Attack on Titan
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[TERMINE] - [MINI-RP] Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert. (Karhlya -maybe Micah-)
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Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
+ MESSAGES : 237
Laszlo Koenig
Dim 7 Juin - 14:30
Tu souffles tout doucement devant les mots de la jeune femme. Là, ça ressemble bien plus à ce que tu connais d’elle, à cette douceur qu’il y a chez vous deux et que vous partagez sans même vraiment l’avoir vu avant. C’est amusant, quand on y pense, parce que tu aurais de quoi bien t’entendre avec elle, mais… t’es trop sauvage, trop rapidement loin de l’armée pour avoir pris le temps de t'intéresser à elle. Et tu le regrettes maintenant.

« Chhhht. »

Tu murmures à son oreille en la serrant dans tes bras, pour lui faire comprendre qu’il n’y a plus rien de grave maintenant. Tu n’as pas envie qu’elle se rende malade pour toi. Tu veux juste la voir sourire, et reprendre sa vie. Karhlya est une belle personne, elle ne mérite pas de se prendre la tête pour toi ni pour son frère. S’il faut que tu attrapes Kanaan entre quatre yeux pour lui dire ça et enterrer la hache de guerre, tu sais déjà que tu le feras. En tout cas, tu finis par la relâcher et retomber sur ta chaise. Tu l’écoutes t’interroger, comprendre, puis elle vient te donner son soutien, sa douceur et toi ça serre encore plus fort ta gorge.

« Hm… Tu as raison, je me sens juste un peu… sous l’eau, j’imagine. Et tu lui offres un sourire doux, pourtant pas complètement sincère, comme si tu ne voulais pas l’inquiéter. Je ferai de mon mieux pour ne plus mettre personne en danger, par ma faute. »

Et ça, tu vois, ça te ramène surtout à ta demande, auprès de ton Caporal, pour être mis à pied le temps de te reprendre. Tu le sais maintenant, ce n’est même pas ton échec le problème. C’est ta colère, ce qu’elle peut te faire faire. Et là, tu vois, ce qu’il s’est passé ce soir, ça ne fait que te confirmer qu’il y a quelque chose qui déconne en toi. Mais tu ne veux pas lui en faire part parce que… tu ne te sens pas légitime de le faire ? Quelque chose dans ce goût.

« Bien sûr. Je ne comptais pas te laisser le traîner seul. Il vit où, ton frère ? Au QG ? »

Tu te rends compte que tu ne connais presque rien sur lui. En douceur tu finis ton verre, et tu viens te relever. Tu récupères Kanaan dans tes bras, tu forces sur tes muscles et quand tu finis par le remettre debout, c’est pour revenir l’accrocher de la même manière que la première fois. Tu attends que la brune revienne t’aider et tu le traînes en dehors de l’auberge en saluant les propriétaires avec un sourire abimé par les coups.

« Il a de la chance de t’avoir. Tu finis par souffler, quand vous vous retrouvez dehors, dans un silence qui te met étrangement mal à l’aise. Je te suis pour le ramener, puis je te raccompagnerai là où tu loges. Tu hésites, et tu oses enfin lui poser une question que tu as sur le bout de la langue depuis un mois. D’ailleurs, tu viens de Trost, n’est-ce pas ? Votre maison est… Vous pourrez y retourner bientôt ? »

Tu ne t’imagines pas sans toit, alors tu as du mal à l’imaginer elle sans sa maison. Ça t’inquiète.
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 350
Karhlya Koenig
Dim 7 Juin - 15:05
Tu t’en rends compte, maintenant, que tout ça, c’est peut-être allé bien trop loin. Il y a bien eu un problème, durant cette fameuse mission, c’est clair. Mais tu vois, en y repensant, en parlant de ça avec Koenig, toi, tu te rends compte que ce n’était pas les risques que vous avez tous pris, ce n’était pas les cafouillages, le problème, non. Ça a été votre façon de réagir. A tous. Il l’a dit, Aiji, vous êtes censés être une famille, et dans une famille, on se soutient, peu importe les erreurs, on ne laisse pas couler un membre de sa tribu comme ça, si facilement. Tu ne vas blâmer personne, évidemment, parce que, tu as fait la même erreur, ce jour-là, tu t’es enfermée dans tes craintes, dans ta rage, tu as fui les autres, tu as rejeté l’aide qu’on t’a offert, les excuses qu’on t’as présentées. Peut-être que si tu avais réagi autrement, toi, au moins, à ton échelle, ça ne serait pas passé comme ça. Tu n’en sais rien. Il est trop tard, maintenant. Tu ne peux plus revenir en arrière, seulement, ma grande, tu es décidée à réparer tes bêtises. A te rattraper, en quelques sortes.

Tu hoches la tête, tout doucement, avant de soupirer, légèrement. « A partir de maintenant, considère que tu peux prendre ma main pour éviter de te noyer. N’importe quand. » Ça a probablement toujours le cas, du moins, tu le pensais. Mais, tu veux que ce soit clair, maintenant, clair et entendu. Tu veux l’exprimer, mettre des mots dessus, et le dire. Et une fois que c’est fait, tu t’éloignes, tu vas rendre le bac d’eau, le chiffon et puis tu reviens pour finir ton verre, et enfin, tu te tournes vers Kanaan.

Tu laisses Laszlo le soulever, le redresser, et aussitôt, tu reviens lui donner un coup de main, même schéma que tout à l’heure, un bras sur tes épaules, le tien dans le dos de ton grand- frère, et tu te mets en route. « Ici, à Karanes … on va l’emmener chez Saskya. J’ai pas envie qu’il se réveille seul. Elle vit à deux rues d’ici. » Et vous voilà, de nouveau tous les trois dans la rue, à deux en traîner l’autre en silence durant quelques minutes avant que la voix de Laszlo revienne casser ça. « Si tu veux … mais je suis au QG en ce moment, de toute façon. » Parce que, tu as dû laisser la maison en arrière, et parce que de toute façon, le district est encore fermé, ta mère n’a pas encore pu rentrer chez elle. Ça ne saurait tarder, tu le sais, du moins … tu l’espères. « La maison est toujours là. J’en prends soin en attendant que tout soit terminé, ma mère n’attends que ça. Elle adore sa maison. » Et ça te fais sourire, parce que, tu connais ta mère, elle doit s’agiter dans tous les sens maintenant, et Finn doit avoir un mal de chien à la retenir, d’ailleurs, il ne doit même pas le faire, trop risqué, assurément. « On aura sans doute à un gros déjeuner obligatoire quand elle aura retrouvé sa cuisine. »

Vous finissez par arriver dans la rue où habite Saskya, et c’est toi qui cogne contre la porte, quand elle ouvre, elle vous fait déposer Kanaan sur son lit, et devant son regard aussi inquiet qu’incendiaire, tu prends quelques secondes pour la prendre à part, lui expliquer rapidement, la rassurer, tu lui dis que c’est uniquement de ta faute, et tu t’excuses, platement, au moins cinq fois avant de lui dire qu’au besoin, tu n’es pas loin, et enfin, tu les laisses tranquilles. Une fois dehors, tu souffles un grand coup. « Elle est enceinte. » Que tu annonces, avec un sourire. « C’est aussi pour ça que je veille sur ce crétin … je veux qu’il puisse être là pour son bébé, en entier, et en bon état. » Autant dire qu’avec Kanaan, c’est pas simple. « Aller, tu viens ? On rentre. »
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