forme de contenant amusant, en forme de cheval qui cabre que tu te décides. Et tu vois, tu attrapes le tout, tu retournes vers le comptoir pour régler le prix du cadeau et pourtant, tu devrais t’y attendre, parce que le Jeff, il te fait le même coup à chaque fois que tu viens.

« Ahhh tu connais la règle ici, Laszlo ! Ne bougez pas ! Et il disparait.
-Il va nous faire goûter, tu lui dis en riant. j’espère que tu as l’estomac bien accroché, parce qu’il ne nous laissera pas sortir sans qu’on goûte ce qu’on a acheté.
-Voilà ! Pour toi et pour vous jolie demoiselle. Il dépose deux tout petits verres dans vos mains avec une rasade d’alcool ambré. Et laissez également… il vient déposer une petite boite sur le comptoir en la poussant vers la brune. Ce n’est pas tous les jours qu’une si jolie jeune femme entre dans ma boutique, laissez-moi vous offrir ça. »

Tu n’as besoin que d’un coup d’oeil pour voir qu’il s’agit de biscuit maison, certainement offert par sa femme ce matin. Et toi, tu vois, Laszlo, ça te tire un sourire immense en serrant la main de la jeune femme entre tes doigts, puis tu descends la petite gorgée de Whisky en te figeant parce que, wow, ca sent le miel dis donc.
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
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Karhlya Koenig
Lun 8 Juin - 13:31
Bon, tu viens très probablement de faire une bourde, là. Il faut dire que, comme tu le lui as dit, tu n’es pas du genre à te mêler des affaires des autres, surtout quand c’est aussi personnel. Si tu as parlé de ça, c’est juste parce que, subitement, ça t’est revenu à l’esprit, que tu as un instant de panique, tu t’es probablement dit dans un coin de ta tête qu’il cherchait à faire en sorte que tu le lâches, peut-être qu’il avait essayé de te faire comprendre les choses, gentiment. Tu n’en sais rien. Et d’ailleurs, tu t’es plantée en beauté. Heureusement que Laszlo n’est pas du genre à se vexer, ou à s’agacer pour si peu, dis donc, tu aurais pu fiche toute la journée par terre avec tes âneries. Tu ne sais même pas ce qui te désole le plus dans l’histoire. Quoi qu’il en soit, une chose est sûre, tu n’es pas mécontente de changer de sujet et de partir sur toute autre chose.

Tu donnes simplement les goûts de ta mère, parce que, tant qu’à faire, autant le guider pour qu’il parvienne à lui faire réellement plaisir, même si tu la connais, ta maman, n’importe quel autre bouquet lui aurait automatiquement donner le sourire, elle aurait été reconnaissante dans tous les cas. En revanche, c’est vrai que tu préfères le laisser faire le choix seul pour la bouteille qu’il compte offrir à oncle Finn. Tu sais que ton oncle est amateur d’alcool, par contre, toi, si tu bois de temps en temps avec quelques amies à la taverne, tu n’y connais pas grand-chose. Une bière d’un côté, un verre de cidre de l’autre – tu adores le cidre – et puis, parfois, cet alcool de fruits du père Garroway, qui t’arrache la langue et te retournes l’estomac, mais qui laisse toujours un arrière-goût particulièrement agréable. Tu te laisses donc guider dans une petite rue, puis une boutique que tu ne connais pas du tout. Du coup, tandis que Laszlo, lui, offre un salut au gérant, toi, tu te contentes d’un sourire léger, tout en laissant tes yeux se balader dans la boutique qui, ne nous mentons pas, sent vraiment fort l’alcool et les épices. Un peu perdue dans ce milieu qui t’es complètement inconnu, tu te contentes de suivre, bien accrochée à la main de ton collègue, tu te retrouves face à une multitude de bouteilles de Whisky, et tu le laisses faire son choix, relativement impressionnée par les bouteilles aux formes différentes qui, évidemment, t’intéressent bien plus que l’alcool qu’elles contiennent. Et tu vois, le choix de Laszlo, il te plait énormément. « Elle est magnifique. » Un cheval, forcément, elle a tout pour te plaire, et tu n’as pas de doute sur le fait qu’elle plaira très certainement à ton oncle.

Encore une fois, tu suis. Tu laisses Laszlo s’occuper de tout, et tu as ce sourire, un peu amusé quand tu comprends que le propriétaire est décidé à vous faire goûter ce que contiens la bouteille. Un peu tôt pour s’enfiler de l’alcool, néanmoins, tu ne prendras pas le risque d’aller à l’encontre de la fameuse règle énoncée. « C’est … c’est gentil. » Tu as rougi. Tiens. Il faut dire Karhlya que tu restes un soldat, et oui, des compliments de ce genre, si soudains, tu n’en reçois vraiment pas tous les jours, alors, tu détournes un peu les yeux, avant d’attraper le petit verre et de boire la gorgée de whisky. Et là, tu vois, en serrant le verre dans tes doigts, tu sens la grimace qui monte, du coup, tu avales difficilement, et sans réfléchir plus que ça, tu tournes la tête, tu t’approches un peu de Laszlo pour venir cacher ton visage contre son bras, le temps de faire passer, puis de t’éloigner pour reposer le verre. « Pardon, j’ai pas l’habitude de boire quelque chose d’aussi fort. » Oui, tu te fais passer pour une fille délicate auprès de cet inconnu, alors que bon, tu as vu pire, clairement. Et ce n’est que lorsqu’il s’éloigner avec la bouteille, probablement pour l’emballer, et en riant, que tu souffles. « Je déteste le miel. » Que tu chuchotes en te penchant un peu du côté de l’homme à tes côtés. Tu aurais pu le dire immédiatement, mais tu craignais de froisser le propriétaire, si gentil.

D’ailleurs, il revient, il repose finalement la bouteille, bien emballée, comme s’il avait déjà deviné qu’il s’agissait d’un cadeau, et puis, il pose les mains sur son comptoir, avant de vous adresser à chacun un sourire. « Autre chose ? »
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Laszlo Koenig
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Laszlo Koenig
Lun 8 Juin - 13:49
Tu souris à sa remarque. Oui, la bouteille est jolie. Tu ne sais pas comment est l’oncle de la jeune femme, mais tu sais que ton père adore garder les plus belles des bouteilles que tu lui offres sur un meuble de la cuisine, comme une collection de petits trésors. C’est pourquoi tu choisis les bouteilles pour leurs formes plutôt que pour leur goût (de toute façon tu n’y connais pas grand-chose, en alcool, toi). Et savoir qu’elle la trouve jolie, même si ce n’est pas pour elle, ça te touche, ça te rassure sûrement un peu.

Vous revoilà devant le comptoir avec Jeff qui fait des ronds de jambe à la brune, et te tire un sourire encore plus grand. Tu connais cet homme, tu sais qu’il n’est que bonté et gentillesse, et tu ne t’inquiètes pas à un instant de son attitude qui, dans la bouche d’un autre, pourrait être malvenue. Tu captes par contre les rougeurs de la jeune femme, et son mouvement pour détourner les yeux. Si tu ne dis rien, tu notes cette chose dans ta tête pour lui en reparler plus tard.

« Hmm, délicieux ! Tu fais entendre au vendeur en avalant la gorgée d’alcool brûlant. Tu ne peux pas retenir la grimace parce que ça reste très (trop) fort pour toi, mais tu reconnais le bon travail de Jeff pour le choix de ses bouteilles. Tu pourras transmettre mes félicitations au producteur et au créateur de la bouteille. »

Et tu vois, tu es toujours comme ça, à penser à donner un petit mot à tout le monde, même ceux de l’ombre. Par contre, ce que tu ne prévois pas, c’est que quand la jeune femme y goute, elle soit aussi touchée par la force de l’alcool. Tu ouvres la bouche, prêt à lui demander si tout va bien, mais elle s’est déjà réfugiée contre toi, et tu frissonnes. Tu la regardes, et tu attends que Jeff s’écarte pour venir frotter son épaule de ta main libre.

« Ça va aller ? Tu as un petit sourire. Au moins ton oncle peut être certain que tu ne lui voleras pas son cadeau. »

Tu viens rajouter un léger clin d’oeil quand le cadeau revient sur le comptoir avec le vendeur. Tu récupères ta bouteille et la boîte de gâteau en remerciant Jeff et avec un mouvement de tête, tu fais signe à la brune que vous pouvez y aller. Dès que tu te retrouves à nouveau dehors, tu t’arrêtes, pour souffler en levant le visage vers le soleil qui commence à réchauffer l’air. Puis tu reviens encore à elle.

« Tu n’as pas la tête qui tourne ? Il cognait un peu ce whisky dès le matin, quand même. Et tu regardes autour de vous, avant de lui proposer. On se met en route doucement vers le fleuriste ? Si tu veux t’asseoir quelques minutes on peut aussi souffler, hein. Je ne compte pas m’enfuir. »

Et ça te fait rire, parce que oui, tu es bien parti pour rester au bout de sa main jusqu’à la fin de la journée. Déjà parce que tu dois lui offrir un repas, mais surtout parce que cela te fait envie, et plaisir. Avec lenteur, tu te remets en route, sans cesser de la surveiller du coin de l’oeil, pour t’assurer que tout va bien. Et finalement, comme à chaque fois que le silence revient, tu le brises pour l’interroger :

« Alors tu n’aimes pas le miel ? C’est fou ça. Quelle est la chose que tu préfères, en saveur je veux dire ? Que si je te fais un cadeau, un de ces quatre, je ne me trompe pas ! »

Y’a rien de prévu, de planifié, mais tu es tellement du genre à offrir des choses sur des coups de tête, que ça pourrait rapidement arrivée. Déjà que tu attends la fleuriste parce que tu as une petite idée en tête...
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