Attack on Titan
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[TERMINE] N'oublie jamais, celui qui croit savoir n'apprend plus. (Leith)
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Naolane D. Karuna
Naolane D. Karuna
Naolane D. Karuna
+ MESSAGES : 64
Naolane D. Karuna
Dim 31 Mai - 23:43
Ah ! Tu le savais Nao, cet instructeur te ressemble plus qu’il n’a bien voulu te le laisser entendre ! Quand il te parle de s’être entraîné fort, lui aussi, ça vient tire un mouvement sur ton visage avant qu’un sourire triomphant n'apparaisse. Et c’est pour ça aussi que tu va te cacher vers la fenêtre pour observer l’orage et l'écouter continuer ses réponses. Même quand tu reviens, que tu tentes de lui sortir les vers du nez, il continue de tourner autour du pot. Et toi, ça pourrait t’énerver, petite flamme, si l’orage dehors ne prenait pas déjà la majeure partie de ton énergie…

« Vous m’avez bien cernée, je ne suis pas du genre à lâcher quand quelque chose m'intéresse, et vous connaître fait partie de la longue liste des choses qui m’intriguent. Tu ne cilles pas, tu ne parais même pas gênée ou timide en disant ça. Vous connaître me servira, je le sais. Que ce soit pour mieux comprendre comment vous êtes arrivé à ce niveau ou pour mieux comprendre comment vous fonctionnez. C’est comme si… Tu réfléchis, un instant, alors que Fire revient tourner autour de l’homme sans crainte et que toi, tu finis par te laisser tomber assise, à côté de lui, un peu tournée vers lui pour le garder à l’oeil. Comme s’il y avait un lien entre vous et moi. Pour l’instant, le tuyau est petit, et les choses ne me parviennent qu’à un flux restreint, vous voyez ? Si j’apprends à vous connaître, ça améliore le tuyau et le débit peut augmenter… »

Enfin, dans la logique des choses, ça marche comme ça oui, mais dans les faits, il faudrait que le conduit s’agrandisse de son côté aussi pour que le lien s’améliore, ceci dit, ma belle, tu n’es pas vraiment tentée de le lui dire maintenant. Tu sais bien qu’il ne t’aime pas beaucoup, et tu n’as pas envie de t’imposer à lui… ou pas de cette manière-là.

« Un interrogatoire, rien que ça ? Vous n’aimez pas parler de vous à ce point ? Pourquoi pas une simple discussion, plutôt ? Et tu souris, malicieusement, alors que Fire se couche pile entre vous deux sans décrocher ses yeux de lui. Quel âge avez-vous ? Tu finis par attaquer tout à coup. Et pourquoi est-ce que vous êtes instructeur, et pas sur le terrain, plutôt ? »

Le souci, Naolane, c’est quand lorsqu’on t’autorise à satisfaire ta curiosité, tu finis toujours par t'embraser et c’est bien ce qu’il se passe. Tu inspires, tu expires et tout à coup, tu poses ta tête contre l’armoire, tournée vers lui, avec ce sourire presque mystérieux sur les lèvres quand tu rouvres les lèvres et tu lances une flopée de questions :

« Vous auriez rejoint quel corps armé sinon ? Vous avez des animaux ? Vous pensez que l’entraînement qu’on a ici est suffisant ? Est-ce que vous me détestez ? Qui vous a appris à vous battre comme ça ? Vous risquez gros si on vous trouve avec moi pour m’entraîner ? Vous aimez votre job ? … C’est quoi votre prénom ? »

Et tu t’arrêtes uniquement parce que tu n’as plus de souffle et que ton sourire est si amusé que tu te retiens de peu de rire.
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Leith Valdmaar
Leith Valdmaar
Leith Valdmaar
+ MESSAGES : 42
Leith Valdmaar
Mar 2 Juin - 0:27
Ce que tu peux être con, mon vieux. Tu es littéralement en train de te jeter dans la gueule du loup, là, et tu devrais le savoir. Tu devrais commencer à la cerner. Mais toi t’es … irrécupérable. Tu tentes. Tu décides d’essayer. De tester. Ça va se retourner contre toi, c’est écrit. Mais ça ne t’empêche pas de lui donner ton feu vert, au moins pour lui permettre de te poser des questions, tu te dis, un peu trop facilement, qu’il te suffira de ne pas répondre si tu n’en as pas envie, ou si tu estimes que c’est trop pour toi. Le truc, c’est qu’elle te le dit sans filtre, Leith, tu l’intéresses, et si entendre ça, ça te fait plaisir, sur le moment, tu te rends aussi bien compte que c’est dangereux, parce que, si tu commences à te mettre dans la tête qu’en plus, maintenant, tu as tes chances … tu parviendras encore moins à garder la tête froide face à la petite rousse.

« T’as pas besoin de me connaître, je te l’ai dit … » Tu essaies pourtant de te débattre, tu vois. Elle te sort des excuses, et tu t’efforces de les démonter une à une. Elle veut en apprendre plus sur toi, parce qu’elle se dit qu’elle pourra progresser plus vite comme ça, toi, tu avances à quel point ça n’a pas de sens, qu’il n’y a rien à ton sujet qui puisse lui permettre d’avancer. Elle doit bosser, c’est tout. Ce que tu as à lui offrir pour la pousser plus en avant, tu lui offres, mais tu ne peux pas aller plus loin, et après l’aperçu de toi que tu lui as donné l’autre fois, elle devrait se méfier. Elle devrait savoir qu’elle doit rester en retrait, ne pas pousser. « Il n’y a rien à savoir sur moi, j’a bosser pour arriver où j’en suis et tu ferais mieux de … » Faire pareil. Ouais. Sauf qu’elle vient de parler d’un lien, entre elle, et toi. Que ça t’arrête net, mon vieux, et que te voilà, à plisser les yeux, à l’écouter avec sa métaphore de tuyaux, et toi, soit, c’est parce que t’es plus vieux, soit, t’as vraiment l’esprit mal placé, parce que tu comprends probablement bien d’autres choses que ce qu’elle essaie réellement de t’expliquer. « Je comprends rien à ce que tu me racontes. » Tu finis par marmonner, tout en espérant qu’elle arrête avec son histoire bizarre, parce que, franchement, Leith, tu n’as aucune envie de continuer de relever les dizaines de sous-entendus que tu trouves à chacun de ses mots. Vraiment.

Puis, elle joue sur les mots, et là, tu vois, t’es sincèrement en train de regretter de l’avoir laissé commencer à te poser ses questions. « Non j’aime pas ça … » Que tu glisses quand même, avant d’étendre tes jambes sur le sol, de soupirer, un lourd, très lourd soupire, Leith, parce que tu sens bien que ça ne va pas être simple tout ça. Et t’es loin de la vérité mon petit pote, parce que, quand elle commence à te poser ses fameuses questions tu te retrouves … dépassé. Elle n’en pose pas une. Elle t’en pose au moins dix. D’affilé. Sans s’arrêter. Tout se mélange. Les questions personnelles, les professionnelles. Une vraie soupe. « Et ça, t’es en train de me dire que c’est pas un interrogatoire ? » C’est pas du tout une discussion, en tout cas, parce que, mon vieux, t’as pas eu le temps d’en placer une. « Je serais allé à la Garnison, j’ai pas fini dans les dix premiers, et j’ai une sainte horreur des chevaux. On m’a proposé d’enseigner, j’ai juste accepté. J’ai un chat qui se balade probablement dans les parages. J’ai appris tout seul, en travaillant, je te l’ai dit. J’aime pas mon boulot, surtout quand je dois faire des heures supplémentaires et répondre à trop de questions dans un vieux hangar qui sent la poussière, et oui, je risque gros, mais bien moins que toi. » Et tu t’arrêtes. T’as l’impression d’avoir fait un discours d’une heure, là, et pourtant, tu as filtré les questions, tu n’as pris que les moins risquées. « Pourquoi tu veux en savoir autant sur moi … ? » Ça t’intrigue, hein. De savoir pourquoi le fait d’avoir ton prénom serait important, par exemple. « Je suis bien plus vieux que toi. » Tu continues, même si tu restes flou, pour le coup, parce que, t’as pas loin du double de son âge, quoi. Bon, tu exagères un peu, mais quand même, Leith. Elle a quoi ? Dix huit ans, vu qu’elle termine cette année. T’as embrassé, de force, une jeune femme de dix-huit ans. « Et non … je ne te déteste pas. » Loin de là. « Leith. » Tu termines, avant de retourner dans ton silence.
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Naolane D. Karuna
Naolane D. Karuna
Naolane D. Karuna
+ MESSAGES : 64
Naolane D. Karuna
Mar 2 Juin - 13:49
T’es claire, pourtant, non ? Non ? Non. Visiblement non. Et tu vois, t’es plutôt du genre à t’entêter, à reformuler, à tenter de te faire comprendre par tous les moyens qui sont à ta portée, mais là, tu vois bien qu’il a l’air complètement… perdu ? Non, c’est autre chose, Naolane, tu le sens, mais tu n’arrives pas à le déterminer. Alors oui, tu laisses de côté, non pas avec l’idée de ne plus en parler, mais tu attends de régler ton autre problème : c’est-à-dire en savoir plus sur lui.

« C’est un interrogatoire jusqu’à ce que vous m’arrêtiez. Si vous voulez parler, on peut aussi, mais je ne sais pas pourquoi, je pressens que vous allez surtout essayer de ne plus parler. Tu lui souris, tel un ange avec une auréole de démon. Je ne fais qu’en savoir un maximum avant que vous ne râliez. »

Et tu sais ce que ça veut dire, ça, petite flamme ? Que tu l’as déjà beaucoup trop regardé, observé et découvert, parce que tu es bel et bien capable de comprendre comme il fonctionne. Tu l’as vu, tu ne pourrais pas prédire à la seconde ce qu’il va dire ou à quel moment il changera de comportement, mais tu sais à peu près quel est le rythme de sa danse à lui. La seule chose qu’il te reste à comprendre, c’est pourquoi il passe du rejet à l’intérêt, des réponses au silence. Mais tout vient à qui sait attendre non ? Tu ne perds pas ton sourire, et tête contre le meuble, tu le regarder répondre quand même à tes questions. Tu notes tout ce qu’il te dit. Tu apprends, tu retiens, et tu sais bien qu’il y a de fortes chances que tu n’oublies rien. Pas parce que tu as bonne mémoire, mais parce que tu es intéressée par lui. C’est comme ça fonctionne. Même ses réponses personnelles finissent par arriver, lentement, et toi tu ne perds pas ton air doux, une main dans le pelage de la bestiole entre vous.

« Leith. Tu laisses quelques instants son prénom glisser sur ta langue. C’est bien joli ça. Dommage que vous n'autorisez pas les élèves à l’utiliser. Tu penses à Levi, bien entendu, qui lui ne semble pas craintif de cette manière de faire. Ainsi donc vous ne me détestez pas. C’est peut-être ce qui me surprend le plus dans vos réponses. Tu continues de le fixer alors que ton visage se détend juste sur un air serein. Vous sembliez pourtant bien en colère les dernières fois. Comme si j’avais fait quelque chose de mal, d’impardonnable. »

Tu es franche, parce que tu ne vois pas l’intérêt à rouler des mécaniques maintenant. Tu as eu peur, oui, de la colère dans son regard et de la probabilité pour que tu aies blessé cet homme sans le vouloir. Pas de crainte de sa violence, même pas de ce baiser stupide. Et te voilà décidé à lui offrir un peu de ta sincérité aussi.

« Je m’intéresse à vous parce que vous m’avez repoussé, avec des raisons obscures, à la base. Je n’aime pas ne pas comprendre, et je n’aimais pas ce que je voyais dans vos yeux… Tu laisses un court silence s’étirer, avant de reprendre tout doucement.»

Et tu devrais probablement t’arrêter là, Nao, mais ce n’est pas comme ça que tu fonctionnes. Alors tu viens bouger enfin. Tu t’écartes du meuble en fermant à moitié les yeux lorsqu’un éclair et un coup de tonnerre font trembler le hangar, mais tu te reprends vite. Tu glisses, pour te rapprocher de lui, et la renarde vient se coller contre Leith pour te laisser manoeuvrer, surprise.

« Tendez-moi votre main… Leith. Et tu attends, tu finis même par l’aider à bouger pour mettre sa main en l’air doigt tendu vers toi. Ce que j’expliquais avant, ce lien, c’est simple. Tu replies ses doigts, ne laissant que son index tendu. S’il n’y a que ça, un doigt tendu l’un vers l’autre, vous convenez du fait qu’on ne risque pas de s’entraider beaucoup non ? Tu viens coller ton index au sien, pour lui montrer l’inutilité du geste. Mais si on améliorer la prise entre nous, vous êtes capable de me retenir et moi de même. Et tu glisses ta main le long de la sienne, tu rouvres ses doigts et finalement, tu viens attraper sa paume de tes doigts, en une prise solide. Vous voyez ? Et tu lui souris doucement sans lâcher sa main. Le jour où vous serez capable de m’ouvrir les bras pour que je m’accroche à vous, ce sera comme si le lien était parfaitement consolidé et ouvert. »

Et bon, cette fois-ci tu te rends compte de l’ambigüité de ce que tu dis, alors si tu ne t’enfuis pas, tu rougis quand même un peu.
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Leith Valdmaar
Leith Valdmaar
Leith Valdmaar
+ MESSAGES : 42
Leith Valdmaar
Mer 3 Juin - 19:51
Tu es en train de la laisser s’approcher, Leith, même si tu t’efforces de rester évasif sur point des points, même si tu persistes à tenter de lui faire comprendre que tu n’es vraiment pas très motivé à l’idée de te dévoiler devant elle plus que de raison … tu la laisses quand même approcher, parce qu’au lieu de te fermer complètement, tu laisses la porte entrouverte. Tu sèmes quelques petites graines, par-ci, par-là, comme si l’espoir de la voir venir à toi d’elle-même continuait de t’animer, comme si, c’était plus facile à accepter comme ça. C’est ridicule. Même si elle vient à toi, tu n’as pas le droit de l’emprisonner, tu n’as pas le droit d’abuser de quoi que ce soit pour l’avoir. Tu ne peux pas. Ce serait stupide de penser que parce qu’elle vient à toi, tu peux tout lâcher, et refermer ta prise sur elle pour l’avoir.

Pourtant, c’est exactement ce que tu fais, mon vieux. Tu viens même lui donner ton prénom, alors que ça fait des années que tu le gardes pour toi, farouchement, que tu imposes à tous les gamins qui passent dans tes leçons de fameux « Instructeur Valdmaar » … Voilà qu’à elle, tu le lui offres, juste parce qu’elle te le demande. Le pire, c’est que, quand elle le répète, ça te fait frissonner. Comme si elle avait une manière bien particulière de le dire, de le prononcer. Et probablement que c’est le cas. Et toi, ça te fait craquer, mon vieux. T’as presque envie de le lui faire répéter, de l’entendre le dire, encore et encore, peut-être même dans des circonstances différentes. Et tu te devrais te rendre compte que t’es déjà allée bien trop loin, rien que parce que ces idées là te traversent l’esprit.

« Tu n’as rien fait de mal. » Que tu te contentes finalement de lui envoyer. Parce que, le problème, c’est toi, tu as déjà exprimé ça, il te semble. « Je n’ai aucune raison de te détester. » C’est tout l’inverse qui te pose problème, en fait, tu préfèrerais probablement avoir à la détester cette fille, ce serait plus facile. « J’ai juste … sale caractère, si ça peut te rassurer. » Ça n’explique pas tout. Ça n’explique même rien du tout, Leith, mais encore une fois, il est tout à fait hors de question que tu déballes le pourquoi du comment tu agis de la sorte avec elle. Elle te rend dingue, c’est tout. Elle continue de le faire, encore maintenant, la différence, c’est que tu luttes, aujourd’hui, que tu t’épuises pour ne pas faire d’erreur avec elle, pour la préserver.

Elle continue, pourtant. Et … tu as envie de la soulager, de lui avouer une partie de la vérité, pour qu’elle cesse de s’en faire. Tu voudrais faire ça pour elle, tu en es incapable, ça te rend fou, ça te fait mal à l’intérieur, et encore une fois, un éclair de douleur, furtif, passe dans ton regard, avant que tu ne soupires. Tu gardes le silence, c’est mieux comme ça. Il vaut mieux. Seulement, elle, elle s’approche de toi. Elle vient se planter devant toi, elle te demande de lui tendre ta main, et toi, sombre crétin, tu ne résistes pas, tu la lui offres presque immédiatement. Tu l’observes, tes yeux passent de son visage, à ce qu’elle fait de ta main, de tes doigts, tu l’écoutes, aussi, tu comprends parfaitement où elle veut en venir … et quand elle referme ses doigts sur ta paume, qu’elle s’accroche de cette manière à ta main, toi tu perds la raison encore une fois. Elle continue, Leith. Elle ne s’arrête plus. Tu essayes pourtant, d’être fort, raisonnable, comment peux-tu y arriver si elle continue sur cette lancée ?

Tu tires, un coup sur sa main, tu l’attires, tu ouvres tes bras, comme elle vient de te le demander pour l’y accueillir, sans forcer. Tu ne prends rien d’autre. Tu restes plus ou moins sage, mais tu la gardes, dans tes bras, contre toi, et tu baisses les yeux sur elle, tandis qu’un souffle brûlant s’échappe d’entre tes lèvres. « Pourquoi est-ce que tu n’as pas pris peur … la dernière fois ? Tu aurais dû me rejeter. Pourquoi tu continues à t’approcher de moi ? » Tu murmures, tu n’as pas besoin de parler bien fort pour être entendu, tu le sais. « Pourquoi est-ce qu’il faut que tu sois comme ça, avec moi, hein ? Pourquoi es-tu si belle, Naolane ? »
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Naolane D. Karuna
Naolane D. Karuna
Naolane D. Karuna
+ MESSAGES : 64
Naolane D. Karuna
Jeu 4 Juin - 15:10
C’est vraiment difficile pour toi, Naolane. Tu n’arrives pas à savoir, à voir dans ses yeux, s’il te ment ou si vraiment tu ne lui poses pas de soucis. C’est comme si ce qu’il te disait n’avait aucun sens par rapport à comment il agit… C’est ça, oui, tu n’arrives pas à le croire parce que ses gestes qui t’ont le plus marqué. Tu es de ces gens qui croient bien plus aux gestes qu’aux mots, parce que tu as appris il y a longtemps que les paroles peuvent être fausses, interprétée. Les mots, c’est bien plus difficile. Alors tu as du mal à le croire, oui.

« Hm… »

Rien de plus à ses explications, et sur son minois, on peut voir clairement que tu as du mal à te rallier à ce qu’il t’explique. Tu l’observes pourtant, tu ne le lâches pas des yeux d’ailleurs. T’imagines un peu que ça doit être gênant pour lui, mais toi ça te plait. Tu te rends compte qu’il y a temps de zones nébuleuses autour de lui que tu as envie d’y plonger, de te rapprocher de savoir ce qu’il en est. Et c’est comme ça, grâce à ça peut-être, que tu oses venir lui demander la main pour lui faire cette explication sur votre lien. Et tu es presque trop contente qu’il t’obéisse, qu’il te laisse faire. La chose que tu n’avais pas prévue, petite flamme, c’est qu’il puisse agir après la fin de ton blabla. Tu as ta main dans la sienne, tu le souris légèrement rosée, et tu crois qu’il va te dire qu’il a enfin compris. Ce serait le plus beau cadeau que l’on pourrait te faire, vraiment ! Mais d’un seul coup, tu perds l’équilibre, tu pars en avant sur son impulsion et si tu fermes les yeux en pensant qu’il va en profiter pour te faire peur ou mal, tu te calmes en ne sentant rien d’autre que ses bras autour de toi. Son souffle contre toi. Et tu frissonnes, sans comprendre.

« Que… Que faites-vous ? »

T’es surprise et surtout, t’es perdue. Il peut se féliciter, Leith, parce que c’est rare que quelque chose te désarçonne si fort. Tant et si bien que tu te figes contre lui, en osant à peine respirer et que tu l’entends te poser des questions. Questions que tu ne comprends pas, qui recommencent à t’agiter avant qu’il ne continue. Et quand il te demande sa dernière chose, toi, tu… tu ne sais plus quoi faire. Tu ne bouges plus. Tu hésites. Et quand tu finis par pousser contre lui pour te redresser, ce n’est pas pour t’échapper, mais pour juste pour ses yeux.

« Je n’ai pas peur de vous. Tes sourcils se froncent un peu, avant que tu ne soupires et ne trouves la force et le courage de reprendre ton sourire rassurant. Je ne sais pas pourquoi vous vous pensez aussi mauvais, mais vous n’avez rien de dangereux, rien d’inquiétant. Si vous étiez quelqu’un que je ne dois pas approcher, il y aurait quelque chose dans vos yeux pour m’en avertir. Et tu oses lever la main, mais pas la poser contre son visage, comme si tu pensais que tu allais te brûler. Mais y’a juste beaucoup de peur et de la douleur dans vos yeux. Et ta tête se penche sur le côté, alors que ton sourire se teinte de crainte. Vous n’avez pas besoin d’essayer de me faire peur pour tenter de me faire fuir. Si vous avez sale caractère, je suis entêtée. A chaque son défaut. »

Et tu finis par bouger, lentement tu viens vers lui, et tes lèvres effleurent sa joue. Rien de mauvais, c’est plus un geste pour le rassurer, pour lui dire de lâcher un peu de mou sur la pression qu’il semble subir. Et finalement tu termines de te tirer de ses bras et tu te reposes l’air de rien à côté de lui, contre l’armoire.

« Dites, ça ne vous dirait pas de sortir avec moi un de ces quatre ? Pendant les weekends de permission, je ne fais jamais rien. On pourrait traîner en ville, et pour une fois parler sans devoir utiliser ce ‘vous’ nul et cette hiérarchie étouffante. »
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Leith Valdmaar
Leith Valdmaar
Leith Valdmaar
+ MESSAGES : 42
Leith Valdmaar
Jeu 4 Juin - 20:13
Et voilà, bravo, Leith, on applaudit bien fort, tu n’as pas tenu une seule minute entière face à cette jeune femme posée à quelques centimètres de toi. Comme quoi, tu te voiles un peu la face quand tu essaies de te dire que tu es sur la bonne voie, que tu parviens à te retenir et à te contrôler. Si tu le fais, c’est parce que tu as peur. Peur qu’elle te rejettes. Tu vois, tu te mens à toi-même, mon grand, parce que, tu as beau faire le malin, essayer de te dire que, si elle te rejette, c’est tant mieux, maintenant, tu t’es mis à faire l’effort de rester le plus droit, et le plus correct possible pour éviter qu’elle ne s’éloigne de toi. Le truc, c’est que tu as encore une fois bien trop présumer de tes forces. Tu es incapable de lui résister, et de lui tenir tête, et quand elle vient à toi, quand elle te touche, quand elle en vient à te dire toutes ses choses, tu craques. Tu ne prends pas plus qu’une étreinte, mais tu vois, c’est déjà beaucoup trop. Tu l’attires, tu la cales dans tes bras, et te voilà à lui dire toutes ces choses à voix haute, juste parce que ça te traverse l’esprit au même moment. Elle est bien trop belle. Son feu t’attire, tant il est chaud, lumineux, tu as tendance à oublier qu’il est dangereux, et que tu pourrais t’y brûler, gravement.

Tu l’as surprise. Tu le vois. Tu le lis dans ses yeux, et tu l’entends dans sa voix. Durant un instant, tu crains vraiment de lui avoir fait peur, tu te dis que ça y est, tu as encore dépassé les bornes, que ça va te retomber dessus, et que ça va faire mal. Tu te vois déjà sortir de ce hangar à la hâte pour t’échapper sous la pluie battante mais … elle répète ces quelques mots. Elle n’a pas peur de toi. Elle devrait, pourtant, non ? Même si tu n’es pas dangereux, tu viens encore une fois de t’approcher de trop près d’elle. Mais ça ne prend pas. Elle reste, elle ne te repousse même pas. Elle ne voit rien de mauvais dans tes yeux … c’est ce qu’elle te dit, pourtant, tu es presque certain qu’on peut y lire le désir qu’elle provoque. Mais elle a raison pour la peur, la douleur. A tel point que lorsque sa main se lève, tu as presque ce réflexe de pencher la tête, de venir la chercher, pour la pousser à te toucher. Mais elle ne fait pas. Non. Son geste reste en suspens. Et tu soupires légèrement lorsqu’elle bouge, qu’elle recule, s’éloigne. Pourtant, elle reste là. Elle ne va pas si loin, puisqu’elle vient s’asseoir à côté de toi, dos contre l’armoire, tandis que toi, tu n’oses même plus tourner la tête vers elle. Tu es tendu, là. Tu ne sais plus quoi faire, comment réagir, et quand elle formule sa demande, c’est la panique à l’intérieur de ta tête, autant que c’est la tempête dans ton cœur.

Tu es tiraillé, subitement. Tu as envie d’accepter, et à la fois, c’est encore lui céder du terrain. C’est la sortir du cadre de cet enseignement que tu es censé lui offrir. Tu vois, tu as déjà accepté de lui donner ces cours particuliers, mais, tu l’as fait en réussissant à te convaincre que, ça restait dans le cadre de son entrainement, et que, c’était bon. Là, c’est l’inviter dans ta vie personnelle, la laisser te tutoyer, et surtout, c’est t’inviter dans sa vie, à elle, c’est prendre le risque de la découvrir, d’apprendre à la connaître … prendre le risque de passer de cette attirance forte, à des sentiments réels et solides. Tu le sais. Tu sais que ça va arriver. Il ne te fait pas grand-chose pour basculer vers elle de façon irrémédiable. « Je … » Tu ne sais même pas quoi dire. « Je sais pas si c’est une bonne idée. » Non. Ce n’est clairement pas une bonne idée, tu n’as pas besoin de te poser la question en fait, tu le sais déjà, c’est écrit. « Tu dois avoir autre chose à faire de ton temps libre, non ? Tu n’as pas … des amis à voir ? » D’autres garçons à fréquenter. Quelle jeune fille de dix-huit ans à peine à envie de trainer avec un type comme toi, en plus ? « Mais si tu veux … on peut essayer … je suppose. »
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Naolane D. Karuna
Naolane D. Karuna
Naolane D. Karuna
+ MESSAGES : 64
Naolane D. Karuna
Jeu 4 Juin - 23:14
Bien entendu que tu te rends compte que tu en demandes trop, Nao. Tu es peut-être toute jeune, peut-être sacrément nulle pour faire l’armée, mais tu n’es pas complètement à l’ouest non plus. Tu outrepasses les règles, tu le sais. Tu en as déjà trop demandé en le harcelant pour avoir son savoir en plus des autres, et tu as juste trouvé une manière de justifier ça. Après tout, personne d’autre ne lui a demandé, si quelqu’un s’en plaint, vous pourrez toujours invoquer ce principe. Mais là, alors que tu t’écartes de lui, tout doucement, et que tu lui formules cette demande, tu sais bien que tu en demandes trop. Le problème c’est que toi, quand tu croques dans quelque chose, tu ne t’arrêtes jamais à la première bouchée.

« Il n’y a aucune raison que ce soit une mauvaise idée. Tu lui réponds, aussi sec qu’il évoque cette piste. Ce serait une mauvaise idée si j’y risquais ma vie ou que vous risquiez… votre poste ? T’es pas certaine que ce soit très équitable ça, mais tu le balaies d’un mouvement de tête. Je trouve ça au contraire très bien moi ! J’ai envie de vous connaître, et pas en tant qu’instructeur. Puis je pourrai vous prouver que je suis quelqu’un d’amusant quand je ne râle pas pour que vous soyez mon instructeur personnel ! »

Et t’as un culot qui n’a rien à prouver. Tu souris, vraiment contente de cette idée et encore plus à la perspective de lui faire voir qui tu es vraiment. Une pile sur patte, toujours souriante, qui s’émerveille d’un rien. Tu sais qu’avec toi, il ne s'ennuiera pas et tu as… envie de le lui prouver. T’as envie qu’il revienne de lui-même proposer ça la prochaine fois. C’est étrange ça, non ?

« Sur mon temps libre ? Tu secoues la tête, soudainement. Nan, habituellement je travaille à une auberge pas loin pour avoir un peu d’argent de côté. Et puis je vais voir Jude, aussi. Et tu as un sourire adorable sur les lèvres. Vous vous souvenez d’elle ? Jude Bragolan, elle a fini l’entraînement y’a pas longtemps ! »

Et toi, tu es déjà en train de repartir dans tes pensées. Nan parce que toi et Jude, des bêtises vous en avez fait. Si aujourd’hui tu devais citer sans réfléchir quelqu’un que tu voudrais être, c’est elle. Cette fille était incroyable et elle t’a appris bien des choses. Et l’une d’entre elles, c’est que l’on peut avoir ce que l’on veut avec un joli sourire et un sourire d’ange. Enfin, c’était quelque chose comme ça, non ?

« Ce n’est pas que de mon choix, Leith. Tu lui opposes en venant poser ta tête contre son épaule alors qu’un éclat de tonnerre te fait sursauter. Puis tu orientes ton minois vers le haut, pour le regarder en souriant. Jude no jutsu n°1 ! Moi j’ai envie de vous connaître, mais si ne voulez pas, je me vois mal vous y traîner pieds et poings liés. D’autant plus qu’à ce jeu vous gagneriez encore pour le moment. »

Tu as sourire adorable, et tu ne sens même pas le craindre, ni être gênée. Tu es juste… contente ? Amusée de te tenter à ça probablement, aussi. En tout cas, tu laisses tes yeux glisser sur son visage et doucement tu viens lui mettre un petit coup de coude. Puis un autre. Et encore un.

« Dites oui. Je vous promets que je ferai en sorte que ce soit un weekend inoubliable ! Et tes lèvres s’étirent plus encore. Vous vivez où, en dehors du camp, d’ailleurs ? »
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Leith Valdmaar
Leith Valdmaar
Leith Valdmaar
+ MESSAGES : 42
Leith Valdmaar
Sam 20 Juin - 19:16
C’est ça, Leith. C’est exactement ça. C’est une putain, de mauvaise idée. Mais, vraiment, vraiment très mauvaise dans son genre, tu vois. Tu ne te sentais déjà pas capable de rester près d’elle pour un entrainement, un simple entrainement quotidien, voilà que tu prends le risque de la voir en dehors du cadre militaire. Mon vieux. Tu présumes bien trop largement de tes capacités et de tes résistances. Mais que veux-tu faire, face à elle, aussi ? Tu es faible. Bien trop faible. C’est comme si elle pouvait te convaincre de tout faire, de tout lui céder, et c’est dangereux, d’en être à ce point-là, vraiment dangereux, sauf que toi, tu décides d’ignorer ça, de le mettre de côté, parce que, c’est bien trop plaisant, hein, en un sens, de t’imaginer la côtoyer ailleurs qu’ici, de pouvoir profiter d’elle dans un cadre autre que celui de d’habitude. De te dire que … personne ne sera pour te voir agir, encore moins te juger.

Pourtant, tu résistes quand même un peu. Tu vois. Et ça la force à batailler plus fort encore, à t’imposer des arguments, plein d’arguments. « Je me souviens d’elle … » Tu finis par grogner, parce qu’on ne peut pas dire que le souvenir que tu gardes de cette petite soit des plus … agréable. Non, vraiment, Jude avait le don d’en faire voir de toutes les couleurs à tout le monde, et il n’y a probablement pas un seul instructeur qu’elle ne soit pas parvenue à faire tourner en bourrique alors, bon, autant dire que quand elle est partie, celle-là, vous avez tous pu souffler un grand coup. Visiblement, son ombre plane encore, néanmoins, elles étaient amies, Leith, et tu commences à comprendre dans quel pétrin tu t’es fourré, oui, sauf qu’il est bien trop tard pour que tu ne te mettes à au moins essayer de t’en sortir.

Du coup, mon vieux, c’est avec une mine presque … horrifiée, que tu te redresses, et quand tu te tournes vers la petite lucarne, quand tu tends l’oreille, c’est pour te rendre compte que la pluie s’est arrêtée, et tu y vois une occasion de t’en sortir. « Ecoute, je … je vais y réfléchir. » Ouais. Fait donc ça. Visiblement, tu es maintenant incapable de lui imposer un « non » ferme et définitif, tu lui laisses encore la porte ouverte en faisant ça, mais bon. C’est mieux que de rester là, sans rien faire, pendant que tu sens bien que tu es juste en train de couler. « A Chlorba … » Et tu soupires, parce que, pourquoi tu réponds, déjà, hein ?

« La pluie s’est arrêtée. »
Tu finis par annoncer en t’échappant de son regard. Tu te glisses jusqu’à la porte du hangar que tu fais coulisser, et tu la presses afin qu’elle sorte de là, puis, tu refermes, tu verrouilles, avant de lui faire face à nouveau. « Va te reposer, avant qu’il ne recommence à pleuvoir. J’ai besoin d’une soirée de repos, je suis crevé, il pleut, c’est l’occasion. On verra tout ça plus tard si tu veux bien. » Ah bah voilà, tu fuis, à nouveau. « Bonne nuit, Naolane. » Tu lâches, dans un soupire mal contrôlé, avant de juste te détourner, et de t’éloigner, pratiquement au pas de course.
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