Attack on Titan
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[DONE] L'amour est au-delà de la raison. (Alecto)
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Saïph Nine
Saïph Nine
Saïph Nine
+ MESSAGES : 92
Saïph Nine
Mer 6 Mai - 0:23
Tu as laissé les soldats la raccompagner, Nine, parce que tu croyais vraiment que c’était la meilleure solution. Mais en faite, dès qu’elle disparaît de ton champ de vision, tu as l'impression que tu vas complètement déconner. Ta poitrine s'alourdit, et tu te retrouves à lutter pour respirer correctement. Tes yeux se posent sur les combattants avec toi, tu luttes, et dans un brouillard épais, tu te vois redonner des ordres.

Au final, vous n’avez pas recroisé de titan. Tu libères aussi sec les soldats du Bataillon, et tu prends sur toi pour faire un tour en ville, vérifier que tout va bien, ou savoir si on a besoin de toi. Tu croises qu’elle collègue de la garnison, tu tombes même sur cette enquiquineuse d’Analynn, et quand elle t’apprend que c’est fini, tu fais demi-tour aussi sec. T’es presque certain de l’avoir entendue se moquer de toi, savoir qui tu avais à retrouver aussi vivement, mais t’étais déjà loin.

Passer les portes de Trost vers l’intérieur des terres est un enfer, mais ton uniforme déchiqueté et tâché écarte la foule et quelques soldats présents s’acharnent à te faire passer en priorité et quand tu déboules de l’autre côté, tu regardes autour de toi. Rien. Personne. Enfin si, beaucoup de monde, mais pas celle que tu cherches. Et tu sens ton coeur cogner de plus en plus fort. Tu avances, sans voir les visages, sans entendre les familles qui demandent de l’aide ou des nouvelles. Tu joues des épaules. Et t’as l’impression qu’à chaque pas, tu es en train de couler plus profondément dans les abysses.

Tu viens de t’arrêter, parce que ton souffle est bloqué dans ta poitrine, tes mains sont contractées, les corps se pressent autour de toi, et tu ne peux plus rien faire. Elle n’est pas là. T’entends des gens parler de civils qui n’ont pas pu s’échapper. Tu n’as même pas aperçu les soldats qui ont raccompagné Alecto et Olympe. Et tu es en train de littéralement chavirer quand un éclat de cheveux blond te fait bondir en avant. Tu repousses tout et tout le monde, t’entends bien des gens crier ou se plaindre, mais tu ne t’arrêtes pas. Et elle apparaît, dans la foule. C’est… une explosion d’émotions, ça te redonne ton souffle, haché, et sans réfléchir tu lui fonces dessus.

« Alecto ! »

Tes bras se referment sur elle, tu l’agrippes pour l’attirer à toi et la serrer. Sans réfléchir, te voilà à la soulever de terre pour l’entrainer hors de la foule, de la route, des citoyens qui s’agglutinent devant les portes. Ton souffle est sifflant, fatigué, mais tu ne la relâches pas et tu refuses de la laisser parler tant que tu ne vous sors pas de là. Et ce n’est que lorsque tu trouves un coin tranquille, près d’un arbre, que tu la reposes au sol pour attraper son visage dans tes mains et la regarder sous toutes les coutures.

« J’ai cru que je t’avais perdu. Et tu craques mon vieux. Tu viens la serre dans tes bras en te pliant de toute ta hauteur pour reposer contre elle, le visage contre son épaule. J't'en supplie, dis-moi que tout va bien. Je suis... tellement désolé. »
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Alecto
Alecto
Alecto
« citizens »
+ MESSAGES : 67
Alecto
Mer 6 Mai - 10:23
Tu n’aurais jamais un jour imaginer te retrouver au beau milieu d’un tel chaos, Alecto. Toi … tu n’es qu’une petite civile, tu vois, tu es censée être de ceux qui passent toute leur vie enfermée entre ces murs, mais qui en échange de ça, sont en sécurité, et n’ont jamais à faire face au moindre titan. Ta mémoire n’est pas revenue, du moins, totalement. Il te semble en avoir récupéré quelques bribes au contact d’Olympe, au moins, tu sais quel âge tu as, tu connais ton véritable prénom et tu sais que tu as une sœur et qu’elle t’aime. C’est un début. Elle t’a aussi parler de votre père, visiblement, c’est lui que tu fuyais, tu as su qu’il était à Trost, mais avec tout ce que tu as pu apprendre de ta sœur, tu n’as évidemment pas cherché à lui mettre la main dessus. Tu t’es pourtant demandé s’il était encore en vie, s’il avait été blessé. Ça s’est arrêté là. D’autant qu’en le sachant, tu as eu ces flashs qui te sont revenus, rares, flous, mais tu as pu comprendre à travers quel genre de père cet homme semblait être, et ça ne t’as pas donné envie de t’inquiéter pour lui plus que nécessaire.

Ce serait mentir, du coup, que de dire que tu n’as pas eu peur. Lorsque ce titan est subitement tombé – en sortant de nulle part – tu as pensé que tu allais perdre ta sœur avant d’avoir pu la retrouver complètement, et le pire, c’est que ça aurait été de ta faute. Cependant, ce n’est pas tant la situation en elle-même, et le fait de savoir des titans dans l’enceinte d’un district qui t’as réellement effrayé, c’est le fait de voir Nine prendre les devants, distribuer des ordres. Un soldat, oui. Tu aurais presque pu l’oublier, parce qu’avant ça, tu ne voyais qu’un homme qui allait et qui venait pour se rendre au travail tous les jours. Là, tu avais pu te rendre compte qu’il était susceptible de prendre des risques, et tu avais eu beau essayer de faire en sorte qu’il reste à l’écart de tout ça, ça n’avait évidemment pas fonctionner. Bien trop droit. Il avait voulu continuer à se battre et étant donné que le danger se faisait plus présent, il avait finalement complètement laissé tomber l’idée que tu puisses aider à quoi que ce soit, il avait demandé à ces soldats de te raccompagner, toi et ta sœur, et tu avais dû t’en éloigner, quitter le District, et le laisser derrière.

Si tu avais fait en sorte de te tenir tranquille, ça n’avait pourtant pas durer bien longtemps. Lorsque la rumeur disant que c’était terminé, que le district était débarrassé des titans qui avaient pu y entrer, s’était propagée parmi les habitants de Trost, tu t’étais mis à parcourir la foule, à chercher tous les uniformes de la Garnison des yeux pour le trouver, lui. Et ça avait durer, de longues minutes, sans que tu ne l’aperçoives. Jusqu’à ce qu’il sorte de nul par, jusqu’à ce qu’il fonce directement sur toi, qu’il te prenne dans ses bras, et qu’il n’en vienne même à te décoller du sol pour t’emmener. Et toi … tu ne dis rien, tu t’accroches à lui, tu restes blottie contre lui et ce, jusqu’à ce qu’il te repose plus loin, en dehors de la foule. Il vient prendre ton visage entre ses mains, et puis, il revient à toi, te sers dans ses bras, il s’appuie tout contre toi, et t’es bras se lèvent pour passer derrière sa nuque. « Tu es là … » Que tu murmures. « Je vais bien, je n’ai rien du tout. » Pas une égratignure, en fait, et en te disant ça, tu t’éloignes légèrement pour le regarder. Il n’a pas l’air blessé, il est sale, son uniforme est dans un sale état, mais il n’a rien, du moins, toi, tu ne vois rien. Alors, sans réfléchir plus que ça, tu reviens à lui, tes mains ont glissé sur son col, tu le tires à toi, tu viens l’embrasser Alecto, et tu y as perdu toute la douceur et la timidité des baisers que tu as pu lui offrir de toi-même jusqu’à présent, là, c’est toute la pression que tu relâches, en te pendant à ses lèvres et en te pressant contre lui. Et lorsque tu lâches sa bouche, tu es essoufflée. « Ne me lâche plus, ne me lâche plus jamais. »
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Saïph Nine
Saïph Nine
Saïph Nine
+ MESSAGES : 92
Saïph Nine
Jeu 7 Mai - 22:16
Tu l’as trouvé ! Bon sang, Nine, tu as finalement réussi à mettre la main sur elle. Et tu es si choqué, si inquiet, si débordant de trop de choses que tu voilà à s'écrouler sur elle. Si tu retiens un peu ton poids, c’est de crainte de la blesser ou de l’emporter dans une chute avec toi… Tu n’en peux plus, mon vieux. Tu as eu si peur que tu viens de te rendre compte combien tu t’étais déjà accroché à ce tout petit bout de femme.

« Merci… Merci je-ne-sais-qui de t’avoir gardé à l’oeil et de t’avoir épargné des blessures. »

Tu es honnête, trop sûrement d’ailleurs, mais tu n’arrives plus à te contenir Nine. Tu vois ce combat t’aura finalement touché de plein fouet. Ça te remue, secoue et tu te rends compte que tu es en train de vivre au rythme effréné de ton coeur qui frappe si fort sous tes côtes que tu as l’impression qu’il va finir par s’échapper. Et le truc, c’est que tu n’as jamais su gérer ce genre d’émotions. Encore moins quand c’est pour quelqu’un d’autre…

Pourtant elle t’écarte. Et même si tu râles, tu grondes, tu la laisses faire. Tu n’as plus la force de te rebeller, pour l’instant. Tes yeux viennent fouiller les siens, y cherche de l’inquiétude ou un mal psychique, mais elle t’attire à elle avant. Et elle t’embrasse. Pas comme les autres fois. Elle t’embrasse… comme toi, d’une telle manière que tu viens la serrer contre toi, que tu la soulèves sans le voir pour l’amener plus encore à ta bouche. Tu sombres, devant tant de gens. Et tu ne t’en rends même pas compte.

« Je suis désolé, ma belle. Tu continues de la tenir, de la porter, de la serrer. Plus jamais, je te le jure. J’ai cru mourir quand tu as disparu de ma vue. Je craignais qu’il ne t’arrive quelque chose. »

Tu ne devrais pas dire ça, pas aussi clairement tout du moins. Et pourtant tu lui offres la vérité toute crue, laide et surprenante. Et avant qu’elle ne réponde tu avances encore et tu finis par l’appuyer contre l’arbre prêt duquel tu l’avais entrainé. Et tu l’embrasses, à nouveau. Sans la toucher, simplement en la serrant contre toi pour sentir qu’elle est bien là. Tu l’embrasses dans une douceur certaine et une avidité totale.

« Excuse-moi. Je… Tu écartes ta tête pour la reposer contre son front, plus sagement. J’ai l’impression d’être dans un bouillon d’émotions. De ne plus rien contrôler. Tu inspires, expires longuement. Je vais être sage… promis. »
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Alecto
Alecto
Alecto
« citizens »
+ MESSAGES : 67
Alecto
Ven 8 Mai - 0:24
Tu ne l’as … encore jamais embrassé de cette manière Alecto. Lui, oui. Et tu sais que ça t’a plu, énormément, même. Tu es jeune, tu n’as pas le moindre souvenir, mais il y a au moins une évidence dans ta petite vie ; tu te sens attirée par Nine, aussi physiquement qu’émotionnellement. Il t’a manqué. Tu as eu peur pour lui, toi aussi, lorsque tu t’es rendu compte qu’il allait se battre, tu as bien cru que tout ce que vous aviez commencé, allait justement brutalement s’arrêter. Et c’est pour ça que tu viens à lui de cette manière, parce que tu en as besoin, c’est tout ce que tu veux, c’est comme une consolation, une manière de te rassurer, et tu te rends compte qu’avec lui, ça passe par ce genre de contact.

Et alors que tu l’embrasses, il te sert tout contre lui, il te soulève du sol pour partager ce baiser avec toi, et tu t’accroches à lui, tu fais passer tes jambes autour de son buste, tes bras derrière sa nuque. Et quand il recule, tu lui souris, tu sens la peur dans ses mots … mais tu sens aussi bien d’autres choses qui font s’emballer ton petit cœur. « Sht, c’était pas ta faute … » Juste celle des titans, de celui qui a eu l’idée de briser un mur, pour être plus précise. Il a tout fait pour te protéger, et même si tu n’étais pas d’accord avec les décisions qu’il a prise, tu sais que la peur était ce qui te faisais les refuser catégoriquement. « Je suis là … » Que tu finis par glisser, alors qu’il s’avance, et tu sens ton dos se presser contre l’arbre, et il revient prendre tes lèvres, un baiser si doux, et à la fois si chaud, si avide, que tu te sens t’accrocher à lui plus fort encore tant tu voudrais que ça dure, encore, et encore.

Pourtant, il finit par s’arrêter, tu vois, pour s’excuser, pour te promettre d’être sage, et à nouveau, tu lui souris, tu laisses tes mains glisser jusqu’à son visage pour le capturer un instant. « Et si moi j’ai pas envie que tu sois sage ? » Tu recommences Alecto. C’est comme la fois où il t’a demandé ce que tu voulais, et que tu lui as répondu que c’était lui, lui que tu voulais. Tu avais rougi. Tu avais essayé de faire marche arrière. Tu t’étais senti honteuse. Et que dire de ta réaction lorsqu’il t’avait annoncé qu’il te donnerait tout, si tu le lui demandais. Pourtant, là, tu vois, tu ne rougis pas. C’est comme si la peur, tout ce que tu avais ressenti durant ce festival de malheur avait débloquer quelque chose en toi, comme si, tu avais pu te rendre compte de certaines choses, et que ça avait balayer certains de tes doutes cachés. « Ne me lâches pas s’il te plait … je te veux, j’ai besoin de te sentir, Nine … » Et tu te penches, à nouveau, tu viens enfouir ton visage dans son cou, tu y déposes même quelques baisers, tout en respirant son odeur à pleins poumons.
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Saïph Nine
Saïph Nine
Saïph Nine
+ MESSAGES : 92
Saïph Nine
Ven 8 Mai - 18:41
T’as mal Nine. T’as mal à en crever et même si tu la tiens dans tes bras, tu te rends bien compte que tu n’arrives pas à gérer les vagues de douleur qui s’échappe à chaque battement paniqué de ton coeur. Et t’as si mal bon sang. Tu ne comprends même pas pourquoi. T’as jamais été fait pour ça, toi. T’as oublié que ton coeur pouvait être si douloureux le jour où tu as décidé de cesser d’éprouver des émotions… Alors oui, mon vieux, tu t’accroches à elle comme un éperdu, et ce n’est qu’en l’entendant te rassurer, te dire qu’elle est là que le tsunami se calme… même si tu refuses de la lâcher.

Et franchement, Nine, si tu te voyais l’embrasser, c’est clair que tu péterais de nouveau un plomb, que tu la lâcherais que tu reculerais jusqu’à retourner t’éclater la tête dans un rocher, mais tu ne t’en rends pas compte. Tu ne fais que l’embrasser comme un damné puis tenter de te calmer. Mais c’est elle qui n’est pas sage, c’est elle et ses beaux yeux qui viennent te tendre contre elle. Sans le vouloir, tu la coinces un peu plus contre cet arbre, tu respires laborieusement.

« Tu me rends dingue. Tu marmonnes contre elle alors qu’elle vient se caler contre ta gorge et que ses lèvres te font trembler. Je ne te lâcherai pas. Tu ressers même tes bras sur elle. Je te… je… Et tu as du mal à aligner les pensées dans ton crâne alors tu souffles, longuement. Je te ramène à la maison. »

C’est ça, tu vas la ramener et l’enfermer chez toi. Tu vas t’y enfermer toi aussi pour au moins trois semaines. Tu refuses d’être séparé d’elle avant tout ce temps. Et comme si c’était la meilleure idée du siècle, visiblement c’est ce que l’état de choc te dit, tu la gardes contre toi, accrochée comme un petit koala, et tu ne fais que glisser tes mains sous ses fesses pour la retenir. Et te voilà à traverser la foule dans l’autre sens, les yeux hagards jusqu’à trouver les chevaux qui ont été évacués avec la population. Et tu siffles jusqu’à entendre le hennissement que tu cherchais.

« Il est là. Un gros tremblement te secoue à l’idée que le cheval aurait pu ne pas survivre lui aussi. On va aller vers Chlorba. Tu marmonnes sans la lâcher, en ouvrant le box pour vous y glisser tous les deux. Les civils sont évacués vers Karanes, mais il y aura rapidement plus de place. Tu finis par la poser sur une botte de foin, dans la stalle, en douceur. Je le selle et je te reprends contre moi, ne bouge pas. »

Et tu te rends compte que tu es sacrément touché, mon vieux, parce que tu reviens l’embrasser, en douceur, sans réfléchir, comme si… comme si elle t’appartenait. Puis tu sors chercher de quoi préparer le cheval et tu reviens au plus vite, en marmonnant tout seul, sans le voir. T’es complètement tombé sur la tête.
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Alecto
Alecto
Alecto
« citizens »
+ MESSAGES : 67
Alecto
Dim 10 Mai - 17:01
Tu serais bien incapable d’expliquer à qui que ce soit ce qui est en train de vous arriver, hein. Tu as eu peur, c’est une chose, et tu commences à le connaître, ton Nine, tu sais qu’il a forcément craint pour ta vie. Mais là, ces retrouvailles, ça dépasse littéralement tout ce que tu aurais pu imaginer à un moment. C’est beaucoup. C’est … Ce n’est même pas trop à tes yeux. La preuve, quand il essaie de se calmer un peu, c’est toi qui trouves le moyen de lui dire que tu n’as pas envie qu’il soit plus sage que ça. Tu refuses de quitter ses bras, tu ne veux plus t’éloigner, tu veux rester là, contre lui, tu veux qu’il continue de t’embrasser, et tant pis pour le reste. Tu es tellement focalisée sur lui, jeune fille, que c’est triste un peu, hein, mais tu as littéralement oublié Olympe pour le moment. Oui. Ta sœur. Celle que tu viens de retrouver, celle qui va pouvoir t’éclairer sur ta propre vie, plus qu’elle ne l’a déjà fait d’ailleurs. Non, là c’est … Tu ne vois plus que cet homme qui se presse contre toi.

Et puis soudainement, il bouge. Il te ramène à la maison, c’est ce que tu as dit, mais tu sais que c’est impossible. La maison est à Trost. Trost n’est plus accessible pour le moment, et d’après les rumeurs que tu as pu entendre à travers le camp, tu sais que ça risque de durer un moment. Néanmoins, si tu sais qu’il le sait, ça ne l’empêche pas de bouger. Il ne prend même pas le temps ou la peine de te reposer au sol pour t’emmener avec lui, non, il te garde dans ses bras, et toi, tu restes accrochée à lui, le visage toujours enfoui dans son coup, tu le laisses t’emmener, te kidnapper. Peu importe où il va, où il t’emmène, tu vas le laisser faire, parce que tu as toute confiance en lui, et que de toute façon, tant que tu es près de lui, tu te dis juste que plus rien n’a d’importance. Tu ne te rends même pas compte que vous traversez la foule comme ça, tu ne vois plus rien, Alecto et tu n’entends plus rien. Tu te contentes du contact avec sa peau, et de son odeur.

Tu entends. Il siffle le cheval, tu comprends que c’est Nighty, il te dit qu’il t’emmène à Chlorba et tu ne réagis pas. Ce n’est que lorsqu’il te pose dans le box du cheval que tu souffles un instant. Que tu prends le temps de réfléchir, un tout petit peu, que tu te mets à regarder autour de toi. Il t’embrasse, il repart, et tu l’observes tandis qu’il selle Nighty. Il n’est pas comme d’habitude, Alecto, tu le vois, et surtout, tu le sens. Du coup, tu finis par te lever, par le rejoindre, et tu l’arrêtes pour le ramener à toi. « Tout va bien Nine, tu devrais … souffler, d’accord ? » Il y a comme une pointe de culpabilité dans ton regard, tu te demandes si tout ça, c’est de ta faute, si tu es responsable de son état, alors tu prends l’une de ses mains, tu entremêles vos doigts, et tu lui souris, tu essaies de le rassurer. « C’est terminé. Tu as fait ce qu’il fallait, vas y doucement, toi aussi tu as besoin de repos. » Tu ne sais pas ce qui s’est passé après tout départ, mais tu sais qu’il a dépenser beaucoup d’énergie aujourd’hui, et tu te doutes que tout ne s’est pas passé comme il l’aurait voulu. « Je suis désolée si je t’ai inquiété … ne t’inquiètes pas pour moi. »
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Saïph Nine
Saïph Nine
Saïph Nine
+ MESSAGES : 92
Saïph Nine
Lun 11 Mai - 21:19
Tu ne vas pas mourir, c’est certain. C'était plus tôt, devant les titans, avec une formation pas destinée à les tuer, que tu risquais ta vie, Nine. Pourtant, tu continues d’agir dans la précipitation comme si le danger était toujours là, juste au-dessus de vos têtes. Ça te rend dingue. T’as souvent eu peur, t’es humain après tout, mais ce que tu ressens maintenant, c’est au-delà de ça. C’est comme… une terreur, une folie, tout au fond de ton âme, qui envoie des messages complètement dingues à ton cerveau.

C’est pour ça que tu n’as aucune limite, aucune retenue, toi qui quelque temps plus tôt perdait pied simplement d’avoir osé poser tes lèvres sur cette fille. Tu l’entraines, tu la portes, tu la tiens. Tu refuses de t’éloigner alors tu reviens au pas de course dans le box. Et vraiment, Nine, tu sens bien au fond de toi que tu vas exploser si tu continues à agir comme ça, mais tu ne raisonnes pas. Tu es… en mode survie et uniquement ça.

C’est Alecto qui te ramène un peu à la réalité, avec elle. Tu l’entends parler, te dire de te calmer, et si tu tournes les yeux, au départ c’est pour nier le souci. Mais tu vois, elle passe ses doigts dans les tiens, et toi, ça t’électrise. Ça te fait mal. Ça te.. Ça te rend dingue. Juste ses doigts entre les tiens et tu souffles.

« Ce n’est pas… Tu n’as… Tu détournes les yeux, pour regarder Nighty, fixement. Je n’aurais jamais dû te garder avec nous. Ni toi ni Olympe. J’ai voulu me battre sans être habitué à ce genre de chose. À part faire jouer mon grade, je n’ai servi à rien. Et voilà que tu ramènes brutalement tes yeux, clairement assombris, sur elle. Je n’aurai pas pu te protéger correctement. »

C’est ça qui te tracasse hein, Nine ? Le fait que tu as compris, aujourd’hui, que tu n’étais pas tout puissant et que, quand bien même tu mets toute ta volonté à la préserver, tu ne peux pas la protéger de tout. Tu as échoué. Et ça te ronge d’autant plus que ton frère te l’a dit, à sa manière. Ça te rend… ivre de rage. Et maintenant tu veux juste l’emmener loin, comme pour rattraper ce que tu as loupé.

« Non ! Tu claques, en l’entendant s’excuser. Non, Alecto, tu n’as rien fait. Tu es… Tu as été parfaite. Tu l’es toujours. »

Et tu ne sais plus, Nine. Tu veux partir ? Tu veux t’excuser ? Tu veux la rassurer ? Tu veux faire ton boulot avec tes collègues ? T’en sais rien. Tout est confus, à part cette chose au fond de toi, qui pulse à un rythme effréné. Pour elle. Et tu n’y arrives pas… à te calmer, à te comprendre, à respirer. Alors tu laisses tomber le tapis de selle au sol, et tu viens l’attraper à nouveau. Et tu l’attires à toi, tu enfouis ta tête dans son cou, jusqu’à trembler parce que, maintenant en plus, tu essaies de tout contenir en toi.

« Je veux te protéger. À jamais. Aussi égoïste que ça puisse être. »

Tes paroles sont heurtées, tes mains, elles, la parcourent comme si tu cherchais à t’assurer que c’est bien elle, comme si tu vous t’ancrer à son corps. Et tu ne sais pas ce qu’il se passe, hein, mais tu te retrouves avec elle, dans ce box, à la plaquer contre la paroi de bois pour venir chercher ses lèvres à nouveau. Et quelques larmes traitresses en profitent pour couler.
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Alecto
Alecto
Alecto
« citizens »
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Alecto
Mar 12 Mai - 17:18
Tu n’as pas la moindre envie de lui faire peur, ou de l’inquiéter plus que de raison, Alecto. Tu vois, tu as compris que tout ça avait été véritablement effrayant, il a sans doute eu tout autant peur que toi, et ce, malgré son expérience plus poussée, malgré son statut de soldat gradé. Pourtant, il n’a pas mal agi, et ça, tu le sais, c’est comme ça que tu vois les choses. Tu ne veux pas le sentir anxieux pour ça, tu veux pouvoir réussir à le rassurer, alors, tu t’approches, tu lui prends la main. Même que tu lui souris, alors qu’en toi, la pression n’est pas non plus tout à fait redescendue. Tu fais de ton mieux, parce que, tu aimerais qu’il prenne un petit temps pour souffler, juste ça, il vient de faire face à quelque chose de terrible, et pourtant, il s’agite, il n’arrête plus, il court partout pour te mettre en sécurité, comme si les titans de Trost étaient encore à vos trousses. Malheureusement, Nine est surement aussi têtu que toi jeune fille, et tu t’en rends compte un peu plus à chaque fois qu’il réagit face à toi. « Qu’est-ce que tu racontes ? Tu sais parfaitement que j’aurais refusé que tu m’éloignes. » Tu avais fini par laisser faire pourtant, parce que tu avais manqué de perdre ta sœur tout juste retrouvée, et que ça t’avait laissée … pantelante.

Tu lis sa détresse dans son regard. Et toi, tu es … tu ne sais pas quoi faire, tu ne sais plus quoi dire non plus. Tu as l’impression que rien ne pourra le faire changer d’idée, alors tu soupires. « J’ai confiance en toi, tu n’aurais rien pu faire de plus … » Pas sûr que c’était la meilleure des choses à dire, mais tu vois, tu ne lui demandes pas non plus d’être plus qu’un homme, Alecto. Ce qu’il est, et qui il est te suffit amplement. Celui qui t’as sauvée, celui auquel tu t’es accrochée si désespérément, c’est celui que tu veux, tu n’aimerais pas qu’il change, pour rien au monde. « Qu’est-ce que tu racontes … ? » Tu souffles, tu n’es pas parfaite. Tu fais des erreurs. Tu en as fait pas mal aujourd’hui, et peut-être que sans toi, tout aurait été bien plus facile à gérer pour lui, tu en es même persuadée maintenant. Sauf que tu n’ajoutes rien, tu le laisses revenir à toi, tu le laisses te prendre dans ses bras et te serrer contre lui. Tu lèves la main, tu viens caresser ses cheveux. « Tu l’as fait … je suis toujours là. »

Et tu sens, ses mains qui parcourent ton corps. Il finit par te plaquer contre la paroi qui se trouve derrière toi, et il t’embrasse à nouveau, et c’est comme contre cet arbre dehors, c’est encore un de ces baisers qui te parait à la fois envieux et désespéré, et toi, tu n’y résistes pas, tu fonds contre lui, tu l’embrasses, tu le laisses faire, tu vas vers lui autant qu’il vient vers toi, tu t’y accroches, tu souffles même son nom entre deux baisers, non, vraiment Alecto, tu te rends compte qu’encore une fois, quand il t’embrasse de cette façon, tu pourrais … lâcher prise, complètement, tout oublier, aussi. Mais en l’occurrence, tu finis tout de même par le repousser légèrement. « Attends … » Ouais, parce que tu prends subitement conscience que n’importe qui pourrait vous surprendre, là. « On va … on y va, d’accord ? » Tu viens rechercher ses lèvres, pour un baiser bien plus doux. « Et une fois là-bas, je ne veux plus que toi. »
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Saïph Nine
Saïph Nine
Saïph Nine
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Saïph Nine
Mar 12 Mai - 17:50
Tu coules. Et habituellement tu es seul quand ça arrive. Ce n’est pas difficile de revenir à la surface quand on a personne dans la tête, dans la peau. On s’isole, on craque, on se blesse parfois mais c’est fini vite. Le truc Nine, c’est que même si tu essaies de lui expliquer, elle est au moins aussi bornée que toi. Elle refuse, elle répond et ça te rend dingue. T’as l’impression de te débattre, et c’est pour ça que tu reviens la prendre dans tes bras. La toucher. L’embrasser. Tu veux juste qu’elle cesse, tu la veux juste elle. Aussi terrifiant que ce soit, Nine, tu t’en rend compte.

Et entendre ton nom dans sa bouche, alors que tu craques complètement, ça te rend encore plus désireux. Tu oublies qui tu es, qui elle est, où vous êtes. Tu t’en fiches, tu la veux juste elle. Et mon grand, tu as déjà les mains qui passent son son vêtement quand elle t’arrête. Elle te repousse doucement, elle parle. Et toi, tu restes pantelant, le souffle écrasé par le désir, le visage brûlant et humide. Tu entends… et tu comprends.

« Je… Oui. »

Qu’est-ce que tu peux bien répondre à ça hein ? Maladroitement tu remets ses habits correctement et tu t’échappes sans lui refuser un baiser. Tu es… perdu, c’est le cas de le dire. En plus du choc, de la peur et des questions, la frustration allume des milliers de questions dans ta tête. C’est la deuxième fois et… tu ne peux pas faire comme si ce n’était rien.

En silence, les yeux perdus très très loin, tu finis par terminer de préparer Nighty et quand tu le sors du box, tu attrapes Alecto d’une main sur la sienne, tu l’attires. En doucement, sans vraiment oser la regarder dans les yeux, tu l’attrapes par la taille et tu l’installes sur la selle en lui laissant le temps pour bien prendre ses appuies et s’accrocher à la crinière. Toi, tu restes à côté du cheval pour le sortir de l’écurie et le guider dans la foule, autant pour éloigner les curieux que le rassurer.

« Je reste à côté, détends-toi, ça va aller. »

Tu murmures à la blonde et si tu guides le cheval d’une main de maître, tu restes littéralement scotcher au contact de sa jambe, pour bien montrer qu’elle n’est pas seul. Tu as vu la dernière fois combien elle a eu peur d’être seule en selle, mais tu te refuses à la laisser déambuler dans la foule. Et quand tu ne veux pas, Nine, c’est toujours difficile de te faire plier.

En soupirant, tu attires votre étrange trio dans la foule. Et si tu longes le mur au départ, en serrant les dents en plus d’afficher une expression passablement effrayante, tu finis par devoir t’engager directement dans la foule pour rejoindre un chemin qui part vers le district où tu as décidé de cacher la petite.
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Olympe Fray
Olympe Fray
Olympe Fray
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Olympe Fray
Sam 16 Mai - 18:16
A peine je retrouve ma soeur que je la perd de nouveau. Après que les soldats nous ait ramené sorti de Trost, j’avais vite été réquisitionné en tant recrue. J’avais dit à ma soeur que nous retrouverons plus tard, mais quand j’étais revenue, je ne l’avais pas vu. J’en étais là,  la chercher partout, dans mes vêtements sales et mes cheveux en désordre. Je sais que j’allais bientôt devoir retourner au QG de la brigade d’entraînement. Même si nous n’étions que des élèves, nous restions des soldats. Nous allons être appelés en renfort de la garnison, je le savais. Mais je devais voir Malaury avant. Je devais vérifier comment elle allait. Et la mettre en sécurité.

Je tentais de me frayer un chemin à travers les réfugiés. Je criais son nom. Ses deux noms. Le vrai et celui qu’elle semblait porter depuis son amnésie. Finalement, il me semblait la voir, juché sur un cheval. « Malaury ! » Criais-je de nouveau. Elle ne m’entendis même pas. Trop de monde. Trop de bruit. Je ne la quittais pas des yeux, poussant les gens autour de moi. Personne ne m’empêcherait de voir ma petite soeur. Je ne sais trop comment, mais je parvins finalement à m’extraire de la foule et arrivait devant le cheval en question. Je manquais aussi de trébucher. Je vis alors qui tenait le cheval. J’aurais dû m’en douter. Le même Nine de tout à l’heure. Je ne savais pas trop quoi penser de lui en vérité. Il n’avait pas l’air méchant, mais il était juste trop proche de ma petite soeur. Alors qu’elle ne savait même plus qui elle était ! C’était trop bizarre… « Malaury, je te cherchais partout. » Dis-je, éssouflée par mon bain de foule. J’en étais au point et je me tenais même les côtes.
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