Attack on Titan
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Right on Time. (Wezen)
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Ashes B. Jaedon
Ashes B. Jaedon
Ashes B. Jaedon
+ MESSAGES : 22
Ashes B. Jaedon
Mar 12 Mai - 15:33
Tu as un léger rire quand il refuse ton compliment pour te le renvoyer, alors que tu es en train de te battre de plutôt bon gré avec l’étalon. Tu hoches la tête sans répondre, préoccuper par l’animal. Tu ne crains pas pour toi, mais tu n’aimerais pas que Diamant se blesse. C’est pour cela que tu ne le contrains pas, et que tu le laisses exprimer une partie de sa colère sans prendre peur. Jusqu’à le libérer dans le prés. Et là, enfin, tu peux souffler un bon coup. Mine de rien, tu as les bras et les épaules endoloris par les mouvements de tête du cheval sur la corde, mais tu reviens aussi vite à Wezen.

« J’en suis désolée. Tu lui apprends. Mais je suis sincèrement persuadée qu’il ne vous fera pas de mal. Il y a quelque chose en vous qui lui plait. »

Et clairement, ça saute aux yeux pour toi. Tu es celle qui pouvait l’approcher, avant, et jamais avec la facilité qu’il a exprimée devant Wezen. Tu ne sais pas encore ce qui va lier cet homme et ton cheval, mais tu as de grands espoirs. Et si ton père voyait ça, il te dirait que tu es inconsciente de mettre un débutant avec un tel danger public, mais tu t’en fiches maintenant. C’est toi qui prends les décisions et ce sera toi qui les assumes.

Tu souris à sa réponse et tu l’entraines avec toi dans l’écurie pour revenir du côté de la grande cour d’arrivée. Pile quand il vient s'intéresser à toi. Comme toujours, Ashes, ca te fait bizarre. Tu as un mouvement pour te taire, t’écarter, mais tu te retiens et tes yeux se posent sur la maison en “L”. Tu l’attires vers la petite partie du “L”, la dépendance où tu vis, seule, maintenant.

« Ça dépend ce que vous entendez par “ça”. Tu ouvres la porte de chez toi, tout est éteint et froid ici, et la seule lumière vient des volets que tu ne fermes jamais. Les chevaux, depuis toujours. Mes parents adorent raconter que j’ai su monter avant de marcher. Tu as un petit rire et tu m'entraînes vers ta cuisine, sur les murs des images de ta famille, des flots, des dessins de chevaux, rien sur toi, tout sur les autres. Les entraîner, j’ai commencé vers 15 ou 16 ans. Et entraîner des particuliers, depuis que j’ai repris le ranch. Tu es concise, on pourrait presque dire chirurgicale. Mais je m’entends mieux avec les animaux que les humains, je crois que ça aide bien. »

Tu es enfin dans la cuisine et ton visage est étrange. Sérieux. Inquiet. Tu essaies de sourire, mais la tension est revenue jouée sur ton attitude, parce que tu ne parles jamais de ça à personne. Et pour te donner de la contenance, tu récupères tout ce qu’il faut pour faire des sandwiches, et tu fourre-tout dans un panier avec un litre de jus de pomme que ta maman fait maison et tu reviens à Wezen.

« Je vous emmène dans mon endroit secret ! »

Et avec un sourire tu viens attraper le panier à deux mains et tu l’entraines dehors. En silence tu marches un long moment avant de passer sous une clôture, dans un pré où Magma pâture et tu finis par t’arrêter quand vous êtes dans le petit bois qui possède un magnifique saule pleureur en son centre.

« Installons-nous. Et maintenant… Tu te tournes vers lui complètement détendue dans cet endroit hors du monde. Parlez-moi de vous ! Qui êtes-vous ? »
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Wezen Kristiansen
Wezen Kristiansen
Wezen Kristiansen
+ MESSAGES : 9
Wezen Kristiansen
Lun 1 Juin - 14:12
Tu aimerais bien, avoir la même conviction qu’elle, à propos de ce cheval. La vérité, c’est que c’est encore une chose que tu trouves aussi impressionnant que fascinant, cette façon qu’elle a de sembler parvenir à lire à l’intérieur de la tête, et du cœur de cet animal. Parce que toi, tu as beau l’observer, il te reste toujours un soupçon de méfiance due sans doute à tes mauvaises expériences passées. Tu n’as rien vu. Tu te dis que tu as fais l’erreur de trop te laisser aller … peut-être pour ça que ça a fini par déraper, un excès de confiance ? Tu n’en sais strictement rien. Elle, elle semble persuadée qu’il n’aurait pas été plus loin que ça, toi, tu doutes, même si tu aimerais la croire. Après tout, Wezen, ce n’est clairement pas la première fois, et avec quelqu’un d’autre comme professeur, ça aurait probablement mal fini, d’ailleurs.

Tu la suis, sagement. Tu questionnes. Tu t’intéresses, cependant, oui. Parce qu’elle est intéressante, parce qu’il y a bien des choses qui t’intriguent chez cette jeune femme. Parce que pour une fois, Wez, tu as envie d’apprendre à connaître l’une des personnes que ton père à imposé à ta vie, tu es même prêt à lui concéder que pour cette fois, il a fait un bon choix, même s’il n’accepterait probablement pas ta façon de penser, de voir les choses. Non, vraiment, s’il était là, s’il te voyait et entendait tes pensées, il te remettrait à ta place, parce qu’elle ne trouverait pas grâce à ses yeux, comme elle peut la trouver dans les tiens. Pas assez riche. Belle, hein. A n’en pas douter. Mais pas assez importante pour lui. Mais toi, tu l’écoutes, tu la découvres. Elle a toute ton attention, mon vieux, tes yeux, tes oreilles, même ton nez semble vouloir s’imprégner des odeurs qui l’entourent. Rien de fleurie ou de délicat, ou plutôt … des fragrances plus douces. Celle du foin, de la paille, c’est ce qui semble dominer, ses cheveux, sans doute, parce que l’odeur te frappe, quand elle bouge, et que sa chevelure flotte dans l’air. « Une vocation … donc. » Et la liberté de la vivre, et de l’exercer. Comme tu peux l’envier, tu vois. Tu ne sais pas ce que tu serais devenu si ton père t’avait laissé faire ce que tu voulais. Tu serais soldat, c’est certain, et tu pourrais avoir la certitude que tu vas le rester. Tu aimes à penser que tu serais peut-être marié, mais ça, c’est stupide, mon vieux. Tu repenses à cette fille, cette femme que tu aimais, en qui tu avais confiance, et qui avait préféré prendre l’argent plutôt que de lutter pour être avec toi. Une partie de toi peut la comprendre, et la part plus sombre de ta personnalité, elle, en revanche, rumine de colère et de déception. « Je vois … j’imagine qu’ils sont bien moins contraignants que certains hommes. » Pas toujours évident, Wezen, de faire avec les autres, même si en ce qui te concernes, tu as besoin de présence humaine, même si tu luttes contre la solitude, tu sais à quel point tes semblables peuvent être blessants.

Tu t’enfermes dans un étrange silence – pour toi – durant un instant. Tu la suis des yeux, tu l’observes, tu notes dans un coin de ta tête sa manière de bouger, ses regards, ses expressions. Tu essaies de la cerner, de la comprendre. Pour le coup, c’est plus fort que toi, même si tu aimes observer les autres, tu ne le fais jamais avec tant d’insistance, c’est juste qu’elle est … c’est bizarre, mais, elle semble en décalage avec tout le reste. Bien trop belle pour ce monde, c’est la réflexion qui te traverse. « Secret ? » C’est ta réaction, alors que tu te redresses pour te remettre à la suivre. Plusieurs fois, tu songes à venir lui prendre le panier des mains, et puis, tu te résignes. De peur d’être vexant. Que ce soit déplacé. On t’a appris la galanterie, mais étrangement, face à elle, tu te dis que ce n’est pas la bonne chose à faire. A croire que tu essaies de lui plaire.

Elle te conduit jusqu’à ce pré, ce bois, ce saule, et tu obéis, tu t’installes, assis au sol, près d’elle, soupirant, parce que, l’air est doux, la température parfaite, le soleil filtre à travers les feuilles et les branches, mais il ne s’impose pas, et si tu ne te tenais pas un minimum, tu pourrais carrément t’allonger dans l’herbe fraîche. « De moi ? Ce n’est pas … fort intéressant. » Ça, c’est ce que tu dis, parce que tu sais que tu n’as pas le contrôle de ta vie, et qu’elle te semble toujours atrocement morne. Pourtant, tu lui offres tout de même ce sourire, et puisqu’elle t’a parlé d’elle, tu te dis que tu peux bien faire ça, toi aussi. « Je suis soldat, pour la Garnison. Enfin pour l’instant … mon père aspire encore et toujours à ce que je reprenne son entreprise, mais j’avoue ne pas être motivé à le faire. Je suis loin de vouloir être le fils qu’il attends que je sois. » C’est rare que tu parles de tout ça. « Il vit dans un autre monde, celui où il peut organiser ma vie, mon mariage, tout ce qui me concerne … j’aspire encore à pouvoir me sortir de là. » Et un jour, ça viendra, Wezen. Quand ce mariage viendra, tu le refuseras, tant pis pour la pauvre fille que tu blesseras peut-être.
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