Attack on Titan
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[TERMINE] C'est comme une balle en plein cœur. [Karhlya & Laszlo]
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 350
Karhlya Koenig
Sam 13 Juin - 0:23
Il a déjà parler de te protéger, et tu vois, il semble vraiment décidé à aller jusqu’au bout des choses puisque, maintenant, il te dit que tu peux lui envoyer un mot, un message, si tu en as besoin, un soir, peu importe la raison, d’ailleurs. Ça te touche. Tu te débrouilles, généralement, tu as rarement besoin d’aide, tu bois rarement seule il faut dire, mais ça te touche, et tu hoches la tête, autant pour lui signifier que tu as bien compris, que pour accepter cette main tendue, en quelque sorte.

Tu as envie de partager bien des choses avec Laszlo, visiblement. Lui, si calme, si sage, lui qui ne boit pas, ou pas assez pour que ça lui fasse tourner la tête, lui qui, visiblement est capable de se tenir, de faire attention, de rester prudent, pour lui, oui, mais aussi, et surtout pour les autres, te voilà à essayer de l’entraîner avec toi, pour boire, un jour, tu vas même jusqu’à lui proposer cet alcool, si fort, chez les Garroway. Tu es curieuse. Tu lui as raconté de quoi tu étais capable sous l’emprise de l’alcool, et même si c’est probablement une très mauvaise idée d’abuser de ça, comme ça, sur un coup de tête … tu as aussi envie de découvrir – en même temps que lui en plus – cet aspect bien caché, encore inédit de sa personnalité. Tu es probablement un peu comme la mauvaise graine qu’on vient planter dans un joli jardin, mais étrangement, tu restes persuadée que ça ne peut que donner quelque chose de beau. De risquer, c’est vrai, mais on dit souvent que les plus belles plantes sont souvent les plus dangereuses, non ? En l’occurrence, le danger n’est pas mortel. Tu te dis même qu’il ne peut pas faire mal. Il est … dangereux, oui, mais surement à des égards que tu ne soupçonnes pas encore.

« Ne t’en fais pas, on prendra un verre et … on se le partagera. Ça sera amplement suffisant, je pense. » Tu n’as pas envie de finir complètement en vrac, en vérité. Lâcher prise ? Oui. Perdre le contrôle total ? Non, pas vraiment. Ça t’intéresse moins. Tu veux rester consciente de ce que tu fais, de ce que tu vois, de ce qui t’arrives et de ce qui se passe autour de toi. C’est important, d’autant plus quand ça concerne Laszlo, c’est ce que tu te dis. Parce que, tu veux bien l’entraîner dans ton monde, et même dans tes bêtises, mais tu refuses le fait de ne pas en garder le souvenir. Ça compte pour toi. Comme pour cette journée, tu veux te souvenir, tu veux la garder, précieusement, tu veux pouvoir fermer les yeux, te repasser les images de ces quelques moments, tu veux ressentir, ce que tu pouvais ressentir, que ce soit dans le champ, au lac, sous le cerisier ou dans cette boutique. Tu veux tout graver en toi, que ça ne s’efface plus, tu veux que ça fasse partie de toi. Rien que ça, oui.

Tu prends le temps, de manger ta salade, ça se mange vite, facilement, c’est bon, vraiment très bon, et surtout, c’est léger. Ça passe tout seul, en vérité. Du coup, tu es presque au bout, quand tu viens terminer ton verre de vin, et qu’il te pose cette question. Et tu vois, au début, ça te prend de cours … tu rougies violemment, avant de te rappeler que cette nuit, c’est toi, qui le lui a offert. D’ailleurs, tu es toujours bien d’accord, il te la réclame, et tu ne diras pas non. Tu hoches la tête, en reposant ton verre vide. « Je te l’ai dit, je te l’offre, si tu la veux. » Tu répètes, les mêmes mots que tu lui as offert tout à l’heure, parce qu’ils étaient sincères, vois-tu. De toute façon, tu sens bien que tu ne dormiras pas, si tu rentres, tu vas probablement t’allonger, et te tourner des dizaines de fois dans ton lit sans jamais trouver le sommeil. C’est une certitude. « On peut … récupérer une couverture, une bouteille, et se trouver un coin tranquille. » Tu lui souris, repoussant ton assiette presque entièrement vide, à l’exception d’un ou deux morceaux de légumes. « Tu connais bien mieux Karanes que moi, j’ai l’impression, il y a un endroit qui te tentes ? Peu importe où, je te suivrais. »
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Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
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Laszlo Koenig
Sam 13 Juin - 0:39
C’est un peu soudain, venu de nulle part comme demande. Dans le fond, tu ne sais pas vraiment pourquoi, tout à coup, tu as envie de lui proposer de passer plus de temps encore en ta compagnie, aujourd’hui. Enfin si. Toi tu le veux. Instinctivement et inconsciemment, tu veux que cette journée continue encore et encore. Parce que tu n’aurais pas besoin de t’arrêter et de réfléchir à tes émotions ou à tes émotions. Aussi parce que tu as peur de devoir songer au cas de Bailey, tu te connais, tu es capable de t’effacer pour leur bonheur… et pour une fois, tu finiras plus amoché que jamais si tu le fais.

Sauf qu’il se passe un truc magique. Elle revient t’offrir les mêmes mots et toi, ton coeur refait un énorme bond dans ta poitrine. Tu souffles, imperceptiblement, et tu lui souris avec entrain. Il te faut l’écouter te parler de couverture et de bouteille, de trouver un coin pour revenir à la réalité. Sans le voir, Laszlo, tu as fini ton plat, ton verre, mais tu te sens creux encore à l’intérieur. Sa main te manque, tu le sais maintenant.

« Faisons ça ! Tu lui réponds, enjoué ! Hm, on pourrait probablement grimper sur le toit du QG. J’ai entendu dire que la porte n’était jamais verrouillée sur les combles et comme ça, on ne sera pas loin de nos chambres si jamais la fatigue nous prend ? »

Ah, revoilà le même jeune homme, incapable de ne pas prévoir une solution de repli, faire attention, préparer les choses au mieux. Tu le vois, tu en rougis et te voilà même à détourner les yeux. Pourtant, tu finis par ramener tes yeux à elle, pour lui sourire, doucement, et tu es en train d’ouvrir la bouche, pour parler un peu plus clairement de tout ce qui se joue dans ta tête quand tu vois un duo homme-femme, violon et guitare, s'installer et tes yeux se mettent à pétiller.

« On prend un dessert ici, histoire de profiter un peu de la musique ? Tu lui proposes en désignant les musiciens qui accordent leurs instruments dans son dos. En été, ils proposent des glaces de fruits, c'est peut-être déjà le cas vu comme il fait bon ! »

Et tu as laissé de côté ton envie première de parler, de te confier ou au moins de lui offrir un peu de ta vérité. Tu la regardes, et tu finis par revenir happer ses doigts puisqu’elle ne s’en sert plus. Cette fois-ci, tu ne cherches même pas à attirer sa main vers toi, dans la tienne, tu viens simplement croiser tes doigts avec les siens, posés sur la table, et tu finis par lui demander :

« Tu parlais de piano, tout à l’heure. Tu sais en jouer ? Ou d’un autre instrument ? »

Eh oui, te revoilà plein de curiosité, apaisé de savoir que tu ne vas pas devoir la quitter après le repas. Tu laisses d’ailleurs la jeune femme débarrasser et toi, tu te fais plaisir avec une glace de fruits rouges en sachant pertinemment que c’est ton péché mignon. Tu n’es pas un énorme mangeur, mais quand tu es bien, tu deviens un sacré grignoteur. Finalement, tu te tais sagement quand les instruments se mettent à enchanter l’air d’une mélodie joyeuse et estivale sans pouvoir décrocher tes yeux d’elle.
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Karhlya Koenig
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« wings of freedom »
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Karhlya Koenig
Sam 13 Juin - 1:05
Visiblement tu … as oublié d’au moins essayer d’être un peu raisonnable, Karhlya. C’est plus fort que toi, tu l’as proposé, il vient la chercher, tu la lui donnes, sans réfléchir, sans aller plus loin. Tu ne te sens pas fatiguée, de toute façon, ton cœur bat bien trop fort, il ne te laissera pas trouver le sommeil, tu ne veux pas avoir à forcer, tu ne veux pas avoir à penser, tu ne veux pas réfléchir, te poser des questions sur tout ce qui s’est passé aujourd’hui, parce que, il s’en est passé des choses, tu vois. Beaucoup de choses. Des choses qui ont surement un sens. Tout comme les réactions de ton corps, et de ton cœur d’ailleurs. Il doit y avoir une explication mais … as-tu envie de la chercher maintenant ? La réponse est non. Définitivement non. Pour l’heure, tu veux que ça continue, que ça se prolonge, et tu le sais qu’à un moment donné, il va falloir penser à s’arrêter. Tu le sais que tu vas devoir être raisonnable, que tu seras obligée de l’être, parce que, le monde finira par vous rappeler à lui, tous les deux. Vous vous ferez happer, et peut-être que ce sera dans des directions opposées en plus…

« Bien vu le toit, je ne suis jamais montée là-haut. » Pourtant, tu sais que c’est ouvert, aussi, ça circule, certains soldats montent y boire, parfois, d’autres y vont pour simplement être au calme durant le déjeuner. Tu te dis qu’au beau milieu de la nuit, ce doit être relativement calme, et vide. « Ça me va ! » Et puis, surtout, avec l’heure tardive, tu crains bien moins de retourner au QG, vous y croiserez forcément bien moins de monde que durant le milieu de la journée, il n’y a pas tant de passage que ça quand le soleil a fini de se coucher.

Tu acceptes cependant volontiers de prendre un dessert, et tout comme lui, tu te laisses tenter par une glace aux fruits, la même, aux fruits rouges puisque c’est la première proposée, et qu’elle a l’air d’être vivement recommandée par la jeune serveuse. Il est revenu chercher ta main, tu vois, vos doigts sont à nouveau mélangés, posés à plat sur la table, de loin, depuis le départ, vous avez très certainement l’air d’un couple d’amoureux, mais tu ne t’en rends pas compte, tu n’es même pas capable de te rendre compte de ce regard que tu poses sur lui depuis le début de ce dîner. Tu le verrais, si tu te regardais avec un œil tout à fait extérieur, tu serais capable de voir à quel point tu le dévores du regard, à quel point il en fait de même, aussi, tu te rendrais compte. Sans doute. Mais pour l’heure, tu ne fais pas attention à ça, tu n’y penses pas. Et bientôt, tu es simplement légèrement bercée par la musique qui démarre, juste derrière toi, ta main libre attrape ta cuillère, tu goûtes la glace, rafraîchissante, douce, sucrée et acide à la fois. « Mh, non, du tout. Je n’ai jamais pris le temps de m’intéresser à ce genre de choses, je n’ai toujours pensé qu’à m’engager, à quatorze ans, je me lançais, et à dix-huit ans, j’étais au Bataillon. » Autant dire que tu as tout simplement tout fait pour survivre. L’art, tu laisses ça aux autres, et puis, tu n’es pas spécialement créative, toi, tu es plus du genre à écouter, ou admirer, plutôt qu’à faire les choses. « En parlant de ça, ça fait longtemps toi que tu touches à l’aquarelle ? » Il t’en a parlé plus tôt dans la journée, de cette occupation, passion qu’il a. Il a aussi dit qu’il n’était pas forcément très doué, mais ça, tu t’en fiches, parce que tu vois, lui, au moins, il s’y essaye. « J’avoue que j’aime admirer, ou écouter, mais … je ne vais pas plus loin que ça. Ce n’est pas fait pour moi. » Et tu continues de piocher, dans ta glace, portant ta cuillère fruitée à ta bouche de façon régulière pour te régaler de ton dessert.
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Laszlo Koenig
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Laszlo Koenig
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Laszlo Koenig
Sam 13 Juin - 1:27
Le toit. Hop, parlé, et adjugé vendu. À croire que les choses sont d’une simplicité désarmante entre vous. Elle te propose des idées que tu acceptes sans même vraiment prendre le temps d’y réfléchir. Tu lui fais des propositions que beaucoup diraient déraisonnables et elle en fait de même. Ça pourrait être effrayant avec quelqu’un d’autre ou dans une autre situation, mais là, ça a un côté rassurant. Tu doutes de moins en moins de ce que tu lui proposes, comme si tu sentais qu’il n’y a aucune crainte à avoir. Oui, c’est agréable.

Tu finis par reprendre sa main alors que la musique se lance et que toi, tu prends le temps d’en profiter. Tu écoutes, tu souris, si tu parles avec la serveuse, tu as tout de même un mal de chien pour ne serait-ce que détourné tes yeux de Karhlya. Tu n’en reviens toujours pas, tu vois, d’être là avec elle. Tu n’en reviens pas qu’une journée ait pu changer autant de choses et en même temps, Laszlo… tu n’as jamais rien imaginé de moins quand tu espérais rencontrer quelqu’un qui change ta vie.

« Je vois. Et maintenant, tu ne voudrais pas t’y essayer ? Tu continues de l’asticoter, pour savoir un peu ce qu’elle aimerait faire. Pourtant quand elle parle de son enrôlement, tu as un air nostalgique, lointain tout à coup. C’est vrai que tu étais très jeune, quand l’équipe du Caporal s’est formée. J’ai du mal à me rendre compte combien le temps a déjà passé. »

Pour elle. Ça fait quoi ? 5 ou 8 ans que tu la côtoies presque quotidiennement ? Tu t’es vue passée d’une jeune fille terrifiée à une guerrière de renom. Tu sais bien, mon grand, que si dans cette escouade quelqu’un finit par récupérer un grade, ce sera elle. Pourtant, il n’y a pas qu’elle qui a de l’ancienneté. Ça fait bien longtemps que tu serres l’armée Laszlo. Sans vague, sans briller, juste là et survivant. La claque te revient en pleine tête parce que tu étais déjà un “ancien” quand elle est arrivée, toute jeunette et fringuante.

« Hmmm… Tu viens goûter la glace en frissonnant. Tu as toujours été sensible aux écarts de température, mon vieux, ça se voit même à ta mine et à tes yeux plissés. Je touche à tout depuis gamin. Quand les autres garçons savaient qu’ils voulaient entrer dans l’armée, moi je disais que je voulais devenir peintre. Tu te mets à rire en soufflant bêtement sur ta cuillère suivante, comme si ça allait changer quelque chose. Finalement, j’ai rapidement déchanté. J’ai un niveau vraiment médiocre, je n’aurais pas pu sustenter ma famille avec ça. Alors j’ai fini par voir les choses autrement, je garde l’art pour mon passe-temps et je travaille dur à côté. »

Tu souris, avant d’avaler un peu de glace et avoir ce même mouvement stupide dû au froid. Vraiment, tu adores la glace, mais tu as un de ces airs stupides quand tu en manges, mon bon Laszlo. Tu te secoues, tu ralentis ton rythme pour avaler le dessert et finalement un nouvel air plus doux se met en place en te tirant un sourire doux :

« Après, l’aquarelle, le dessin ou quoi que ce soit d’autre d’artistiques, c’est surtout pour se détendre. Tant que je m’amuse à griffonner sur un papier, mon niveau importe peu ! Tu souris, avant de rajouter, doucement. Sur ça, je pourrais danser. C'est assez lent pour que je puisse feindre de bouger sans marcher sur les pieds de ma compagne ! »

Et te revoilà à rire doucement parce que, mine de rien, ce serait une sacrée catastrophe.
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Karhlya Koenig
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« wings of freedom »
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Karhlya Koenig
Sam 13 Juin - 11:20
Tu es une fille simple. Avec des goûts simples. Oui. C’est vraiment important de le rappeler, parfois, parce que finalement, tu ne fais rien d’extraordinaire de ta vie et de ton temps libre. C’est comme ça, tu n’en es pas triste pour autant, ma grande, parce que c’est ton choix, après tout, il y a des choses que tu laisses aux autres, tu n’as probablement pas le temps de tout faire, de t’essayer à tout, certains diraient que tu te prives, toi tu sais que ça ne t’intéresse pas forcément d’avoir un millier de passe-temps. Peut-être aussi parce que, finalement, du temps, tu n’en as pas que ça … ou alors c’est que tu l’aménage très mal.

Quoi qu’il en soit, tu n’as pas le moindre problème à simplement avouer que tu es passée d’enfant, à soldat, à la vitesse de la lumière, parce que, c’est ça, ta réalité. Tu ne trouves pas ça triste, en revanche, c’est comme ça que fonctionne ce monde, et si tu sais que certains sont forcés, poussés à t’engager, de ton côté, il s’agissait de ton choix, on ne t’a rien imposé, Karhlya, au contraire, tu l’as imposé aux autres. Et ça te fais sourire, d’ailleurs, de t’en rappeler, parce que, tu étais bien différente lorsque tu es entrée dans les rangs de cette escouade nouvellement formée. Tu étais la seule jeune recrue, tu t’es retrouvée dans les pieds de vétérans de l’exploration, comme Aiji, comme Ezechiel, comme Laszlo. Tu aurais presque tendance à oublier, parfois, qu’il est le plus vieux, le soldat le plus ancien, celui qui a le plus d’années de survie au sein de cette armée. Il est discret hein … loin d’être exubérant, pas du genre à exposer son expérience. Jamais un mot plus haut que l’autre en général, non, il obéit, tout simplement.

Tu te mets à l’observer, un instant, tandis que tu parles, que vous échangez sur ces toutes petites choses, probablement très anodines, mais rythment pourtant votre discussion, et qui l’ont finalement fait toute la journée, quand on y pense. Tu notes cette attitude toute particulière tandis qu’il mange sa glace, les frissons sous le froid, il vient même souffler sur sa cuillère. Tu ne fais que hocher la tête, en écoutant, tu manges ta glace de ton côté. « J’imagine, oui … » Tu finis par laisser échapper, en réfléchissant. Tu n’es pas certaine de trouver une quelconque satisfaction à peindre, ou à faire de la musique, vraiment. Cependant … « Je suppose que dans ce cas, mon truc à moi, c’est juste … monter à cheval. » Voilà une occupation qui te plait, qui te fais te sentir vraiment bien. Hors du temps, parfois, surtout quand tu lances Mousse au triple galop. « C’est ce que je fais quand j’ai du temps pour moi, je récupère Mousse, et je l’emmène galoper, ça m’apaise, je suis … heureuse, quand je le fais. » Et ça s’est probablement vu dans l’après-midi, lorsque subitement, tu as lancé ton cheval à toute vitesse pour rejoindre ce petit coin, dans la forêt. « C’est mon amusement à moi. »

Tu termines finalement ta coupe de glace et comme tout à l’heure, avec l’assiette, tu la repousses légèrement sur la table, avant de te tourner, légèrement pour observer les musiciens. « Alors essayons, avant de partir. » Tu le laisses pourtant manger sa glace, avant de te lever de ta chaise, et de tirer légèrement sur sa main pour l’attirer vers toi, un peu à l’écart de la table. Il n’y a pas énormément de place pour danser, tu en conviens, cependant, ce n’est l’affaire que de quelques minutes, et puis, il l’a dit, c’est lent, du coup, ce petit coin devrait être amplement suffisant. « Tu n’as qu’à te dire que si tu me marches dessus, je te mords. »
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Laszlo Koenig
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Laszlo Koenig
Sam 13 Juin - 12:21
C’est amusant comment cette soirée se passe, quand même. Après une journée ourlée de quelques événements inquiétants et remuants, vous en êtes quand même arrivé à vous inquiéter l’un de l’autre. Tu en as eu les larmes aux yeux, Laszlo, prêt à craquer et à partir. Sauf que non, te voilà là, ce soir, avec elle. Tu auras plus que sa soirée, puisqu’elle t’a offert sa nuit. Et comme si rien de grave ne s’était passé, vous discutez à nouveau de vous, de choses que vous aimez ou que vous ne savez pas faire. Et c’est tellement apaisant que toi, tu as l’impression d’être ailleurs. Sur un nuage sûrement.

« Je comprends mieux pourquoi tu semblais si heureuse cet après-midi ! Tu comprends finalement en l’entendant parler de son cheval. Il faut dire que Mousse a une sacrée puissance. Quand tu l’as fait galoper, on aurait pu se sentir voler. »

Vraiment, tu aimes Nacht, tu adores les chevaux en général, mais tu n’avais probablement jamais ressenti ça avant aujourd’hui. Et ça te donne une nouvelle manière de voir la brune quand elle parle de ce plaisir. Tu te doutes qu’elle apprécie cette sensation de liberté et de légèreté, comme si elle allait pouvoir se transformer en oiseau sur le dos de ce cheval blanc. En tout cas, tu hoches la tête en gardant ce sourire sur tes lèvres et tu finis par te replonger dans la musique et la glace, en frissonnant.

En faite, tu parles de la musique comme pour finalement lui donner le vrai niveau de ton talent inexistant à la danse. Mais quand elle te parle d’essayer, tu t’étrangles à moitié avec ta glace. Tes yeux s’arrondissent, tu rougis, secoues la tête et quand tu finis par te remettre à rire, tu ne fais que terminer rapidement ta glace en frissonnant à chaque bouchée ou en secouant les mains comme un enfant, avant de la voir se lever et venir vers toi.

« Tu es vraiment certaine de vouloir faire ça ? Tu lui demandes d’une petite voix en prenant sa main. Ah ? Je n’ai pas envie de te casser littéralement les pieds, de toute manière. Tu souffles fortement, secoues la tête, détends tes mains. Allons-y. »

T’es un peu comme un prisonnier qui accepte d’entrer dans son procès non ? En tout cas, tu finis par déposer tes bras autour de sa taille, tout doucement, et la rapprocher un peu de toi. Puis, incapable de mieux, tu ne fais que des petits pas, lentement, pour vous faire tourner doucement. Et si tu étais rouge écrevisse de te ridiculiser, tu finis par simplement relâcher ton souffle et plonger tes yeux dans les siens, la tête penchée sur elle.

« En faite, ce n’est pas si désagréable avec toi. »

Un murmure et un léger sourire pour orner ta phrase. Petit à petit tu oublies juste qui se trouve là, le restaurant, les serveuses. Tu n’entends plus que la musique et tu ne vois plus qu’elle. Et puisque tu ne sais pas y faire, tu viens faire ce que toi, tu as envie. Resserrer tes bras autour de sa taille, et simplement finir par venir poser ton front contre le sien, un sourire parfaitement adorable sur les lèvres.

« Je crois que je pourrais attendre avec plus d’impatience encore la Fête du Solstice, maintenant. Tu lui souffles, sincère. J’aime danser avec toi. Et tu vois, le rythme de la musique change à nouveau et tu continues quelques dizaines de secondes de danser à ses côtés, avant de t’arrêter.[/color][/b] Tes mains sur ses hanches. On se sauve ? J’ai envie de regarder les étoiles. »

Avec elle, toujours. Alors tu finis par la relâcher doucement et repousser ta chaise, avant de traverser le restaurant. Tu règles à l’entrée avec moult remerciements pour leurs accueils et le cadeau et quand tu finis par ressortir, tes doigts autour des siens, dans la rue, tu regardes autour de toi, avant de demander l’air plus perplexe déjà :

« Tu veux récupérer une bouteille de quoi ? Et où ? »
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Karhlya Koenig
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Karhlya Koenig
Sam 13 Juin - 13:20
Tu l’as surpris. Il semble hésitant, lorsque tu viens le tirer avec toi, pour lui voler cette danse, tu ne veux que quelques petites minutes, une danse lente, rien que ça. Tu ne profiteras pas plus. Et puis, surtout, tu ne risques rien, tu le sais. Du coup, tu hoches la tête, en lui souriant, rassurante, et puis, tu le tires, tu fais quelques pas en arrière pour vous éloigner de la table, tu le laisses passer les mains sur tes hanches, et tes mains se posent sur ses épaules, tandis que tu te mets à faire des pas lents, tu les cales sur les siens, lentement, tu te laisses simplement porter, tu le suis, tu suis la musique. Tu lèves les yeux, tu accroches ton regard au sien, tandis qu’un sourire léger continue de flotter sur tes lèvres.

Après quelques secondes, tu sens ses bras se refermer un peu plus sur ta taille, et tes mains glissent dans sa nuque, tandis que son front vient se poser tout contre le tien. Ton cœur bat de nouveau si fort, contre lui, que tu es pratiquement certaine qu’il le peut le sentir, tant il te semble tambouriner avec force, puissance. « On a qu’a dire que ce n’est qu’un avant-goût. » C’est exactement ce que c’est, parce que, tu passeras de longues, très longues minutes entre ses bras, à danser durant cette fête, tu le sais maintenant. « Je suis bien dans tes bras. » Tu souffles, légèrement, juste avant qu’il ne finisse par s’arrêter, et tu hoches simplement la tête, avant de le suivre jusqu’à l’entrée du restaurant, tu t’éloignes de quelques pas tandis qu’il s’occupe de tout régler, qu’il échange quelques mots avec serveuse, gérant, avant de te rejoindre et de regagner la rue.

Il fait nuit maintenant, les rues ne sont pas désertes, c’est vrai, mais il y a nettement moins de monde. « Mh … oh, je sais. Rhum arrangé à la pomme. » Tu lui souris, tirant légèrement sur sa main pour te mettre à avancer le long de la rue pour rejoindre l’artère principale. Tu marches, ainsi jusqu’à retrouver les rues de Karanes que tu connais bien mieux, que tu fréquentes bien plus, et c’est une fois devant la taverne des Garroway que tu t’arrêtes, et si tu récupères ta main, c’est pour jeter un coup d’œil par l’une des fenêtres pour voir à l’intérieur. « Attends-moi ici, juste … une minute. » Tu lui souris, avant de te faufiler à l’intérieur, et tu te frayes rapidement un chemin jusqu’au comptoir pour interpeller Monsieur Garroway, lui demander une bouteille de son rhum arrangé à la pomme, et lorsqu’il te la ramène, avec un sourire, tu lui demandes simplement très poliment de mettre ça sur ton compte. Il accepte sans problème, il sait parfaitement que tu as pour habitude de payer tes ardoises régulièrement, tu ne laisses jamais ça s’accumuler, de ce fait, les Garroway te font désormais entièrement confiance en ce qui concerne le fait de te faire crédit de temps en temps.

La bouteille en main, tu ressors presque aussitôt, et tu reviens avec, la brandissant, presque triomphante. « Voilà le poison de la soirée. » Et de la nuit, aussi. « Il y a un petit goût de cannelle que j’adore, j’espère que tu aimes ça ? » Un petit nuage d’inquiétude passe sur ton visage, quand tu te rends compte que tu n’as pensé à demander ça au préalable. Ce n’est pas si fort, le goût de cannelle, mais tout de même, on la sent, mêlée à la pomme et au goût puissant du rhum. « Allons y. » Tu finis par dire, tout en revenant prendre sa main pour rejoindre le QG.

Comme prévu, l’endroit est pratiquement désert, des lumières douces s’échappent de quelques fenêtres, mais c’est tout, et c’est donc le plus silencieusement possible que tu vous fais passer la porte principale, avant de grimper l’escalier et d’entraîner Laszlo jusqu’à ta chambre. « Tiens. » Tu lui confies la bouteille, pour déverrouiller ta porte avant d’entrer dans ta chambre en laissant grand ouvert. « Je récupère ma couverture, au cas où. » Une grande couverture de laine toute douce, offerte par ta mère il y a déjà quelques années et qui reste ici, sur ton lit, au QG, parce que ça te rappelle la maison.
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Laszlo Koenig
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Laszlo Koenig
Sam 13 Juin - 17:41
Quel drôle de moment, Laszlo. Toi qui danses, avec dans les bras une jeune femme que tu n’as jamais pensé avoir cette place. Oh, quel drôle de moment, c’est vrai, mais quel instant agréable. Toi, tu es épicurisme, tu dirais que c’est un instant parfait. Le temps d’une danse maladroite, ton front contre le sien et vos voix qui s’entremêlent sur le rythme de la musique. Hors du temps, hors des pensées, hors de toutes tes craintes. Franchement, oui, tu es bien là.

Jusqu’à ce que l’instant se finisse, et que tu la guides à nouveau à travers le restaurant, puis que vous sortiez. Et tu vois, toi, tu n’y connais pas grand-chose en alcool. Tu sais que les hommes comme ton père on l’oncle de Karhlya aime le whisky, mais ça coûte bien trop cher pour que tu en boives sur un coup de tête. Alors clairement, mon grand, tu deviens juste passif, tu la suis, tu lui souris, tu la laisses aller chercher de quoi vous amuser à la taverne des Garroway et c’est quand évoque le goût que tu rouvres, enfin, la bouche.

« C’est parfait ! Je ne suis pas difficile et j’ai bien les épices, la plupart du temps ! »

Il faut dire que quand on ne mange plus de viande, tous les légumes deviennent vite semblables et les épices sont l’un des meilleurs moyens pour prendre plaisir à manger. Sans inquiétude, tu finis par reprendre sa main et vous revoilà partis. Vous, contre la nuit, contre le monde, contre les regards. Vous deux. Vous, seulement vous.

« Tu fais bien ! Tu es devant sa chambre, maintenant, et tu jettes un oeil à son espace sans vraiment oser regarder plus comme si… non, oui, c’est son intimité, c’est une femme, tu as l’impression d’être un voyeur. Si tu veux te changer, aussi, pour ne pas avoir froid, tu peux, hein. Je peux monter avec la couverture et la bouteille et t’attendre là-haut. »

Tu es tout gêné, tout à coup, tu fais un pas en arrière et en avant, tu hésites, tes yeux vont d’elle, au couloir, et tu finis par te calmer. Il est tard, tu ne risques rien à être là. Franchement, c’est stupide de t’inquiéter à ce point, Laszlo. Alors à la place, c’est vrai que tu t’avances et tu viens t’appuyer dans l’encadrure de sa porte et tu la regardes, en souriant plus calmement.

« Tu as l’air bien installée ici, mais j’imagine que ça ne vaut pas la maison familiale. D’ailleurs… Tu n’as jamais pensé à prendre un appartement ? Quitte à le partager avec quelqu’un pour ne pas être seule. »

C’est de la curiosité, sincère, parce que tu te demandes souvent pourquoi les soldats qui vivent au QG ne tentent pas plus de vivre ensemble. Toi, tu ne pourrais pas être seul ici, trop longtemps. Ça t’arrive, parfois de venir y dormir, mais la solitude finit vite par te courir derrière et tu finis par revenir à la maison. Pourtant, là, tu finis par atteindre puis tendre la main vers elle pour l’emporter avec toi dès qu’elle en a fini.

« Donne-moi ça. Tu prends la couverture dans ton bras qui tient la bouteille par le goulot et tu la laisses refermer avant de refermer tes doigts sur les siens. En route, jolie jeune dame ! »

Et tu l’attires, en trottinant et tu finis par ouvrir la porte des combles, puis lui montrer l’échelle qui mène au toit en pente douce. Avec douceur, tu la laisses passer devant, puis tu lui passes la couverture, puis la bouteille et tu finis par la rejoindre sur le toit. Et tu soupires, longuement en sentant la brise bien fraîche courir sur ta peau et dans tes cheveux et tu finis par grimper sur le toit jusqu’au sommet plat et tu t’y poses, en douceur près de Karhlya.

« Non y voilà ! Le ciel est magnifique ce soir. Tu souris déjà aux anges, tant tu es content d’être là. Tu veux venir contre moi ? Tu lui proposes en levant le bras pour lui proposer une place au plus près. Bon, et cette bouteille du coup, on l’ouvre ? »

Tu es tellement de bonne humeur que même pour ça, tu te montres plein d’entrain, dis donc. Tant et si bien que c’est toi qui ouvres la bouteille, mais tu la tends à la jolie brune en premier.
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
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Karhlya Koenig
Sam 13 Juin - 19:39
La bouteille récupérée, te voilà te mettre en route pour le QG, ta main toujours accrochée à la sienne, tu le guides en silence jusqu’à ta chambre, et là, seulement, tu le relâches, le temps d’ouvrir ta porte, d’entrer dans ton espace, de souffler un coup après lui avoir confier la bouteille. C’est sur ton lit que tu récupères la grande couverture, toujours pliée en quatre que tu roules un peu, avant de te planter au beau milieu de ta chambre, un instant, le temps de réfléchir. Tu baisses les yeux sur ta tenue, c’est léger, oui, tu te demandes si tu as envie de prendre le temps pour te changer, et étrangement, la réponse est non. « Ne t’en fais pas, ça ira, au pire, je mets ça sur moi, elle tient chaud. » Ça, c’est la couverture, toute chaude, toute douce et qui sent bon. De toute façon, il fait frais, tu le sais, mais on est loin du froid polaire de l’hiver. « C’est pas mal, oui, rien à voir avec la maison, c’est sûr, mais ça dépanne. » Et tu passes en revue ta chambre, tu regardes autour de toi, pour voir si tu as quelque chose d’autre à prendre, avant de finalement faire un pas vers la porte. « Je sais pas … vivre avec quelqu’un, pour moi, ça a des allures de gros engagement. Je ne vois pas trop avec qui je pourrais faire ça. »

Tu ressors. Tu lui confies la couverture, en plus de la bouteille qu’il tenait déjà, et puis, tu refermes, aussi soigneusement que d’habitude, avant de serrer ses doigts entre les tiens, à nouveau, et de le suivre jusqu’aux combles. Tu passes en premier, pour atteindre le toit, attrapant couverture et bouteille, et puis, tu le laisses te rejoindre. Tu ne mets pas bien longtemps à trouver une petite place, le dos appuyé contre un muret, tu le laisses s’installer à côté de toi, et tu soupires, légèrement, en levant les yeux vers le ciel, avant de sourire. « On a un ciel dégagé, on est chanceux … » Tu passes de longues secondes à regarder les étoiles, avec un sourire doux, léger accroché aux lèvres, et puis, tu regards revient à Laszlo. Un bras levé, il t’invite à venir plus près de lui, et tu sais quoi ? Comme si c’était la chose la plus normale au monde, tu bouges, tu t’approches, tu ne fais pas que venir t’installer contre son épaule, non, ta tête se pose contre son torse, ta main contre son ventre durant quelques secondes, et tu attires un morceau de couverture sur tes jambes nues avant d’attraper la bouteille déjà ouverte et donc l’odeur de pomme, de cannelle et de rhum te parviens déjà jusqu’au nez.

Tu prends d’ailleurs le temps de sentir l’odeur de ce qu’elle contient, avant d’en prendre une longue gorgée, grimaçant, tout légèrement sous la forte amertume, puis acidité du liquide. « Ah, il est vraiment bon. » Il est doué, hein, Monsieur Garroway, avec ses alcools fabrication maison. Tu aimes presque tout ce qu’il fait, et que dire de son cidre, tiens. Tu viens donc lui rendre la bouteille, te blottissant un peu plus contre lui, en levant un peu les yeux pour l’observer. « Goûte, dis-moi si tu aimes. »

Et tu laisses le silence s’étaler, durant de longues minutes. Tu es bien Karhlya. Parler n’est pas forcément nécessaire. Tu restes simplement contre lui, les yeux dans les étoiles, déviant parfois sur lui pour le gratifier de l’un de tes regards en coin, et la bouteille passe de tes mains aux siennes, de ses mains aux tiennes de façon presque régulière. « Si on voit une étoile filante … j’ai le droit de souhaiter rester ici et comme ça pour toujours, tu crois ? »
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Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
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Laszlo Koenig
Sam 13 Juin - 20:44
Tu es silencieux jusqu’à arriver au toit, mais tu as noté tout ce qu’elle t’a dit. Tu comprends sa réponse, tu te dis juste que… la colocation a l’air si simple pour beaucoup, alors il te fallait que tu lui demandes. Quoi qu’il en soit, tu hoches la tête, tu la suis, tu lui tends les affaires et enfin tu poses les pieds sur toit. Et franchement, Laszlo, tu es bien content d’avoir proposé cet endroit, parce que tu t’y sens à ta place. C’est beau, hors du monde, pas loin de vos chambres. C’est exactement là où tout voudrait être avec elle.

« C’est toi qui nous portes bonheur, je suis sûr ! »

Tu la taquines, un peu, même si dans le fond tu y crois un peu. Les rares bonnes choses qui se sont passé ces derniers jours sont arrivées par sa force et sa présence. Rien qu’aujourd’hui Laszlo, regarde combien tu es transformé ? Hier encore, en effectuant vos tâches de punition, tu bouillais de rage, et te revoilà si calme et serein tout à coup. Il n’y a qu’une explication : Karhlya est magique.

Ça te plait de penser ça et c’est même pour ça que tu lui ouvres ton bras et quand elle vient contre toi, quand sa tête se pose près de ton coeur et sa main sur ton ventre, tu as un soupire d’apaisement. Tu pourrais rester comme ça longtemps, mais tu finis par ouvrir la bouteille, la laisser goûter et quand la bouteille revient à toi, tu en lapes une gorgée.

« Oh… C’est… Réchauffant ? Ça, un goût de tarte à la pomme de ma mère et ça pique en même temps. Tu souris avant d’en boire une autre petite gorgée et lui redonner la bouteille. »

Tu vois tu ne bois pas souvent, alors tu sais qu’il ne va pas en falloir beaucoup pour que la chaleur de l’alcool dans ton gosier ne devienne plus présente, et ne te file chaud, c’est un fait tout en déconnectant ton cerveau. Alors tu profites d’être encore bien clair, pour refermer ton bras sur elle, caresser son dos doucement et tu regardes le ciel en pensant aux étoiles filantes quand elle en parle, soudainement.

« Tu as le droit de souhaiter tout ce que tu veux… Je ferai certainement le même voeu, d’ailleurs. Tu as un sourire doux sur les lèvres. Je ne sais pas pourquoi j’ai l’impression que c’est si… naturel, dans le bon ordre des choses, mais je suis bien avec toi Karhlya. Je ne devrais pas dire ça, alors qu'hier je te cherchais encore des noises, mais… Je n’ai pas envie de me passer de toi. »

Ah. Il faut croire qu’un peu d’alcool, ça délie encore plus ta langue. Tu souris, tu reprends la bouteille quand elle te la tend et tu reviens en avaler des toutes petites gorgées en sentant clairement ton corps réagir déjà à cette chose inhabituelle. Tu deviens brûlant, t’as l’impression d’irradier tant la chaleur monte par vague en toi.

« Karhlya… Tu finis par murmurer, contre elle, en détournant enfin tes yeux du ciel pour venir les poser sur elle. Est-ce que c’est grave, tu crois, que je ne détourne pas les yeux de toi ? Tu as l’air… rêveur, un peu inquiet, clairement dans tes réflexions. Je veux dire… par rapport à ce que tu m’as dit qu’on quittait le QG. Est-ce que tu veux… que je me mette en retrait pour ne pas poser de soucis ? »
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