Attack on Titan
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[DONE] i'm not in danger. i'm the danger. (Kanaan)
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 350
Karhlya Koenig
Jeu 16 Avr - 20:18
Tu as bien besoin d'une pause, Karhlya. Tu restes une fille, après tout, et si tu n'apprécies pas qu'on te le rappelles, et bien, ton corps, lui, ne se gène pas pour le faire de temps en temps. On ira pas jusqu'à dire que tu es faible, et que tu n'as pas une once de force, parce que, ce serait mentir. Quand tu es entrée à l'entraînement, tu étais frêle. Maigre, presque. Et puis, il y avait eu ces quatre années avant d'entrer dans le Bataillon durant lesquelles tu as pu te renforcer, cependant, il n'y a pas à dire, ta musculature s'est réellement développée lorsque tu es entrée dans le Bataillon pour de bon. Les missions. Les entraînements. Ça forge. Néanmoins, c'est comme ça. Tu n'en demeures pas moins pas très épaisse, alors, tu as tes limites, et là, tu vois, tu sens que tes bras sont à bout, et que tes jambes n'ont clairement plus envie que tu continues à t'agiter et à transporter tout ce bazar. C'est bien pour ça qu'avant de songer à quitter l'entrepôt, tu choisis de t'asseoir pour souffler un peu. Et dans ton sac, comme toujours lorsqu'une mission se profile, il y a ces biscuits. Ceux de ta mère. Ceux qu'elle ne fait que pour toi, étant donné qu'elle balance littéralement toute la fournée dans le sac qu'elle met dans tes affaires. Ils ont le goût de ton enfance, te rappelle cette figure maternelle que tu aimes tant, ils te donnent force et courage. Et de temps en temps … tu les partagent.

Alors que tu grignotes ton biscuit, tu viens en offrir à Kanaan. Le sac dans ta main tendue vers le jeune homme, tu finis par avoir se sourire attendri devant sa réaction, comme si … tu lui offrais un truc bien trop précieux et qu'il ne pensait même pas mériter. D'un geste de la main, tu l'encourages à se servir. « Bien sûr que tu peux ! Goûtes les, c'est mes préférés de tout l'univers. » Tu ressembles probablement à une enfant, quand il s'agit des choses qui concernent ta mère. Ta seule et unique famille. Maintenant, il ne te reste plus qu'elle, tu as perdu ton père adoptif bien trop tôt, et tu l'aimais, et tu l'aimes d'ailleurs toujours comme s'il avait été ton véritable père. D'ailleurs, dans ton cœur, c'est ce qu'il est. Mais tandis que tu ranges ton sachet … il se passe cette chose étrange. Et alors que tu vois que Kanaan semble s'étouffer avec ton biscuit, tu avales le tiens, à la hâte. Tu ne sais pas bien ce qui vient de se passer, tu l'as simplement vu perdre l'équilibre, et te voilà à l'approcher alors que de son côté, il a juste l'air complètement perdu.

« Bah alors, Kanaan, ça va ? » Et tu viens t'agenouiller près de lui, tendant la main pour la poser sur son bras. « T'as pas aimé mon biscuit ? » Non, ça te paraît être une réaction disproportionnée juste pour ça. Du coup, tu en viens vite à la conclusion que c'est autre chose. La fatigue, peut-être. Le stresse, aussi, qui sait ? Du bout de tes doigts, tu peux le sentir trembler, alors comme un réflexe rassurant, tu sers un peu plus son bras entre tes doigts, pour montrer que tu es là. « T'as la tête qui tourne ? Tu peux te lever ? Tu veux un peu d'eau ? »
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Kanaan Frei
Kanaan Frei
Kanaan Frei
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Kanaan Frei
Dim 19 Avr - 14:01



You're my fear.



Karhlya & Kanaan/Fahim


Elle insiste la jolie Karhlya et toi, Kanaan, t’as pas envie de la blessée. Même si toute cette conversation et ce qu’il se passe dans ta tête te semblent étranges, tu cherches encore à bien faire. Et puis, plus encore que ça, tu te rends bien compte que la jeune femme serait capable de te faire redevenir plus humain. Et mine de rien, ça te rassure que quelqu’un essaie ! Encore plus que tu n’as plus Saskya maintenant.

Et… oui. À cette pensée ton coeur se serre si fort que tu as l’impression qu’il va cesser de battre. Ça n’arrivera pas pour pourtant. Tout simplement, car ton coeur a cessé de battre le jour où ces enfants ont tenté de te tuer et si les chiens ne l’ont pas fait, ils t’ont achevé en disant que c’était elle qui les envoyait. T’es mort ce jour-là. C’est pour ça que tu es aussi fuyant et timide avec Karhlya d’ailleurs.

Tu croques donc dans ce biscuit et tout ça te monte à la tête. Ça te submerge, ça te noie. Et tu ne comprends rien à ce qu’il se passe. Tu sais juste que, comme à chaque fois que quelque chose te dépasse, tu rejettes tout en boule. Tout. Jusqu’à la réalité. Jusqu’à toi-même.

¤ ¤ ¤

Fahim n’aime vraiment pas prendre le projecteur de cette manière. Ce n’est pas agréable. Déjà qu’il doit partager son corps avec d’autres, mais là, il a tout bonnement l’impression qu’on le prend par la peau du coup et qu’on le balance, nu, devant tout le monde. C’est humiliant en plus d’être douloureux. Et il est celui qui devra assumer, encore une fois, une situation à laquelle il n’a pas été préparé. Et pourtant, il a du courage, alors il se retient et il lève les yeux sur la jolie brune qui est là.

Et elle vient, elle s’agenouille tout prêt de lui et elle le touche. Et ça fait des années que personne ne l’a touché, ne s’est agenouillé pour lui. C’est l’inverse habituellement, c’est l’arabe qui s’occupe des autres et…

« Je… Je suis désolé. Et il n’a sûrement jamais été aussi timide devant quelqu’un l’arabe. Je crois que je me suis juste redressé trop vite tout à l’heure ? Il n’est même pas certain que ça passera, mais il tente le tout pour le tout. Je… Ce n’est qu’un petit étourdissement ? »

Encore ce ton qui donne des explications presque sur la formulation d'une question. Il inspire, et le voilà qui passe une main sur leur visage, jusqu’au sommet de leur tête puis leur nuque pour vérifier qu’il n’y a pas de sang, de blessures ou de bosses qui pourraient expliquer cette chute.

Elle parle de biscuit aussi vite, et Fahim la regarde dans les yeux en forçant sur leur mémoire collective pour retrouver son prénom. Karhlya. Elle est dans son escouade. Elle est forte et libre. Elle est belle aussi. Et son coeur s’envole.

« Excuse-moi. Il se force à la tutoyer comme une collègue, mais son éducation préférait garder un vouvoiement poli et respectueux. Il était très bon, c’est pour cela que je ne me suis pas juste éteint. C’est ça, rassure-la. Ça va aller, je me sens juste un peu dans le brouillard. »

Et sans réfléchir, alors qu’elle serre un peu plus la main sur son bras, Fahim fait ce qu’il sait faire mieux que quiconque. Il lève son autre main, et il tend les doigts vers elle. Il effleure son front, repousse un peu ses cheveux fous et finit par poser la paume contre sa joue en lui adressant un sourire d’une douceur incroyable.

« Merci de ta gentillesse, tu es une belle personne Karhlya. Et avant de piquer un fard et de se faire plus d’idées, l’arabe tire sur ses muscles pour se redresser un peu, assis sur le sol. Je vais essayer de me remettre debout, d’accord ? »
(c) DΛNDELION
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 350
Karhlya Koenig
Dim 19 Avr - 15:31
Tu n'as encore strictement rien compris à ce qui vient de se passer là, Karhlya. Pourtant, au final, tu devrais commencer à être habituée au fait que Kanaan soit un peu bizarre, c'est vrai quoi, il suffit d'entendre ses excuses un peu simplettes pour chaque fois qu'il a un étrange comportement, voir carrément un comportement exécrables. La moitié du temps, ce n'est pas valable. Tout à l'heure, ça ne l'était pas non plus. Mais tu es bien trop gentille, au fond. Il accepte que tu sois près de lui, et ce, sans vociférer, sans grogner, alors, tu peux bien accepter qu'il te balances quelques excuses nulles. Ça te va, comme compromis implicite, du moment que ça te donne quelques occasions d'améliorer les choses et de peut-être prouver que t'es pas une méchante fille. Mais, là, tu vois, encore une fois, quand tu le vois perdre l'équilibre, tu as un instant durant lequel tu te figes, et tu te demandes ce qui lui arrive encore avant de sauter sur tes pieds pour le rejoindre. C'est que tu voudrais pas être responsable d'un décès, avec ton histoire de biscuits. Toi, tu les aiment, mais ton avis est biaisé, il s'agit après tout de ceux que ta maman fait alors, bon. Peut-être que tu as des goûts douteux, aussi. Qui sait ?

Et te voilà à genoux près de lui, une main sur son bras, rassurante, comme tu peux l'être si habituellement, finalement. Et lui, il s'excuse. Et pendant un moment, tu te demandes d'où lui vient subitement cet étrange accent. Il ne te sembles pas l'avoir remarqué, tout à l'heure, mais tu mets rapidement ça de côté. Déjà, c'est plutôt mignon. Ensuite, t'as juste peut-être pas fait attention. Et puis, c'est sans importance. « Un étourdissement ? » Que tu répètes. Et pour le coup, il n'a même pas l'air sur de ce qu'il avance lui-même, et ça le rends à tes yeux plus sincère que tout à l'heure, lorsqu'il affirmait être parfois dans les nuages. Tu finis par souffler légèrement. C'est possible ça, après tout. C'est même carrément possible étant donné que vous avez passé tous les deux ces dernières heures à bosser pour terminer rapidement vos corvées. Tu finis par lui sourire, lorsqu'il s'excuse pour la seconde fois en moins de deux minutes. « T'en fais pas pour ça. » C'est rien qu'une histoire de biscuit, hein. Qu'il soit bon ou pas, c'était pas tant la vraie question, de toute manière. « Il faut chaud dans cet entrepôt, t'as peut-être pr-- » Et tu t'arrêtes. Net. Comme ça. T'es coupée dans ton élan quand sa main se lève, quand ses doigts passent sur ton front, et qu'il vient capturer ta joue avec sa paume. C'est un peu le genre de chose qu'il vaut mieux éviter de faire avec toi. Déjà, parce que tu n'es pas habituée à ce genre de douceur, mis à part de la part de ta mère, mais c'est encore chose. Ensuite, parce que, tu y es en fait particulièrement sensible. Et c'est pour ça que tu le fixes un moment, la bouche entrouverte, à te demander ce qui peut bien lui arriver aujourd'hui, pour qu'il change d'humeur et d'attitude aussi brutalement, et radicalement. Il était gentil tout à l'heure, et doux aussi. Mais Kanaan te semblais surtout encore un peu fuyant, quand bien même il a accepté de boire un verre avec toi, il avait presque l'air d'un mec carrément timide, c'était d'ailleurs à peine s'il était capable de faire une phrase sans en perdre le fil dans un bégaiement a un moment. Et là … là il vient capturer toute ton attention en un geste et quelques mots. « Euh … d'accord. » Il va se redresser, oui. Du coup, tu te recules, tu te redresses, et puis tu viens attraper sa main pour le tirer vers toi, et l'aider à se redresser. Tu restes face à lui un instant, pour le regarder, une main prête à le rattraper s'il venait à basculer à nouveau. « Ça va ? » Voyant qu'il a l'air de tenir, tu t'éloignes, le temps de récupérer la bouteille d'eau dans ton sac, et tu la lui ramènes. « Tiens bois un peu, je t'ai dis … il faut chaud ici. T'as du prendre un coup de chaleur. Un truc comme ça. »
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Kanaan Frei
Kanaan Frei
Kanaan Frei
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Kanaan Frei
Dim 19 Avr - 16:05



You're my fear.



Karhlya & Kanaan/Fahim


Elle est gentille. Elle est bien trop gentille, Fahim le sait. Habituellement, les gens trop gentils, ils finissent par lui faire une crasse, l’utiliser ou l’abandonner. Mais cette fille là, plus l’arabe regarde dans ses yeux, maintenant qu’il la tient au creux de sa main comme on cueille la plus belle des fleurs d’un près, plus il sent une sincérité vibrante. Et c’est un problème ça parce que, on l’a dit, Fahim est une fleur bleue… mais surtout Fahim est seul. Il n’a personne alors qu’il est celui qui a le plus besoin de contact. Et ça, ça provoque sûrement tout le chamboulement qui est en train de se passer en lui.

« Merci… »

Un souffle, quand elle l’aide à se remettre sur ses pieds. Mais surtout, ce sourire, qui vient de naître uniquement pour elle. Il se sent redevable, sûrement, mais il a aussi envie d’entourer cette jeune femme de toute la douceur qu’il y a en lui. Et c’est en comprenant qu’elle se tient sur le pied de guerre, devant lui, toute prête pour le retenir qu’il hoche la tête à la question. Oui, ça va. Enfin…

Leur corps va bien, il ne sent absolument plus rien de la faiblesse qui l’a catapulté à la lumière. Il serait même plutôt empli d’énergie, pour le moment. Par contre, dans le coeur de Fahim, c’est le fouillis. Il y a ce trop gros espace au milieu de sa poitrine qui bat si fort. Il mélange tout, sa conscience, son âme, sa raison, ses sentiments autour de la douceur des yeux de Karhlya.

« Oui, tu as raison. Je ne m’étais pas rendu compte qu’il faisait cette chaleur. Et s’il attrape la bouteille, c’est pour en boire une petite gorgée, et lui remettre entre les mains, avec cet air protecteur qu’il a pour tout le monde. Tu devrais boire aussi, ta joue semblait bien chaude. »

Nouveau sourire, encore. Il la laisse se désaltérer si elle le veut (de toute façon, si elle ne le fait pas, il s’est déjà juré de la suivre comme son ombre pour être sûr qu’elle va bien), et reprend son souffle en inspirant une grande bouffée d’air. Ça soulève son torse, et quand il la laisse s’échapper, il a reprend un peu plus contenance de leur corps.

« On en a fini ? Il lui suffit de voir le charriot, pas loin, pour comprendre qu’ils faisaient les inventaires. Tu veux aller prendre un peu l’air ? »

Il est prévenant, mais pour la première fois de son existence Fahim a envie qu’on lui dise oui. Il y a un peu d’égoïsme sous cette question, le besoin de la garder à l’oeil et l’envie de profiter encore un peu de son joli sourire. Ses yeux glissent sur son visage, sans y rester trop longtemps, de crainte de la mettre mal à l’aise et il se tourne vers la fenêtre pas loin. Il fait sacrément bon dehors.

« J’ai bien envie de boire un verre et de me promener tant que le temps est encore à son beau fixe. Ses yeux virevoltent, reviennent à elle, et il lui sourire de toutes ses dents. Et ça serait un plaisir sincère que de pouvoir partager ça avec toi, Karhlya. »

Ah… Fahim se délecte presque de son prénom sur ses lèvres. C’est joli et pas commun. Ça ressemble à l’une de ces fleurs rares, qu’il faut chercher toute sa vie pour la voir une seule et unique fois. Visiblement aujourd’hui Fahim est chanceux, car il l’a trouvée. Et c’est pour cela qu’il s’emballe un peu, sa main se tend, et ses doigts attrapent avec une délicatesse respectueuse la main de la jeune femme, lui laissant toute possibilité de fuir le contact si cela la gêne, et il tire un peu sa main vers lui.

« Allez, dis oui ! Profitons d’un morceau de soleil et d’air doux avant de ressortir en mission ! »
(c) DΛNDELION
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 350
Karhlya Koenig
Dim 19 Avr - 17:30
Bon, au moins, ça n'a l'air si grave. C'est vrai que lorsqu'il y a du soleil, ces toits métalliques posés au sommet de la majorité des entrepôts du QG n'aident en rien. Si dehors, il commence à faire chaud parce que l'hiver s'est effacé depuis longtemps, que le printemps est avancé et que l'été approche, à l'intérieur, c'est parfois presque étouffant. Alors oui, tu mets cet étourdissement sur le compte de la chaleur qui règne ici, et peut-être aussi de la fatigue, un peu. Toujours est-il qu'il ne semble pas si malade que ça, du moins à première vue, ça ne t'empêche pas de lui donner ta bouteille d'eau pour lui permettre de boire un peu d'eau, et sans y penser, tu viens simplement en avaler deux gorgées juste après lui, te rendant compte à quel point tu as soudainement la bouche pâteuse et la gorge sèche. Encore plus lorsqu'il te fait remarquer à quel point ta joue pouvait être chaude … le fait est Karhlya que, en ce qui te concerne, tu ne sentais pas tellement la chaleur de l'entrepôt jusqu'à présent. Pour être tout à fait honnête, si tu as effectivement pris un coup de chaud, c'est uniquement parce qu'il a eu l'idée de venir poser sa main sur ton visage. Tu es fragile à ce niveau. Bien trop sensible. Et surtout, atrocement faible. Tu peux repousser les gros lourds – comme Ezechiel par exemple – de quelques mots aiguisés, tu peux envoyer ton poing dans la figure des plus insistants, cependant, tu es tout bonnement incapable de ne pas fondre sous un regard doux et une attention délicate. Tu es ce genre de fille qui attends encore son prince charmant, celui qui ressemblerait à ceux des contes de fées que racontait maman, lorsque tu n'étais encore qu'une enfant.

Tu viens ramasser tes affaires, jetant ta bouteille, ainsi que tes biscuits dans ton sac, tu le lances sur ton épaule avant d'aviser le chariot. « Comme tu vois, oui, c'est bon pour aujourd'hui. » Tu viens aussi récupérer la feuille d'inventaire, pour ne pas l'oublier, tu l'accrocheras à la sortie, sur le tableau prévu à cet effet. Cependant, alors que tu t'apprêtes à passer devant pour partir, tu t'arrêtes un court instant. Il te parle de prendre l'air, et même d'aller boire un verre comme si … comme si ce n'était pas déjà prévu. Il a pourtant clairement accepté que tu l'invites tout à l'heure et durant un instant, tu l'observes du coin de l’œil, intriguée. Est-ce qu'il aurait déjà oublié ? Et qu'il ne te sorte pas qu'il était encore dans les nuages, tu risques de mal le prendre. D'ailleurs, tu t'apprêtes même à lui faire la remarque, peut-être sur un ton légèrement sarcastique. Sauf qu'il te prends de court avec son sourire là. Et avec sa main qui vient prendre la tienne, tout doucement, sans la moindre trace de force ou de brutalité, c'est même en réalité tout à fait le contraire. Il te suffirait de retirer ta main pour être libre. Il n'y a pas la moindre emprise. Tout ce qu'il fait, c'est tirer ta main vers lui, avant de te demander d'accepter, et alors que tu t'apprêtais, il y a moins d'une seconde à lui rappeler ce verre que tu étais parvenu à gagner tu … « S-si tu veux. » Ah bah super, Karhlya. Toi qui allait tenter un petit numéro de fille blessée dans sa fierté, voilà que tu t'es calmée d'un coup. Pouf. C'est retombé comme un soufflé raté, tiens. Vraiment, tu es irrécupérable, pourtant maman t'as déjà fait la leçon, qu'il était inutile de perdre ses moyens et de dire oui à tout juste pour un beau regard et un joli sourire mais … Finalement, c'est tellement rare. Ça ne t'es jamais arrivé à toi, qu'on agisse avec toi de la sorte. On t'as déjà draguée, évidemment, mais ça t'as toujours plus rebuter qu'autre chose et là, alors qu'il ne s'agit très probablement que d'un peu de gentillesse et non d'un numéro de charme tu … craques. Ou presque. Non en fait, tu craques. Figures toi que t'as un même un petit frisson dans le dos quand il te demande de dire oui, avec cet accent là, que t’arrive finalement pas tant que ça à ignorer. Oh non. Mais quelle idiote. Dégage moi cette main de là.

Tu finis par reprendre ta main. Par détourner les yeux, la tête, par te détourner complètement, en fait et par te mettre à marcher, mécaniquement, façon robot, vers la sortie. Tu accroches ta feuille au tableau, et tu galères avec. Tu réussis même à te piquer le doigts avec une punaise avant de sortir de l'entrepôt. « Tu … tu veux aller par où ? On peut juste marcher ou … il y a ce petit bois, avec le ruisseau, il fait frais là-bas, j'aime bien y aller. »
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Kanaan Frei
Kanaan Frei
Kanaan Frei
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Kanaan Frei
Dim 19 Avr - 21:14



You're my fear.



Karhlya & Kanaan/Fahim


Sa main est chaude comme ton coeur. Fahim sent sous la chaleur de ses mains brûlantes la douceur certaine de la jeune femme, même si ses doigts sont ceux d’une combattante. Et ça le touche, sincèrement. Il ne sait pas vraiment pourquoi, mais la voir si fragile, si douce, si belle au bout de sa main et comprendre qu’elle est une guerrière, elle aussi, ça lui fait quelque chose. Pendant un instant, il se dit qu’il fera part à Micah de sa volonté de la protéger à la prochaine sortie. Et puis elle lui répond et chasse cette pensée.

S’il veut. Bien sûr qu’il le sait. Il n’a même pas besoin de se poser deux fois la question. Aujourd’hui, pour une raison qu’il ignore, Fahim a le projecteur, et il a découvert une fleur rare. Alors, oui, clairement, il sait ce qu’il veut. C’est juste qu’il ne veut pas s’imposer. Il ne voudrait pas la bloquer, la retenir, même si tout son coeur le voulait.

« Allons-y, alors. »

Quand elle reprend ses doigts, il n’a pas lâché ce sourire doux, et sans se sentir blesser qu’elle repartir vivement de ce contact, il la suit, comme sur un petit nuage. Ses yeux vont sur les chevaux, il s’arrête pour caresser Courage, et quand il se porte à ses côtés et la vois se piquer, son visage se marque de surprise. Elle ne s’en est pas rendu compte ? Elle n’a pas mal ? Elle…

« Karhlya ! S’exclame-t-il tout à coup, alors qu’elle parle des bois. Tu t’es blessée avec la punaise… Tu n’as pas vu ? »

Il s’avance, et comme il le fait avec Micah et tous ceux qui se blessent, il attrape sa main. Cette fois-ci, il ne lui laisse pas le choix, parce que lui, il est fait pour soigner. C’est son histoire, presque sa vocation. Alors il mouille le doigt de la jeune femme et il le compresse entre son index et son pouce, jusqu’à trouver un petit bout de tissu pour protéger la blessure.

Et si tout cela est fait dans l’impulsion du mouvement, avec simplement des gestes instinctifs et un silence lointain, quand il se retrouve avec la main de la jeune femme entre les siennes, et qu’il se rend compte de ce qu’il a fait, il se fige. Il met presque 10 secondes à oser lever les yeux vers elle. Et s’il est un petit peu craintif, il a surtout les joues et le bout du nez qui ont viré à un rouge… absolument voyant.

« Je… Il s’arrête, et quand il reprend, il y a ce tout petit sourire désolé sur ses lèvres. Je suis désolé, je suis incapable de laisser quelqu’un se blesser sans ne rien faire… J’ai… un peu surréagi, n’est-ce pas ? »

Alors avec douceur il serre brièvement sa main dans les siennes et il la lui rend comme on redonne une pierre précieuse à une femme tout aussi importante. Dès que ses mains sont vides, il les frotte maladroitement, et finit par les enfoncer profondément dans ses poches, comme pour lui montrer qu’il va faire attention et garder ses mains chez lui.

« Tu dois me prendre pour un fou… Et son petit rire est presque chargé de peur, mais Fahim refuse de faire peser ça sur la brune. Tu parlais d’aller au ruisseau ? Faisons ça alors ! Tu… tu viens toujours ? »

Et s’il est déjà devant l’entrée du bâtiment, il s’arrête tout à coup et se retourne vers elle, l’air plus très sûr de lui-même.
(c) DΛNDELION
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 350
Karhlya Koenig
Dim 19 Avr - 22:17
Si tu avais remarqué cette histoire de punaise dans le doigt ? Oui. Ça pique d'ailleurs. La vérité, c'est que t'en a vu d'autre et c'est pas une toute petit piqûre au bout de ton doigt qui va te faire réagir. Tu vas y perdre quoi, en plus ? Trois gouttes de sang, et ce sera terminé. C'est pour ça que tu ne relèves pas, que tu t'empresses de sortir de l'entrepôt parce que mine de rien, l'ambiance de ces gros bâtiments plein de poussière, tu ne l'aimes pas particulièrement. Et puis, tu es bien trop heureuse, en un sens, d'en avoir terminé avec les corvées, tu en as fais plus que tu n'aurais du cette semaine, à cause de quelques jeunes recrues que tu avais généreusement voulu aider, maintenant que les tiennes sont terminées, tu as quartier libre et franchement, ça t'enchantes.

Lorsque tu entends ton prénom, derrière toi, tu te retournes presque aussitôt. Et au départ, tu vois tu comprends à peine. Blessée. Avec la punaise. Tu lèves simplement le doigt, pour voir une goutte de sang qui coule le long de l'un de tes doigts, et avant que tu n'ai pu réagir pour de bon – probablement en le mettant dans ta bouche – Kanaan s'est déjà approché de toi, il attrape ta main, il mouille ton doigt, se met à l'entourer d'un tissu et toi, tu restes parfaitement interdite pendant tout le temps où il te soigne avec tant d'application. Tu es probablement de nouveau toute rouge, mais tu le regardes faire, sans oser l'interrompre tant il arbore une mise sérieuse dans laquelle tu peux même lire une toute petite pointe d'une inquiétude sincère. C'est seulement lorsqu'il se rend compte lui-même que peut-être, il en fait un peu trop pour une simple piqûre de punaise que tu te mets à sourire. Les rôles semblent s'être inversés, c'est lui qui est maintenant gêné, qui rougit face à toi. C'est mignon, hein Karhlya ? « Un petit peu. » Que tu finis par avouer, tout doucement, avec un léger sourire qui se veut rassurant, mais qui reste dénué de la moindre trace de moquerie. Il finit par te rendre ta main. « J'en ai vu d'autre, t'imagines bien. » Encore une fois, Karhlya. Six ans dans ce Bataillon, plusieurs sorties à l'année, les titans, les courses à cheval, l'équipement, tout ça. Forcément, ça avait finit par laisser des traces, et forcément à certains moments, tu étais rentrée dans un état déplorable. Le pire avait été trois ans après tes débuts, lorsque tu étais rentrée avec l'abdomen transpercée. Tu étais mal retombée après un combat acharné contre un déviant, au beau milieu d'un village abandonné, il y avait un vieil outil pile à l'endroit où tu étais retombée. Tu te souvenais encore parfaitement de la douleur que tu avais du endurer sur le moment, et sur le chemin du retour, puis pendant les trois jours suivants. Une horreur.

« Fou ? Non. Tu es gentil, c'est tout. » Et probablement un peu bizarre, aussi. Mais pas fou. Et comme pour le rassurer, tu viens tapoter son épaules avant d'aller récupérer Mousse pour l’entraîner avec toi, à la suite du soldat. Tu hoches la tête. « Oui, en sortant du District par là ... » Le QG était à la sortie de Karanes, il suffisait de prendre la première des portes après cent mètres sur la route rocailleuse, ensuite, c'était la nature, les champs, les bois, les chemins de campagne et les fermes. « C'est à moins d'un kilomètre, il y a une petite rivière et puis, un grand arbre, je m'y arrêtes souvent avec Mousse, je trouve l'endroit joli. » Et tu en continuant de parler, tu as aussi continuer d'avancer, c'est seulement quand tu te rends compte que tu as bien avancer sur le chemin que tu finis par te hisser sur le dos de ton cheval avant de lancer au trot. Tu finis par lui lancer un sourire, tout en maintenant fermement les rênes de ton cheval. « Trot ou galop ? »
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Kanaan Frei
Kanaan Frei
Kanaan Frei
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Kanaan Frei
Dim 19 Avr - 23:31



You're my fear.



Karhlya & Kanaan/Fahim


Il a surréagi… Il s’y attendait, il le fait toujours. Fahim est l'extensivité de sentiments et d’émotions que les deux autres âmes de ce corps n’ont pas. Alors il lui demande, tout en sachant déjà la réponse, rouge comme une écrevisse trop cuite. Sauf que si Karhlya le reconnaît, elle lui adresse ce petit sourire, tout… doux, rassurant, attirant. Et ça ferait presque fondre Fahim comme neige au soleil.

« Hm… Il se reprend, avant de n’être plus qu’une vulgaire flaque de bonheur. Ce n’est pas parce qu’on a l’habitude d’être seul qu’il faut accepter de s’isoler, non ? A mes yeux, c’est la même chose pour la douleur… Ce n’est pas parce que tu souffres ou te blesses que, si je peux y remédier, je devrais laisser faire. »

C’est… Aussi sincère et bien formulé qu’il peut le faire. Si Fahim est le réceptacle des sentiments et des émotions, c’est également celui qui se cultive et qui catalyse ça par les mots. Et c’est clairement avec bonheur qu’il offre ceux-là à la jolie brune. Encore plus quand elle vient lui dire qu’il n’est pas fou. Qu’il est gentil. Ça fait comme flamber quelque chose en lui. De la joie. Une joie immense.

Le sourire qu’il se borne a affiché devant cette réponse brille autant que le soleil dehors. Il la remercie d’un regard profond et quand ils en reviennent à cette balade, il n’a plus qu’une idée en tête : s’enfuir, s’échapper avec Karhlya et profiter de cette journée. Ce n’est peut-être qu’une après-midi avant de longues semaines d’ombres, alors il lui faut rendre le moment mémorable !

« D’accord, attend, je vais chercher Courage ! »

Et comme s’il tenait une bombe dans les mains (en l’occurrence c’est la clé de son bonheur, et il craint qu’elle ne reprenne son envol, vous voyez ?), il retourne à l’écurie. Il récupère le cheval de Kanaan, celui qui appartient presque plus à Micah d’ailleurs. Et il le selle et revient à toute hâte vers elle.

« Je suis prêt. On peut… galoper ? Le premier arriver là-bas gagne ce qu’il veut ? »

Ça faisait une éternité qu’il n’avait pas été si heureux, ça se lit sur chaque pore de sa peau. Avec un peu moins de grâce que Micah, il se met en selle et il met son cheval au pas, le temps que sa jolie amie accepte l’idée et puis quand les deux animaux sont alignés, Fahim fait le décompte avant de lancer son cheval à pleine vitesse !

Et clairement Courage est une jument qui en a dans le ventre. Elle prend peut-être un peu d’avance, sur les premiers mètres, mais, là, Fahim découvre alors à qui il a affaire. Karhlya n’est pas la cavalière de Mouse. C’est un duo qui les dépasse en laissant une trainée de poussière derrière lui. Et l’arabe à beau pousser la courageuse jument en avant, il finit rapidement par simplement suivre le bruit du galop de la brune et de son cheval. C’est d’ailleurs la seule chose qui lui permet de ne pas se perdre en chemin. Parce qu’il l’a perds de vue bien rapidement.

Et dès qu’il arrive sur place, qu’il la voit déjà arriver, il saute de selle. S’il prend le temps d’attacher rapidement le cheval à proximité du point d’eau c’est uniquement parce qu’il sait que Courage a tendance à rentrer à l’écurie un peu trop soudainement. Parce qu’en suite, il est si… si… aux anges, époustouflé, heureux, vivant, qu’il se jette sur la jeune femme.

Et si Kanaan a peur des gens et que Micah ne laisse personne le toucher (LOL), Fahim adore le contact, adore les gens, adore la chaleur humaine. Alors oui, ses mains se posent sur la taille de la brune et sans réfléchir, dans un grand éclat de rire, il la soulève et se retrouve à tourner avec elle dans les bras. Les yeux pleins d’étoiles, une expression de pur bonheur sur le visage ! Avant de la reposer, sans voir son faux pas et de lui dire :

« Tu étais incroyable ! Tu avais l’air de volé, je ne te voyais même plus ! Et il pose une main sur son épaule, toujours aussi heureux. Alors, dis-moi ce que tu veux, tu le mérites amplement ! »
(c) DΛNDELION
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
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Karhlya Koenig
Dim 19 Avr - 23:58
Si tu t'étais probablement un peu laisser gagner par la fatigue, il s'avère que finalement, la perspective de cette balade à cheval t'enchantes. Parce que, vois-tu Karhlya, tu es cette jeune femme qui, lorsqu'elle quitte les murs et leur pseudo sécurité, lève le nez presque immédiatement pour regarder le ciel. Lorsque tu galopes, à travers les plaines, tu le regard perdu à l'horizon. Le grand air, la liberté, tu respires tout à pleins poumons et lorsque tu as cette occasion de respirer, même juste un peu, de grimper en selle et de galoper, tu ne peux que la saisir, tu ne la laisses jamais s'échapper, te glisser entre les doigts. Et là, tu vois, tu es souriante. Tu es même … si radieuse. Le regard pétillant, tu t'agites sur la selle de ta monture en attendant que Kanaan te rejoignes et lorsqu'il est à son tour à cheval, et qu'il te lance son défi, ton sourire s'élargit encore, si c'était possible. « Un défi ? J'aime les défis ! » Surtout ce genre de défi, parce que, tu ne doutes pas de toi-même quand au fait d'être bonne cavalière, et surtout de former une bonne équipe avec ton cheval. C'est bien pour ça que tu te penches un peu en avant, que tu tapotes l'encolure de l'étalon blanc, comme pour lui donner du courage, pour l'encourager, pour le motiver autant que l'es à la perspective de ce petit jeu.

Et tu es déterminée comme jamais pendant ce décompte. Les rênes de ton cheval entre les doigts, tu fixes droit devant toi, et puis … tu lances Mousse au galop. Et comme toujours, ton cheval à un comme un temps d'adaptation, il donne tout ce qu'il a, ou presque, il lui faut quelques minutes durant lesquelles, c'est vrai, il est un peu à la traîne mais toi, tu ne t'inquiètes pas, parce que tu le connais bien. D'ailleurs, il ne faut pas bien longtemps pour qu'il accélère, pour qu'il prenne sa vitesse et pour qu'il dépasse sans le moindre soucis la jument de Micah. Et, ce que tu t'amuses Karhlya, tu ris même lorsque tu te rends compte que tu le distance de façon si significative. Tu as gagné bien avant d'être à l'arrivée, et tu le sais, mais ça ne t'empêche pas de continuer, de pousser Mousse et surtout, de profiter de cette séance de galop qui te mets du baume au cœur.

Lorsqu'enfin, tu arrives, lorsque tu fais freiner Mousse pour sauter à terre, tu ris encore. Et tu ris toujours lorsque subitement, Kanaan te soulèves du sol, et qu'il te fait tourner dans les airs quelques instants. Ça te rappelles simplement de bons souvenirs, des souvenirs heureux, et tu viens t'accrocher à lui quelques instant, laissant tes mains reposer sur ses épaules lorsqu'il te repose par terre. « C'était génial ! Tu l'as vu courir ? Il allait si vite ! » Comme si c'était la première fois. Et pourtant, c'est loin d'être le cas, tu galopes sur le dos de ce cheval si souvent. Là, c'était juste différent. Plus amusant. Tu t'es sentie libre le temps de cette course, et c'est tout ce qui t'importes à toi, la liberté. Tu aimerais pouvoir faire ça tous les jours, tu aimerais pouvoir rire aux éclats tous les jours comme tu le viens de le faire. Et tu es si heureuse de tout ça, que tu t'approches, et que tu viens le serrer dans tes bras un instant, un très court instant avant de reculer à nouveau. « Merci, je n'avais pas ris comme ça depuis longtemps. » Tu souffles, toujours si radieuse, lumineuse et souriante. « C'est tout trouvé. Maintenant, tu n'as plus aucun droit de me dire non ! Toi et moi, on est amis. Terminé d'être dans les nuages et de me fuir. Je veux plus entendre aucun « non » ! » Prévisible. Évidemment. C'est tout ce que tu voulais, et tu sais quoi ? Tu n'es pas peu fière d'avoir remporté cette victoire, et d'avoir obtenu le droit de lui demander ça le plus légitimement du monde.

Tu finis par venir t'agenouiller près de la petite rivière, tu trempes tes mains dans l'eau fraîche et puis, tu finis par te débarrasser de tes bottes pour te retrouver pieds nus sur l'herbe fraîche.
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Kanaan Frei
Kanaan Frei
Kanaan Frei
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Kanaan Frei
Lun 20 Avr - 13:54



You're my fear.



Karhlya & Kanaan/Fahim


Fahim en pleurerait presque de joie s’il le pouvait. Mais ce serait un risque qu’il ne peut pas prendre. Faire couler des larmes, quelle qu’en soit l’origine, lui a été interdit par Micah, parce qu’il passe sans le voir de quelques perles salées aux chutes du Niagara. Il a bien tenté d'expliquer au trentenaire que c’était la le poids de ceux qui ressentent des émotions… en vain. Donc oui, Fahim tente tant bien que mal de ne plus pleurer.

À la place, son éclat de bonheur le pousse à soulever la jeune femme, et à l’entraîner dans une ronde où il en oublit tout. Le temps, l’endroit, qui il est, qui elle est. Il en oublie jusqu’à en demander son accord. Et quand il la repose, il n’y a certainement jamais eu autant de bonheur sur leur visage !

« C’était tellement incroyable ! Tu étais derrière moi et puis… zouh ! J’ai cru que tu lui avais rajouté une paire de pattes vue comme il allait vite ! »

Rien que ça ! Il en tremblerait presque tant l’adrénaline coule dans tout son corps et lui donne l’impression d’être sur un nuage. Et pour la première fois de sa vie, Fahim se rend compte qu’il n’y est pas seul. La brune est là, et mieux encore elle le serre dans ses bras, lui arrachant un ronronnement de bonheur.

Même quand elle vient lui demander son dû et que cela le concerne tout en imposant une nouvelle attitude pour Kanaan et Micah, Fahim ne ploie pas. Ses yeux brillants, il hoche la tête avec un engouement qui lui donne une force nouvelle. Imposer à Micah de ne plus fuir la brune risque d’être toute une histoire, mais pour une fois l’arabe se sent capable de se faire entendre.

« Promis, je vais faire de mon mieux ! »

De son mieux, c’est déjà beaucoup pour quelqu’un qui se met en permanence en retrait et qui s’écrase face aux volontés les plus fortes. Il ne se départit pas de son immense sourire et quand elle retourne près du ruisseau, le voilà la regarder avec… ce drôle de truc dans les yeux. Son coeur qui bat fort. Ses mains un peu moites. Et cet espoir qui lui emplit le corps au point de lui donner l’impression d’être sur le point d’exploser.

C’est un petit coup de Courage qui le pousse à la rejoindre. Et sans réfléchir, sans réfléchir trop à ce qu’il se passe dans sa tête et son coeur, Fahim retire ses chaussures, remonte son pantalon et là où la jeune femme s’est juste penchée au bord de l’eau, il y met les pieds, presque brutalement.

« Ohhhh elle est fraiche ! Sans réfléchir, le voilà qui se penche, qui y mouille les mains, et un instant, comme pris d’une inspiration de nulle part, c’est sur elle qu’il projette l’eau fraiche de ses doigts. Ouuups ! »

Et pourtant, le voilà déjà à reculer en riant, persuadé qu’il ne va pas s’en tirer à si bon compte. C’est amusant, mais il n’a pas besoin de la connaître depuis longtemps pour avoir la sensation de lire en Karhlya. Et cette idée lui plait beaucoup trop.

« Allez, viens te mouiller un peu, Karhlya ! Nouvelle projection d’eau. Ou je m’en charge d’où je suis ! »
(c) DΛNDELION
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