Attack on Titan
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[TERMINE] Moi, je veux tout, tout de suite, et que ce soit entier ou alors je refuse ! (Wyn)
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Lenaël Garroway
Lenaël Garroway
Lenaël Garroway
+ MESSAGES : 18
Lenaël Garroway
Lun 4 Mai - 14:02
Tu vas devenir fou. Nan, mais comment tu peux rester sain d’esprit alors que déjà tu piges rien à ce qu’elle veut, mais qu’en plus, quand tu lui demandes de te remettre à ta place, elle vient t’embrasser ?! Et elle te parle de ce que tu as dit sans réfléchir, pour justifier son acte. Et toi, mon pauvre Lenaël, tu es complètement abasourdi. Cette nana, elle te rend chèvre. Tu l’aimes bien, tu l’aimes même beaucoup hein, mais dès fois tu te dis qu’elle va finir par faire griller les quelques neurones que tu n’as pas encore noyés dans l’alcool. C’est grave ça.

Tu finis quand même par ne rien répondre, rouge comme une tomate, et t’activer pour trouver une solution. Et vraiment, tu n’y crois pas complètement à cette histoire de couloir pour les servants, mais quand tu le trouves, t’as un instant de fierté enfantine. Pour une fois que c’est toi qui sers à quelque chose dans le duo, faudra que tu penses à le fêter ce soir. Tu la laisses quand même passer en première et jeter des coups d’oeil dans les oeilletons et cette fois-ci t’as pas spécialement envie de faire pareil vu sa tête.

« Ah ? Et cette fois-ci tu regardes un instant avant de reculer la tête avec une grimace écoeurée. Sale putois. Tu grinces, en regardant autour de vous. T’as une idée ? Parce que moi, j’en ai une, mais… j’suis pas certain que ça va bien marcher. »

Comment dire que si ta partenaire est plutôt dans la douceur et l’effraction silencieuse, toi t’es plutôt du genre à foncer dans le tas en faisant un tas de grabuges ? Et la plupart du temps, quand elle accepte de se mettre du côté de tes idées à la noix, l’un de vous finit blessé… quand c’est pas vous deux.

« J’peux dire que te balancer dans la pièce en gueulant après toi comme quoi t’as essayé de te tirer pendant que j’me désapais. J’occupe ce bon monsieur de mes insultes et tu fouilles dans ses vêtements. Par contre, ça m’étonnerait qu’on puisse ressortir la bouche en coeur… Et j’crois que j’t’ai assez malmené pour la journée. »

Tu crois pas, t’es sûr. Tu soupires le plus doucement possible en passant une main dans ta tignasse de cheveux blond, presque blancs que t’as comme ça depuis tout gamin. T’aimes pas devoir être brutal avec elle, même pour de faux, parce que tu sens mal ta force. Tu serais bien capable de lui casser un bras sans le vouloir.

« Sinon, j’rentre et j’lui casse les dents… mais c’est râpé pour ce qui est de faire les choses en douce. Tu la regardes, un peu boudeur. J’préfère cette solution, mais j’m’en remets à toi, Wyn. Quoi qu’il en soit, j’les laisserai pas te toucher. »

T’es obligé de le dire, parce que c’est toi qui est en train de proposer de la faire passer pour une prostituée voleuse et en plus qui se rebelle. Rien que ça, ça suffirait pour qu’une fille de joie finisse au trou, rouée de coups.
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Wynona Deckahrt
Wynona Deckahrt
Wynona Deckahrt
« there are no rules »
+ MESSAGES : 14
Wynona Deckahrt
Lun 4 Mai - 21:14
Il est là. Vous l’avez trouvé, repéré, et maintenant … Il faut un plan. Parce que, franchement, tu veux récupérer cette fameuse bourse pleine d’or le plus vite possible, quand tu l’auras, ça t’enlèvera un poids. Le truc, tu vois, c’est que pour le moment, tu ne sais pas trop comment t’y prendre. Tu vois le type – quand bien même tu ne le veux pas – et surtout, tu vois l’or. Du coup, tu te mets à faire les cents pas, dans le couloir en soupirant, parce qu’il y a un million d’idées qui te viennent, le problème c’est que rien ne semble assez satisfaisant pour te convaincre de te lancer. « Nan. C’est quoi, ton idée ? » Oh, tu sais que tu ne vas pas apprécier, Wynona. Parce que Len, tu l’adores, hein. Mais ses plans, c’est toujours des plans sacrément foireux. A chaque fois, ça tourne mal, et toi qui aime faire dans la subtilité, parce que tu trouves ça, certes plus compliqué, mais bien moins risqué et bah … en général, c’est raté avec ses idées à lui.

« Si on fait ça … on ruine toutes nos chances de récupérer plus. » Clairement, tu te dis que vous allez être mis dehors, ouais. Pire, en fait, vous pourriez carrément avec beaucoup plus d’ennuis si ça tourne mal. Et pourtant … t’en sais rien, bon sang, hein. Dans l’idée, t’aurais bien discrètement ouvert la porte le temps qu’il finisse son affaire pour chopper sa bourse et ressortir de là au plus vite. Mais si tu te fais attraper, ça risque de tourner au scandale. « Oublie l’idée de lui casser les dents. » Hors de question d’attaquer ce type de face. Non, vraiment, Wyn, t’as pas spécialement envie de faire du grabuge. Du coup, tu jettes un nouveau coup d’œil dans la pièce … et puis, tu reviens à ton partenaire.

« Bon … tu ouvres, je me faufile jusqu’à la bourse le temps qu’il s’occupe de sa pouf, et je reviens. » Oh, lala. Ça parait si simple, dit comme ça et pourtant tu sais qu’il suffit qu’il tourne la tête du mauvais côté pour te faire attraper. Du coup, tu soupires. « Si jamais ça tourne mal, on fait comme t’as dit, tu débarque, tu fais ton scandale, on dira … que j’ai essayé de filer avant que tu me touches. » Tu hoches la tête. Ouais, Wyn, ça te parait clairement être la meilleure des idées, tu testes, et si ça foire, tu passes au plan B.

Tu attends donc que la porte sois ouverte, tu souffles, discrètement, mais surement, et puis, tu te glisses sur le sol de la chambre pour ramper, tu y vas tout doucement, en faisant le moins de bruit possible et tu surveilles, tu te forces à regarder ce vieux pervers en pleine action avec sa prostituée, rien que pour le surveiller, et puis … quand enfin, tu parviens jusqu’au tas de vêtements, tu attrapes la bourse, tu passes le cuir de cette dernières entre tes dents, et puis, tu recules, toujours aussi lentement, toujours en observant ce type. Et … Rien. Pas la moindre embrouille. A aucun moment il ne tourne la tête, même la fille ne te vois pas, et tu ressors entière, avec la bourse, sans même avoir été aperçue. « Je l’ai. » Que tu chuchotes, en tendant la bourse bien pleine à ton équipier. Tu souffles, tu reprends une respiration plus régulière avant de te redresser. « Qu’est-ce qu’on fait, on file avec ça, où tu veux te faire un petit extra ? »
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Lenaël Garroway
Lenaël Garroway
Lenaël Garroway
+ MESSAGES : 18
Lenaël Garroway
Lun 4 Mai - 22:44
Tu le sais avant même de balancer ton plan, c’est de la merde. Clairement, si ça fonctionne, ce serait à coup unique, ensuite vous devriez vous enfuir, et probablement vous tirer quelques problèmes supplémentaires sur le dos. Alors oui, hein, tu le dis, mais tu acceptes aussi facilement qu’elle le contrecarre. Et c’est bien là toute la réussite de votre duo, certainement.

« Hmm… Fais attention à toi. T’as confiance en elle, sans souci, mais ce n’est pas pour autant que tu n’es pas tendue de la laisser prendre les risques. S’il fait le moindre mouvement, j’viens ! »

Tu ne précises pas, mais tu risques surtout de venir pour lui casser les jambes plutôt que pour jouer ton idée… parce que tu te connais, mon vieux, tu es clairement pas le plus réfléchi des types. Déjà que tu es tendu d’être dans un tel endroit, alors si en plus ta complice est dans la panade, tu risques de voir rouge.

Doucement, tu finis par ouvrir la porte et tu la laisses se glisser. Tes yeux vont et viennent de l’homme à elle. Une grimace écoeurée finit par se poser sur ton visage en entendant les bruits particulièrement écoeurants que ce porc émet, mais avant que tu ne craques, elle revient. Ta main accroche la bourse, tu la glisses dans une de tes poches et tu refermes derrière elle.

« Vu comment ça s’est passé, on a le temps de se mettre un peu d’argent de côté pour nous ! »

Tu souris, comme un gosse. Ça te plait, l’idée que tu vas pouvoir avoir une petite paie supplémentaire aujourd’hui, et encore plus parce que tu sais qu’elle en a bien besoin elle aussi. En silence tu remontes le couloir des servants en regardant les oeillères jusqu’à trouver un autre “couple” en plein ébat.

« Wyn, ici. Tu lui fais signe de te rejoindre et tu la laisses vérifier par l’oeilleton à son tour avant de rajouter. T’as vu ? Y’a des bijoux sur la commode près des habits. Tu crois qu’on pourrait se faire un peu plus avec ? Tu trépignes presque d’impatience en te disant que vous avez trouvé le gros lot de la journée. Tu veux refaire pareil ? »

Après tout si ça marche une fois, ça devrait marcher une seconde, non ? Encore plus que Wynona est sacrément douée pour être discrète !
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Wynona Deckahrt
Wynona Deckahrt
Wynona Deckahrt
« there are no rules »
+ MESSAGES : 14
Wynona Deckahrt
Mar 5 Mai - 0:10
Tu n’en reviens pas de t’en être tirée avec autant de facilité. Clairement. Parce qu’il faut l’avouer hein, ça avait mal commencé, c’était clairement mal parti, et tu te voyais déjà à galérer pour récupérer cette bourse, puis dans la panade pour vous sortir de cette saleté de maison affreuse. Et pourtant, tu te glisses dans cette chambre sans le moindre problème, et tu reviens avec ce que tu étais allée chercher sans te faire remarquer. Rien ne coince. Lorsque la porte se referme derrière toi, tu peux même continuer d’entendre les râles écœurant de ce type, et aussi étrange que ça puisse paraitre, sur le moment, oui, c’est clairement rassurant. Du coup, ce coup de maître te donne des ailes, Wyn. Tu avais pas mal de type entrer ici avec les poches pleines, et maintenant que t’as récupéré l’or qui ira directement à ton imbécile de boss, tu te dis que peut-être, il y a moyen de vous enrichir un peu, tous les deux, personnellement, de se prendre un petit bonus, quoi, sans rien donner à personne. Bien entendu, tu demandes son avis à Len … et quand il t’annonce qu’il est d’accord, tu te lèves pour le suivre tandis qu’il se remet à regarder dans les chambres.

Bien vite, il repère une nouvelle cible. Tu jettes un œil à ton tour, et tu te dis immédiatement que tu peux le faire, sans doute poussée dans le dos pour ta belle réussite précédente. Après tout, après ça, il vous suffira de repasser par la chambre d’où vous venez, et de repartir comme vous étiez venus. Tu hoches donc la tête, pour signifier à ton partenaire que tu es d’accord, et une nouvelle fois, même manège, tu lui laisses ouvrir la porte en silence, et tu te glisses au sol pour ramper sur la moquette tâchée. Tu avances de la même manière, tu gardes un œil sur le couple en pleine action, et tu te faufiles comme ça jusqu’à la fameuse commode. Là, tu attrapes les bijoux, tu en fourres une partie dans ton décolleté, et puis, au passage, tu choppes même une nouvelle bourse remplie que tu trimbales de la même manière que l’autre. Et encore une fois, c’est vrai miracle, ma fille mais tu parviens à t’en sortir sans le moindre accro, pour revenir auprès de Lenaël triomphante et surtout, plus riche que jamais.

Encore une fois, tu attends que la porte soit refermée, et tu lances un immense sourire au jeune homme. « Toi et moi, ce soir, on va s’amuser. » Et tu fais demi-tour, à la hâte dans le couloir, parce que tu n’es probablement pas encore assez dingue pour tenter ça une troisième fois. « On ferait bien de se grouiller de sortir d’ici avant que l’un d’eux ne se rende compte qu’il leur manque un truc … » Ouais, parce que, quand ils auront fini, il va bien falloir payer ces demoiselles et tu doutes que la disparition des bourses et des bijoux passe inaperçu longtemps. Du coup, tu reviens dans la chambre, tu balances la seconde bourse à Len, et tu te mets à positionner les bijoux dans tes poches, tu enfonces un peu plus ceux qui se trouvent dans ta poitrine avant de te débrailler un peu plus, pour donner l’illusion que t’es à peine rhabiller, ensuite, tu viens ouvrir, sans prévenir la chemise du jeune homme. « Un peu de réalisme, t’étais censé être en train de me … bref, t’as compris. C’est bon, tu crois ? »
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Lenaël Garroway
Lenaël Garroway
Lenaël Garroway
+ MESSAGES : 18
Lenaël Garroway
Mar 5 Mai - 17:19

C’est amusant, Lenaël, parce que t’es con, c’est un fait, mais la vie se charge de te rappeler bien souvent que les choses ne sont pas aussi simples que tu le crois. T’y es habitué, c’est même ce qui tempère un peu ta simplicité, mais là, alors que tu envisages vaguement que la jeune femme ne va peut-être pas te faire deux fois la même réussite, tu es bluffée. Si elle n’avait pas déjà été impressionnante la première fois, tu dirais qu’elle se surpasse au deuxième vol. Tes yeux sont ronds comme des billes alors qu’elle va chercher ce que vous voulez et quand elle revient, tu es… ouais, disons-le, honnêtement t’es comme un fan devant son égérie !

« Tu es parfaite ! Tu trépignes, non pas de l’argent que vous venez de vous faire, mais de ses aptitudes. Et sans réfléchir, voilà que tu l’attires contre toi, tu la soulèves du sol en la serrant fort. T’es clairement la meilleure partenaire ! »

Ah bah ça, c’est pas nouveau que tu le penses, mais ça doit l’être que tu oses le dire. Avant d’être avec Wyn, on t’a mis des sales types en binômes et bon… ça se finissait rarement bien. Que ce soit parce que les types refusaient de brosser avec toi en te disant con comme leur pied, ou parce que tu leur cassais les dents par énervement. Wyn, ça a véritablement changé ta manière de survivre à cet esclavage moderne.

Te voilà donc à la suivre pour retomber dans la chambre où vous êtes censé vous envoyer en l’air, et tu es toujours comme un gamin. En faite, tu pourrais certainement sortir comme ça, sans réfléchir, mais ta complice pense à tout, comme toujours.

« Ah ? Heu ok ! Tu la laisses faire, mais tu regardes bizarrement ta chemise, avant de passer les mains dans tes cheveux pour les décoiffer encore plus. Ça va là, je pense. Tu la regardes, en te refusant de t’arrêter sur sa poitrine bien trop mise en valeur. On sort, et on leur dit que j’t’emmène avec moi. »

Et tu ne réfléchis pas plus. Tu ouvres la porte, d’un coup d’oeil tu vois que le couloir est vide et tu l’entraines avec toi dans l’escalier. En vrai, vous pourriez presque finir cette mission en beauté, tu vois, mais quand tu ressors avec la brune sous le bras, les gardes s’interposent. Et ce n’est pas le vol, le problème… Non… C’est la jeune femme. Ils la réclament, et quand tu expliques que tu la ramènes chez toi, en tentant de jouer le jeu de l’homme saoul, ils s’énervent, ils râlent et voilà qu’un attrape ta partenaire par la taille, et l’attire à lui. Et toi, mon vieux, tu réagis aussi instinctivement.

« VA CREVER ! »

Non pas un cri, mais un feulement. Tu te retournes dans une pirouette brutale et ton poing s’écrase dans la mâchoire du type, séché aussi sec. Son acolyte sort une dague, mais tu as déjà réagi. Ton genou s’écrase dans son entrejambe. Et avant qu’il ne s’effondre, tu charges Wyn sur ton épaule (sans réfléchir, sur le coup, tu ne la vois probablement plus comme un âtre humain) et tu pars en courant, à toute vitesse.
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Wynona Deckahrt
Wynona Deckahrt
Wynona Deckahrt
« there are no rules »
+ MESSAGES : 14
Wynona Deckahrt
Sam 9 Mai - 15:49
C’est là qu’on se rend compte de ton habileté, Wynona. Pourtant, à la base, tu es née dans une famille modeste, simple, et heureuse. Si on t’avait donné ta chance, avec tes talents et ton caractère de battante, tu serais probablement devenue soldat, et tu aimes à croire que tu aurais eu une belle carrière. Peut-être dans les Bataillons, d’ailleurs, c’est ce qui te parais le plus logique quand tu y penses, parce que mine de rien ma fille, le fait d’être enfermée dans ta vie te pèse, et que voir ces hommes et ces femmes qui quittent si dignement les murs pour se battre pour une cause que tous jugent perdue d’avance, toi, tu trouves ça … grandiose.

Il ne reste plus qu’à sortir, maintenant. Tu veux continuer de faire ça vite et bien, parce que mine de rien jusqu’à présent, malgré quelques cafouillages au départ, ça s’est plutôt bien passé. Tu t’arranges donc pour que les choses aient l’air assez réaliste, tu essaies d’avoir l’air d’une femme qui vient de laisser un homme à moitié torché lui passer dessus, et tu fais en sorte que Lenaël ait l’air d’être cet homme. Ensuite, c’est direction la sortie. Et toi, tu as l’espoir que ça aille vite, qu’on vous laisse passer sans faire de problèmes, mais c’est sans compter sur la perversité de ces gardes qui n’ont rien oublié de ce que tu avais laissé sous-entendre pour obtenir le droit d’entrer dans cette maison. Avant que tu n’aies eu le temps d’essayer de négocier, les coups se mettent à pleuvoir alors que tu te sens tirée en arrière, par la taille. Plus rien à faire, c’en est visiblement trop pour Len qui contrairement à toi, manque cruellement de sang-froid. Il cogne. Quant à toi, tu essaies de te débattre, mais tu vois, tu as tous ces bijoux sur toi, et tu sens que ce que tu as caché dans ta poitrine bouge dangereusement, que ça menace de tomber … tu te dis que si ça se voit, vous allez aggraver votre cas. Fuir est une option, on ne vous recherchera pas, pas pour simplement avoir échapper à leurs sales pattes. Par contre, si on vous sait responsables des vols.

Heureusement, le type qui te maintiens finit au tapis assez rapidement, et alors que tu t’éloignes de quelques pas, incapable d’en faire trop, tu sens que Len te soulève subitement du sol, et tu laisses échapper … un vrai cri de fille pour le coup, entre surprise et largement outrée par le fait qu’il vient de te balancer sur son épaule avant de se mettre à courir. Le pire, c’est que ça dure un sacré bout de temps, pendant plusieurs minutes, tu es secouée au rythme de cette course effrénée et c’est lorsque tu comprends que vous n’êtes plus suivis que tu finis par t’agiter dans tous les sens. « Lenaël lâche moi ils sont plus là ! » Tu grognes, parce que, les bijoux entre tes deux seins commencent à être sacrément désagréable. « Y’a un putain de diamant à la con qui me rentre dans le sein. » Oui, bah, chacun ses problèmes hein, et en attendant, tu viens lui cogner le dos avec tes points.
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Lenaël Garroway
Lenaël Garroway
Lenaël Garroway
+ MESSAGES : 18
Lenaël Garroway
Dim 10 Mai - 15:03

Tu cours comme si tu avais des chiens au cul. C’est vrai hein, ça t’est déjà arrivé, et tu courrais aussi vite, c’est pour dire. Et clairement, cette fois-ci il n’y a pas de satanés cabots derrière toi, mais vu la somme que vous avez sur vous, tu sais que ça ne tardera pas. Des humains ou des bêtes, vous allez vous attirer des ennuis, c’est certain, et puisque tu as les plus grandes jambes, tu cours pour deux. En tout cas c’est ce que tu te dis, toi !

Le truc, Lenaël, c’est que tu n’as jamais été très doux, dans ce que tu fais. Alors tu la portes littéralement comme un vieux sac de patates et sur une bonne distance. Et si ton souffle devient sifflant, tu es prêt à ne pas lâcher prise… jusqu’à ce qu’elle se mette à s’agiter. Tu t’inquiètes, au départ, tu te dis qu’elle a vu quelque chose qui vous poursuit. Mais quand elle se fait enfin entendre, tu paniques. Tu lui fais mal ! Alors tu piles, comme une brute, tu l’attrapes par la taille et sans sembler te rendre compte de son poids tu viens la poser devant toi, rouge et suintant par l’effort.

« QUOI ?! Tu saignes ? Ça va ?! Tu la prends au mot, hein, alors tu te dis que ça doit être grave ça non. Enlève-le ! T’imagines si faut qu’on demande à un toubib de te le retirer… Comment tu vas lui expliquer ça ?! »

Et ça pourrait être drôle pour quelqu’un d’autre, mais toi tu es trop terre-à-terre pour rire. Tu relâches tes mains de sa taille et tu te recules en tendant à moitié les bras, mais sans oser la toucher. Tu crains de ne faire une connerie, de devoir aller y mettre les mains. Alors à la place tu t’agites, tu te secoues, t’es presque en train de te dire que tu vas lui arracher ses habits si elle n’arrive pas à le faire.

« Tu veux que je t’attrape par les pieds pour te secouer ? Tu demandes, pas du tout convaincu par cette proposition. Et te voilà à soupirer fort. Bordel, ils m’ont énervé ces sales cons. J’espère qu’on va pas se faire courser. Tu recules pour sortir de la ruelle et vérifier que personne n’arrive. Ça va, ils t’ont pas touché ? »

T’es con, mais gentil, disons que c’est un aml pour un bien. Au moins tu es dévoué à sa protection, mon grand. Même si ça tourne souvent mal et que tu n’es pas calme comme elle. T’y peux rien, hein. Tu t’es juré de ne jamais laisser un mec la toucher. C’est pour ça que tu accepté de rester avec elle en duo. Ça fait rire vos chefs, les deux esclaves ensemble qu’ils disent, mais c’est surtout que tu peux la protéger si jamais ils se mettent en tête de se faire de l’argent sur la jeune femme.

« P’tain… j’ai chaud. Pis j’ai soif. Faut qu’on ressorte au soleil et après je veux boire la meilleure bière de la ville ! »
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Wynona Deckahrt
Wynona Deckahrt
Wynona Deckahrt
« there are no rules »
+ MESSAGES : 14
Wynona Deckahrt
Lun 11 Mai - 17:23
Et te voilà, à lutter pendant plusieurs longues – trop longues – minutes pour qu’enfin, ton partenaire comprenne qu’il est temps de te lâcher. Tu tentes bien de lui faire comprendre que les gardes semblent avoir abandonner la poursuite, mais c’est seulement lorsque tu lui parles de ce diamant dont la pointe te rentre littéralement dans la peau qu’il freine, brusquement, et que ses mains rejoignent ta taille pour te faire glisser de son épaule et rejoindre le sol. Tu affiches une sale grimace, parce que mine de rien, ça fait sacrément mal, et puis, te voilà sortir un a un les bijoux, pour les poser sur un rebord de mur non loin de toi. « J’en sais rien, je vois rien … » Tu ne sais même pas combien de trucs tu as planqué là, du coup, perdant littéralement patience, et craignant aussi que les deux autres ne finissent par refaire une apparition, tu te mets à déboutonner ton chemisier que tu retires, rattrapant un bracelet au passage pour le poser avec le reste. Puis, tu débarrasses ce qui reste et une fois que c’est fait, tu souffles. « Je pense pas, du moins pas avant qu’ils ne remarquent le vol, et ça va pas tarder si tu veux mon avis. » Ouep, même que c’est pour ça que tu te dépêches, et tu abandonnes rapidement l’idée de voir les dégâts sur ta poitrine, tu te contentes de remettre ton chemisier, pour récupérer, les bijoux. « Tiens, aide-moi à embarquer tout ça. »

Tu avais planqué un sac, hein, à l’endroit d’où tu surveillais la bicoque tout à l’heure, avec tout ce remue-ménage, tu n’as pas eu le temps de le récupérer pour y fourrer le tout et transporter votre butin plus facilement. Te voilà donc obligée de charger tes petites poches, et de refiler une partie de ce que tu as piqué à Lenaël. « Ne perds rien. » Tu le préviens avec un geste du doigt, non parce que, si tu as réussi à les chopper assez facilement, on peut dire que tu as souffert pour les sortir de là, autant dire que tu n’as pas trop envie de recommencer.

Quand c’est fait, tu te remets en route en entraînant ton partenaire avec toi. « Arrête de t’en faire pour ça, ils n’ont pas eu le temps, et puis, j’en ai vu d’autres, tu le sais. » Là n’est pourtant pas la question, mais bon. « Dépêche toi l’escalier est à deux pas, on remonte, on met la bourse de la vieille carcasse en lui sûre, ensuite, on refourgue tout ça contre une belle somme et on pourra aller boire ta bière si tu veux. » Tu prends donc la direction prévue, empruntant l’escalier pour te faufiler, avec Lenaël jusqu’à la surface, vous voilà bientôt de retour dans le tumulte de Karanes.
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Lenaël Garroway
Lenaël Garroway
Lenaël Garroway
+ MESSAGES : 18
Lenaël Garroway
Mar 12 Mai - 19:45

T’as peur. C’est vrai hein, c’est pas une peur panique, mais tu te dis quand même que tu vas devoir l’attraper sous le bras et courir trouver un médecin. Ça va être galère avec les bijoux, mais tu le feras quand même. Et d’ailleurs t’es en train de calculer comment tu vas faire quand elle… se déshabille comme ça, devant toi, en pleine rue. Le truc, Lenaël, c’est que tu es et restes un homme hein. Et si tu veux bien faire, si tu t’es dévoué à sa protection, tu te retrouves à loucher drôlement sur son corps avec une bouffée de chaleur qui te prend au bide. Jusqu’à ce qu’elle t’ordonne de l’aider.

« Ptain, on aurait du prendre un sac, on est con. Tu marmonnes, mais tu t’exécutes quand même. Tu fourres des poignées de bijoux dans tes poches, même dans tes chaussettes c’est pour dire. Alors ça va ? »

Elle se rhabille et toi tu insistes pour savoir si tu dois prévoir de trouver un médecin pas trop causant. Tu ne connais personne, à vrai dire, mais tu te vois mal jouer au médecin toi-même, encore plus si ça implique d’aller toucher sa poitrine. Pas que ça te dégoute, hein, plutôt le contraire à ton avis, mais… Nan ouais, on ne va pas s’expliquer… Tu grognes quand elle te demande de ne pas perdre votre chargement, et c’est pour ça que tu fais bien attention que tout tienne dans les cachettes improvisées sans faire de bruit et sans risquer de tomber. Resterait plus qu’à faire un reboot du petit poucet avec des diamants, hein.

« C’est bon c’est bon, je monte ! Tu râles un peu quand elle te presse. T’es pas un gars rapide toi, tu préfères y aller tranquillement, à ton rythme. Pas une. Je veux boire toute la nuit et tu vas rester avec moi ! On fête ça en équipe ou on ne fête pas ! »

Ça te fera boire avec quelqu’un, en plus, c’est plutôt sympa comme perspective ! Alors tu trouves un regain d’énergie et tu montes les escaliers plus vite que d’habitude avant de débouler dans les rues que tu connais bien. Un mouvement de tête pour t’assurer que la voie est libre et tu tends la main à la femme pour l’aider à s’extraire du passage. Ensuite, tu l’entraines dans une ruelle, pas très loin du QG des brigands et tu t’arrêtes là, en regardant autour de toi, encore.

« On peut pas aller remettre le magot avec tout ce merdier sur nous, s’il s’en rend compte, il va nous tuer. Tu grinces en faisant glisser le couvercle d’un tonneau pour dévoiler des petites rapines personnelles que tu y caches. Soit on met tout dedans, soit tu prends tout et j’vais filer la bourse tout seul. Tu préfères quoi ? »

Tu n’as pas l’air inquiet pour deux sous de lui montrer ta cachette, parce que, même si elle venait à taper dedans, tu ne t’en inquiéterais même pas. Y’a pas grand-chose, et si ça peut l’aider, Len, tu ne vas pas t’en plaindre hein.

« Ensuite, on va boire ! Pas chez moi, sinon ma mère va me passer un savon, mais on se fera plaisir ! »

T’y reviens encore, preuve que tu veux vraiment passer du temps avec elle.
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Wynona Deckahrt
Wynona Deckahrt
Wynona Deckahrt
« there are no rules »
+ MESSAGES : 14
Wynona Deckahrt
Lun 25 Mai - 12:48
T’es pressée, oui. Tu veux quitter cet endroit, parce que, tu sais parfaitement que les souterrains, ce n’est clairement pas l’endroit le plus sécurisant au monde, et puis surtout, tu as beau te dire que ces gardes ne vous poursuivront pas pour une histoire de nénette qu’ils n’ont pas pu avoir … tu ne peux pas t’empêcher de songer qu’il faut quand même rester prudent, qu’ils feront vite le rapprochement entre vous, et les vols. A moins qu’ils ne soient complètement stupides, ce qui en soi est possible aussi.

Une fois en haut, Wyn, tu as l’impression de revivre. Tu te sens bien mieux subitement. Plus en sécurité. Karanes est ce qu’il est comme District, pas le plus riche, pas le plus pauvre, pas le plus sécuritaire … quoi que. Ici, l’armée est présente en masse et pour des gens comme toi, c’est un mal comme un bien. Sur ton chemin quand t’es obligée d’être dans les mauvais coups, mais dans ton sillage quand t’as besoin d’une couverture aussi. Et puis, toi, t’as pas de problèmes avec l’armée, c’est un de tes regrets de ne pas y être entrée. Tu te serais bien vu avec la veste et le blason bleu sur le dos … Mais ça, c’est si on ne t’avait pas volé ta vie, ou si tu ne l’avais pas offerte pour sauver cette petite sœur dont aujourd’hui tu ne sais plus rien.

Malgré tout, tu ne t’estimes pas malheureuse, parce que, tu es forte ma fille. Tu as appris l’être, ou alors tu l’as toujours été. Tu n’es pas du genre qui se laisse abattre, tu as perdu ta vie, celle d’avant, tu la regrettes, c’est certain, mais aujourd’hui, tu fais tout pour t’en sortir, tu luttes, tu complotes. Et tu vas y arriver, Wynona. Un jour, tu planteras un couteau dans le dos de l’homme qui te retiens, parce qu’il te retient, justement, mais aussi parce qu’il est responsable de la mort de tes parents, responsable de la vie merdique que tu mènes, responsable du fait que tu ais dû abandonner Ever, en espérant une vie meilleure pour elle, sans même l’assurance qu’elle l’obtienne. Tu ne sais même pas si cette petite à survécu, tu te dis que oui, parce qu’elle est du même bois que toi, que vous partagez le même sang, mais ce n’est qu’un espoir parmi tant d’autres.

« Ça me va ! » Bien sûr que ça te va, de boire jusqu’à en perdre pied pendant une bonne partie de la nuit, et demain matin, t’auras qu’à te mettre la tronche dans un bac de flotte avant d’aller pointer le bout de ton nez devant ce gros enfoiré. Ensuite … il te donnera autre chose à faire, et il n’y aura plus qu’à recommencer. C’est ça, ta vie. « Mets tout, on va lui donner sa merde, et on se casse pour profiter de notre salaire ce soir. » Tu choppes la bourse, tu la gardes contre toi, en soufflant. « Referme ça et planque le bien. » Tu te fiches bien de placer tout ce que t’as trimé à obtenir dans sa cachette à lui. T’as confiance. C’est le seul qui peut se vanter de l’avoir, ta putain de confiance d’ailleurs, parce que pour toi, c’est compliqué de l’accorder. C’est juste que tu sais que Len te feras jamais le moindre sale coup. « Magne, on va rendre ça en vitesse. » Et tu lui as déjà remis la bourse dans les mains pour l’entrainer rapidement vers la planque, là où se cache votre pseudo patron. A l’intérieur, c’est toujours le même cirque, ça gueule, ça se tape, y’a des nanas à poil partout et toi, tu traverses, les doigts accrochés à la manche de ton partenaire. Tu prends l’escalier, tu montes, et puis une fois dans la pièce où crèche le gros, tu lui claques sa bourse sur la table en lui lançant ce drôle de regard enflammé. Celui qui semble vouloir lui dire qu’il peut se prélasser tant qu’il le veut, que tu finiras par l’avoir un beau jour. Et comme toujours, ça le fait ricaner. Comme toujours, il ordonne à son valet de compter les pièces, et puis … il vous renvoie, d’un geste de main, et une fois dehors, tu te rends compte que ta main s’est accroché au poignet de Lenaël, et que tu sers, fort, très fort … comme si tu t’efforçais de contenir ta rage. « On sort de là … »
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