Attack on Titan
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[DONE] Tout ce qui a un début a une fin, mais chaque fin est le début d'un nouveau départ. (Jude)
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Azur O. Davenport
Azur O. Davenport
Azur O. Davenport
+ MESSAGES : 110
Azur O. Davenport
Jeu 14 Mai - 0:26
Tu voulais la pousser dans ses retranchements, Azur, au final tu n’aurais pas eu besoin de jouer au grand méchant, ce cheval s’en est chargé lui-même. Et tu vois, elle n’a pas l’air aussi paniquée que tu l’aurais cru. Elle ne pleure pas, et elle va même jusqu’à se relever rapidement. Si tu vois bien la moue sur ses lèvres, qu’elle ravale tant bien que mal, tu ne dis rien. L’évaluation continue, et toi, mon vieux, tu coches des cases en silence, sans ne rien laisser voir.

« Très bien, alors je vais la chercher. Tu peux essayer de calmer Silver si tu veux, je pense qu’elle a eu plus peur que toi, encore. »

Et tu tic, Azur, parce que tu viens de voir que, naturellement, tu es passé au tutoiement, comme si elle était déjà dans l’équipe. Tu mets ça sur le compte de ton empressement pour la relever, et avec un froncement de sourcils tu t’engouffres dans l’écurie. C’est trop tard pour la tenir au vous, tu resteras avec cette familiarité, mais tu sais que tu feras mine de ne pas le voir. Finalement il te faut quelques minutes pour revenir avec ta pouliche de 7 ans, d’un gris chatoyant et dont les crins et la queue sont d’un noir foncé.

« Voilà Topaze. Tu lui annonces en faisant entrer l’animal dans la zone d'entraînement. Elle a bon caractère, par contre elle tire sur la bride donc à toi de la retenir pour ne pas qu’elle s’emballe. Ça fait de bons bras, tu verras. »

Il suffit de voir les tiens non ? Bon OK, ce n’est pas que pour ça, mais il est certain que la pouliche y joue pour quelque chose. Tu la stabilises près de Jude et tu l’aides même à se mettre en selle parce que ta monture est haute au garrot. Dès qu’elle est en selle, tu calmes Topaze une minute avant de lui passer les rênes et encore une fois, tu lui glisses un conseil, pour la guider avec ton cheval :

« Fais quelques tours de pistes pour sentir comment tu vas jauger la liberté que tu lui donnes, OK ? Tu la laisses s’éloigner, au pas, passer à un rythme supérieur si elle le veut et quand elle semble à peu près à l’aise, tu ne peux même pas t’empêcher de la rassurer. Tu as une bonne position en selle, tu ne devrais pas avoir de difficulté. »

Et te voilà donc à lui faire signe de se remettre sur la ligne de départ. Tu prends le temps de la laisser se concentrer à nouveau et tu recommences le même décompte jusqu’au go qui lance le début du parcours. Et cette fois-ci, Azur, tu ne reviens pas te percher sur la barrière, tu ne fais que t’y appuyer et tu te tiens prêt à intervenir si ta pouliche pose problème, sans penser une seule fois que c’est sa cavalière que tu vas devoir reprendre. Au fond de toi, tu le vois bien, toi, qu’elle sait y faire et qu’elle ne va pas te décevoir.
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Jude Y. Bragolan
Jude Y. Bragolan
Jude Y. Bragolan
+ MESSAGES : 102
Jude Y. Bragolan
Jeu 14 Mai - 11:33
Hors de question que tu abandonnes si facilement. Tu veux pouvoir prouver que tu sais y faire, et ce, malgré la douleur encore relativement vive qui irradie dans ton fessier. C’est donc pour ça que tu acceptes sans la moindre difficulté de refaire le parcours, tu viens de chuter en essayant, pourtant, tu n’as pas peur de retenter ta chance sur un cheval différent. Et en attendant, pendant que ton supérieur s’éloigne pour aller chercher sa propre monture, tu viens effectivement à Silver pour la rassurer, lui offrir quelques caresses et quelques mots rassurants, parce que, maintenant que tu as compris le problème, tu sais aussi que ce n’est pas de sa faute. Et puis, quoi qu’il arrive, c’est elle qui te portera en mission, alors, tu veux vraiment que ce cheval te fasse confiance, et qu’il n’y ait pas de fausse note entre elle et toi. « On fera une bonne équipe, toi et moi. » Que tu finis par lui murmurer, avant de reporter ton attention sur le Lieutenant de retour avec son cheval.

Tu tapotes encore une fois Silver, avant de t’avancer vers Topaze. A elle aussi, tu offres quelques caresses, et puis, tu laisses l’homme t’aider à te hisser sur sa selle, et tu t’installes correctement, patientant tranquillement jusqu’à ce qu’il te mettes les rênes en main, puis, suivant son conseil, tu te mets à faire quelques tours en roue libre sur le dos de l’animal. Elle est différente de Silver, tu le sens déjà, et effectivement, elle tire, plusieurs fois, tu as l’impression qu’elle va elle aussi finir par s’emballer, mais cette fois, tu tiens bon. Tu la retiens, et finalement, tu reviens te placer sur la ligne de départ lorsque tu t’estimes prête à y aller.

Cette fois, Jude, ton but, c’est au moins de réussir le parcours. Tu mets donc de côté ces histoires de temps, et tu te concentres sur le fait de contrôler au mieux ce cheval, lorsque que le signal est donné, tu te lances, doucement, tu passes les plots sans grande difficulté, avant de la laisser Topaze accélérer pour les premiers obstacles. Tu la retiens, peut-être un peu trop d’ailleurs, par crainte de voir le même schéma se reproduire sans doute, mais en tout cas … ça se passe mieux, tu es plus lente, certes, clairement plus lente même, mais les plots et chacun des obstacles restent tous bien en place, si bien que tu parviens à aborder le saut le plus haut, puis à te lancer au galop sur la ligne droite sans grande difficulté avant de revenir jusqu’au Lieutenant en faisant trotter tranquillement l’animal. Tu n’es pas entièrement fière de toi, c’est clair, mais tu as tout de même un petit sourire. Tu sais déjà que tu n’as pas été bien rapide, mais au moins … c’est passé, et c’est déjà ça. Du moins, tu vois, c’est comme ça que tu essaies de te rassurer, parce que mine de rien, tu es quand même bien moins confiante qu’en début de journée avec tout ça. « Alors, verdict, Lieutenant ? » Que tu finis par demander, un peu anxieuse, en caressant tout de même ta monture actuelle pour la remercier de ses efforts avec toi.
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Azur O. Davenport
Azur O. Davenport
Azur O. Davenport
+ MESSAGES : 110
Azur O. Davenport
Jeu 14 Mai - 14:41
Tu la laisses s’échauffer, prendre en main les rênes de Topaze et tu finis par te détendre. Elle sait y faire et ta pouliche qui est difficile pour certains cavaliers semble facilement lui céder du terrain. C’est pour ça que tu t’appuies un peu plus confortablement à la palissade et puis tu lui donnes le go au moment où la trotteuse de ta montre passe sur le 0. Tu suis son parcours, et si elle ne fait rien tomber, elle retient pas mal le cheval. Tu ne remarques aucun problème particulier dans sa manière de monter et, mieux encore Azur, elle gère bien la pression.

C’est quand elle revient vers toi, avec un petit sourire, et tu la laisses revenir tranquillement en vérifiant le temps sur la montre avant de la fouler dans ta poche. Quand elle arrive devant toi, Azur, c’est Topaze la première qui vient chercher ton attention et tu la caresses en lui murmurant qu’elle s’est bien comporté avant de relever les yeux vers Jude.

« 39 secondes. Tu es 4 secondes sous la moyenne de l’équipe. Et ton visage est impénétrable, même si tu sais qu’elle reste quand même au-dessus du moins bon temps enregistré dans l’équipe. C’est bien que tu sois remontée en selle. »

Tu tiens pourtant te tenir à côté d’elle et tu lui fais signe de descendre. Encore une fois tu la réceptionnes à la descente et tu viens accrocher Topaze à côté de Silver avant de revenir à elle. D’une main sur son épaule, tu te penches d’un chouya vers elle et un sourire calme revient jouer sur tes lèvres.

« On va te faire soigner avant de continuer. C’est un des luxes que l’on peut s’octroyer au QG, il y a même une petite infirmerie. »

Tu l’entraines en gardant sa main sur son épaule sans vraiment réfléchir. T’es plutôt tactile de base, c’est certain, mais habituellement tu gardes quand même tes distances avec les femmes pour éviter de laisser croire de mauvaises choses. Pour l’instant, Azur, tu n’arrives pas à considérer Jude comme une femme, elle est la fille de ton Capitaine, un point c’est tout.

Rapidement tu l’entraines dans la pièce qui sert à soigner les bobos les moins graves. Il y a souvent des médecins-soldats ici, mais pour une fois c’est complètement silencieux. Toi tu hausses les épaules. Après tout tu sais faire les actions de base, si ça venait à être grave tu trouverais bien quelqu’un capable de la soigner.

« Bon, tu t’es fait mal où ? Et cette fois-ci, pas de gentillesse ou de douceur, c’est son supérieur qui lui parle. Et ne me dis pas, nulle part, parce que j’ai vu ta grimace quand je t’ai relevée. Si tu veux tenir jusqu’à ce soir, il vaut mieux soigner ça. »

Et bon, mon grand, tu penses bien qu’elle souffre, mais t’as pas vraiment envisagé où elle avait pu se faire mal. Tu te dis que son dos ou une de ses hanches a peut-être encaissé un coup dans la chute. Alors tu lui tournes le dos pour récupérer un antalgique en poudre et une compresse plus du désinfectant avant d’attendre sa réponse.
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Jude Y. Bragolan
Jude Y. Bragolan
Jude Y. Bragolan
+ MESSAGES : 102
Jude Y. Bragolan
Jeu 14 Mai - 16:17
Trente-neuf secondes qu’il t’annonce. Et toi, petite Jude, tu ne peux pas tellement retenir cette moue un peu déçue qui vient immédiatement s’imprimer sur tes lèvres. Non seulement tu es loin du record énoncé plus tôt, mais en plus, tu as fait quatre secondes de trop par rapport à la moyenne, ce qui te chiffonne quand même un peu beaucoup, finalement. Tu es même déjà en train de te mettre en tête qu’il te faudra sans doute t’entraîner, et que tu prendras sur toi de monter Silver dans les jours à venir, que tu l’emmèneras faire des balades, mais que tu la feras travailler, aussi. Visiblement, tu en as besoin. Tu feras mieux, ça, c’est un de tes objectifs.

Tu finis par hocher doucement la tête, avant de te laisser glisser au sol. Ton Lieutenant te réceptionne et … et cette fois, tu vois, tu lui lances durant quelques toutes petites secondes un drôle de regard. Ce n’est pas que ça te dérange, hein. Ou plutôt, pas complètement. C’est juste que tu te dis qu’il est quand même drôlement attentionné, et que durant un instant, tu te demandes s’il est comme ça avec tout le monde, ou bien c’est parce que tu es la fille de ton père. Ou une fille tout court. Tu n’en sais rien. Tu doutes qu’il ait le temps d’agir de la sorte en mission cela dit … parce que même lorsqu’il te propose de te faire soigner, sa main est toujours sur ton épaule. En fait, tu vois, Jude, tu es tellement dans tes pensées que tu ne penses même pas à lui dire que tu vas bien, que tu n’as pas spécialement besoin de soin. C’est vrai, tu as connu pire, quand même. Tu as sans doute été sonnée par ta chute, et puis, ton fessier te fait mal, mais, ce n’est pas grand-chose. Or, tu ne réagis que lorsque tu te retrouves dans la petite infirmerie, et que ton supérieur s’est déjà occupé de récupérer un peu de matériel. C’est quand il pose sa question que tu finis par faire les gros yeux …

Tu fixes ses mains, tu regardes ce qu’il a pris, et puis, tu relèves le nez. « Je … ce n’était qu’une chute de rien du tout. » Gênant, hein. Parce qu’évidemment que s’il t’avait laissé faire sans te prendre de court comme il l’a fait, tu aurais répondu « nulle part ». Là, tu le prends comme un ordre, et tu te sens obligée de dire la vérité. « J’ai du tomber sur un caillou ou deux, c’est tout, j’ai dû m’écorcher le bas du dos, la hanche aussi possiblement, mais … ce n’est pas grand-chose. » Bon, sur le coup, ça faisait mal, et tu étais probablement bien partie pour te coltiner un bel hématome, aussi. En fait, tu ne sais même pas ce que tu as, tu sais juste où tu as mal, et tandis qu’il a le dos tourné, te voilà à tourner sur toi-même, en soulevant légèrement ton haut pour essayer d’apercevoir quelque chose … en vain.
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Azur O. Davenport
Azur O. Davenport
Azur O. Davenport
+ MESSAGES : 110
Azur O. Davenport
Jeu 14 Mai - 17:59
«  Ça reste une chute. Tu lui rétorques rapidement.  On peut l’ignorer, mais ce serait dommage que tu te loupes sur la suite des exercices pour ça. »

Et te voilà à lui tourner le dos en la laissant un instant pour prendre ce qu’il faut. En deux temps, trois mouvements tu finis par préparer un petit verre de poudre anti douleur et d’eau, et quand tu reviens vers elle, tu la vois contorsionné pour regarder son dos. Et tu commences à comprendre que tu n’as peut-être pas bien prévu où elle s’est blessée. Merde, pas le temps de rougir tu viens lui mettre le verre dans la main et tu tentes de rester calme devant elle.

«  Tu me laisses regarder ? »

Tu ne vas pas la déshabiller sans son accord hein, mais tu vas quand même devoir regarder vu que ça se passe un peu dans son angle mort. Tu attends qu’elle avale la mixture vraiment peu appétissante et tu finis par la laisser se tourner et en douceur, les yeux fixés sur tes mains pour éviter d’aller regarder ailleurs, tu relèves son haut et tu finis par siffler entre tes dents.

«  Pas grand-chose ? Tu as une sacrée balafre, en vérité.  Je suis assez surpris que tu aies réussi à te remettre en selle sans te déconcentrer. Le truc, Azur, c’est que ça finit aussi par descendre au-delà de la frontière que tu ne passeras pas, alors tu redescends son haut sans avoir rien soigné.  Ne bouge pas, je t’envoie une soigneuse et je t’attends dehors. »

En moins de temps qu’il ne le faut pour le dire, tu finis par sortir de là. Tu attrapes une brune qui travaille sous les ordres des Stellaa et tu n’as besoin que de lui expliquer brièvement le problème pour qu’elle se dépêche de rejoindre l’infirmerie en te faisant les gros yeux pour que ne te prenne pas l’idée de la suivre.

Et te voilà donc à soupire sombrement, appuyé contre le mur en face de l’infirmerie. Tu ne peux pas fumer dans les bâtiments, alors tu ronges ton frein et tu es en train de te dire que tu commences fort : t’as laissé la protégée du 2nd Capitaine se blesser dès son premier test. Tu te doutes qu’il ne va pas t’en tenir responsable, mais toi ça te semble surtout être un échec puisque tu es censé la protéger, pas l’amocher. Et t’as cette tête clairement inquiète quand la porte finit par s’ouvrir sur la soigneuse qui lance quelques dernières consignes sur une histoire de pansements à Jude et qui fonce vers toi.

«  Pas d’équipement tridimensionnel avec le pansement que je lui ai fait. Pas de baignade, pas de combat dans la boue. Elle n’a pas l’air énervée, mais elle est parfaitement assurée même si tu lui es supérieur en grade.  Je dis ça parce que je sais que vous, les Caporaux, vous aimez les épreuves pour les nouveaux. Elle s’écarte d’un pas, prête à disparaître, et ses yeux vont de Jude à toi avant de rajouter.  C’est votre rôle aussi de veiller sur elle. »

Et elle part, te laissant littéralement soufflée par l’insolence dont elle fait preuve. Insolence intelligente et arguments recevables, qu’on se le dise hein, mais t’as pas l’habitude qu’un médecin ose te rappelés tes devoirs. En soupirant longuement tu te tournes quand même vers la jeune femme :

« Bon, et bien on va trouver autre chose. Tu te sens de rester avec moi pour le reste de la journée ou tu veux rentrer ? »
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Jude Y. Bragolan
Jude Y. Bragolan
Jude Y. Bragolan
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Jude Y. Bragolan
Jeu 14 Mai - 18:42
Tu n’y vois rien. Absolument rien du tout. Normal, en soit, de la souplesse, tu en as, mais il ne faut quand même pas exagérer, tu es tout à fait incapable de te plier en deux pour bien voir le bas de ton dos. Autrement dit : tu te contorsionnes dans le vide, et pour rien. Tu t’arrêtes nette cependant, lorsque le lieutenant revient à toi, il te colle un verre de … tu ne sais pas trop ce que c’est, que tu renifles avant de grimacer. Néanmoins, tu finis tout de même par te tourner complètement, et par avaler le truc qui pue d’une traite. « Je vous en prie. » Que tu lui glisses, tout en lançant un regard par-dessus ton épaule, sans ne rien voir d’autre que lui en train d’examiner le bas de ton dos. Tu te fiches bien qu’on te regarde, tu n’as de toute façon jamais été très pudique et puis, naïvement sans doute, tu te dis que ce n’est que le bas de ton dos, quoi. Du moins, jusqu’à ce que tu l’entendes siffler alors que tu reposes le verre. « Quoi ? A ce point-là ? » Bon ça fait mal, c’est vrai, mais … tu n’imaginais pas t’être blessée à ce point. « Hé ? » Que tu claques ensuite, alors qu’il s’éloigne, en te disant qu’il va chercher une infirmière, ou tu ne sais pas trop quoi d’autre, et puis, tu soupires, tu te mets à chercher un miroir, en vain, puis à te contorsionner à nouveau, jusqu’à ce que la porte s’ouvre sur une jeune femme qui t’annonces qu’elle va s’occuper de toi.

Ça dure plusieurs minutes. Tu restes debout, elle te fait baisser le pantalon que tu portes, un peu, pour s’occuper de la blessure, elle est douce, si bien que tu ne sens pas grand-chose et que tu es même assez surprise quand elle t’annonce avoir terminer de faire le pansement. Elle te donne ensuite tout une liste de recommandations avant de sortir, à la vitesse de la lumière, et tu te retrouves à tenter à nouveau de voir ton pansement, pour finalement remettre tes vêtements correctement en place lorsque le Lieutenant refait son apparition. « Je suis désolée de gâcher vos plans, Lieutenant. » Ouais, parce que, toi, tu étais bien décidé à faire tes preuves quand même. Il faut dire que tu n’avais pas tellement briller avec le cheval, tu t’étais mis à espérer pouvoir faire mieux dans un autre domaine … et voilà que tu étais interdite de pas mal de chose, juste à cause d’une chute en apparence très anodine. « Non, je reste ! » Que tu annonces, de but en blanc. Parce que même si tu es blessée, certes, tu refuses de rentrer te reposer sur tes lauriers. Tu n’es pas ce genre de fille, et pas non plus ce genre de soldat qui aime se la couler douce. « N’y a-t-il pas quelque chose que vous aviez prévu qui pourrait … coller avec les recommandations de la dame ? » Finis-tu par demander, soucieuse de passer pour une emmerdeuse, finalement. En fait, tu es tellement déterminée que tu finis par t’approcher lentement de ton supérieur, tu regardes dans le couloir, du côté de la porte, partout, avant de tendre le cou vers lui, pour murmurer. « J’ai pas si mal vous savez, si vous voulez, on peut continuer comme c’était prévu, elle en saura rien du tout. »
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Azur O. Davenport
Azur O. Davenport
Azur O. Davenport
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Azur O. Davenport
Jeu 14 Mai - 20:44
Tu es un peu surpris par le ton de la médecin, mais de toute façon, Azur, c’est trop tard pour le lui dire, elle a déjà disparu. Il ne te reste qu’à ramener tes yeux sur la jeune femme et il se passe un drôle de truc en quoi. Tu te rends compte que tu es allée sous ses vêtements. Et que tu t’es arrêté, hein, mais tu l’as fait. Et c’est pour ça que tu lui proposes d’arrêter là. Tu n’as pas envie de lui faire croire des trucs complètement faux sur toi.

« De la dame… Tu répètes avant de te mettre à rire, subitement, à cause de la surprise et du stress. C’est un soldat, comme toi, tu sais. Même si je te l’accorde elle est médecin aussi. »

Tu te vois mal appeler une des femmes de ce Bataillon “la Dame” ou “Madame” parce que tu n’arrives pas à les voir comme des dames. Ce sont des soldats avant d’être des femmes, et même si tu as sûrement glissé avec certaines d’entre elles, tu te refuses à les voir comme des femmes. C’est con, ça, parce que c’est un peu ce qu’il t’est passé en tête quand tu t’es arrêté dans tes soins. Parce que son corps était beaucoup trop celui d’une femme.

« Hmm… Si tu es si certaine de ne pas avoir trop mal, allons chercher les chevaux et direction la forêt. Tu l’entraines avec toi à travers le bâtiment en direction des chevaux toujours sellés et cette fois-ci t’as une réaction vraiment surprenante en voyant sa jument. Tu prends Topaze. Pas de refus, je ne te laisse pas remonter sur Silver avant d’avoir réglé le souci. Tiens, tu imposes des choses comme ça, toi, maintenant ? Puis j’ai pas envie que Wrench me prenne la tête si tu te fais encore mal à cause de ce cheval. »

Et t’accélères le pas, parce que toi aussi tu te rends bien compte que ce n’est pas complètement ton comportement naturel. Tu prends soin de ton équipe, c’est certain, mais tu préfères les pousser à se débrouiller, à s’endurcir, qu’à les couver. Et là, t’es clairement en train de la couver. Tout ça parce que tu te revois relever son haut. T’es grave, hein.

« Allez, en selle. Tu grimpes sur la jument de la jeune fille après avoir pris le temps de la choyer un peu pour qu’elle t’accepte et tu prends la direction du stock. Ne bouge pas et pas de bruit ! Tu sautes à terre le temps d’aller prendre ton équipement et celui, flambant neuf, de la jeune femme, avec de revenir à Silver et de remonter dessus, les équipements coincés devant toi, en travers du cheval. Une petite course, ça te dit ? Si tu me bats, tu améliores ton score au parcours d’obstacle. On s’arrête dès qu’on passe l’orée de la forêt. »

Tu la pousses, encore. Tu veux la motiver et tu profites qu’elle dise ne rien avoir de grave pour continuer à l’évaluer. Tu attends qu’elle accepte en tapotant l’encolure de Silver et quand elle finit par accepter, tu fais le décompte, et sur le même go, tu pars à toute vitesse !

(Course de chewal (le plus petit gagne) : Dé 6)
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Jude Y. Bragolan
Jude Y. Bragolan
Jude Y. Bragolan
+ MESSAGES : 102
Jude Y. Bragolan
Jeu 14 Mai - 22:47
Ce que tu peux être têtue, et bornée, Jude. Pourtant, tu es une fille obéissante en règle générale, mais disons que tu as … un ordre de priorité bien à toi. Tu obéis à ton père. Oui. Puis, tu obéiras à ton supérieur, aussi, c’est certain. Par contre, en ce qui concerne cette gentille jeune femme, c’est une autre histoire, parce que, c’est un soldat, au même titre que toi, et même si elle avait l’air sacrément autoritaire, tu as assimilé chacune de ses paroles à des conseils, et des recommandations. Pas des ordres. Tu connais tes limites. Tu sais ce que tu es capable d’endurer, Jude, et pour le coup, tu endures depuis que tu es tombée, sans broncher. Tu es parvenu à faire le parcours, avec une gêne certes, mais minime. Tu n’y as même pas pensé, et tu serais probablement rentrée sans te plaindre plus que ça si le Lieutenant n’avait pas eu l’idée de te faire soigner avant, et de regarder le bas de ton dos. Non, vraiment, toi, tu te sens assez solide pour continuer, et puis, tu es d’attaque, aussi. Alors te voilà à lui glisser que tu peux le faire, tu viens même ajouter qu’elle n’en saura rien du tout, comme si ça pouvait être rassurant, ou juste le convaincre de ne pas te laisser te reposer là-dessus.

Et tu sais quoi ? Ça a l’air de marcher. Parce qu’à peine as-tu lancé cette proposition, qu’il t’entraîne direction les écuries, pour filer en forêt. Et toi, tu te dis simplement que c’est une bonne idée, qu’au moins, hors du QG, ce médecin ne risque pas de réapparaitre pour te passer un savon en te voyant en selle, ou quelque chose comme ça. Du coup, tu suis, et avec entrain, en plus. Et tu t’apprêtes à remonter sur Silver, sans crainte, mais ton Lieutenant t’en empêches, et le voilà en train de t’annoncer que tu vas prendre son cheval, et qu’il est hors de question que tu montes Silver tant que son souci ne sera pas réglé. Ça t’embête un petit peu, tu aurais bien voulu prendre le temps avec ta nouvelle jument, mais tu comprends, et surtout, tu obéis, et tu viens te hisser sur le dos de Topaze, avant de le suivre tranquillement, et lorsqu’il te dis de patienter devant le hangar, tu obéis encore une fois, avant de l’observer ressortir de là avec de l’équipement que tu reconnais sans mal et qui vient juste … te faire sourire, parce que, tu sais quoi ? Les séances d’entrainement à l’équipement tridimensionnel ont toujours été tes préférées. Tu n’es donc pas mécontente si tu as l’occasion de faire tes preuves à ce niveau aujourd’hui, là-dessus, tu te dis juste que tu ne peux décemment pas te planter.

Et il te propose une course, et toi, évidemment tu sautes sur l’occasion. Ton visage s’éclair de ce sourire si radieux … un défi. Tu adores les défis, Jude. Et tu ne vas certainement pas manquer de relever celui-ci. « Ça me va ! » Que tu lâches, en venant te positionner jusqu’à côté de Silver, parfaitement alignée à ton Lieutenant. Et quand le « go » est donné, tu lances Topaze. Tu as compris que tu devais la retenir, alors, tu la laisses partir, mais pas trop, et tu sens bien, qu’elle a envie de plus, elle tire, et toi, tu crains un peu de lui laisser trop de libertés, du coup, tu ne fais que talonner l’allure de Silver qui file à une vitesse impressionnante. C’est seconde que tu arrives aux abords de la forêt mais … si tu es perdante, tu n’en demeures pas moins souriante, parce que, mine de rien, oui, cette fois, tu t’amuses. Tu frisonnes même sur le dos de Topaze. Qui aurait cru que les fameux tests de ton Lieutenant t’auraient finalement paru si … distrayant. « Vous êtes sacrément bon cavalier, c’est un régal pour les yeux ! » Que tu lui envoies, alors que tu ramènes doucement ta monture au trot, en soupirant. « C’est bizarre, je suis jamais venu dans ce coin … » Et tu lèves le nez, pour observer la cime des arbres, et les rayons du soleil qui filtrent à travers les feuillages plus ou moins denses.

Dé ; 7.
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Azur O. Davenport
Azur O. Davenport
Azur O. Davenport
+ MESSAGES : 110
Azur O. Davenport
Ven 15 Mai - 0:03
Tu claques la langue au go et puisque tu ne connais pas la jument, tu décides de ne pas la freiner. Tu te penches sur son encolure en retenant le matériel et tu la talonnes pour la pousser à aller au maximum de son potentiel. Et si tu pensais ce cheval endurant, tu découvres que sous sa carcasse il y a des ailes. Elle est rapide, elle a de bons appuis et quand tu finis par délier presque entièrement tes mains des rênes, elle semble littéralement survoler le chemin sans le voir.

À un tel point que t’es pas vraiment concentré quand vous arrivez à la forêt, et tu te rappelles de sa réaction juste à temps pour serrer les jambes autour du cheval, le freiner, mais aussi le reprendre en main. Et tu sens aussi sec qu’elle se temps, qu’elle piaffe, mais elle ne te fait pas le même cinéma qu’avec la petite Jude. Sans attendre de te faire éjecter, pourtant, tu sautes au sol pour la tenir fermement quand la jeune femme vient te féliciter et tes neurones s’embrouillent et ne retiennent que ce “c’est un régal pour les yeux”. D’ailleurs c’est de peu que tu ne lui renvoies pas le compliment.

« Merci, mais ce n’est pas mon domaine de prédilection. Tu conserves un petit sourire sûr de toi, presque mystérieux, mais pourtant tes yeux reviennent glissés sur elle, quand elle lève la tête. Ah ? À l’entrainement vous ne venez pas par ici, mais au bataillon, ce n’est pas rare qu’on aille s’y entraîner. C’est un joli coin, surtout qu’il y a un ruisseau qui passe dans la forêt. »

Est-ce que t’es en train de lui sortir le plan foireux de ceux qui viennent se faire un rencart en forêt là ? Oui, oui absolument, tu viens de faire ça. Sans souci, même, et tu secoues la tête en te remettant en marche à côté du cheval. Tu la forces à avancer autant par la pression sur les rênes qu’en lui sortant des friandises de tes poches. Papa gâteau va.

« Bon, on est pas mal là. T’es comment, pour la formation 3DM ? Vous êtes sous le couvert des arbres, mais dans un espace où les troncs ne sont pas trop rapprochés. On voit d’ailleurs pas mal de traces de grappins dans l’écorce. Tiens voilà le tien, d’ailleurs. Il est fonctionnel et vérifié, donc tu as l’honneur de pouvoir le tester aujourd’hui. »

Tu attends qu’elle descende de son cheval pour lui remettre son équipement et après avoir accroché Silver, tu viens attraper et passer le tient. Tu n’es pas la pour faire des cabrioles (même si tu en meurs d’envie), mais ce sera plus simple de la rattraper avec l’équipement. Te voilà donc à faire tomber la chemise, Azur, pour ne garder qu’un marcel près du corps, sombre, qui dévoilent autant tes bras musclés que tes tatouages et tu finis de t’harnacher avant d’aller vers elle.

« Je peux vérifier ? Pourquoi faut encore que tu viennes te remettre à son contact ? Ah oui, tu es Caporal, c’est ton rôle d’assurer sa sécurité, merde. On va monter tout en haut des arbres pour voir comment tu t’en sors déjà simplement pour bouger avec l’équipement. Si tu as mal, dis-le-moi. Tu lui expliques en faisant courir tes mains sur l’équipement (malheureusement elle aussi vu qu’elle est dedans) pour vérifier et resserrer certaines sangles. »
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Jude Y. Bragolan
Jude Y. Bragolan
Jude Y. Bragolan
+ MESSAGES : 102
Jude Y. Bragolan
Ven 15 Mai - 0:42
Toujours à dos de cheval, tu te perds dans la contemplation du lieu. C’est très différent de l’endroit où les jeunes recrues font leurs exercices à l’entraînement, tout simplement parce qu’ici, tout parait plus sauvage, plus naturel. Celle de l’entraînement est pensée, organisée pour accueillir les titans de bois, les parcours sont parfois trop répétitifs à ton goût, à tel point que tu les connaissais tous par cœur en sortant de là. Du coup, tu n’es pas mécontente de pouvoir faire l’expérience de l’équipement dans un lieu parfaitement inconnu, tu sais qu’il n’y aura pas de titans de bois, mais tu as toujours aimé la sensation que te procures ce matériel, lorsque tu es dans les airs. Alors tu avances, tu regardes au-dessus de ta tête, tu observes ce qui se trouve autour de toi. « Vous êtes en train de me dire qu’on est venus s’entraîner dans un lieu où on peut aussi roucouler ? » Tu laisses échapper un rire léger, parce que toi, hein, tu sors ça comme ça, sans la moindre arrière-pensée. Sans te rendre compte que ça peut paraitre bizarre. Ouais. En fait, c’est juste une plaisanterie dans ta bouche.

Et lorsqu’il te dit que vous êtes arrivés dans un endroit qui convient, tu te laisses enfin glisser jusqu’au sol, toujours le regard qui se balade, avant de finalement le fixer sur ton Lieutenant. « Pas mal. J’aimais ça, à l’entraînement, et l’Instructeur semblait dire que j’étais pas mal douée. Mais vous vous ferez votre propre avis, je suppose. » Encore ce sourire. Et tu viens attraper ton équipement pour l’enfiler. Tu sais le faire, tu l’as déjà fait des centaines de fois maintenant, alors tu le mets sans le moindre souci, tu tires sur chaque boucle pour tout vérifier, et quand tu termines, il s’approche, et tu lèves juste les bras pour le laisser faire, tu laisses ses mains se balader sur l’équipement – et toi – et tout vérifier une seconde dois. « Ça vous convient ? » Que tu finis par glisser, peut-être légèrement taquine sur ce coup, et clairement au-delà de l’attitude que tu devrais conserver, mais il faut croire que cette petite course t’a donné envie de t’amuser un peu plus, finalement.

Tu t’agites un peu. Pour le moment, tu n’as pas de mal à bouger avec l’équipement sanglé sur ton corps. « Ça devrait aller ! » Et puis, sans attendre, te voilà te lancer, tes grappins contre un arbre, tu donnes un peu de gaz pour prendre un peu d’élan, avant de t’élancer finalement, en poussant sur tes pieds, de tronc en tronc, en passant parfois par une branche qui te parait assez rapide. Tu montes à une vitesse fulgurante, et sans grande difficulté même si a mi-chemin, tu sens que ça fait mal. Ça tire. Et tu sembles comprendre pourquoi le médecin t’avais interdit l’équipement. Pourtant, tu forces Jude, incapable de t’arrêter, tu es si bien partie que tu te refuses à freiner … Sauf qu’à un moment, ça te met à te lancer, et alors que tu t’élances, la douleur te surprends, tu rates ton accroche suivante, et au lieu de se planter dans le bois, ton crochet glisse dessus et tu chutes de plusieurs mètres, avant de te rattraper de justesse à une branche, comme un koala, pour ne pas juste t’écraser plusieurs mètres plus bas. Le problème, tu vois … c’est que tu sens que la branche craque, elle s’abaisse, de seconde en seconde, elle est en train de céder. « LIEUTENANT JE VAIS TOMBER ! » Tu le sais, hein, que t’as un équipement, mais pour le coup, tu l’oubli complètement …
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