Attack on Titan
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[TERMINE] Le sac des désirs n'a pas de fond. (ft Alecto)
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Saïph Nine
Saïph Nine
Saïph Nine
+ MESSAGES : 92
Saïph Nine
Sam 25 Avr - 23:00
Cette histoire te fatigue Nine. Déjà parce que tu ne sais vraiment pas quel bout prendre la discussion et réussir à te faire comprendre, mais surtout parce que tu n’as pas bien dormi depuis trois jours. Et si tu n’es pas un gros dormeur, tu as quand même besoin de te reposer hein. Là, tu as juste l’impression que l’on a accroché un poids sur tes épaules. Et l’entendre crier ne fait qu’en rajouter.

Alors quand tu t’approches et que tu retiens ses gestes rageurs de tes mains, mon vieux, tu as aussi l’impression que tu ne lutteras pas plus. Si elle veut se déshabiller là, peut-être bien que tu la laisseras faire. Si elle veut te rejeter et trouver un autre endroit, tu plieras l’échine même si ça risque de te rendre dingue. Parce que la vérité c’est ça, mon vieux : elle te rend dingue. En bon comme en mauvais. Ça aussi ça te fatigue.

« J’ai compris, je ne te confierai à personne. Tu refuses d’utiliser les mêmes termes qu’elle, c’est trop violent par rapport à ton idée de base. Mais s’il te plait, parlons. Je vais virer chèvre si on continue comme ça plus longtemps. »

Et a cet instant, alors que tu lui dis clairement que tu es en terrain glissant, ça s’inscrit vraiment sur ton visage. Tout le stress, toutes les questions, toute la fatigue, agrémentée de doutes et de tentatives nulles de bien faire… Mais tu refuses de laisser ça trop longtemps visiblement sur ton visage. On vous regarde et les gens auront vite fait de savoir qui tu es. Tu te dois de préserver ton comportement habituel.

Sans un mot, tu la laisses se dégager et pendant quelques instants tu la suis en silence, les yeux rivés sur le sol. C’est quand elle finit par te demander où est la maison que tu soupires doucement. Tu savais bien qu’elle allait se perdre en deux temps, trois mouvements.

« La maison est par là. Tu montres une direction, avant de reprendre. Rester enfermer me fait tourner en rond. On avait prévu de sortir aujourd’hui, à la base, et même si j’imagine que tu ne veux pas traîner toutes la journée avec moi, allons juste nous trouver un endroit calme pour parler. Tu lui adresses un drôle de sourire maladroit. Par cette rue, viens. »

Tu n'attends pas d’avoir son assentiment et tu tournes aussi sec dans la rue qui part en direction des murs. Tu marches d’ailleurs quelques longues minutes en silence, avant de tourner à gauche puis à droite et tu finis par t’arrêter dans un genre de petit parc qui est entouré par des clôtures barbelée. C’est un morceau interdit au public récemment, et tu sais qu’il n’y aura personne ici. Tu finis donc par ouvrir la porte, la lui tenir ouverte et quand tu te remets en route, c’est en soupirant lourdement à nouveau.

« Ça ne s’annonce pas simple, alors je t’en prie, Alecto, avant de monter sur tes grands chevaux, considère que je n’aime pas parler de ce genre de chose. Tu t’arrêtes une seconde avant de rajouter avec un sourire amer. Pire, je ne sais pas le faire, j’évite toujours ce qui en appelle à mes émotions. Alors si je suis maladroit ou je te blesse, ce n’est pas contre toi. »

Tu ne t’arrêtes que lorsque vous êtes vraiment coupé du monde, et tu finis par sortir du petit sentier pour aller t’asseoir sur un tronc d’arbre couché, fort heureusement sec aussi. Tu t’y perches, et quand tu finis par ramener une jambe contre ton torse pour y poser ton menton, tu ne laisses pas le silence s’étirer plus longtemps.

« J’ai bien vu que tu dormais mal en ce moment et que tu pleurais. Je suis désolé que mon comportement ait pu te blesser. Plus j’y pense, plus je dois reconnaître deux choses : la première c’est que j’ai beau avoir mon âge, je n’ai jamais été attiré par quiconque, et visiblement mon corps surréagit. La seconde… Tu inspires, tu fermes les yeux en venant cacher à moitié ton visage dans ta main, avant de rajouter. La seconde c’est que visiblement je suis attiré par toi. »
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Alecto
Alecto
Alecto
« citizens »
+ MESSAGES : 67
Alecto
Dim 26 Avr - 0:04
Tu a visiblement au moins gagner une bataille, mais pas la guerre, ça c'est évident. Et tu sais quoi ? Même si tu redoutes le fait de discuter avec Nine pour enfin, possiblement, mettre les choses à plat et bien … et bien tu sais aussi que c'est inévitable. Qu'il faut vraiment que ce soit fait avant que les choses ne s'enveniment encore et puis, surtout, tu veux savoir. Tu veux vraiment comprendre, une bonne fois pour toute, avant d'être obligée de piquer une nouvelle crise de nerfs parce que tu seras devenue complètement dingue à cause de tout ça. Alors tu t'avances, et quand tu ne sais plus où aller, tu t'arrêtes, et puis, sans broncher plus que ça, tu te laisses guider pendant un moment, complètement silencieuse. C'est marrant, d'ailleurs, cette capacité que tu as, à passer d'un extrême à un autre en si peu de temps. Tu hurlais en pleine rue il y a moins de deux minutes, maintenant, tu observes un silence presque religieux, et tu te montres même docile, obéissante, et relativement calme. Du moins, pour l'instant.

Parce que oui. N'importe quoi pourrait probablement te faire basculer à nouveau dans un bain de colère. Tu te rends compte, Alecto, à travers tout ça, qu'émotionnellement, tu es clairement bien plus expressive que Nine, d'une part, mais que tu es aussi pas mal instable. Un rien suffit à mettre le feu aux poudres avec toi, et tu mentirais si tu avançais que c'est facile à gérer, même pour toi c'est galère, alors tu n'oses pas imaginer ce que tu dois faire endurer aux autres. Surtout à quelqu'un comme Nine qui se montre déjà incapable de gérer ses propres émotions. Entre ses mains, tu es une véritable bombe à retardement, tu sais, pas étonnant qu'il panique autant en ta présence. Peut-être que tu lui fais mal sans t'en rendre compte à chaque fois que tu exploses …

Tu te glisses dans ce petit parc, la tête basse. Et pour une fois, c'est lui qui engage la conversation, calmement, le voilà qui te rappelle à quel point c'est compliqué pour lui d'aborder ce genre de sujet, et tu souffles légèrement. Non pas que ça t'agaces de devoir l'entendre répéter ça, juste que tu sembles te rendre compte, un peu, de ce que tu le forces à faire, et qu'en même temps, tu ne cesses de te dire que tu ne peux pas t'empêcher de vouloir … qu'il te parle, qu'il te dise ce qu'il a dans la tête, ou encore sur le cœur. Du coup, toujours silencieuse, parce que tu refuses de te lancer dans un nouveau monologue et donc de l'interrompre, tu hoches simplement la tête.

Et tu vois, Alecto, il parvient à te surprendre. Il a vu que ça n'allait pas, et il t'as même entendue pleurer. Pourtant, il n'est pas venu vers toi, et tu demandes ce que tu as bien pu faire pour mériter tout ça, parce que, lorsque tu es arrivée ici, il ne te laissais tout simplement pas angoisser toute seule dans un coin de son lit. Et puis, soudainement, le voilà qui parle de son âge. Puis de son corps qui surréagit, et tu ne peux probablement pas t'empêcher de rougir violemment quand tu repenses à la raison qui a fait que tu l'as repoussé, cette fois-là, dans la forêt. Tu t'apprêtes d'ailleurs à évoquer le sujet mais … il continue sur sa lancée et ça te coupe littéralement la voix, durant un moment. « Tu es … » Oui, Alecto, ça explique cette réaction que tu as senti lorsque tu l'as attiré à toi. Seulement, tu ne t'attendais sûrement pas à l'entendre te dire une chose pareille de vive voix. Tu pensais l'inverse, à vrai dire. Et évidemment, maintenant, ça soulève à nouveau des questions. « Mais si tu es … pourquoi est-ce que tu me rejettes ? » Il est attiré par toi, d'accord. Tu l'es aussi, même si tu joues pas à l'échange d'aveux, toi, tu le sais. Cependant, toi, pour cette raison, et bien … tu essaies de l'approcher. Lui, il fait l'inverse. « Pourquoi tu as fais en sorte de ne plus dormir avec moi, alors ? Et pourquoi tu voulais me déposer chez ta sœur … ? » Non vraiment, c'est à n'y comprendre. « Je t'ai pourtant pas repoussé, la dernière fois ... » Du moins, pas au début. Et là, tu vois, tu ouvres les grands les yeux, tu as une de ces illuminations, encore. « Attends c'est parce que je t'ai demandé à ce qu'on rentre … ce jour-là ? » Oui. Quand tu as reculer. Quand tu as détourner les yeux, et surtout, le sujet. « J'ai … c'était pas ... » Souffle, Alecto, souffle un grand coup. « Je voulais pas te repousser parce que je ne voulais pas continuer c'était que … tu … enfin j'ai senti que tu … tu vois … contre ma cuisse … et … bon. On était par terre, au beau milieu d'une forêt j'ai pas … ça m'a semblé plus sage, c'est tout. » Et maintenant tu es juste … en fait, tu es certaine qu'on pourrait voir ton visage dans le noir tellement tu es rouge.
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Saïph Nine
Saïph Nine
Saïph Nine
+ MESSAGES : 92
Saïph Nine
Dim 26 Avr - 0:32
Tu l’as fait. T’en reviens pas toi-même quand tu finis par débiter tout ce flot de paroles et que tu lui dis où tu en es, comment tu te sens et surtout ce que tu as l’air d’éprouver pour elle. Le souci qui te pose le plus de soucis, c’est que tu as du mal à te comprendre toi-même. Tu n’as pas assez renoué avec ton toi intérieur pour savoir si ce qui t’attire vers elle est juste physique ou si, en plus, tu as le malheur que ce soit émotionnel aussi. Physique c’est une chose, mais putain, si ton coeur s’y met, tu n’es pas dans de drôles de draps.

Tu es donc en train d’attendre sa réaction. Ses premiers mots entrecoupés d’un silence commencent à te mortifier et quand elle semble enfin comprendre ce que tu as dit, elle te pose une question sûrement pertinente, mais qui toi te laisse atterré. Tu ouvres la bouche, prêt à lui expliquer encore une fois que tu ne veux pas lui faire de mal, mais tu vois, mon vieux, elle t’a laissé aller jusqu’au bout, alors tu en fais de même.

Et tu regrettes presque aussi sec quand tu te retrouves avec la petite blonde qui s’aventure sur un chemin qui ne te plait pas. Déjà quand elle tire des conclusions, c’est rarement dans le bon sens, mais en plus elle finit si loin de la cible que ça te fait soupirer. Franchement, là, quand elle en vient à décrire ce qu’il s’est passé dans cette forêt, le fait qu’elle ait été en contact avec ce que tu as dans le pantalon ça te… brr hein.

« Oh Bon Dieu. »

C’est ce que tu lâches tout à coup quand elle le dit, à demi-mot, et qu’en plus elle se sent le devoir de s’expliquer. Et si tu pensais rester loin d’elle tant que tu n’as pas mis les choses à plat, tu glisses de ta place et avec une vivacité surprenante tu viens poser ta main sur ses lèvres. Tu as rougi des joues. Tu as cet éclat mal à l’aise. Mais cette fois-ci, tu luttes pour ne pas fuir.

« Je t’en prie, tu n’es pas obligée d’expliquer ça. je… Tu inspires à fond, tu secoues la tête et quand tu relâches ta main, tu as sourire nerveux et désolé. Désolé, je ne voulais pas te faire peur, juste que tout ça me mette un peu mal à l’aise. Un peu, juste un peu, quelle blague. Écoute, Alecto, tu es complètement à côté de la plaque. Tu as bien fait de m’arrêter, je n’aurais pas voulu faire ça… comme ça, là-bas… »

Oh non, ni pour toi ni pour elle d’ailleurs. Déjà que tu n’as pas l’expérience pour batifoler dans les hautes herbes alors si en plus elle est aussi pure que tu te l’imagines, non, clairement tu n’aurais pas voulu que ça aille plus loin. A la place, tu recules, tu reviens ramener tes mains au fond de tes poches et tu te forces à continuer de parler :

« Ok, je vais essayer d’être clair cette fois-ci. Bien commencé, allez on continue. Je ne rejette pas, je veux juste que tu sois en sécurité. Et vu comme j’ai réagi dans ce bois, Alecto, je ne trouve pas que je sois quelqu’un de safe pour toi. Je t’ai littéralement retenue au sol pour t’embrasser. Si tu n’avais pas porté la charge de me ramener à la réalité, je ne sais pas jusqu’où je serais allé. Tu tournes la tête, de honte, clairement. C’est pour ça que je dors dans le fauteuil, ou que je rentre tard. Je ne veux pas recommencer ça, sans ton accord. Et crois-moi, tes larmes me suffisent bien assez comme explication sur ce que tu ressens. Oh revoilà ton expression si froide, mais aussi gravement mécontente. J’ai réussi à te faire pleurer. Tu as beau me dire ne pas avoir peur de moi, es larmes nocturnes ne mentent pas. Je ne veux pas te faire peur. Je préfère te tenir loin de moi, en souffrir, me faire du mouron ou te surveiller de loin que te terroriser. Et quand tu relèves les yeux vers elle, c’est pour finir sur un dernier mot. J’ai vu ta terreur quand tu as ouvert les yeux, ce jour où je t’ai trouvé. Je refuse d’être celui qui te la rappellera, crois-moi. »
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Alecto
Alecto
Alecto
« citizens »
+ MESSAGES : 67
Alecto
Dim 26 Avr - 1:11
Là, tu vois, Alecto, tu t'engages sur une pente glissante, et le pire, c'est que tu le fais sans t'en rendre compte. C'est probablement que tu n'es pas très au fait de ce qui se fait, ou de ce qui ne se fait pas, toujours est-il que ton côté sans filtre est de retour, et si évidemment tu es gênée à l'idée d'évoquer … ça, et bien, tu forces, parce que dans ta tête, tu dis que tu dois réussir à mettre des mots là-dessus, ça te semble important d'expliquer le pourquoi du comment. Le truc, c'est que visiblement, Nine, lui, n'a pas spécialement envie que tu évoques clairement ce passage, alors, tandis que tu barbotes clairement dans tes propres mots, le voilà qui se lève, qui vient vers toi, à nouveau, et qui pose une main contre ta bouche pour te faire taire. Au début, tu fronces simplement les sourcils, et puis … tu hoches juste la tête. « D'accord. » C'est un tout petit d'accord, ça, mais tu ne diras plus un mot à ce sujet, tu le sais. C'est que tu ne veux pas le mettre dans l’embarras, visiblement, tu n'es pas plus douée que lui pour tenir une conversation de ce genre. S'il ne va pas assez loin, toi, tu vas toujours bien trop loin. « Désolée. » Tu t'excuses même, tiens. Comme quoi, finalement, tu es bel et bien calmée, jeune fille. Il faut dire qu'il vient de te rassurer sur un point crucial : tu as bien fait. Non parce que, clairement, là-dessus aussi tu avais de gros doutes. Tu as même retourné le problème dans tous les sens pour essayer de savoir si tu avais mal agit, si tu aurais du faire les choses autrement … voir carrément laisser faire, au final, et juste ça, en fait, c'est grave, parce que maintenant qu'il te dis ces quelques mots, tu te rends compte que tu as parfaitement bien fait de ne pas laisser faire, et que laisser faire aurait été la très mauvaise option.

Et il se remet à parler. Un long monologue, encore, que tu n’interromps pas non plus, parce que pour cette fois, tu comprends. Tu comprends tout. C'est drôlement clair. Si clair, que pendant tout le long de son petit discours, tu ne cesses de hocher la tête, comme faire comprendre que tu suis, et que tu captes plutôt bien le message. Et pourtant. Oui tu comprends. Cependant, tu n'es pas d'accord sur toute la ligne, non, loin de là même. Parce que si toi, tu as bel et bien interpréter certaines choses à l'envers, visiblement, il en est de même pour lui. « Tu te trompes ... » Tu soupires, légèrement. Et tu passes une main dans l'une de tes mèches de cheveux, tout en cherchant clairement pas où commencer. « J'ai pas peur de toi, Nine, je te l'ai dis, je te fais confiance. » En fait, forcément, avec tout ce qui t'es arrivée ces derniers temps, il est la seule personne sur laquelle tu estimes pouvoir compter, le seul à qui tu as accorder toute ta confiance et tu l'as fait les yeux fermés. « C'est pas … je pleure pas parce que tu me fais peur, si je pleure c'est parce que tu restes loin de moi justement ... » Te voilà à relever la tête. Il a tout compris à l'envers, au final. Tout ça pour ça. Si seulement vous étiez du genre à dire les choses plutôt que de ruminer chacun dans un coin, aussi. « Quand j'ai ouvert les yeux cette nuit, et que tu dormais dans ce fauteuil … j'ai pleuré de te voir loin de moi, c'est parce que tu me manquais. » Peut-être qu'il t'as déjà un peu trop habituée à sa présence près de toi, durant la nuit. Peut-être qu'il y a autre chose. Mais c'est ça. Il te manque, Alecto. « Ne me laisse plus ... » Finis-tu par murmurer en levant doucement ta main pour laisser tes doigts aller caresser sa joue.
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Saïph Nine
Saïph Nine
Saïph Nine
+ MESSAGES : 92
Saïph Nine
Dim 26 Avr - 1:27
Elle ne s’énerve plus. À vrai dire, tu trouves même que sa fougue est sacrément bien retombée. Et ce changement d’attitude te rassure presque autant qu’il t’inquiète. Habituellement tu es content quand tu arrives a faire retomber les ardeurs des autres, mais vois-tu, Nine, cette fille arrive toujours à t’avoir par surprise. Quand tu penses qu’elle s’est calmée, elle repart de plus belle. Donc même là, maintenant qu’elle parle tout doucement pour s’excuser, tu restes un peu sur la réserve.

Elle attend que tu lui expliques tout ce que tu as en tête avant de finalement terminer de dénouer tout ce noeud qui s’est formé entre vous, en quelques jours. Et tu vois, Nine, ça t’apprend que parfois il faut parler plutôt que de fermer les yeux sur les choses déplaisantes. Ça ne t’enchante pas, clairement, mais quand tu vois que vous vous êtes fait autant de mal pour au final si peu de souci de base, tu sais que tu vas essayer de t’y tenir. A parler, s’entend.

« Parce que je reste loin de toi. Et ça te sert le coeur d’imaginer qu’elle pleurait parce que tu la fuyais. Je croyais… J’avais si peur que tu me craignes et n’oses pas me le dire. Je me sens… Tu soupires, tu passes même une main lasse sur ton visage fatigué. Si con. »

C’est rare que tu le dises à voix haute. Ça arrive, hein, les moments où tu te sens idiot, ou tu comprends que tu as beau être cultivé ou fort au combat, tu as aussi de sacrées lacunes dans certains domaines. Mais là, ça sort naturellement. Tu pourrais peut-être te mettre à pleurer de soulagement, mais ce ne serait pas toi. A la place, tu finis par soupirer, lourdement, et finir de comprendre ce qu’elle te dit. Ton bras retombe le long de ton corps et tu la regardes quand elle te demande de ne pas l’abandonner.

Ce qui est certain c’est qu’à son contact, le même sentiment de douleur et de bonheur, d’envie et de refus revient te prendre. Ça chauffe un peu tes joues, et ça te fait trembler de froid en même temps. Mais cette fois-ci, tu ne t’échappes pas. Tu la laisses te toucher, et tu finis par murmurer, tout doucement :

« La froideur de mon corps ne te rebute pas, hein ? »

Tu l’avais déjà compris, mais tu l’as repoussé à chaque fois qu’elle t’a touché. C’est aussi pour ça que tu retirais sa main de toi. Mais là, quand tu vois qu’elle y revient, encore, par elle-même, sans que tu n’aies rien fait, tu dois bien te rendre à l’évidence. Tu ne sais pas pourquoi et encore moins comment, mais tu ne dégoûtes pas cette petite perle.

« Je te promets de ne plus jamais te laisser. Tu inspires, tu prends sur toi pour rajouter. Et aussi de parler quand les choses s’enveniment. »

Et tu n’as jamais fait ça pour personne. Sans vraiment trop te retenir, tu finis par aller vers elle d’un pas. Tu ne l’obliges pas à venir dans tes bras, tu ne l’attrapes pas de force. En faite, tu viens poser ta main par-dessus la sienne, sur ta joue et tu ouvres un peu l’autre bras pour l’inviter à venir plus prêt. Tu te jures au même instant que tu ne lui prendras plus rien sans son accord au préalable, quand bien même ça risque d’être difficile.

« Je n’ai pas envie de te laisser partir ailleurs. Je ne voulais juste pas m’écouter. »

C’est ça, ouais.
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Alecto
Alecto
Alecto
« citizens »
+ MESSAGES : 67
Alecto
Dim 26 Avr - 11:54
C'est bête et stupide. Parce que, si tu avais l'idée de lui dire tout ça, sur le même ton, au lieu de hurler et de claquer la porte de la maison et bien, ç’aurait été bien plus simple, vous auriez aussi perdu moins de temps, et tu aurais éviter de gâcher autant d'énergie à hurler, et t'agiter comme tu l'as fait tout à l'heure. Tu veux tellement qu'il comprenne tout ça, qu'il cesse simplement de te fuir, de s'éloigner de toi, même si tu comprends tes raisons, toi, tu lui fais confiance, assez confiance pour te dire qu'il ne te touchera pas de manière inappropriée pendant la nuit, par exemple. Et puis. Tu te sens assez forte pour lui remettre les idées en place, si jamais il venait à perdre le contrôle, comme la dernière fois. Tu as su le faire, en le sachant, tu sauras recommencer.

Et à son tour, il te laisse parler, sans t'interrompre. C'est bien plus agréable, non ? Une discussion civilisée, ou chaque parle à son tour, sans venir empiété sur le temps de parole de l'autre. Quand tu as terminé, tu comprends. Tu comprends qu'il a compris, et tu ne pourrais même pas expliquer à quel point ça te soulage. D'ailleurs, tu ne peux pas t'empêcher de sourire à sa remarque … sans doute parce que, s'il est con, tu l'es aussi forcément. Après tout, vous agissez tous les deux comme de sombres crétins. Et tu agites la tête, lentement, pour appuyer le fait que non, c'était pas ça du tout, avant de venir ramener ta main à son visage. Tes mains sont débarrassées des bandages, tes doigts sont libres, tu as tout le loisir de les promener un instant sur ta joue … et cette fois, il te laisse faire. C'est nouveau ça. D'habitude, il finit toujours par te repousser tout doucement. Là, il laisse tes doigts au contact de sa peau, et tu agites de nouveau la tête, tout doucement. « Il n'y a absolument rien qui me rebute chez toi. » Pas la moindre toute petite choses, c'est vrai. Pour dire les choses le plus clairement possible : il te plaît. Tout te plaît chez lui. Tu aimes le toucher, tu aimes son contact, tu l'aimes l'avoir près de toi, même quand tu dors, tu as aimé lorsqu'il t'a embrassée.

Il promet. Ça te rassure. Tu souris. Tu te sens bien plus légère, plus encore lorsqu'il te dis qu'il te parlera, maintenant, au lieu de rester enfermé dans son silence et sa solitude. Ça te rassure. La colère et les cris ne te ressemblent pas, et au final, ça fait s'envoler un peu de l'angoisse que tu as accumuler durant cette crise de nerfs un peu trop éprouvante à ton goût. « Alors je te parlerais, moi aussi. » C'est important, aussi. Ça doit fonctionner des deux côtés, tu le sais, sinon ça ne sert à rien, Alecto. Et le voilà qui approche, et ça, c'est rare. Qu'il fasse un pas vers toi, pour venir si proche de toi, sa main sur ta main, tu finis son mouvement en laissant ta main retomber pour se poser sur son torse, et tu viens te caler contre lui, sans pour autant baisser la tête, sans le quitter des yeux. Sans cesser de lui sourire, non plus. « Je vais rester dans tes pieds encore un moment, va falloir t'y habituer, c'est comme ça. » Que tu finis par glisser, avant de te hisser sur la pointe des pieds pour venir déposer un baiser sur son menton. « Tu devais pas me montrer comme tirer à l'arc, aujourd'hui ? »
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Saïph Nine
Saïph Nine
Saïph Nine
+ MESSAGES : 92
Saïph Nine
Dim 26 Avr - 14:57
On t’en a sûrement déjà fait des compliments Nine. Rien que quand on t’a promu contre ton gré hein. Mais ce que tu ressens quand elle te dit clairement que tu ne la dégoûtes pas, c’est… c’est quelque chose que tu n’as jamais entendu dans la bouche de personne. C’est sûrement de ta faute, parce qu’après tout c’est toi qui refuses d’avoir ce genre de conversation avec les autres. Mais là, ça t’en bouche un coin en plus de te faire quelque chose. Te réchauffer. Te redonner un peu d’espoir et beaucoup de douceur.

Tu ne réponds rien à ça. En faite, après avoir parlé, tu ne rajoutes rien de plus. Tu viens simplement tenir sa main contre ton visage et lui ouvrir l’autre bras. Tu la laisses faire et quand elle vient se blottir contre toi, Nine, tu comprends que c’est encore meilleur de gagner ce geste que de le lui prendre. Là, comme ça, tu es simplement tenu par ses yeux clairs et tu ne bouges plus. C’est un instant hors du monde.

« Ça me va, je ne râlerai pas trop, promis. »

Et tu arrives même à lui offrir un petit sourire moqueur, parce que tu te connais déjà assez pour savoir que tu finis immanquablement par râler. C’est dans ta nature, c’est clairement quelque chose que tu ne changeras certainement jamais. Ceci dit, si elle veut rester dans tes pieds, tu te doutes qu’elle a accepté le fait que tu râleras par moment parce que tu es comme ça. Comme tu sais qu’elle est casse-pied quand elle s’y met.

Par contre, quand elle bouge contre toi, quand elle se hisse vers ton visage, ton coeur loupe un battement. Tu sais très bien ce que tu veux, ce que tu crois qu’elle va faire. Sauf que ses lèvres s’arrêtent à ton mentor, se borne à embrasser ta peau et toi, mon petit vieux, tu te retrouves à grognasser de frustration avant de lever les yeux au ciel en la relâchant doucement.

« Tu vas me rendre dingue…. Ton petit sourire est de retour, car tu refuses de lui offrir de véritables remontrances. À la place, tu regardes l’arc à ton épaule, et tu finis, par hocher la tête. Viens, on va aller sur le terrain d'entraînement de la Garnison, il est tout prêt. »

Cette fois-ci, tu ne réfléchis pas. Tes doigts viennent s’entremêler aux siens, et tu l’entraînes avec toi le long du sentier du petit parc. Comme tu le lui as dit, il vous suffit d’en sortir, de longer le mur Rose pour finalement dépasser la caserne de la Garnison et trouver les terrains de tir qui y ont été aménagés.

« Bon, avant de te faire tirer, j’ai besoin de voir ce que tu sais faire. Tu retires l’arc de ton épaule pour venir le lui tendre. Ne réfléchis pas, juste prend le en main et imagine que tu voudrais t’en servir, comment tu le tiendrais instinctivement ? »

Tu as bien senti, la première fois qu’elle a tenu une flèche et qu’elle t’a posé des questions dessus qu’elle savait ce qu’elle disait. Et tu as cette sensation que son corps se souvient alors que son esprit a oubliée. C’est pour ça que tu lui dis ça en la laissant attraper ton arc. À aucun moment tu ne crains qu’elle se blesse ou abime ton arme. Y’a pas a dire, tu es parfaitement confiant en elle.
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Alecto
Alecto
Alecto
« citizens »
+ MESSAGES : 67
Alecto
Dim 26 Avr - 16:53
Juste un baiser, tout doux, empli d'innocence. C'est tout ce que tu viens prendre, parce que tu le sais, Alecto, que tu as tout intérêt à ne pas jouer la carte de l'avidité trop vite. Pourtant, tu le sais, que tu aurais été parfaitement capable de revenir chercher ses lèvres, juste un peu, juste une fois, mais tu te fais violence pour rester raisonnable et tu sais quoi ? Tu ne le regrettes pas le moins du monde, parce que, lorsque tu captes ce léger grognement qui ressemble fort à de la frustration de sa part, lorsqu'il lève les yeux, qu'il laisse échapper ces quelques mots, tu sais que tu as gagner cette manche, et que ça te donnera le droit de prendre plus un peu plus tard, sans crainte, cette fois. Petit à petit. C'est comme ça que c'est censé fonctionner entre vous, visiblement. Et ça te vas. Tu peux faire l'effort d'avoir de la patience, tant que ça te parais toujours si … amusant, voir grisant.

En attendant, vois-tu c'est toi qui choisi de détourner ce moment. De cesser la discussion, et les mises au point, parce que finalement, c'est vrai, tu es loin d'avoir oublié ce qui était prévu aujourd'hui. Et tu l'as vu, cet arc accroché à son épaule, et ça te donne envie de t'y essayer, une bonne fois pour toutes maintenant que tes mains vont mieux, que tu t'en sens capable. Tu n'as d'ailleurs pas besoin de le dire deux fois. Non. Il recule, il t'entraîne avec lui, et il ne faut que quelques toutes petites minutes que vous mettiez tous les deux le pied sur le terrain d'entraînement de la Garnison. Des mannequins d'un côté. Des cibles face à vous. Tu ne saurait pas dire pourquoi … mais tu te sens presque à ta place ici. Durant un instant, tu te demandes même si tu ne serais pas déjà venu tant tout te semble si familier. Tu chasses cependant bien rapidement tout ça, lorsqu'il te tends son arc, tu as un instant de doutes. Tu regardes l'arme un instant, avant d'oser tendre la main pour le saisir et là, c'est comme un automatisme, une fois ta main sur la poignets, tu le prends en main parfaitement, tu viens même bouger tes pieds, et t'aligner face à une cible, un œil fermé, les doigts sur la corde sans pour autant la tendre. En fait, tu restes en place quelques secondes, avant de baisser l'arc et de te tourner vers Nine, visiblement un peu surprise par toi-même. « Je sais comment faire. » Tu sais le manier. Tu le sais le tenir. Tu sais te placer. Tu as l'air de savoir viser, aussi. Du coup, tu bouges, et comme si tu connaissais déjà l'endroit parfaitement, tu vas récupérer deux flèches dans une boîte qui en est pleine, près des mannequins avant de revenir. Une flèche à la main, l'autre entre tes lèvres, à l'horizontale.

Et là, tu reviens te placer, tu installes ta flèche, tu bandes l'arc, et sans réfléchir plus que de raisons, tu lâches. Et puis, tu ne prends pas tellement le temps de regarder ce que ça donne, non, tu viens saisir la seconde entre tes dents, et tu recommences, toujours aussi rapidement, avec des mouvements toujours aussi fluides … jusqu'au moment de tirer. Et là, tu ne sais pas trop ce qui se passe. Tu es prise d'un violent mal de tête, et tu grimaces, avant de lâcher brusquement, laissant la flèche aller se planter à plusieurs mètres derrière la cible, dans l'une des poutres d'un bâtiment. Lorsque tu relâches l'arc, sans pour autant le laisser tomber … c'est déjà passé, mais ta respiration n'en reste pas moins haletante. « Je suis désolée j'ai … j'ai eu mal à la tête tout à coup, j'ai pas réussi à viser. » T'aurais pu tuer quelqu'un surtout. Cependant … la première flèche, elle, n'est pas si loin du centre.
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Saïph Nine
Saïph Nine
Saïph Nine
+ MESSAGES : 92
Saïph Nine
Dim 26 Avr - 18:24
Tu le savais. Tu l’as sû à l’instant où tu as posé tes yeux sur elle avec la flèche en main. Elle a tiré à l’arc dans son passé. Tu pourrais même dire qu’elle a été douée dans la discipline, Nine, tu le sens. Et pourtant, elle a eu un peu de difficulté à prendre l’armée, tu as clairement vu son hésitation. Et pourtant, alors qu’elle empoigne l’arc à vide dans ses deux mains, doigts parfaitement placés, coudes alignés, tu comprends que tu ne t’étais pas trompé…

« Oui ! J’en étais certain. Montre-moi ce que tu vaux ! »

Ça te fait vraiment quelque chose de la voir aussi douée. Tu as envie de la pousser encore, de voir si elle peut décocher une flèche, si elle est capable d’atteindre la cible. D’ailleurs c’est pour cela que tu ne la fais pas se rapprocher. Tu la laisses à la distance d’entraînement des soldats, tu veux voir si elle en est capable… et la vérité c’est que tu as foi en elle.

Elle va chercher des flèches, elle bande l’arc sur la première, et tu recules d’un pas pour regarder sa position. Personne ne tient parfaitement un arc, pas même toi, mais elle n’a pas à rougir de sa maîtrise, ça, c’est certain. Quand la flèche part, toi tu la suis des yeux, pour sourire en la voyant venir s’enfoncer dans la cible.

Et c’est avec surprise que tu comprends qu’elle a enchainé la deuxième sans attendre et que quelque chose lui échappe parce qu’elle vient se planter bien plus loin. Tu sursautes un peu, tu regardes autour de vous pour t’assurer que personne ne se mette en tête de passer ici tant que tu ne sais pas si elle risque de décapiter un des soldats d’un tir perdu.

« Ne t’inquiète pas, ça arrive. Tu es revenu vers elle, et ta main se pose doucement sur son épaule comme pour détendre la tension de ses muscles. Ton premier tir était presque parfait, et crois-moi ce n’était pas un coup de chance. Pour le moment, prendre le temps de bien te concentrer entre chaque tir, on accélérera la cadence plus tard. »

Tu es fier d’elle comme si tu l’avais toi-même formée… Si tu étais un peu honnête avec toi-même, Nine, tu reconnaîtrais même que tu es plus fier d’elle que tu ne l’as jamais été de tes soldats. Pas qu’ils soient mauvais (quoique) mais tu n’as pas ce lien-là avec eux.

À la place, te voilà qui t’écartes en lui faisant signe de t’attendre, tu t’en vas dénicher un arc d’entraînement, le plus résistant solide parce que tu n’aimes pas les armes trop souples des débutants. Et quand tu reviens, tu lui adresses un grand sourire. Sincère. Lumineux. Clairement plein de défi. Elle est sur ton domaine et toi tu aimes autant ça que l’équitation, tu ne vas pas laisser une chance pareille de t’amuser.

« Allez, voyons qui s’en sort le mieux. J’ai peut-être un peu plus d’expérience que toi, mais tu as mon arc de prédilection ! Tu n’attends pas sa réponse, tu viens poser le pot de flèches entre vous deux, et tu rajoutes. 5 tirs chacun son tour. Celui qui touche le plus de fois la marque centrale gagne, d’accord ? »

Tu attends qu’elle accepte, et sans lui laisser l’honneur d’ouvrir tu prends une première flèche. Et le truc c’est que tu es un peu trop content et tu oublies un peu que ces arcs ne sont pas faits pour tes bras. Tu tires la corde, tu inspires, bloques ton souffle et au moment où tu vas pour relâcher la corde, elle se brise entre tes doigts. Comme ça. POUF.

« Saloperie d’arc. Tu grognes aussi sec en enfonçant la flèche dans le sol pour annoncer le tir loupé. Allez hop, 0 pour moi. À toi va. »

T’espères bien que tu ne vas pas casser tous les arcs de la Garnison, d’ailleurs.
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Alecto
Alecto
Alecto
« citizens »
+ MESSAGES : 67
Alecto
Dim 26 Avr - 20:29
Ça se passait bien, pourtant. La preuve en est, ta toute première flèche est un succès, elle est dans la cible, mais en plus, elle n'est pas si loin que ça du centre de cette dernière. La seconde, en revanche, c'est une autre histoire. Tu ne sais pas trop d'où t'es venu cet éclair de douleur soudain qui d'ailleurs, même s'il s'est évanoui rapidement, ne l'a pas fait sans te laisser un reste de gêne dans le crâne. Par contre la seconde Alecto … heureusement, vraiment, heureusement que personne n'a eu la mauvaise idée de mettre le pied dans les parages, tu aurais pu planter quelqu'un. Et c'est pour ça que tu t'excuses, d'autant que tu enrages un peu, parce que, tu te dis que sans cette petite gêne à la noix et bien, tu aurais pu réussir à faire encore mieux.

Cependant, tout n'est pas terminé. Oh non, loin de là. Parce que voilà que Nine s'approche, il va récupérer un arc, pose un pot de flèches entre vous deux, et il te suffit d'observer son sourire pour y lire cette lueur de défi qui le rend … encore plus beau à tes yeux, si c'était possible, encore plus attrayant, attirant. Du coup, tu l'observes, tu recules d'un pas tandis qu'il se prépare à tirer, qu'il bande son arc et … et rien. La corde casse, et toi, tu ne peux juste pas t'empêcher de te mettre à rire un instant, avant de poser une main sur tes lèvres. « Et bien monsieur le soldat, c'est … pas brillant. » Que tu lui lances en souriant, et en revenant t'aligner devant ta cible. Tu essaies de te concentrer. Vraiment. Tu souffles. Tu prends une flèche, tu bandes ton arc et … et encore une fois, tu veux visiblement aller bien trop vite. Tu touches la cible, c'est vrai. Mais de justesse, et ta flèche vient se planter sur la bordure extérieure de la cible. Lorsque tu baisses l'arc, tu affiches une moue un peu déçue, mais ça ne dure pas bien longtemps, et tu finis par lancer un nouveau regard taquin à ton soldat. « Je voulais me mettre à ton niveau, c'était entièrement calculé. On peut commencer à jouer pour de vrai maintenant ? »
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