Attack on Titan
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Marshall Yvarah
Marshall Yvarah
Marshall Yvarah
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 34
Marshall Yvarah
Ven 8 Mai - 14:20
Fort heureusement, tu parviens sans mal à détourner l’attention de ce titan, il ralentit, mais tu n’es clairement en bonne position pour l’éliminer. Fort heureusement, plusieurs soldats décident de s’en mêler, et en quelques secondes à peine, la créature s’effondre, et la carcasse se mets à fumer alors que toi, tu envoies un signe dans leur direction pour les remercier, avant de te laisser retomber au sol. Tu sais que l’équipement de Sage est mort, tu es donc tout disposé à lui donner le coup de main nécessaire pour qu’elle puisse se mettre en sécurité, en hauteur, juste au cas où. Elle est vulnérable clouée au sol … Néanmoins, le Caporal de la Garnison semble lui avoir dénicher un équipement plus fonctionnel, et il le lui offre avant de se détourner, tout en dispensant ses ordres. Tu ne réponds à ça qu’un hochement de tête avant de revenir vers la brune qui enfile tant bien que mal le nouveau matériel. Face à ce qu’elle te lance, tu finis par lever les deux mains devant toi, tout en souriant légèrement. « Bien. Je t’attends. »

Cependant, Marshall, tu finis rapidement par t’impatienter. Elle se dépêche, tu le sais, et ce matériel est encombrant, tu le sais aussi. Le truc, c’est que rester dans la rue te gênes, tu ne crains qu’un titan ne surgisse à nouveau, et si ce n’est pas l’envie qui te manques de lui désobéir, tu finis simplement par soupirer lourdement, avant de t’approcher d’elle. Tes mains viennent alors rejoindre les siennes pour serrer quelques sangles, attacher quelques boucles, tu en viens même à t’agenouiller devant elle pour ajuster celles qui se trouvent sur ses cuisses, et puis tu tapotes l’une des bonbonnes pour en vérifier le remplissage. « Y’a pas grand-chose là-dedans, fait gaffe. » Que tu lances avant de te redresses pour lui montrer un toit, très en hauteur. « Là-haut, ensuite on avisera. Je pense qu’on a plus besoin de se battre. Dépêche-toi. » Puis, tu te lances tes grappins en hauteur, non sans jeter un œil derrière toi pour vérifier qu’elle te suit bel et bien.
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Sage Koenig
Sage Koenig
Sage Koenig
+ MESSAGES : 42
Sage Koenig
Dim 10 Mai - 13:32
Je suis susceptible. C’est bien connu. Parfois Miles faisait même exprès de me chercher pour me voir rager. Mais je peux aussi me véxer quand personne n’est en cause. Parce que oui, tomber comme une crêpe à cause d’un équipement me vexait. Je suis pas forcément la meilleure dans le bataillon, mais je suis dans la moyenne haute. Et tomber comme ça, c’était loin, très loin, d’être dans mes habitudes. Alors oui, je me mettais en colère. Pour le moment, ça tombait sur Marshall. Mais attendez que je mette la main sur le crétin de la garnison qui gère la maintenance de l’équipement. Il semble le comprendre, bien que son sourire me parait moqueur. Ou alors tout me parait moqueur dans ses moments là. « Bien. Je t’attends. » Il me laisse alors faire. Du moins pour un temps.

Je ne suis pas longue à m’équiper, je le sais. J’en ai l’habitude. Pourtant, si je suis en colère, lui doit s’impatienter. Il soupire. Lourdement. Très lourdement. Ce qui a le don de faire encore grimper ma colère. Il serre alors des sangles, va même en fermer une sur ma cuisse. Si je n’avais pas été énervée, j’en aurais sûrement été troublée, mais là, j’ai juste envie de lever mon pied pour le frapper. Je me fais violence pour me retenir. Il va jusqu’à vérifier ma bonbonne. Il croit que j’ai dix ans ou quoi ? « Y’a pas grand-chose là-dedans, fait gaffe. » Je serre les dents, avant de l’insulter. Et il continue à me materner, me montrant maintenant un toit. Parce que je n’ai pas conscience qu’il faut grimper en hauteur. « Là-haut, ensuite on avisera. Je pense qu’on a plus besoin de se battre. Dépêche-toi. » Et il s’élance, je le suis, remerciant le ciel de ne pas tomber encore. Et le voilà qui vérifie que je le suis…

Une fois sur le toit, je souffle un coup, histoire de pas me jeter sur lui. Je m’intime de laisser tomber. De ne pas crier. Mais je n’ai aucun self-control dans ses moments là. En mission, avec mon escouade, je pourrais me retenir. Avec mes proches, c’était impossible. Et là, j’étais seule avec lui. Marshall restait quelqu’un qui m’était proche. Même si sans Miles notre relation semblait bizarre. Elle allait prendre un autre tournant. « Je n’avais pas besoin de ton aide. Je te rappelle que je m’équipe SEULE depuis des années. » Je regard autour de nous. La situation semblait sous contrôle maintenant. J’allais pouvoir continuer à râler. « C’est quoi cetta façon de me materner ? A croire que je connais pas mon boulot ? »
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Marshall Yvarah
Marshall Yvarah
Marshall Yvarah
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 34
Marshall Yvarah
Lun 11 Mai - 17:49
Tu t’acharnes, hein, Marshall. Il faut toujours que tu t’acharnes quand ça concerne Sage, tu ne prends jamais le moindre risque, tu es toujours bien trop pressé, bien trop impatient, mais c’est plus fort que toi, le simple fait de l’imaginer en danger te donnes la nausée, tu t’imagines aussitôt la voir mourir, avoir été incapable d’y faire quoi que ce soit. Depuis la mort de Miles, depuis que tu t’es mis en tête de veiller sur elle, il n’y a pas une mission durant laquelle tu n’as pas cette fichue boule au ventre, en te disant que tu n’es pas près d’elle, qu’il pourrait lui arriver n’importe quoi. Pourtant, tu la sais dans une bonne escouade. Tu sais que son supérieur n’est pas n’importe qui, mais c’est plus fort que tout. Tu n’auras jamais confiance en personne d’autre pour veiller sur cette femme, et c’est probablement parce que tu ne te fais même pas confiance toi-même, du moins, pas totalement mon vieux.

Alors non, tu n’attends pas, tu l’aides, et quand tu t’éloignes, tu ne manques pas non plus de te retourner pour jeter un œil derrière toi, afin de vérifier qu’elle suit et que tout va bien. Tu n’arrêteras jamais de faire ça … tu ne parviens pas à te raisonner toi-même, de toute façon, et le pire, c’est que quand tu y penses, tu ne sais même pas exactement pourquoi tu le fais. Du coup, c’est toujours la même excuse qui revient, parce que c’est plus simple.

Elle te rejoint finalement, et tu sais qu’elle est énervée, et tu fais mine d’observer autour de vous, peut-être que tu te dis que te voir un peu concentré, ça va la dissuader de t’en mettre plein la pomme. Et bien c’est raté. Et toi, tu soupires, Miles. Et tu n’as jamais été très délicat, tu vois. Tu n’es pas Miles. « T’étais trop longue. » Ouais … toi, tu ne vois que le fait qu’un titan aurait pu débarquer – ce qui n’est pas arrivé, et ce qui ne serait pas arrivé, tu le sais maintenant que tu vois la situation de tes yeux – alors forcément, tu trouves normal de lui avoir filer un coup de main pour aller plus vite. « Je ne te materne pas, je te protège. Miles aurait voulu que quelqu’un le fasse, c’est moi qui le fais. C’est tout. »
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Sage Koenig
Sage Koenig
Sage Koenig
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Sage Koenig
Sam 16 Mai - 15:13
Tout le monde le sait. Je suis susceptible. Si je me contrôle en mission, en rentrant, je peux vite exploser. Je me vexe d’un rien et m’enflamme rapidement. C’est exactement ce qui se passe actuellement. Pourtant, je pensais que Marshall était suffisamment intelligent pour éviter ce genre de chose. Il fallait croire que je me fourvoyais. Il avait assister à tellement de dispute entre son frère et moi qu’il devait forcément savoir à quoi s’en tenir. Il se moquait assez souvent de nous pour ça. Il fallait croire que non. Je vois bien qu’il tente de faire mine de ne pas me voir, mais il me suffit de l’entendre soupirer pour que ma colère monte d’un cran supplémentaire. « T’étais trop longue. » De quoi ? Il est fou ! Il sait qu’il ne faut pas me critiquer ouvertement. Pas quand je suis déjà dans cet état. Ou alors il est suicidaire. C’est la solution la plus logique. Il ne faut pas tenir à la vie pour me parler comme ça. « Je ne te materne pas, je te protège. Miles aurait voulu que quelqu’un le fasse, c’est moi qui le fais. C’est tout. » Il n’a pas osé… Non. Quand même pas. Pourtant si. C’est bientôt le nom de mon défunt petit ami qui résonne dans mes oreilles. Ma main se lève avant même que je ne comprenne ce que je suis en train de faire. Elle claque alors sur sa joue. Je ne suis pourtant pas du genre violente en temps normal. Je suis plutôt diplomate. Mais là, je n’ai juste pas pu me retenir.

« Je t’interdis d’utiliser Miles comme une excuse à ton comportement ridicule. » Si Miles me protégeait, jamais, au grand jamais, il ne se mêlait de mes missions. Il me faisait suffisamment confiance pour savoir que je faisais du bon boulot -quand je n’avais pas un équipement défaillant-. « Ton frère a toujours eu confiance en mes capacités, il n’a jamais eu besoin d’intervenir comme tu viens de le faire. Comme si je ne connaissais pas mon boulot. » Je tente de contenir ma voix. De ne pas crier. C’est donc une colère froide qui sort de ma gorge. « Et franchement je n’ai pas besoin que quelqu’un me protège en hommage à mon petit ami disparu ! » C’était encore plus insultant. Il ne s’inquiète pas pour moi, il fait juste ça en mémoir de son frère. C’est encore plus ridicule. Moi qui pensais qu’il tenait un minimum à moi, je tombe de haut maintenant. Je serre les poings contre mon flanc. J’ai presque envie de lancer mes grappins et de  m’éloigner loin de lui. Mais au vu de ma colère, je ne ferais que me mettre en danger toute seule. Encore une preuve que j’étais bien capable de prendre SEULE des décisions pour ma sécurité.

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Marshall Yvarah
Marshall Yvarah
Marshall Yvarah
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 34
Marshall Yvarah
Dim 17 Mai - 11:34
Ce que tu peux être crétin, Marshall. Et puis, maladroit, aussi, et bien trop brut dans tes paroles. Tu n’es pas Miles, non, et c’est bien lorsque ton caractère entier se manifeste qu’on peut en prendre conscience, ça a toujours été la grosse différence entre toi, et ton frère jumeau. Miles était bien plus doux. Plus attentif à tout. Tu vois, il savait y faire avec les gens, parce qu’il avait pris cette habitude de s’adapter à eux. Evidemment, ça fonctionnait avec Sage mieux qu’avec personne d’autre. Ils se disputaient, tu te moquais, mais le fait qu’à eux deux, ils parvenaient toujours à apaiser les tensions et ça avait toujours été une chose que tu savais ne pas savoir faire. Toi, tu es celui qui ne sait pas se taire, et qui jette de l’huile sur le feu en quelques mots déplacés. Et malheureusement pour toi, c’est exactement ce que tu es en train de faire avec elle. Tu la connais, pourtant. Tu sais à quel point elle est susceptible, et tu sais aussi commencer à lui faire des reproches, pire, à donner tes raisons foireuses, ça va la faire imploser. Pourtant, tu vois, ça ne t’empêche pas de le faire. Et forcément, la réaction ne se fait pas attendre, la gifle part, claque violemment contre ta joue, et tu soupires, tu grognes, mais tu restes silencieux. Par fierté, surtout. Mais aussi parce que tu te forces à contenir, un moment au moins.

Pourtant, c’est un regard enflammé que tu reposes sur elle, lorsqu’elle évoque ton frère à nouveau, c’est la vérité qu’elle te claque sous le nez et cette dernière est loin de te faire du bien. Tu te voiles la face. Et puis, Miles ceci, ton frère cela. Tu ne sais pas pourquoi, au fond, ou alors tu refuses de le comprendre … mais ça te met en colère. Ça te met la rage de l’entendre t’exposer que ce Miles aurait fait, comme Miles était, comment Miles fonctionnait. Toi qui n’as pourtant jamais eu le moindre mal à parler de ton frère ou évoquer le passer, tu siffles entre tes dents. « Ouais, et bah je suis pas mon frère ! » Ça ne veut pas dire que toi, tu n’as pas confiance, et que toi, tu ne sais pas qu’elle sait y faire seule, hein. Mais pourtant, tu n’apportes aucune précision, et tu laisses ça comme ça, à l’état brut, bien trop libre d’interprétation. Le truc, c’est que toi aussi tu es sous pression après tout ça, ça ne se voit pas, parce que, c’est comme ça que tu travailles, et comme ça que tu es. « Et bah visiblement si, Sage. Tu viens de te rétamer au beau milieu d’une attaque, il a fallu que je fasse diversion pour t’éviter d’être piétinée par un titan et pour couronner le tout tu crois avec le luxe de pouvoir prendre ton temps au beau milieu de la rue. » … Tu t’enfonces. Tu ne peux pas ne pas continuer à lui faire des reproches, hein. Non. Tu veux avoir raison. Du coup, c’est plus fort que toi. « Tu peux dire ou faire ce que tu veux, hurle, frappe, ça m’est égal. Je ne te laisserais jamais mourir, jamais. Et je ferais ce qui faut pour empêcher que ça arrive. Quoi que tu en dises, et quoi que tu en penses. »
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Sage Koenig
Sage Koenig
Sage Koenig
+ MESSAGES : 42
Sage Koenig
Mar 19 Mai - 18:13
La susceptibilité était un trait de caractère épuisant. S’énerver, se vexer, bouder, c’était tout sauf reposant. Alors j’avais la chance de pouvoir compter sur les gens qui me connaissaient, qui savaient comment désamorcer la bombe. Je pensais que Marshall en faisait partie. Visiblement, il n’avait pas eu le mémo. Ce qui me blessait deux fois plus. En plus de sous entendre que je ne connaissais pas mon boulot et que j’étais lente à m’équiper, il m’avait donné l’impression d’être moins proche de moi que je le pensais. Pire, il s’était mis à parler de Miles. Cette gifle, je ne l’avais pas prévue. Pas du tout. Elle nous avait surpris tout les deux. Mais cela n’avait pas suffit à me faire décolérer. Et visiblement, ça n’avait pas suffit à ce qu’il comprenne. Pire, il semblait se mettre en colère à son tour. « Ouais, et bah je suis pas mon frère ! » Je levais les mains au ciel, excédé par sa remarque. Donc, il ne me faisait pas confiance ? Super. S’il ne voulait pas me vexer, c’était raté là. C’était même l’inverse. Il m’enfonçait un peu plus. « Et bah visiblement si, Sage. Tu viens de te rétamer au beau milieu d’une attaque, il a fallu que je fasse diversion pour t’éviter d’être piétinée par un titan et pour couronner le tout tu crois avec le luxe de pouvoir prendre ton temps au beau milieu de la rue. » Bien sûr, il en rajoute une couche. Parce que c’était de ma faute si j’étais tombée sur cet équipement défectueux ? Pour ne pas dire pourri. Il voulait une deuxième baffe. Je voyais pas d’explication. Ou alors il me voyait vraiment comme une incapable et je l’avais pas vu venir celle-là. Moi qui pensais qu’on pouvait compter l’un sur l’autre. Après tout, c’était ce qu’il avait dit quand les deux frère Nine c’étaient mis à se disputer. J’avais vraiment cru qu’on se comprenait à ce moment là. Il fallait croire que je m’étais vraiment trompé. « Tu peux dire ou faire ce que tu veux, hurle, frappe, ça m’est égal. Je ne te laisserais jamais mourir, jamais. Et je ferais ce qui faut pour empêcher que ça arrive. Quoi que tu en dises, et quoi que tu en penses. »

Si j’avais plus ou moins contrôlé le son de ma voix plutôt, ce n’était plus le cas. Je contrôlais mes mains au moins, qui restaient le long de mon corps, serré en poing. « Et tu comptes faire quoi à la prochaine mission ? Te mettre devant tous les titans qui se présenteront ? » Bah j’avais pas hâte d’y être. Ca allait être violent. « Et franchement je vois pas quel pseudo devoir t’habites pour tenir un discours pareil ! Moi qui étais heureuse qu’on parvienne à être amis, je vois que c’était qu’à sens unique. » En fait, c’était ça qui me blessait le plus. « Pourquoi tu ne fais pas comme le reste de ta famille, hein ? Je n’existe plus pour vous ! Comme ça tu pourras vivre ta vie sans m’emmerder ! C’est pas comme si tu tenais véritablement à moi, hein. Je ne suis qu’une mission de plus. Et bien mission accomplie et fiches moi la paix ! »
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Marshall Yvarah
Marshall Yvarah
Marshall Yvarah
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 34
Marshall Yvarah
Ven 22 Mai - 21:33
Il fallait bien que ça arrive un jour. Tu aurais du te le mettre dans la tête, parce que, tu vois, ta mère te l’a répété des milliers de fois, à chaque fois qu’elle t’a servi des discours, parfois, plus surréalistes les uns que les autres pour parvenir à juste t’éloigner de Sage. Tu as tenu bon. Tu as toujours crié haut, et fort, que tu décidais de ce qui était bon pour toi, ou non. Tu as décidé que toi, tu garderais le contact avec cette femme, tu as refusé de l’abandonner à son chagrin comme l’ont fait tes parents. Il était hors de question que tu le fasses … et si tu as refusé de partager ton chagrin, ta douleur avec tes parents, tu l’as fait avec elle, même si elle ne s’en est probablement pas rendu compte, parce que, tu l’as fait à ta manière, Marshall.

Tu es têtu. Aussi têtu qu’elle est susceptible. C’est toi qui décides de quand, et comment tu la protèges, c’est quelque chose que tu as décidé seul – grosse erreur, mais tu ne l’admettras pas, jamais – alors forcément, qu’elle se mette à te reprocher d’agir, de telle ou telle façon, ça t’irrite. Miles ne jouait pas à ça. Miles avait confiance. Miles. Oui. Pas toi. Parce qu’il est hors de question que tu finisses comme ton frère. Parce que tu ne comptes pas échouer, toi. Et tu te fiches des représailles, oui, tant pis si elle décide de te laisser sur le bas-côté et de continuer sa vie, sans le moindre Yvarah à l’horizon. Tu as décidé que tu allais t’imposer à elle, de loin, peut-être, mais tu seras toujours là, quelque part, dans son sillage, aussi étrange et effrayant que ça puisse paraître, aussi malsain que ça puisse être d’une certaine manière.

« S’il le faut, je le ferais ! » Tu grondes. Tu te mets rarement en colère, tes émotions, tu les gardes pour toi, ça transparaît rarement, d’ailleurs, on te reproche souvent cette neutralité fort agaçante. Là, pourtant, on comprend clairement que quelque chose cède en toi, peu à peu. On ne peut pas dire que tu as complètement craquer, hein, mais si ça continue comme ça, ça pourrait bien arriver. Et il est bien là le problème. Elle continue. Elle parle. Encore, et encore, et encore. Ça ne s’arrête plus, et toi, ça te rend dingue. Alors forcément, elle s’énerve, elle hausse le ton, et tu en fais autant. Le problème, c’est que ta voix porte plus que la sienne, et lorsque tu t’approches d’elle, vivement, tu la domines de ta haute stature. « J’y arrives pas ! » Ça tonne. Comme un orage qui se serait installé au-dessus de vos têtes. Pourquoi est-ce qu’il faut qu’elle s’y mette aussi, hein ? Pourquoi il faut qu’elle aussi, elle essaie de te chasser, de t’éloigner. « Si tu crois que ça m’amuse de penser à toi dés le réveil. Du matin au soir. Et même du soir jusqu’au matin … » Ouais. Même dans tes rêves. Un véritable enfer. Alors, qu’on ne vienne pas juste te demander de rester à distance, parce que peu importe tes résolutions, ton esprit devient dingue, il lutte contre toi, il t’impose cette fille, encore, et encore. Toujours. « Lui … il passait son temps collé à toi, tous les jours, toutes les nuits … » Tu sers les poings, sans toutefois reculer. « Mais il avait l’excuse de l’amour. C’est quoi mon excuse ? Moi j’en ai pas. Ou alors je la connais pas … mais ne vient pas me dire que je tiens pas à toi quand t’es celle qui me hante et qui me tourmente à chaque PUTAIN DE MINUTE. »
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Sage Koenig
Sage Koenig
Sage Koenig
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Sage Koenig
Mer 27 Mai - 17:21
Je ne parvenais pas à comprendre son comportement. Du moins, je ne voyais pas ce que ça pouvait être à part un manque flagrant de confiance en moi. Il croyait quoi, que je survivais en dehors des murs sur des coups de chance ? Je lui demandais donc s’il comptait se mettre entre moi et les titans. « S’il le faut, je le ferais ! » Le pire, c’est que je vois parfaitement qu’il est sérieux. Je savais que la mort de Miles l’avait marqué. Comment aurait-il pu en être autrement ? Mais à ce point là ? 


Je m’énervais donc, allant jusqu’à lui dire de cesser de s’inquiéter pour moi et faire comme si je n’existais pas, comme les autres membres de sa famille. « J’y arrives pas ! » J’ai l’impression qu’il explose devant moi. Il se rapproche, je me retrouve alors à devoir lever la tête pour continuer à le voir. Difficile d’avoir l’air d’une menace dans ses conditions. C’est presque impossible de continuer à être en colère dans ses conditions. Pourtant, je sais que je peux y parvenir. Hors de questions que je lâche le morceau. Pas sans une bonne raison. « Si tu crois que ça m’amuse de penser à toi dés le réveil. Du matin au soir. Et même du soir jusqu’au matin … » Je cligne plusieurs fois des yeux. Il vient carrément de me prendre au dépourvue. Qu’est ce qu’il tente de me dire là ? « Lui … il passait son temps collé à toi, tous les jours, toutes les nuits … » A-t-il conscience de ce qu’il est en train de dire. Il était… jaloux de Miles ? Ca n’avait pas de sens. Nous n’avions pas ce genre de relation. A moins que… Il est vrai que depuis la mort de Miles, je suis bien plus proche de lui. Je me sens toujours bien en sa présence -sauf là tout de suite maintenant- , je me suis même plusieurs fois surprise à le chercher, à vouloir lui raconter quelque chose. Sans que cela n’est forcément un lien avec son frère. Comme ce matin, alors que j’avais refuser la présence des membres de ma famille, quand je l’avais vu, je m’étais automatiquement dirigé vers lui. Mais de là a penser que notre relation est plus qu’amicale… Non, ce serait trop étrange. Trop… malsain. De toute manière ce n’était ni le lieu, ni le moment d’y penser. Et puis, je tirais surement des conclusions trop hâtive de ce qu’il me disait. « Mais il avait l’excuse de l’amour. C’est quoi mon excuse ? Moi j’en ai pas. Ou alors je la connais pas … mais ne vient pas me dire que je tiens pas à toi quand t’es celle qui me hante et qui me tourmente à chaque PUTAIN DE MINUTE. » Il n’avait vraiment aucune idée ce qu’il disait. 


Je poussais un soupir. Ma colère s’était évaporé, finalement. Je me sens maintenant bien incapable de savoir quoi lui répondre. C’est maintenant lui qui sert les poings. Il paraît même encore plus en colère que moi. Mes mains viennent finalement se saisir des siennes. « Calmes-toi. Je crois que tu ne te rends pas vraiment compte de ce que tu es en train de dire. » Je glisse mes doigts entre ses poings, le forçant à les ouvrir. « Tu ne peux pas t’inquiéter comme ça pour moi. Pas autant. Pas au point de mettre ta propre sécurité en danger. » Si j’ai retrouvé mon calme, je ne sais pas si je vais réussir à lui faire entendre raison. « Je connais mon boulot. Quand j’ai pas un équipement de merde. Je sais me défendre. Alors je ferais toujours en sorte de rentrer en vie. » Je préfère taire la partie où il me disait être jaloux de son frère. J’ai comme l’impression qu’il ne c’est pas rendu compte de la réel signification de ses paroles. Pour autant, je n'ai pas reculer. Il est toujours aussi proche de moi.

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Marshall Yvarah
Marshall Yvarah
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« wings of freedom »
+ MESSAGES : 34
Marshall Yvarah
Jeu 28 Mai - 22:19
Ah, Marshall. Toi qui ne t’ouvres jamais. Toi qui gardes tout pour toi. Toi qui enfermes tout, tout au fond de toi, voilà que tu craques, au pire moment, et au mauvais endroit. Vraiment, mon gars, en mission mis à part, ça ne pouvait pas être plus mal venu. Le pire, c’est que c’est comme si on avait ouvert les vannes, ça coule, et puis, bien trop vite, tu te rends compte que tu ne peux plus rien retenir, ça t’échappe, et tu en dis bien trop, parce que, quand enfin tu arrives à fermer ta bouche, tu te sens mal. Au point de ressentir un léger vertige. D’avoir un violent haut le cœur que tu ravales tant bien que mal dans une grimace des plus acide …

Elle est parvenue à te pousser à bout. C’est tout. Et la seule chose positive que tu parviens à tirer de tout ça, c’est qu’au moins, elle semble maintenant bien plus calme, elle a cessé de te parler de ta famille et de leur comportement agaçant, elle a arrêté de te mettre dans le même panier, et surtout, elle ne cherche plus à te rejeter alors, tu souffles. Le truc, c’est que quand elle vient attraper tes mains, tu détournes vivement la tête, incapable de la regarder en face, et surtout, de croiser son regard. Ça fait mal ce qu’elle te dit, là, hein ? Ouais. Elle essaie de calmer le jeu, pourtant, mais le fait qu’elle te dise que tu ne sais pas ce que tu racontes, ça pique en dedans, Marshall. Tu n’as jamais dit ça à personne. D’ailleurs, tu n’as jamais eu ce genre de problèmes avec personne, avant elle. Tu n’aurais jamais pensé l’avouer un jour, tu l’as fait sous le coup de la colère, c’est vrai … néanmoins, ce n’était rien d’autre que ta vérité, celle que visiblement tu aurais dû garder pour toi.

Et tu te détends, pourtant. Tu desserres les poings parce qu’elle y glisse ses doigts, tu soupires, toujours sans la regarder. Tu l’écoutes, tu vois. Tu entends bien ce qu’elle te dit et ton avis n’a pas changé, tu n’es pas d’accord. Sa sécurité, elle passe avant la tienne. C’est comme ça, dans ta tête, et il sera impossible – ou au moins très difficile – de te faire changer d’avis, parce que t’es un mec borné, Marshall, parce que quand t’as une idée dans la tête, tu vas toujours jusqu’au bout. Parce que, quand ça la concerne, tu deviens littéralement fou, tu perds toutes les notions importantes. La prudence, par exemple. La raison, aussi. « Si tu l'dis. » Bien sûr, que tu as confiance. Evidemment. Elle se débrouille. Elle est forte. Cette fille, c’est pas une princesse sans défense, non, elle a du caractère, sans doute aussi borné que toi, elle ne se laisse pas faire, elle ne se laissera pas mourir. Tu le sais, tu la connais. Probablement plus qu’elle ne le sait, qu’elle ne le pense. « Oublie ça. » Que tu claques, après quelques secondes. Et tu reviens à elle, la mine atrocement neutre, le regard bien trop froid. Tu t’es fermé. Si tu avais laissé bien des choses échapper, c’était fini, tu avais refermé la brèche aussi vite qu’elle s’était ouverte. « On devrait redescendre. » Et cette fois, tu te détournes, tu te laisses glisser un peu plus bas sur le toit. « On a plus rien à faire ici. Viens, on rentre. »
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Sage Koenig
Sage Koenig
Sage Koenig
+ MESSAGES : 42
Sage Koenig
Ven 29 Mai - 18:19
J’étais loin d’avoir vu venir cette conversation. Surtout tout ce qu’il venait de dire. On était à deux doigts de la déclaration d’amour. Même si j’étais pratiquement sûre qu’il ne s’en était pas rendue compte. D’un autre côté, quand on dit à une fille qu’on pense à elle 24h/24, même dans son sommeil, il faut s’attendre à ce que son cerveau fasse ce genre de raccourci. Mais pas lui. Alors je m’efforce aussi de ne pas y penser. Si je me mettais maintenant à analyser, j’en aurais pour une plombe. Et une petite fortune en psy. Je tente comme je peux te le calmer. Il détourne d’abord les yeux, comme s’il ne voulait plus croiser mon regard. Malgré tout cela semble marcher. Ses épaules semblent se détendre. Tout comme ses poings se désserent. Il soupire même. J’ai peut-être réussi. Il va se calmer, ne plus stresser pour ma sécurité. Et même peut-être se rendre compte des mots qui sortent de sa bouche. « Si tu l'dis. » Mouais ce ton est pas vraiment convaincant. Et encore moins convaincu. « Oublie ça. » Comme si je pouvais oublier tout ça. C’était pratiquement impossible. Je pourrais faire comme si de rien n’était par contre. Sauf que si je n’avais pas vraiment le voir s’enflammer à cause de la colère, maintenant, j’avais tout l’inverse face à moi. Ce regard froid et dur.

J’avais visiblement merder quelques part. Mais franchement, on dit quoi au jumeau de son petit ami mort qui vous dit pratiquement qu’il était jaloux de son frère et qu’il ne faisait que penser à vous ? Personnellement, je ne savais pas quoi dire. « On devrait redescendre. » Et voilà qu’il s’éloigne. Et moi, c’est ma colère qui reflue. On disait de moi que j’avais un caractère de merde, mais alors lui… Je le vois se rapprocher du bord du toit. « On a plus rien à faire ici. Viens, on rentre. » Encore ce ton froid. « Putain mais t’es d’un lunatisme ! » Et voilà, mon ton monte à nouveau. La froideur, je connais pas moi. Moi je suis une putain de flamme qui devient un incendie. Et même quand je ne suis qu’une braise, il faut toujours se méfier du retour de flamme. « L’instant d’avant tu t’enflammes, tu dis même que tu ne fais que penser à moi et là tu joues les glaçons. » Je devrais peut-être pas faire ça. S’il ne se rend pas compte de ce qu’il dit, il serait surement plus simple de laisser les choses ainsi. Sauf que c’est toujours plus fort que moi. « T’as un caractère pire que le mien. Je savais même que c’était possible à ce point là. » Le jour où mes frères et soeurs se plaignent à nouveau de moi, je leur parlerais de Marshall, tiens.
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