Attack on Titan
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[DONE] Totalement incassable… Ah, cassé… (Blake)
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Ashlynn A. Jaedon
Ashlynn A. Jaedon
Ashlynn A. Jaedon
+ MESSAGES : 20
Ashlynn A. Jaedon
Lun 1 Juin - 14:39
T’es … étrangement calme. Il faut dire que tu viens de choper un sacré mal de tête, à cause de fichu caillou, tu t’étonnes même de ne pas saigner du haut du crâne, tant tu as l’impression que cette pierre est venue frapper fort. Tu détestes te retrouver en position de faiblesse, dans ton métier, le vrai, bien souvent, ce genre de bêtise, c’est la mort assurée, pour plein de raisons, alors, tu es sur les nerfs, parce que, tu as du compter que quelqu’un pour t’aider, te sauver, te récupérer, et quand tu te rends compte que tu es toujours presque désespérément accrochée à lui, qu’il est au-dessus de toi, tu te sens obligée de reprendre un peu le contrôle, par principe, et tu le fais basculer pour t’installer sur lui, au lui de rester sous lui.

Dans d’autres circonstances, tu vois, tu l’aurais sans doute taquiné. Tu aurais balancer une ou deux remarques, tu aurais fait en sorte de le piquer, de le mordiller, mais là, tu te contentes de le remercier, honteuse, et puis, tu passes à autre chose. Tu ne bouges pas, mais tu évoques déjà l’idée de vous remettre au travail, le plus sérieusement du monde. De descendre. Et donc, de retrouver les autres et de cesser ces bêtises, parce que, ce duo, il est bizarre, et que subitement – mettons sur le compte du coup que tu as pris sur la tête – tu songes au fait qu’il est préférable que tu t’éloignes de ce type, qu’il est bizarre, qu’il te rend bizarre, et que tu n’as pas besoin de ça.

Pourtant, Ashlynn, tu oublies que tu n’es pas seule à décider, dans une équipe. C’est le problème, quand on a toujours eu l’habitude de bosser en solitaire. Et lui, sous toi, il bouge, il se redresse, et le voilà assis, face à toi, alors que tu es toujours posée sur ses cuisses. Il te regarde. Et toi, tu te retrouves bloquée dans son regard. « Pourquoi on perdrait du temps… » Que tu souffles, quand il avance le fait que vous avez le temps, que tu peux prendre le temps de souffler après ta presque chute. Sauf, que, encore une fois, ce n’est pas dans ton habitude, ma grande. Et quand il te demande ce qui t’arrives, tu sers les dents, parce que, ça aussi, ça t’ennuie, le fait qu’il ait réussi, si facilement, à voir que tu n’étais pas dans ton état habituel. Il vient même attraper ton menton, Ash, il te force à le regarder, il continue de te provoquer, comme s’il attendait que tu redeviennes aussi piquante que tu pouvais l’être tout à l’heure. « Je peux toujours te mettre un coup de tête, si ça t’excite tant que ça que je te malmène. » Que tu claques, piquée au vif, visiblement, avant de forcer un peu pour bouger la tête, pour éviter de le regarder dans les yeux, et surtout, pour détourner ton visage du sien.

Encore une fois, cependant, quand il reprend la parole, tu souffles. « J’ai pris la pierre sur la tête … » Donc tu as mal, même si tu ne le dis pas clairement, ça veut dire que tu as sacrément mal à la tête. Tu vas avoir une sacrée bosse, et tu le sais. D’ailleurs, tu lèves une main, et te voilà à passer les doigts sur ton cuir chevelu pour la trouver, avant de te mettre à grimacer quand tu l’effleures, quand tu appuies légèrement dessus. « C’est rien. » Et te voilà à bouger, à forcer sur tes jambes légèrement tremblantes pour te remettre debout, et tu recules de quelques pas, perdant légèrement l’équilibre, avant de t’appuyer sur l’un des créneaux, près de toi. « Désolée que t’ai dû intervenir, ça ne se reproduira plus. »
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Blake A. Valke
Blake A. Valke
Blake A. Valke
+ MESSAGES : 19
Blake A. Valke
Lun 1 Juin - 15:10
Vraiment, Blake, tu ne comprends pas comment vous êtes passés de vous envoyer des piques et vous provoquer à tout bout de champ jusqu’à ce froid intense que tu ressens en elle et qui vient te percuter de plein fouet. Tu devrais en être content, si toi tu ne fais pas la gueule et qu’elle se renferme, c’est peut-être bien que tu as gagné ! Mais la vérité, mon grand, est bien différente de ce que tu aurais pu croire. Son froid te blesse, et il vient même s’insinuer en toi. Tant et si bien que tu te redresses pour lui faire face et que tu cherches même son contact. Tu la provoques, un peu pour la faire réagir… parce que tu n’aimes pas ce que tu vois, tout à coup.

« Arrête ! Tu grognes quand elle ramène ça à toi, alors que le problème est de l’autre côté. Y’a pas de ce que je veux ou ce qui m’excite. C’est toi qui as un problème et qui ne veux pas en parler ! »

Ça t’énerve… pire même, ça t’irrite. Et si tu envisages de la secouer, de lui faire comprendre qu’elle se leurre complètement sur tes intentions, elle vient finalement parler de ce coup sur la tête. Tu la regardes passer une main dans ses cheveux, et tu comprends, Blake, qu’elle a dû sacrément se faire mal. Tu n’y avais même pas pensé, trop préoccupé par ce qui aurait pu arriver de plus grave. Alors quand elle se relève, qu’elle perd l’équilibre, tu arrêtes de ton comportement comme un con, pour une fois.

« Attention… Tu lui demandes, alors qu’elle se rattrape à un créneau. Toi, tu fais un bond pour te remettre à la verticale, et en un pas tu es sur elle, pile quand après les remerciements, ce sont les excuses qui viennent. T’as vraiment rien compris hein ? Tu soupires, en secouant un peu la tête. Viens-là. »

Ce n’est pas vraiment que tu lui laisses le choix de refuser, tu es déjà sur elle. D’une main tu attrapes son épaule pour la maintenir debout, et de l’autre, tu viens faire basculer sa tête en avant, presque contre ton torse. Doucement, avec des mouvements calmes et rassurants tu écartes ses cheveux et quand tu vois la bosse, tu ne peux pas t’empêcher de siffler. Elle risque d’avoir mal un moment…

« En redescendant, on te dégotera une toubib, sinon tu ne vas pas tenir sur tes jambes avant un moment. T’as une sacrée bosse. Et tu la relâches doucement, en repoussant ses cheveux en arrière, avant de soupirer, encore une fois. Tu n’es probablement pas faite pour travailler de ce corps de l’armée, Ashlynn. Et encore une fois, tu forces, tu viens prendre son visage d’une main, pour la regarder. C’est parce qu’on s’entraide, qu’on se sacrifie les uns pour les autres qu’ont survit et qu’on avance. Si tu refuses que je te sauve la mise, ou que tu penses qu’il ne faut plus que ça se reproduise, tu ne feras pas long feu, quand bien même tu es sacrément douée pour te battre ou tuer un titan. »

Tu es calme, presque doux dans tes mots. Et comme tu as vu qu’elle n'avait pas l’air d’avoir apprécié que tu la retiennes de la sorte, quelques minutes plus tôt, tu finis par relâches son visage, repousser tes mains d’elle et reculer d’un pas. Tu ne vas pas plus loin, au cas où elle recommence à perdre l’équilibre et qu’il te faudrait la retenir, mais tu acceptes de lui laisser sa liberté.

« Si jamais ça t’est passé par la tête, je n’ai pas pensé un seul instant que tu étais faible ou qu’il fallait que je veille sur toi comme sur une gamine. Tu fais un pas et s’en t’écarter, tu viens juste t’appuyer au créneau suivant, près d’elle. Même si je ne me cacherai pas que ça me fait plaisir d’être celui qui te sauve, j’entends. Et tu retrouves un léger sourire moqueur, plus pour détendre l’atmosphère que vraiment la provoquer. »
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Ashlynn A. Jaedon
Ashlynn A. Jaedon
Ashlynn A. Jaedon
+ MESSAGES : 20
Ashlynn A. Jaedon
Lun 1 Juin - 17:48
C’est toi, qui a un problème, maintenant. Mais encore. T’as pas de problème. Aucun problème. Pas le moindre. C’est lui qui te provoque, c’est lui qui essaie d’en avoir plus, toi, tu n’as fait que te remettre dans la ligne droite de ton travail, et s’il t’écoutait, vous seriez déjà redescendu. Pourtant, il trouve le moyen de se redresser, de revenir à toi, et toi, on va dire que tu n’es pas d’humeur, ma grande. « J’ai pas d’problème. » Tu grognes, tu marmonnes, et puis tu le fuis, aussi, tu t’éloignes, tu te redresses, tu évites de rester si proche de lui. Ça ne te gêne pas pourtant, d’habitude. Et puis, ça ne te gênait pas tout à l’heure, non plus, vu que tu n’as pas hésiter à passer les doigts sous son haut, pour provoquer. Mais là … et bien, tu fuis, tout bêtement. Ça cri en toi, qu’il faut que tu t’éloignes, et tu suis toujours ton instinct, même si tu ne comprends pas toujours ses raisons…

Le truc, c’est que t’as pris un bon sur la tête, Ashlynn. Elle était grosse cette pierre, tu as eu mal, tu as toujours mal, d’ailleurs, et, maintenant, tu perds un peu l’équilibre, en plissant les yeux, pour finalement prendre appui sur un créneau. Et tu l’entends, te mettre en garde, et tu le vois, revenir vers toi. Et tu sais quoi ? Tu as le réflexe de reculer, sauf que tu ne peux pas. Tu es bloquée. Du coup, il a le champ libre pour t’attraper, une main sur ton épaule, l’autre qui te force à penche la tête en avant, et il regarde ta tête, la bosse qui s’est formée sur ton crâne. Tu l’entends siffler, et ça te fais dire que tu ne t’es pas loupée. « Je sais. » Tu grognes encore, visiblement peu disposée à ce qu’on s’occupe de toi, à ce qu’on prenne soin de toi au beau milieu d’une mission. Tu n’avais pas besoin qu’il y regarde pour savoir ça. Ouais, Ash, maintenant qu’il t’a aidée, une fois, qu’il t’a sauvée, que t’as eu besoin de lui par la force des choses, tu te bornes à te dire que tu n’as pas besoin de sa présence, parce que, tu peux te débrouiller seule hein … pas vrai ? Tu l’as toujours fait. Tu le fais toujours. Et à ce sujet, voilà qu’il vient te faire la leçon, il te force à le regarder, encore, et tu te renfrognes, parce que … tu ne sais pas comment prendre tout ça. Ce qu’il t’explique, ce n’est pas ta façon de fonctionner, on t’a appris à ne compter que sur toi-même, à ne pas t’appuyer sur les autres, on t’a mis en tête que compter sur un autre que toi, c’était te mettre en danger, et prendre des risques. Et là, voilà qu’il t’annonce qu’ici, c’est censé être tout l’inverse, et toi, t’es pas certaine de réussir à faire ça. Tu as du mal à te dire que tu vas devoir t’appuyer sur tout le monde, en fonction du partenaire qu’on t’impose, ou qui s’impose à toi. Ce n’est pas toi, Ashlynn.

« Tant mieux ! »
Que tu craches, quand il te relâche, qu’il t’annonce qu’il ne te pense pas faible, et qu’il ne l’a même jamais pensé. Tu as l’air d’un tout petit animal sauvage, là. Qui griffe quand on l’approche de trop près, et tu sais pourquoi ? Parce que c’est toi qui décides, quand on t’approche, et de quelle manière. Et tu te dis qu’il est venu bien trop près, sans que tu ne t’en rendes compte, que t’as perdu un peu de contrôle. Tu l’as laissé prendre une place que normalement, tu ne comptais pas offrir. « Je bosse seule, normalement. » Que tu finis par avouer, en grimaçant légèrement. « Je n’ai jamais fonctionné en équipe, normalement … si je tombe, je crève. C’est dur, mais on s’y fait. » Et peut-être qu’il est là, le problème, tu t’attendais à mourir, et il est venu se mettre au milieu de tout ça, il t’a arrachée à ça, s’est imposé comme une sorte de chevalier en armure. On le sait, Ashlynn, que tu es sensible à ça, on sait aussi que tu ne t’es jamais retrouvée dans cette situation, parce que tu es bien trop forte, que personne ne vient pour te sauver. Ça n’était jamais arrivé. « Si je dois m’y faire, je m’y ferais … » Difficilement, mais tu vas t’adapter. Du moins, en partie. « Mais si ça te fait autant plaisir … t’as qu’à t’arranger pour être celui qui me sert de filet à l’avenir. » Toi, ça t’arrangerait. Et peut-être que tu feras en sorte d’en faire de même avec lui. T’en sais rien. C’est déjà un peu ce que tu as fait, en le poussant, dans le couloir, tout à l’heure, pour lui éviter de tomber. « T’as fini ? On peut descendre, maintenant ? »
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Blake A. Valke
Blake A. Valke
Blake A. Valke
+ MESSAGES : 19
Blake A. Valke
Lun 1 Juin - 21:00
T’es vraiment con, Blake. Parce qu’au départ, tu ne voulais pas d’elle dans tes pattes, t’as même soupiré quand tu t’es retrouvée à devoir la suivre vers les combles. Ensuite, tu t’es montré hautain et froid pour bien lui faire sentir que t’avais pas confiance en elle. Ça s’est transformé en cette espèce de jeu entre vous, à vous envoyer des piques et des provocations, à vous chercher et vous repousser en même temps. Puis finalement quoi hein ? Tu essaies de venir vers elle, de calmer cette colère que tu ne comprends pas. C’est pas ton genre pourtant ça, c’était plutôt ton frère qui voulait soigner le monde entier, mais tu vois, t’es devenu un peu de lui à la longue. Et ta tentative pour la calmer est si mal accueillie que, sur le coup tu tournes la tête, tu serres les dents et t’es à deux doigts de la larguer là, et de partir en fulminant, vraiment.

« C’est pas dur, tu réponds, sur un ton clairement pas content. C’est complètement con. On t’a jamais raconté cette histoire à propos de la différence entre un type tout seule et deux qui s’allient ? Tu secoues la tête, en refusant de la regarder encore et tu expliques : Tout seul, tu vas plus vite. À plusieurs, tu iras plus loin. À toi de calculer ce qui est le plus rentable. »

Et tu ne sais pas pourquoi tu lui fais cette morale… Peut-être que t’es vraiment vexé en faite. Tu te décroches du créneau pour te remettre en mouvement et partir, la planter sur ça. Nan parce que là, t’as vraiment l’impression d'en avoir trop dit ou trop fait. Ça commence à te retourner le bide, c’est pour dire.

Et t’es déjà passé devant elle, paré à relancer tes grappins pour quitter l’isolement de ce toit, mais elle finit par revenir sur son attitude. Elle se plie, difficilement, mais elle essaie. Et quand tu tournes la tête pour la regarder par-dessus ton épaule, et qu’elle te lance cette perche, tu te figes. Tes yeux l’observent, interrogateurs. Tu restes peut-être silencieux un peu trop longtemps, après tout, mais c’est le temps de comprendre ce qu’elle veut dire. Et quand tu relâches ton souffle, sur un long sourire c’est pour te retourner vers elle est tendre la main avec, enfin, un sourire qui persiste plus de quelques secondes.

« Ça me va. Dans l’équipe on s’arrange comme on le sent pour les duos, maintenant tu serais ma partenaire. »

Et c’est fou parce que de la manière dont tu le dis, ça pourrait presque laisser entendre d’autres choses, plus intimes ou plus fortes. Mais tu ne lui laisses pas le temps de te le faire remarquer. Ta main agrippe la sienne et tu l’attires vers toi. Sans attendre ni son accord ni sa réaction, tu viens la caler dans tes bras, une main autour de sa taille et ton sourire s’agrandit.

« Accroche-toi, j’vais pas laisser ma partenaire aller s’éclater à nouveau la tête contre un mur parce qu’elle tient plus sur ses jambes. »

Et si un ricanement moqueur et beaucoup trop content t’échappe, tu n’as pas le temps de t’en rendre compte parce que te voilà à te jeter dans le vide avec la brune fermement maintenue contre ton torse. D’un mouvement habile de grappin, tu te rattrapes et avec pas mal d’attention, bien loin de ta brutalité habituellement, tu redescends vers le sol et ce n’est qu’en sécurité que tu la relâches, l’air de rien.
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Ashlynn A. Jaedon
Ashlynn A. Jaedon
Ashlynn A. Jaedon
+ MESSAGES : 20
Ashlynn A. Jaedon
Mer 3 Juin - 11:11
Ce n’est pas dur hein … C’est ce qu’il dit. Et probablement que ça ne l’est pas, pour lui. Seul on va plus vite, à plusieurs ont va plus loin. Tu peux essayer de comprendre ça, pourtant, Ashlynn, c’est bien loin de ta façon de fonctionner et de voir les choses. Ce n’est pas comme ça qu’on fonctionne dans la Section XII, même pas dans les Brigades ou l’unité prime sur le groupe. Les différences avec le Bataillon sont flagrantes … et toi, tu n’as probablement jamais été faite pour porter les ailes de la liberté. « Vaut mieux être seul que mal accompagné. » Puisqu’il est dans les citations célèbres, tu viens lui servir l’une de celle que tu écoutes bien souvent. Pourtant, Ash, tu lui cèdes du terrain. Tu vas le faire. Tu feras l’effort d’essayer. Tu vas t’y fier. Mais ce qui est certain, c’est que tu ne feras pas la même chose avec tout le monde, s’il faut que tu coopères, tu le feras seulement auprès de lui, s’il faut que tu offres ta confiance, tu vas le faire, mais seulement à celui qui vient très certainement de te sauver la vie.

En fait, tu vois, tu es littéralement en train de lui demander pour bosser avec toi à chaque fois que l’occasion se présentera. Quand il faudra se séparer, comme aujourd’hui. Quand il va falloir couvrir les arrières de l’autre. Quand il faudra bosser à deux. Tu veux que ce soit avec lui, parce que, tu ne veux compter que sur une seule et unique personne, et tu te dis qu’autant que ce soit lui, vu que ça a déjà commencé … Et avec ça, tu as l’impression de le surprendre. Parce que, lui qui était en train de s’éloigner, il se fige, et tu penches la tête pour garder les yeux fixés sur lui, sur son dos, jusqu’à ce qu’il se retourne. Et là, tu vois, il est en train de te sourire et toi, tu ne comprends pas vraiment ce qui peut bien se passer dans sa tête pour qu’il en vienne à t’offrir un tel sourire … Et puis, il t’offre une réponse, sur un plateau, tu seras sa partenaire, du coup, Ashlynn, ça veut dire qu’il sera le tien. Et toi, tu hoches simplement la tête, parce que, c’est ce que tu voulais, tu l’as obtenu, tu es satisfaite. Et tu ignores le fait que ça puisse te plaire, quelque part, non, ça, tu l’enfermes.

Tu fixes finalement cette main tendue, tu t’approches, Ash, mais c’est pour redescendre à ton tour, et tu comptes l’ignorer, tu vois, mais il te prend de vitesse, c’est lui qui vient chercher ta main, il te tire vers lui, et te voilà dans ses bras, contre lui. Tu comptais y aller seule malgré ta tête un peu défaillante, il te presse contre lui, et il se jette dans le vide, ce qui, encore une fois, te force à t’agripper à lui pour ne pas glisser. Il te conduit jusqu’au sol, comme ça, et là, seulement, il te relâche, et tu soupires légèrement, parce que tu vois … tes jambes montrent encore des signes de faiblesse, si bien que, par crainte de tomber en arrière, tu restes accrochée à son haut, les yeux fermés durant un instant. Tu n’aurais pas pu descendre seule, tu t’en rends compte. « J’aurais pu me débrouiller … » Et voilà, tu recommences, Ashlynn. On ne fait pas plus têtue, et bornée que toi, ma fille.

Tu forces, un peu, pour reprendre tes esprits, avant de lever la tête, pour l’observer. « Pourquoi t’as l’air si … joyeux, tout à coup ? » Si ce n’est pas de la joie, tu ne sais pas du tout ce que c’est, mais son sourire … il était beau, son sourire.
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Blake A. Valke
Blake A. Valke
Blake A. Valke
+ MESSAGES : 19
Blake A. Valke
Jeu 4 Juin - 14:38
Elle vient vraiment de te sortir un proverbe en réponse au tien ? Oui, visiblement hein, et toi tu ne relèves pas, mais tu lèves les yeux au ciel, bien haut et de manière bien visible. Tu n’as pas envie de la mettre de travers encore une fois, alors tu ne fais que l’attraper, la tenir contre toi et l’entrainer dans les airs. Et dans le fond, Blake, si tu pouvais trouver un chemin plus long pour la garder un peu plus longtemps contre toi, c’est clair que tu le ferais. Mais non, tu finis par atterrir au sol et avoir presque du mal à te décrocher d’elle.

Quand tu finis par le faire, tu es obligé de détourner tes yeux d’elle, parce que ça te remue au fond de toi. D’un coup d’oeil tu vérifies ce que font les autres et tu finis par comprendre que vous n’avez vraiment pas de retard. Tout le monde s’agite encore, et tu aperçois même des mouvements dans les tours où les éclaireurs tournent. Vous, au moins, vous avez fini votre tour des combles.

« Nan. Tu lui réponds, sans douceur, avant de lui expliquer. Si j’suis ton partenaire, tu vas t’habituer à ce que je ne te laisse pas faire ce que tu n’es pas en état de faire. Regarde-toi, tu tiens encore mal sur tes jambes. Maintenant que j’ai un binôme, j’vais pas l’abandonner si vite. Et tu reviens lui adresser ce sourire moqueur et joyeux en même temps. Et vu que t’es bien accompagnée, maintenant, arrête d’agir quand si t’étais seule ! »

Enfin, la voilà ta petite riposte sur son vieux dicton d’avant. Tu finis par te mettre en marche en lui faisant signe de te suivre, alors que tu gardes un oeil sur elle, sans le lui montrer. Ce n’est qu’en entendant sa question que tu te rembrunis. Tu souffles, tu hausses les épaules, et quand tu te rends compte que tu t’es peut-être un peu trop laissé aller, tu finis par marmonnes :

« On a fini en avance notre tour de garde, y’a d’quoi être content ! Que tu lui claques, avant de voir ta supérieure au loin. J’te laisse retourner avec la Caporale, j’dois aller vérifier un truc. »

Et… oui, absolument, Blake. Tu ne lui laisses le temps de ne rien dire. Mortifié et inquiet d’avoir pu la laisser voir à travers ta coquille le secret que tu renfermes, tu braques brusquement. Au pas de course, tu hèles un type qui tire sur la bride de ton étalon trop fort et avant qu’il n’en finisse, tu te remets en selle et tu balances à la volée que tu vas toi-même t’occuper de ton cheval. Et tu vois, tu ne peux pas t’empêcher de jeter un coup d’oeil derrière toi, le visage déchiré, avant de te cacher pendant quelques minutes...
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