Attack on Titan
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La chevauché des cornichons. (Aiji, Raven, Marshall, Kelsier, Laszlo & Kanaan)
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Kanaan Frei
Kanaan Frei
Kanaan Frei
+ MESSAGES : 176
Kanaan Frei
Lun 22 Juin - 16:39
Il n’a pas dormi depuis que la formation est revenue en ville. Il a à peine mangé. Par contre il a bu, jusqu’à tomber endormi sur le lit aux côtés de sa femme silencieuse. Micah sait très bien qu’elle a compris ce qu’il se passait, qu’elle ressent son désespoir. Elle est là, elle reste là, et c’est sûrement ce qu’il lui faut, sauf qu’alors qu’il s’est effondré au lit vers 17h, épuisé de tourner en rond, l’homme se réveille d’un coup. Dans son torse, son corps bat à en faire mal. Fort. Vite. Vivant. Sans réfléchir, il se relève, il attrape son équipement, l’enfile comme en transe, ses dagues dragons, un sac dans lequel il fourre tout ce qu’ils ont pour les soins, et il se retourne. Saskya est éveillée… Elle le regarde, et elle a ce simplement mouvement de lèvre, ces quelques paroles pour lui faire promettre de revenir vivant et elle le laisse partir. Et c’est à cause de ça qu’il comprend qu’il l’aime autant.

« BOUGE-TOI ! »

Il cogne sur la porte de la chambre du QG où sa soeur vivait, et où son futur mari s’est réfugié. Il le fait, il l’a vu y aller en rentrant, l'air… détruit. Et c’est ça, hein. Laszlo est là, toujours habillé de son équipement depuis visiblement 48h. L’air éteint, son visage est sec, ses yeux morts. Il a l’air inquiétant, mais même Micah baisse d’un ton pour s’adresser à lui, comme si soudainement il avait peur de son futur beau-frère.

« Elle est vivante !
-Hein… ? Marmonne Laszlo, sans le voir.
-PUTAIN ! Il lui décroche une nouvelle droite, c’en est à croire qu’ils ne peuvent se parler que comme ça et quand Laszlo reprend un air un peu plus vivant, Micah, l’entraîne avec lui. On va chercher nos chevaux et on part. Elle est vivante, j’en suis certain maintenant !
-Qu’est-ce que tu racontes…?! Kanaan… Kanaan, arrête, elle n’est pas… Elle a été mangée… On… On l’a vu ! »

Ils sont dans la cour maintenant, plongés dans les ombres et le silence de la nuit qui est tombée depuis plusieurs heures déjà. Sauf que si Laszlo reprend un peut du poil de la bête et que la souffrance lui fait hausser la voix, Micah n’a jamais été un tendre, encore moins un de ces types cons qui abandonnent au moindre effort. Alors il attend de s’écarter un peu plus des chambres et d’arriver à l’écurie pour attraper son aîné par la gorge, le coller au mur, une main serrée sur sa gorge, et le voilà qui grogne :

« Je te dis qu'elle est vivante ! C’est ma soeur… jumelle ! Si elle était morte, je le saurais… là-dedans ! Il tape son pectoral côté gauche, violemment. Maintenant, si tu préfères rester dans ta chambre à pleurer et l'abandonner, alors dégage, mais moi je vais la chercher ! »

Il le relâche aussi sec et soudainement il recule d’un pas, prêt à le laisser sur place, quand il voit Koenig être secoué d’un sacré frisson. Avant de l’avoir vu venir, le poing de l’homme lui fait tourner des étincelles quelques secondes et comme si ça signe leur contrat, les voilà à entrer dans l’écurie et chercher leurs chevaux.

« Vite… Avant que quelqu’un se rendre compte de ce qu’on fait. Souffle Laszlo, dans le box de Sterrennacht. »
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Aiji Bailey
Aiji Bailey
Aiji Bailey
+ MESSAGES : 82
Aiji Bailey
Lun 22 Juin - 17:46
Tu tournes Aiji. Tu tournes dans ta petite chambre, dans ton bureau de Caporal. T’es vide. Complètement éteint depuis quelques temps. Depuis que Ainsley t’as pour ainsi dire tourner le dos. Depuis que tu te trouves avec ces sentiments si encombrants que tu ne sais plus quoi faire pour t’en débarrasser. T’es plein de colère Aiji oui. Et plein de rancune. Beaucoup plus envers Koenig qu’envers Ainsley en réalité. Cet homme que tu as pris sous ton aile, pour lequel tu as pris tant de temps… Tu as pris tout cela comme une véritable trahison. Et l’annonce du mariage, puis sa demande pour intégrer l’équipe d’Ainsley n’avait rien arrangé à ton humeur, même si tu avais fini par l’appuyer. Parce que tu as décidé de tout gérer en tant que soldat et non en tant que l’homme poule que tu es en général, tu te retrouves avec une équipe totalement dessoudé, détruite. Une famille qui ne l’est plus.

Et ce qui vient ajouter à ta peine actuellement… c’est le fait qu’Ainsley ait disparu. Arrachée dès sa première sortie en tant que Caporal et dévorée. Tu la vu Bailey. Tu as vu ce titan monstrueux dévorer quatre femmes. Et si l’une est toujours plus importante que les autres et que tu ne cesses de repenser à l’épisode d’Erina… Tu te dis que Hodgen ne doit pas être en reste avec trois de ses soldats en moins. C’est bien pour ça que d’un coup d’un seul, tu te redresses et ouvres la porte pour aller le voir, rien que pour savoir comment il va. Même si tu ne l’apprécies pas beaucoup, tu te dis qu’il faut bien que quelqu’un aille voir ce pauvre homme.

C’est en marchant dans les couloirs que tu entends des voix. Reconnaissables entre mille. Si tu sers les poings en entendant la seconde et si tu connais le lieu dont elles proviennent… tu finis bien vite par comprendre ce qu’ils cherchent à faire. Et si tu restes les bras ballants pendant quelques secondes, les traitant de fou dans ta tête… Tu finis bien vite par comprendre ce qui les pousse à entreprendre leur terrible projet. Tu finis par reprendre ta marche jusqu’au bureau de Hodgen, maintenant équipé de tes lames et de l’équipement de tridimensionnalité, et toque légèrement à sa porte. « Caporal Hodgen. » Ta voix ne laisse passer aucune émotion. Comme depuis le jour de l’annonce de la promotion, tu t’es enfermé dans une carapace que plus rien ni personne ne peut sembler briser. En apparence. Tu attends que ce dernier ouvre la porte et finis par prononcer quelques mots. « Je sais que le moment est mal choisi, mais venez avec moi s’il vous plaît. J’ai besoin de vous. »

Tu fais quelques pas avant de le prévenir. « Prenez votre équipement s’il vous plaît. Vous risquez d’en avoir besoin. » Tu l’emmènes vers les écuries en silence avant de te remettre à parler. « Je crains que certains de nos… compagnons aient décidé de faire le mur pour essayer de retrouver ce titan… et les filles par la même occasion. » Tu fais quelques pas rapide avant de regarder autour de toi. « Je conçois que c’est un plan risqué. Et suicidaire. Mais... » Tu pousses un profond soupir. « Vous avez perdu des soldats. Trois. Je me suis dit que vous aimeriez peut-être venir avec nous.  » Oui nous. Tu sais pas pourquoi tu te mets dans le même bâteau après tout ce qu’il s’est passé avec Karhlya, mais en fin de compte tu vois bien que tu veux faire parti de l’expédition.

« Avez-vous une idée de comment faire passer vos chevaux de l’autre côté du mur? » Telle est ton entrée en matière lorsque tu arrives devant les deux hommes dans leur box. Un regard glacial. Une attitude raide. Tu n’attend pas le moindre bonjour avant d’aller seller ton cheval. Tu lances d’ailleurs à peine un regard à Koenig. « Je connais quelqu’un qui peut nous aider, si vous êtes disposés à nous accueillir parmi votre… groupe. »
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Kelsier Hodgen
Kelsier Hodgen
Kelsier Hodgen
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 94
Kelsier Hodgen
Lun 22 Juin - 18:42
T’es … Tu n’en sais rien. Disons juste que tu t’es enfermé dans ton bureau. Disons simplement, Kelsier, que tu as l’air d’un fantôme, d’un dangereux fantôme. Quand tu as traversé le couloir du QG, ton équipement défait à bout de bras, pour rejoindre ce que certains appellent encore ton « antre » tu lançais de sacrés regards de tueur, comme pour dissuader qui que ce soit de t’approcher, ou de tenter de t’offrir la moindre petite parole de réconfort. Tu es rentré la tête basse, plus que jamais, tu as même dévié ton chemin quand t’as vu Aedan tenter de t’attraper, tu l’as esquivé, tu as tout juste besoin de solitude.

Au départ, mon vieux, tu as eu l’audace de te figurer que ça passerait, qu’il te fallait du repos, et que, tu allais t’en remettre, parce que ce n’était pas la première fois, que ce ne serait probablement pas la dernière non plus. Tu n’es pas Bailey. Tu es bien plus résistant que ça, et quand bien même tu viens littéralement de perdre la moitié de ton escouade en un simple coup de gueule de titan, pour ainsi dire, tu continues, durant bien des heures, de te figurer que tout ira bien. Grave erreur que voilà. Tu vois Hodgen, tu as déjà eu un mal de chien à t’adapter à l’absence de Saskya, on dirait tout ce qu’on veut, tu passes ton temps à gueuler, à dire que tu t’en fiches, et que c’est les risques du métier, mais toi, tu le sais, que tu passes ton temps à veiller sur ces femmes, et ce, dés qu’elles quittent l’enceinte sécuritaire de ces murs. Aujourd’hui, tu as échoué, et tu n’en as pas perdu une, non, tu en as perdu trois, dont une à laquelle vraisemblablement … t’as fait la belle putain de connerie de trop t’attacher.

T’as passé un temps infini à te poser des questions sur Astrid. Elle passe son temps à te titiller, te provoquer, parfois, elle ne fait que se pavaner devant toi, parfois, t’as juste envie de lui dire qu’elle a pas besoin de se déshabiller pour te plaire … Ouais, elle te change, elle te rend bizarre, et maintenant qu’elle est plus là, depuis que tu as vu ce titan l’avaler sous tes yeux, il y a cette douleur, au creux de toi. C’est acide. Brûlant. C’est comme un torrent de lave en fusion qui se propage dans tes veines, à partir de ton cœur, et ça fait mal, ça brûle. Tu pourrais presque te mettre à pleurer, tant la douleur est vive, et t’es probablement sur le point de craquer, quand on vient frapper contre ta porte.

Tu vois, t’es sur le point d’envoyer une belle rafale de colère sur le crétin qui a fait la connerie de te déranger, mais quand tu te retrouves face à Bailey, et sa tête de cadavre sur pattes, tu … te figes. Tu t’arrêtes. Lui aussi, il a perdu quelqu’un, aujourd’hui, tu l’as su. Et étant donné que t’es en train de souffrir le martyr, tu te vois mal déferler la rage que ça provoque en toi, sur lui. Un peu de respect pour la douleur des autres, Hodgen, tu sais au moins faire ça. « Pardon ? » Venir avec lui. Il a besoin de toi. Franchement, ouais, t’es sur le point de lui envoyer à la tête que le moment est clairement mal choisi, là, mais, il continue, et quand il te parle d’équipement, t’es intéressé, intrigué. C’est quand tu entends son histoire de compagnons qui font n’importe quoi que tu soupires, lourdement. Le pire, mon vieux, c’est que … tu ne sais pas trop pourquoi, hein, mais sur le moment, quand tu attrapes ton équipement, quand tu te mets à l’enfiler avec toute l’expertise acquise avec les années, tu ne songes à arrêter ces gens, peu importe qui ils sont. On ne t’a pas laissé le temps d’abattre ce titan. On ne t’a pas laissé la possibilité de faire quoi que ce soit, tu y vois une occasion de vengeance, au moins ça, et peut-être aussi un petit, tout petit espoir. Ça aussi, c’est nouveau chez toi, Kelsier. L’espoir. « Bougez vous au lieu de discuter, Bailey. » C’est fou, ça, quel besoin a-t-il, à la fin, de toujours bien trop parler, celui-là, hein ? Tu le lui reprocheras toujours, c’est un fait.

Aux écuries, tu soupires. Franchement, mon vieux. Frei. Koenig. Le frère et le presque mari d’Ainsley ? Tu es en train de comprendre dans quel mauvais pas tu t’es fourré, et pourtant, tu ne feras pas demi-tour, tu viens juste seller Stitch, tout aussi rapidement que tu as su t’équiper. « C’est pas eux qui décident. C’est qui votre contact magique ? Qu’on puisse sortir de là rapidement, avant d’attirer tout le voisinage ? » Tu t’impatientes, oui, mais à ta décharge, n’importe qui pourrait vous surprendre, malgré l’heure tardive, ce n’est pas le moment de discuter, tu es prêt à prendre le risque d’y aller sans te concerter avec les autres, parce que, tu te dis qu’élaborer un plan sera carrément plus simple quand vous serez de l’autre côté qu’ici…
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Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
+ MESSAGES : 237
Laszlo Koenig
Lun 22 Juin - 19:00
T’aurais dû le savoir, Laszlo. Personne n’allait te laisser dévorer la peine qui te ravage le coeur en paix. Tes parents sont essayés de venir quand ils ont su. T’as pas ouvert. Vega est venue tentée de te parler. Tu l’as suppliée de partir. T’es enfermée dans la chambre de ta femme, future, presque… sa couverture contre toi, son odeur dans le nez. Et t’as pleuré hein… t’as pleuré à en vomir, à en tomber de fatigue. Maintenant tu ne fais plus rien. T'es assis, tu attends, que la mort vienne te cherche au passage, parce que tu ne veux pas d’une vie sans elle, c’est certain.

Alors ouais, t’aurais pu te douter que celui qui arriverait à te faire sortir d’ici c’est Kanaan. Tu ne comprends pas vraiment comment fonctionne ce garçon, mais son crochet du droit te remet l’esprit en marche et quand il t’assène plusieurs fois que sa soeur est vivante toi… ouais tu te raccroches à cet espoir comme damné. Tu te précipites dans le box de ton cheval, tu entreprends de le sceller quand t’entends une voix. Puis une autre. Deux Caporaux, et pas n’importe lesquels.

« Qu’est-ce que… Tes yeux glissent sur Hodgen sans tiquer, mais quand tu vois Aiji, là, tu comprends à quel point la colère, la peur, la possessivité peuvent être dangereux, en toi. Tu te rends compte que tu te sens en danger qu’il apparaisse de la sorte. Faites ce que vous voulez. Tu finis par grogner sur un ton rauque. Mais je ne m’arrêterai pas d’avancer tant que je n’aurai pas remis la maison sur les filles.
-Chacun pour sa gueule, ça m’parle… Marmonne Kanaan dans le box de son cheval fuyard. »

Tu n’as pas envie de te battre maintenant, mais tu ne fais aucun effort pour reprendre l’attitude si douce et compréhensive que tu affiches pourtant tout le temps. Tes yeux sont chargés de colère, de tumultes et d’une part d’ombre qui ne promet rien de bon. Et sans attendre, sans leur donner une once de ton attention, parce que là, t’es plus un soldat, Laszlo, tu es un homme déchiré qui va partir dans une quête sans logique pour la femme que tu aimes. Tu ne t’attends pas à la voir vivante, mais tu comptes tuer ton coeur dehors, pour simplement… massacrer toute la lumière qu’il y a encore au fond de toi.

« Bougez-vous. Tu lances autant aux deux gradés qu’à Kanaan. Je passe par l’infirmerie récupérer de quoi faire des soins. Kanaan, récupère des équipements au cas où. Tes yeux glissent sur les deux autres hommes. Trouvez quelqu’un pour activer le monte-charge, moi j’vais pas traîné mille an ici à attendre qu’un gentil petit soldat de la garnison nous file un coup de main. »

Et tu entraines Nacht hors de l’écurie pour aller jusqu’à l’infirmerie où tu charges tes sacoches de bandages, remèdes et autres trucs, avant d’aller vers le mur et surtout la portion où le monte-charge permet à la garnison de monter les canons et les chevaux en haut des murs.
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Marshall Yvarah
Marshall Yvarah
Marshall Yvarah
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 34
Marshall Yvarah
Lun 22 Juin - 19:31
T’es qu’un putain d’incapable. Vraiment. Putain. Marshall. Tu te jures toi-même, comme un grand de la protéger, tu te donnes cette mission, tout seul, pour tu ne sais quelle raison, tu lui pompes l’air, pour le faire, quitte à être chiant, quitte à être collant, quitte à ce qu’elle ne finisse par te haïr, tellement tu l’aurais mise en colère trop souvent, et … Et rien. Rien mon vieux. Que dalle. T’étais même pas là. T’étais loin. T’es arrivé trop tard. Quand t’as demandé où elle était, on t’a répondu un mot, un seul : morte. Et toi, toi t’as vrillé, hein. Complètement, et il a fallu trois soldats pour te retenir, t’en as cogné deux, Stellaa s’en est mêlé, il t’a fait mettre au fer, et puis, au retour, il t’a détaché, comme on remet un animal sauvage en liberté, avec un putain de soupire, probablement désolé, mais qui t’as juste donné envie de fuir.

Ensuite, t’as fait la connerie de rentrer chez toi. Ta mère t’a saoulé. Ton père aussi. Tu as cassé la moitié de son service en porcelaine, t’as fait un trou dans la porte de la cuisine, t’as aussi cassé un vase, ta mère s’est mise à hurler, elle a pleuré, tu l’as regardé, t’es sorti, depuis, tu n’y es pas retourné. Tu erres. C’est tout ce que tu peux faire, de toutes façons. T’es même allé sur la tombe de Miles, et tu as vomi du vide près du grand arbre, près de la pierre tombale, parce que, tu t’es mis à penser que bientôt, y’en aurait une à son nom à elle, ici, et tu viendrais les voir ici, tous les deux. T’as pas réussi à la garder. Finalement … elle est retournée avec lui. C’est ce que tu t’es dit. T’as vomi à nouveau, tu t’es endormi dans le cimetière, et puis finalement, t’es monté en haut du mur.

Tu ne sais pas combien de temps tu as passé là-haut, par contre. T’as balancé des cailloux, et une fleur, aussi. Quand tu l’as vue tomber, s’écraser plus bas, dans l’herbe, t’as regretté de l’avoir fait, tu t’es rendu compte que t’étais en train de lui dire adieu, mais que tu n’en avais à la fois pas envie du tout. Une partie de toi essaie de s’y faire rapidement. L’autre refuse encore catégoriquement le fait qu’elle a pu disparaître de ta vie pour de bon … Impossible. Tous. Le monde entier, mais pas elle. Surtout pas elle, Marshall. Et pourtant …

Il fait nuit, quand tu redescends de là-haut. Tu retournes au QG, parce que tu ne veux plus rentrer, et … tu crois Laszlo. Tu vois bien qu’il est différent de d’habitude, le frère de Sage, celui qui a aussi perdu sa presque femme dans l’histoire. T’as un soupire. Et puis, tu te concentres sur ce qu’il est en train de faire, tu plisses les yeux, en le voyant charger ses sacoches, sur son cheval, et tu comprends que ce n’est pas normal, alors, tu approches. « Où est-ce que tu vas ? » Son regard … aussi vide qu’effrayant, Marshall. Pire que toi, à n’en pas douter, c’est même presque encore plus douloureux, de poser ton regard sur lui, et d’y lire encore plus de douleur, toujours plus. Pire encore quand il te lance ces quelques mots, à base de : tu tiens à elle, alors, sauve là. Quelque chose dans ce goût-là, et toi, ça te … ouais, ça te remue. Parce qu’il vient probablement de mettre des mots clairs, et bien trop précis - pour toi - sur des choses qui te mettent plus bas que terre depuis bien trop longtemps. Et ça suffit, pour te convaincre, évidemment, pour que tu te précipites, que tu fonces pour attraper Pop, le seller, ressortir, et juste, suivre Laszlo, en silence, dans son mouvement pressé en direction du mur.
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Aiji Bailey
Aiji Bailey
Aiji Bailey
+ MESSAGES : 82
Aiji Bailey
Lun 22 Juin - 19:48
Tu vois Bailey, lorsque tu vois l’état de Hodgen lorsqu’il t’ouvre sa porte… tu ne lui dis rien, tu ne lui baragouines même pas des excuses. A quoi cela servirait-il de toute manière. A part à remuer un peu plus le couteau dans la plaie. A part lui faire un peu plus de mal. Tu sais ce qu’il doit endurer parce que tu l’as déjà vécu. Si toi tu te sens tout simplement vide, lui semble avoir de la rage à revendre. Et si tu te contentes de lui dire ce qu’il se passe d’une voix terne qui contraste avec ta chaleur habituelle, lui ne se gêne pas pour te presser un peu. Pourtant tu ne lui réponds rien. Tu te contentes tout simplement de filer et de seller ton étalon tout en écoutant la voix de Koenig s’élever… Ce qui fait se lever en toi une tempête de colère.

Tu prends une profonde inspiration afin de te calmer. Ce n’est ni l’endroit ni le moment d’élever la voix mais tu ne vas pas te laisser marcher sur les pieds de cette manière par cet incapable. Oui. Incapable. Tu as tenu Ainsley sous tes ordres pendant six ans, six longues années - Koenig aussi d’ailleurs - ils sont toujours rentrés en sécurité. Tous les deux. Et là, pour la première sortie d’Ainsley, cet idiot a été incapable de la protéger. Et tu ne dis rien Bailey. Tu ne dis rien mais tu n’en penses pas moins. Ton regard est lourd de reproches, de colère et de dédain lorsque tu poses tes yeux sur lui alors qu’il semble comme… distribuer tes ordres. Et t’en rirais presque Bailey. Presque. De le voir essayer de prendre les choses en main alors qu’il n’a jamais été capable de le faire. « Il faudra bien pourtant Koenig. Vos pieds ne vous seront d'aucune utilité encore une fois. » Que tu feules tout simplement. Et tu leur lances à peine un regard avant de lancer ton cheval. « Je vais chercher un soldat digne de confiance. » Si tu sors du quartier général au pas sans trop faire de bruit, tu finis par lancer ton cheval au galop en plein milieu de la pelouse pour retrouver le soldat de la Garnison.

Tu toques sur la porte de Raven, lançant des regards autour de toi sans apercevoir qui que ce soit. « J’ai besoin de toi. Met une veste et suis moi. » Que tu lances à ta cousine avant d’attraper sa main et de la hisser sur ton cheval. « On fait le mur. J’ai besoin d’aide pour activer le monte charge. » Tu pousses un long soupir avant de serrer la jeune femme. « Je sais ce que tu vas me dire. Je ne devrais pas y aller. Mais… Je ne sais pas. Je crois que j’ai besoin de le faire pour pouvoir guérir. » Tu trottines jusqu’à la base du mur où se trouve le monte charge, voyant des silhouettes au loin. « Pas d’esclandre s’il te plait. Tu me feras des reproches lorsque je serai rentré d’accord? » Tu t’approches des… quatre hommes en plissant les yeux. Il semblerait bien qu’il y ait un nouveau volontaire, un homme de l’exploration dont tu ne connais pas le nom. Au moins ça vous fera une escouade complète. Ouais. La belle affaire. Une belle brochette de crétins avançant grâce à leur colère, leur douleur, leur rage de vaincre. Tout ce que tu leur as toujours dit qu’il ne fallait pas faire en somme. Tu vois, t’es aussi crétin qu’eux à vouloir les suivre et foncer à l’aveuglette. Pourtant rien ne te ferait reculer.

Tu laisses ta cousine descendre de cheval et lui prend la main. « Rassures-toi ça va aller. Rentre dès que tu auras terminé d’accord? Et essaye de te faire muter en patrouille ici demain pour venir nous rechercher. » Tu positionnes ton cheval sur le monte charge avant de lui faire un signe de tête. « Fais vite. Le bruit risque peut-être d’en réveiller certains. »
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Raven Graymarck
Raven Graymarck
Raven Graymarck
+ MESSAGES : 24
Raven Graymarck
Lun 22 Juin - 22:44
Ce soir, j’ai la maison pour moi toute seule. Judith doit jouer dans une tarverne du coin et Tobias est coincé au QG. Je n’allais pas m’en plaindre. D’autant que je n’étais pas de la plus belle des humeurs. Je le savais qu’il y avait toujours des pertes dans les rangs de l’exploration. Mais après la mort de mon père, je n’avais pas perdu de gens auxquels je tenais. Aiji revenait toujours. Mais cette fois-ci, c’était Karhlya qui n’était pas revenu. Pire, elle était parti avec que j’étais en colère contre elle. Je ne cautionnais pas comment elle avait traité mon cousin. Surtout pas après le boulot que j’avais du faire pour le convaincre de se lancer dans une relation amoureuse. Mais ce n’était pas pour autant que je voulais apprendre qu’elle s’était faites manger par un titan.

Bref, j’étais donc partie pour une soirée dans mon canapé quand on frappa à ma porte. Je trouvais alors mon cousin et sa mine triste de l’autre côté. Fallait que je lui présente des filles drôles. Histoire qu’il se détende un peu. Je n’ai pas le temps de lui dire quoique ce soit. Je lui obéis alors sans discuter. J’attrape ma veste et le suit. D’un autre côté sa main qui me tire ne peut m’en empêcher. Et alors qu’il me fait monter sur son cheval, il s’explique. « Tu pourrais pas faire comme les autres mecs pour guérir ? Te prendre une cuite et te taper une nana trouver dans une taverne. Ce serait moins dangereux. » Mais d’un autre côté, je comprenais totalement. En réalité, je serais presque prête à les suivre dans leur mission suicide. « Je vais te préparer un discours de 10 pages pour ton retour alors. » Et il avait intéret à revenir.

Je regarde les mecs qui nous attendent près du monte charge. Je comprend alors ce qu’ils attendent de moi. Nous voilà avec une belle brochette de mecs dépressifs. Je me retiens de le dire à voix haute. Je sais pas du tout comment ils pourraient le prendre. Je descend de cheval et le laisse m’entrainer vers le monte charge. « T’en fais pas, je saurais convaincre mon caporal de me mettre au patrouille. » Ce n’était pas très difficile de le convaincre. Par contre rentrer chez moi… C’était mal me connaitre. J’allais passer ma nuit sur ce mur. Et maintenant il me fait accélérer. Je monte alors dans le monte charge, me mettant du côté des commandes. « Serrez vous bien. 5 chevaux c’est vraiment la limite. » Une fois tout le monde en place, l’ascension commence. « Heureusement que l’équipe de nuit est rempli d’incapable. Ils doivent être en train de boire dans un coin au lieu de patrouiller. » Que je marmonne plus pour moi qu’autre chose. On arrive en haut du mur. Plus qu'à refaire de même avec le monte charge de l'autre côté.
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Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
+ MESSAGES : 237
Laszlo Koenig
Lun 22 Juin - 23:13
Si tu le pouvais, tu partirais aussi vite, sans attendre personne, Laszlo. Parce que tu ne peux pas rester là à ne rien faire, à déprendre d’autres hommes. Puis ça te rend malade, d’être au chaud, en ville, alors que les filles sont dehors. T’es un mauvais frère, un mauvais époux. T’es un mauvais homme. Et tu sais pertinemment que si le faisais entendre, Kanaan t’en collerais une de plus, alors, ouais, tu ne dis rien, tu avs à l’infirmerie, tu récupères ce qu’il faut et quand tu vois Marshall, qui ère comme un damné, tu comprends. Ce garçon, tu n’as jamais compris pourquoi il y avait tant d’orage dans ses yeux, tu mettais ça sur la mort de son frère, mais aujourd’hui, tu comprends.

« Eh Marshall. Tu le hèles, les yeux morts, mais une énergie inquiétante au fond de toi. Je sais que tu tiens à Sage… Tu lui apprends, sans hésiter, parce que tu viens de comprendre deux choses : 1. plus vous serez nombreux dehors, mieux vous survivrez. 2. C’est de l’amour, et l’empêcher de décharger son inquiétude pour ta soeur, ce serait le torturer. Si tu tiens vraiment à elle, alors viens avec nous. Aide-nous à la sauver. »

Et te voilà, à expliquer vite fait le plan, puis à repartir avec ton cheval vers le mur et le monte-charge. Tu es déjà en train de virer complètement timbré quand les autres apparaissent, silencieux, concentrés sûrement. Tu vois bien que Kanaan se retient de grogner, de râler, de faire savoir qu’il a les nerfs en pelote, mais tu ne loupes pas le mouvement de ses mains sur ses dagues. Toi, c’est la clé de la chambre de Karhlya, dans ta poche, que tu tournes et retournes comme un accro en manque.

C’est dans un brouillard immense que tu te vois monter dans le monte-charge, sur Nacht, qui est plus calme que jamais. Tu laisses les autres faire et quand tu finis par relever la tête, alors que vous redescendez côté titan, tes yeux glissent sur chacun. Et tu comprends que vous êtes maintenant livré à vous-même, et que tu n’as envie de compter sur personne. Alors, sans attendre, parce que tu refuses d’être un soldat, là, maintenant, tout de suite, tu mets ta jument pie au trot dès que le monte-charge termine sa descente et tes yeux glissent à Kanaan, qui regard droit devant lui, les yeux grands ouverts, sans donner de direction.

« On commence par les environs d’où ça s’est passé. Tu finis par suggérer, devant le silence des autres, avant de grincer, lentement. À moins que quelqu’un ait vu où était partie cette saloperie ?! »
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Kelsier Hodgen
Kelsier Hodgen
Kelsier Hodgen
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 94
Kelsier Hodgen
Lun 22 Juin - 23:37
Ouais, maintenant, tu es lancé. C’est trop tard. Ce crétin de Bailey t’as mis cette folle idée dans le crâne en moins de deux minutes, il t’a … ouais, il est venu réveiller cette connerie d’espoir, un truc auquel tu ne crois pas plus que ça, parce que, bien trop souvent, tu te dis qu’on tombe de bien trop haut avec des conneries pareilles. Sauf que là, mon vieux, t’as envie d’y croire. C’est sans doute ridicule, personne ne s’amuse à faire le mur comme un gamin, à l’échelle de l’armée, quand quelques soldats finissent dévorés en mission, mais là, visiblement, c’est différent pour chacun d’entre vous. Tu as envie d’y croire, un peu, et puis, tant pis finalement, si ça ne mène à rien, au moins, tu ne seras pas resté sans rien faire, à ruminer, à rager, t’auras pu défouler tes nerfs, sur quelques titans, sur ces types, au pire des cas.

Tu sens cette tension, bien palpable. Tu ne comprends pas, franchement, tu te doutes que des trucs bien trop personnels sont en jeu, et animent certains de tes compagnons d’infortune, mais tu es là pour des raisons similaires, alors, pour l’instant, tu ne peux que fermer ta grande bouche. Pour une fois, c’est dans le silence le plus total que tu selles ton cheval, tu laisses Bailey partir de son côté, Koenig en ferme de même, puis Frei et toi … Oh, bah, tu te retrouves tout seul. Comme un con. Et t’as ce soupire, mon vieux, mémorable, tandis que tu tâches quand même de t’armer de quelques trucs, tu te faufiles dans le QG pour attraper des vivres, de la nourriture, tu prends même une couverture, au cas où, tu te dis. T’as probablement jamais été aussi prévenant de ton existence, dis donc.

C’est avec ton chargement que tu finis par rejoindre le mur. Bailey s’est arrangé pour qu’une petite nana actionne le monte-charge, il donne ses instructions, et tu laisses faire sans intervenir. Ouais. T’es toujours silencieux, bien la preuve que tu n’es pas au mieux de ta forme. Tu laisses juste l’appareillage descendre, et puis, tu t’avances, et vu que tout le monde semble avoir décidé que ce serait chacun pour sa poire, bah t’avances. « Je suis d’accord avec ce type. » Que tu finis par lâcher, tout en désignant Koenig des yeux. « Même si je doute que la bestiole soit restée gentiment à nous attendre … Et puis, vous voulez faire quoi au juste, l’éventrer pour les sortir de ton estomac ? » Ouais, au fond, t’es toujours un peu sur la réserve, hein. Tu ne sais pas bien à quoi tu dois t’attendre, t’essaies sans doute de trouver des réponses parmi eux, histoire de savoir, de comparer. « Ne traînons pas. »

Et si Koenig conserve un trot correct, toi, tu perds déjà patience et tu forces sur Stitch pour lui imposer le galop, il fait noir, seule la lumière de la pleine lune éclair vos pas, mais tu as toujours eu de bons repères quand tu sors, alors, en ce qui te concernes, tu sais parfaitement où tu vas.
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Aiji Bailey
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Aiji Bailey
Mar 23 Juin - 2:30
Tu fais le vide. C’est ça. Ou du moins t’essayes. C’est drôle. Tu te sens si vide à l’intérieur que tu te dis que ça doit être relativement facile d’en faire de même à l’intérieur de ton crâne. Le fait est que ça ne l’est pas. Chaque soupir, chaque phrase lancée par Koenig te hérisse le poil. C’est terrible d’en venir à maudire cet homme qui se trouvait encore sous peu sous ton aile, lui pour qui tu as tant fait ces dernières semaines. C’est terrible de voir ce que la colère, la rancoeur et la peine peut faire, même à un homme aussi bon que toi. Pourtant tu prends sur toi Bailey. T’as décidé toi même de t’embarquer dans cette galère, personne est venu te forcer la main, et d’ailleurs t’as même pris soin d’entrainer Hodgen dans ta chute. Et Raven. Alors maintenant que t’es là, maintenant que t’es redescendu de l’autre côté du mur - non sans avoir lancé un « Merci. On te revaudra ça. » à ta cousine parce que oui tu parles au nom de tout le monde puisqu’il semble qu’il y en ai pas un pour rattraper l’autre niveau politesse - tu vas pas venir commencer à sortir des paroles désagréables, tu vas pas commencer à hausser le ton même si c’est pas l’envie qui t’en manque. T’es une cocotte minute toi aussi, faudrait pas qu’on vienne te titiller d’un peu trop près sinon tu risquerais de rentrer dans le lard de certains.

Alors tu vois tu… bah t’essayes de mettre l’homme au placard pour refaire sortir le soldat qui est en toi. C’est pas chose aisé vois-tu, t’as absolument pas envie de commander tout ce beau monde - et connaissant Hodgen, il ne va certainement pas apprécier de recevoir des ordres - mais t’as pas non plus envie d’avancer sans plan. Pourtant… Pourtant tu viens hausser les épaules lorsque Kelsier pose sa question. T’en as pas de réponse. C’est ridicule dans le fond. D’aller courir après un monstre pour… une vengeance. Une envie de défouler ta colère quelque part. En vérité pourquoi t’es là Bailey hin. T’as perdu Ainsley depuis le moment où elle s’est détournée de toi. Pas depuis le moment où elle s’est faite dévorée. Alors… alors quoi? Tu penses que tu feras ton deuil plus facilement? Mon pauvre ami. T’es presqu’autant une lopette que les autres. Et si chacun a l’espoir de retrouver quelqu’un de spécial pour lui à l’arrivée… tu te rends vite compte que t’auras personne pour te sauter dans les bras.

Pourtant tu lances ta monture au galop derrière Hodgen, et si tu jettes un oeil rapide pour voir si les autres suivent, tu ne fais rien pour ralentir l’allure. Tu sors une lame. Juste une, par pure précaution. Parce que vous êtes proche du mur, parce que les titans pullulent dans le coin bien trop souvent, et parce qu’il y a pas mal d’endroits où ils peuvent être planqués avec les ruines des maisons aux abords du murs. Un soupir et tu décolles de ton cheval afin de planter tes grappins dans les maisons aux alentours afin de suivre le convoi d’hommes par les airs afin de t’assurer que rien ne puisse vous tomber dessus. Habituellement ce sont soit des soldats de la Garnison, soit des membres de l’équipe de soutien qui s’en occupent, mais avec une seule escouade de cinq hommes… et pas les plus simples à gérer, tu décides de prendre de la distance par toi même.

« Rien à signaler. » Que tu finis par dire en retournant agilement sur ton canasson et en remettant tes lames en place. La chance d’avoir une pleine lune et un ciel dégagé en prime. Si tu sais que les titans semblent comme endormi la nuit… Tu n’es jamais trop prudent. « Tout est dégagé jusqu’à la forêt. » Tu essayes de réfléchir calmement, sans penser à rien d’autre que le point de chute et les dangers qui vous entourent, chevauchant aux côtés de Hodgen. « Vu notre avancée lors de la dernière mission il vaudrait mieux contourner ce petit bois tout en restant proche des arbres. La clarté nous permettra d’avancer plus vite en voyant ce qu’il se passe autour de nous. Évitons de gaspiller du gaz. » Tu lèves les yeux vers le ciel afin de te repérer grâce aux étoiles. « Par contre après ça il nous faudra passer par la forêt des arbres géants. »

Dé: No titans
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