Attack on Titan
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karhlya + et si Aiji n'avait pas fuit ?
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Mar 28 Juil - 19:15
et si aiji n'avait pas fuit × ft. karhlya



Tu ne sais pas pourquoi tu t’es simplement approché pour embrasser son front. C’est la première fois que tu te permets un tel geste envers un membre de ton équipe. Sauf avec Ezéchiel mais lui ce n’est pas pareil, ca serait le contraire qui serait étonnant venant de vous deux. « Ça Caporal … c'est pas vous qui décidez ...pour une fois. » Tu souris alors, amusé en apparence alors qu’au fond tu as toujours ce doute et ces peurs qui restent au fond de toi.

Tu te recules d’un pas, juste un pour remettre u peu de distance entre vous sans pour autant fuir comme tu aimerais parfois le faire. Mais sans que tu ne comprennes pourquoi, c’est finalement elle qui s’approche. Tu ne comprends pas, tu ne comprends rien à ce qu’elle peut bien faire. Elle pose juste une main sur ta joue et finalement sans avoir le temps de comprendre ce qu’elle s’apprête à faire, tu te retrouves avec ces lèvres sur les tiennes. Tu a beau avoir confiance en toi en apparence, là tu es totalement perdu et ton cœur en rate un battement. Pourquoi a-t-elle fait ça ? Son baiser ne dure pas longtemps mais suffisamment pour que cela te paralyse sur place. C’est la première fois qu’on t’embrasse depuis la perte d’Erina et c’est juste simplement trop bizarre. Tu vis depuis six ans avec le souvenir de cette femme que tu as aimé et chéri plus que n’importe quoi, tu vis dans la culpabilité depuis tout ce temps et ce simple baiser te rappel à quel point tu es seul. Ho, tu as Ezéchiel et Raven avec toi mais au fond, tu es seul. Elle reste là juste devant toi et elle finit par détourner les yeux. « Bon. Ma mère doit m'attendre. » Elle est sérieuse là ? Elle t’embrasse et elle se tire ? « Je devrais peut-être rentrer maintenant... » Tu ne comprends vraiment rien, tu l’as regarde simplement.

Tu tentes de remettre de l’ordre dans ton esprit. Tu dois faire quoi ? La repousser ? Mais tu ne veux pas lui faire de mal, tu ne veux pas la blesser et tu te doute bien que ce baiser, ça a du demander énormément de courage de sa part. Tu ne comprends pas, tu ne veux pas t’enticher, tomber amoureux et tout ce que ça implique. « Je… je… » Tu ne sais même pas quoi lui répondre. Tu aimerais lui dire que ce baiser était surprenant mais agréable. « Je… suis désolé, je ne sais pas quoi te dire là. Tu.. Je.. Je ne m’y attendais vraiment pas. » Tu lui souris, parce que tu ne veux pas paraître bizarre, tu ne veux pas qu’elle puisse pensait que tu lui en veuilles ou quelque chose comme ça. Alors finalement tu lui souris simplement alors que ton cœur bat comme un abruti contre ta poitrine. Tu as les mains humides par ce stresse qui t’envahit. Tu ne sais vraiment pas comment lui dire. Ta tête te dit de fuir, de courir loin et rapidement alors que ton cœur veut simplement que tu lui explique.

Alors tu hésites encore, écouter ta tête ou ton cœur ? Ta mère serait là, elle te dirait de suivre ton cœur mais tu ne sais pas, tu a simplement peur. « Il y a six ans.. J’ai perdu la femme que j’aimais. Elle était dans la même escouade que Hartmann et moi, même promotion. Je suis arrivé trop tard, j’ai pas pu la sauver. » Tu as la gorges serrer et tu tends pourtant une main vers elle pour caresser sa joue sagement. « Je ne veux pas revivre ça. Je ne connais pas tes sentiments, je ne sais pas si ce baiser était quelque chose d’important à tes yeux et je suis désolé de te blesser. Mais je ne veux pas revivre ça. Je veux pas te voir mourir, je veux pas arriver en retard, je veux pas me sentir mourir. » Tu baisses les yeux, tu ne sais pas si elle comprendra, si elle partira, mais tu lui dois la vérité.

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Mar 28 Juil - 20:47
Et si Aiji n'avait pas fuit ?
Aiji & Karhlya
Qu'est-ce qui t'as pris de faire ça ? Idiote. Triple idiote même … Tu le sais bien que tu n'aurais jamais oser ça, en temps normal. Les œufs ne devaient pas être très frais. Ou alors tu as déjà bien trop bu. Avec deux verres de cidre ? Tu en doutes. En clair, tu n'as pas d'explication à ton geste, bien pour ça sûrement que tu cherches à fuir maintenant. Au fond, tu n'espère qu'une chose : qu'il te souhaite bonne soirée et qu'il s'éloigne. Tu ne pourras t'en prendre qu'a toi même comme ça. Tu n'auras sûrement plus le courage de le regarder, ou de lui adresser la parole naturellement comme avant, mais au moins .. tu échapperas aux explications, aux questions, là maintenant. Tu n'oses même plus le regarder, pour dire. Tu n'es pourtant du genre timide … mais le fait est que toi et les relations amoureuses, ce n'est pas quelque chose qui semble aller ensemble. Tu viens de lui offrir ton premier baiser, depuis six ans. Le premier depuis cet imbécile, depuis ce souvenir douloureux. Alors au fond … oui ça représente quelque chose. « Je… je… »  Allons bon. Lui non plus ne semble pas trouver ses mots, vous voilà bien avancés. « Je… suis désolé, je ne sais pas quoi te dire là. Tu.. Je.. Je ne m’y attendais vraiment pas. » Ah bah normal. Pour dire … même toi tu t'y attendais pas. Comme si tu avais prévu un truc pareil, sérieux. Bon, tu n'es pas la seule à être gênée, du coup. Mais maintenant tu te demandes si c'est bon signe ou pas. Il ne trouve pas ses mots et tu commences à te dire que sans doute est-il en train de chercher un moyen de te repousser pas trop méchamment. Bwah. Tu t'y prépares. Ton sentiment d'infériorité est soudainement de retour. Tu sais, celui qui te dis que toi, petite Karhlya tu n'es qu'un soldat et que lui, c'est un soldat GRADE. Un caporal demoiselle, c'est sans doute pas à la portée de tout le monde. Pas à la tienne, visiblement.

Bon, bon. Tu fais quoi maintenant ? Fuir, ce serait pas mal. Lui tourner le dos à nouveau, puis t'éloigner pour .. tu sais pas. Récupérer Mousse, rentrer. Ou juste faire un tour, marcher, et puis tu finiras sans doute par revenir ici. Dans cette auberge, et tu commanderas un verre. Puis un autre. Du cidre, plus fort sans doute. Pour oublier ça. Peut-être. Oublier ta stupidité. « Il y a six ans.. J’ai perdu la femme que j’aimais. Elle était dans la même escouade que Hartmann et moi, même promotion. Je suis arrivé trop tard, j’ai pas pu la sauver. » Q-Quoi ? De quoi est-ce qu'il parle là ? Perdu la femme qu'il aimait … tu fronces les sourcils et tu finis par enfin reposer le regard sur lui. Pourquoi est-ce qu'il te parle de ça ? Franchement, tu ne comprends pas bien sa démarche. Tu l'embrasses … il te parle de sa « veuve » ? Tu ne sais pas trop comment tu dois prendre ça...franchement. Bien ? Mal ? Non. Arrêtes Ka', vaut mieux ne pas chercher à comprendre ? N'est-ce pas ? … « Je ne veux pas revivre ça. » Oui, c'est compréhensible. Même si jusque là, tu ne comprends toujours pas le sens de ses paroles. « Je ne connais pas tes sentiments, je ne sais pas si ce baiser était quelque chose d’important à tes yeux et je suis désolé de te blesser. Mais je ne veux pas revivre ça. Je veux pas te voir mourir, je veux pas arriver en retard, je veux pas me sentir mourir. » Oh. Tu sers les poings. Tu sers les dents. Tu corps se tends. Ton cœur vient d'en prendre un coup, ça fait mal. Ce n'est pas violent, il fait ça tout en douceur, il ajoute ses raisons. De bonnes raisons, en réalité. Des raisons que tu peux comprendre … que tu pourrais comprendre si tu n'étais pas dans cette situation affreuse actuellement. Tes sentiments ? Tu ne mets pas de mots dessus. Si ça représente quelque chose ? Oui. Clairement. C'est ton premier pas vers un homme depuis cette trahison, depuis que ton cœur s'est brisé … une toute première fois. Tu t'en souviens. Ce jour là, face à l'évidence, la violence des mots tu n'avais pas pleurer, pas réellement réagis. Tu n'avais pas montrer tes sentiments, pas de rage, pas de peine, pas de colère. Rien. Et cette fois … cette fois tu feras la même chose. Tu reprends contenance comme tu le peux. Tu luttes contre ta gorge serrée et ton cœur douloureux. Tu affiches une mine neutre, parce que tu peux pas faire mieux. Tu ne peux pas sourire. « Arrêtez de vous inquiéter. » Ta voix est faible, plus faible que tu ne le voudrais. Tu arrives à peine à parler en réalité. Tu sens que si tu forces trop tu pourrais craquer … comme une pauvre idiote. Et tu es bien trop fière pour laisser entrevoir ça. « C'était … une façon bien à moi de vous remercier. » T'y es arriver Karhlya. Bravo... Maintenant tu avances encore d'un pas. Et tu te retournes. Tu soupires. « Je vous souhaite une bonne soirée, Caporal. » Ouais. Et toi, et toi tu fais un pas de plus. Tu fuis. Loin. Très loin.

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Mar 28 Juil - 21:20
et si aiji n'avait pas fuit × ft. karhlya



« Arrêtez de vous inquiéter. » Mais tu t’inquiétes, c’est ton role. « C'était … une façon bien à moi de vous remercier. » Comment peut-elle penser une seconde que tu vas croire ça ? Comment peut-elle imaginer un instant que tu peux croire son excuse ? Une facon de te remercier ? On n’embrasse pas les gens pour ça, encore moins quelqu’un qui semble être un héro à ses yeux, encore moins son supérieur. « Je vous souhaite une bonne soirée, Caporal. » Tu t’en veux… vraiment. Ton cœur se serre alors que tu sais très bien qu’elle souffre. N’importe qui aurait souffert de ce faire rejeter, et ton cœur se serre un peu plus encore. Tu aimerais pouvoir la retenir, lui expliquer que c’est difficile, que tu n’as jamais été confronté à tout cela et que tu n’as jamais été doué avec les femmes. Tu as mal à la tête, tu as mal partout et tu as juste envie de frapper un mur. Mais tu n’es qu’un idiot. Il y a une femme, là, qui t’offre un baiser et évidement ce n’est pas juste un baiser pour dire merci. Elle n’est pas comme ça, tu le sais parce que tu l’as regarde chaque jour, tu l’admires au loin, tu l’as regarde rire avec les autres alors qu’avec toi elle est si réservée. Tu te rend compte que, contrairement à ce que tu pensais, tu n’étais pas toi-même, tu n’étais pas si sociable que ça et tu te rend compte que malgré tout cela, elle a posé un baiser sur tes lèvres. Tu n’es qu’un idiot, tu te le répète encore et encore alors que tu l’as voit s’éloigner. Elle est blessée, par ta faute et toi tu reste là comme un idiot à tenter de comprendre pourquoi au bout de six ans, tu es toujours le même. Tu n’as pas grandit, tu n’as rien compris, tu n’as jamais réfléchit à tout cela. A ces moments que tu passais à l'observer, à ces moments où tu veillais sur elle sans le lui dire, à ces moments ou tu avais peur pour sa vie. Pourquoi tu ne veux pas le comprendre, qu'elle compte pour toi, qu'elle est importante ? Bouges ton cul ! Bouges tes fesses Bailey ! « Ainsley…. » Tu te redresse et finalement tu lui cours après. « Ainsley…. KARLHYA ! » Tu arrives à sa hauteur et tu te stoppe juste devant elle, tu lui attrapes la main pour qu’elle ne fuit pas comme tout à l’heure, pour te laisser le temps de reprendre tes esprits, de les remettre en ordre et de pouvoir lui parler.

Alors tu serres simplement sa main dans la tienne et tu amènes l’autre à sa joue que tu caresses et finalement c’est toi, cette fois, qui vient poser tes lèvres sur les siennes. Tu lui rends son baiser, celui que tu aurais du lui donner quand elle t’a embrassé la toute première fois. Tu recules ensuite les lèvres, puis la tête. Tu lâche sa joue mais tu ne relâche pas encore sa main. « Je suis le Caporal Aiji Bailey. Et je suis un type qui n’a pas peur des titans. Je les tues et les coupes comme du beurre, ils ne me font pas peur. » Tu lâches un soupire mais finalement, la main que tu serres encore, tu viens la poser sur ton torse, au niveau de ton cœur. « Mais j’ai peur de ce qu’il y a la dedans. Alors je suis sincèrement désolé de t’avoir blessée, je suis sincèrement désolé. J’suis un type courageux, qui garde plutôt bien son sang froid et qui semble sur de lui mais c’est tout l’inverse. Je suis incapable de protéger qui que ce soit, je suis incapable de sauver ceux que j’aime. Alors dis moi, Karhlya, dis moi comment je te protégerais, si tu hantes mes pensées ? » Et pour la toute première fois, tu laisses une larme rouler sur ta joue devant quelqu’un d’autre que tes proches, devant quelqu’un d’autre qu'Ézéchiel ou Raven. Tu ne sais pas comment elle va réagir, elle va peut-être te fuir, peut-être qu’elle saura lire entre les lignes et comprendre le sens cachés de tes propos. « Dis moi comment je ferais si, cette peur que j'ai depuis longtemps se concrétise ? Si.. si... je te perdais vraiment ? » Tu n’es qu’un idiot Bailey, un type stupide, une andouille, un nul !

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Mar 28 Juil - 22:16
Et si Aiji n'avait pas fuit ?
Aiji & Karhlya
Et tu fuis. Tu fuis comme une lâche, parce que tu le sais … tu le sens que tu pourrais bien pleurer après tout. C'est idiot, tellement idiot. Qu'est-ce qui te passe par la tête ? Franchement, à quoi tu t'attendais ma pauvre Karhlya ? A rien. Et tu aurais sans doute préférer le rien à tout ça. Rien c'était bien aussi. Pas de réaction, une fuite. Moins de souffrance. Pas une larme. Juste sans doute quelques regrets même pas fondés. Un rien .. c'est tout ce que tu veux. Faire le vide, maintenant, tout de suite. Arrêter d'y penser. Tu les sens tes yeux qui brûlent, les larmes qui montent. Idiote, idiote, pauvre idiote. « Ainsley…. KARLHYA ! » Oh non. Non, pas ça. Qu'il te laisse partir. Pitié. Tu veux fuir, tu veux te retrouver seule avec toi-même, pleurer, évacuer, oublier, arrêter. Qu'il te laisse, c'est presque un supplice qu'il te fait endurer et tu sais que tu ne pourras supporter plus longtemps ses excuses. Tu n'en veux pas. Il n'a pas besoin de s'excuser, après tout. Tu n'aurais pas du, c'est tout. Si tu avais su tout ça, tu ne l'aurais sans doute pas fait. Ça s'appelle tenter le diable ce que tu as fais. Et quand on joue à ça, on s'y brûle. Tu l'apprends à tes dépends ce soir. Tu voudrais le lui dire, mais tes mots se perdent dans ta gorge lorsque tu sens sa main prendre la tienne. Tu ne le regardes pas, tu ne peux pas, tu fixes tes pieds … puis tu sens cette larme rouler sur ta joue alors que ses doigts viennent caresser ta joue. Trop de fragilité en toi, Karhlya. Tahys te le dis, Tahys te le répète … tes sentiments finiront par causer ta mort un beau jour.

Mais ce contact suffit tout de même à faire en sorte que tu relèves la tête. Tu ne sais pas ce qu'il veut, tu ne sais pas à quoi il joue, mais ton cœur rate un battement quand tu sens ses lèvres venir reprendre les tiennes. Il s'emballe, ton palpitant et tes yeux restent grands ouverts un petit moment sous l'effet de la surprise. Il t'embrasse … après t'avoir dit clairement fait comprendre qu'il ne voulait pas de toi trop proche de lui. Il t'embrasse, toi. Et tes paupières finissent par se fermer, tu t'abandonnes à ce baiser, tu y réponds avec tout autant de douceur que lui. Tu n'es pas seule cette fois … il est partagé, offert, agréable ce baiser. Il dure quelques secondes à peine, bien assez pour te faire perdre pied. Et puis, finalement il recule, et tu ouvres de nouveau doucement les yeux. Tu laisses ses traits se redessiner doucement devant toi, la rue réapparaître. « Je suis le Caporal Aiji Bailey. Et je suis un type qui n’a pas peur des titans. Je les tues et les coupes comme du beurre, ils ne me font pas peur. » Tu le fixes, incrédule. Tu ne sais même pas où il veut en venir, ton cerveau tourne à fond, il remue un flot impressionnant de questions, d'hypothèses et de réflexions tout à fait inutilement parce que tu n'y comprends rien toi même. Alors comment pourrais-tu être en mesure de comprendre quoi que ce soit d'autre … ? « Mais j’ai peur de ce qu’il y a la dedans. Alors je suis sincèrement désolé de t’avoir blessée, je suis sincèrement désolé. J’suis un type courageux, qui garde plutôt bien son sang froid et qui semble sur de lui mais c’est tout l’inverse. Je suis incapable de protéger qui que ce soit, je suis incapable de sauver ceux que j’aime. Alors dis moi, Karhlya, dis moi comment je te protégerais, si tu hantes mes pensées ? » C'est beaucoup de paroles. Beaucoup de choses à assimiler, comprendre, analyser. Tu fixes sa main, posée sur son cœur. De la peur, de l'incompréhension, des excuses. S'il t'a blessée ? Oui. Mais tu ne lui en veux pas, la responsable de tout ça c'est toi. Mais tu ne t'attardes pas sur tout ça .. non ce qui te surprends plus que tout autre chose c'est cette dernière affirmation. Hanter ses pensées … ? Depuis quand ? Qu'est-ce qu'il raconte, enfin … ? Tu finis par souffler. Tu essais de faire le tri dans tout ça, mais tu y parviens encore moins lorsque tu t’aperçois de la présence de cette larme sur sa joue. De quoi est-ce que vous avez l'air, tous les deux maintenant ? Au milieu de cette rue, main dans la main, en train de pleurer ? Non mais franchement … « Hanter...pourquoi... ? Je ... » Tu n'es même plus cohérente. Plus capable d'aligner les mots pour former des phrases qui ont du sens, ou exprimer des pensées. Tout simplement. « Dis moi comment je ferais si, cette peur que j'ai depuis longtemps se concrétise ? Si.. si... je te perdais vraiment ? » Tu cœur semble … littéralement éclater dans ta poitrine. Ce que tu parviens à lire, à travers ses paroles, tu n'aurais jamais pu l'imaginer seule. Tu es surprise, ça oui. Plus que ça même, mais tu ne trouves pas le mot pour qualifier ton état. Tu as presque peur de comprendre...mais enfin, réagit Karhlya. Faut répondre maintenant. Dire quelque chose. Maintenant ! « Je ne suis pas … je ne suis pas elle. » Non. Tu es toi. Quelle avancée, significative. Ahem. « J-Je ne mourrais pas .. et puis, ça fait cinq ans que vous me protégez. Cinq ans. Je suis toujours là, en vie et c'est grâce...c'est à toi, Aiji. » Ouh, le changement de pronom personnel de la mort qui tue. « Il y a bien longtemps, que tu as ma vie entre tes mains et tu as su la préserver, la protéger, pourquoi est-ce que ça devrait changer maintenant ? » Y'a aucune raison. Combien de fois, est-ce qu'il t'as sauver la vie ces dernières années ? Beaucoup trop. Il est toujours là, près de toi. Tu le sais, tu le sens. C'est bien pour ça qu'en mission tu n'as pas peur. C'est presque naturel, lui proche de toi en toute circonstance. « Moi je n'ai pas peur. Je n'ai jamais peur, quand tu es là. »

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Mar 28 Juil - 22:50
et si aiji n'avait pas fuit × ft. karhlya



Tu as peur qu’elle ne te repousse, mais ça serait bien fait pour toi. Tu n’aurais eu que ce que tu mérites, ça aurait été bien fait mais finalement c’est tout le contraire. Elle finit par répondre à tes baisers, et contrairement à toi un peu plus tot, elle s’est rapidement remit de la surprise. Alors tu l’embrasse simplement avec douceur avant de reculer et de respirer sagement. Tu lui explique alors, tes craintes, tes peurs, mais aussi tes sentiments que tu ne comprends pas encore totalement.  Tu lui explique simplement, que malgré tout ce que tu peux montrer tu as des craintes bien encrée dans ton cœur, que tes doutes ne sont pas sur ta capacité à te battre mais à celle de protéger les autres. Tu ne veux pas la perdre, pas comme tu as perdu Erina. « Je ne suis pas … je ne suis pas elle. » Elle a raison, et tu redresses les yeux sur elle. Tu es surpris, mais tu te résigne parce qu’elle a raison. Elle n’est pas Erina. Elle est bien plus posée, plus sage et elle t’écoute, elle prend soin d’elle et des autres. Erina était une fille trop active, qui fonçait dans le ta et réfléchissait après mais Karhlya n’est pas ainsi. Elle t’écoute, elle obéit à tes ordres de caporal, elle est réfléchie. Elle n’est pas Erina, elle lui ressemble peut-être un peu, sur certain point mais ca s’arrête là. « J-Je ne mourrais pas .. et puis, ça fait cinq ans que vous me protégez. Cinq ans. Je suis toujours là, en vie et c'est grâce...c'est à toi, Aiji. » Trop de changement dans cette phrase. Elle te tutoie, elle t’appelle par ton prénom sans que tu ne lui demande. C’est déroutant, c’est angoissant. Mais elle a raison, cela fait cinq ans que tu es là, que tu sauves ses fesses, que tu veilles sur elle. Mais cette peur reste là, elle reste encore dans ton cœur et ça ne partira pas aussi vite que cela.

« Il y a bien longtemps, que tu as ma vie entre tes mains et tu as su la préserver, la protéger, pourquoi est-ce que ça devrait changer maintenant ? » Elle ne peut pas commettre les mêmes erreurs qu’Erina, elle ne peut pas partir toute seule sur un titan parce que si tu lui dis non, elle t’écoutera, parce que tu seras là, tu seras toujours là avec elle pour la retenir dans elle tombe, pour l’aider à se redresser, pour empêcher qu’un monstre ne la touche. Tu es là pour elle, autant que pour les autres et tu ne peux pas faire la même erreur deux fois, tu ne peux pas. « Moi je n'ai pas peur. Je n'ai jamais peur, quand tu es là. » Tu es surpris par cette phrase ; a-t-elle confiance en toi à ce point ? Elle te l’a pourtant dit, tu as sa vie entre tes mains depuis cinq ans, elle a toute confiance en toi depuis cinq ans. Tu finis par passer tes bras autour de ses épaules et de venir la serrer contre toi. Tu poses ta tête contre la sienne et tu fermes les yeux un instant. Finalement, tu murmures. « Je ne te laisserais pas mourir. » tu les tueras tous, tu passeras ta vie a les tué pour que tout le monde soin en sécurité, tu passeras ta vie à cela, pour qu’elle ne risque rien. Tu te redresses un peu et finalement tu baisses la tête vers elle pour l’embrasser à nouveau, rapidement, juste un bref baiser.

Tu ne recules pas mais tu quittes ses lèvres. Tu continues de la garder dans tes bras et tu passes une main sous ses yeux afin d’être sur qu’elle ne pleure pas. « C'est censé faire quoi ? On est censé faire quoi, maintenant ? » Tu es perdu, surement autant qu'elle, tu ne sais pas comment ça doit se passer maintenant, est-ce qu'il faut faire comme si ca n'était rien devant les autres ? Est-ce que vous etes un couple ou quelque chose comme ca ? Tu ne sais pas. « il est trop tard pour que tu rentres chez toi. » Tu lui aurais bien demandé si elle avait un endroit ou dormir, mais tu ne veux pas passer pour un type qui l’amène déjà dans son lit. Non tu ne veux pas aller trop vite parce que tu ne sais même pas ce qu’elle ressent ou ce qu’elle désire, tu ne sais pas si tout cela est aussi perturbant que pour toi.


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Mer 29 Juil - 0:31
Et si Aiji n'avait pas fuit ?
Aiji & Karhlya
Tu déballes. Elle change tout à coup radicalement ton attitude, tout comme la sienne d'ailleurs. Dire qu'il y a quelques minutes à peine, les rôles étaient presque inversés. Tu le pensais, qu'il te laisserais partir, t'éloigner, rentrer. D'ailleurs, à un moment donné tu as souhaiter qu'il le fasse parce que ses paroles finalement avaient été difficiles à entendre. Mais il avait fallu qu'il te rattrape, fallu qu'il t'offre ce baiser auquel tu avais répondu, fallu qu'il te dise ce qu'il avait sur le cœur, pour que finalement tu en fasses autant pour la seconde fois de la soirée. Non tu n'as pas peur, il faut dire que tu es du genre téméraire … mais tu as confiance. Tellement confiance. Une confiance aveugle, oui. Qu'on pourrait qualifier de stupide parfois, parce qu'on n'offre pas sa vie au premier venu de cette façon. Mais Aiji … ce n'est pas le premier venu. Ton pilier, ton héros. L'homme que tu admires. Tu ne sais pas ce qui te lies à lui. Amour, admiration, amitié … ? Peut-être même les trois à la fois, en fait.

Tu sens ses bras t’envelopper dans une étreinte chaleureuse et protectrice. Il t'attire à lui et tu te retrouves collée, tout contre son corps massif. Tes mains viennent instinctivement s'agripper à sa chemise et tu te blottis contre lui alors que son menton se pose sur le haut de ton crâne. Tu te sens bien là tout à coup, si bien. Tu n'as même plus envie de bouger, tu te sens apaisée. En sécurité dans ses bras. « Je ne te laisserais pas mourir. » Oh tu le sais. Il le répète, encore et encore, et tu le sais. Même quand il ne le dit pas. Tu le sens son regard, toujours ou presque posé sur toi. Tu sais qu'il veille sur toi, même de loin. Tu sais qu'il est toujours prêt à bondir, pour te secourir. Tu le sais oui. Tu l'as toujours su. Mais tu ne dis rien. Tu te contentes d'être là, lovée contre lui et tu te laisses envahir par sa chaleur alors qu'il décide finalement de bouger légèrement. Il s'éloigne, rien qu'un peu et baisse la tête pour chercher de nouveau tes lèvres. Un baiser léger, rapide, empli de douceur et de sincérité. C'est bref. Mais ça suffit à faire faire en sorte que de nouveau ton cœur s'affole. Ses doigts passent sous tes yeux pour essuyer quelques restes de larmes et tu ne peux retenir un sourire après ce geste. Personne ne prends jamais si soin de toi, lorsque tu vas mal. Personne n'a jamais pris la peine, d'essuyer tes larmes lorsque tu pleurs … personne. « C'est censé faire quoi ? On est censé faire quoi, maintenant ? » T'en sais rien .. absolument rien. Tu ne sais pas quoi faire de tout ça, de ce moment dans ses bras, de ces baisers qui font battre ton cœur à la chamade, tu es perdue au milieu de tes sentiments. Tu ne sais pas ce que tu veux, tu ne sais pas si quelque chose est vivable entre vous. S'il y aura même un « vous » … t'en sais rien. « Je sais pas … j'en sais rien. » Tu soupires. « il est trop tard pour que tu rentres chez toi. » Tu regardes autour de toi. La nuit est tombée...il est tard oui. Trost, ce n'est pas la porte à côté alors il serait temps que tu songes à trouver un endroit où passer la nuit. L'auberge peut-être … au milieu des ivrognes certes, mais c'est mieux que la rue. Tu frissonnes. T'aurais sans doute du penser à ça avant .. franchement. « Oui...faudrait...faut que je trouve un endroit où dormir. Je sais pas .. peut-être l'auberge ... » Même si c'est risqué, c'est le seul endroit qui te viens en tête. T'es assez en état pour te défendre, de toute façon … hein Karhlya ? Mouai. « Je trouverais bien. »

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Jeu 30 Juil - 16:15
et si aiji n'avait pas fuit × ft. karhlya



« Je sais pas … j'en sais rien. » Elle ne sait pas également, tout comme toi finalement. Vous avez vraiment l’air idiot, en plein milieu de la rue. Mais là, tu t’en fiche tout simplement, tu poses tes yeux sur elle et tu lui souris, un peu gêné malgré tout. Tu ne sais pas trop quoi lui dire, tu ne sais pas ce qu’il faut dire dans ces moments là mais tu ne fuis pas. Tu ne veux plus fuir et tu as bien fait de ne pas fuir dès le début. Pourtant tu aurais tellement voulut partir, pour que tout cela n’arrive pas et que tu puises continuer de la protéger, normalement. Mais au fond, tu t’en aurais voulut pendant des années, tu ne regrettes rien, absolument rien de cette soirée. Pas même ce refus de tout à l’heure puisque c’est ça qui t’a permis de réfléchir. De comprendre les choses que tu ne comprenais pas depuis toutes ses années. Tu ne sais pas ce que veut dire tout cela mais ça veut dire quelque chose et vous finirez bien par trouver.

Finalement tu reprends la parole, sur des choses que tu sais véritablement : elle ne peut pas prendre la route de trost à cette heure ci. Même si elle est capable de ce défendre, il faut bien trop sombre et tu sais que les bandits profites de ce genre de voyageur pour faire les poches, et tuer si nécessaire. Donc, que ce soit la parole de l’homme ou du caporal, tu ne peux pas la laisser reprendre la route, surtout qu’elle doit être épuisée entre la mission et le trop d’émotion de ce soir. « Oui...faudrait...faut que je trouve un endroit où dormir. Je sais pas .. peut-être l'auberge ... » A l’auberge ? C’est vrai que les gérants semblent adorables et sympathique mais il y avait, tout à l’heure, bien trop d’ivrognes dans les parages et tu n’as pas vraiment confiance. Et s’il lui arrivait quelque chose dans la nuit ? Non, tu ne veux pas y penser. « Je trouverais bien. » Tu as bien une idée, une solution mais elle va peut-être te prendre pour un gros pervers. tu réfléchis un instant, tu cherches une solution, il y a Raven aussi, elle t’a dit qu’elles étaient amis donc ta cousine pourrait très bien l’héberger pour la nuit.. Non il est déjà trop tard pour lui demander un truc pareil, et puis elle va encore croire plein de truc bizarre si tu te pointe avec Karhlya.

Tu l’as garde au final dans tes bras, tu n’y penses déjà plus et c’est finalement quand tu reviens sur terre que tu rougis. Tu l’as relâche doucement, et tu rougis un peu plus à ce que tu vas lui dire. « Je… Mon père ne rentre jamais, donc… tu… y’a une chambre de libre, chez moi. » Tu n’as surement jamais été aussi rouge que tu ne l’es là. C’est presque risible et ridicule venant de toi. Mais c’est ainsi, tu n’es qu’un boulet avec les femmes et c’est surement pas près de changer. Alors maintenant, en plus de te prendre pour un boulet elle va penser que tu es un gros pervers.

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Ven 31 Juil - 13:59
Et si Aiji n'avait pas fuit ?
Aiji & Karhlya
Bien sur que tu trouveras. L'auberge, c'est pas si mal. Tu connais bien le couple Garroway, tu sais que l'homme à du caractère, un sacré tempérament et qu'il ne laisse pas les choses dégénérer chez lui. L'Auberge de Karanes est la seule que tu fréquentes, tu ne crains pas d'y passer une nuit. Tu l'as déjà fais. Bien sur, tu ne dors pas sur tes deux oreilles, tu es méfiante c'est dans ton caractère, mais c'est faisable. De toute façon, tu n'as pas le choix, tu as traîner et rentrer à Trost en pleine nuit n'est pas une bonne idée. Il n'y a pas que l'extérieur qui soit dangereux, surtout pour une femme. Les bandits, les voyous, les voleurs, les assassins, tout ça existe et tu as beau être forte et savoir te défendre, tu n'es pas non plus increvable. Tu es une fille. Une humaine. Tu sais bien qu'un groupe d'hommes armés pourraient très facilement avoir raison de toi et de ta force finalement si dérisoire au final. Tu peux aussi dormir dehors, ou encore … non. T'as plus d'autre idée. Mais c'est déjà pas mal. Tu n'es pas si perdue, si ? Tu finis par souffler. C'est pas si grave. Ton esprit est finalement préoccupé par autre chose, si bien que tu ne parviens pas à te focaliser sur l'endroit où tu pourrais éventuellement passer la nuit. Il faut dire qu'elle est inédite, cette situation. Regardes-toi, Karhlya, au milieu d'une rue en pleine nuit … dans les bras de Bailey, occupée à regarder les alentours pour faire mine de chercher sérieusement une solution à ton soucis de nuit. Bailey...qui finis tout de même par te lâcher. Ses bras te quittent, et ton regard se pose sur lui. Même à la faible lueur du lampadaire non loin de vous, tu peux voir et lire cette moue gênée qu'il arbore. Tu ne la comprends pas, dans un premier temps. Qu'est-ce que tu as encore dis, ou fait de travers ? « Je… Mon père ne rentre jamais, donc… tu… y’a une chambre de libre, chez moi. » Wait. What ? Tu plisses les yeux, tu le fixes, tu n'es pas certaine d'avoir bien compris ce qu'il vient de dire. Tu as même envie de le faire répéter tiens, pour être certaine de ne pas avoir imaginer cette phrase. Oh, mais tu vas éviter. Parce que tout à coup tu captes. Tu cernes. Tu comprends. C'est pour ça, cette expression gênée et cette peau que tu peux voir rougir légèrement. Hm. C'est surprenant, cette invitation. Tu vas de surprise en surprise ce soir. C'est bizarre aussi, un petit peu. Tu finis par baisser les yeux, tu regardes les pavés terreux qui parsèment le sol, c'est fascinant. Passionnant … absolument prenant, n'est-ce pas ? Non pas du tout. Mais tu fais tout comme parce que tu ne sais pas quoi répondre. Tu le connais. Tu le sais qu'il est du genre délicat, galant, un gentleman en somme. Tu as encore pu le constater lorsqu'il t'as poser ces questions sur les hommes de l'escouade plus tôt dans la soirée … tu peux donc comprendre qu'il ne t'invite que pour te dépanner. Pour t'éviter une demi-nuit à l'auberge, un nuit dehors ou qu'en sais-tu encore ? Ce serait pas un peu de toi que tu doutes...là maintenant, Ka' ? Non. Absolument pas. T'es pas de ce genre là … et peu importe ce que cette soudaine proximité et ces baisers ont éveillés. Tu finis par te racler la gorge, ça brise le silence. « Je voudrais pas vous embêter... » Tiens. Le retour du vous. C'est bizarre. Tu sais pas ce que tu veux, en fait ma fille. Tu es une véritable girouette. Nord. Sud. Est ? Non, ouest. Totalement à l'ouest. Bref, puis quoi ? Tu peux pas simplement t'inviter comme ça. Puis, sérieux … c'est quoi ce besoin étrange de préciser que son papa n'est jamais là … ? « Vous enfin … tu avais parler de rapport, de boulot ... » Bah oui. Tu t'en voudrais de troubler des choses aussi passionnantes de le déranger dans son boulot de supérieur si important. « Je...tu es sûr que...ça te gène pas ? »

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Sam 1 Aoû - 1:14
et si aiji n'avait pas fuit × ft. karhlya



« Je voudrais pas vous embêter... » Tu secoues la tête. Si tu lui propose ça c’est qu’ele ne te dérange pas. Tu es tout seul donc tu pourras prendre le lit du paternel et lui laisser le tient afin qu’elle passe une bonne nuit avant de prendre la route. Trost n’est pas la porte à coté tout de même et la route est longue et ennuyeuse parfois. Au moins, elle aura bien dormit et elle pourra profiter de la présence de sa mère un minimum avant de retourner se reposer une fois sur place. « Vous enfin … tu avais parlé de rapport, de boulot ... » Tu hausses les épaules, acquiesçant par la suite. Les rapports, t’as pas envie de les faire mais tu n’as malheureusement pas trop le choix parce qu’il faut rendre des comptes, il faut justifier les décès et le ratage total de la mission. Tu lui souris alors afin de la rassurer et tu lui réponds. « Je les rédigerais dans le salon où sur le bureau de mon père. Ne t’en fais pas pour cela. » tu te coucheras un peu plus tard, tu termineras ton job pour la nuit et tu feras surement comme la plupart du temps, tu termineras avec la tête sur la copie, dormant comme une marmotte jusqu’à ce que les rayons du soleil ne te réveille. « Je...tu es sûr que...ça te gène pas ? » Une fois de plus tu acquiesces, bien sûr que ça ne te gène pas mais à sa place, tu poserais aussi plusieurs fois la question. Elle a peut-être peur que tu ne tentes quelque chose, que tu profites de l’avoir endormie dans ton lit pour abuser d’elle ? Non, elle connait assez bien ta façon de penser sur ce genre de chose pour savoir qu’elle ne risque rien. Enfin, tu l’espère vraiment.

Tu lui prends finalement la main, ou le poignet sur ne sais pas trop ce que tu as attrapé, et tu l’attires à ta suite pour prendre le chemin jusqu’à ta petite maison familiale. Tu ne dis absolument rien sur la route, à vrai dire tu as encore bien trop de chose dans la tête pour ne pas y réfléchir. Ce baiser, ces baisers même. La signification de tout cela, de ces propos, de tes propres paroles. Tout ça est encore nouveau et tellement récent que tu ne sais pas vraiment quoi en faire, tu dois prendre du recul mais pour le moment tu préfères garder ça pour toi. Ton cœur bat encore tellement vite, ton cerveau est surement en surchauffe mais tu l’ignores pour le moment, jusqu’à finalement arriver devant chez toi.

Tu déverrouilles la porte et tu lâches enfin sa main. Tu vas mettre un peu de lumière dans la pièce. « Fais pas attention au bordel.. » Bordel ? Tout est niquel, il n’y a qu’un peu de poussière accumulée depuis votre départ en mission mais tout est parfaitement ranger. Tu mets les lampes que tu viens d’allumer à leur place afin d’éclairer du mieux que l’on peut la petite maison et tu te tournes vers elle. « La chambre est au premier si tu veux te reposer. » Tu poses enfin ton équipement dans un coin de la pièce. Tu ne sais pas trop comment réagir avec elle, elle est chez toi, vous n’êtes que deux, mais tu ne sais pas comment réagir. Est-ce que tu dois juste lui dire d’aller dormir ou est-ce que tu lui proposes quelque chose ? Parler, manger, boire ? Non, ce n’est pas une bonne idée du tout.

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Dim 2 Aoû - 10:20
Et si Aiji n'avait pas fuit ?
Aiji & Karhlya
« Je les rédigerais dans le salon où sur le bureau de mon père. Ne t’en fais pas pour cela. » Bien sur...tu n'auras qu'a te mettre dans un coin et rester silencieuse. Dormir, pourquoi pas. T'effacer, faire comme si tu n'étais même pas là. Te faire oublier. Ce serait finalement bien ton genre, tu sais te faire discrète, tu ne prends pas te place, tu sais parfaitement t'effacer quand c'est nécessaire .. alors franchement, l'excuse de laisser bosser ses rapports, c'est un bidon, tu t'en rends compte maintenant. C'est pas comme si tu comptais d'accaparer ton supérieur toute la soirée, toute la nuit, si ? Non. Bien sur que non. Pourtant tu continues, dernière question, comme si tu avais besoin d'être rassurée … tu sais même pas sur quoi d'ailleurs. Il acquiesce. Un simple mouvement de la tête pour te signifier son accord définitif. Mais tu ne bouge pas non. Décidément, ce soir tu te la joues timide. C'est pas ton genre mais tu ne peux pas t'en empêcher.

Finalement, plus un mot. Il ne fait qu'attraper ta main qu'il sert dans la sienne et il t’entraîne. Tu es surprise, tu fais d'abord les yeux ronds avant de reprendre une petite contenance. Il reste silencieux, tu en fais de même. Tu te laisses guider, entraîner, presque traîner. Tu ne fais pas même attention aux directions qu'il prend, aux rues qu'il emprunte, tu ne prends aucun repère comme tu aurais pu le faire habituellement. Tu es presque certaine que tu ne pourrais pas refaire le chemin seule, si on te le demandais et ce même si tu connais bien ce district maintenant. Ce moment de silence, ça te permet de remettre plus ou moins tes idées en place … ou plutôt d'essayer. Qu'est-ce que c'est que cette soirée ? Franchement … sérieux … rien que d'y repenser à ces baisers et à ces contacts, tu  sens un frisson te parcourir. Mais hors de question de te perdre maintenant dans tes réflexions, olala. Te connaissant ça prendrais de longues heures, peut être même des jours d'ailleurs.

Tu finis par reprendre possession de ta main. Il te lâche pour prendre ses clés...pour déverrouiller la porte de son chez-lui et tu sers tes bras contre ta poitrine. Encore un frisson. Tu hésites même quelques secondes, lorsqu'il t'invite à entrer et une fois à l'intérieur tu restes plantée, non loin de la porte alors qu'il prend le temps de mettre de la lumière. « Fais pas attention au bordel.. » Tu plisses les yeux en regardant autour de toi. Cet endroit est parfaitement en ordre...c'est ça qu'il appel du bordel ? Il a pas vu ta chambre quand tu te mets à chercher quelque chose surtout. Une horreur. Tu te permets un petit sourire amusé. « La chambre est au premier si tu veux te reposer. » Ah oui. Au premier. Te reposer. Bonne idée. Tu regardes de nouveau autour de toi, au premier il dit. C'est peu ça, comme indication. Maison petite ou grande tu sens bien que tu vas t'y perdre. Tu te connais. Tu n'es pas à l'aise chez les autres, tu ne prends aucune liberté. C'est à peine si tu oses bouger le petit doigt sans autorisation pour dire... « Tu...tu veux bien me montrer … me guider, je suis ... » Ola. Tu cherches tes mots. C'est que ça ressemble à une invitation bizarre de venir avec toi cette histoire .. alors que c'est pas ça du tout. Pas du tout... « C'est que je suis douée pour me perdre. » Non. Pas vrai. Du moins pas habituellement. Mais là...

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