Attack on Titan
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[DONE] Totalement incassable… Ah, cassé… (Blake)
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Ashlynn A. Jaedon
Ashlynn A. Jaedon
Ashlynn A. Jaedon
+ MESSAGES : 20
Ashlynn A. Jaedon
Ven 29 Mai - 23:30
Tu plisses les yeux. Il a quand même des questions et des remarques sacrément bizarres, ce type, hein. Et puis, il n’est pas drôle. Vraiment pas drôle. Mais tu sais quoi ? T’as l’habitude, Ashlynn. T’en a côtoyé, des sales types. Beaucoup, même. Parfois, t’as été naïve à leur sujet, d’autre fois, t’as compris tout de suite que ce n’était pas la peine de leur faire le plaisir de cogner dessus, pour l’instant, tu n’as pas encore d’avis précis à son sujet. « Bien évidemment. José, par exemple, c’est dégueulasse, je connais pas de José, mais … c’est sûr que si tu m’avais répondu José, je t’aurais répondu un truc genre : ah, c’est moche. » T’es honnête. Tu l’aurais fait. Evidemment que t’aurais eu assez de culot pour le faire, même que ça serait venu spontanément. Et ouais.

Tu sais quoi, Ash ? Et bah t’aurais dû t’en douter. Tu l’as vu venir, hein, c’est ça, la vérité. Autant dire que t’es préparée, quand tu prends cette remarque à propos des Brigades. Dans le Bataillon ? Prévisible à souhait. En revanche, ma grande, t’es obligée de serrer les poings, très fort, quand tu l’entends parler du Roi. Ce n’est pas grand-chose, hein, c’est ce qui dit sur l’ensemble des Brigades Spéciales en général, le bon vieux cirage de pompe, alors, tu grognes, Ashlynn, mais tu retiens, tu gardes tout à l’intérieur pour ne pas avoir à le cogner une seconde fois. Ce n’est pas que t’as peur, hein, quand bien même il est susceptible de te mettre un revers pour se venger, tu t’en cognes Ash. T’en as vu d’autre. Comme la fois où t’as filé ton supérieur, tiens, il y a quelques années. Un type sacrément bien foutu, et sacrément plus doué que tu ne l’étais à l’époque. Il t’a cramée, sans le moindre souci, et quand tu t’es fais prendre et que t’as eu l’audace de lui répondre, t’as pris une belle gifle ma fille. T’as même pas réagis. T’as juste continué la discussion.

Du coup, tu t’engages dans ce foutu couloir, comme si tout allait pour le mieux, t’as même l’audace de balancer une petite piquer, ou une plaisanterie, dépends de comment il choisi de le prendre. « Si tu passes au travers ce sera que t’as besoin de faire disparaître la brioche que t’as à la place du ventre. » … Quelle brioche. Tu viens de l’inventer, hein, parce que vu d’ici, il a l’air sacrément sportif, et probablement qu’il a de super abdos. T’es curieuse de voir ça, tiens, alors si provoquer de cette manière peut le convaincre à un moment de se décider à te prouver le contraire … ça te vas. « Tu serais surpris de savoir ce dont sont capables les petites filles qui servent sa Majesté en personne … j’vois ce qu’il y a de mal à se plier en quatre pour un homme comme le Roi. Tu l’as déjà vu ? Moi je l’ai vu. » Et tu te permets de lui lancer un clin d’œil, et même un sourire qui veut tout dire avant d’effectivement passer devant, sans la moindre crainte. Du moins, en apparence. Parce que, tu as le pas léger, Ashlynn, c’est l’un de tes talents, tu sens le sol sous toi, tu évites de t’y appuyer trop longtemps quand tu le sens plus fragile, c’est presque comme si tu dansais, tu es prudente, assurée à la fois, tu ne crains pas de progresser, et tu t’arrêtes devant la première porte. « Évite les lames du milieu, elles s’effritent sous le pied. » Que tu lui lances, avant de poser une main sur la poignée et d’ouvrir la porte d’un coup sec, en repoussant violemment le battant, une main sur la poignée de l’une de tes lames. « Ça pue encore plus là-dedans et en plus … y fait noir. »
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Blake A. Valke
Blake A. Valke
Blake A. Valke
+ MESSAGES : 19
Blake A. Valke
Ven 29 Mai - 23:57
T’es pas quelqu’un qui rit facilement, Blake. Déjà te tirer un sourire c’est tout un challenge, tes collègues peuvent le dire. Mais elle, avec son histoire de José et de culot, là, elle t’arrache un genre de tout petit rire que tu fais disparaître de ta bouche en passant à nouveau ta main sur ta lèvre légèrement blessée et en détournant les yeux. Elle a vraiment un culot incroyable celle-là. Et toi, ça t’amuse en plus. T’es grave, Blake.

Et pourtant tu ne relèves pas plus, déjà parce que tu ne vas pas lui donner raison, tu trouves ça con, et aussi parce que tu ne veux pas lui montrer qu’elle t’amuse. Pas tout de suite. Pas plus que tu ne voulais lui laisser voir qu’elle est suffisamment bien faite pour attirer ton regard. Et bon, tu te fais griller sur ce dernier point, mais tu te reprends, tu fais une pirouette, tu la provoques. Ce petit jeu t’amuse et encore plus quand elle se met à t’attaquer en représailles tout en s’en sortant parfaitement sur le plancher pourrit.

« T’as rien trouvé de mieux pour te moquer ? Tu te moques. Et t’as même le culot de remonter ton haut sur ton ventre en lui envoyant un sourire parfaitement faux-cul. Si tu veux, t’auras même le droit de tâter pour voir que c’est du vrai… »

Et quel culot, parce que ce n’est absolument pas ton genre d’oser ce genre de proposition. C’est juste que tu as envie de lui couper l’envie de se moquer, tu joues, tu t’amuses et visiblement elle arrive aussi facilement à faire sortir quelque chose de nouveau en toi. Elle est forte, cette fille. Forte et visiblement complètement embrigadée aussi. Et si tu ne réponds pas tout de suite c’est parce que tu t’engages à ton tour dans le couloir. Lentement, un pas après l’autre et quand tu trouves ton chemin, tu te prends à répondre :

« Bah déjà visiblement il s’entoure d’enfants selon tes dires ? Je ne savais pas que le Roi Rowan (oui tu ne connais pas son prénom correctement) était du genre à aimer les enfants, mais je me coucherai moins bête. Et ton regard brille encore plus de cette provocation, même si tu ne souris pas. Tu la cherches, tu veux lui prouver qu’elle a tort de ramper devant un intouchable comme cet homme. Au choix, tu préférerais que ce soit pour toi, mais ça, hein, tu le gardes. J’ai pas spécialement envie de le voir, je ne suis pas très branché mec moi. Par contre, visiblement, toi il t’a fait de l’effet. T’avais quel âge ? »

Et là, ça devient méchant. Tant et si bien que tu lèves une main pour lui indiquer que tu arrêtes. D’un bond bien moins léger que son pas silencieux, tu la rejoins pile quand elle ouvre la porte. Et t’as le même mouvement de nez qu’en arrivant dans le couloir. En gardant une épée en main, tu la repousses sur le côté, tu passes la tête par la porte et tu finis par grogner :

« Y’a rien là-dedans. Ptain, je sens qu’on va rien trouver et qu’on perd du temps pour rien. Tu ramènes tes yeux à elle. Pourquoi ? Tu lui balances d’un coup en ouvrant deux autres portes comme une brute. Pourquoi t’es parti des côtés de ce bon roi pour venir ici, je veux dire ? Tu voulais plus d’adrénaline ? »

Et bon, si elle te dit oui, tu pourras toujours lui proposer d’en rajouter un peu plus en te fréquentant. Quoique… Non, t’es grave là. Et mine de rien, au fur et à mesure de cet interrogatoire, vous avancez doucement dans le couloir.
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Ashlynn A. Jaedon
Ashlynn A. Jaedon
Ashlynn A. Jaedon
+ MESSAGES : 20
Ashlynn A. Jaedon
Sam 30 Mai - 0:30
C’est bizarre, Ash, tu as comme l’impression qu’il te cherche comme qui dirait des poux dans la tête, ce type. Et bon, tu ne sais pas trop ce qu’il cherche à faire, ou à provoquer chez toi, mais tu es maintenant plutôt curieuse de le découvrir, tout autant que tu te refuses de lui donner quoi que ce soit, du moins, pas aussi facilement. Tu es joueuse, ma grande. Si c’est une partenaire de jeu qu’il veut, il a très certainement toqué à la bonne porte avec toi … si c’est autre chose et bien, il pourrait bien être déçu et dans ce cas, ce ne sera pas ton problème. Le truc, c’est que t’as tout petit sourire quand il répond à ta petite provocation à toi, quand il soulève légèrement son haut pour te dévoiler une partie de son ventre en t’invitant même à venir y poser les doigts si tu le veux. « Je n’y manquerait pas. » Que tu lances, avant de te lancer dans la périlleuse traversée de ce couloir tout miteux et puant.

Tu t’en sors, tu vois. Parfaitement, même. Tu es prudente, et en moins de deux, tu arrives jusqu’à la porte. Et tu l’entends continuer, il est toujours sur sa lancée, avec le Roi, et toi, Ashlynn, tu comprends qu’en lui demandant de ne pas jouer à ça, tu as semé une petite graine que tu vas probablement regretter d’avoir laisser traîner à un moment donné. Il essaie de te fâcher. De te mettre en colère. De te pousser à bout. Mais tu as compris, alors tu décides de ne pas lui donner la satisfaction de montrer que oui, ça t’atteint, parce que c’est le cas. Forcément. Tu n’aimes absolument pas le sous-entendu qui se trouve dans ses mots, pourtant, tu ne dis rien. Ou presque. « Rohan. Pas Rowan. Rohan. » Le son est similaire, mais toi, tu l’entends, la différence, et ça t’irrite immédiatement. Tu soupires, légèrement. Tu sers les dents, Ashlynn, parce que si tu t’écoutais réellement, probablement que tu lui sauterais à la gorge, tu vois. Peut-être que tu chercherais à lui faire mal, réellement mal, ma grande. Mais là, tu continues de contenir. Tu le laisses te rejoindre, et quand il est là, devant toi, à ta portée, tu le laisses vérifier la pièce, puis s’éloigner pour en ouvrir deux de plus, et tu le suis, silencieuse, jusqu’à une énième provocation, et là, tu vois, tu craques.

Tu le rattrapes, et tes doigts saisissent le col de son haut pour te permettre de le balancer littéralement contre le mur du couloir. Et tu sens, sous tes pieds, que ça craque, hein. Pourtant, tu es maintenant bien trop concentrée sur lui, et sur ton agacement passager pour t’en soucier. Même si probablement que tu devrais. « Dis moi voir un truc, Blake, est-ce que j’ai l’air d’une gamine ? » Et tu sais bien que non. Et tu te dis qu’il a bien compris le comparatif que tu as fait entre « petite fille » et « petite recrue » … alors, ouais, ça t’emmerde. Sauf que t’as décidé de ne pas lui céder de terrain, tu continues de contenir. Tu ne t’énerves finalement pas tant que ça, juste que tu le tiens, que tu le maintiens contre le mur, et tu prends le culot de glisser ta main sous son haut, maintenant. Tes doigts passent sur son ventre, pendant quelques secondes, tu ne le quittes pas des yeux, ton regard accroché au sien. « T’as raison, ça m’a l’air plutôt vrai. » Et tu laisses ta main retomber, tu cesses de le toucher de cette manière. « Alors. Est-ce que j’ai l’air d’une petite fille, oui ou non ? Tu veux que je te laisse toucher moi aussi, pour voir ? » Tu penches la tête sur le côté, légèrement, tout en souriant, avant de finalement relâcher ta prise sur son haut et de rompre le contact avec lui, sans pour autant reculer. Tu ne fais plus que l’effleurer maintenant. « Je voulais de l’action, autant dire que je suis servie tu trouves p-- … » Et tu le sens, sous tes pieds, Ashlynn. Cette fois, tu ne peux pas l’ignorer, tes yeux glissent jusqu’au sol, tu entends ce craquement sinistre, et tu sais quoi ? Ton premier foutu réflexe c’est d’accrocher à nouveau tes doigts à son vêtement, pas pour l’enquiquiner à nouveau, non, tu le balances littéralement sur le côté, tu y mets toutes tes forces, rien que pour l’éloigner et sous tes pieds, tu sens que la lame du plancher cède et toi, t’as juste le temps de faire un bond de côté pour éviter de passer à travers. « Et beh … on devrait éviter ce coin-là, si tu veux mon avis. »
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Blake A. Valke
Blake A. Valke
Blake A. Valke
+ MESSAGES : 19
Blake A. Valke
Sam 30 Mai - 0:51
Elle a réussi à te faire rire, ok. Mais là, quand elle vient te reprendre sur le nom de son foutu roi, ça t’irrite. Tu ne sais pas bien pourquoi ça t’irrite. Ça doit être la véhémence qu’elle fait pour cette toute petite erreur de prononciation. Et tu le lui fais savoir en venant faire claquer ta langue contre ton palais avant de lever les yeux au ciel. Nan, mais clairement, tu t’en fiches bien toi, de Rowan, Rohan, Roman hein.

« Ouais, ouais, si tu le dis. »

Ça reste du pareil au même, c’est ce que tu sous-entends. Puis de toute façon, tu reprends ton job, tu ouvres des portes en faisant attention à où tu poses les pieds. Tu pourrais sûrement continuer comme ça en continuant à lui envoyer des petites piques dans la tête, hein, amis voilà qu’elle te choppe et t’as pas le temps de dire ‘merde’ que t’es collé au mur et qu’elle s'énerve.

« Tu t'énerves parce que j’ai sous-entendu que t’étais une gamine ? Tu ne la quittes pas des yeux. De près, t’as l’air moins jeune, si tu veux savoir. »

En même temps, de près, tu vois son visage, l’expérience et l’âge. Et puis tu sens presque son corps, il te suffit de glisser tes yeux vers le bas pour pouvoir aller attester de la présence d’une poitrine qui n’est celle d’une gamine. Elle a une jolie forme d’ailleurs. Et tu décroches tes yeux de ses formes quand elle touche ton ventre, que tu te plais à contracter sous ses doigts en plus.

« Plutôt ? Tu veux les tester pour voir. Tes petits poings contre mes abdos ? Et quand elle revient à l’attaque, tu amorces un mouvement pour l’attraper, la secouer un peu, lui dire qu’elle est adulte, mais ça craque sous vos pieds. Attention ! »

T’étais pas obligé de le lui dire, mais tu le fais. Elle était pas obligée de te balancer, mais elle le fait. Et quand d’un bond elle retombe près de toi, tu comprends qu’elle s’en sortira très bien dans votre escouade. Par contre, t’as pas eu le temps de répondre, et ça te frustre. Alors quand elle retombe à côté de toi, tu l’attrapes et tu l’attires d’un bras dans son dos contre toi, avec cette fois-ci un sourire, un vrai. Victorieux. Plutôt agréable. T’es beau garçon quand tu souris, tu ne le savais plus.

« C’est toi qui a parlé de ‘petite-fille’, j’ai juste parlé de ‘petite recrue’, de soldats nouveaux dans nos rangs. Et tu la regardes, dans les yeux, directement. T’as l’air de plein de choses, mais pas d’une gamine, clairement. Tes lèvres se relâchent et tu reprends plus calmement. Et moi, j’irai pas mettre mes mains son ton haut sans prévenir, si ça te dit, t’aurait qu’à m’y invité. »

Tu es fier, comme un paon mon vieux. Alors que tout cela, ça ne te ressemble même pas tant que ça. T’es plus passif habituellement, plus lointain, même, mais là cette fille te donne envie de l’approcher, de la tester, de l’agrippés, de la toucher, de… Tu la relâches comme si tu n’avais rien fait de mal et tu regardes les lattes devant vous puis derrière vous.

« Je crois qu’on a plus trop le choix, on va avancer et espérer trouver une sortie par là, je ne suis pas sûr qu’on puisse revenir en arrière. Tu te remets en marche. Au pire, on trouvera une lucarne pour que je t’y pousse hein. Et que tu profites de la vue, de la toucher et de l’emmerder, accessoirement. »
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Ashlynn A. Jaedon
Ashlynn A. Jaedon
Ashlynn A. Jaedon
+ MESSAGES : 20
Ashlynn A. Jaedon
Sam 30 Mai - 11:04
Voilà. Maintenant, tu ne sais plus du tout quoi en penser de ce type. C’est rare, ça, hein. Tu ne mets pas si longtemps à te faire une idée sur les autres d’habitude, mais là … Tu es troublée. Encore quelque chose qui n’est pas habituel chez toi. Partagée entre son comportement agaçant, et ces remarques qui te titillent le poignard, et son comportement finalement relativement plaisant, limite amusant, quand tu le vois se renfrogner un peu, ou simplement répondre à tes petites piques. Probablement pour ça, ma grande que tu n’as pas encore frappé fort, que tu n’as pas encore décidé de lui faire réellement mal. Pourtant, tu réagis, violemment, oui, subitement, soudainement, tu oublies un peu la prudence – surtout sur ce sol loin d’être stable – et voilà que tu le plaques contre ce mur, autant pour le menaçant que pour t’en amuser, finalement, parce que tu le touches, tes doigts passent sur son ventre, suivent une partie du dessin de ses muscles abdominaux avant de s’en éloigner. Et le pire, tu vois, c’est qu’il continue de te chercher, autant que tu le cherches, en réalité. Un véritable jeu du chat et de la souris. De vrais enfants … si seulement vos piques et vos provocations ne contenaient pas tant de sous-entendus.

Sauf que sous tes pieds, vos pieds même, le sol craque. Il crie pour t’en avertir, toi, tu le pousses pour l’éloigner de là, et puis, agilement, tu sautes pour éviter de finir un étage plus bas. Tu reposes les pieds juste à côté de lui, et tu souffles. Tu vois, Ashlynn, c’est ce qui arrive quand on cesse de faire attention dans un endroit inconnu. On manque de chuter, et de s’écrabouiller plus bas. Tu t’apprêtes à te redresser, mais voilà qu’il t’attrape, te tires à lui, contre lui, et te voilà face à cette expression un peu étrange … ce sourire, sur lequel tu t’arrêtes un instant, avant de souffler, légèrement. Tu l’écoutes, hein. Tu prends note. Mais pour le coup, tu l’avoues, tu ne trouves absolument rien à répondre à ça, ou presque. « On verra, si t’es sage. » Que tu claques, au moment où il te relâche et qu’enfin, tu parviens à te remettre sur tes jambes.

Tu hoches la tête. Il a raison, piétiner sur ce plancher pourri, c’est trop risqué, au pire, s’il n’y a pas d’issue de l’autre côté, vous pourrez toujours repasser par ici en utilisant l’équipement, toi, t’as l’habitude de l’utiliser dans tes milieux plus restreints, d’ailleurs, certains de vos équipements à la Section ont été un peu bidouillés, ils sont différents, un peu plus maniables. « Arrête de trouver des prétextes pour me toucher. » Tu lances, parce que tu n’en as probablement pas fini de le provoquer, visiblement. « Je dois t’y inviter, ou tu finiras par me le demander toi-même ? Tu veux prendre les paris ? » Ça t’amuse beaucoup trop hein, et puis, c’est ta personnalité, aussi, Ashlynn. Tu souris, du coup, tu avances, tu finis d’ouvrir les portes qui traînent dans le couloir, avant de soupirer. Il n’y a rien, rien d’autres que des pièces vides qui semblent être des chambres et qui sentent le renfermé. « On va devoir continuer de le longer… » Ouais, même si ça ne t’enchante pas tellement de continuer à t’enfoncer dans ce long corridor, tu te dis qu’il mène bien quelque part, pour être aussi long. Le souci, c’est plutôt que plus vous vous avancez, moins il y a de lumière. « On n’est pas au dernier étage, si ? Il doit y avoir un autre escalier. Au pire, on trouve l’accès au toit, de là-haut ce sera facile de descendre. » Ouais, suffira de sauter, quoi. Vous êtes équipés pour de toute façon.
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Blake A. Valke
Blake A. Valke
Blake A. Valke
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Blake A. Valke
Sam 30 Mai - 12:30
*Si t’es sage.* Oh bordel, mon vieux, t’as pas entendu ça depuis que tu as quitté la maison familiale, et ça ne t'avait pas manqué. Parce que de toi et de ton frère, le sage c’était lui. Toi tu étais turbulent, rebelle, tu cassais des trucs, tu refusais l’autorité. Autant dire que lorsque tes parents te disaient ça, ça voulait dire que tu n’aurais jamais ce que tu demandais. Et là, tu grognes devant elle parce que tu n’as absolument pas envie de reproduire ce passé. Tu veux gagner ce droit… sans devoir le prendre. À croire que tu arrives encore un peu à te contenir.

Et tu vois, tu finis par parler d’avancer, par la taquiner, mais ce n’est pas méchant. Bon, maladroit oui. Peut-être un peu pervers. Mais tu n’oserais pas lui prendre de force non ? Et c’est pourtant ce qu’elle vient balancer et te provoquant à nouveau. Sauf que t’as jamais été de ces types les plus calmes, linéaires. Toi, tu fais des vagues, des montagnes russes. Et c’est pour ça que tu refermes ta main sur son bras, que tu forces dessus pour la ramener vers toi.

« Ne prends pas tes rêves pour des réalités. Tu es un peu plus dur, même si l’éclat de tes yeux n’a pas encore disparu. Même si tu m’y invites, rien ne dit que je t’offrirai ce plaisir ! »

Et… tu viens de te tirer une balle dans le pied, sans vraiment le vouloir, juste parce que tu es changeant et que si tu t’amusais fort avant, maintenant tu es énervé, vexé. Dans deux minutes tu feras peut-être la tête à moins que tu ne redeviennes sérieux ? En tout cas, puisqu’elle parle boulot tu refermes ton expression et tu regardes autour de vous. Avec un haussement d’épaules, tu continues à marcher de longues minutes avant d’en voir le bout. Et tu fais face à une porte oui, mais des planches autour encore plus pourries que les autres.

« Cool, donc on a soit la porte qui va craquer si on s’approche soit… Tu regardes de chaque côté. Ah une fenêtre, et je passe dans celle-là. Tes yeux reviennent à la jeune femme, et tu devrais rester sérieux, mais te revoilà taquin finalement. Que votre grand sens des choses vous conseille, très chère ? J’imagine que vous avez dû croiser nombre de situations comme ça dans ce vieux Palais du coeur de ville ! »

Pourquoi es-tu en train de revenir l’agresser sur cette histoire de palais, de service et par extension de roi ? T’es jaloux, Blake, ou quoi ? Et tu grognes contre toi-même, avant de t’écarter de la porte pour faire céder la fenêtre et te pencher dans le vide. C’est haut. Et votre seul moyen de vous en sortir ce sera de monter sur le toit jusqu’à trouver un moyen de descendre. Quelle merde.

« P’tain mais quelle saloperie de sale journée… Ça y est, tu gueules de nouveau. Rappelle-moi de pas me remettre en duo avec toi. Ah parce qu’elle en est la cause maintenant ? Avec ton bol, on va réussir à se faire attaquer de nuit par des titans nocturnes… Fais chier ! Tu es en train de passer tes mains dans tes cheveux, muscles bandés. J’te préviens, si tu portes trop la poisse, on va te renvoyer d’où tu viens hein. »

C’est faux, mais tu aimerais bien que ce soit vrai parce que ça t’échappe. Pourquoi tu la provoques encore ? Pourquoi tu voudrais la faire craquer ? Qu’est-ce que tu essaies de te prouver mon vieux ?
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Ashlynn A. Jaedon
Ashlynn A. Jaedon
Ashlynn A. Jaedon
+ MESSAGES : 20
Ashlynn A. Jaedon
Sam 30 Mai - 15:32
Il recommence. Tu t’es concentrée sur le boulot, uniquement sur ça, parce que ça t’arrive, Ashlynn. Tu sais qu’il y a un temps pour tout, et si tu sais sortir la tête hors de l’eau pour te détendre, pour plaisanter, tu es aussi capable de te replonger juste après et de rester en alerte, de forcer ton cerveau à ne penser qu’à ta mission du moment, et c’est exactement ce que tu fais … l’espace de quelques minutes. Jusqu’à ce qu’il revienne, qu’il ne tire à nouveau sur ton bras, et que tu lèves les yeux au ciel. Tu l’as sans doute encore vexé, tout comme il te vexe depuis au moins un quart d’heure, maintenant. La différence, c’est que toi, tu te contiens. Toi, tu ne réagis pas. « Qui te dit que j’y prendrais du plaisir ? » Tu pourrais sourire, tu pourrais faire passer cette fichue remarque pour une vulgaire plaisanterie, mais ton visage reste neutre et impassible, et puis, tu te dégages de son emprise, pour te remettre à longer le couloir, en silence, cette fois. Tu cherches une issue, tu observes les alentours, au cas où il faudrait faire le ménage, comme dans la salle avec le titan.

Et finalement, le constat de votre situation n’est pas bien brillant. Une salle dans laquelle il est plutôt risqué de pénétrer, et une fenêtre par laquelle vous passez tous les deux sans problème. Arrêtée dans le couloir, tes yeux passent d’une solution à l’autre, sans un mot. Et encore une fois, ma fille, c’est lui qui vient te chercher, c’est encore lui qui te provoque. « J’ai jamais bossé au palais. » Que tu marmonnes. Pour qui est-ce qu’il te prend, exactement, hein ? Quel besoin aurais-tu de faire quoi que ce soit dans ce fichu palais, en plus ? Tu n’y es entrée que quelque fois, juste pour prendre tes ordres, pour une mission importante, le reste du temps, on te les transmet, tout bêtement. « T’es toujours comme ça ? » Que tu finis par demander en t’approchant de la fenêtre à ton tour. Tu le pousses légèrement pour te pencher, et souffler. « A te plaindre et à mettre tout sur les dos des autres, je veux dire. » C’est marrant, hein, parce que tu lui lances ça comme si tu étais tout bêtement en train de faire la conversation le plus normalement du monde. C’est juste que tu l’as remarqué, tout à l’heure déjà, quand il s’est mis à parler de ton pseudo manque de chance, et maintenant qu’il remet ça sur le tapis pour aucune fichue raison, tu te sens obligée de poser la question. Par curiosité. Tu finis par t’appuyer contre la fenêtre, les bras croisés sur ta poitrine, tu le fixes, yeux plissés. « T’es conscient que ça n’a rien à voir avec la chance, quand même ? C’est comme ça, c’est tout. » Tu agites la tête, finalement. « On passe par la fenêtre, on sait même pas ce qu’il y a dans cette pièce, c’est trop risqué pour probablement rien du tout. »

Tu te penches à nouveau, et puis, finalement, tu te hisses sur le rebord de fenêtre en équilibre. « La vache, c’est haut. » Que tu fais remarquer en avisant la distance qui te sépare du toit. Heureusement, c’est pas ça qui va t’arrêter, et encore moins te faire peur. « On se retrouve là-haut. » Que tu lances après quelques secondes, puis, tu lances tes grappins au plus haut et tu te mets à grimper à l’aide de ton équipement. Et tu progresses vite, et sans trop de soucis, jusqu’à ce que tu relances tes crochets, pour ce qui te semble être une ultime fois. Le souci, c’est que si l’un s’accroche sans problème dans la paroi de pierre, le second se décroche aussitôt, emportant avec lui un morceau de la paroi qui comble de malchance vient cogner contre le sommet de ton crâne te faisant bouger vivement, trop vivement pour le seul et unique crochet qui te supportes et qui peu à peu glisse de la pierre à laquelle il est agrippé.
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Blake A. Valke
Blake A. Valke
Blake A. Valke
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Blake A. Valke
Sam 30 Mai - 22:40
T’es quand même sacrément mal barré avec cette nénette, Blake. Déjà parce que tu ne cours pas après toutes les donzelles que tu croises, contrairement à certains membres du bataillon, dont certains sont des gradés hein. Mais aussi parce que, pour une fois que tu t'intéresses à une femme, elle te donne du fil à retordre. Elle répond, elle attaque, elle encaisse, et toi, tu n’as pas vraiment l’habitude d’avoir autant de répondant en face de toi. Ça t’attire autant que ça te perd.

« Nan, parfois je me tais. Tu lui réponds d’une voix plate, sans cesser de guetter ses faits et gestes. Mais je te rassure, tu me préféreras vite quand je râle plutôt que quand je la ferme. »

Il faut dire hein, quand tu te tais c’est presque toujours parce que tu vas exploser. Et tes explosions, elles sont formidables, un vrai feu d’artifice. Sauf pour ceux qui se le mangent en pleine face. Et puisque cette femme travaillera avec toi, maintenant, elle sera aux premières loges non pas pour regarder, mais pour encaisser.

« Qui sait ? Je ne peux pas rembobiner pour vérifier que ce n’est que le fruit du hasard. Disons que je vais te garder à l’oeil pour voir si ça continue à tourner mal à l’avenir. Et te revoilà à lui jeter ce regard clairement moqueur. On va beaucoup travailler ensemble, je le sens ! »

Tu ne lui laisses pas le choix, d’accepter ou de refuser, c’est une affirmation. De toute façon, tu ne comptes pas laisser ta place aux autres, donc comme ça, c’est fait hein. Enfin bon… tu ne relèves pas son choix. Mieux, même, te voilà qui la laisses passer devant, et à lui faire un mouvement de main quand elle te dit que vous vous retrouverez sur le toit. Tu prends même le temps de souffler un bon coup quand elle disparait… C’est qu’elle te fait disjoncter quelques neurones, cette fille !

« Ashlynn ? »

Ta voix claque quand tu vois un bout de gravat tomber devant la fenêtre. Tu ne réfléchis pas, et te voilà à passer à moitié par l’ouverture et relever la tête. Et franchement, Blake, tu t’attendais à ce qu’elle ait fait ça pour te faire bouger, pour se moquer, pas à la voir suspendue dans le vide par un seul grappin.

« PUTAIN DE MERDE ! »

Tu fonces, sans réfléchir. Contrairement à nombre de tes collègues, tu ne réfléchis pas à comment faire au mieux. Tu viens littéralement te jeter dans le vide et déclencher ton grappin au même moment. Une coup de propulsion et tu te hisses vers elle pile quand sa dernière accroche glisse encore. Et si tu voulais l’attraper contre toi, la mener au toit comme un prince charmant, tu manques de la louper. Tu l’attrapes, mais surtout tu te retrouves à l’écraser entre toi et le mur, pour ne pas qu’elle glisse plus bas.

« Je croyais que t’étais pas une débutante ! Ta voix est plus agressive, parce que ça t’a fait peur, foutu sur les nerfs aussi. Accroche-toi ! »

Un ordre, après l’engueulade, et tu attends qu’elle se tienne fortement à toi pour manoeuvrer avec tes deux grappins. Tu prends de l’élan et d’un mouvement de balancier, tu réussis, enfin, à atteindre le toit ou tu glisses avant de t’effondrer à cause de l’élan et de son poids qui te déséquilibre. En avant, directement sur elle. Heureusement que t’as de bons bras et de bons abdos parce que c’est bien ce qui lui évite de se faire écraser par ta carcasse d’un mètre quatre-vingt quand même. Et tu la regardes, maintenant qu’elle est bloquée sous toi, entre tes bras.

« Qu’est-ce que t’as foutu ?! Tu ne bouges pas, visiblement pas gêné par la position. Prochaine fois, fait pas l’intéressante et laisse-moi passer avant toi ! »

Et te revoilà infecte, c’est cool hein ?
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Ashlynn A. Jaedon
Ashlynn A. Jaedon
Ashlynn A. Jaedon
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Ashlynn A. Jaedon
Dim 31 Mai - 10:52
T’es douée, pourtant, Ash, d’habitude. Tu as d’ailleurs un talent certain pour l’escalade, et heureusement, parce que ça te sert énormément dans ton boulot. Du coup, c’est confiante que tu te lances, on y voit clair, même si le soleil décline un peu, c’est haut, mais la visibilité est bonne, la paroi n’est pas si lisse que ça, et en apparence, les pierres de l’édifices ont l’air d’être un sacré bon moyen de grimper de façon plutôt sécuritaire. Du coup, tu progresses assez vite, peut-être un peu trop vite, tu n’en sais rien, et cette fois, tu vois, c’est clairement un manque de chance qui fait que ton crochet file droit vers une pierre plus fragile … Ouais, toi qui disais encore il y a deux minutes que la chance n’avait rien à voir dans ce qui vous arrivait aujourd’hui, voilà que le karma décide de s’en mêler, pour te punir, sans doute.

Et forcément, ça déraille. La pierre lâche, le crochet retombe, le caillou sort de son emplacement sur le mur pour chuter … jusqu’à ton crâne, il frappe violement contre ta tête, te laissant un peu sonnée, suspendue dans le vide, désorientée, et avec un second crochet qui menace d’imiter le premier sans que tu ne t’en rendes réellement compte. En fait, Ashlynn, si tu avais été seule, tu serais très certainement tombée, et tu te serais écrasée comme une crêpe au sol. Vu la hauteur, ma fille, ça n’aurait pas été beau à voir. Mais tu n’es pas seule, non, contrairement à d’habitude, pour tes missions, aujourd’hui, tu n’as pas à compter que sur toi-même … et au loin – parce que t’es sonnée quoi – tu entends qu’on appelle ton prénom, et tu ne réponds pas, parce que, tu es trop occupée à te passer une main sur le visage pour essayer de dégager les étoiles qui danse dans tes yeux.

Et puis tu l’entends encore, cette voix, et quelques secondes plus tard, tu sens aussi qu’on t’attrape, et quand tu reprends un tant soit peu tes esprits, tu remarques que ton second crochet à lâché, lui aussi, que tu viens de percuter un mur, de dos, et que Blake est là, devant toi, contre toi, qu’il te retient contre la paroi. Forcément, il ne manque pas de t’envoyer une petite pique à laquelle tu ne réponds même pas, et tu viens t’accrocher à lui, passant tes bras derrière sa nuque. Tu t’y agrippes de toutes tes forces, et tu le sens bouger, se propulser pour te mener jusqu’en haut avec lui, et atterrir sur le toit. Encore un mouvement difficile, lourd, si bien qu’à peine le sol touché, tu sens qu’il tombe, en avant, ton dos heurte le sol, une grimace vient se peindre sur ton visage, et quand tu rouvres enfin les yeux, tu es allongée sur le toit, Blake au-dessus de toi, en équilibre sur ses bras pour ne pas t’écraser sous lui. Et tu souffles. Du moins, tu essayes, parce que tu es à bout de souffle, justement, le cœur en panique à cause de la peur, et de l’adrénaline qu’elle est venue tirer.

Et tu sais quoi ? Tu pourrais aimer ça. Tu pourrais en profiter, faire la maligne. Tu pourrais tirer un certain plaisir, un amusement de la position dans laquelle vous êtes … sauf que t’as bien trop de fierté. « C’est juste une pierre qui a glissé … » Est-ce que tu pouvais la voir, et anticiper ça ? Clairement non. Est-ce que tu estimes que tu aurais dû le faire quand même ? Absolument. C’est rare quand tu te retrouves en difficulté, encore plus rare quand tu as besoin de quelqu’un pour t’en tirer. En fait, c’est probablement la première fois que ça t’arrive depuis bien des années, et autant dire que tu n’en es pas fière du tout. Du coup, tu fronces les sourcils, et tu te rends compte à ce moment précis que tu ne l’as pas lâché, tu es toujours agrippée à lui. Du coup, tu ne relâches pas, non … et tu lèves les gens pour les accrocher à lui, et en un mouvement, tu le pousses, tu te redresses, tu lui fais perdre l’équilibre, tu le fais basculer sur le côté pour te retrouver assise au-dessus de lui, et le fixer, durement pendant quelques instants. « Merci. » Ça t’arrache la bouche, ça, surtout dans cette situation. Mais tu vois, t’as une éducation, on t’a appris à remercier les gens pour ce genre de gros service, même si tu n’as rien demandé, alors, tu le fais. Parce que sans lui, tu serais morte et que, quand même, ce n’est pas rien. « Je suppose que l’exploration est terminée, y’a rien ici. » Et vous avez éliminer le seul titan croisé en chemin. « On redescend avec les autres ? »
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Blake A. Valke
Blake A. Valke
Blake A. Valke
+ MESSAGES : 19
Blake A. Valke
Dim 31 Mai - 23:27
Quel sauvetage, franchement. Tu aurais voulu en faire un, sois certain que tu n’aurais absolument pas pas fait comme ça, parce que là, si tu la sors d’un mauvais pas, tu ne le fais pas en brillant. Tu arrives à la retenir, tu ne peux même pas la tenir contre toi et tu finis par vous mettre tous les deux en sûreté avant de te casser la gueule comme si tu n’avais pas les jambes pour tenir son poids. Franchement, Blake, tu ne le reconnaîtras jamais devant elle, mais ça te fout clairement en boule. T’as honte. Pis t’es énervé.

« Foutu bâtiment de merde… »

C’est tout ce que tu trouves à répondre quand elle te dit que ce n’est pas de sa faute. C’est à croire qu’elle avait raison, plus tôt, et que tu as envie de le lui prouver. La vérité, c’est surtout que tu perds pied pendant quelques instants à cause de la peur qu’elle t’a fait. Tant et si bien que tu oublies même de te relever et de la laisser en faire autant. Tu la regardes, tu souffles tu râles et… tout à coup elle s'agrippe à toi, et tu as un mouvement de recul, mais t’as le temps de rien que le monde se renverse et que tu grognes de surpris.

« Qu’est-ce que tu fous ?! »

Nan parce que si elle voulait te dire merci, elle pouvait le faire sans te grimper dessus quand même. Et d’ailleurs tu ne relèves même pas cette politesse qu’elle t’offre, tu t’en fiches toi. Tu n’aimes pas les remerciements, au pire tu lui prendras quelque chose en échange de ce sauvetage. C’est du donnant-donnant… Et si tu voulais l’interroger plus longtemps, essayer de la comprendre, de la secouer, elle parle déjà de reprendre le boulot et toi ça ne te va pas. Mais alors pas du tout.

Te voilà à forcer sur tes abdos pour te remettre assis et la retenir d’une main sur l’épaule pour ne pas qu’elle chute en arrière ni s'écarte. Tu te retrouves face à face avec cette femme qui te remue le cerveau à tout va depuis le début de votre reconnaissance, et tu la regardes sans retenue, tu analyses son visage, tu te retiens même de peu de quitter son visage pour la reluquer.

« On a le temps. Tu finis par répondre en soupirant longuement. Prends le temps d’avaler le morceau, et moi j’ai besoin de me faire craquer le dos… C’est ça ta vieille excuse dis donc ? Qu’est-ce que t’as, tout à coup ? Tu finis par l’interroger, en bougeant lentement ta main de son épaule à son menton pour la forcer à ne pas tourner les yeux de ton inspection. T’étais plus mignone quand tu me rentrais dans le lard plutôt qu’en faisant la gueule comme maintenant. »

Et ça, c’est tout signe hein. Tu n’as aucune retenue, un savoir-faire. Tu évites de t’intéresser aux donzelles pour ça, d’ailleurs. Celle-là, c’est une autre affaire qu’il va falloir que tu éclaircis rapidement vu les énormités que tu lui balances.

« Tu t’es fait mal ? »

Tu tentes hein… Même si y’a plus de chance que ce soit toi qui lui aies fait mal, et que dans ce cas-là, tu vas râler en la provoquant à nouveau. À croire que tout est écrit d’avance.
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