Attack on Titan
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[DONE] Tout ce qui a un début a une fin, mais chaque fin est le début d'un nouveau départ. (Jude)
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Azur O. Davenport
Azur O. Davenport
Azur O. Davenport
+ MESSAGES : 110
Azur O. Davenport
Ven 15 Mai - 7:30
Tu ne peux pas t’en empêcher mon vieux, te voilà maintenant à vérifier si tout son équipement est bien fixé. Et si, habituellement, tu le fais sans arrière pensée sur les recrues, devant elle, tu es obligé de focaliser les sur tes mains parce que tu as la désagréable impression qu’elles vont en profiter pour t’échapper. C’est quand même fou, non ? Deux heures en sa présence et tu te vois déjà avec les mains baladeuses ?

« Je me fais toujours mon propre avis, mais c’est intéressant de savoir comment ça se passait avant que je ne te rencontre. Tu en finis avec son équipement et sa petite pique te fait détourner les yeux. C’est parfait. »

C’est ça. Parfait. Comme ses yeux, ses cheveux et son corps. T’es sacrément malade Azur, plutôt que de penser de telles conneries, démarre, va. T’attends à peine qu’elle te confirme allez bien et tu te mets en route. Pas de folie pour toi, tu n’es pas là pour t’amuser, mais pour l’observer alors si tu es au-dessus d’elle à la première branche, tu finis par la laisser passer pour la regarder monter et tu comprends où voulait en venir l’instructeur. Elle est vive et rapide. Si elle ne regarde peut-être pas assez la solidité des branches en grimpant, elle se rattrape par son agilité et l’économie de gaz.

Le truc, c’est que tu es justement en train de te préparer à la rejoindre il se passe quelque chose. Franchement, Azur, sur le coup tu ne comprends pas. Tu la vois juste passer d’agile à lourde et d’un seul coup, elle loupe son accroche et elle tombe. Et toi, si tu t’apprêtes à fuser, tu es empêché dans ton mouvement parce qu’elle vient littéralement s’aggriper à une branche tel un bébé koala perdu. Eh beh. Et elle crie en plus. Oh lala. Et… OH MERDE CA CRAQUE !

« BOUGE PAS ! »

Ni une ni deux, mon grand, tu passes du simple exercice amusant dans les arbres à ton niveau réel avec l’équipement. Tu montes dans les airs à grande vitesse en tirant si fort sur les grappins pour te propulser sans le gaz que tu arraches certaines branches. Pas le temps de t’arrêter, te voilà à virevolter autour d’une branche, à son niveau, pour passer au-dessus d’elle et tes bras l’arrachent de la branche rapidement, avant qu’elle ne cède. C’est sur un gros noeud d’arbre plus loin que tu attires un peu rudement en la tenant d’un bras contre toi.

« Tu vas bien ? Que s’est-il passé ? »

Littéralement, tu as les yeux fous. Tu es en train de la regarder, en même temps comme si tu t’étais déjà dit qu’elle s’était écrasée par terre sans que tu aies pu la récupérer, mais aussi en cherchant une explication à ce changement d’attitude.

« Quand tu tombes, tes grappins sont là pour te rattraper. Tu la grondes un peu, sans réussir à paraître bien méchant. Encore plus stable comme tu l’étais, accrochée à la branche, tu avais le temps de manoeuvrer, tu sais. »

Et pourtant, voilà que, tout à coup, tu l’attires contre toi, et si sur le coup on pourrait croire que tu l’enlaces pour la rassurer (en faite tu faisais peut-être ça au début ?) tu finis par refermer ton bras sur ses reins, et tu la redescends au sol, en sécurité avant de t’écarter presque vivement.
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Jude Y. Bragolan
Jude Y. Bragolan
Jude Y. Bragolan
+ MESSAGES : 102
Jude Y. Bragolan
Ven 15 Mai - 13:49
La douleur t’a surprise. Vive, d’un coup, sans que tu ne t’y attendes. Pourtant, elle était comme … douce et endormie depuis que le médecin t’avais posé ce pansement, mais là, il t’a suffi d’un mouvement plus vif pour que tu ne penses plus que ça, pour que tu ne sentes plus que ça. Pour que ça te mette à te lancer. Et surtout, pour que tu te foires complètement. Tu ne sais pas trop ce que tu as fichu, hein, peut-être que tu as mal visé, peut-être que tu as bougé, que tu t’es détourné au mauvais moment, tout ce que tu sais ma grande, c’est qu’une seconde, tu es accrochée, la suivante, tu ne l’es plus, et tu tombes. Et pendant un moment, tu te dis que c’est bon, parce que t’es parvenue dans un dernier réflexe, à t’accrocher à une branche. Sauf que ça craque … et tu as beau savoir que tu es équipée pour ça, que tu peux largement te tirer de là, te redresser, t’accrocher, que tu peux t’en sortir toute seule, en somme, tu ne bouges pas, tu paniques, tu te laisses bouffer par la douleur, et tu te mets à crier parce que tu as peur de t’écraser par terre.

Ce sont sans doute les secondes les plus longues de ta vie. Tu entends le bruit sinistre de la branche, et tu restes sans réagir, à regarder l’endroit où tu penses que ça va céder. Tu n’oses même pas faire un mouvement et c’est subitement que tu sens qu’on te tire de là, qu’on te décroche de ta branche pour t’emporter, et quand tu te retrouves plus loin, en presque sécurité, mais toujours en hauteur, tu souffles, et puis tu grimaces, la tête basse. « J’ai raté … mon crochet … » Tu ne donnes pas la raison, pour l’instant, trop honteuse sans doute, parce que, elle te l’avait dit, ce médecin, que l’équipement, avec le pansement, ce n’était pas la peine d’y penser. C’est toi qui n’as pas voulu l’écouter, c’est toi qui as dit que tu allais bien, et que ça irait bien, que tu pouvais le faire. Visiblement, tu aurais dû l’écouter. Tu acceptes même la leçon, sur le fait que tu aurais pu t’en sortir toute seule, et si ça te fait serrer la mâchoire, si ça fait picoter tes yeux de rage, tu ne dis rien.

Il t’attire subitement contre lui, et tu relèves le nez en ouvrant de grands yeux. En quelques secondes à peine, cela dit, tu es de retour au sol, et il s’éloigne de toi. Tu fais un pas en arrière, et te revoilà à grimacer, parce que tu te rends compte maintenant que le moindre petit mouvement, aussi anodin soit-il te fait un mal de chien. « Ça me fait mal … » Que tu finis par souffler, en passant la main dans ton dos, sur le pansement qui te semble … froissé, plié. D’ailleurs, le simple fait de le faire bouger un peu te fais sacrément mal, au point d’émettre un léger gémissement de douleur. « Je crois que le pansement à bougé quand j’ai pris de l’élan, il rentre dans la plaie, ça me fait mal à chaque fois que je bouge. » En clair, t’as plus qu’à retourner voir la dame, la tête basse, pour lui avouer que t’as désobéi. Parce que, tu ne peux pas rester comme ça, même si tu avais dit qu’elle n’en saurait rien. « Vous pensez que vous pouvez … le remettre en place ? »
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Azur O. Davenport
Azur O. Davenport
Azur O. Davenport
+ MESSAGES : 110
Azur O. Davenport
Ven 15 Mai - 15:38
Quelle histoire, mais quelle histoire. Tu as foncé sans réfléchir, sans la pousser à se débrouiller par elle-même. Tu l’as sortie de ce mauvais pas, mais voilà maintenant que tu la serres contre toi en la ramenant au sol. Et tu te rends bien compte, mon vieux, que ce n’est pas uniquement pour la faire descendre. Tu la tiens comme ça parce que tu as eu peur pour elle. Parce que tu vois bien, aussi, qu’elle s’est fait peur. T’es mal barré, Azur, tu le sens ça.

« C’est pour ça que tu tu as loupé ton accroche ? Tu finis par lui demande en la voyant bouger pour essayer de regarder dans son dos en gémissant. J’aurais dû écouter Wrench… Tu marmonnes, pour toi-même. »

Te voilà à te dire que tu as vraiment pris la pire décision avec ce petit bout de femme. Tu sais pourquoi que Kaelyne Wrench n’est pas la dernière des médecins, mais tu as cru que tu pouvais aller au-delà de ses conseils. Ça et le fait que Jude t’y ait poussé aussi. En moins de 5 minutes dans les arbres et tu te rends compte de ton double faux-pas. T’es en train de te faire mener par le bout du nez, là, hein.

« Qui, moi ? Tu hausses un sourcil surpris à sa demande, mais tu ne te vois pas dire non et la laisser avec la douleur. Et puis t’as pas vraiment envie de te faire engueuler par la médecin. Retire-le haut de l’équipement, que je regarde ça. »

Tu fais un pas vers elle, mais tu la laisses retirer les harnais du haut du corps qui t’empêche sa blessure, et quand c’est bon, tu finis par passer dans son dos. Tu viens soulever son haut pour la seconde fois de la journée et tu es obligé de te mordre la joue pour ne pas aller loucher. Le pansement a bougé en effet, et tu approches tes doigts d’elle, pour baisser un peu son pantalon :

« Prête ? Je vais essayer de faire ça vite. »

Tes doigts glissent sur la peau de son dos jusqu’à la partie qui a bougé et tu es obligé de le décoller en sentant bien que tu es en train de tirer dans la blessure. Pour éviter qu’elle ne bouge, une de tes mains se pose sur sa hanche et tu finis la manipulation pour recoller ça correctement et quand tu te relèves, tu as légèrement perdu des couleurs. C’est dans un long soupire que tu la laisses remettre son vêtement en place et tu viens simplement devant elle pour vérifier que tu ne lui as pas fait plus mal que ça.

« Je crois que l’on va arrêter les bêtises pour aujourd’hui, la médecin avait raison. Tu lui expliques en croisant les bras sur ton torse pour te donner de la contenance. Et tant que ce n’est pas guéri, tu ne remonteras pas dans les arbres. Te voilà à passer une main dans tes cheveux, en réfléchissant et tu finis par proposer, sans vraiment savoir quoi faire d’autre. Tu veux te promener un peu ici, puisque tu ne connais pas ? »

C’est ça, Azur, promène-toi avec cette fille. T’as qu’à l’amener au ruisseau tant qu’on y est, non ?!
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Jude Y. Bragolan
Jude Y. Bragolan
Jude Y. Bragolan
+ MESSAGES : 102
Jude Y. Bragolan
Ven 15 Mai - 16:17
Non. Finalement, tu ne vas pas attendre d’être de retour au QG pour que ce pansement soit refait, ou remis en place. Déjà parce que tu as bien trop honte, et trop peur aussi sans doute – un peu – de la réaction du médecin qui a prit le temps de te le faire pour qu’il dure moins d’une heure, mais aussi parce que … ça fait mal. Le simple fait de faire un pas est une vraie torture, c’est comme si on s’amusait à mettre les doigts dans la plaie, et autant quand on la laisse tranquille, elle n’est pas si terrible, autant quand on y touche, tu sens qu’elle est là. Du coup, la simple idée de rentrer, comme ça, que ce soit à pieds ou à cheval, te parais être … très mauvaise. Non, tu ne tiendras pas. C’est pour ça que tu te tournes vers ton supérieur, que tu lui demandes de remettre ce fichu pansement en place avant que tu ne te mettes à pleurer de douleur, en fait, parce que oui, tu en es là.

Il a l’air surpris, au début. Pourtant, il finit rapidement par accepter, et tu pousses ce soupir de soulagement avant de retirer le haut de ton équipement et de simplement le passer dans ton dos pour s’occuper de ce truc. Tu ne dis rien, tu le laisses soulever ton haut, et même tirer légèrement sur ton pantalon pour avoir accès à l’intégralité du pansement. Tu grimaces, quand il se met à y toucher, à tirer dessus, et par conséquent à tirer sur la plaie, mais tu ne te plains pas. Cependant … tu sembles te rendre compte que la situation à quelque chose d’étrange, lorsque tu songes au fait que cet homme est dans ton dos, penché sur tes fesses, une main sur ta hanche. Tu n’es pas timide, pourtant, hein. Et puis, tu te fiches bien qu’on te regarde, tu n’es pas complexée par ton corps, tu es bien capable de retirer ton haut, de te déshabiller. Tu t’en fiches complètement, Jude. Néanmoins … tu n’as jamais laissé un homme te toucher de cette manière, ça c’est un fait. Et ça te fais légèrement mordre ta lèvre inférieure alors qu’enfin, il semble en avoir terminé.

Tu te redresses, tu remets tes vêtements en place. « C’est bon … je le sens plus. » Du moins, ça te fait subitement beaucoup moins mal, et tu peux bouger sans te sentir gênée par la présence de ce pansement. « Merci, Lieutenant. » Tu lui souris, de nouveau. Poliment, cette fois, et tu poses sur lui un regard désolé, parce que tu sais que tu as forcé, et que ça ne serait pas arrivé si tu n’avais présumé de tes capacités. Tu hoches même la tête, docilement lorsqu’il annonce que tu devras guérir avant de pouvoir remonter … vu la frousse que tu viens de te faire, en réalité, tu ne vas pas le contredire. « Pourquoi pas … vous aviez parlé d’un ruisseau, non ? » Tu t’approches de Topaze pour reprendre sa longe et la tirer tout doucement derrière toi. « J’ai chaud, j’ai besoin de me rafraîchir si ça ne vous fait rien. » Tu te remets à avancer, sur le chemin à travers le foret, et cette fois, tu marches la tête un peu basse, et parfaitement silencieuse, les lèvres pincées même … « Je suis désolée si je vous ai gêné avec cette histoire de pansement. Il me faisait vraiment mal … » Ouais, tu prends la température, pour voir, mais en vérité, là, c’est toi qui te poses un peu trop de questions.
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Azur O. Davenport
Azur O. Davenport
Azur O. Davenport
+ MESSAGES : 110
Azur O. Davenport
Ven 15 Mai - 16:49
Elle te rassure en t’annonçant que tu as bien corrigé le souci, et tu sais à quoi tu penses Azur ? Que c’est bon, tu n’aurais pas à remonter ses vêtements et la toucher une troisième fois dans la journée. Juste ça. C’est pour ça que tu soupires en hochant la tête et quand elle te remercie, toi tu as un mouvement de main qui visiblement veut dire quelque chose comme “c’est rien”, mais que tu as la véritable flemme de prononcer.

Dans son pas, tu retournes vers les chevaux, et tu reprends les rênes de Silver pour l’attirer dans ton pas et dans celui de la jeune femme. Tu n’as pas pris le temps de te promener comme ça depuis un sacrément moment maintenant. Sans un mot (t’es vraiment pas causant quand tu t’y mets hein ?) tu l’écoutes reparler du ruisseau et il y a un drôle d’air qui te passe sur le visage avant que tu ne souries :

« Tout droit, c’est à quelques minutes à pied d’ici. Tu lui réponds en pointant le chemin qui s’enfonce dans la forêt. Ça me va si tu ne cherches pas à te jeter dans le ruisseau… Je ne suis pas certain que j’ai les nerfs pour devoir plonger et te sortir de là. »

Un marmonnement souriant, mais qui laisse voir un peu l’état nerveux dans lequel tu es. Elle n’y peut rien la petite, elle fait ce qu’elle peut, tu le sais bien, mais ça n’empêche que ça commence à faire beaucoup pour toi. Sans relever ton comportement qui peut sacrément sembler désagréable, tu te concentres sur le cheval qui parfois fait des écarts et tu commences vraiment à te dire que cette bestiole à peur des éclats de lumières qui bougent. C’est bien la première fois que tu vois ça, mais tu ne vas pas fermer les yeux sur ça. Déjà, là, tu le forces à avancer vers ce qui lui fait peur, sans le presser et puis tu appelleras un dresseur à ton retour.

« Tu ne m’as pas gêné… Tu marmonnes pourtant sans la regarder. J’en ai vu d’autres et des moins jolies, je te rassure. »

Et tu sais, l’expression de se sentir mourir en dedans ? C’est exactement ce que tu ressens au moment où tu lui balances ça. Si tu ne viens pas écraser ta main sur ton front, c’est uniquement parce qu’il vaut mieux que tu fasses comme s’il n’y avait pas de double-sens à tes paroles et tu finis par reprendre, de plus en plus grognon :

« Par contre, la prochaine fois, présume mieux de tes limites… Et ça, ce n’est pas honnête, c’était à toi de le faire, par à elle. Et moi aussi, je ferai attention. Tu rajoutes quand même en détournant les yeux vers l’avant. Tiens, le voilà ! »

Le ruisseau. Tu prends la tête de votre convoi pour aller attacher les chevaux à un arbre, près de l’eau pour qu’ils s’abreuvent, puis sans la regarder, parce que tu ne sais pas ce qu’elle a prévu de faire, tu t’éloignes de quelques pas pour grimper sur un ensemble de rochers plus ou moins stables jusqu’à t’asseoir sur un roc qui surplombe l’eau, tu retires tes chaussures, chaussettes et tu viens y plonger tes pieds, y dévoilant de nouveaux tatouages.

« T’as eu peur ? Tu finis par lui demande, incapable de ne pas revenir à elle, en allumant une nouvelle cigarette. Tu regrettes d’être entrée dans le Bataillon ou de ne pas être sous le commandement du Capitaine Bragolan ? Tes yeux finissent par revenir à elle, et tu recraches la fumée. Pourquoi t’as choisi le Bataillon, d’ailleurs ? »
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Jude Y. Bragolan
Jude Y. Bragolan
Jude Y. Bragolan
+ MESSAGES : 102
Jude Y. Bragolan
Ven 15 Mai - 17:23
Si tu poses la question, c’est juste pour te sentir rassurée. Tu es jeune. Même toi, tu en as parfaitement conscience, parce que, ton père te le rappelle souvent. Parfois, tu te fais des idées, sur beaucoup de choses et de sujets, d’ailleurs, tu vois. Du coup, bon. Tu te dis que c’est toi qui te montes la tête, tu t’es juste sentie un peu bizarre l’espace d’un instant, en sentant ses mains posées sur toi, mais … ça passera, et tu te dis que ça passera même encore plus vite quand il aura balayé ça d’un revers de main. Tu t’y attends. Et … Et non. Parce que, si tu t’attendais à ce qu’il te sorte une réponse tout faite – et en fait, c’est exactement ce que c’est, c’est juste toi, encore qui le prends tout autrement – ces mots te font ouvrir de grands yeux, et détourner vivement la tête. Tu te demandes de quoi il parle, en fait. De tes fesses ? Il a vu bien d’autres paires de fesses, et … les tiennes sont jolies ? Bon. Ça. Tu l’avoues, tu ne sais pas du tout comment tu dois le prendre, et ça partie des choses sur lesquelles tu ne pourras pas questionner ton père, il risquerait de mal le prendre et de te poser des questions gênantes. « B-Bien, d’accord c’est … rassurant. » Moui. Pas le moins du monde, en vérité, mais passons.

Tu te fixes sur le chemin. Tu continues tout simplement d’avancer. Mine de rien, c’est que tu as plutôt hâte de pouvoir te rafraîchir un peu, parce que la journée est loin d’être de tout repos. « Je tâcherais de ne plus en faire trop, à l’avenir. » Tu grimaces un peu, parce que, c’est comme ça que tu fonctionnes, en fait, tu as tendance à laisser beaucoup de paramètres de côté, et à penser que, parce que ça te parait facile, ça va forcer l’être. Tu as eu bien des preuves aujourd’hui que les choses ne fonctionnaient pas comme ça du tout. Tu soupires. Tu viens de comprendre que … vraiment, tu allais devoir oublier certaines de tes attitudes d’entrainement, si tu voulais que tout fonctionne pour le mieux, parce que là, pour l’instant, c’était mal parti. Et heureusement que ce n’était qu’un test. Un entrainement. Parce qu’aujourd’hui, tes échecs auraient pu te coûter cher si tu t’étais trouvée en terrain hostile.

Tu finis par ralentir, et tu laisses le lieutenant prendre les chevaux pour les attacher. De ton côté, tu fais quelques pas du côté du ruisseau pour observer l’endroit, et un sourire vient se dessiner sur ton visage. « C’est un bel endroit. » Joli. Romantique, oui. C’est vrai. Tu comprenais pourquoi les amoureux pouvaient ressentir l’envie de venir s’isoler ici, l’ambiance s’y prêtait tout à fait. Et tu te perds, dans la contemplation de ce … ruisseau, qui finalement pour toi s’apparente plus à une rivière, puisque tu peux voir d’ici qu’il y a tout de même un peu de profondeur, même si ce n’est pas bien large. « Peur ? » Tu finis par te tourner, tes yeux reviennent à ton supérieur qui s’est déjà mis à l’aise dans un coin, et tu soupires légèrement. « On peut dire ça, oui. J’ai mal géré ma douleur, et j’ai perdu mes moyens, j’ai cru que j’allais tomber et m’écraser au sol. » Tu te pinces les lèvres, juste après cet aveu, et puis tu soupires. C’est encore une chose sur laquelle tu devras travailler, mais tu sais quoi, Jude ? Tu n’as pas peur de travailler et te donner à fond, si tu sais que c’est pour t’améliorer, te corriger. « Je n’aurais pas voulu être sous les ordres de mon père, mon père doit rester mon père, je suis contente qu’il m’ait laissé la liberté de faire mes preuves auprès de quelqu’un d’autre. Et non, Lieutenant, je ne regrette pas mon choix. J’ai hérité de la fierté de mon père, lui et moi, on défend les mêmes valeurs, c’est pour ça que je suis ici. Mais j’aspire à tracer ma propre route. » Autrement dit, il est tout à fait hors de question que tu laisses ton père te dire ce que tu dois faire, ne pas faire. Tu lui demandes des conseils, comme une enfant en demandes à son père, mais tu n’iras jamais chercher à faire de lui un avantage pour toi. Tu veux prouver que tu peux y arriver toute seule, que tu es tout aussi capable que lui de te hisser au sommet, de progresser. Tu as de l’ambition Jude, et qui sait ? Peut-être qu’un jour, tu poseras tes fesses sur le siège du Major.

En attendant, pourtant tu restes une enfant, ou plutôt, une jeune femme qui n’en est qu’à ses débuts, qui a encore beaucoup à apprendre, et vu qu’aujourd’hui, tu n’as plus spécialement la possibilité de faire tes preuves, ou de travailler quoi que ce soit à cause de cette blessure, et de ce pansement, tu te dis que tu as bien le droit de te reposer et de prendre du bon temps. Tu te débarrasses donc de ce qui te restes de l’équipement que tu abandonnes dans l’herbe avant de retirer tes bottes, tes chaussettes, ta chemise, et même ton pantalon pour ne garder sur toi qu’un débardeur et une culotte, et puis, tu t’avances pour pénétrer dans le lit de la rivière, et tu prends le temps de te rafraîchir, avant de te tourner vers ton supérieur. « Ne me regardez pas comme, je sais qu’elle a dit pas de baignade, mais j’ai horreur de me balader avec des vêtements trempés. Je n’irais pas plus loin, c’est promis. »
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Azur O. Davenport
Azur O. Davenport
Azur O. Davenport
+ MESSAGES : 110
Azur O. Davenport
Ven 15 Mai - 18:43
L’eau est fraîche, mais ça te fait du bien, mine de rien. Et si tes yeux sont au départ posés sur l’eau, tu n’arrêtes pas de changer pour retourner vers elle, fuir, puis revenir encore à elle. Et tout ça, ce n’est pas bon pour toi ni pour ton futur travail (enfin pas si futur, il commence aujourd’hui) de la former et de veiller sur elle. Dire que t’as si bien veillé sur elle, aujourd’hui, qu’elle s’est blessée puis qu’elle a manqué de se tuer. Tu as fait du gros travail. Tu te dis que si tu as le malheur de raconter ça aux deux idiots qui te servent d’amis, ils vont réussir à se payer ta tronche. Quelle poisse.

« Hm, je vois. Tu reviens à ta main qui tient la cigarette, et pendant quelques instants tu réfléchis avant de poser une question quelque peu étrange. Tu as du mal à encaisser ou gérer la douleur ? »

Ça peut paraître idiot, dit comme ça, mais dehors, face aux titans, tu préfères être prévue s’il elle va perdre la tête à sa première blessure. Pas que tu lui en voudrais, non bien sûr, mais juste que ça va clairement ta manière de veiller sur elle ou de l’encadrer. Si elle ne sait pas gérer la douleur d’une blessure, tu vas apprendre à la mettre de côté quand elle se fait mal… ou à la surprotéger. Merde.

« Bien, je suis content d’apprendre ça. Je pense qu’il est important que tu fasses tes preuves sans avoir le nom du Capitaine pour te protéger. C’est pour ça que je te présenterai à l’équipe comme Jude et non pas comme Miss Bragolan. »

Tu as un certain sourire en coin, sa réponse te plait. C’est à peu près ce que tu voulais entendre, clairement. Et ça vient ramener tes yeux sur elle. Elle est belle, encore plus à quelques pas de toi (tu la surplombes d’ailleurs de ton rocher) la lumière du soleil qui filtre à travers les arbres donnent des reflets à ses cheveux. Elle a l’air frêle, certainement, mais pourtant tu la sens clairement sûre d’elle. Elle a un objectif, et tu peux voir d’ici qu’elle fera tout pour s’y tenir.

« Sais-tu où te mènera ta propre route ? Tu lui demandes, et cette fois-ci ce n’est plus de l’évaluation, tu t’es fait prendre au jeu, tu es sincèrement curieux. Enfin… Tu es peut-être trop jeune pour te projeter dans le futur. »

Toi quand t’es entré, tu ne prévoyais pas d’arriver Lieutenant. Tu aurais préféré rester Caporal, sûrement, mais avec les années et l’expérience, le fait que tu as toujours eu de bons liens avec tout le monde, ça a joué pour toi. Tu ne te verrais pas prendre le rôle des Capitaines, en tout cas. Et ne parlons pas du Major. Tu ne comprends pas l’attrait des gens pour le poste tout en haut de la pyramide, à part ramener des contraintes et des emmerdes, ça n’a aucun intérêt, même pour la meilleure paie du monde.

Tu es perdu, ça y est. Ta cigarette dans la main, les yeux sur la rivière, tu oublies ce que tu fais et surtout avec qui tu es. Te voilà perdu loin, dans le passé, parce que tu juges que tu n’as plus de futur depuis qu’on t’a tout pris. Et en faite, c’est en entendant un bruit d’eau que tu réagis. Et qu’elle parle au même moment. Et tu sais quoi ? Il te faut tellement de temps pour comprendre que tu es en train de reluquer la fille du Capitaine, en culotte et débardeur, que tu ne réagis même pas à ses paroles. Enfin si… tardivement quoi, t’as eu le temps d’inscrire dans ta tête TOUT ce qui la compose et que tu peux voir.

« Je… Tu… je ne pensais pas que tu parlais de te rafraîchir comme ça. »

Grosse remarque, ça dit donc. Tu tournes la tête d’elle, et c’est là que tu te rends compte que, obnubilée comme tu l’étais sur la jeune femme, la cigarette s’est consommée et te brûle l’index. Te voilà à faire un bond, et sans réfléchir tu es accroupi au bord de la plateforme minérale pour plonger main et cigarette dans l’eau.

« Putain de clope de merde… Tu marmonnes, en grognant comme un boeuf. Et te voilà à rester percher là, mais tes yeux reviennent vers elle comme pour voir si elle te juge du regard. T’as pas froid là-dedans ? Va pas attraper un rhume hein, on va croire que je suis le pire des supérieurs qui soient… »

T’es vraiment rendu à dire ça pour meubler ? C’est grave mon vieux.
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Jude Y. Bragolan
Jude Y. Bragolan
Jude Y. Bragolan
+ MESSAGES : 102
Jude Y. Bragolan
Ven 15 Mai - 19:49
« Je gère bien la douleur. J’ai juste été surprise. » Tu te sens obligée de le préciser. Déjà, parce que tu vois, c’est la vérité, ensuite parce que tu n’as pas envie de passer pour quelqu’un qui va perdre son sang-froid au moindre tout petit bobo en mission. Non, tu n’es pas comme ça. Tu t’attendais à aller bien, et encore une fois, tu as peut-être un peu pris l’entraînement à la légère, oui. Pour la seconde fois de la journée, tu voyais ça facile, tu as oublié des paramètres, et tu as chuté. C’est que ça commence à devenir un peu redondant quand même, tu ne trouves pas, Jude ? Toujours est-il que tu hoches la tête, relativement satisfaite de constater qu’il est d’accord avec ta façon de penser, et puis, tu hausses simplement les épaules. « On verra ! » Que tu lances, parce que, tu ne te vois pas déballer devant ton Lieutenant, après moins d’une journée, que tu vises toujours le plus haut, et que le plus haut, c’est la place du Major Stellaa. Surtout que comparé à lui, pour l’instant, tu es loin d’avoir l’étoffe d’un Leader.

Tu finis par te décider à te détendre, et tu abandonnes donc une bonne partie de tes vêtements, sans le moindre souci. Tu te retrouves à l’eau, en culotte et en débardeur, et tu te penches légèrement pour attraper de l’eau fraîche entre tes mains en coupe pour te rafraîchir le visage et mouiller un peu tes cheveux, avant de reposer les yeux sur ton supérieur. « De quoi vous pensiez que je parlais ? » Tu affiches une moue curieuse, avant de finalement sourire et de continuer de t’avancer dans la rivière, profitant des remous, et prenant surtout garde de ne pas te blesser avec quelque chose qui se trouverait au fond. Tes yeux vont et viennent, de l’eau, au paysage, pour toujours retomber sur l’homme que tu observes. Et tu t’arrêtes à nouveau sur lui lorsque tu l’entends pester, toujours souriante, tu poses tes deux mains sur tes hanches. « Elle est pas froide. Vous trouvez qu’elle est froide, vous ? » Tu te baisses à nouveau, pour mettre tes mains dans l’eau, et tu prends même l’audace d’en envoyer quelques gouttes dans sa direction en riant légèrement, et puis, tu te redresses, et tu recules encore, et encore, jusqu’à avoir de l’eau jusqu’aux cuisses au moins, et là, tu t’arrêtes à nouveau et te voilà à lui tendre les mains. « Vous devriez venir, elle est bonne ! » Non mais … tu es impossible, hein, Jude. Qui fait ça, sérieusement ? Inviter son supérieur tout beau, tout neuf à venir se baigner dans la rivière … Le pire c’est que tu n’as pas perdu ton sourire, non, au contraire, et que tu continues même à envoyer de l’eau. « Je ne vais pas tomber malade, et puis, ce n’est pas totalement de votre faute. » Non, en fait, c’est même largement de la tienne, mais passons. « Je vous trouve vraiment pas mal, moi, comme supérieur. »
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Azur O. Davenport
Azur O. Davenport
Azur O. Davenport
+ MESSAGES : 110
Azur O. Davenport
Ven 15 Mai - 21:46
Hm… Tu hoches la tête à sa réponse, mais clairement tu vas la garder à l’oeil, rien que parce qu’elle t’a donné l’exemple inverse sans le vouloir. Tu ne lui en veux pas, et ça ne veut pas dire que tu ne lui fais pas confiance non plus. C’est ton rôle normalement de faire attention et de ne pas croire tout ce que tes soldats te disent. Même si cette fille t’a complètement retourné la tête en quelques heures et que t’es dans la merde… c’est bon, tu le sais déjà.

« Heuu… Tu viens de ramener les yeux vers elle et c’est affreux parce que l’eau vient clapoter juste sous ses fesses et ça attire ton regard. C’est de la torture psychologique à ce niveau-là. Mettre le bout des pieds ou te passer de l’eau sur le visage ? »

Tu es penché toujours sur l’eau et tu ne la trouves pas glacée, juste fraiche et tu te rends bien compte, Azur, que c’était surtout un argument pour qu’elle ressorte de l’eau et qu’elle cesse de se dandiner dans cette tenue indécente devant toi. Mais ça ne marche pas. Pire que ça, tu vois, parce qu’en plus maintenant elle t’éclabousse légèrement. Et toi tu es… paumé. T’es plutôt joueur habituellement, mais elle est à moitié nue et toi t’es… à moitié brulant. C’est problématique ça.

« Je verrai tout à l’heure. Que tu marmonnes en prenant quand même le temps de retrousser un peu plus ton pantalon pour remettre tes pieds et mollets dans l’eau et de repousser ta veste avec tes clopes dedans du bord de l’eau. Je te surveille pour l’instant, je sens la catastrophe arriver. »

C’est ça, mon vieux, trouve-toi des excuses et accuse-là à la place. Tu essaies de te détourner de ses yeux, de ses formes, de sa peau et tu te forces à regarder fixement tes pieds quand elle finit de te rassurer. Puis elle rajoute ce tout petit truc hein. Que t’es pas mal, comme supérieur. Et ça te fait… plaisir ? Une petite bulle de joie qui éclate dans ton coeur. PLOP. Et te voilà à rire doucement.

« Eh bien, tu me vois ravi que tu me trouves pas mal. Je vais faire en sorte de ne pas redescendre dans ton estime. »

Et tu lui fais signe de venir vers toi, penché sur l’eau. Tu la laisses venir et voilà que tu te prends finalement au jeu. Ta main happe la surface de l’eau rapidement et tu propulses une belle giclée d’eau fraîche sur elle, avec un sourire satisfait. Au passage tu te mouilles largement le pantalon, mais te voilà déjà penché par-dessus ta pierre tu la retiens d’une main sur le poignet.

« Alors comme ça on croit avoir le droit de mouiller son supérieur, Mademoiselle Jude ? Et tu en profites de la tenir pour revenir l'arroser généreusement en continuant de l’embêter. Elle est toujours aussi bonne maintenant que tu es bien mouillée ? »
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Jude Y. Bragolan
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Jude Y. Bragolan
Ven 15 Mai - 22:53
Tu t’amuses, toi. Il faut dire qu’il ne te faut pas grand-chose, non plus. Et puis, ça fait quatre ans maintenant, que tu es concentrée sur ton entrainement, seulement là-dessus, tu n’as pas eu beaucoup d’occasions de sortir, de t’amuser, de faire autre chose que … bosser, finalement, ou t’acharner à devenir meilleure. Du coup, tu mentirais si tu disais ne pas en profiter un peu. De toute façon, ton Lieutenant s’est décidé à écouter les conseils du médecin, et franchement, elle ne t’a pas autorisé à faire grand-chose de passionnant, intéressant, ou même utile. Du coup, tu profites simplement de ce moment, dans l’eau, tu essaies même d’arroser ton supérieur, mais à cette distance, seules quelques toutes petites gouttes de rien du tout semblent l’atteindre, et tu ne pousseras pas le vice jusqu’à t’approcher pour lui envoyer de l’eau. A la place, tu l’invites à te rejoindre, le plus naturellement du monde. Et chose à laquelle tu aurais dû t’attendre : tu te frottes à un refus.

« Une catastrophe ? Je ne vais quand même pas me noyer dans si peu d’eau. » Il faudrait … être un peu stupide, mais ça, tu te gardes bien de le dire, de peur d’être offensante, ou irrespectueuse. On ne sait jamais. Tu n’insistes pas, pourtant, hein. Tu le laisses rester à distance. Et puis, tu discutes, tu te permets un compliment, et tu barbotes, toute seule, mais tu barbotes. Et tu souris. Oui. Tu n’as toujours pas perdu ce joli sourire sur ton visage, et tu l’as d’ailleurs toujours lorsqu’il te fait signe d’approcher, et que tu lui obéis. Tu t’avances lentement jusqu’à lui … Et tu vois, Jude. Tu commençais à le trouver un peu rabat-joie, tu l’avoues, mais lorsqu’il se met à t’arroser, et que tu te mets à rire tout en essayant de te protéger tant bien que mal, tu changes d’avis immédiatement. Il te retient, tu ne peux pas vraiment bouger, même si tu tires pour tenter de reculer un peu, c’est en vain. Du coup, alors que tu l’entends te parler, tu te mets à l’observer – tant bien que mal – et c’est quand tu te rends compte qu’il est penché en avant que tu bouges. Rapidement, tu cesses de chercher à fuir, tu ne recules plus, tu t’avances, vivement, et ta main libre vient s’accrocher à son haut sombre, alors que tu prends le temps de relever le nez vers lui pour lui sourire, malicieuse. Et enfin, tu tires, d’un coup sec pour le faire basculer en avant, dans l’eau, et tu recules un peu avant de te mettre à lui envoyer des gerbes d’eau supplémentaires. « Alors, Lieutenant, vous la trouvez comment maintenant de votre côté ? » Tu ris, hein, tu te moques, mais tu reviens tout de même à lui pour lui tendre gentiment ta main avant qu’il puisse se redresser dans l’eau. « Et du coup, comme ça, le Lieutenant Azur pense pouvoir arroser une nouvelle recrue sans défense sans qu’elle ne finisse par se venger ? »
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