Extrait de la réponse de Hope ... ; Un éclair. Puissant, vient illuminer le ciel. Et tu te dresses de toute ta hauteur, de tes 15 mètres devant la porte de Trost. Tu concentres toute ta volonté pour utiliser ta capacité de durcissement. Tes poings se cristallisent, et après avoir poussé un cri de rage, tu frappes le mur. Une fois. Deux fois. Trois fois. La porte n’est désormais plus qu’un trou béant. Tu empoignes les morceaux restants et commences à les balancer dans le district. Aussi bien pour élargir la porte pour les titans que pour faire plus de dégâts. Tu ne penses à rien. Hormis ta mission. Et ton frère. Alors tu évites le morceau de l’artère principal où tu l’as laissé planté derrière toi… Et tu te mets en devoir d’écraser des soldats qui se trouvent à tes pieds. Tu te laisses encore quelques minutes avant de disparaître. Tu te laisses quelques minutes, le temps que les autres titans n’apparaissent à ta suite…
Tu es si heureuse ! Comme une enfant, presque, et pourtant, Psyche, c’est à un homme que tu souris. Et c’est peut-être ça le plus important. Tu n’as pas gagné contre un anonyme, mais cotnre Silas. Silas et Fly, qui vole plus vite que le vent. Et pour toi, c’est une joie sincère. Tu as l’impression de pouvoir prouver à ton garde que, au final toi aussi tu es forte. Tu peux même l’être plus que lui.
« En route ! »
¤ ¤ ¤
Tu remercies le gérant de l’auberge où tu as réussi à monnayer une chambre et tu ressors dans les rues de Trost. Vous avez avancé à un bon rythme, Psyche, et vous êtes arrivé finalement à tant pour profiter des festivités. Silas est là, dans la rue, avec vos chevaux, et tu lui montres la clé, unique, que tu as réussi à obtenir.
« Il ne lui restait qu’une chambre, mais il m’a assuré qu’elle était pour deux ! »
Deux. Pas deux lits, deux personnes. Mais tu n’y penses pas. Comme une gamine, tu finis par mettre la clé dans ton sac de voyage et tu te remets en selle d’un mouvement vif. Tu as beau avoir les fesses endolories, tu bous d’énergie maintenant que tu es arrivée à bon port. Et puis cette histoire de danse te tourne dans l’esprit sans discontinuer, et affiche un air bien trop rêveur sur tes lèvres.
Et justement c’est quand tu es le plus heureuse, la plus joyeuse, la plus prête à enfin pouvoir t’amuser qu’il y a cet éclair qui t’aveugle. Et tu le sais, tu le sens, ça n’est pas normal. Ton cheval fait un écart et il te faut un instant pour comprendre qu’il s‘agit d’un titan. Dans les murs ! Un titan qui…
« OH NON ! »
Casse le mur ! Et tu sais quoi, Psyche ? Tu t’es souvent crue pas assez forte pour être de l’exploration, mais là, ton instinct prend le dessus. D’un seul coup, tu lances Éros au triple galop vers la caserne de la Garnison que vous avez vue en arrivant et tu oublies tout. Silas derrière, les gens qui hurle, les éclats de pierres qui tombent. Dans ta tête, tu ne penses qu’à un truc : trouver de l’équipement et protéger la population.
Dès que tu arrives aux abords de la caserne, fort heureusement intacte, tu sautes de selle, tu accroches Éros à la va-vite et si tu prévois d’aller directement dans la réserve d’équipement, tu fais un pas vers un homme qui a l’air… fou. Fou de rage, de peur. Fou avec une bouteille d’alcool et une torche dans les mains.
« Eh ! Qu’est-ce que vous faites ?! »
Ekaitz Eïrild
Ekaitz Eïrild
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Ekaitz Eïrild
Mer 29 Avr - 16:29
Tu te penches, tu es sur le point de payer quand quelque chose te percute tout à coup. Un homme, qui te pousse en avant. Tes pièces de monnaie glissent, tombent et quand tu commences à grogner pour les récupérer, tu as la sensation d’entendre la voix de Hope. Tu la cherches des yeux, et tu sais quoi, Ekaitz ? Elle n’est plus là. Il a fallu un instant pour que tu sois abandonné, livré à toi.
Tu n’as pas besoin d’attendre l’éclat de lumière pour savoir que tu avais vu juste. Ton pressentiment était fondé. Hope t’a trahi. Et bon dieu, mon grand, ça te fait si mal, sur le coup que tu lâches un hurlement quand la lumière aveugle tout le monde. Ça terrorise les gens autour de toi, et dans ta précipitation, tu chipes ces putains de boucles d’oreilles qu’elle a choisies, qu’elle n’a pas eu le temps de prendre. Et le pieu s’enfonce plus fort. Elle n’a même pas emporté une partie de toi. Rien. Elle t’a mise sur la touche. Comme ça.
« POUSSEZ-VOUS ! DÉGAGEZ ! ET TOI, DONNE-MOI ÇA ! »
Tu étais humain jusque là, tu deviens un monstre quand la douleur se met à pulser au rythme effréné de ton coeur. Tu attrapes une bouteille d’alcool et une torche et te voilà à courir vers la caserne la plus proche. Tu sais quoi Ekaitz ? Tu y as déjà réfléchi, tu t’es déjà fait mille scénarios dans ta tête cette nuit, et là tu ne fais que réaliser l’idée qui te semble la plus folle, la plus encline à donner du temps à ta soeur pour qu’elle revienne à la forme humaine et se noie dans la masse des citoyens de Trost. Tu vas faire sauter la réserve de poudre, loin du mur et de la porte ouverte… Ça occupera la garnison, tu le sais !
Sauf que t’es à peine arrivé à la caserne qu’il y a cette petite conne qui te voit. C’est comme si ton radar à emmerde l’attirait. Elle te repère directe et en plus elle a le culot de courir vers toi, dans sa jupe de petite fille, pour te demander de te justifier. T’as pas le temps, Ekaitz… pas le temps pour les enfants, pas le temps pour les idiotes.
« Degage de mon chemin ! »
Et te voilà à tenter de lui balancer un chassé dans les jambes pour la faire chuter au sol et pouvoir continuer à courir, mais elle te prend par surprise. Elle sait se défendre, et tu ne chasses rien du tout. Ton pied glisse là où étaient les siens, mais elle a déjà fait un bond en arrière.
« Petite pute ! »
Silas E. Athanasia
Silas E. Athanasia
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Silas E. Athanasia
Mer 29 Avr - 16:51
La route est longue, Silas, tu le savais, ça ne t’empêche pour autant pas de grogner dans ton coin à plusieurs reprises. On dira que tu te fais vieux, mais traînasser en selle pendant des heures, ça commence à te faire sévèrement douiller des vertèbres, heureusement que t’es sportif, tu l’endures, mais dieu que c’est inconfortable à souhait. Pourtant, tu ne dis rien. Pas un mot, tu te contentes de diriger Fly tranquillement jusqu’à Karanes et arrivé là-bas, tu soupires encore. Parce qu’évidemment, il y a bien trop de monde à ton goût, parce que tu vois d’ici des millions d’occasions et de possibilités d’égarer Psyche quelque part, et toi, ça t’angoisse. Tu as pourtant promis. C’est bien pour ça que tu ne changes pas immédiatement d’avis.
Pourtant, le monde semble vouloir te donner toutes les raisons du monde de le faire. Lorsqu’elle revient à toi, par exemple, ta petite brune, avec une seule et unique clé de chambre à l’auberge, et qu’elle t’annonce de façon si innocente qu’il s’agit d’une chambre pour deux. Non, ce n’est pas ton jour. Aujourd’hui, quelqu’un quelque part à semble-t-il décidé de jouer avec tes nerfs … et ça marche, parce qu’après moins d’une demi-heure ici, tu es déjà bien à cran. C’est évidemment pire encore lorsque cet éclair lumineux perce le ciel. Et comme un réflexe, tu tournes le nez directe le mur, comme si tout ce qui pouvait être inquiétant venait forcément de là-bas … Le truc, Silas, que tu n’as pas réellement de temps de réagir. Non. Elle part en premier, elle se remet en selle, elle fonce, et toi, tu es à la traîne en faisant la même chose derrière elle. Tu t’élances à sa poursuite, tu hurles son prénom à la travers les rues mais ça ne suffit pas, elle trace, probablement avec une idée fixe en tête, alors tu pestes, alors tu grognes, et surtout, tu angoisses, parce que tu sens la catastrophe poindre le bout de son nez, et que tu n’arrives même pas à la rattraper pour tenter de l’en éloigner.
Et c’est seulement à la caserne de la Garnison que tu parviens à la rattraper. Tu souffles en sautant au sol pour courir derrière elle. « Mademoiselle, attendez ! » Elle ne t’écoute pas. Et de toute façon, ton attention est attirée par cet homme. Tu vois ta brune qui s’arrête, tu l’entends questionner, tu la vois qui lui court après, et c’est lorsqu’il s’en prend à elle que tu réagis vraiment. Tu te précipites droit sur lui, et comme tu le fais toujours, tu te dresses devant elle avant d’envoyer ton poing au visage de ce fou furieux. Tu ne sais pas bien ce qui lui prends, tu sais juste que tu n’as pas le temps, alors tu attrapes la première chose qui te tombe sous la main, une pelle adossée au mur de l’écurie, et là encore, tu lui en balances un bout coup en pleine tête. Tu y mets pas mal de ta force … cependant, ça ne suffit pas, c’est qu’il tient encore debout le bougre.
Kaiden Demetrius
Kaiden Demetrius
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Kaiden Demetrius
Mer 29 Avr - 17:26
Du soleil. Un peu de vent. De la chaleur. Voilà tout ce qu’il te faut pour profiter de cette parfaite journée. Ça et la compagnie d’Elijah. Même si vous ne pouvez pas vous permettre de vous prendre par la main, même si les effusions en lieux publics ne vous sont pas permises… Tu acceptes tant bien que mal cette condition. Alors aujourd’hui tu décides de profiter. Elijah t’a sorti du lit bien contre ta volonté ce matin dans le seul but de venir à ce festival. Et toi… Toi on peut pas dire que t’es festival non. T’aimes pas trop ça, la foule, le bruit, tout ça ça fait vite ressortir ton mauvais caractère, toi qui aimes t’entourer de peu de personne et rester au calme chez toi dans les bras de ton amant tandis qu’il te lit le passage d’un de ces romans favoris.
Pourtant t’es là aujourd’hui, au milieu des ces rues bondées. T’es là pour lui faire plaisir, parce qu’il avait l’air tellement heureux, il avait tellement l’air de vouloir sortir que tu n’as pas eu le coeur de lui dire non. Alors t’as enfilé une tenue des plus simples. Une simple chemise et un pantalon. Parce qu’aujourd’hui tout semble si calme…. Et pourtant tu devrais connaître Kaiden, toi tu sais qu’un feu couve toujours sous la cendre, tu sais que ces murs ont cédés une fois, et t’es pas assez bête pour croire que la catastrophe de Shinganshina peut ne pas se répéter. Mais aujourd’hui… Aujourd’hui est un jour tellement beau que pour une fois, une seule fois… Tu te laisses complètement aller à la fête, à l’air ambiant et au sourire d’Elijah qui te comble…
Pourtant, cette lumière. Ce cri. Et soudain ces tremblements te ramènent à la réalité. « ATTENTION ! » Tu donnes un puissant coup à Elijah, l’envoyant dans le décor avec toi tandis qu’un morceau de mur vient se planter à quelques centimètres de là où ton petit orteil était posé. Tu te reprends bien vite et remet Elijah sur ses pieds. « File ! Cours te mettre à l’abri ! » Tu l’embrasses sans prendre garde aux autres, qui de toute manière court dans tous les sens , et file droit vers la caserne de la garnison afin de t’équiper. Tu ne laisseras aucun titan s’approcher de ta famille… Alors une fois sur place, tu ne réfléchis pas, tu ne réfléchis plus, la colère commence à prendre possession de ton corps et tu ne cherches même pas à comprendre ce qu’il se passe. « Dégage ! Tu vois pas que tu bloques le chemin? » Puis tu le pousses afin de pouvoir récupérer du matos. Enfin. Tu le pousses… Ce mec est un roc, c’est à peine s’il a bougé. On dirait toi quand t’es vener. Alors tu le fixes, enfilant un équipement tridimensionelle. « Un soucis mon gars? » Lui tu vas pas le laisser filer s’il vient te charger. « Utilise ta colère pour aller dézinguer ce titan qui vient de défoncer la porte ! »
Zéphyr Fawkes
Zéphyr Fawkes
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Zéphyr Fawkes
Mer 29 Avr - 17:43
Tu ne seras pas allé loin en entrainant la jolie brune à ton bras, Zephyr. Pourtant tu avais de grands plans, toi, tu voulais gagner, tu voulais la faire sourire. Mais tu l’as dit quand tu es venue la chercher : vous n’avez jamais vécu ce genre de fête ensemble. Et si aujourd’hui était une bonne occasion et que tu as même séché le boulot pour ce faire, tu comprends que ça ne marchera pas comme ça. Le Destin (ou en tout cas quelque chose de ce goût-là) ne veut pas que tu sois avec Hell !
Vous êtes en plein milieu de la foule quand il y a ce putain d’éclair et que toi, tu lèves la tête en demandant s’il va pleuvoir, mais tes yeux découvrent autre chose. Et ton premier réflexe, mon petit gars, c’est d’attraper elle contre toi et du lui cacher les yeux. Ton coeur bat à mille à l’heure contre ton torse et tu la serres fort.
« Ne regarde pas. Ne… ne… SUIS-MOI ! »
T’es con, mais tu ne te dis pas qu’il te faut l’entraîner loin de tout ça ou lui dire de partir du District. Non, tu penses simplement que le Caporal Nine va te défoncer quand tu te présenteras à lui sans équipement pour arrêter un putain de titan. Alors tu fonces vers la caserne la plus proche, en entraînant la brune par la main. Tu ne peux tout simplement pas l’abandonner.
Tu t’arrêtes en freinant des 4 fers pour voir un type avec un cocktail Molotov agressé une femme, puis un drôle de mec lui mettre un coup de pelle. Et quand un troisième le repousse pour prendre l’équipement tu cours vers le jeune homme, en lâchant la main de Hell. Et si les deux autres ont tenté de le frapper, pour l’arrêter, toi tu viens juste arracher la bouteille d’alcool et la torche de ses mains.
« Meeeec, c’est hyper dangereux ce que tu fais ! »
Et en faite, mon grand si tu jettes la bouteille hors de la caserne, t’es pas intelligent comme garçon. Alors quand le type tente de te reprendre la torche, tu la lances aussi. Ça fait : SCHOUUUUPS. Et tu sais quoi ? Ya une maison, de l’autre côté de la rue qui s’embrase. Faut dire que de l’alcool, du feu et une maison en bois ça ne peut faire que schouuuups, hein.
« Oups. »
Elijah Callum
Elijah Callum
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Elijah Callum
Mer 29 Avr - 18:15
Festival de Trost - Groupe 4
J’étais heureux, Kaiden avait accepté de me suivre pour participer au festival, je savais qu’il n’était pas facile pour lui d’être là dans la rue entouré d’autant de monde. Mais il le faisait pour moi, juste pour me faire plaisir et je me sentais chanceux d’avoir croisé sa route. Malheureusement, si nous nous promenons en amoureux, il n’est pas question de se tenir la main, de s’embrasser ou de paraître trop proche, non, évidemment que notre histoire n’est pas bien vue, j’ai vraiment de la chance que ma famille est accepter le faite que j’aimais les hommes. Pourtant, nos bras s’effleurent souvent et nos regards parlent pour nous.
L’éclair retentit soudain, je lève les yeux et heureusement, Kaiden réagit bien plus vite que moi, peut être parce qu’il affronte des titans et que moi je ne fais que face à la théorie. Mais il se jette sur moi, nous faisant tous les deux tomber au sol alors que son corps protège le mien. J’ai le souffle court, j’entends des débris qui tombent tout autour de nous et je n’arrive pas à comprendre ce qui se passe. Il m’aide à me relever et ne me donne qu’un ordre, celui de partir, de me mettre à l’abri. Je n’ai même pas le temps que répondre que ses lèvres se collent contre les miennes, dans un baiser hâtif et presque désespéré, puis il file à travers la foule sans que je suis dire quoi que ce soit.
Je soupire alors, passe ma main dans mes cheveux et regarde autour de moi, d’un côté, je voudrait l’écouter et lui obéir, mais j’étais incapable de le laisser affronter les titans au sein de la ville seul. Alors après un petit moment de décalage, je le suis. Je sais qu’il veut se rendre à la garnison, il a besoin d’équipement et c’est l’endroit le plus proche. Je cours évitant les habitants qui tente de fuir en paniquant, j’indique à une femme de courir se rejoindre vers les portes extérieur.
Quand j’arrive à quelques pas de la garnison, je vois une bouteille voler, elle fait un arc parfait et tombe sur une maison juste à côté. Comme il fait chaud, et qu’il n’a pas plut depuis un moment, il ne fallait qu’une étincelle avant qu’elle ne s’enflamme, je sens la chaleur sur ma peau et je fonce à l’intérieur de la garnison où je ne suis pas surpris de voir Zéphyr en train d’observer la maison et il ne m’en faut pas plus pour comprendre. Monsieur Fawkes, il me semble que je vous ai déjà appris que jouer avec le feu est dangereux. Mon ton est légèrement sévère, mais ce gamin, je l’aime bien, j’étais son instructeur et au fil du temps, j’ai appris à ne plus m’énerver à la moindre de ses bêtises.
J’ignore les autres et fonce vers Kaiden qui est déjà en train de s’équiper. Hors de question que tu y ailles tout seul. Et alors sans attendre, je prend un autre équipement tridimensionnel, certes, je n’ai jamais affronté de Titan en vrai, mais je forme les recrues depuis des années, je m’entraine jours après jour et il parait que je me débrouille bien, alors hors de question de rester en retrait. Je ferais ce que tu m’ordonnes, mais je reste près de toi. Je me retourne alors pour faire face aux autres, mais surtout de celui à moitié à terre qui semble sonner. Qu’est ce qui se passe ?
junne.
Hellebore Fawkes
Hellebore Fawkes
+ MESSAGES : 31
Hellebore Fawkes
Mer 29 Avr - 18:30
Tu as continué de sourire, parce que, tu as réussi à le caler à un rythme moins effréné, qui te ressembles à toi, plus qu’il ne lui ressemble à lui, parce que, ça te soulage. Parce que si tu aimes cette façon qu’à Zéphyr de vivre à cent à l’heure, tu n’es probablement pas capable de le suivre, du moins, pas toujours. Pourtant … ce sourire, il s’efface vite, bien trop vite sans doute. Lorsque cet éclair traverse le ciel, lorsque ton frère te ramène tout contre lui, te caches les yeux et tente de te rassurer. Tu ne vois rien. Tu ne comprends rien, et avant que tu n’aies eu le temps de réagir, voilà qu’il se met à courir, encore, et pendant que tu t’acharnes à essayer de le suivre sans trébucher, tu as tout le loisir d’essayer de voir, de comprendre, et t’observer, et l’horreur ne tarde pas à te frapper. Jusqu’à ce que tu voies la Garnison, jusqu’à ce que Zéphyr te lâches et que cet incendie se déclenche alors qu’il vient prendre la bouteille enflammée de ce type enragé.
C’est probablement … une accumulation qui fait que ton sang ne fait qu’un tour. Si tu étais restée planter, voilà que tu t’avances, tu viens te placer devant ce gars, visiblement incontrôlable, et c’est un grand coup de pied dans les parties que tu lui envoies. Tu y mets toutes tes forces, comme à chaque fois qu’un type trop lourd t’ennuies à la taverne, toi, tu sais que ça calme, et tu te permets de lui envoyer une belle gifle avant de reculer quand il … tombe, au sol, visiblement KO. « C’était quand même pas si compliqué … » Que tu finis par souffler.
Psyche A. V. Argyre
Psyche A. V. Argyre
+ MESSAGES : 49
Psyche A. V. Argyre
Mer 29 Avr - 20:30
Si tu as évité le coup du drôle de type, avec sa bouteille et son feu, Silas ne le loupe pas lui. Et tu fais une grimace, Psyche, alors que l’homme ne semble pas réagir. Quelqu’un le pousse. Un autre vient lui prendre son arme. Et toi, tu restes là, à essayer de comprendre de quoi il s’agit, presque persuadé qu’il est malade, pris dans les limbes de sa folie. Sauf qu’avant que tu ne puisses le dire, demander aux hommes de frapper comme des idiots et parlementer avec ce type, une petite furie s’interpose et… ouille, tu as mal pour lui.
« Bon, ça c’est fait. Attachons-le ! »
Tu trouves la corde, mais tu la balances dans les mains d’un des types qui a déjà récupéré son harnachement 3DM (@Kaiden), et tu te dépêches d’aller chercher de quoi te mouvoir. Et c’est en oubliant qu’il y a des hommes à côté de toi que tu retires ton corsage coloré et ta jupe, pour ne garder que ton débardeur blanc et le shorty d’équitation.
Ensuite, tu te prépares et quand tu regardes autour du toi, tu comprends qu’ils sont tous des soldats, sauf la deuxième jeune femme. Tu n’as pas besoin de lui demander, tu le vois dans son attitude, même si son élan de colère vous a débarrassé du type étrange.
« Viens là, toi. »
Tu l’attrapes pas la main, et tu remplis un sac de bonbonnes de gaz, tu le lui mets sur le dos et tu viens glisser une épée enfermée dans un fourreau à sa ceinture. Et puis tu poses une main sur son visage, en lui souriant :
« Tu vas devoir rester avec nous, les rues vont devenir dangereuses. Et tu te tournes vers cette belle brochette de mâles. Je m’occupe d’elle, le premier qui pose une main sur elle, je le gifle. Tes yeux brillent, vont sur chaque visage et tu finis par rajouter. Il faut qu’on monte sur les toits rapidement et qu’on voit pour que l’incendie de Fawkes ne crame pas tout le quartier ! »
T’as jamais été une leadeuse, petite Psyche, mais tu as une aura naturelle quand il s’agit de parler au-dessus des autres. Merci les Argyres, sûrement.
Silas E. Athanasia
Silas E. Athanasia
+ MESSAGES : 41
Silas E. Athanasia
Mer 29 Avr - 21:42
C’est qu’il en aura pris dans la tête avant de tomber KO celui-là, tu es presque aussi impressionné qu’amusé de constater que c’est un bon coup dans les parties, donné par une frêle jeune femme, qui finit par avoir de raison de lui. Cependant, c’est la surprise qui l’emporte, lorsque ta demoiselle, la tienne, oui, prends les devants pour que ce fou furieux soit attaché et tu sais quoi, Silas ? Quand tu la regarde qui prends presque tout en main, qui vient même s’approcher de cette jeune femme pour lui coller tout un tas de truc entre les mains, en lui disant qu’elle va s’occuper d’elle, la protéger et se met même à menacer tous les autres … toi tu. Comment dire, Silas, que tu peux déjà sentir à quel point elle te met dans la merde et jusqu’au cou, en plus. Hein.
« La Garnison devrait se charger de l’incendie, c’est plus leur boulot que le notre étant donné que … c’est eux qui l’ont déclenché. » Et tu ne manques pas de lancer un regard de biais à ce crétin tout tatoué. Non mais. C’est vrai, il a empêcher à la caserne de partir en fumée avec l’équipement, mais, quand même, il vient de cramer la baraque à Germaine. Tu finis par souffler, et puis tu reviens vers ton cheval pour y attraper ton équipement, que t’as eu la présence d’esprit de foutre dans le gros sac que t’as emmené. Il te faut pas bien longtemps pour l’enfiler, avec l’habitude, les années, c’était devenu presque automatique. « Mademoiselle, vous devriez vous dépêcher d’aller vous mettre à l’abri en hauteur. » Tout comme elle ne peut pas se permettre d’assurer la protection de cette jeune femme. Mais ça, tu évites de lui dire pour éviter de déclencher un discours, et probablement pour t’épargner une gifle, aussi. « Et de la mettre à l’abri aussi. » Passons aussi sur le fait qu’elle vient de se débarrasser d’une partie de ses fringues devant l’assemblée, tu régleras ça plus tard. « On va devoir se battre, même si ces étranges titans semblent s’être calmé … » D’ici, tu ne vois plus bien. « Il faut à tout prix empêcher les autres d’entrer. Si ce n’est pas déjà fait. » Et tu prends sur toi d’attraper le poignet de Psyche, et de pousser l’autre brune dans le dos pour qu’elle suive le mouvement.