Tu le diras, et tu le répéteras toujours Altaïr, à la Garnison, c’est des bons à rien. Tu te demandes encore ce que Saïph fiche parmi ces incapables, parce qu’au fond, tu sais bien que ton frère pourrait faire de grandes choses, quand bien même tu ne seras jamais cet aîné qui l’encourage, ou qui le pousse sur la voie qu’il pense être la bonne. La vérité, c’est que t’es pourri comme frangin, Altaïr, t’étais pourri avant, tu l’es encore aujourd’hui, c’est un fait, ça s’améliore, d’année en année, mais tu es loin d’être au point et pour être honnête tu ne le seras très certainement jamais. Toi, tu passes ton temps à le provoquer … c’est ta façon de faire, tant pis si ce n’est pas la meilleure.

Tu as ce sourire, légèrement moqueur, lorsque tu les entends tous se prononcer, et dieu qu’il s’agrandit quand tu vois Saïph en train de distribuer ses ordres, quand il ose t’attraper, pour tenter de remettre tes pendules à l’heure … tu as l’espoir qu’il te cogne pendant un instant, tu l’as toujours cet espoir, quand tu parviens à l’agacer un peu. Il ne le fait jamais. Alors tu continues. Tu t’arranges pour aller toujours plus loin, et quand il s’éloigne, c’est le moment que tu choisis pour revenir mordre. Tu le rattrapes, tu viens juste te mettre à sa hauteur, et tu penches la tête sur le côté. « C’est le fait d’avoir mis la blondinette dans ton lit qui te donnes des ailes ? Elle est magique cette petite, je devrais essayer … » T’es un salaud. Tu le sais. Mais si t’espères lui faire monter la moutarde au nez, tu sais que ça n’arrivera pas dans l’immédiat parce que justement, la blondinette en question le rattrape à son tour, l’isole, et tu souffles en te dirigeant avec les autres vers la caserne pour enfin y dégoter un équipement. Un truc qui date un peu, tu le sens, mais qui fera tu l’espères parfaitement l’affaire. « Tiens blondie numéro deux, viens donc par ici … » Que tu lances finalement à Olympe avant de lui tourner le dos. « Sers-moi donc cette fichue boucle à la noix, au max j’te prie, ce serait dommage que je me casse la gueule, hein ? » Parade, parade. T’as compris qu’elle t’avait dans collimateur, t’as un don pour agacer les gens. « Fait pas cette tête … je vais pas te manger. Pour l’instant. » Et te revoilà à sourire, comme un gros con hein, avant de pointer le doigt vers la porte. « Eux par contre ils n’hésiteront pas … alors reste à l’abri. » Et une fois terminé, tu viens simplement poser la main sur sa tête pour ébouriffer ses cheveux.

C'est finalement le caporal de la garnison qui prend la direction. Après tout, c'est le plus haut gradé. Et tant que nous ne restons pas là… Marshall à raison, nous n'allons pas rester les mains dans les poches à regarder le massacre. Nous nous dirigeons vers la caserne. Tous. Y compris les deux filles. De toute façon, elles seront maintenant plus en sécurité avec nous. Je vois que ça continue à parler, mais la franchement, cette perte de temps commence à me gaver. Nous récupérons alors des équipements, un peu vieillot mais qui feront l'affaire. Alors qu'un des deux blondes, la jeunes recrue, vient m'aider, c'est la que je remarque que je la connais. « Mais tu es Olympe. » Je me retiens de demander si Dénèb était avec elle. Me concentrer sur ma tâche, c'est le mieux. Je tente tout de même de la rassurer un minimum. Elle semble apeurée, bien que décidée à se rendre utile. « Je suis Sage, la sœur de Dénèb. » Je l'ai souvent vu avec lui, mais je ne suis pas sûre qu'elle m'ait remarqué. Et puis je pouvais faire difficilement autrement que de la remarquer au vu du nombres de fois que mon frère m'a parlé d'elle. « Lui, à côté c'est Marshall. » lui dis-je en le lui désignant d'un coup de tête. C'est la que le Nine de l'exploration se mis à aboyer pour qu'elle aille l'aider. « Vas-y. » Je la laissais partir et entrepris de finir de m’harnacher au niveau des jambes. Ma robe n’aillait pas être pratique. Elle possèdais des boutons de haut en bas. J’ouvris alors plusieurs du bas, dévoilant mes jambes jusqu’à mi cuisse. Au moins, je pourrais plus facilement bouger. Une fois prète je me tournais vers Marshall, l’aidant alors avec son équipement. « On va peut-être enfin faire quelque chose. » marmonnais-je. Je n’étais pas vraiment habituer à perdre autant de temps. Avec mon caporal, ça filait plus droit. Faut dire qu’aucun de nous de voulait l’entendre. C’est qu’il était flippant Hodgen.

Tu t’es contenté de suivre le mouvement, quand bien même ça ne te ressemble pas, quand bien même c’est bien trop différent à ton habitude, ce n’est pas comme que ça marche chez Stellaa, c’est bien trop différent … et puis, il a raison l’autre type, être dirigés par la Garnison, avec que toi, Sage, et lui, êtes cent fois plus qualifiés que ce Caporal pour prendre les choses en mains. Tu ne le connais pas. Tu n’as aucune confiance. Il est peut-être capable de mener ses troupes au sol, mais tu doutes très sévèrement qu’il parviendra à tenir le rythme quand ce sera vraiment … comme à l’extérieur, voir bien pire.

C’est peut-être pour ça que tu luttes avec ton équipement. Lui non plus, ce n’est pas le tiens, tu prends soin de ton équipement, de sorte à ce qu’il soit facile et rapide à enfiler, celui-ci est vieux, il n’a pas été nettoyé depuis des lustres, les boucles semblent en avoir un coup dans l’aile, ça coince à plusieurs endroits … encore une preuve que la Garnison n’a pas à les utiliser si souvent que vous. Tu restes silencieux, tu acceptes même l’aide de Sage, avant de souffler quand tout est bien en place. « Reste avec moi. » Que tu finis par lâcher, en attrapant son bras. Elle ne bosse avec toi, dehors, elle est dans une escouade différente de la tienne, mais parce que tu bosses avec Aedan Stellaa, tu peux avoir toute confiance en Hodgen. Là, tu n’as pas confiance, tu ne peux donc compter que sur toi pour la protéger, parce qu’après tout, c’est ton but, ton objectif. Tu ne laisseras personne mettre cette femme en danger, pas tant que tu respires encore. « Toi et moi, on sait gérer, on peut compter que sur nous-même. Alors … reste avec moi, Sage. »

Tu vas le tuer. Tu vas le tuer, et clairement tu ne laisseras pas un titan te prendre le plaisir, Nine. Et pourtant… Si tu glisses une main vers les lames de ton équipement de militaire, Altaïr s’enfuit avant que tu ne lui enfonces le tranchant dans la gorge, et sans que tu lui répondes. Tout ça grâce à Alecto. Et ça aussi, ça t’enrage mon bon Nine.

« Je suis un soldat, Alecto. Garnison ou pas, j’ai offert ma vie à protéger ceux qui ne peuvent pas le faire. Reste auprès d’Olympe, dès que je vois une ouverture pour t’amener en sécurité aux portes internes, je vous y déposerai. »

Et tu es sincère, Nine. Tu ne vois aucun souci pour ce qui est de donner ta vie contre les titans. D’ailleurs, tu l’as déjà fait à Shiganshina, quand le mur et tombe est que tu t’y es précipité pour sauver ta famille. Ce jour-là, tu n’as pas sauvé les tiens, mais tu en as tué quelques-uns. Tu es peut-être de la garnison, mais aujourd’hui, tu sais à quoi tu te frottes. Et, quoi qu’il en soit, tu repousses doucement Alecto, vers Olympe pour la laisser expliquer le principe de ravitaillement. Tu es presque en train de retourner à tes ordres quand ça t’effleure. Tu pourrais la perdre. Alors, plus humain que tu ne l’as jamais été, tu viens caresser son visage du bout des doigts en plongeant ton regard dans le sien, quelques instants, et tu te remets en mouvement.

Les titans approchent déjà de votre quartier. Dans ton dos tu les entends parler, tu notes les prénoms à défaut de savoir leur nom et puis, soudainement, tu prends ta décision. Tu te tournes vers eux, le visage fermé :

« Écoutez, soldats, j’ai beau être plus gradé que vous, vous avez l’expérience du terrain. Je ne vous briderai pas, mais j’attends que vous gardiez en tête que nos objectifs sont de sauver un maximum de civils et d’empêcher les titans d’avancer vers l’évacuation en cours. Tu t’arrêtes en regardant Sage et Marshall et en ignorant complètement Altaïr. J’ai déjà vu des titans, j’en ai combattu, je vous suivrai en ligne de front. Si vous avez des choses à me dire, que mon grade ne vous arrête pas. »

T’en a fini, c’est bon. Tu viens littéralement de sape une partie de ton autorité militaire pour leur laisser un maximum de marge de manoeuvre, tu le sais. Mais à tes yeux, Nine, la hiérarchie est bonne pour les rondes, dans les situations de crises, tu as toujours été un homme qui préfère l’égalité des forces.

« On monte, soldats ! »

Et sur cet ordre, tu déclenches ton grappin vers les toits pour découvrir un titan qui court droit vers vous. Et tu le sens à sa démarche improbable, il ne veut pas vous bouffer, non non, il va continuer tout droit vers la foule qui tente d’évacuer.

Si tu es en mesure de le comprendre, quand il te parle de devoir ? Oui. Surement. Très probablement, en fait. Tu sais à quel point il est droit, tu peux te vanter de commencer à bien le connaître, alors disons que tout ça lui ressemble bien. Il n’empêche que tu continues de refuser tout ça en bloc, cependant, tu te tais. Tu ne peux pas te permettre de dire tout ce que tu as sur le cœur maintenant, pas ici non plus, et surement pas devant tout le monde. Du coup, tu ravales ta colère qui n’en est probablement même pas de la vraie, et ta peur, et tu soupires, tu te forces même à sourire lorsque tu t’éloignes pour revenir à côté d’Olympe. « Bon … tu me montres ? » Tu es débrouillarde, tu le sais. Tu n’as jamais été une idiote, ça tu le sais aussi. Du coup, tu te dis que tu as toutes tes chances de t’en sortir, et puis, si tu peux te rendre utile sans avoir à cavaler dans les rues au milieu des titans, et bien … tu l’acceptes de bon cœur.

C’est toi, cette fois, qui tire sur le bras de la petite blonde … pile au moment ou tu entends ce gros « crac ». Et là, tu lèves la tête, et tu le vois, cet immense titan. Il ne vient pas. Tu ne crains pas qu’il ne vous dévore. Non. En réalité, il est mollement en train de tomber sur vous et ton premier réflexe c’est de pousser Olympe dans une direction, et puis de sauter dans une autre. Le problème, c’est que, quand tu relèves la tête, alors que tu es au sol … tu te rends compte que tu l’as poussée dans la mauvaise direction, genre, pile à l’endroit où ce titan va s’écraser. « Oh non … OLYMPE ! »

Au final, je connais la femme de l’exploration. C’est la soeur de Dénèb. Encore une fois, j’espère qu’il ne m’a pas suivi. Qu’il est au QG des brigades d’entrainements. Au chaud. Surement en train de me maudir d’être parti sans lui. Sage me présente son compagnon, Marshall, avant que l’autre me demande de l’aider. Je ne peux pas refuser. Au final, quand je finis de l’aider, je ne sais plus quoi penser de lui. Après le coup de pression qu’il vient de me faire subir, il … m’ébourrife les cheveux. Comme si j’étais une petite fille. Bref, je ne le comprend pas trop. Je retourne auprès de ma soeur, qui a laissé celui qu’elle connaissait. Je commence à lui montrer comment se remplisse les bonbonnes. Elle réagit en premier au gros crac retentissant. Un titan tombe, droit sur nous. Elle me repousse, se décale, mais je vois que pour moi, ce n’est pas la bonne direction.

Je me redresse, tente de courir. Je fais à peine quelques foulée que je tombe sur le sol. J’aurais dû m’équiper moi aussi. J’aurais pu attraper Malaury et nous mettre à l’abri. Mais je sens alors des mains m’attraper et me soulever de terre.

Te voilà enfin équipé, Altaïr, et tu lances un petit sourire à la petite blonde avant de faire quelques pas en avant, tu piétines, tu sautes, tu tires encore sur quelques sangles. Tu testes. Ce n’est pas ton équipement, tu manques de confiance, il faut dire que t’es sacrément exigeant avec ça, et là, disons que t’as du mal à t’y faire. Pas de chance, il va quand même bien falloir, tu n’as pas le choix. C’est bien pour ça que tu finis par soupirer, et tu te tournes vers les autres, peut-être pour vérifier que c’est bon pour tout le monde, mais aussi que les deux petites blondes sont en sécurité … t’en sais rien. Ce que tu sais c’est que brutalement, tout se passe un peu trop vite à ton goût. Tu entends le bruit. Tu vois le titan. Tu vois l’une des filles pousser l’autre et toi, tu te mets en marche presque automatiquement. T’essayes, hein. On ne pourra pas te le reprocher, ça au moins. Tu choppes la petite, et si t’as espoir de réussir à t’en tirer avec elle facilement, tu vois aussi que t’as pas le temps, et tu la jettes avec sa copine, brutalement … Sauf que tout ça, ça ne te laisse pas le temps de tirer de la trajectoire du corps de ce monstre, du moins, pas totalement.

Et autant dire que tu le sens ce gros balourd qui s’étale sur tes jambes et qui te fais chuter, et bouffer du sable. Le nez au sol, tu te mets à pisser le sang des naseaux avant de pousser comme tu peux sur la carcasse du titan que tu viens de te manger sur le coin de la tronche. « Ça va, Blondie ? Pas de bobo ? » Que t’as encore le culot de demander en forçant sur tes jambes pour te tirer de là, en vain pour l’instant. « Me regarde pas comme ça va, j’ai l’habitude. » Ouais, c’est ça, fait le malin, abruti va. En attendant, t’es toujours coincé sous le cadavre qui fume, et tu sens le sang bouillant qui t’agresse la peau par endroit.

Marshall ne semble pas avoir confiance en eux. En même temps, je peux le comprendre. Entre celui met la pression sur les jeunes recrues et l’autre qui sort de la garnison. Difficile de faire autrement. Alors, comptez principalement l’un sur l’autre me paraît la chose à faire. J’ai donc un hochement de tête dans sa direction. Pourtant, le caporal de la garnison me surprend en nous laissant plein pouvoir. Il a conscience que nous avons bien plus l’expérience que lui. Finalement, je l’apprécie davantage.

Et alors que nous apprêtons à aller au devant des titans, ce sont eux qui viennent vers nous. Du moins le cadavre de l’un d’eux. Je déclenche mon grappin et m’envole sur un toit. Je vois du coin de l’oeil que Marshall en fait de même. En bas, je vois les deux filles dans sa trajectoire. L’une d’elle parvient à se dégager mais pas la deuxième. Pas Olympe. Non, je ne voulais pas annoncer ça à mon frère. C’est là que finalement Nine -de l’exploration- nous prend tous par surprise en tentant de la sortir de là. Olympe est sauvé, mais lui, ses jambes sont coincés. Je m’apprête à descendre l’aider quand je le vois. Le déviant. Il ne s’interesse pas à nous. Se dirigeant directement vers la foule. « Et merde. » Je gromelle. Je me tourne vers Marshall. « Marshall » je crie, avant de lui montrer le titan de bout de ma lame. « Faut qu’on s’occupe de lui. Il va tuer tout le monde. Je tente de lui couper les tendons. Je te laisse sa nuque. » Et je m’élance. Je parviens atteindre ses chevilles, lacérant ses tendons. Du moins un.  Pas vraiment ce que je voudrais, mais au moins, je le ralentis, le faisant tomber à genou, alors qu'il ne peut plus tenir sur l'un de ses pieds.

Comment dire que tout est très largement parti en cacahuètes, maintenant ? Toi, la seule qui t’intéresses, dans l’histoire, c’est Sage, c’est bien pour ça que tu t’arranges pour qu’elle reste dans ton sillage parce qu’il est tout à fait hors de question que tu la perdes de vue, encore moins que tu la perdes tout court.

Dans un même réflexe, vous voilà à bondir sur le toit, en hauteur, pour échapper à la chute de ce titan. En bas, Nine semble s’être décidé à jouer au héros, il est maintenant bloqué sous la carcasse, les petites blondes trop proches de lui, et tout ce beau monde est à la merci du premier titan qui pourrait passer par là. Heureusement, le premier qui se présente, c’est un déviant. Il est lancé, il passe devant eux sans même les voir, cependant, hors de question de le laisser continuer sa route, s’il attend la foule, les civils, ce sera un véritable bain de sang. Du coup, tu hoches la tête, tu laisses la brune s’élancer en premier, trancher dans les tendons pour lui faire perdre l’équilibre et toi, tu attends une petite minute avant de suivre et de t’élancer direction la nuque bien offerte maintenant.

Tu fonces plein gaz, et tant pis pour les économies pour cette fois, il est parfaitement hors de question que tu te laisses filer, il a déjà perdu l’équilibre, si tu sais que ces créatures ne sentent pas la douleur, tu comprends simplement que Sage a fait des dégâts suffisants pour ses pieds se mettent à refuser de le porter. Du coup, tu n’as aucun mal à monter jusqu’à la nuque, aucune difficulté à y planter tes lames bien profondément et à trancher sur toute la largeur. Accroché aux cheveux du titan, tu le suis sans chute et une fois au sol, tu sautes sur les pavés, rangeant tes lames pour agiter tes mains couvertes de sang. « Berk putain. »

Et tu vois, t’as à peine le temps de faire ton petit blabla pour libérer un maximum les soldats du Bataillon et avoir le plein potentiel de chacun, vouloir partir vers les toits qu’il y a ce bruit. Et t’es pas un homme du bataillon, mais t’as toujours eu de bons réflexes. Alors quand tu relèves aussi sec la tête, que tu vois cette carcasse fumante qui tombe sur vous tu réagis aussi sec. Et pour la première fois de ta vie, Nine, tu fais passer tes désirs avant ce que la hiérarchie t’a appris.

« ALECTO ! »

Tu arrives à l’attraper parce qu’elle s’écarte vers toi. Et si tu vois Olympe, tu n’as pas le temps de la sauver. Soit tu assures la survie d’Alecto, soit tu prends le risque que vous trois, vous y passiez. T’es égoïste, ce sera ta blonde. Tu refermes tes mains autour d’elle et tu utilises le grappin pour te tirer loin du titan.

T’as pourtant le temps de voir ton imbécile de frère se jeter sous la carcasse du titan pour l’autre blonde. Alors non, tu ne t’éloignes pas si loin. Tu déposes Alecto au sol, et si tu lui ordonnes de ne pas bouger tu cours vers la carcasse fumante ou Altaïr a disparu, en laissant les autres soldats du bataillon faire leur boulot.

« PUTAIN, MAIS T’ES COMPLÈTEMENT CINGLÉ ! OLYMPE, RETOURNE AUPRÈS D’ALECTO ! »

Ça explose dès que tu te retrouves les deux, vivants, dans une bien drôle de position. La gamine est vivante. Ton frère pisse le sang et est à moitié sous le titan. Et toi, tu trembles de fureur, mais tu te contrôles. Avec un air presque sadique, tu sors tes deux épées et tu es abats de chaque côté d’Altaïr sans lui dire ce que tu fais. Dès que tu arrives à faire une entaille dans le monstre, tu l’attrapes par le col et tu le sors de là avec une force qui est décuplée par l’adrénaline.

« Si tu veux crever, va le faire en te jetant sur un titan vivant, tu serviras peut-être à quelque chose ! »

Et tu le laisses sur ça avant de repartir vers les deux petites blondes pour aller les mettre en sécurité et tenter de voir si tu ne pourrais pas les ramener avec les civils qui évacuent toujours.