Attack on Titan
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CAIN + si tu meurs, je te tue
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Erin Mahon
Erin Mahon
Erin Mahon
+ MESSAGES : 48
Erin Mahon
Ven 1 Mai - 23:34
si tu meurs, je te tue
ft Cain Blackthone


Et je les regarde tous se rater. Tobias, puis sa soldate. Jusque là, rien d’étonnant pour des soldats de la garnison. Ils n’ont pas l’habitude. J’admire même le culot de la brune qui tente le tout pour le tout. Même le lieutenant se rate. Et puis Cain. Mon dieu Cain. Moi qui me vante de garder mon calme en mission, voilà que j’échoue lamentablement. Je ne peux retenir de crier son nom. Alors que je vois son se retrouver traverser de part en part par une poutrelle en métal. J’ai peur comme jamais auparavant. Pourtant, la peur devrait être mon quotidien. Je me tourne vers le titan, il me semble que là, je pourrais le massacrer, sans même penser à ma propre sécurité. Mais je n’en est pas le temps. Eïrild s’est jeté dessus. Et c’est un carnage qu’elle nous fait. Cain ne semble pas bouger. Même quand le sang du titan lui gicle dessus. J’en profite pour m’élancer directement aux côté de Cain. Je ne le touche même pas encore que je pleure déjà. Je veux croire qu’il est encore en vie. Bon sang, il s’est pris un mur plutôt et semblait ne pas avoir une égratignure ! …

Mes neurones semblent se connecter. Et si sa nature de titan le guérissait ? Comme ses satanés monstres que nous avions beau charcuter et qui se soignaient spontanément. J’ose à peine y croire. Pourtant, je m’approche de lui avec un peu d’espoir. Et quand je vois sa poitrine se soulever, tout doucement, j’en tombe à la renverse. Les fesses au sol. Je me retrouve à devoir réfléchir de nouveau. J’allais vraiment finir avec une migraine moi. Bon, s’il se soigne tout seul, il ne fallait pas que les autres le découvrent. D’un autre côté, je voyais mal comment il allait simuler de tel soin… Bon sang, il aurait pu me déposer un manuel avant de se transformer ! Est ce qu’il avait tout de même besoin de soin ou pas ? J’avance, un peu à quatre pattes, mes genoux, nus dans cette robe à l’espérance de vie plus que réduite, frottant sur le sol. Je me penche vers son visage et ses yeux qui restaient résolument clos. « Si tu meurt, je te jure que je te tue. » Et c’était pas des menaces en l’air. Je tournais la tête, de façon à ce que personne ne puisse voir mes lèvres bouger. De cette façon je donnerais l’air de juste le pleurer. « J’ai compris, faut tu restes discret. Mais ce serait sympa de ta part de me faire signe sur ce que je peux faire. Du genre, retirer ce truc qui te traverses le corps. » Ma voix se brise sur ses derniers mots. Je crois que cette vision allait me poursuivre encore très longtemps. Peut-être même pour toujours.
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Cain Blackthorn
Cain Blackthorn
Cain Blackthorn
« stationnary troops »
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Cain Blackthorn
Sam 2 Mai - 13:58
Tu as fermé les yeux. Tu t’es juste mis à espérer que personne ne s’approche de toi. Qu’on te laisse ici, non pas parce que tu veux attendre la mort seul, non, juste parce que ce truc te fait un mal de chien, Cain, et que tu veux le retirer pour laisser le soin à ton corps de mutant de se régénérer de lui-même. Tu savais que ça arriverait, si tu te mettais à prendre trop de risque, et regarde … te voilà au sol, en train de lutter de toute tes forces restantes pour rester parfaitement inexpressif, pour ne pas grimacer sous la douleur qui te lacère la poitrine. Tu dois même réprimer ton dégoût, lorsque des gerbes de sang chaud vienne t’éclabousser, te recouvrir presque de la tête au pied, et pourtant, tu viens de comprendre que ce sang, ce serait ta porte de sortie. Il te suffit de tenir bon. De faire le mort. Cependant, tu vois, lorsque tu entends ces sanglots, tu paniques un instant. Et ce n’est que lorsque sa voix te parvient, si proche, que tu oses ouvrir un œil pour la regarder … Elle est là, juste à côté de toi, elle s’est penchée sur toi pour te parler, et tu comprends qu’elle a compris. Tu pourrais presque souffler si tu n’avais pas si mal. Bon sang, Cain dans ton malheur, t’as eu une chance incroyable, aucun de tes organes ne semble touché, à un petit centimètre de plus sur la gauche, c’était le cœur mon vieux et là, tu n’aurais pas pu t’en relever. Tu serais mort sur le coup.

« J’ai toujours admiré ta délicatesse … »
Que tu grognes, en tentant de voir ce qui se passe derrière, ils sont tous agités, ils ne regardent plus dans ta direction, alors tu te permets de bouger un peu, et tu dois avaler un cri de douleur. Si tu t’agites, tu vas venir par te tuer tout seul. « Ecoute … je suis désolé de te demander ça, mais … il va falloir que tu retires ce truc. » Ouais, la barre de fer qui traverse ton corps de part en part. Tu ne pourras pas guérir si elle reste là. Ta main bouge, et tu viens attraper la sienne, tu la sers, avant de souffler un grand coup. « Tire, fort, et fait vite, ça fait mal. » Comme si tu avais besoin de le préciser, Cain. Franchement. « Ensuite … il faudra que tu m’aides à m’éloigner d’ici. » Si on te pose des questions, tu diras que ce n’était rien, que tu n’étais pas si atteint que ça, et que c’était le sang du titan, sur toi. Tu pourras même utiliser la fumée qui s’en échappe pour couvrir celle qui émanera de ta blessure quand elle aura enfin commencé à se refermer. « Prête ? »
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Erin Mahon
Erin Mahon
Erin Mahon
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Erin Mahon
Sam 2 Mai - 17:47
« J’ai toujours admiré ta délicatesse … » Je n’ai jamais été aussi heureuse de l’entendre parler. Ou du moins grogner. C’était l’espoir que j’attendais. J’en aurais presque remercier le ciel ou que sais-je encore. Mais je n’en avais pas le temps. Et ça n’avais jamais vraiment été mon genre. « Je suis délicate, je me permets juste de te prévenir de ce qu’il pourrait arriver si tu mourrais devant moi. » Je le vois bouger, retenir une grimace. S’il était vivant, il avait affreusement mal aussi. « Ecoute … je suis désolé de te demander ça, mais … il va falloir que tu retires ce truc. » Si je savais que je n’allais pas aimer le faire, je savais aussi que je serais soulagé de ne plus le voir avec ce truc planté dans le corps. J’allais juste devoir m’y préparer. Ca n’allait pas être beau à voir. « Tire, fort, et fait vite, ça fait mal. » Je me mets sur mes pieds, je regarde de l’autre côté, vérifiant que personne ne s’occupe de nous. Le chaos ambiant est notre meilleur cachette. « Ensuite … il faudra que tu m’aides à m’éloigner d’ici. » Ca aussi, j’aurais pu le deviner toute seule. Il ne fallait pas que quelqu’un le voit guérir. Ou puisse juste constater l’étendue de ses blessures actuels et faire un rapprochement dans les jours à venir. J’essuyais mes mains moites sur ma jupe avant d’enrouler mes doigts autour de cette satanée barre de fer. « Prête ? »[color=crimson « C’est à toi qu’il faut poser la question. »[/color] Après tout, ce n’était pas moi qui allait avoir mal. Je croisais son regard et tirais alors de toute mes forces dessus. Si au début je crus bien ne pas réussir à le sortir, il suffit qu’il bouge un peu pour que finalement il sorte complètement. Je lâchais cette maudite barre au sol et vins me pencher sur lui. Il avait dû bien douiller.« Okay, accroches toi à moi. On ira plus vite en passant de toit en toit. » De toute façon, il ne devrait pas être trop difficile de trouver une maison abandonnée. Il ne devrait même n’y avoir que ça. Une fois posée, je pourrais peut-être prendre le temps de craquer un peu. De lui poser toutes les questions. Et peut-être de l’engueuler un peu. C’est quoi cette idée de faire croire qu’il est gay ? Bon, c’était pas le plus important pour le moment. « Une idée de où on pourrait se cacher, ou n’importe quel maison abandonnée t’iras ? »

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Cain Blackthorn
Cain Blackthorn
Cain Blackthorn
« stationnary troops »
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Cain Blackthorn
Dim 3 Mai - 14:35
Tu vas morfler. Encore. Tu vas même douiller sévèrement, et tu le sais. Pourtant, tu n’as pas le choix, tu ne peux pas prendre le risque de faire appel à un médecin pour faire ça, et de toute manière, tu n’es même pas certain que ça aurait changer quelque chose. Il faut la retirer. C’est tout. Et Erin est bien la seule sur laquelle tu peux compter ici, et maintenant. Elle sait, maintenant. Tu peux tout lui avouer, elle t’a vu, du coup, tu pars du principe qu’elle pourra encaisser la régénération rapide et ton corps qui fume comme un poulet sorti du four. Ouais. En fait, peut-être que tu lui en demandes déjà beaucoup trop. Quoi qu’il en soit … tu sers les dents. Et quand tu sens qu’elle est bel et bien prête à arracher ce truc de ta poitrine, tu lui donnes le signal d’un signe de tête. Et tu sais quoi ? Ça dure moins de trente secondes, pourtant, cette douleur, elle est tellement intense, puissante, elle irradie tellement dans tout ton corps que tu as l’impression de souffrir pendant de longues minutes. Et bien sûr, tu dois serrer la mâchoire, de toutes tes forces, parce que tu n’as même pas le droit de hurler. C’est probablement le pire, dans tout ça : ne pas pouvoir évacuer.

Et ce n’est pas fini. Non. Il va te falloir de longues minutes maintenant pour que ça se referme … une bonne heure, même, vu les dégâts. Du coup, tu dois bouger, comme ça, avec ce trou dans la poitrine. Bon sang, t’es pratiquement sûr que si on regarde dedans, on voit ce qui se passe derrière toi. C’est pas drôle, Cain. C’est pas un objectif de vie de ressembler à une passoire. Tu viens donc t’accrocher à elle, et tu continues de douiller en te redressant, tu retiens chacun de tes hurlements de douleur. C’est horrible, il n’y a pas d’autre mot pour qualifier ça. C’est inhumain de souffrir autant. Surhumain de l’endurer sans un bruit. Pourtant, tu le fais. « Peu importe … la première que tu trouves. » Ouais, parce que là, tu sens bien que tu vas pas tenir longtemps comme ça.

Te déplacer ? Pire idée. T’as mal, putain. Il y a même probablement quelques larmes qui se sont échappées de tes yeux tellement tu le sens passer. Et c’est seulement quand elle te relâche, dans cette petite maison vide que tu hurles. Tout simplement, tu hurles en frappant des poings sur le plancher parce que là, t’en as besoin. Et après ça tu souffles, et tu te laisses tomber par terre, allongé sur le dos en soufflant. « Ça va … ça va se refermer. » Que tu annonces, pour la rassurer avant de tendre une main vers elle. « Erin … pardon. » Tu voulais pas la faire pleurer, hein. Ses larmes, c’est aussi douloureux pour toi que cette connasse de barre de fer.
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Erin Mahon
Erin Mahon
Erin Mahon
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Erin Mahon
Dim 3 Mai - 22:38
« Peu importe … la première que tu trouves. » Voilà qui nous annonce le départ. J’essaie de faire vite, d’autant plus que je vois qu’il souffre énormément. Il faut qu’il puisse être poser le plus vite possible. Mais difficile de trouver un endroit où il n’y a pas de soldats. Comme quoi, on est plutôt efficace, on est partout. Je parviens finalement à nous trouver une petite maison tranquille. Il n’y a personne bien sûr. Tous les habitants ont dû être évacués. Je lâche plus que je ne le pose malheureusement. C’est qu’il pèse son poids le bonhomme. Et que moi, malgré tout, je reste une femme. Vachement intimidante la nana, hein ?! Je le retiens autant que je peux pour le poser. J’aurais au moins pu l’emmener jusqu’au lit. Je culpabilise encore plus de mon manque de force quand je le vois hurler de douleur. Et dire que depuis le départ, il se retient…

Je me laisse tout simplement tomber au sol, le laissant expulser cette douleur qu’il retient depuis le début. J’espère tout simplement qu’il va aller mieux. Qu’il va vraiment guérir. C’est que j’ai encore envie de pleurer en le voyant comme ça. Mais le moment fini par passer, et il s’allonge sur le dos. Je n’ose même pas regarder en direction de sa poitrine. Juste repenser à cette poutrelle, j’ai envie de vomir. Oh oui, faites qu’il guérisse. « Ça va … ça va se refermer. » Dit-il, comme s’il lisait dans mes pensées. Je le vois alors tendre la main vers moi. « Erin … pardon. » Je me saisis de sa main, enfermant ses doigts dans les miens. Je tentais un pauvre sourire. « On peut savoir pourquoi tu t’excuses ? » Non, mais c’est vrai. La liste pouvait être très longue. J’attrapais un morceau de ma robe déchirée avec ma main libre, secouant le tissu en piteux état. « Tu t’excuses pour ma robe toute neuve ? Je te donnerais ma taille pour que tu en rachètes une autre. » Quoi ?! Je n’étais jamais contre les cadeaux. C’était malpoli de les refuser. « A moins que tu ne t’excuses de m’avoir fait croire pendant des années que j’avais mauvaise haleine ? » Bon, c’était moi qui l’avais imaginé ça. Mais c’était quand même de sa faute. « A moins que tu ne t’excuses pour t’être pris un mur pour me sauver la vie ? Mais ce serait ridicule vu que bah… tu m’as sauvé la vie. » Ouais, là ce serait plutôt à moi de m’excuser de n’avoir absolument rien vu venir. « Ou alors tu t’excuses de m’avoir fait croire que t’étais gay. Et là… Ca va être beaucoup plus dur de te pardonner. J’avais tout plein de types à te présenter ! Non parce que je me suis renseignée, Tobias est bien hétéro... » D’un autre côté, je m’en doutais depuis le départ, mais bon, j’étais tombé des nus pour Cain, alors j’avais doutée de moi-même. Comme quoi, je ne devrais jamais le faire. Je poussais finalement un soupir et m’allongeais à mon tour au sol, tenant toujours sa main. Je tournais la tête vers lui. « Je suis contente que tu sois en vie. » Murmurais-je finalement. En étant un peu plus sérieuse. Je ne considérais pas qu’il ait besoin de s’excuser. De répondre à mes questions, oui. Mais pour le moment, j’avais surtout besoin de m’assurer qu’il était en vie. « Alors t’as vraiment intérêt à le rester ! »
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Cain Blackthorn
Cain Blackthorn
Cain Blackthorn
« stationnary troops »
+ MESSAGES : 32
Cain Blackthorn
Mar 5 Mai - 10:27
Tu peux bien t’excuser, Cain. Tu sais parfaitement que tu viens de la mettre dans la mouise … En fait, tu viens de la mettre en danger, clairement, parce que, tu sais que si les autres apprennent que quelqu’un est au courant pour toi, ils considèreront que c’est un risque pour eux. Ils prendront cette jeune femme pour une menace, et ils chercheront à l’éliminer pour que le secret soit préservé. Le problème avec toi, Cain, c’est que tu n’as plus la moindre attache avec eux, avec ce qu’ils peuvent bien défendre, tu as toujours été un gamin obéissant, tu as toujours dit oui à tout, et c’est probablement pour ça qu’ils t’ont envoyé ici, sans chercher à te voler ton pouvoir pour le donner à un autre. Tu pourrais dire qu’ils ont fait une erreur … tu avais promis que tu serais fort, et que tu ferais ce qu’il fallait que tu fasses, parce que, tu avais toujours été sans attache. Plus de parents. Pas le moindre frère, ni la moindre sœur. Si tu n’étais pas attaché aux gens du village, tu ne l’étais pas non plus aux gens des murs, du moins, jusqu’à ce que tu passes par la case de l’entraînement pour intégrer dans l’armée et que tes yeux se posent sur Erin. Elle ne le sait pas, et tu n’es pas certain de lui avouer un jour, mais c’est elle qui t’a fait basculer sans même s’en rendre compte. A l’instant où tu t’en rendu compte que tu étais amoureux d’elle, tu t’es dis que tu ne pourrais rien faire, que tu ne pourrais pas trahir, et si tu as bien essayé de t’en éloigner pour te résonner, tu as raté ça aussi, et en beauté, le résultat est là … aussi plaisant que catastrophique.

« Un mélange de tout ça … sans doute. » Elle a pris ta main, tes doigts sont prisonniers des siens, et tu ne peux pas t’empêcher de rire, du moins, un peu, parce que tu te retiens, parce que rire, ça te fait mal tant que ce n’est pas encore refermé, alors, tu pouffes à la place, tu tousses parfois. « Je ne suis pas certain d’avoir assez de goût pour ça. » Tu n’essaies pas de te défiler, hein, c’est la vérité, tu ne t’es jamais penché sur la mode féminine – pourquoi l’aurais-tu fait – du coup, forcément, tu te dis que tu serais bien capable de lui acheter quelque chose d’affreux et qui fait deux fois sa taille, en plus. As-tu réellement envie de prendre ce risque, Cain ? Tu sais, une femme qui se dit que tu la vois plus grosse qu’elle ne l’est, c’est redoutable, déjà qu’elle s’est traîné cette histoire d’haleine pendant des années … « Ça alors ! » Que tu lâches, lorsqu’elle évoque Lightwood. « Oublie ça va, je n’ai vraiment pas besoin qu’on me présente quelqu’un … et oublie, si tu pensais à te rabattre sur les femmes. » Pas intéressé. Toutes les autres te paraissent de toute façon toujours si fade à côté d’elle. Erin est unique à tes yeux, un véritable trésor, vois-tu, qui aurait pu imaginer que tu sois du genre si romantique, hein.

Tu souffles, te voilà à tourner la tête vers elle pour l’observer, et tu sais quoi, Cain ? Si tu commençais à regretter ton geste, parce que tu l’as mise en danger, et bien, en la voyant, à côté de toi sur le sol, tu te dis finalement que tu as eu raison. C’était le seul moyen. Il fallait que tu la sauves. Tu t’es exposé, sur elle, tu as attiré l’attention, mais en même temps, cet autre titan aux allures féminines l’avait fait avant toi. Tu n’aurais pas pu vivre, si tu ne l’avais pas sauvée. « Tu n’as rien ? » Que tu finis par demander, d’une voix un peu traînante. « Je voulais vraiment pas que tu sois blessée … j’ai eu peur pour toi. »
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Erin Mahon
Erin Mahon
Erin Mahon
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Erin Mahon
Mer 6 Mai - 14:06
Ma liste de raisons est longue. Mais pas du tout sérieuse. Il n’a pas à s’excuser. Mais au vu de sa tête, il n’a pas l’air d’accord. « Un mélange de tout ça … sans doute. » Au moins, je parviens à le faire rire un peu. Mais c’est une mauvaise idée, au vu de la douleur qui traverse ses traits. D’un autre côté c’est si rare de le voir rire en ma présence que ma culpabilité s’en trouve un peu alléger. Mais vraiment très légèrement. Je déteste le voir souffrir. « Je ne suis pas certain d’avoir assez de goût pour ça. » J’ai eu sourire. Il n’a aucune de l’idée que j’ai maintenant. Il s’engage dans une voie dangereuse… « On aura qu’à y aller ensemble. » Séance shopping. Je m’en réjouissais d’avance. Peut-être que je rachèterais des cadeaux pour mes soeurs. Et pour mes frères par la même occasion. Ouais, on méritait tous des cadeaux. J’en viens à évoquer son horrible mensonge. Bon j’exagérais un peu. Mais quand même, il n’avait pas conscience de la déception que j’avais ressentie. « Ça alors ! » Il avait pas conscience des efforts que j’avais déployé pour son bonheur conjugal. « Oublie ça va, je n’ai vraiment pas besoin qu’on me présente quelqu’un … et oublie, si tu pensais à te rabattre sur les femmes. » Comme si c’était dans mes projets… Maintenant que je savais qu’il n’était pas gay, je comptais bien le garder pour moi. « T’en fais pas, c’est pas dans mes projets. » Visiblement, ma main qui tenait la sienne n’était pas un message assez fort. 


Je m’allonge sur le sol à mon tour. Tout près de lui, nos mains se tenant toujours. « Tu n’as rien ? » Il a failli mourir, mais lui, il pense à moi. N’importe quoi… « Je n’ai rien. A part des écorchures et des bleus. » Je levais mes jambes, dévoilant mes genoux. « J’ai les genoux d’une petite fille qui a passé son temps à tomber... » Voilà pourquoi le pantalon était une constante dans notre uniforme. « Je voulais vraiment pas que tu sois blessée … j’ai eu peur pour toi. » Je le fixais un instant. Je voyais bien qu’il s’inquiétait vraiment pour moi. Sans que je ne comprenne vraiment pourquoi en réalité. Après tout, il avait passé des années à m’éviter. « Pourquoi tu t’inquiètes autant pour moi ? » Soufflais-je. J’avais un peu parler sans réfléchir, les mots m’avaient échapper. Parce que bon, je devrais poser d’autres questions. Pourtant ce sont celles qui me viennent le plus à l’esprit. Au tant pis, je me concentrerais sur le mystère des titans plus tard. J’étais peut-être un peu trop egoïste pour ça. « Tu as passé ton temps à m’éviter. Dis pas le contraire ou je te rappelle mon traumatisme de l’haleine. Et je ne sais toujours pas pourquoi. Alors pourquoi tu t’inquiètes autant pour moi ? Tu étais même prêt à te sacrifier pour moi. Pourquoi ? » S’il s’était exposé, c’était pour moi. Et j’avais conscience qu’il avait pris de sacré risque. Si quelqu’un d’autres que moi l’avait vu… 

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Cain Blackthorn
Cain Blackthorn
Cain Blackthorn
« stationnary troops »
+ MESSAGES : 32
Cain Blackthorn
Ven 8 Mai - 14:38
Tu as eu peur … C’est con, hein, mais ça, tu vois c’est l’explication à tout. Absolument tout. Au fait que tu la fuis depuis si longtemps. Au fait que tu t’es retrouvé à la Garnison plutôt qu’à l’Exploration. Au fait que tu lui ais balancer que tu étais gay. Au fait que tu t’es dévoilé en tant que titan humain devant tout le monde. Au fait que tu n’as pas hésiter à te mettre entre elle et le quart d’une maison en train de lui tomber dessus. A chaque fois, c’est la peur. La peur de t’en approcher, puis la peur de la perdre. Ce que tu peux être con, quand on y pense, Cain. Tu donnes l’impression de ne pas vouloir d’elle dans ta vie, et pourtant … s’il ne pouvait y avoir qu’elle, ça t’irait très bien. Tu te plies en quatre pour elle, tu pourrais le faire toute ta vie. Il n’y a finalement jamais eu plus important pour toi qu’Erin dans ta vie. Peut-être que tu aurais dû lui dire. Peut-être que tu aurais dû tenter. Mais tu t’es dit que tu n’en avais pas le droit. Tu n’as jamais cessé de penser que tu préférais endurer la souffrance d’être loin d’elle, que de la voir en danger à cause de toi. Et aujourd’hui … tu te rendais compte que tu avais fini par lui placer cette épée au-dessus de la tête, et que tu n’avais plus d’autre choix que de la protéger, coûte que coûte, même si te devais finalement y laisser ta peau. Quel retournement de situation n’est-ce pas ?

Et oui. Tout ça, c’est ce qui se trouve au fond de toi. C’est tout ce que tu penses, sincèrement. C’est ce que tu as sur le cœur. C’est la vérité brute. Pourtant, quand cette question résonne dans le vide de la maison abandonnée, tu te ne sais pas quoi dire. Tu connais les raisons. Tu ne sais toujours pas si tu as le droit de les lui avouer. « On se connait depuis longtemps, c’est normal. » C’est la pire explication de l’univers ça, Cain. Tu connais bien des gens depuis des lustres, et tu ne serais certainement pas prêt à mourir pour chacun d’entre eux. Autant dire que ce que tu viens de lui balancer, ça ne tient pas la route. Alors tu finis par soupirer, avant de te tourner pour t’installer sur le côté, tourné dans sa direction malgré la douleur que ça provoque. C’est en train de se refermer, tu le sens, mais c’est loin d’être complètement cicatrisé. « Parce que tu es quelqu’un d’important. » C’est le début d’une vérité, c’est tout, ce n’est probablement pas suffisant, et tu le sais. Tu la connais. Des questions, elle en a des tonnes, tu sais donc qu’elle attend des réponses, pas des morceaux de réponses, des réponses entières. Tu tends la main, tes doigts viennent faire tomber une mèche de ses cheveux qui se trouvaient en équilibre sur son front. « Tu m’es précieuse, Erin. »
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Erin Mahon
Erin Mahon
Erin Mahon
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Erin Mahon
Ven 8 Mai - 20:47
Etrangement, je sens bien qu’il allait essayer de trouver une excuse bidon. Comme quand il m’a dit qu’il était gay. C’est que je le comprend de mieux en mieux. Alors j’attendais de savoir quel énormité il allait me dire. « On se connait depuis longtemps, c’est normal. » Et bim ! Dans le mille. Je l’avais bien vu venir dis donc. Je levais un sourcil sarcastique dans sa direction. Je vois à son visage qu’il sait très bien que ce n’est pas une réponse suffisante. Il finis même par soupirer. Il comprend peut-être enfin que je ne vais pas me laisser avoir par des réponses miteuses. Je le vois alors bouger pour se mettre sur le côté. Il est fou ! « Mais qu’est ce que tu fais ? Arrêtes de bouger tu vas te faire mal. » Je m’apprête à le rallonger de force. « Parce que tu es quelqu’un d’important. » Celle là, je l’avais pas vu venir. Du coup, je ne bouge plus, je reste allonger. Ne le perdant pas des yeux. S’il se met enfin à parler, je n’allais pas l’arrêter… Sa main se tend vers moi, faisant retomber une des mêches de mes cheveux. Pour un type qui ne voulait pas m’approcher il n’y a pas si longtemps. Il y avait pas mal de changements. « Tu m’es précieuse, Erin. »

Je le sentais. Mon cerveau allait exploser aujourd’hui. Je pensais que ce serait quand je commencerais à lui poser des questions sur les titans. Mais en y réfléchissant, c’était quand même plus agréable comme ça. Sauf que du coup, je ne sais plus quoi dire. Mais y a t-il vraiment quelque chose à dire ? Non. Du coup je préfère agir. La distance qui nous sépare est courte, je n'ai donc pas grand chose à faire pour que mes lèvres viennent toucher les siennes. C'est un baiser léger, doux. Presque un frôlement de lèvres. Il ne dure pas non plus longtemps. J’ai bien trop peur de lui faire mal en voulant l’embrasser pleinement. Ce n’est que partie remise. Un homme qui me dit que je suis précieuse, c’est pas tout les jours. Même si en définitive, il ne m’a pas totalement répondu. « Ce n’est que des moitiés de réponses, mais on va dire que pour le moment, j’accepte. » Après tout, on évite pas une fille parce qu’on tient à elle. C’est ridicule. Quoi que…

Quand il était revenu après sa transformation, il semblait, encore un fois, plus inquiet pour lui que pour moi. Qu’il soit proche de moi me met en danger ? Je ne veux pas le croire. D’un autre côté, je suis capable de me défendre. Et voilà, j’ai encore tout plein de questions à lui poser. Mais questionner un homme presque mourant n’était pas dans mes habitudes. « Il va te falloir longtemps pour guérir ? D’ailleurs, tu pourrais guérir de n’importe quoi ? Non parce que j’ai bien cru que t’étais mort moi. » Un frisson me traverse à ce souvenir. Quand je disais que j’allais en faire des cauchemars, je ne mentais pas. Je préférais me concentrer sur des souvenirs plus heureux. Comme le soir où il m'avait raccompagné à la maison, tiens. En parlant de ça d'ailleurs...« Et tu pourras m'expliquer ce que tu m'as dit l'autre soir aussi. Parce que le jolie, d'accord, je peux comprendre. Mais intimidante ? En quoi je suis intimidante ? »
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Cain Blackthorn
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« stationnary troops »
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Cain Blackthorn
Sam 9 Mai - 16:13
Importante. Précieuse. En plus de jolie et intimidante, ça commence à faire pas mal d’adjectifs aussi clairs que totalement énigmatiques. On ne te changera définitivement pas mon bon Cain, tu es incapable d’aller droit au but avec cette femme, parce que tu as environ un million de pensées qui vont et viennent dans ta tête, qui se percutent, se mélangent, ça donne une soupe de sentiments un peu étrange, et ça te rends tout aussi bizarre, en réalité. Et en la regardant, tu t’entends lui dire, lui avouer à quel point elle t’est précieuse … et tu te maudis, et te voilà à pester intérieurement contre toi-même parce qu’une part de toi aurais peut-être voulu lui faire cet aveu que tu retiens en toi depuis si longtemps, quand l’autre se refuse toujours à le faire sous prétexte que tu ne peux pas, que tu n’en as pas le droit, que ce serait pas raisonnable et que de toute façon, vu ce que tu es, elle ne voudra très certainement même pas de toi. Du coup, tu finis avec la pensée que c’est mieux comme ça, parce que tu ne pourras pas supporter d’être clairement rejeté, tu préfères continuer à vivre avec ton espoir, quand bien même il est peut-être vain.

Le souci, vois-tu, c’est que tu as bien trop souvent tendance à oublier que dans cette histoire, tu n’es pas seul. Si tu peux continuer de contrôler ce que tu veux, si tu peux partir le plus loin possible à chaque fois, fuir, tu ne peux pas l’empêcher d’agir, ou de tenter de se rapprocher de toi. Et là, c’est exactement ce qui se passe. Subitement, elle comble la distance qui restait entre vous deux, et ses lèvres rejoignent les tiennes. Elle t’offre un baiser, doux, léger, qui n’a rien de timide, certes, mais que tu sens clairement retenu, quand bien même … tu n’as jamais embrassé personne. Dans ta tête, tout autant que dans ta poitrine, c’est une explosion, Cain. C’est ce que tu attends depuis toujours, en réalité, et alors que tu en étais à penser qu’elle ne pourrait jamais vouloir de toi, voilà qu’elle approchait de toi, qu’elle venait te prendre ce baiser que tu t’étais toujours refuser de tenter d’obtenir.

Quand elle recule, tu es bien incapable de parler, de répondre, en fait, tu restes figé, tu la regardes, les lèvres entrouvertes, les yeux grands ouverts. « J’ai … tu … pourquoi … non … quoi ? » D’accord. Le programme cerveau à cessé de fonctionner, visiblement. Et bon sang, mon vieux, il te faut un sacré moment pour reprendre pied avec la réalité, pour cligner des yeux, plusieurs fois. Pour te rendre compte, mais pas trop hein, sinon, tu vas bugger à nouveau. « Encore … une demi-heure environ je dirais … j’ai jamais été touché autant. » Non, aucune barre de fer n’avait jamais transpercé ta poitrine si près du cœur avant aujourd’hui. Mais bon, là tu vois, c’est un peu trop pour toi, tout ça. T’es perdu, ouais. Et heureusement que t’es blessé et complètement cloué au sol, sinon, tu aurais sur tes jambes pour détaler comme un lièvre. « C’est … en fait … j’ai toujours eu peur de m’approcher de toi … » Bon, elle ne l’a jamais fait exprès, en fait, c’est toi le souci, dans l’histoire, mais maintenant, tu es coincé mon grand, et elle demande des explications, et toi, tu te dis juste qu’après autant de temps, tu lui dois bien ça. « J’ai préféré rester loin de toi, parce que tu m’attires et que j’ai toujours eu peur de ne pas savoir … me retenir. » Tu souffles, et puis, tu te tournes à nouveau, non parce que t’as beau être blessé, elle est bien trop proche de toi, si tu continues de la regarder, maintenant que t’as goûté à ses lèvres, tu vas avoir envie d’y revenir, et … toi, tu continues de lutter, par habitude, sans doute. « Je ne pouvais pas t’imposer ce que j’étais. » Ce que tu es. Ce que tu seras toujours.
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