Attack on Titan
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Right on Time. (Wezen)
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Ashes B. Jaedon
Ashes B. Jaedon
Ashes B. Jaedon
+ MESSAGES : 22
Ashes B. Jaedon
Lun 4 Mai - 16:22
Tu te réveilles sur une botte de foin. Il ne te suffit que d’un regard vers le ciel pour comprendre que tu as dormi de l’aurore aux premiers rayons au-dessus du ranch. 1h tout au plus. Comme si c’était suffisant (et ça l’est pour l’instant), tu te remets sur tes pieds, habillée d’un salopette pleine de paille et d’une chemise mal-boutonnée, tes cheveux rosés lâchés sur tes épaules toutes frêles. Tu bâilles, tu t’étires et te voilà à finir de nettoyer l’écurie, nourrir les 10 pensionnaires de noble de la ville, avant de sortir dans le pré.

Tu as du travail aujourd’hui. Tu en as tous les jours, hein, ça prend sacrément du temps de t’occuper de l’écurie ouverte, celle des clients, et de l’écurie de l’élevage, où sont tes chevaux. Tu as des gens pour t’aider, mais ça n’empêche que tu es celle qui y met le plus de temps et d’énergie. Mais aujourd’hui, c’est un travail différent qui t’attend. Tu as des cours à donner, à ceux qui peuvent se payer ta présence.

Ceci dit, Ashes, t’es plutôt du genre à ne pas te rendre compte de l’heure qu’il est et de ton planning, alors pour l’heure tu passes par-dessus une clôture en bois et tu siffles, ramenant une pouliche et sa mère vers toi. Dès que les deux animaux viennent te renifler et jouer avec tes cheveux, tu souris et c’est une autre femme qui prend ta place. Quelqu’un d’heureux et d'épanoui, qui sourit en grand et qui se retrouve rapidement à courir dans l’herbe humide en entraînant la petite femelle dans des cabrioles de joie.

En faite, tu oublies clairement tout, et c’est de grand mouvement de la chambre de tes parents, dans l’annexe du ranch où ils vivent, qui te rappelle que tu as du loupé l’heure de ta leçon. Tu hésites un instant, mais finalement, tu traverses le champ pour entrer dans un autre enclos et c’est Magma qui vient vers toi. À cru, simplement accrochée à ses crins, tu le lances à grands galops vers la cour de l’immense domaine de la famille Jaedon, éleveur et dresseur équins de pères en fille.

« Ohla ! Ta voix suffit à arrêter Magma pourtant lancé à pleine balle. Il s’arrête, te laisse descendre et sur un hennissement bruyant repart en courant de l’autre côté du prés. Toi, tu te perches sur la barrière pour observer le jeune homme qui est là. Wezen Kristiansen ? Ton ton est tout à coup plus doux, plus renfermé, même ton visage s’éteint. C’est moi que vous attendez. »
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Wezen Kristiansen
Wezen Kristiansen
Wezen Kristiansen
+ MESSAGES : 9
Wezen Kristiansen
Lun 4 Mai - 19:32
Tu l’as laissé décider de tout. Absolument tout, oui. Comme toujours, Wezen. Il est hors de question que tu ailles contre ton père, pour l’instant, il doit conserver cette image que tu as dessiner toi-même, sous ses yeux. Il doit continuer de penser qu’il a le contrôle total, et le meilleur moyen de faire ça, malheureusement, c’est de le lui laisser. Parfois, c’est compliqué, parfois, c’est plus simple. Tu apprends des choses dont tu te fiches royalement, tu perds du temps dans des domaines qui ne t’intéressent guère. Ton géniteur continue de faire tous les efforts du monde – et surtout de dépenser des sommes d’argent colossales – pour que tu sois … une espèce de prince. Tu as l’impression qu’il essaie de faire de toi l’homme parfait, plein de bonnes manières, intelligent, doué de tout. Autant dire que tu t’en fiches, Wezen. Ton père est parvenu à te décevoir et te blesser de trop nombreuses fois maintenant, tu te refuses donc à t’embarquer sur le chemin qu’il a tracé pour toi. A cause de lui, tu as versé bon nombre de tes larmes. Tu as eu le cœur brisé, une fois. Tu sais que tu n’aurais jamais le choix de rien, il ira jusqu’à choisir ta femme, et probablement le prénom de tes futurs enfants. Toi. Tu le refuses. Parce que tu veux une femme qui t’aimes, et que tu aimeras. Idéaliste comme tu es, tu crois encore qu’un jour, tu tomberas véritablement amoureux, tu te dis même que ça surpassera tout ce que tu as connu, et que c’est comme ça que tu sauras. Avec cette femme, tu voudras des enfants. Et tu t’efforceras de leur donner une éducation libre, tolérante, pleine d’amour et de bon sens. Oui. C’est ça ton projet de vie … un projet que ton père t’empêchera forcément de mener à bien, s’il venait à l’apprendre alors, tu obéis, tout simplement. Il veut que tu apprennes à monter à cheval, tu apprendras, et tu es même venu seul, jusqu’au ranch qu’il a choisi, pour rencontrer l’instructeur qu’il a choisi. Et tu sais quoi, tu sais que tu vas passer un mauvais moment, tu sais que ton père ne prend que les meilleurs, que les meilleurs sont toujours trop sévères, trop désagréables à ton goût. Généralement, ce sont des types impressionnants qui brillent par leur talent, mais certainement pas par leur patience, leur compréhension, ou même leur intelligence.

Aujourd’hui, cependant, les choses semblent être différentes.

Tu as donné son nom, à l’entrée, parce que c’est ton père qui te l’a transmis. Ton professeur est en retard, Wezen, alors tu l’attends, sagement. Et lorsque cette jeune femme, subitement, s’adresse à toi, tu avoues avoir du mal à y croire. Elle est jolie. C’est la première chose qui te passe par la tête, parce que tu remarques ce charme particulier. C’est étrange, mais quand tu la regardes, dans sa salopette, elle a l’air d’une princesse égarée, et il te faut un petit temps pour cesser de la détailler, et pour réagir pour de vrai. « Oh … euh … oui, c’est moi. » Un instructeur … instructrice, plutôt, bien différente de ce à quoi tu t’attendais, pour sûr. « Je suis Wezen. » … Elle le sait déjà. « Vous le saviez … » Tu baisses les yeux, tu fais finalement un pas vers pour lui tendre ta main, poliment. « Enchanté. » Visiblement, dans tous les sens du terme. Envoûté, peut-être, aussi. Carrément, ouais. Du coup, tu secoues la tête. « Je suis désolé, je risque d’être l’un de vos élèves les moins doués, Mademoiselle. »
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Ashes B. Jaedon
Ashes B. Jaedon
Ashes B. Jaedon
+ MESSAGES : 22
Ashes B. Jaedon
Lun 4 Mai - 19:56
Il est jeune. Tu t’attendais à voir un adulte, un vieux ou un enfant. Tu as l’impression d’être face à un mélange de tout cela. S’il est adulte, ses yeux te disent qu’il est un enfant, son attitude qu’il est régi par de vieux préceptes. Ça te pique, Ashes, parce que tu n’étais pas prête à ça. Enseigner est une passion, alors qu’être au contact des autres une souffrance, alors tu as toujours besoin de te préparer à ces moments. Et là, ce jeune homme, il te fait tomber à côté de ta cible. C’est surprenant.

« Je le sais, oui. Tes lèvres s’ourlent d’un sourire discret, presque amusé. Je m’appelle Ashes, bonjour. »

Il vient à toi, et toi, ma belle, tu te laisses tomber de ta palissade toute en légèreté pour effleurer sa main du bout de tes doigts. T’es humide, tâchée d’herbe et de terre, tu sais que ça ne plait pas spécialement aux riches d’être tâchés et toi ça t’arrange, parce que tu n’aimes pas le contact physique. Tu recules aussi vite, gardant ta précieuse marge de distance de tout le monde et avant que tu ne l’invites à te suivre, il rajoute quelque chose qui te fige. Cette fois-ci, il réussit vraiment à te faire réagir, puisqu’un rire doux s’échappe de toi, tu passes une main dans ta crinière pour la repousser de tes yeux avant de fixer ces derniers sur lui.

« Parfait, si vous étiez doué, vous ne seriez pas un de mes élèves. Sans attendre, tu te mets en marche non pas vers l’écurie ouverte, mais vers celle de l’élevage, en expliquant. Ne soyez pas surpris je vous prie, mes méthodes ne sont pas celles de tout le monde. J’imagine que vous le savez si vous m’avez chargé de vous former, mais je préfère le dire maintenant. »

Ça, c’est certain. Tu en as eu des riches et des nobliaux qui se sont offusqués et t’ont insultée d’arnaqueuse parce que tu ne les avais pas mis en selle dès la première heure. L’avantage, c’est que lorsqu’on est comme toi, on peut tourner le dos et partir sans prévenir, même si la douleur vient faire payer la légèreté après coup.

« Voici l’écurie de mon élevage. C’est avec l’un de ces chevaux que nous travaillerons, plus tard. Tu ouvres l’immense porte à la force de tes bras habitués au travail, et tu lui colles un seau avec de l’avoine dans les mains, aussi vite.Vous voulez leur donner un peu d’avoine ? Ils adorent ça. »

Et sans expliquer ce que tu fais, tu l’entraines vers la première stalle, où un magnifique étalon bai vient tendre le museau, alléché par l’odeur. Si tu le gratifies d’une caresse, tu finis par te reculer d’un pas pour le laisser approcher, l’air passablement ailleurs alors qu’en vérité tu es sur le qui-vive.
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Wezen Kristiansen
Wezen Kristiansen
Wezen Kristiansen
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Wezen Kristiansen
Mar 5 Mai - 11:19
Toi et les cheveux, toi et l’équitation, c’est une relation qui remonte à loin, et qui, surtout, à toujours été aussi houleuse que compliquée. Tu vois, Wezen, c’est l’une des rares choses qui, jadis, t’emballais particulièrement. Contrairement à la poésie, aux danses de salon, ou encore aux verbes, tu voulais, réellement, toi, t’y penchais, lorsque tu étais gamin. C’était même ce qui te motivais le plus dans l’entraînement, le moment où tu pourrais monter à cheval, apprendre à le faire, étant donné qu’à quatorze ans, lorsque tu avais intégré l’armée, tu n’avais jamais approché un canasson à moins de deux mètres. Et pourtant, mon pauvre ami, pour toi, ça avait été le chaos absolu. Dés le début. Le cheval qu’on t’avais confié à la première leçon ne semblait pas très coopératif, la seconde fois, tu étais sur les nerfs à cause de la première expérience et ça s’était mal passé, la troisième, tu étais tombé, la quatrième et la cinquième fois aussi et à partir de là, tu avais décrété que ça n’était malheureusement pas fait pour toi. Du coup, tu avais abandonné, en terminant, si tu tenais sur un cheval plus ou moins droit, tu étais, tu le savais parfaitement incapable de le faire avancer sans en chuter.

C’est donc avec une certaine appréhension que tu tentes à nouveau l’expérience, et tu vois, tout est différent dés les premiers instants. Déjà parce que ta professeure est différente, mais aussi parce qu’alors que toi, tu t’attends à ce qu’elle te fasse grimper à dos d’une monture directement … elle se contente de te guider jusqu’à l’écurie, te colles un seau d’avoine dans les bras, tout en t’entraînant vers l’un des chevaux. Et toi. Toi, tu ne sais pas vraiment ce que tu es censé faire … tu te contentes donc juste de laisser l’animal se pencher dans le seau pour venir y prendre l’avoine, et tu l’observes sans oser bouger pendant quelques secondes. « Pour être honnête … je ne sais rien de vous, de votre réputation ou de vos méthodes. » Choisis-tu finalement d’avouer à demi-mot. C’est toujours compliqué pour toi, d’avouer que tu n’es pas là de ta propre initiative, c’est donc un peu honteux que tu te détournes légèrement, et c’est probablement pour te donner une contenance que tu te mets à caresser tout doucement le cheval, passant tes doigts sur sa tête, avant de venir frotter délicatement son encolure. En quatre ans à forcer pour apprendre à monter, tu te rendais compte que tu n’avais jamais pris le temps de faire ça … C’est fou, hein, Wezen ? Le pire, c’est que ce n’est pas de ta faute. Tu apprenais pour l’armée. Dans l’armée, on apprend pour savoir monter à cheval, et jamais on ne vous a donner l’occasion de passer un moment avec l’une des montures qui servaient à vous porter en entraînement. « Comment est-ce qu’il s’appelle ? » Et sans même t’en rendre compte, te voilà à lâcher le sol, désormais vide pour venir t’occuper de l’animal, tu as le sourire, oui, et tu te mets même à lui parler. « Il a l’air sympa. »
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Ashes B. Jaedon
Ashes B. Jaedon
Ashes B. Jaedon
+ MESSAGES : 22
Ashes B. Jaedon
Mar 5 Mai - 14:56
« Comment ça ? Tu te tournes vers lui, alors que tu viens de t’écarter du box, pour comprendre ce que cela signifie. Pourquoi vous êtes bien Wezen… Tes sourcils se froncent et quand tu sens sa honte et sa gêne, tu commences à comprendre. Oh… J’imagine que le Monsieur Kristiansen qui m’a adressé le courrier et employé n’est pas vous. Si tu es mal à l’aise, toi aussi, certainement un peu blessée aussi d’avoir été manipulée comme ça, tu ravales ça au fond de toi. Alors nous parlerons et je vous expliquerai qui je suis et comment je fonctionne. »

Ce n’est pas si grave, tu n’es pas pressée, tu ne l’es jamais. Dans ton écurie, les choses vont au rythme de la nature. Si un cheval ne veut pas sortir, il ne sort pas, et s’il te fait du grabuge a minuit pour se dépenser, tu le sors. Tu vas donc accorder ton pas à celui de ton élève, et puisque tu ne veux pas le surprendre, tu répondras au mieux à ses questions. Mais avant tout cela, tu vois, Ashes, tu le regardes s’avancer vers l’étalon. Et si ce dernier vient se remplir l’estomac de l’avoine, une surprise douce se peint sur ton visage. Voilà qu’il se laisse caresser par quelqu’un d’autre que toi, et qu’il soupire sans crainte.

« Eh bien… vous êtes plein de surprise Wezen. Tu ne t’es pas approchée, pour laisser l’homme et l’animal se découvrir. Il s’appelle Diamant de naissance, mais mon père se borne à l'appeler l’Abominable parce qu’il nous a causé nombres de soucis. »

Voilà qui te plait, Ashes. Tu aimes les surprises, et celle-ci vient te toucher en plein coeur. Diamant est un cheval particulier, aussi brut et puissant que la pierre dont il porte le nom. En tout cas, tu finis par revenir vers eux, avec un licol et une longe.

« Habituellement, je laisse mes élèves se charger de ça, mais… allons-y en douceur. Tu entres dans le box en refermant derrière toi. Dites-moi donc, pourquoi quelqu’un vous a-t-il pris des cours avec moi ? Vous n’avez pas l’air effrayé par les chevaux, donc j’imagine que vous en avez déjà fréquenté ? »

Et c’est toute une stratégie parce que, vois-tu, Diamant n’est pas abominable pour rien. Dès que tu lui présentes le licou, il relève haut la tête, et tu te retrouves incapable de le lui passer. Il te faut redoubler de patience pour lui passer le harnais de tête, et une fois en longe, tu te tournes vers Wezen, l’air pas gêné pour un sou de l’attitude de l’équidé.

« Vous voulez l’amener au manège ou je m’en occupe ? Je me demande s’il sera un peu plus Diamant qu’Abominable avec vous. »
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Wezen Kristiansen
Wezen Kristiansen
Wezen Kristiansen
+ MESSAGES : 9
Wezen Kristiansen
Mer 6 Mai - 13:40
Oh, tu l’as surprise. Et tu peux le comprendre. A vrai dire, tu as même carrément l’habitude parce qu’à ton âge, on s’attends à ce que tu t’occupes toi-même de tes propres affaires. Le problème, c’est que ce n’est pas le cas, que ton père ne semble pas voir de problème particulier dans le fait de tout régir dans ta vie, et que toi, pour l’instant, tu suis, en silence, et même parfois avec un sourire, surfait, mais bel et bien présent. Heureusement, elle comprend assez vite, ce qui est rare, et tu n’es donc pas obligé de tout expliquer depuis le début. Pour autant … tu n’es pas insensible, Wezen. Tu sais que ton père à très certainement agit en ton nom, et que le courrier qu’il a fait envoyer à cette jeune femme était sans doute signé de ton nom à toi, et non du sien. « Mon père est … quelqu’un qui aime tout contrôler. » Ça n’expliquait qu’en partie les choses, c’était même la partie visible d’un gros iceberg. « Il s’occupe de tout à ma place. » Et tu te rends compte, Wezen, qu’en disant ça devant elle, tu te sens particulièrement honteux. D’une drôle de façon. Tu te sens comme un ado qui a honte de ses parents trop présents, comme un gamin qui refuse d’admettre que sa mère lui prépare un goûter, en somme. Tu as rarement trouvé les interventions de ton père aussi gênante, vois-tu, mais le fait de l’avouer de cette façon, ça te fait quelque chose, au point de te faire légèrement grimacer.

C’est donc probablement le regard un peu fuyant que tu continues de t’occuper du bel étalon, qui, mine de rien, semble apprécier ta compagnie. Tu n’auras jamais trouvé un cheval aussi sympathique de ta vie, Wezen. « Abominable ? » Que tu répètes, en clignant des yeux plusieurs fois, tandis que tu observes l’animal. Tu tentes de déceler quelque chose, chez l’étalon qui pourrait expliquer ça, en vain. « Diamant lui va bien. » Parce qu’on ne va pas se mentir, toi, il y a bien des chevaux que tu aurais pu qualifier de parfaitement abominables durant tes essais en matière d’équitation. En fait. Tous les chevaux que tu avais croisé jusqu’à présent t’avaient toujours paru terriblement effrayants mais … définitivement, non, pas celui-ci.

Et si tu recules d’un pas, à un moment, c’est parce que la jeune femme approche, et qu’elle entre dans le box, tu l’écoutes, tandis que tu l’observes alors qu’elle essaie de passer le licol au cheval qui lui, dans un premier temps, ne semble pas en avoir très envie. Tu souris, tu vois, tendrement, parce que tu remarques sa douceur, et surtout sa patience. Elle ne force pas, ne s’impatiente même pas, elle s’adapte au rythme de l’animal et tu trouves ça … magnifique. « Mon père – toujours lui – aimerais que je sois doué de nombreuses choses, et visiblement, l’équitation en fait partie … » Commences-tu à expliquer, tranquillement, alors que tu as pris appui, les bras sur la porte du box, les yeux toujours rivés sur elle. « Je n’ai pas peur des chevaux, en vérité, j’aurais aimé savoir monter à cheval bien avant, mais … les seuls cours que j’ai eu ont été ceux dispensés par l’entraînement de l’armée et visiblement, je n’étais vraiment pas doué. » Tu as échoué à rejoindre les Brigades Spéciales, tu étais tellement nul pour monter à cheval, que tu n’aurais jamais pu prétendre aux Bataillons, tu t’es donc rabattu, un peu par dépit, sur la Garnison qui elle, ne nécessitait pas la moindre compétence particulière. « Pour tout vous dire, Miss Jaedon, j’ai été malmené par la plupart des chevaux qui ont croisé ma route. » Tu laisses échapper un rire léger, tu as même encore le sourire lorsqu’elle se tourne à nouveau vers toi, parce qu’au final, quand on y pense, c’est un peu ridicule. A croire que la race chevaline avait quelque chose contre toi. C’est pour ça, qu’à sa question, ton regard se met à passer d’elle, au cheval, pour revenir à elle. Tu hésites, oui. Mais tu hausses les épaules. Tu es là, autant y mettre un peu de bonne volonté, de toute façon, tu n’as jamais été un mec pénible, au contraire, d’ordinaire, tu es même très volontaire. « Essayons … avec un peu de chance, ma pauvre malédiction sera brisée. » Tu prends donc l’initiative de te glisser lentement dans le box, puis, tu attrapes la longe qu’elle avait préparée, pour t’approcher de Diamant. « Permettez. » Tu fais attention, tu ne la bouscules pas, tu t’arranges pour ne pas l’effleurer, question d’éducation, on ne touche pas une femme sans autorisation, et l’excuse du « je n’ai pas fait exprès » n’est pas valable à tes yeux.

Une fois devant le cheval, tu tends la main pour le caresser, et si lorsque tu approches avec la longe, il remonte une fois ou deux la tête, il finit tout de même par coopérer assez rapidement. Lorsqu’il est attaché, d’un signe de main, tu invites ta jeune enseignante à sortir avant toi, puis, tu guides le cheval en dehors de son box, lentement, tandis que tu sens son museau contre tes cheveux de temps en temps. « On dirait que pour l’instant … il a décidé d’être sage. » Et tu es satisfait, pour l’instant.
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Ashes B. Jaedon
Ashes B. Jaedon
Ashes B. Jaedon
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Ashes B. Jaedon
Mer 6 Mai - 21:11
Tu ne dis rien. Tu l’écoutes, tu le comprends, mais tu ne dis rien. Cette histoire ne te regarde pas, quand bien même elle te touche. Et quand tu vois combien il semble honteux de l’attitude de son père, tu ne viens que lui adresser un léger sourire, calme, rassurant. Tu ne lui feras pas de procès pour cette histoire, tu n’en parleras même sûrement plus. Ici est un terrain neutre, tu veux qu’il le découvre par lui-même.

« Je vous raconterai ses péripéties, vous serez surpris, il est clairement en train de bien se faire voir, aujourd’hui ! »

Et ça te plait que Diamant décide aujourd’hui de se montrer si conciliant. Quand tu as repris les rênes de sa pension dans l’élevage, que tu t’es interposée entre ton père, furieux, et le cheval capricieux, tu as toujours pensé que cet animal trouverait, tout seul, ce qu’il veut vraiment. Et en le voyant agir avec Wezen, tu te demandes s’il l’attendait lui, précisément. Ça te plait comme idée. Ça adoucit ton coeur et te fait baisser un peu tes défenses.

« Miss Jaedon c’est ma soeur… ou ma mère quand on veut la faire rire. Tu n’as pas perdu ton sourire, mais tu te retournes vers lui avec une vivacité surprenante. Je suis Ashes, si vous n’aimez pas mon prénom, vous pouvez juste dire Ash. Et comme si tu en avais fini avec cette explication, tu lui cèdes ta place auprès du cheval pour qu’il le mette en longe tout en continuant. L’enseignement militaire, je vois. Disons qu’il a le mérite d’être rapide pour ceux qui s’en suffisent, mais bien souvent il manque les fondations de la relation entre homme et animal pour que ça dure sur la longueur. Tu es pensive, un instant. Faites-vous confiance, il en fera autant. »

Un conseil, bien plus qu’une manière de le rassurer, tu le laisses se saisir de l’animal en douceur et tes lèvres gardent ce léger sourire qui les étire. Puis, dès qu’il s’en sort, tu hoches la tête à sa remarque et tu lui ouvres le chemin jusqu’à un grand manège à quelques minutes à pied. Comme toujours, tu ouvres la porte en bois et tu te glisses presque contre lui pour décrocher l’animal après avoir refermé la porte de l’espace.

« Venez. Tu tends la main vers lui sans le toucher et tu l’attires avec toi au centre de l’espace rond, alors que Diamant court autour de vous de moins en moins vite. Mettez-vous là, gardez la longe en main, mais vous laissez vos bras le long du corps. On se détend, et laissez-le faire. »

Et tu lui souris, espiègle avant de reculer pour le laisser seul au centre de l’arène. Tu viens grimper et t’asseoir sur la palissade de bois du manège, en face du jeune homme et tu regardes le cheval montrer combien il est puissant en galopant à toute vitesse. Jusqu’à ralentir et là, tu reprends les explications :

« Leçon du jour, Wezen, les fondations. Nous avons deux briques, vous et Diamant. On ne construit pas une maison de brique sans ciment. Votre ciment, ce sera l’affection de l’un pour l’autre. Et l’affection vient avec… Tu t’arrêtes de parler parce que le cheval s’est mis au pas dans le dos du jeune homme. La curiosité. »

Et au moment où tu dis ça, les yeux brillants d’émotions, Diamant est venu de lui-même se rapprocher du jeune homme. S’il sent du bout des naseaux son dos, il ne faut que quelques instants de plus pour qu’il vienne passer sa tête par-dessus son épaule.

« Carressez-le et quand vous vous sentirez prêt, mettez-vous à trottiner dans la zone, si tout se passe bien, il vous suivra librement. »
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Wezen Kristiansen
Wezen Kristiansen
Wezen Kristiansen
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Wezen Kristiansen
Ven 8 Mai - 14:07
« Ashes. » Tu l’as répété, juste pour la convaincre, et lui faire comprendre que son prénom ne te dérange pas le moins du monde, et que tu l’apprécies en réalité. C’est juste que tu as une éducation particulière, tu as beau faire, mon vieux, mais ton père à tout de même réussi à te façonner un peu. Cependant, ce ne sont pas des mauvaises choses, tu as un respect profond pour les gens, on t’a appris à être un véritable gentleman avec les dames, et si ton père n’a toujours souhaité que tu te conduises comme ça qu’avec les femmes de la haute société, les nobles, mais aussi les bourgeoises, toi, tu t’es décidé à agir de la sorte avec n’importe laquelle. Peu importe donc, que cette jeune femme ne soit vêtue d’une robe hors de prix, que du foin se trouve encore dans ses mèches, tu te fiches bien de savoir qu’elle n’est qu’une instructrice dans un ranch du mur Rose. Tu la traiteras avec gentillesse et respect. Tu agiras avec elle comme avec toutes les autres, à moins qu’elle ne te demande elle-même de changer quelque chose, comme elle vient de le faire.

Tu finis par hocher doucement la tête. Tu n’as jamais été un mauvais élève, pour personne. Tu t’arranges toujours pour écouter, pour imprimer. Cependant, tu avoues que tu as eu bien du mal à le faire dans certains domaines. Là, tu écoutes. Elle a même toute ton attention. Et tu la suis, sans un mot, entraînant Diamant dans ton sillage. Tu pénètres dans le manège, tu la laisses refermer, puis détacher le cheval puis, tu te laisses guider jusqu’au centre de l’espace. Tu ne sais même pas quel est le but de l’exercice, et c’est non sans une certaine inquiétude tout de même que tu observes l’animal faire le tour en courant. Tu obéis, cependant, bras le long du corps, comme elle l’a dit, longe en main, comme elle te l’a demandé. Tu souffles. Tu ne sais pas trop si tu es détendu, mais tu fais en sorte de l’être, et tu ne bouges simplement pas. Tu le laisses faire, oui, même si tes yeux ne manquent pas de l’observer tandis qu’il accélère de temps en temps, pour finalement ralentir à nouveau.

Ses explications, tu les écoutes de tes deux oreilles, tu ne veux surtout pas louper un élément important, et tu hoches la tête à mesure qu’elle parle. Tu comprends. Tu ne sais pas encore comme tu vas obtenir ce fameux ciment en restant planté là, mais ce n’est pas pour autant que tu troubles la leçon. Tu es décidé à lui faire confiance. Et tu sais quoi ? Il ne faut pas bien longtemps pour que tu sentes Diamant s’approcher de toi dans ton dos, tu l’entends, et tu ne bouges pas, craignant probablement qu’un faux mouvement ne puisse tout gâcher bien trop vite, tu patientes, c’est tout, jusqu’à ce la tête de l’animal ne passe au-dessus de ton épaule, et là, seulement, tu souris en lui offrant une caresse amicale durant quelques instant, puis, toujours en suivant les instructions de la jeune femme, tu te mets à trottiner dans le manège … et à ta grande surprise, tu constates qu’effectivement, il te suis, s’adapte même à ton rythme sans chercher à te dépasser, bien qu’il se mette à te bousculer légèrement, tu ne sens pas la moindre agressivité, il semble même prendre plaisir à prendre part à cet exercice avec toi si bien, qu’à un moment, tu te tournes, tu te mets à avancer en marche arrière, jusqu’à reprendre ta place au milieu, pour lui caresser la tête à nouveau. « Vous êtes impressionnante, Ashes. » Parce qu’il faut être doué, oui, pour réussir à faire en sorte que tout se passe pour le mieux entre toi et un cheval. Pas loin d’une demi-heure passée que tu es là, et pas le moindre accident encore, c’est un record, une prouesse. « Oui, toi aussi évidemment, Diamant … » Que tu ajoutes lorsque tu constates que l’animal piétine sur place en soufflant des naseaux. « Peu importe quelles sont vos méthodes, et à quel point elles sont particulières, sachez que vous avez toute ma confiance. »
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Ashes B. Jaedon
Ashes B. Jaedon
Ashes B. Jaedon
+ MESSAGES : 22
Ashes B. Jaedon
Ven 8 Mai - 21:40
Ça te fait plaisir de l’entendre prononcer ton nom. En entier, dans toute son étrangeté. Les gens s’arrêtent souvent à Ash, et si tu trouves ça joli, tu as toujours cette sensation qu’il ne t’appartient. Ash, c’est tout autant toi que ta soeur. Et puis qu’elle est l’aînée, c’est peut-être un peu plus le sien, non ? Enfin, quoi qu’il en soit, tu souris à Wezen pour le remercier silencieusement et tu l’entraines s’exercer avec Diamant.

Perchée sur ta rambarde, Ashes, tu as un véritable tout de force devant toi. L’exercice que tu lui as demandé peut parfois prendre des semaines pour que le cheval vienne chercher un tel contact. Toi, avec Magma, tu as mis si longtemps que ton père voulait simplement faire euthanasier le cheval qu’il disait dangereux. Mais là, Diamant se montre sous un nouveau jour, et toi, petite fée, tu es émue de ce que tu vois, tout en donnant tes consignes.

« Je n’ai rien fait. C’est vous et Diamant qu’il faut féliciter. Et tu as le coeur au bord des lèvres, vraiment. Tu glisses doucement sur le sol, pour les regarder évoluer, et la dernière remarque du jeune homme arrive à te faire rosir. Je… Merci. Je m’en montrerai digne. »

Une toute petite voix. Tu t’appuies contre la rambarde et bientôt tu vois que le cheval se montre plus nerveux. Il n’est pas méchant, pas dangereux, mais tu sens que l’exercice est assimilé pour devenir ennuyant. Et tu connais ce cheval si bien que tu n’as qu’à faire un geste vers Wezen, pour qu’il vienne vers toi, pour l’attirer vers toi pile à temps. Les dents de l’équidé se referment sur le vide et tu claques la langue.

« Deux minutes de plus, et votre veste était déchiquetée. Toi ça te fait rire, puisqu’il n’y a pas de dégâts humains, mais tu le repousses quand même contre la palissade. Montez là-haut, je vais l’attraper et le mettre au parc, qu’il se détende et défoule un peu. »

Tu prends la longe et pendant les longues minutes où tu tentes d’attaquer l’étalon, tu lui montres la face de l’Abominable. Le cheval rue deux fois, tente de mordre. Il se montre de plus en plus nerveux et secoue la tête en hennissant de plus en plus fort. Tu finis par te faire charger, et tu ne frissonnes même pas. En faite tu fais toi aussi un pas vers l’animal, bras ouvert et en claquant sèchement la langue. Il pile, tu l’attrapes en soupirant. Quelle bourrique…

« Quel spectacle… Et dire qu’il ne se comporte pas trop mal avec moi. Vous êtes un don du ciel, Wezen. »

Si ses leçons durent un peu de temps, sa présence pourrait bien te permettre de travailler avec Diamant plus souvent. C’est une perspective qui te plait. Enfin… Tu sors l’animal qui tire sa longe du manège et avec un peu de difficulté tu viens le libérer dans l’un des immenses prés. Dès que tu refermes la porte, tout soupire longuement en venant passer tes deux mains dans tes cheveux fous. Il te fait une minute pour te reprendre, et quand tu ramènes tes yeux vers l’homme tu as… douce ? Rassurante en tout cas.

« Ça va ? Ne vous inquiétez pas, je ne vous aurais pas laissé l’approcher si je n’avais pas été confiante pour votre sureté. Tu as un petit sourire maladroit. Dites, le temps qu’il se calme, voulez-vous partager un repas avec moi ? J’ai de quoi faire des sandwichs à la maison et nous pourrons faire connaissance. »
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Wezen Kristiansen
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Wezen Kristiansen
Lun 11 Mai - 19:39
Tu t’étonnes réellement que tout se passe aussi bien pour toi, aujourd’hui. Pas le moindre accro, et un cheval qui semble vouloir venir vers toi pour autre chose que te faire comprendre à quel point tu n’es sans doute pas fait pour ça. Si tu étais du genre à exagérer, tu pourrais presque aller jusqu’à dire que tu es aux anges. Ça te pousse même à lui accorder ta confiance, comme ça, et ça te force à te décider que tu vas tout faire pour que ça marche, parce que, tu es convaincu que cette jeune sait ce qu’elle fait, et même qu’elle est celle qu’il te fallait. Pour le cheval. Et l’équitation. Bien évidemment.

Seulement voilà, Wezen, tu ne sais pas si c’est parce que tu as relâché ta vigilance, ou parce que tu te montres soudainement bien plus intéressée par la jeune femme que le cheval, mais, il semble que ce dernier ne soit pas d’avis à te laisser continuer sur ta lancée. Toi, évidemment, tu ne vois rien du tout. Et tu ne captes que quelque chose cloche que lorsque que Ashes s’approche de toi, et qu’elle vient se mettre devant pour t’éloigner de Diamant … a ce moment, tu entends les dents qui claquent, et tu restes figé un instant, en observant l’animal, surpris, presque interdit. Tu baisses ensuite les yeux sur ta veste. Tu te fiches bien de la veste, en revanche, tu te dis que tu aurais pu te faire mordre, et tu sais que si les cheveux sont herbivores, leur mâchoire n’en est pas moins puissante, et leurs dents coupantes. « Je n’ai rien vu venir … » Que tu souffles, probablement un peu déçu de toi-même, évidemment, mais surtout impressionné par la vivacité de la jeune femme qui avait réagit à la une rapidité incroyable, comme si elle avait su lire dans le comportement de son cheval. Tu finis par obéir, tu montes sur la palissade pour la laisser faire.

Et là, tu vois, tu assistes à un spectacle … étrange. A la fois inquiétant, et fascinant. Tu sursautes, à chaque que le cheval se lève pour tenter d’impressionner l’humaine, tu grimaces lorsqu’il essaie de mordre et lorsqu’il charge la jeune femme, ton cœur rate carrément un battement. Seulement, rien de mal ne lui arrive. Elle parvient même à attraper Diamant et toi, mon vieux, tu restes stupéfait par le talent certain de cette adorable jeune dame. « Moi ? Un don ? C’est vous qui êtes incroyable, Ashes ! » Tu as eu peur pour elle, hein, mais te voilà subitement fort enthousiaste. Tu serais même prêt à l’applaudir, tiens, si tu ne craignais pas d’énerver le cheval à nouveau avec tes grands gestes. Tu la laisse donc tranquillement mettre l’animal au pré, et … tu continues de l’observer, longuement, tu laisses tes yeux la détailler un moment. Ses cheveux. Son visage. Sa silhouette. A tel point que tu sursautes presque lorsqu’elle se tourne vers toi, à nouveau. « Je … ce serais mentir de dire que je n’ai pas eu peur. » Ouais, mais tu n’as pas tellement eu peur pour toi, en réalité, parce, que tu ne l’as pas vu arriver quand il a tenté la morsure. Tu as juste été surpris. Puis c’est pour elle que tu as eu peur, mais ça, tu le gardes pour toi. « Merci. Et … avec plaisir. » Encore ce sourire, et tu finis par lui emboîter le pas, au début silencieux, tu finis par tourner la tête vers le cheval dans le pré, qui court, qui se dépense, il est lancé au galop. C’est à croire qu’il avait bien besoin de ça. « Il y a longtemps que vous faites ça ? Vous êtes … époustouflante, on a déjà du vous le dire. Je n’avais jamais vu un tel … un tel spectacle. »
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