Attack on Titan
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[TERMINE] Que devient une étoile qui meurt? -Un rêve qui vit. (Leith)
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Naolane D. Karuna
Naolane D. Karuna
Naolane D. Karuna
+ MESSAGES : 64
Naolane D. Karuna
Mer 27 Mai - 21:47
T’as réfléchi, Nao. T’as même sacrément réfléchi en faite. Déjà, le lendemain de cette affreuse rencontre, tu as séché ton cours. T’avais l’excuse, ton bleu s’était aggravé dans la nuit et t’as fait un malaise en te levant, t’as fini à l’infirmerie. Habituellement, tu refuses quand le médecin te demande de rester au calme une journée, mais là tu vois, t’as sauté sur l’occasion. Une journée, pour commencer à savoir quoi faire. Les deux suivantes, tu as été affreuse en cours, à tout louper, à tomber lamentablement. Et tu sais quoi ? Les quelques places que tu avais réussi à gagner par ton engagement, elles sont parties en fumée aussi sec.

Ça fait quoi ? 10 jours ? Même pas, ou peut-être plus, tu ne sais pas. Tu es dans un flou artistique et tout ce que tu fais est étrange. Tu es mécanique, distante… non tu es éteinte. Et même à ses cours à lui, tu ne réagis pas. Il y a même un de tes instructeurs, Levi même si t’es pas censé l’appeler comme ça, qui t’a demandé si t’étais malade. Parce qu’il faut être honnête, Nao, réfléchir c’est bien, mais ça a emporté toute ta fougue loin de toi.

Enfin bon, rien de nouveau sous ton ciel quoi. Au petit déjeuner, tu t’isoles, tu manges seule, même si Olympe est là. Tu as pris tes distances avec tout le monde. Même quand tu croises le regard de cet instructeur, qui visiblement est de garde avant son cours, tu ne dis rien. Tu tournes les yeux, et tu joues avec ta ration. En vérité, tu n’avales pas plus de trois bouchées de porridge écoeurant avant de voler ton quignon de pain et quitter le réfectoire en première.

Après un détour par ta chambre pour offrir tes restes à la renarde, tu te remets en marche et c’est sur le terrain d’entraînement que tu rejoins ta promo. Cours du matin, avec Valdmaar, combats corps à corps, le trio gagnant pour te rendre encore plus sombre. Et franchement, tu es si lointaine dans tes pensées que n’écoutes que d’une oreille, mais quand tout le monde vient se placer en duo, tu ne bouges pas. Tu finis toujours avec l’autre que personne ne veut, tu t’en fiches toi. Sauf que cette fois-ci, quand tu tournes les yeux, tu découvres qu’il n’y a personne. T’es seule parce qu’il y a un absent. Et c’est là que tu percutes que ta journée est sacrément mal partie quand même.

« Heu, tu ne veux pas te mettre avec moi, pour une fois ? Tu souffles à une fille à qui tu parles un peu. Mais quand elle secoue la tête en s’excusant, tu as ce petit sourire désolé. Nan, c’est pas grave je vais… »

Tu ne finis pas, parce qu’au final, tu as le choix entre fuir ou aller vers lui. Et si pendant un instant tu restes aussi éteinte que tu l’es depuis un moment, tu finis par te pincer l'arête du nez et te rappeler le choix que tu as réussi à réduire à 2 options : quitter l’armée puis que tu ne veux pas ressembler à lui, ou te battre pour transformer l’armée à ton image. Et tu es bien trop têtue pour fuir.

« Je n’ai pas de partenaires, Monsieur. Que tu finis par grincer, en avançant d’un pas sûr vers lui (si on omet qu’en dedans tu es liquéfiée hein). Je me mets sur le côté ou vous acceptez de m’apprendre le contenu de votre cours… Tu reprends avec un air absolument détendu, avant de rajouter plus bas, d’une voix retenue, cette fois-ci ? »

Et tu refuses de reculer. Si tu dois ne rien faire, ce sera sur sa demande, mais pas de ta volonté.
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Leith Valdmaar
Leith Valdmaar
Leith Valdmaar
+ MESSAGES : 42
Leith Valdmaar
Mer 27 Mai - 22:38
Tu as eu un mal de chien à te calmer, t’apaiser, à être … normal, égal à toi-même. En fait, Leith, il a fallu des jours pour que tu te débarrasses, en partie seulement, de cette sale impression, de ce poids qui semblait peser si lourd dans ta poitrine. Toutes les personnes qui ont eu la malchance de te croiser, ou encore de te côtoyer pendant ces fameux jours ont fait les frais de ta mauvaise humeur sans vraiment en comprendre les raisons. Tu es resté tendu. Insupportable. Incapable de supporter quoi que ce soit non plus, d’ailleurs. Une véritable bombe à retardement, et dieu à quel point tu t’es battu contre toi-même pour ne pas faire la bêtise de choisir la facilité en te laisser juste exploser. Et tout ça, mon vieux, c’était de sa faute à elle. Moins d’une heure en sa compagnie, Leith, et elle t’avait rendu complètement dingue. Tu l’avais comparée à un poison, c’était exactement de ça qu’il s’agissait. Tu avais eu l’impression d’être sous l’emprise d’un venin puissant durant des jours … et ça avait été bien désagréable, vois-tu. D’autant que le lendemain, cette furie rousse ne s’était pas pointée à ton cours, et toi, crétin que tu étais, il avait fallu que tu questionnes, que tu te renseignes, pour finalement apprendre qu’elle avait été arrêtée sur ordre du médecin, à cause de ce fameux bleu qui, vraisemblablement s’était aggravé.

Les jours suivants, tu l’as vue. De loin. Au détour d’un bâtiment, en train d’aller vers le réfectoire, et puis, il y a eu tes cours, et tu as fais comme d’habitude, tu es resté lointain, tu as fait en sorte de ne pas la regarder, en bref, tu l’as royalement ignorée en la laissant travailler dans son coin avec les autres. Tu es borné, Leith. Tu continues tout simplement de te dire que c’est tout ce que tu peux faire. Toute cette histoire, avec Sinead, c’est aussi ridicule que douloureux, dans ta tête. Tu l’aimais. T’es resté sans réagir trop longtemps, et quand t’as enfin bougé tes fesses, il était trop tard, un autre t’était passé devant. Ensuite, tu t’es effacé, éloigné, tu as détourné tes yeux de cette fille, par la force, et tu as douillé mon vieux. C’est resté, pendant longtemps. Tu n’as pensé qu’à elle pendant une longue période, puis tu t’es senti idiot, puis maudit des cieux, ensuite, tu t’es simplement senti complètement vide et puis, tu es plus ou moins passé à autre chose. Deux ans de tranquillité, même pas Leith. Et cette crinière rousse te passait sous le nez pour la première fois. Fougueuse. Belle, beaucoup trop belle. Une flamme au beau milieu du reste du monde. Et toi, t’as replongé dans tes souvenirs, et peut-être que tu aurais succombé à l’envie de l’approcher, si tu n’avais pas vieilli, et si ce n’était pas une adolescente de seize ans. Tu n’avais rien à faire dans sa vie. Tu le savais. Tu ne pouvais pas non plus lui apporter ton aide, parce que tu refusais qu’elle soit la malheureuse victime de ta faiblesse … tu ne voulais pas lamentablement craquer.

Malheureusement, Leith, le sort semble vouloir s’acharner sur toi. Tu pensais que tout rentrerait dans l’ordre et qu’il te suffirait de reprendre le cours normal des choses, mais alors que ton cours commence, que les duos se forment, elle se détache du groupe, en solitaire. Un absent. Un nombre impair. Et la voilà qui en profite pour se glisser jusqu’à toi, qui ne manque évidemment pas de te glisser cette petite pique tout droit ressortie de votre dernier échange. Et tu vois mon vieux, tu peux l’envoyer sur les roses quand il s’agit de refuser de lui donner des cours particuliers, mais tu ne peux pas l’ignorer, ou la laisser sur le côté quand il s’agit d’un entraînement dans le cadre de sa formation. « Viens par ici. » Tu grognes, oui, parce qu’évidemment, tu n’es pas satisfait, parce que, tu aimerais trouver une autre solution que celle de t’offrir comme partenaire, mais il n’y en a pas, et tu le sais. Tu vas devoir endurer, supporter, et pour te consoler, tu te dis que tu ne feras rien de répréhensible au beau milieu d’un cours, et devant tout le monde alors, tu te mets à marcher, jusqu’à un endroit libre de la zone d’entraînement, à une distance raisonnable d’autres duos pour ne pas gêner, et ne pas être gêné et puis, tu souffles. Encore. Et ce n’est probablement pas la dernière fois. « Bien. Je ne bouge pas. Posture normale pour moi. Trouve un moyen de me mettre au sol, tu as trente secondes avant que je ne me décide à attaquer. »
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Naolane D. Karuna
Naolane D. Karuna
Naolane D. Karuna
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Naolane D. Karuna
Mer 27 Mai - 23:18
Tu n’as pas flanché, bravo Nao. Par contre, quand tu vois sa réaction, tu sais que ce ne sera pas une partie de plaisir. Le plus drôle, dans l’histoire, c’est que tu ignores pourquoi il te hait à ce point. Ou plutôt… Non, tu ne comprends pas pourquoi un homme qui t’exècre comme lui t’est venu en aide. Ont remis à la place ces garçons. T’as soigné. A semblé presque retenue face à tes sourires. Tu te dis que tu as sûrement fait quelque chose, mais le problème c’est que tu ne sais pas quoi. Et tu comprends d’un regard sur lui qu’il ne risque pas de te donner la réponse hein.

« J’vous suis. Que tu réponds platement, en tentant de paraître absolument impassible (difficile quand on est fait de feu comme toi). »

Tu traverses le terrain sur ses talons, pas trop près et pas trop loin non plus. Et quand tu te plantes devant lui, tu t’attends à… des explications ? Mais non, voyons Nao, ce n’est pas ce qu’il donne lui, il vient juste occuper vos matinées. Et c’est moche de penser ça, mais ça prouve combien tu es en colère, combien tu as pris tout cela à coeur aussi. Et quand il te dit de le mettre au sol, tu souffles en serrant les dents.

« Ok. Essayons. »

Et tu sais quoi ? On voit clairement à ta voix que t’y crois déjà plus en faite. Tu te mets en posture de combat, tu l’observes et si tu laisses passer une quinzaine de secondes sans bouger, en l’observant étrangement, tu finis par bondir sur lui. Et qu’on ne te le vole pas, tu es rapide et vive. Assez pour arriver à atteindre sa proximité avant les 30 secondes et son attaque. Assez pour détendre la jambe pour frapper son tibia. Et… pas assez fort ? En tout cas, il ne tombe pas. Sauf que t’as première réaction, quand tu comprends que tu t’es loupée, c’est de faire marche arrière. Un bond pour t’extirper de là avant qu’il ne te choppe.

« P’tain de merde ! »

Voilà que tu oses gueuler en plus ? T’es vraiment et définitivement différente de d’habitude Nao. Et pire que ça, habituellement tu continuerais, tu repartirais à l’assaut, quitte à te manger une ou deux mandales en plus, mais là, tu ne fais que le fuir. Tu pourrais arrêter là l’exercice et quitter sa classe que tu le ferais dis donc. Il t’a sacrément retourné la tête, ce type hein, Naolane ?

Dé 6 : loupé de peu T.T
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Leith Valdmaar
Leith Valdmaar
Leith Valdmaar
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Leith Valdmaar
Jeu 28 Mai - 10:44
Tu vas devoir faire avec, Leith. Tu le sais, tu n’as pas le choix, tu ne dois pas montrer qu’elle est … à part, tu dois agir avec elle comme tu agirais avec n’importe lequel de ces gosses. Et si l’idée de forcer un duo à se séparer, pour la caser, et bosser avec quelqu’un d’autre t’effleures, tu n’en fais rien, parce que tu refuses d’être plus suspect que tu ne l’as été l’autre soir. Tu n’es plus un adolescent. Tu ne peux plus agir comme tel. De vous deux, c’est toi qui dois prendre les décisions, et faire les bons choix, tu en es persuadé, il n’y a pas d’autres solution. Si tu la laisses faire, Leith, elle s’approchera de toi, de trop près, elle ne cessera de venir à toi, elle t’en prendra toujours plus, et tel que tu es, tu lui donneras tout, absolument tout, et tu dépasseras les limites de ce qui se fait, et de ce qui ne se fait pas.

Alors non, tu ne dis rien. Pas un mot sur ce qui s’est passé l’autre soir, comme si c’était déjà de l’histoire ancienne, comme si tu étais déjà passé à autre chose. C’est une leçon. Un entrainement. Elle est là pour apprendre, tu es là pour enseigner. Tu ne sortiras pas de ce cadre. C’est pour ça que tu lances directement les hostilités, et puis, tu fais d’une pierre deux coups, elle voulait apprendre ? Tu vas le faire. Peut-être même que tu profiteras de l’occasion pour lui glisser des petites choses supplémentaires, à elle, rien qu’à elle, discrètement, mais ça va s’arrêter là. Tu lui donnes ce qu’elle veut, mais tu le fais à la lumière du jour et aux yeux de tous, parce que ça te parait moins risqué de l’avoir rien que pour toi au beau milieu de la nuit. Et tu es dur, Leith. Tu lui donnes trente secondes, et tu ne lui en laisseras pas une de plus. Qu’elle t’attaque, qu’elle trouve une faille, quelque part, chose qu’elle n’a pas réussi à faire l’autre soir, avec son agresseur. Elle a peu de temps pour le faire, mais tu t’efforces de la mettre en situation presque réelle, elle doit vite, et elle doit faire bien, et tu sais quoi ? Tu doutes qu’elle y parvienne du premier coup, parce qu’il y a bien quelque chose que tu as compris avec cette jeune femme, c’est qu’elle est bien trop fougueuse. Elle fonce. Elle est capable de réflexion, mais la précipitation ne lui réussit pas forcément. Elle bâcle. Et c’est exactement ce qu’elle fait, elle manque d’équilibre. Trente secondes c’est peu, mais ça lui laisse à ton sens la chance de prendre son temps. C’est quelque chose qu’elle ne fait pas.

Elle est rapide. Ça, tu vois, tu peux le lui reconnaître, et c’est probablement ce qui te retiens de la rattraper brutalement quand elle s’éloigne en râlant, parce qu’elle a cogné ton tibia, parce que ça aurait pu marcher, hein, mais qu’elle n’a probablement pas mis assez de force là-dedans, et surtout, parce que t’es solide sur tes jambes. « Arrête de râler, viens ici. » Tes doigts se referment sur son avant-bras, tu la stoppes, l’arrête, et puis tu passes derrière elle et tes bras passent de chaque côté d’elle pour venir prendre ses poignets, positionner ses bras, ensuite, tu glisses jusqu’à ses hanches, toujours dans le même but, et puis, tu pousses légèrement l’un de ses pieds. Ensuite, tu recules, et tu reviens te placer devant elle. « Mes chevilles. Ou alors mon côté gauche. » Que tu claques en la fixant durement, tout en analysant sa posture. « Ce sont mes points faibles. Tu l’aurais su, si tu avais pris le temps de m’observer. Tu aurais su pour les genoux de l’autre type aussi, d’ailleurs. » Tu soupires. Les autres s’exercent à des choses bien plus basiques, toi, tu es occupé à lui offrir la leçon qu’elle t’a demandé. « C’est pour ça que je t’ai dit que tu devais apprendre à te servir de ta tête. Maintenant que tu connais mes faiblesses, tu dois en choisir une, celle qui te parais la plus abordable sur toi, et vu que je sais que tu sais, tu dois faire en sorte que je ne devine pas ce que tu vas faire. Soit imprévisible, Naolane. Surprends-moi. »
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Naolane D. Karuna
Naolane D. Karuna
Naolane D. Karuna
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Naolane D. Karuna
Jeu 28 Mai - 13:26
Tu veux t’enfuir, Nao, abandonner, lui tourner le dos et laisser ça derrière toi. Et le truc, c’est que ça te rend à peu près autant en colère de vouloir ça que de ne pas le faire. Ca ne te ressemble pas. Tu n’es pas une gamine qui fuit. Tu fonces, tu attaques, tu encaisses ! T’es pas aussi sauvage, encore moins lâche, mais face à cet homme ça te… Nan vraiment tu n’y comprends rien, mais visiblement il te fait faire n’importe quoi.

Et en plus quand tu veux reculer, c’est lui qui t’attrape et t’en empêche. Main sur ton avant-bras, rien de grave dans le fond, mais ça rappelle toute ta rage. La même étincelle, qui était à moitié morte jusqu’ici vient s’enflammer d’un coup et tu es obligée de bander tous tes muscles pour éviter de t’arracher de sa prise avec violence. Comme si son contact te brûlait… Et il te brûle, même si tu ne sais pas pourquoi. Encore plus quand il vient derrière toi pour te remettre en position. Tu es figée, silencieuse. Mais pas passive, non. Tu brûles, Nao. Tu te languis de pouvoir déchainer l’incendie sur lui.

« En 30 secondes, je n’ai pas le temps de vous analyser… Tu murmures, mauvaise tête face à lui. Mais j’me souviendrai de ça. »

Non, c'est mieux que ça, tu vas inscrire ses faiblesses au plus profond de toi. Tu t’en serviras, tu sauras l’utiliser quand il faut pour te venger. Parce que tu n’es pas violente, pas quelqu’un qui aime faire mal, mais face à cet instructeur tu découvres le désir de vengeance comme une soif que rien ne peut étancher. Tu t’apprêtes même à te jeter maintenant sur lui mais voilà qu’il t’explique des choses comme si… comme s’il voulait t’aider tout à coup ? Oh non. Non, non, non, ça ne fonctionne pas comme ça !

« Stop ! Tu claques tout à coup, tout bas pour ne pas attirer l’attention, mais assez fort pour qu’il voie ta colère. Pour vous, c’est Karuna j’ai dit ! »

Ta voix est furieuse, tes yeux brillent d’un feu qu’il a allumé et sur lequel il lance de l’essence. Tu es si enflammée, ma petite, que tu as claqué cet ordre que tu ne devrais même pas avoir le droit de dire. Et tu sais que ça va le surprend, l’arrêter, le figer et probablement lui faire perdre quelque seconde de râlerie. C’est pour ça que tu en profites. Tu te jettes sur lui avec l'énergie du désespoir, vive. Et si tu feins de te concentrer sur sa cheville, au dernier moment tu ressors un autre de ses conseils. Te voilà à t’agripper à son col encore une fois et tu remontes le genou. Si tu ne viens pas le lui écraser dans l’entre-jambes, comme il te l’avait conseillé, tu arrives quand même à frapper de toute tes forces dans ses adducteurs. Pas une fois. Deux. Trois. Et quand tu le relâches, tu as une étincelle en toi qui est clairement violence, brutale.

« J’ai pas besoin de vous ! Et tu recules en te tenant encore une fois hors de sa portée tout en grinçant. Je suis une idiote, oubliez ma demande… vous aviez raison, je demanderai à Levi, au moins lui il me supporte. »

Dés : 10 pour l'énnervement xD et 5 pour l'attaque >8D
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Leith Valdmaar
Leith Valdmaar
Leith Valdmaar
+ MESSAGES : 42
Leith Valdmaar
Jeu 28 Mai - 14:50
Tu fais un effort. Oui. C’est ce que tu te dis que t’es en train de faire, là, un effort. Elle te l’a demandé, tu as refusé, finalement, tu lui offres, et tu ne sais pas trop à quoi tu joues exactement avec cette fille, à croire que tu essaies bien maladroitement de te rattraper … sans grand succès, pour le moment. Ce que tu parviens à faire, en revanche, c’est rester dans ton rôle d’instructeur. Tu ne fais que ça. Exercice. Conseil. Tout ce que tu dis tournes autour de ce que tu as à lui enseigner, et tu ne débordes pas mon vieux, tu fais tout pour ne pas le faire. En fait, tu essaies juste de faire les choses bien, c’est limite si tu n’as pas oublié qu’en dehors d’elle, tu as bien d’autres jeunes dont tu devrais t’occuper, mais ça … ce n’est qu’un détail.

Ouais. Un détail. Et voilà que tu la places correctement, que tu lui donnes une seconde chance, que tu la guides, que tu lui dis comment faire, si elle veut avoir ses chances de t’avoir. Au final, tu te rends compte que ça te plait de lui filer un coup de main, de lui apprendre certaines choses. Le souci, c’est qu’il aurait fallu que tu te bouges avant, que tu t’en rendes compte plus tôt, que tu te décides plus facilement, que tu prennes le risque, parce que là, si tu es parfaitement disposé à lui donner ce qu’elle t’a demandé, elle en revanche à l’air de bien plus sombre humeur, et tu le comprends quand soudainement, elle revient à la charge en ce qui concerne cette histoire de nom. C’est resté, Leith. Cette interdiction formelle de prononcer son prénom, de t’en tenir à son nom. Et tu le sens, que ça ne te plait pas le moins du monde mon vieux, ça t’irrite, ça te vexe … et peut-être même que ça te blesse, aussi. Elle n’est pas son droit, Leith, mais toi, tu le serais si tu la remettais à sa place, si tu t’énervais un bon coup pour lui faire comprendre que tu n’es pas d’humeur à subir ça, encore une fois. Pourtant, tu contiens. Encore une fois, tu accumules, et tu gardes tout à l’intérieur. Et à la place, tu restes planté, mou, dans une posture qui lui laisse toutes les ouvertures possibles, et le pire, c’est que tu ne la vois pas venir quand elle se décide à se jeter sur toi, à attaquer une nouvelle fois.

Tu devrais être fier, Leith. Parce qu’elle a bien retenu la leçon, elle utilise ce que tu lui as appris, tu vois. Le problème, c’est qu’elle le fait contre toi. Tu t’aperçois, un peu trop tard qu’elle va frapper ta cheville, et tu as ce geste, un peu désespéré pour l’arrêter, sauf que, elle est rapide. Et elle change de tactique bien avant que tu ne comprennes ce qui est en train de t’arriver et puis … elle frappe. Et tu le sens passer, hein, c’est indéniable, au point de souffler, au point de reculer et de grimacer quand enfin elle te lâche. Elle aurait pu frapper bien plus fort. Quelques centimètres à côté, et elle te pliait en deux en écrasant tes bijoux de famille. Et elle revient, mordre, piquer, t’agresser. Et là, c’en est trop pour toi, Leith, parce que quand tu te redresses, ton regard sombre se plante sur elle, et tu te rues dans sa direction, tes doigts viennent agripper sa crinière de feu, et sans pour autant tirer dessus, tu la tiens comme ça avant de hurler à tous les autres que c’est terminé pour aujourd’hui, tu les renvoies et puis, tu l’entraînes avec toi, sans délicatesse, avant de te planter devant elle, de te pencher sur elle. « C’est quoi, ton problème, Karuna ? » Ouais. Tu respectes sa foutue demandes, quand bien même ça te met les nerfs, tu t’y tiens, et tu appuies dessus pour qu’elle s’en rende compte. « Tu comptes jouer à ça à chaque fois qu’on se croise, maintenant ? Tu voulais que je t’apprenne, je t’apprends, qu’est-ce que tu veux de plus ? » Ouais, et puis ne nous le cachons pas, le fait qu’elle te balances au visage qu’elle ira voir ailleurs pour obtenir ce qu’elle veut … ça t’as vexé.
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Naolane D. Karuna
Naolane D. Karuna
Naolane D. Karuna
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Naolane D. Karuna
Jeu 28 Mai - 15:11
Tu as touché ! Tu as réussi à faire mal, tu le vois. Et ça t’enrage encore plus que tu l’as fait sans suivre complètement ses conseils du jour. Tu te souviens de ce qu’il a dit, mais tu n’as pas choisi un de ses deux points faibles qu’il t’a balancé comme si t’étais trop nulle pour les trouver toi-même (tu l’es, en vrai). Et tu grognes, tu l’attaques, tu pourrais le mordre, mais voilà qu’il se jette sur toi et quand sa main se referme sur tes cheveux, tu pourrais rugir. Tu détestes ça, à un tel point qu’un jour, si ça continue, tu raseras toute cette masse colorée pour faire chier les hommes qui s’en servent contre toi.

« Qu’est-ce que… LÂCHEZ-MOI ! »

Tu vois tes compagnons d’apprentissage partir et toi, on t’entraîne dans l’autre directement. Bien sûr que tu ne te laisses pas faire. Tu rues, tu te secoues, tu tires sur tes cheveux, mais quand il arrête de te tracter il vient se planter devant toi et il a même le culot de se pencher vers toi. Et toi tu écumes en continuant de chercher à faire lâcher sa main sur toi.

« MON PROBLÈME ? Tu es furieuse, gamine. J’ai pas d’problème ! Mais vous, par contre, vous en avez un ! Tu arrêtes enfin à libérer ta tête et si tu devrais t’écarter tu viens presque littéralement plaquer ton front au sien pour supporter son regard. C’est vous qui me provoquez ! J’ai fait quoi de si mal hein ? À part visiblement demander un peu de votre temps bien trop précieux pour une gamine de 18ans qui va aller se faire croquer dehors ? »

Tu es une sacrée furie quand tu le veux. Et quand il recommence à te parler, tu souffles, tu te retournes et tu fais un pas pour t’écarter de lui, les bras croisés sous ta poitrine pour te retenir de le frapper. C’est un instructeur. Tu lui dois le respect, quand bien même il ne le mérite pas. Et quand il t’interroge, toi tu refais volte-face, l’air parfaitement déchiré entre colère et ahurissement.

« Vous êtes sérieux ? Vous m’avez rejeté ! Vous m’avez dit de trouver quelqu’un d’autre. Que j’pouvais bien mourir, c’était pas votre problème ! Tu lui lâches lentement, la voix qui monte dans les aigus. Je vous écoute, c’est tout. J’vais me débrouiller, demander à quelqu’un d’autre. A quelqu’un qui ne va pas me laisser tomber ! Et tu secoues la tête avant de revenir te pincer le nez en inspirant à fond. Pourquoi maintenant vous voulez m’aider ? J’vous fait pitié ? Vous avez mauvaise conscience ? »

Tu le provoques, sans vraiment te dire à un seul instant que tu vas provoquer quelque chose de grave. Et tu sais quoi, c’est pire que ça, parce que soudainement tu décroises les bras, tu te remets en position de combat. Et tu viens gronder, l’air complètement enflammé.

« Puis qui me dit au final que vous avez quelque chose à m’apprendre hein ? J’ai bien réussi à vous faire mal sans utiliser vos faiblesses ! »

Et en faite, t’es clairement en train de le pousser à repartir au combat parce que tu es si submergée par cette colère que tu ne te reprendras pas avant d’avoir tout brûlé. Réduire la haine en cendre. Te débarrasser de tout ce qui te noie, par SA faute !
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Leith Valdmaar
Leith Valdmaar
Leith Valdmaar
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Leith Valdmaar
Jeu 28 Mai - 15:50
Tu vois. Regarde ce qu’elle te fait faire … regarde, comme elle est déjà capable de te pousser à bout, dans tes derniers retranchements. Au point de juste faire virer les gamins, de mettre fin à la leçon, d’abandonner ton poste, ton travail. Tu ne te rends même pas compte que ça pourra avoir des conséquences, parce que, tu es à bout, Leith. Tu ne sais plus quoi faire, tu ne parviens plus à gérer, à comprendre, à encaisser. Tu n’arrives plus à rien, mon vieux, et ça te rends dingue. Parce que tu aimerais pouvoir te reprendre, et c’est elle que tu aurais dû éloigner de toi, renvoyer, pour t’occuper des autres. Mais te voilà à faire tout l’inverse. A te montrer brutal envers elle, en l’attrapant par les cheveux pour la traîner avec toi. Ça ne te ressemble pas. C’est dire comme ça va mal dans ta petite tête.

Tu ignores ses protestations, ses cris. Tu veux savoir. Comprendre. Il y a forcément quelque chose que tu as louper, elle n’agit pas comme ça avec toi pour rien, si ? Non. Elle te torture. Et c’est trop, trop pour toi. Tu veux juste qu’elle arrête, Leith, qu’elle cesse, qu’elle s’éloigne, qu’elle te laisse tranquille. Une bonne fois pour toute, parce que tu sens que tu sombres, petit à petit, qu’à force de l’avoir dans les pattes, elle te hante, elle te revient en tête. Ça va mal finir. Tu le sais. Tu le sens. Encore. Et tu vas encore morfler. Souffrir. Tu vas encore finir complètement dingue, et tu seras le seul à trinquer parce qu’il n’y a rien qui la relie à toi. Elle s’en fiche, elle. Tu n’es rien pour elle. Rien qu’un instructeur un peu pénible qui ne cesse de la repousser … ça va faire mal. Tu le sais. Tu as déjà perdu la partie.

Et ce qu’elle dit, ça te frappe, ça te percute de plein fouet. Une douleur sourde. Bien sûr que c’est toi, le problème. Bien entendu que tout part de toi, évidemment. Elle comprend tout à l’envers, par contre, mais tu ne peux pas lui en vouloir pour ça, parce que tu ne lui expliques rien, tu te contentes de la pousser à bout, de la repousser, d’être dur, brutal. C’était censé être bien plus simple comme ça au final, tu as l’impression d’avoir jeter de l’huile sur un feu déjà bien trop dangereux, et maintenant, il est incontrôlable, et il finira par te consumer. Tu l’as rejetée. Oui. Et tu devrais comprendre ce que ça fait, hein. Ouais, tu sais ce que ça fait, mieux que personne. A toi aussi, on t’a dit de trouver quelqu’un d’autre, de passer à autre chose et d’oublier l’idée. Tu vois, au final, tu reproduis avec elle le comportement de ceux qui t’ont blessé. Tu aimerais faire machine arrière, lui expliquer, peut-être. Tu n’en sais rien. Elle n’arrête pas de parler, elle dit trop de choses, c’est trop pour toi. Ça déborde.

Et toi tu ne peux pas contrôler ça.

A l’intérieur, ça implose, et tu reviens à elle, et à nouveau, tu es brutal, violent. Tu l’attrapes par les épaules, tu la pousses, et tu la balances littéralement dos à ce mur avant de te glisser devant, tu attrapes ses poignets, tu les remontes, tu les bloques entre tes mains et le mur, de chaque côté de sa tête. « Arrête de me provoquer. » Tu grognes. « T’es en train de me rendre dingue, alors maintenant ferme la et écoute parce que je ne vais pas le répéter deux fois : tu ne veux pas que je m’approche de toi. Je ne me fiche pas de ton sort, et non, je n’ai pas pitié de toi. J’ai des choses à t’apprendre, mais je peux pas t’approcher, et ne me demande pas de t’expliquer dans le détail parce que je peux pas. » C’est littéralement au-dessus de tes forces, Leith. « Reste loin, ne reviens pas, oublie tout ça, tu ne veux rien de ce qui pourrait se passer si tu continues à traîner dans mes pieds. » Et tu sais quoi ? Tu approches encore, tu es déjà littéralement collé à elle, mais tu forces, tu viens prendre ses lèvres, sans douceur. Brutalement, Leith. Tu es presque violent, encore une fois. Et quand tu recules, tu relâches tout, tu fais deux pas en arrière. « Et ça, c’était qu’un aperçu. File, maintenant. » Ouais … c’était ton moyen de lui faire peur, tu vois, parce que tu te dis qu’il ne peut pas en être autrement. Dix-huit ans, dans ta tête, tu viens de la dégoutter, dans ta tête, tu as tout gagné – et tout perdu à la fois – parce qu’elle va te fuir maintenant, tu en es certain. Tu viens de te damner, aussi. Mais ça … ça, tu te dis que ça passera, un jour. « DÉGAGE ! »
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Naolane D. Karuna
Naolane D. Karuna
Naolane D. Karuna
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Naolane D. Karuna
Jeu 28 Mai - 16:13
Tu veux le combattre. Tu ne sais pas pourquoi tu veux ça, mais tu le veux au plus profond de toi. Tu te rends bien compte, Naolane, que tu n’agis plus rationnellement et que si tu te laisses aller tu vas tout brûler sur ton passage. Ta grand-mère te l’avait dit, t’avait mise en garde petite fille : le feu est beau, mais quand il devient incontrôlable, il blesse tout, et toi tu es en première ligne. Ce type aussi finalement. Et tu attaques, tu rages, tu le provoques parce qu’il faut à tout prix que tu évacues un peu de cette colère avant que tu ne perdes pied.

Pendant un instant, tu as parfaitement l’impression que tu as gagné. Tu vas la même colère que la tienne s’allumer en lui et tu découvres qu’il a lui aussi une flamme en lui. IL n’est pas du feu, mais il en a. ça arrive parfois et si tu étais moins énervée, tu te sentirais curieuse… Pourtant, là, il ne fait que revenir à toi et te repousser, dos au mur. Il t’agrippe, te colle, te plaque et si tu grognes de surprise tu ne te débats pas, parce que t’es sur le cul, tout à coup. Et en plus, voilà qu’il te balance des explications qui n’ont aucun sens. Ça part dans tous les sens. Il y a des justifications, mais pas de réponses. IL te donne des ordres sans les expliquer. Il te dit même de rester loin de lui, mais tu ne sais pas pourquoi. Et tu vois, même quand il vient t’embrasser, tu ne réagis pas. Pas tout de suite, en tout cas. Ce n’est que lorsqu’il se montre menaçant, en te parlant d’aperçu que tu réagis. De peur cette fois-ci… Ton pied vient frapper sa cheville, d’un seul coup, et dès que tu vois la douleur sur ses traits tu t’arraches littéralement de ses mains et tu t’éloignes, au pas de course.

Tu sais le pire ? Tu es silencieuse. Pressée. Effrayée. Tu veux le fuir et tu veux vraiment t’en tenir à son conseil, ne plus l’approcher parce que tu n’as rien compris de ce qu’il vient de se passer. Et t’es presque hors de sa portée quand d’un seul coup, tu prends conscience de ce qu’il t’a fait. De ce que tu vas faire. Du fait qu’il gagne si toi tu pars.

« PUTAIIIIIIIIIIN ! »

Ton poing s’abat contre un mur qui passe par là et qui n’avait rien demandé. Et c’est la douleur qui explose aussi sec dans ta main et remonte par vibration dans ton coude puis ton épaule que tu reviens à la réalité. Tu restes immobile, contre ce mur, à respirer comme un boeuf, bien loin de toute la douceur qui t’auréole habituellement. Et ce n’est qu’au bout de plusieurs minutes que tu laisses ton bras retomber le long de ton corps et ta voix se fait entendre.

« Je ne peux pas. »

C’est une vérité. Déjà parce que tu sais qu’il peut t’apprendre et que tu as besoin de lui pour survivre. Ensuite parce que tu l’as blessé, brûlé, provoqué et tu t’en veux. Enfin, parce que tu as vu la flamme et la douleur dans ses yeux… et t’es une soigneuse Nao, tu ne peux pas laisser quelqu’un qui souffre derrière toi sans te retourner. Et c’est ce que tu fais. Tu te retournes, tu le regardes, le visage étrangement plat, pâle, mais l’incendie sous contrôle dans tes iris vert.

« Je n’aurai pas dû. Tu expliques en faisant un pas vers lui, lentement. Mais vous me cherchiez et vous m’avez blessée. Je n’ai jamais remis en question à ce point ma place ici, et c’est de votre faute. Nouveau pas, lentement. Mais je n’ai pas décidé de partir, j’ai choisi de continuer à me battre et de pousser pour que l’armée me ressemble à moi, pas à vous. Encore un pas, puis un autre et tu continues ton chemin. Vous l’avez dit, vous avez des choses à m’apprendre, et moi, je n’ai pas peur d’endurer pour apprendre. Je suis désolée, sincèrement, monsieur, mais je ne partirai pas. Et j’endurerai. Et s’il le faut, je vous frapperai si vous osez me toucher encore de la sorte. Et ce n’est qu’en arrivant près de lui que tu laisses voir combien tu es harassée, épuisée de ce qu’il vient de se passer et que tu manques de forces. Je. N’ai. Pas. Peur. De. Vous. Tu articules clairement, avant de soupirer un peu. Enfin, pas plus que de finir croquer. »
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Leith Valdmaar
Leith Valdmaar
Leith Valdmaar
+ MESSAGES : 42
Leith Valdmaar
Jeu 28 Mai - 18:17
T’es complètement tombé sur la tête, hein. Non vraiment, Leith. T’es dingue. Complètement maso, en plus. Ce que tu peux être idiot. Un vrai crétin, y’a pas à dire. Mais tu vois, pour le coup, évidemment, on peut dire que tu as des circonstances atténuantes. Elle n’est pas innocente … c’est elle, c’est de sa faute, parce qu’elle est celle qui provoque tout ça en toi, c’est elle qui te perd, c’est elle qui fait si mal. C’est elle, qui est en train de torture l’esprit, et le cœur, et toi, toi, tu aimerais juste qu’elle comprenne qu’elle ne doit pas t’approcher. Le hic, c’est que tu te refuses de lui expliquer tes vraies raisons, alors, tu t’acharnes à en inventer, tes explications sont bancales, tu t’acharnes à trouver des excuses, et ça ne veut tellement rien dire qu’elle ne semble pas y croire une seconde. Et c’est normal. Parce que rien, absolument rien de ce que tu débites n’as de sens, Leith. C’est de la soupe. Une soupe de mots, qui n’as ni queue, ni tête, et d’ailleurs, tu le sens, hein, parce que tu as un mal fou à tenir un discours cohérent, au point ou subitement, tu as besoin de faire passer le message autrement …

Et tu vois, tu n’as aucune logique, mon vieux. Parce que, quand un homme embrasse une femme, c’est pour lui prouver qu’il a des sentiments, ou même simplement qu’elle lui plait, qu’il la désire. Et c’est le cas. Ouais. Tu ne peux pas le nier, elle est belle. Et maintenant que tu es là, collé tout contre elle, tu sens une vague de désir te traverser. Sauf qu’en l’embrassant, toi, tu cherches à lui faire peur. Parce que t’es un homme, trente ans, ouais. Et que c’est une jeune femme de dix-huit ans. T’es son supérieur. Son instructeur. Tu ne devrais pas avoir un tel geste pour elle. Tu passes littéralement pour un vieux pervers attirée par les très jeunes femmes, c’est ce qui ressort de ton attitude, du moins. Alors, ouais, logiquement, tu te dis qu’elle va te mettre un pain, et qu’elle va partir, d’ailleurs, elle se dégage de ton emprise, et ça te tue autant que ça te soulage. Vraiment, t’es perdu mon vieux, à ce rythme, il ne reste plus rien de toi d’ici la fin de la journée. Parce que tu vois, t’as encore l’espoir qu’elle t’écoute et qu’elle disparaisse … Et c’est encore une erreur.

Elle reste. Elle balance son poing dans un mur, et toi, tu grimaces, sans oser faire un geste pour attraper sa main. T’as envie de lui hurler à quel point elle est idiote, mais plus rien ne vient, tout reste bloqué. Et quand elle t’avoue qu’elle ne « peut pas » tu as l’impression que tu vas mourir sur place. « Rha … je t’en supplie vas t’en. » Ouais. T’en es là. A supplier. Un murmure de supplication. C’est dire, hein, c’est ridicule, mais c’est la réalité. Regarde à quoi tu en es réduit mon vieux. Elle va te mettre à terre, cette fille, là où t’as tenu bon face à cette histoire, avec Sinead, elle, elle parviendra à te détruire, tu le sais. Et elle s’approche, encore, petit, à petit, elle revient à toi, et tu sais quoi ? Cette fois, dans ton regard, on sent la peur, et la panique. Elle est en train de négocier, et toi, tu te sens prisonnier. C’est elle qui à les commandes, c’est elle qui décide, elle te domine largement, à ce moment précis. Elle n’a pas peur. Elle te frappera si tu essaies à nouveau. Et toi, tu soupires, tu viens poser tes deux mains sur ton visage, comme horrifié par cette fichue situation. Elle ne se rends pas compte de ce qu’elle te demande, hein. Si tu acceptes, tu vas morfler. Tu vas souffrir le martyr. Si tu sombres, si tu essaies à nouveau, elle va te frapper, elle va te rejeter, et tu vas te fissurer, jusqu’à casser, littéralement. « D’accord. » T’es allumé, hein. On vient de te dire que tu vas finir par en crever de douleur si tu acceptes de la côtoyer, et toi tu … tu fou les pieds dans le plat. « Je suis ici toutes les nuits, jusqu’à deux heures, sors après le couvre-feu si tu veux apprendre quelque chose, et je le ferais. » Ça va mal finir, hein. Vraiment mal. Mais tant pis, tu te dis qu’à défaut de te sentir en paix avec tout ça, tu contribues à la garder en vie … « Satisfaite ? »
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