Attack on Titan
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[DONE] i'm not in danger. i'm the danger. (Kanaan)
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 350
Karhlya Koenig
Lun 20 Avr - 23:35
Il n'y a pas à dire, vraiment, ça te fais un bien fou. Des amis, tu en as évidemment, des camarades de l'armée, pour la plupart. De la Garnison, de l'exploration, tu n'es pas seule, tu es même relativement bien entourée. Pourtant, il est rare que tu aies véritablement l'occasion de t'amuser, de t'aérer la tête, de tout oublier, l'espace d'un instant, juste un instant. Oui, Karhlya, il t'arrive de temps en temps, de prendre un peu de temps pour toi, d'aller faire galoper Mousse, de t'arrêter, de te reposer, mais tu fais ça seule. Alors te voilà si heureuse, de pouvoir rire de la sorte, de pouvoir t'amuser, de pouvoir souffler et décompresser, sans la solitude pour venir gâcher tout ça. Tu voyais cette journée comme relativement morne, tu t'attendais à trimer, à t'ennuyer, tu t'attendais presque à aller boire ton verre en solitaire à la fin de la journée mais … Mais tu es heureuse, tout simplement. Et ça se voit. Ça se voit à ton sourire radieux, à tes joues rosées, à tes yeux qui pétillent. Ça s’entend à ton rire. Si ta mère était là, elle t'observerais sans doute avec des yeux ronds comme des billes.

Les doigts dans l'eau, tu finis par passer une main humide sur ton visage, en soupirant. Il ne fait ni trop chaud, ni trop froid. C'est un entre deux agréable, comme une soirée d'été qui soulage lorsque la brise tiède se lève. C'est comme ça que tu te sens. Et maintenant, tu vois, tu as assurément le cœur plus léger parce que tu sais que tu ne prendras plus de refus de la part de Kanaan. Tu pourras l'approcher, lui donner un coup de main quand ce sera nécessaire, tu pourras lui sourire aussi, sans qu'il ne te répondes d'une affreuse grimace. « C'est bien. Ça veut dire que tu y arriveras, alors. » Que tu réponds simplement sans pour autant tourner la tête vers lui. Et c'est pour ça qu'il parvient à te surprendre lorsqu'il se glisse dans l'eau, lorsqu'il t'envoie quelques gouttes, et que tu sens de nouveau cette pointe de défi dans sa voix, alors qu'il recule un peu encore dans la rivière.

Et tu te redresses, tu viens tremper un bout de pied dans l'eau en grimaçant parce que … « Elle est froide ! » Pas glacée, c'est vrai, mais fraîche tout de même. Ça ne t'empêche pour autant pas de retenter le coup, et lorsque ta peau semble s'être habituée à la température, tu te mets à ton tour à lui envoyer de l'eau, à distance dans un premier temps, avant de finalement y mettre les deux pieds à ton tour. Et là, on ne t'arrêtes plus, tu te mets à lui envoyer de plus en plus d'eau, en riant. « Alors, qui est-ce qui est mouillé, maintenant hein ? » Tu t'agites tellement, qu'à plusieurs reprises, tu glisses sur les rochers lisses qui se trouvent au fond de l'eau, tu manques de perdre l'équilibre plusieurs fois, mais tu tiens bon, bien décidée à gagner cette nouvelle petite joute.

C'est pour ça, qu'alors que tu continues de lui envoyer de l'eau, tu t'approches, et lorsque tu estimes être assez proche, tu lui sautes sur le dos, probablement bien décider à le faire chuter complètement dans l'eau froide.
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Kanaan Frei
Kanaan Frei
Kanaan Frei
+ MESSAGES : 176
Kanaan Frei
Mar 21 Avr - 13:32



You're my fear.



Karhlya & Kanaan/Fahim


Il rit, comme il n’a pas ri depuis des années. Il rit et elle, elle en fait autant. Et qu’est-ce qu’il y a de plus beau que de rire à pleins poumons ? Être deux à le faire et le partager. C’est un souvenir qui se grave dans la mémoire de l’arabe. Un des rares pleins de joie et un des seuls qu’il chérira jusqu’à la fin de sa vie, qu’elle arrive demain ou dans cinquante ans !

« Nous deux ! Il lui répond en s’écartant d’un pas sur une giclure d’eau avant de faire un pas vers elle, surpris par sa perte d’équilibre. Ehh fait attention, Karhlya, tu pourrais te faire mal ! »

Revoilà le Fahim que tout le monde connaît, celui qui s’inquiète de la douleur des autres. Et même si ses pieds sont un peu douloureux sur les rochers du fond de la rivière, il revient vers elle. Sauf qu’elle recommence à lui envoyer de l’eau et que l’amusement revient poindre en lui. Il est en train de se détourner à moitié, les bras devant le visage pour protéger ses yeux de l’eau froide quand un poids lui tombe sur le dos.

« Oh ! Il se débat, surpris, en riant à en faire avoir les yeux fermés. Espèce de petit singe ! Viens… Viens-là que je… il se débat, il finit par lui attraper une des jambes qui sont accrochées à lui. JE T’ATTRAPE ! »

Les muscles de ses bras se bandent et c’est la force de Micah qu’il canalise. Avec un peu de difficulté, mais une réussite parfaite, le voilà qu’il se stabiliser les deux pieds enfouis dans le sol du cours d’eau et qu’il la fait glisser devant lui, tout bonnement… dans ses bras. Et heureusement qu’il rit sinon se retrouver nez à nez avec la jolie brune comme ça aurait eu de quoi le surprendre.

« Tu croyais vraiment gagner encore une fois ? Il la remonte dans ses bras, comme si elle n’était qu’une princesse et lui son fidèle chevalier servant. Je ne peux permettre ça ! »

Certainement que Micah l’aurait envoyé dans l’eau comme une brute, mais Fahim est bien trop doux. Alors il la tient bien fermement contre lui, et sans la quitter des yeux (comme si ça pouvait l’hypnotiser elle, alors que c’est lui qui se perd dans ses iris colorés) il se penche et il la dépose dans le cours d’eau comme s’il déposait une créature fragile sur un matelas confortable.

Ce n’est qu’en sentant l’eau recouvrir ses bras qu’il se borne à lui lancer un énorme sourire et la lâcher dans le cours d’eau. Il rit encore plus fort et quand il cesse de la soutenir, il ne fait qu’un grand pas en arrière pour se sortir de sa proximité et éviter qu’elle ne se venge bien trop facilement. Il la regarde avant de se moquer en douceur d’elle :

« J’espère que ton cheval aime les éponges trempées pour cavalier parce que tu m’as l’air bien partie pour y ressembler ! Un clin d’oeil moqueur, il recule encore d’un pas. Ça va, tu n’as pas trop froid ? »

Si elle lui dit que si, il sait qu’il va aller la récupérer aussi sec et la sortir de là avant de l’enrouler dans le tapis de selle de Courage. Le moment est bien amusant, mais il n’a clairement pas envie de la faire tomber malade !
(c) DΛNDELION
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 350
Karhlya Koenig
Mar 21 Avr - 15:02
Tu es bien résolue à ne pas te laisser faire, et surtout, à ne pas laisser une nouvelle petite victoire t'échapper. Tu es comme ça, tu as l'esprit de compétition, il n'y a probablement pas un défi que tu ne relèves pas, et c'est pour ça que tu ne tardes pas à te jeter à l'eau, toi aussi, littéralement. S'il est celui qui a commencer à te lancer de l'eau, tu lui rends ces quelques gouttes fraîches au centuple, quand bien même tu perds l'équilibre à certains moments, tu t'acharnes à continuer, jusqu'à ce qu'il soit trop occupé à se protéger le visage pour te voir venir. Et là, tu en profites pour venir lui sauter dessus, tu t'accroches à son dos, bien décidée à le faire chuter avec toi dans l'eau froide, tant pis si tu es littéralement trempée, tu veux y arriver, et tu t'acharner à y parvenir. Cependant, tu oublies parfois à quel point tu es légère, à quel point les hommes dans ton escouade sont tous, sans exception, bien supérieurs à toi en terme de force brute. Et tu sens bien qu'il essaie de se débarrasser de toi, de t'attraper, de faire en sorte que tu cesses tes tentatives pour lui faire perdre l'équilibre. Ça ressemble à une lutte acharnée, on presque penser que vous êtes en train de vous battre, de loin, si tu n'étais pas toujours en train de rire aux larmes.

Néanmoins, vois-tu, c'est visiblement toi la perdante sur ce coup. Parce qu'il réussit à attraper une de tes jambes, il tire dessus, te fais basculer, et comme si tu ne pesais qu'une plume ou deux, il te fais passer devant lui, et toi, tu te retrouves des ses bras, tes deux jambes enroulées autour de sa taille, tes bras accrochés derrière sa nuque, littéralement à bout de souffle. « Au moins, j'aurais essayé. » Tu as toujours ce sourire aux lèvres, quand il te fais remonter dans ses bras, et quand il te bascule subitement vers le sol, vers l'eau froide. Il est doux, et il ne lâche pas tes yeux. Son regard est accroché au tiens, et tu ne bouges pas d'un pouce, trop occupée à l'observer sous cet angle nouveau, jusqu'à ce qu'il vienne te déposer dans l'eau. Là, il te souris, et puis il te lâche complètement avant de se redresser, et il a même la présence d'esprit de faire un bon en arrière pour s'éloigner. Sans doute parce qu'il sait que tu n'aurais pas perdu une occasion de te venger.

Et tu restes là, dans l'eau, qui finalement ne t'apparais plus si froide maintenant que tu y es entièrement plongée, tu souffles un instant avant de te redresser un peu pour t'asseoir. Tu es complètement trempée, l'eau dégouline de partout, et tu es obligée de venir remettre ta chevelure foncée en arrière d'un geste habitué. De façon à peine perceptible, tu as bougé un peu dans l'eau, tu as fait en sorte de t'approcher, juste un peu, de manger les quelques centimètres qui te manquais. « Tu devrais essayer … elle est bonne finalement. » Tu souris, encore. De façon bien plus malicieuse cette fois cependant, et alors que tu fais mine de te relever, tu attaques à nouveau, ton pied vient frapper contre sa cheville pour le faire chuter d'un croche-pied habile, et alors que tu le vois perdre l'équilibre, tu te jettes en avant, et si tu le rattrapes par le col, si tu lui évites de se cogner la tête, il se retrouve tout de même allongé dans l'eau à son tour, avec toi au dessus, installée à califourchon sur lui. « Et toi, est-ce que tu apprécies les éponges trempées comme cavalier ? » Que tu lui glisses tout doucement. « C'est qui le gagnant, maintenant ? »
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Kanaan Frei
Kanaan Frei
Kanaan Frei
+ MESSAGES : 176
Kanaan Frei
Mar 21 Avr - 15:39



You're my fear.



Karhlya & Kanaan/Fahim


Un instant, alors qu’il vient de la mettre dans l’eau et qu’il se recule pour éviter une vengeance qui ne semblerait que logique, Fahim se surprend. Il s’amusait bien juste là. Mais alors qu’elle repousse ses cheveux dans son dos en riant et que l’eau perle partout sur ses épaules, il se passe quelque chose d’étrange. Ça doit être l’effet du soleil qui passe à travers la ramure des arbres qui leur font un toit végétal, sûrement… mais la lumière qui vient se répercute sur son visage, sur son corps et qui les rend brillants comme des petits diamants, ça le… touche ?

C’est peut-être pour ça qu’il ne la voit pas bouger. À moins que ce ne soit parce que ça soulève bien trop de questions dans sa tête. Il la regarde, ou plutôt il l’admire et d’un seul coup, le coup vient mordre sa cheville. Et le voilà qui perd aussi sec l’équilibre. Le truc c’est qu’il est si concentré à se ravir de la beauté de Karhlya qu’il se croit attaqué.

Et le voilà qui part en arrière, qui glisse. Il a beau faire de grands moulinets de ses bras pour tenter de garder l’équilibre, il tombe et c’est la peur qui prend le dessus. Après tout, Fahim n’est pas un combattant, pas un courageux non plus. Alors sa voix part dans les aigus particulièrement perçants, comme s’il n’était qu’une princesse devant un méchant dragon. Et il ferme les yeux, tombe. Encore et encore.

Sauf qu’il ne se cogne pas. Il boit un peu la tasse, avant de se redresser et là, il la découvre sur lui. Et bon dieu, s’il était déjà prêt à rougir de honte devant le cri qu’il a poussé, quand il comprend comment elle le retient dans l’eau, il devient si rouge que l’on pourrait croire qu’il va exploser. Il se tend, se redresse un peu en goûtant.

« Je… je… je… Non, ça ne va pas sortir. Presque désespéré, il vient passer sa main humide et froide sur son visage avant de souffler. Et quand il relève les yeux sur elle, le voilà à lâcher, sans réfléchir, bien trop retourné par sa proximité. Quand elles sont aussi belles, ça ne me dérange visiblement pas. »

Nouveau fard, nouveau mouvement de main sur son visage, pour tenter de réduire la brûlure de sa honte. Il s'apprête même à la repousser en tremblant, mais avec tout le respect qu’il peut avoir quand elle ouvre la bouche. Et là… Son murmure, son visage si près, sa douceur, sa… Il frissonne, et pourtant, il lutte encore pour ne pas glisser, pour ne pas… croire à sa douceur, parce que si elle aussi disparaît, il souffrira encore plus fort.

« Toi, comme toujours depuis le début de cette journée. »

Et bon Dieu qu’il pourrait se mettre une gifle pour ce ton sur lequel il répond. Une voix douce, un murmure, un tremblement au fond de l’âme. Et il ne comprend pas pourquoi elle lui fait ça. Pourquoi elle vient si près. Il voudrait croire en sa chance, mais, voyez-vous, Fahim n’a jamais de chance.

Alors il finit simplement par lever la main. Il pose le bout de ses doigts sur sa joue, il la regarde, et il pourrait se mettre à pleurer de désespoir. A la place, il lui offre le plus doux des sourires. Et quand il se met en mouvement, qu’il se penche vers elle, c’est pour l’attirer dans ses bras. Pour la serrer tout doucement, comme on effleure quelque chose de grande valeur. Là encore, il ne force rien, il ne fait que lui donner ce qu’elle mérite. Et contre son oreille, il murmure :

« Merci de m’avoir offert une si belle après-midi… »

Et sans réfléchir, lorsqu’il s’écarte, c’est juste pour poser ses lèvres sur sa tempe, dans un baiser aussi léger qu’un papillon qui prend son envol. Et il la relâche, de crainte d’en avoir déjà trop pris.
(c) DΛNDELION
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 350
Karhlya Koenig
Mar 21 Avr - 16:55
Pourquoi tu provoques, comme ça, qu'est-ce que tu cherches à faire exactement, en fait ? Tu ne le sais pas toi-même. En fait, Karhlya, c'est ça, le pire. Tu n'as pas la moindre arrière pensée, tu ne fais que t'amuser, c'est ton jeu, et tu vas trop loin, oui, mais tu le fais sans en avoir réellement confiance parce que, franchement, on a beau dire, mais le jeu de la séduction, ça ne fait pas partie de tes talents les plus développés. Tu ne sais pas faire. Du moins … tu ne sais pas faire quand tu le fais exprès. Et il est bien là le soucis, parce que quand tu te retrouves à cheval sur Kanaan, et que tu te penches pour lui glisser ces quelques mots, tu n'as aucune conscience de ce que ça pourrait signifier, ou même juste sous entendre. Et tu ne comprends pas, toi, pourquoi tout à coup, il a l'air de paniquer un peu. Pourquoi il bégaye sans parvenir à aligner deux mots correctement. C'est seulement lorsqu’il t'envoie si naturellement ce compliment que … tu prends un peu conscience de certaines choses. C'est même comme si un éclair d'illumination venait de te percuter, Karhlya. T'es installée sur un homme, qui vient de te dire que t'es belle, et tu viens de lui glisser à l'oreille un truc qui pourrait clairement passer pour un sous-entendu bizarre. Sans compter que, quand tu baisses les yeux pour l'observer à nouveau tu ne peux juste pas t'empêcher de penser que tu le trouves … attirant. Ouais. Il y a quelque chose chez Kanaan qui t'attire. Tu ne sais pas quoi, si c'est son regard, sa voix, son accent – tu t'en remets pas, hein, de l'accent – ou juste, cette façon qu'il a de te garder, voir même, l'ensemble, couplé au fait qu'il soit sous toi, complètement trempé.

Mais tu sais quoi, tu peux encore t'en sortir. Il vient de te dire que la gagnante, c'était toi, alors, tu peux juste te redresser, et t'éloigner, tu pourras aussi en profiter pour te foutre la tête dans la rivière au passage, et puis c'est tout. Hein. Voilà. Ouais. C'est bien ça. Tu vas faire ça … Ou pas. Le voilà qui lève la main, qui vient effleurer ta joue de ses doigts, et il te fixe étrangement, et toi, tu es bien trop faible, Karhlya, parce que tu ne parviens pas à dégager ton regard du sien. Surtout pas lorsque tu captes ce sourire, ni même lorsqu'il vient à toi et qu'il t'attires dans ses bras un moment. Comment est-ce qu'il arrive à effleurer ton âme, comme ça, si facilement, avec quelques mots, gestes et regards ? Personne ne te connais assez bien pour réussir à faire ça. Personne n'est assez proche de toi pour que tu ais cette impression si étrangement agréable et pourtant si déstabilisante que, lorsqu'il te regarde, il voit tout, absolument tout de toi.

Quand il te relâches, tu bouges, tu te recules de lui, cependant, tu ne te redresses pas, pas encore. Tu viens passer tes doigts sur son visage humide, tu viens même repousser les mèches de cheveux qui collent contre front et l'une de ses tempes. Tu as rarement été si douce dans tes gestes. Et puis, surtout, il y a toujours ce petit sourire sur tes lèvres au moment où tu te penches sur lui. Et tes lèvres ne font qu'effleurer les siennes avant que ce simple et pourtant si léger contact ne vienne faire éclater quelque chose en toi. Ce n'est pas du rejet, tu ne saurais même dire ce que c'est, ce que tu sais c'est que ça te fais réagir, et que tu recules, que tu soupires, et que tu finis par te lever. Une fois debout, tu te contentes de lui tendre la main pour l'inviter à en faire de même. « Le soleil est en train de se coucher … il faudrait qu'on pense à rentrer, je pense. »
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Kanaan Frei
Kanaan Frei
Kanaan Frei
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Kanaan Frei
Ven 24 Avr - 14:53



You're my fear.



Karhlya & Kanaan/Fahim


Fahim est si heureux. Si fou. Si oublieux de tout et surtout des deux autres en lui. Même si la rivière est froide et que les rochers sous ses fesses sont douloureux, il pourrait rire encore longtemps. Il pourrait, oui, mais les choses ne sont plus à l’amusement. Il y a autre chose, qui le soulève maintenant. L’envie de la voir heureuse, de la protéger aussi. L’envie d’être proche d’elle, plus proche qu’une simple étreinte comme il vient le faire. Et s’il se régale de ses lèvres sur sa tempe, il souffre aussi de ne pas pouvoir en avoir plus.

Ça lui fait peur, un peu. Jamais Fahim n’a voulu quelque chose au point de se sentir ainsi égoïste. Il est celui qui se sacrifie et se met en retrait à chaque fois. Et là, pourtant, il a l’impression de comprendre et découvrir ce qu’il s’est passé dans la tête de Micah récemment. Cette volonté de l’avoir pour lui seul, de ne pas la partager avec les autres. Mais Fahim est plus raisonné et raisonnable que son double sans accent.

Alors il se recule après avoir pris ce baiser qu’il n’aurait pas dû lui voler. Ce n’est rien, juste ses lèvres et un front, mais c’est déjà bien plus que tout ce qu’il a pu avoir jusqu’au aujourd’hui. Il la regarde, il sourit doucement pour lui faire comprendre qu’il ne voulait pas la gêner, qu’il la respecte elle, et donc la distance à convenir. Et il pourrait essayer de se lever, de ne pas s’imposer toute cette tension et ce désir plus longtemps, mais…

Elle en décide autrement. Karhlya se penche vers lui et son sourire le fige. Est-ce qu’elle sait à quel point elle pourrait faire tomber le monde à ses pieds avec une telle expression ? Fahim en doute et il envisage un instant de le lui dire, mais voilà qu’elle l’embrasse. C’est un baiser papillon. Un de ces éphémères qui disparait aussi vite qu’il nait. Il n’est même pas certain de l’avoir bien senti, qu’elle est déjà debout.

« Je… Oui, tu as raison. Il attrape sa main, se remet sur ses jambes et quand il lâche ses doigts, Fahim lui adresse un regard doux, sûrement compréhensif et auréolé d’amour. Merci Karhlya. »

Et il lui obéit. Il retourne à sa monture, et sans la forcer à parler ou à continuer cette après-midi hors du temps, l’arabe se remet en selle. Son souffle est lent, calme. Ses yeux brillent comme jamais. Et même si son coeur est sur le point de se briser, lui, il ne voit que le bonheur de cet instant volé. Juste ça… et l’incroyable sourire de Karhlya Ainsley.
(c) DΛNDELION
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