Extrait de la réponse de Hope ... ; Un éclair. Puissant, vient illuminer le ciel. Et tu te dresses de toute ta hauteur, de tes 15 mètres devant la porte de Trost. Tu concentres toute ta volonté pour utiliser ta capacité de durcissement. Tes poings se cristallisent, et après avoir poussé un cri de rage, tu frappes le mur. Une fois. Deux fois. Trois fois. La porte n’est désormais plus qu’un trou béant. Tu empoignes les morceaux restants et commences à les balancer dans le district. Aussi bien pour élargir la porte pour les titans que pour faire plus de dégâts. Tu ne penses à rien. Hormis ta mission. Et ton frère. Alors tu évites le morceau de l’artère principal où tu l’as laissé planté derrière toi… Et tu te mets en devoir d’écraser des soldats qui se trouvent à tes pieds. Tu te laisses encore quelques minutes avant de disparaître. Tu te laisses quelques minutes, le temps que les autres titans n’apparaissent à ta suite…

Iliana.
Aiji.
Laszlo.
Karhlya.
Theresa.
Arès.
Aleksei.

Tu te décales, tu laisses la place à Ainsley afin qu’elle se positionne de nouveau face à la cible. Mains de le dos, tu l’observes alors qu’elle fait de nouveau cette petite moue pour se concentrer. « Allez-y, la peluche de Mousse n’est plus qu’à quelques p...» Un bruit sourd. Un éclair. Tu te tournes soudainement, attrapant Karhlya par la taille pour l’approcher au plus près de toi. Le souffle coupé, tu laisses passer quelques secondes, quelques secondes durant lesquelles le monde sombre dans la panique la plus totale. « Venez. » Tu lâches les fléchettes, tes pensées sont maintenant focalisées sur ce titan, cette silhouette féminine qui se dresse devant le trou béant. « Qu’est-ce que… » Mais tu n’as pas le temps de te poser plus de question sur cette étrange apparence, voilà qu’un deuxième éclair surgit… A l’intérieur des murs. Une nouvelle silhouette qui se dresse et qui… Fonce sur la première. Tu secoues la tête. Tu n’as pas le temps de te poser des questions. « Ainsley. Je ne veux pas vous perdre de vu. Il nous faut...»

Et là tu les vois. Au milieu de la foule. « ZEITSEVA ! KOENIG ! » Tu gueules. Tu pousses. Tu fais ton bonhomme de chemin à travers la foule, à contre-courant. Tu finis par attraper la main d’Ainsley pour la poser dans ton dos. « Ne me lâchez pas. » Dans cette foule, si elle venait à tomber, tu ne donnes pas cher de sa peau. Tu finis enfin par rejoindre tes deux soldats, soulagés de tomber sur eux même si Iliana semble complètement perdue. « Vous deux. Ensemble. Ici. Quelle surprise. » Comment ça tenter l’humour n’est pas la meilleure chose à faire sur le moment. « Il n’y a pas de temps à perdre. A la garnison. » Tu laisses passer tout le monde devant toi avant de crier à nouveau. « VOUS ! » Tu tonnes en avisant une petite furie rousse qui court partout et que tu penses avoir déjà vu chez Hodgen. « Adams c’est ça? Avec moi ! Et ramenez moi la blonde de la garnison derrière vous ! Exécution ! » T’as pas le temps non, alors tu pousses ton troupeau devant toi comme un véritable chien de berger. « MAGNEZ VOUS L’FION D’VOUS GROUILLEZ ! C’EST UN ORDRE ! »

Tu finis par attraper Laszlo avant qu'il n'entre avec les autres. « Ecoutez Koenig... » Tu pousses un large soupir tout en posant une main sur son épaule. « Je n'ai absolument pas eu le temps d'avoir une discussion avec vous depuis que nous sommes rentrés de dernière mission. mais il faut que vous sachiez une chose. Je vous fait confiance. Ne perdez pas foi en vous. » Tu lui tapotes l'épaule. « Nous aurons une discussion plus approfondie à la fin de ce carnage en attendant suivez mes ordres et... » Tu lui lances un regard noir. « Ne vous laissez pas distraire pas Zeïtseva »

Tu ne voulais pas sortir… tu l’avais clairement dit à tout le monde, mais dans cette famille, personne ne te laissait le choix d’être déprimé. Pourtant, mon pauvre, tu en avais des raisons de te terrer chez toi depuis votre retour en ville. Tu avais fui assez longtemps, il te faudrait maintenant aller voir ton supérieur et parler avec lui. Ouais, tu n’envisageais pas de retourner sur le terrain sans avoir pu t’excuser et savoir s’il voulait toujours de toi… Non. Si tu y avais toujours ta place.

Et donc voilà, tu es dehors, certes, mais contre ton gré. Tu t’es persuadé que tu étais sorti pour chaperonner ta soeur, pour veiller sur elle, mais tu l’as rapidement laissée aller à ses affaires. Et toi, tu marches sans ne rien voir. Ton esprit boue et tes pensées sont certainement trop tournées vers une personne en particulier. Tu lui avais proposé de la peindre et… tu n’as pas oublié. Et comme si tes pensées voulaient t’enchanter, voilà que sa voix résonne.

« Oh, Iliana, tu… »

Un éclair, et tu fermes les yeux par surprise. Sans réfléchir, ta main se referme sur celle de la jeune femme, comme si tu craignais qu’elle ne te soit retirée… parce que tu veux la protéger. Et quand tu comprends, Laszlo, que c’est un titan, tu t’effondres intérieurement. Un titan… dans les murs. Et dans un état second, tu la laisses te tracter sans comprendre de qui elle parle.

C’est ton Caporal qui vous arrête et quand tu comprends que Bailey et là lui aussi, que Karhlya est avec lui, ça te fait l’effet d’un soulagement sans fond. Bordel… C’est bête, mais toi, ça te rassure, qu’il y ait un type héroïque parmi vous. Ça te rassure encore plus quand tu entends ses ordres. Tu es déjà en train de repartir quand il t’arrête.

« Je… Je ne vous décevrai pas, Caporal ! »

Et tu le salut avec tout le respect que tu as pour cet homme. Tu carres les épaules, ton souffle se relâche et quand finalement tu te mets en route c’est pour engager le pas au reste du groupe, vers une des casernes de la Garnison. Tu gardes à l’oeil tout ce qui se passe autour de toi.

Et te voilà de nouveau bien concentrée sur ta dernière fléchette. Tu souris, parce que tu l’entends, ton Caporal, qui t’encourage à sa manière en te faisant miroiter cette jolie peluche que tu veux tant, et que tu as repérée. Alors, tu veux faire les choses bien, tu t’acharnes à viser le centre et … Boom. Tu sursautes, et tu te sens tirée en arrière par Bailey qui te ramène contre lui. Ton regard, tu le braques dans la même direction que le sien. Vers le mur. Vers la porte. Là où la silhouette étrange de ce titan s’agite, détruit, jusqu’à être troublée par un second éclair, et un second titan qui se précipite sur le premier. C’est un spectacle aussi effrayant que fascinant, que tu dois pourtant délaissée lorsque la voix de ton supérieur tonne et te ramènes sur la terre ferme.

Tu t’accroches à lui, comme le ferait une enfant, tes doigts agrippés à sa chemise, tu le suis tant bien que mal à travers la foule, et quand il s’arrête, tu viens carrément accrocher ta main à son poignet. Tu balades ton regard partout, tu écoutes les ordres de ton supérieur en même temps et puis, lorsque tu le vois qui s’agite à nouveau, tu le retiens avec toi. « Attendez, j’ai de l’équipement à la maison, le mien, et un autre de rechange avec du matériel. » Comme n’importe quel soldat de l’exploration, en somme, ce sont tes réserves, mais des réserves que tu as signalé à l’armée, alors elles sont légales, aucun problème là-dessus. « La maison est juste à côté, à deux pas … » Et tu lui désignes la petite maison familiale, de l’autre côté de la rue, juste en face, à deux pas à peine du stand où vous étiez tous les deux. « Je ne pourrais pas me battre dans cette tenue, et on a besoin de ce matériel monsieur, je n’en ai pas pour tout le monde … mais au moins pour vous et moi. »

De garde. Tu as réussi à te faire enrôler dans la garde du festival. Et tu sais pourquoi, Theresa ? Tu as si honte de ce qu’il s’est passé avec le Major Stellaa et ton équipe que tu cravaches comme une forcenée depuis des jours et des jours. Tu prends toutes les tâches qui passent, tu essaies de fuir la conversation qu’il faudra que tu aies avec Hodgen, que tu supportes le regard déçu d’Astrid, celui froid de Saskya. Alors voilà pourquoi tu n’es pas ivre morte au festival, toute seule puisque tu n’as plus personne pour y aller, et que tu es en total équipement.

La journée s’est mal passée. Tu t’es fait chier. T’as mal aux jambes. Les repas du midi étaient dégueulasses et t’as même dû partager avec un drôle de type qui n’en avait pas eu. Alors clairement, Theresa, tu es dans une humeur EXÉCRABLE quand il y a ce bruit au loin, et que l’éclair qui te fait grogner un “putain il va pleuvoir en plus” laisse place à un titan. Et là… là ma pauvre, c’est autre chose qui te traverse. De l’adrénaline. Et un rire, mi paniqué mi-plein de vie. ENFIN TU VAS BOUGER !

Te voilà donc à décoller du toit où tu étais en surveillance et tu commences à aller vers le mur. Tu veux voir ça de près et si en plus tu peux tuer ce titan qui pète le mur, tu te dis que tu te feras pardonner. C’est vraiment bien parti dans ta tête, en tout cas ! Sauf que dans ton élan, dans ton entrain, tu ne vois pas l’énorme roc venir vers toi. Il te faut faire une pirouette aérienne qui mérite un 10 de tous les jurés au moins, et tu retombes dans la rue, pas loin. T’es si surprise qu’il te semble entendre ton nom de famille, quelque part, au loin, mais… non ce n’est pas possible hein ?

C’est comme ça que tu repères des visages qui te sont familiers. Des gens de l’exploration et… Iliana ! Iliana c’est bien celle qui te soigne quand tu te fais mal, tu es sûre que c’est elle. Alors, quand ces soldats se rassemblent, tu abandonnes l’idée d’aller foncer toute seule dans le titan qui veut faire tomber Trost et tu cours vers eux, en soufflant fort :

« Oui Caporal Bailey, je vous suis ! »

Et tu t’exécutes, comme une brute, tu attrapes la petite blonde de la garnison et tu la traques vers les autres, sans réfléchir en lui soufflant tout bas un :

« Trop tard, tu viens ma cocotte ! »

Et te voilà, déjà équipée, qui suit le groupe jusqu’à un endroit où ils pourront revêtir de quoi monter dans les airs et se battre contre ce putain de… OH god, y’en a deux maintenant.

« Ehhh pourquoi y’a un titan qui frappe un autre titan ? C‘est quoi c’merdier ? »

T’es bien là. Posée sur ton petit bout de toit à regarder la ville d’en haut. Tu t’es mise à l’abri du soleil qui tape bien trop fort à ton goût, le dos calé contre une cheminée, à l’ombre, tu observes dans l’indifférence la plus totale ces pâles humains s’en donner à coeur joie pour une fête bien trop futile à ton goût. Le visage figé dans un masque de dégoût que tu ne cherches même pas à cacher, tu attrapes la bouteille d’alcool qui se trouve à tes côtés, en avale une longue rasade et… finis par soupirer d’ennuie. Tu te fais chier. Bon dieu que tu te fais chier dans ce trou à rat coincé dans une époque médiévale. T’en as marre, toi t’as pas la patience d’Eris. T’aimes pas attendre, t’aimes pas faire semblant. Si elle, elle a réussi à se fondre dans la masse, toi t’as pas voulu te départir de ton tempérament volcanique. Alors tu dénotes. T’as pas vraiment d’amis. T’envoies chier tout le monde. T’as d’ailleurs eu du mal à te faire une place dans l’armée. Trop tête brûlée qu’ils disaient. Pourtant t’avais bien fini par y arriver. Et t’avais bien fini par remarquer que t’étais pas la seule tordue de l’équipe. Rien qu’à voir ce Eïrild là, qui jouait des poings avec tout le monde. A ça oui, les mecs avaient le droit d’être une tête de con mais pas toi !

« Pff. Quelle vie de merde. » Finis-tu par dire avant de balancer ta bouteille au sol, sur lequel elle vient se briser en mille morceaux aux pieds d’un homme déjà saoul. Tu lui fais un petit sourire, agitant la main et mettant l’autre devant la bouche « Oups. Désolée. » Puis tu files sur un nouveau toit. A peine as-tu posé les pieds dessus qu’un éclair jaillit dans le ciel, manquant de te faire tomber. Et là… Toute retenue t’échappes, toi qui en a déjà si peu. « Putain de merde. » Ouais. A dire vrai tu peux dire que ça lorsque tu vois le désastre qui s’étend face à toi. Et oui tu dis bien désastre. Un shifter. Qui n’est ni celui d’Eris, ni le tien forcément, vient de défoncer le mur. Et ça, t’en restes sans voix. Tu savais bien qu’il y en avait d’autres mais… Tu avais espéré qu’il y aurait… Tu sais pas, une sorte de… De… Un signe, un truc pour que vous puissiez vous coordonner. Pour savoir quand passer à l’action… Mais apparemment pas. « Ah ouais ok d’accord. C’est chacun pour sa gueule j’ai compris… » Au premier qui aurait l’honneur de tous les tuer pour récolter la gloire au village.

Et alors que tu te demandes si tu devrais pas la rejoindre… Voilà qu’un deuxième shifter apparaît… DANS les murs cette fois ci. « Mais quel… » Sauf que voilà. Autant le premier semble être du même bord que le tien… Autant c’est pas le cas de l’autre. Et ça, ça ça te fait froncer les sourcils alors que tu retombes sur le sol. T’es encore en train de te demander comment tu vas pouvoir gérer ça lorsqu’une rouquine te dire par le bras et t’entraînes à la suite de tout le monde. « Je suis pas ta cocotte ! » Grognes-tu en te dégageant d’un geste brusque mais en continuant de suivre le mouvement. Parce que ouais, t’as bien compris que tu vas pas pouvoir agir dans ton coin, surtout maintenant que t’es repérée. « Putain. Fais chier. » Ouais. T’avais pas prévue de te coltiner une troupe de débiles. Et quand la rousse met le doigt sur un truc… Tu lèves les yeux au ciel. « T’sais c’est pas intelligent de base ces machins. C’est pt’être un déviant. »

Tu ne lui as pas remis la main dessus bon sang, de bon soir. Pourtant, tu n’es pas du genre à lézarder, loin de là, tu estimes même que pour un jour de congé, tu es allé cogner contre le battant de la porte de chez Iliana relativement tôt. Et pourtant, tu y es resté dix minutes Aleksei, dix minutes à tambouriner, jusqu’à ce qu’une voisine ne sorte pour te faire la morale et que tu l’envoies balader pour te hisser jusqu’à une des fenêtres. Le logement est vide. Elle est déjà partie. C’est pour ça que tu as fini par t’élancer au beau milieu de ce festival, en te demandant ce qui avait bien pu tirer ta petite sœur du lit aussitôt. C’est con, tu aurais presque cru qu’elle allait t’attendre, d’ordinaire, elle le fait, là, pour toi, c’est clair, elle avait autre chose de prévu, et toi, tu étais curieux de savoir quoi, et surtout, avec qui.

Pourtant, bien vite, tu galères, et lorsque cet éclair de malheur traverse le ciel au-dessus des murs, tu t’arrêtes net en glissant légèrement sur les tuiles du toit sur lequel tu viens de rebondir. Si Eïrild te voyais harnacher de ton équipement en plein milieu du festival alors que t’es pas de service, elle te passerait probablement un petit savon, mais tu sais quoi, quand tu vois ce titan, puis ensuite le deuxième, tu n’es pas peu fier de ne pas être venu par ici en touriste.

Ta langue claque contre ton palais. « Qu’est-ce que c’est que ce bordel encore … » Que tu grognes, alors qu’il te suffit de pencher la tête, et de regarder en bas pour voir que Bailey est au milieu de la rue, en train de gueuler sur à pas près tout le monde pour essayer de rassembler des soldats. Et si tu entends ton nom, tu comprends bien vite que ça ne t’est pas adressé lorsque tu vois ta sœur, accompagné de ce type qui bosse avec elle. Tu plisses les yeux, intrigué, t’es en train de te demander si c’est lui qu’elle est venue retrouver, si c’est pour ce gugusse qu’elle a oublié de t’attendre cette année quand … ton propre regard est attiré ailleurs, sur cette chevelure de feu que tu reconnais sans mal. C’est la timbrée. Manquait plus qu’elle. Néanmoins, étant donné que Bailey à l’air occupé, c’est à près d’elle et de la blondasse que tu choisis d’atterrir au sol. « C’est pas un déviant. » Que tu claques. « T’as déjà vu un titan avec des boules pareilles ? » … Vulgaire, Aleksei, complètement vulgaire, heureusement qu’Iliana est trop loin pour t’entendre. « Salut la rouquine, ça va la tête ? »

Je panique un peu, je dois bien le dire et la chaleur des doigts de Laszlo me rassure. Pourtant, on ne cherche pas bien longtemps avant que la voix forte de notre caporal résonne malgré le bruit ambiant et je pousse un soupir de soulagement. Pourquoi ? Parce que je sais qu’il va nous dire quoi faire, qu’il va nous guider et alors tout irait bien. Je suis également heureuse d’avoir penser à prendre mon sac de matériel, je pourrais les soigner en cas de besoin, je ne serais pas juste une charge pour eux. Mais quand j’approche, sa remarque me faire rougir et instinctivement nos mains se lâchent. Les ordres sont clairs, on doit se rendre à la garnison le plus vite possible et se préparer. Au début Laszlo me suit, mais finalement, Aiji le rappelle et je n’attends pas, ce n’est pas le moment. Devant moi se trouve Théresa et une blonde, je suis seule, mais j’essaie de ne pas me faire distancer, malgré la foule qui nous entoure.

Quand je vois Aleksei arriver près des filles je souffle de soulagement, lui ne semble pas ravis, mais je suis trop loin je n’entends pas ce qu’il peut leur dire. Je voudrais le rejoindre, malheureusement, je n’y arrive pas alors que l’on arrive à la garnison, là je dois faire face à un gros soucis, je n’ai qu’une robe, quelle idée de mettre une robe franchement, ah oui, je voulais me sentir comme toutes les autres filles pour fois. J’avais bien choisis mon jour pour faire ça. Je posais mon sac, fouillait alors dans un tas de fringue qui était là depuis un moment et dénichait un bas de pantalon qui serait surement trop grand pour moi, mais avec l’équipement ça tiendrait et se serait plus simple que la robe. Alek, aide moi. Je lui tournais le dos, remontait mes cheveux que je m’appliquais à attacher en queue de cheval et le laissait ouvrir ma robe. Après ça j’enfilais le pantalon, me laissant juste avec le petit débardeur et enfilait mon équipement. Je regardais autour de moi, les autres étaient presque prêt, je repris alors mon sac que je pouvais accrocher aux sangles grâce à un système trouver par mon frère. Puis je partis fouiller rapidement dans la réserve afin de reprendre du matériel de soin, on était jamais trop prudent, quand je revins tout le monde était prêt et attendait les ordres d’Aiji.

T’es en pleine galère Bailey tu le sais ça. T’as réussi à te constituer un petit groupe de soldats, c’est bien, mais s’ils étaient tous équipés, ça serait mieux. Alors tu pousses, tu tonnes. Tu maudis ces villageois qui ne savent pas écouter et évacuer dans le calme. Tu les maudits pour courir dans tous les sens et vous bloquer le chemin, et tu les maudis parce que tu es certain qu’ils sont en train de s’entasser à la porte de Rose comme du bétail. Alors tu soupires tu soupires de soulagement quand tu vois Koenig reprendre du poil de la bête. Tu soupires de soulagement quand tu vois Adams se rattacher à ta petite troupe, ramenant avec elle un autre soldat. Et t’es en partie content parce que l’équipe qui se trouve sous tes ordres au final… C’est une bonne partie de ta famille. Alors ça te fait un bien fou de savoir que tu ne vas pas avoir à faire à des têtes brûlés et des soldats médiocres. Enfin. Tu crois.

Et t’es soudainement tiré de tes pensées par Ainsley qui te retient à ses côtés. Ses yeux accrochent les tiens, et tu te dis que tu ne veux en aucun cas la quitter. Tu tournes la tête vers tes soldats. Puis vers elle. « Allez à la garnison ! Je vous y rejoins. Et surtout ne prenez pas de risques ! » Puis tu te tournes vers Karhlya, la poussant dans le dos pour la presser. « Je vous suis. » Une fois à l’intérieur, tu la suis sans aucune gêne. Ta détermination a effacé tout le reste de tes émotions, et tu la suis tandis qu’elle sort tout ce dont vous avez besoin. Tu enfiles les lanières, sangles le matériel, vérifie l’état des lames dans un temps record avant de te tourner vers elle… Qui n’a pas terminé de se changer. « Excusez moi. » Dis-tu en détournant aussi sec les yeux et en rougissant légèrement, te maudissant pour ton action. Tu n’as pas loupé de remarquer son corps parfait. Mais les pas des titans se font entendre, et tu te précipites à la fenêtre pour regarder le chaos dehors.

« On a plus le temps. Vite ! » Tu l’aides à ajuster ses sangles, elle qui a perdu du temps à se dépêtrer de sa robe. « J’aurai dû déchirer votre robe pour allez plus vite. » Tes mains virevoltent sur son corps pour l’équiper le plus rapidement possible, sans aucune gêne. Tu réfléchiras à ça plus tard. « Allons rejoindre les autres ! » Et tu lui prends la main avant de l’entraîner dehors. Tu lances tes grappins vers le mur afin de filer vers la garnison où chacun est en train de se préparer. « Plus vite que ça ! Les titans sont entrés j’ai besoin de vous sur les murs ! Selon où sont posées les autres équipes on va se répartir les ruelles pour n’en laisser passer ok est-ce que c’est clair? » Tu fixes tout le monde. « Ainsley avec moi. Koenig et Zeïtseva à l’arrière, vous me couvrez Iliana ! Iliana je vous le répète vous n’êtes là qu’en support, en tant que médecin est-ce bien compris? Pas de folie ! » Puis tu te tournes vers les deux dernières recrues que tu ne connais pas. « Veillez l’une sur l’autre, je sais que ce n’est pas facile de travailler avec quelqu’un qu’on ne connaît pas. » Tu lèves ta lame, cris à chacun de se mettre à son poste, et va te poser sur un toit, non sans vérifier qu'Ainsley te suit.