Attack on Titan
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[TERMINE] N'oublie jamais, celui qui croit savoir n'apprend plus. (Leith)
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Naolane D. Karuna
Naolane D. Karuna
Naolane D. Karuna
+ MESSAGES : 64
Naolane D. Karuna
Ven 29 Mai - 16:28
Déjà une semaine et demie, et les cours du soir continuent pour toi, ma petite. Tu es fatiguée, c’est inscrit partout en toi. Ton visage est tiré, tes mouvements parfois semblent lents, ralentis, puis d’un seul coup tu entres en alerte et tu surréagis. Ce n’est rien que de la fatigue, tu le sais, mais tu n’as pas encore trouvé le remède miracle pour te sentir plus forte. Malgré tout, quand le couvre-feu tombe, tu fais comme d’habitude : feindre le sommeil, rester éveiller, repasser les conseils et enseignements de l’instructeur et attendre.

Tu attends une demi-heure, à chaque fois, que la chambrée s’endorme et tu te lèves. Pourtant, tu vois, si les autres soirs se sont passés toujours de la même façon, ce soir, quelque chose ne tourne pas rond. Tu n’as qu’à passer devant une des fenêtres du dortoir pour voir que le ciel est sombre, oppressant. Et ça te perturbe tant et si bien que, lorsque tu ouvres la porte pour sortir de la pièce, tu ne remarques même pas que la petite renarde se faufile derrière toi et se met à te suivre.

« Ça sent l’orage. »

En l’occurrence, petite flamme, ça sent une odeur de pluie chaude, lointaine, la terre qui relâche la chaleur de la journée, l’air qui s’alourdit et un léger parfum de… vanille. Perturbée par cette analyse olfactive qui te rappelle de drôle de souvenirs, t’inquiètes et t’apaises en même temps, tu traverses le camp sur la pointe des pieds jusqu’au terrain d'entraînement où tu finis toujours par voir le même homme t’y attendre. Tu as été surprise, le premier soir à vrai dire… tu étais persuadé qu’il ne viendrait pas. Depuis, tu oscilles entre application et silence, parfois distance aussi. Tu fais en sorte que ça se passe bien, sans en demander plus… mais tu boues d’en savoir plus, de le comprendre, connaître. Et comme les animaux qui se remuent autour des humains par ce temps-là, toi, tu as l’humeur d’être piquante, curieuse, de ne pas savoir ce que tu veux.

« Bonsoir. »

C’est toujours ce que tu dis quand tu entres dans l’endroit. Sauf que cette fois-ci, alors que tu t’apprêtes à lui demander s’il est prêt comme tous les autres soirs, une boule de poil surexcitée te passe entre les pieds et te fait faire une pirouette vive pour ne pas marcher dessus. Tu n’as pas le temps de comprendre que Firefly, elle visiblement aussi dans une humeur à faire l’orage, continue sa course droit sur l’homme, ses yeux lumineux dans les ombres de la nuit.

« Naaaan ! Ne lui faites pas de mal ! Parce que tu sais bien la réaction des gens face à un renard qui leur fonce dessus, avec ce regard jaune brillant. Et te voilà à courir derrière comme une dératée. »
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Leith Valdmaar
Leith Valdmaar
Leith Valdmaar
+ MESSAGES : 42
Leith Valdmaar
Ven 29 Mai - 18:10
Tu ne sais plus quoi penser. Tu oscilles, entre le regret, et le sentiment étrangement agréable que provoque le fait de constater que finalement, tout se passe relativement bien avec la rouquine. Tu n’irais pas jusqu’à dire que tu es serein, quand tu la retrouves, chaque soir, sans exception, dans le secret, néanmoins, tu es soulagé à chaque fois que tu la quittes, parce que tu te rends compte que tu tiens bon, et que tu en es donc tout à fait capable. Ce n’est pas simple, hein, tu n’irais pas jusque-là, tu te bats contre toi-même, et c’est de ta faute si c’est si violent dans ta tête, parce que tu as fait une erreur monumentale avant de céder à sa demande pour de bon : tu l’as embrassée. Tu vois, tu t’attendais à ce qu’elle se mette à te fuir en faisant ça. Résultat ? Elle a fait le contraire. Comme si tu n’avais rien fait du tout, ou presque, elle a continué de réclamer ton aide, et donc ta présence, et en acceptant, tu t’es fichu dans une drôle de situation. Tu y as goûter, Leith. Au goût de ses lèvres, à son odeur. Et depuis, ça tourne dans ta tête, à l’infini. Et il te faut des efforts titanesques pour ne pas trop te pencher sur elle, durant les entraînements, pour venir en reprendre une dose, pour ne pas la respirer à plein poumons. Ça devrait te convaincre de t’arrêter … mais tu as décidé que tu ne reviendrais pas sur ta parole, alors, ce soir, comme tu les autres soirs depuis cette dispute insensée, tu es là, et tu l’attends.

« Bonsoir. » Toujours les mêmes mots échangés. Certaines choses ne changent pas, et toi, ça te va, c’est comme un point de repère, un peu rassurant. Ensuite, elle te demande si tu es prêt, et comme tu l’es toujours, tu commences à la faire travailler. Le côté satisfaisant, c’est qu’après une bonne dizaine de jours comme ça, tu vois déjà du progrès chez elle, et ça te procures un certain sentiment de fierté qui efface un peu tout le reste. Ce soir, toutefois, quelque chose vient littéralement briser cette routine, une bestiole qui passe entre les jambes de la jeune fille et qui te fonces dessus à la vitesse de la lumière, et tu sais quoi ? T’es à deux doigts de lui coller un coup de pied, quand la voix de la rousse résonne et te demandes de ne pas lui faire de mal. Elle se met même à lui courir après, et toi, tu soupires. « Qu’est-ce que cette chose, fiche ici ? Est-ce … est-ce que c’est un renard ? » Oui alors. Un chien. Un chat. Même un rat. Mais … un renard comme animal de compagnie, c’est bien la première fois que tu vois un truc pareil, encore plus dans les parages. « D’où est-ce qu’il sort ? » Tu insistes avec tes questions, hein. « Ne me dit pas que ce truc est à toi … » Ouais, parce que, ce n’est pas tellement autorisé de planquer un animal dans ses affaires ici. Heureusement, même si t’es instructeur, tu en es rendu à un point où tu es probablement incapable de lui coller une punition juste pour … ça. « Dépêche toi de la chopper, si on te voit avec tu vas finir par te faire jeter dehors. »
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Naolane D. Karuna
Naolane D. Karuna
Naolane D. Karuna
+ MESSAGES : 64
Naolane D. Karuna
Ven 29 Mai - 22:19
Il est là, comme d’habitude, et il t’accueille avec le même rituel que tu lui sers. Habituellement, tu n’aimes pas ça, Naolane, ça fait trop pré-enregistré, pas assez naturel, mais là, c’est comme une manière de te remettre rapidement les pendules à l’heure. Un rituel pour bien commencer la soirée. De même que tu la termines toujours sur un “Merci, bonne nuit”, avant de partir silencieusement sans le laisser te raccompagner. C’est comme ça, entre vous visiblement, codifié et réglementé et tu n’es pas certaine de qui a décidé ça, mais ça vous va à tous les deux, tu imagines.

Sauf que cette fois-ci, pas le temps de lui demander s’il est prêt que la renarde qui te suivait en silence passe dans tes pieds et se précipite sur lui. Et si sur le coup tu fais un bond, tu manques de tomber, tu finis par lui courir après en paniquant. Et tu vois, tu cours vite, t’es plutôt vive comme fille, mais la renarde, c’est pire que ça. Tu es le feu ? Elle est le vent de la tempête qui approche.

« Fire ! Firefly ! »

Oui, elle a un nom, et toi tu te grilles sur le fait qu’elle t’appartient aussi sec. Tu arrives devant l’homme quand la petite bête rousse se met à tourner autour de lui en reniflant ses pieds. Elle est heureuse, tant et si bien que lorsqu’il pose ses questions et qu’il te dit de la rattraper, toi, tu t’accroupis au sol en tendant la main, pour que la jolie petite bête lâche les pieds de cet idiot et veuille bien revenir vers toi.

« Elle. Tu le corriges alors que l’animal s’écarte de vous pour fouiner, curieux, et que tu ne sembles pas t’inquiéter. Je l’ai sauvée il y a un peu plus presque 3ans… Et tu relèves les yeux vers lui, depuis le sol. C'est dire si tu as menti sur sa présence depuis longtemps hein. Elle est avec moi depuis ce jour-là. »

Et tu as une drôle de réaction, enfin… Pour lui, parce que c’est toujours que tu souris quand tu parles de la bestiole, mais là il s‘agit de Valdmaar, et tu ne lui souris jamais. Sauf là. Là tu lui offres un joli éclat de douceur et de bonheur avant de sembler te rendre compte de ce que tu fais et détourner la tête rudement pour cacher ton visage.

« On est tout seul, elle a besoin de se dégourdir les pattes. Tu finis par te redresser, sans quitter la petite bête qui continue son tour de l’endroit. On peut l’ignorer, elle n’ira pas bien loin et je la ramènerai avec moi. »

Et voilà une autre info, elle dort dans le dortoir. Tu ne te rends pas compte, tout de suite, que tu viens de lui donner toutes les clés pour qu’il te fasse sortir des rangs, ou jeter l’animal dans la nature. T’es juste naturelle, parce qu’une partie de ton coeur est avoir toi, amenée par la boule de poils qui chasse des moustiques maintenant. Sauf que quand tu ramènes les yeux, prête à demander ce que tu dois faire, ce soir, tu te figes, et tu plisses les yeux.

« Vous allez me balancer ? Tu attaques soudainement, sans agressivité, mais avec une nervosité croissante. Elle ne gêne personne ! Et tu passes une main dans ta crinière qui ondule au rythme du vent qui se lève. J’vous donne ce que vous voulez en échange, mais ne me la retirez pas… Elle ne survivrait pas dans la nature ! »

Ce qu’il veut rien que ça. Encore une fois tu as parlé trop vite, gamine.
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Leith Valdmaar
Leith Valdmaar
Leith Valdmaar
+ MESSAGES : 42
Leith Valdmaar
Sam 30 Mai - 11:37
T’auras tout vu avec elle, mon vieux, hein. Vraiment. T’es persuadé, maintenant, qu’elle va t’en faire voir de toutes les couleurs, et tu te demandes, l’espace d’un moment si ce n’est pas une sorte de test, une mise à l’épreuve.  Parce que, tu vois, Leith, t’es pas certain d’être dans ton droit, là, maintenant, ici, avec elle. Déjà, elle est hors couvre-feu, tu devrais la remettre au dortoir, avec minimum un avertissement, mais en plus, t’es complice, elle est là parce que t’as accepté de l’aider, de lui donner les leçons supplémentaires, t’es en train de lui donner un avantage, c’est comme ça que tes supérieurs verront les choses s’ils découvrent tout ça, et tu risques d’en prendre pour ton grade. Mais maintenant, Leith, voilà que tu découvres qu’en plus du reste, cette petite fûtée planque une renarde dans ses bagages. Du coup, ouais, t’as l’air complètement dépité, tandis que tu la regardes lui courir après, puis s’arrêter, et tu te mets à piétiner d’une drôle de manière quand la bestiole vient se fiche dans tes pieds, avant de t’arrêter pour baisser les yeux sur la jeune femme, quand elle te sourit en t’expliquant que ce n’est pas récent, hein, et que ça fait même trois ans maintenant qu’elle cache cet animal avec elle.

Et c’est drôle, hein. Parce que, tu vois, il y a cette partie de toi, fort machiavélique, qui pourrait se dire que, finalement, tu tiens là un bon moyen de t’en débarrasser pour de bon, mon vieux. Tu vois, si tu voulais vraiment l’éloigner, à tout prix, ne plus jamais l’avoir dans les pieds, et ne prendre aucun risque pour toi, si tu voulais être égoïste, et bien … tu pourrais la dénoncer. Le problème, c’est que tu penses plus loin. Tu l’imagines déjà en larmes, quand on la mettra hors du camp et qu’on balancera cet animal pour la punir. Tu ruinerais tous ses efforts, mon vieux. Tu la mettrais à genoux. Tu lui ferais mal. Très mal. Et rien que le fait d’y penser, ça te fou des frissons fort désagréables. T’es totalement incapable de lui faire mal, même si ça pourrait t’aider, toi. Et puis, il y a ce sourire aussi. Parlons-en, de ce sourire que tu viens de voir passer sur son visage … un sourire doux, heureux, lumineux, le genre de sourire dont elle ne te gratifie jamais et que tu pourrais te damner pour voir plus souvent, tant il est joli. T’as aucune envie de l’effacer, encore moins de l’anéantir.

Du coup, ta décision, tu l’as prise. Tu vas garder ça pour toi, comme tout le reste … ouais, mais voilà qu’elle te demande justement, si tu comptes la dénoncer, qu’elle semble paniquer à cette idée, au point d’argumenter, et même de tenter de négocier. Le problème, Leith, c’est qu’elle glisse ces quelques mots qui résonnent bizarrement en toi, et bon dieu, ça pourrait te faire virer complètement dingue ce que tu entends de sa bouche. Elle fera ce que tu veux. Ouais. Le problème, c’est qu’au fond de toi, même si tu le caches bien, il y a probablement bien des choses que tu veux d’elle, et que tu ne peux pas obtenir. C’est tentant, hein. Et tu te sens mal, pendant un instant, parce que tu y penses, justement. Parce que cette idiote t’offre tout sur un plateau, et que tu songes à tout prendre. « Ne dis pas des choses pareilles. » Et tu ne peux pas t’empêcher de te dire que si c’est venu si naturellement face à toi, peut-être que ça vient aussi face aux autres, pour d’autres choses. Et tu te dis que les autres sont probablement moins dans la retenue que toi … et à l’intérieur, ça te fait enrager. « Ne fait pas ce genre de chantage pour si peu. C’est dangereux … » Que tu souffles, légèrement au bout du bout de ta vie, présentement. « Je ne dirais rien. Continue de bien la cacher. » Qu’est-ce qu’elle ne te fait pas faire, hein. « Si t’es motivée à t’entraîner, c’est maintenant, il va pleuvoir. » Tu détournes les yeux, finalement, comme pour te reprendre, pour effacer toutes ces pensées qui sont venues de parasiter, histoire que tu puisses faire ce que tu as à faire, sagement.
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Naolane D. Karuna
Naolane D. Karuna
Naolane D. Karuna
+ MESSAGES : 64
Naolane D. Karuna
Sam 30 Mai - 15:58
T’étais calme, tu as même réussi à sourire comme tu le fais souvent, mais voilà que maintenant tu es tendue, inquiète. Et tes mots dépassent ta pensée sans que tu ne t’en rendes compte. C’est juste que Fire est quelqu’un chose d’important pour, tu pourrais clairement donner beaucoup pour que personne ne lève la main sur elle. C’est l’un de tes défauts, une de tes faiblesses, Nao. Ce que tu aimes, tu pourrais te sacrifier pour, sans réfléchir et sans crainte.

« Hein ? Tu ne comprends pas, ce qu’il se passe, mais c’est quand il t’explique que tu as offert une possibilité de chantage que tu clignes les paupières. Tu repasses ta phrase et te voilà à rougir, sans savoir si tu as bien compris. Je n’ai pas peur du danger ! Encore, toujours, tu as ce besoin de rappeler que tu n’es pas une petite fille sans défense. Et puis si ça la protège… »

Tu laisses le reste en suspens, mais tu sais bien, toi, que tu feras tout. À reculons, morte de peur et de honte, mais tu n’as pas de limite, encore moins si c’est cet animal. Et tu sais, petite flamme, que pour beaucoup tu sembles étrange parce qu’à tes yeux la vie d’un animal vaut autant que celui d’un humain, parfois même plus. Mais tu es comme ça, on ne te changera pas. Alors tu repousses tes cheveux en arrière, avant de les attacher vaguement avec un lacet et tu ramènes tes yeux vers lui :

« Promis. Elle n’a jamais été vue avant aujourd’hui, ça devrait bien se passer. Et tu souris, parce que tu es quand même fière d’avoir caché ça sous leur nez, toi. Je suis prête pour m’entraîner, mais si vous voulez prendre un jour de repos, on peut aussi ne pas se battre. »

Tu ne sais pas pourquoi tu lui dis ça. Tu as envie d’apprendre, tu lui as promis la dernière fois que tu irais vite, qu’ensuite tu disparaîtrais, pourtant… Tu as envie de savoir qui il est, et tu n’as pas oublié tout ce que tu as vu dans ses yeux. Au final, gamine, tu es fatiguée, tu forces au-delà de tes limites depuis 10 jours, peut-être que toi aussi tu as envie de souffler. Et tu vois, tu soupires, tu lèves le nez vers le ciel sombre, bas, et tu marmonnes :

« Au pire, s’il pleut, on peut toujours revoir la théorie et on mettra ça en pratique la prochaine fois ? Tu lui demandes lentement, alors qu’au loin tu entends le vent qui se lève. Ça va être un orage, vous pensez ? Et t’es un chouya plus tendu, tant et si bien que tu siffles un drôle de son et que la petite renarde revient vers vous, les oreilles dressées. Je vous ai avec moi jusqu’à 2h, même s’il pleut, je n’ai pas envie de raccourcir la séance. »

Et tu vois, tu finis par reprendre une position de combat devant lui, en mettant en pratique ce qu’il t’a déjà dit. La hauteur des poings devant toi, l’écart de tes jambes, la manière de répartir ton poids sur tes pieds. La tête, levé, le menton haut. Tes yeux braqués sur lui, et te revoilà à attraper un de tes fameux sourires pleins de défi, d'espièglerie, pour le piquer juste assez pour qu’il accepte au moins un match.

« Vous croyez que vous arrivez à me mettre à terre avant la pluie, M’sieur ? Ou ce sera moi cette fois-ci ? »

Et sans attendre, tu fuses vers lui, et tu attaques sur le haut de son corps pour le pousser à ouvrir un chemin jusqu’à ses faiblesses. Cheville ou flanc gauche, t’as pas oublié, toi.
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Leith Valdmaar
Leith Valdmaar
Leith Valdmaar
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Leith Valdmaar
Sam 30 Mai - 18:58
Pas peur du danger qu’elle dit. Et toi, tu vois, t’as ce ricanement étrange, un peu inquiétant, parce que sérieusement, Leith, parfois, cette fille, elle ne se rend vraiment pas compte de ce qu’elle débite comme ânerie. Ça te fait rire, ouais. Mais seulement en partie. Ça te fait rire parce que, tu as compris, petit à petit, que t’étais capable de résister, que ce n’est pas toi qui serais le plus dangereux pour elle. Du coup, ce n’est pas que tu t’en fiches, qu’elle te balance des trucs pareils, mais c’est plutôt que tu te dis que c’est bien moins grave que si elle le faisait auprès d’un autre. D’ailleurs, tu pourrais te remettre à lui faire une leçon de morale, là, maintenant, comme ça, tu pourrais préciser ta pensée, lui mettre sous le nez que d’autres pourraient obtenir beaucoup, en profitant de quelques mots dans ce genre-là. Mais tu te tais. Au fond, t’as sans doute bien trop peur que ça te retombe sur le coin du nez.

Tu te contentes donc de relever le nez, de l’observer un instant, et puis … tu relances la discussion sur l’entraînement. L’air est lourd, ce soir. Il a fait toute la journée, et les prémices de l’été sont là. L’air est chargé. La terre est chaude, et tu le sens sous tes pieds, tout comme tu comprends aux remous du ciel sombre qu’il ne va probablement pas tarder à gronder, et à lâcher des trombes d’eau pour rafraîchir les sols. « Sans doute … Ce sera repos forcé, de toute façon, on a probablement moins d’une heure. » Et tu souffles, Leith. Parce que tu as compris qu’elle n’allait pas lâcher l’affaire malgré la pluie, tu lui as offert la moitié de chacune de tes nuits, et elle a dit qu’elle ferait au plus vite, alors, si tu t’attendais à la voir une, deux, voir trois fois dans la semaine, tu as été surpris de constater qu’elle était venue tous les soirs, depuis dix jours maintenant, et surtout, qu’elle avait tout donner, à chaque fois. Même l’excuse d’un orage et d’une grosse averse ne viennent pas la décourager, et ne semble pas être valable à ses yeux pour faire une pause. Alors tu hoches la tête, mon vieux, très peu convaincu, déjà, parce que la théorie, ce n’est pas ton fort, ensuite parce que, si elle s’entête, il va falloir que tu trouves un endroit où personne ne risque de vous surprendre.

Tu auras le temps d’y penser plus tard, cela dit, parce que, déjà, elle est en position de combat face à toi. Prête à en découdre. Motivée à faire des progrès, et à prouver qu’elle devient meilleure tous les soirs, du coup, tu en fais de même. Tu l’observes, tes yeux la parcourent, et tu remarques qu’au fil du temps, sa posture est devenue plus naturelle, mais aussi plus ferme, plus assurée. Alors, t’as ce demi sourire, discret qui pointe le bout de son nez, avant qu’elle ne se jette sur toi, qu’elle n’attaque, et qu’elle te tente de te faire chuter, comme annoncé. Alors, tu défends, et tu ne lui fais pas de cadeaux, comme toujours, parce que si tu la ménages, elle ne progressera pas, tu l’empêches de te faire chuter, tu luttes pour rester sur tes jambes, et surtout, tu essaies à ton tour de l’envoyer au sol. Et tu vois, si durant les premiers jours, c’était plutôt simple, aujourd’hui, tu sens que ça l’est beaucoup moins et que tu te dois te battre sérieusement contre elle.

Dé : 8.
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Naolane D. Karuna
Naolane D. Karuna
Naolane D. Karuna
+ MESSAGES : 64
Naolane D. Karuna
Sam 30 Mai - 22:58
Tu hoches la tête à sa réponse, même si elle ne te plait pas. Tu n’aimes pas l’orage… quoique, encore, c’est un euphémisme, Naolane. Toi, tu détestes l’orage. Ça te rend nerveuse, quand tu ne finis pas tout simplement par devenir aussi incontrôlable que la tempête des cieux. Il suffit de voir, à la maison, tu finissais toujours par avaler les décoctions apaisantes de ton père parce que tu lui filais mal à la tête, de marcher en rond. Au camp, quand ça arrive la nuit, il t’arrive encore de quitter ta couche pour venir te réfugier contre Olympe ou Jude quand elle était encore là. C’est comme ça, c’est quelque chose dans ta peau que tu ne repousseras pas.

C’est sûrement pour ça que tu veux tant te battre avant que la pluie, le vent et les éclairs n’apparaissent. Tu te jettes sur lui, tu attaques, non pas directement sur ses faiblesses parce que tu sais qu’il va se protéger. Tu tentes juste de le pousser à t’ouvrir un passage jusqu’à lui. Tu as enfin compris comment tu peux le battre et si tu n’as jamais gagné contre lui, tu sens bien qu’il te prend un peu plus au sérieux maintenant.

Il te repousse, il attaque à son tour et pendant de longues minutes, c’est un combat qui pourrait te faire plaisir si tu avais le temps de te voir hors de ton corps. Valdmaar est un sacré adversaire, et tu commences à savoir y faire. Sans le voir, Naolane, tu commences aussi à lui ressembler. Tes mouvements sont plus proches des siens, ta posture copie la sienne. Tu apprends de lui, littéralement. Tu te transformes, et si tu pouvais le voir, tu envisagerais que tu seras capable, un jour d’être aussi fort que lui. Mais tu ne te vois pas, et pire que ça, tu sursautes. Un coup de tonnerre te prend par surprise, beaucoup plus près que tu ne le croyais. Et tu perds ta concentration, tu fais un pas en arrière pour te reprendre et tu lui laisses la porte ouverte pour qu’il te finisse. T’as même pas le temps de comprendre qu’un gros “boum” se fait entendre.

« Aoutch… Tu es tombée de tout ton long en arrière et si tu fais aussitôt un mouvement pour te remettre assise, un nouvel éclair zigzag dans le ciel et la petite renarde bondit sur tes jambes, elle aussi tendue. Vous avez gagné… encore une fois. Tu passes une main sur ta nuque pour chasser la douleur de la chute alors que de l’autre tu laisses la petite bestiole rousse te mordre les doigts, avant de relever la tête vers lui. Vous êtes vraiment sacrément doué, M’sieur. »

C’est la première fois que tu le reconnais devant lui, depuis que tu t’entraînes avec. Tu pourrais te dire que tu ne devrais pas, mais le tonnerre répond à l’éclair juste avant et tu frissonnes. Nan, vraiment, tu n’aimes pas ça. Sans attendre, tu attrapes la renarde d’un bras et tu te remets debout, en titubant un instant. Et ton nez se relève vers le ciel, comme si c’était vraiment préoccupant.

« L’orage est tout près. Ta main se tend devant toi. Il commence à pleuvoir. »

En effet, quelques gouttes s’écrasent sur le sol. Des petites, toutes fines gouttes, mais ce n’est que les petites soeurs de la grosse averse qui avance vers vous, tu n’en doutes pas. Alors sans réfléchir, te voilà à faire un pas vers lui, et à ramener tes yeux dans les siens alors que la bestiole se perche sur tes épaules sous tes cheveux. Roux sur roux, elle est bien cachée au moins.

« On devrait aller se réfugier quelque part, non ? Et tes sourcils se froncent un peu, mais tu essaies de reprendre, plus douce. Je ne compte pas rentrer avant la fin de notre temps ensemble, de toute façon. »

Et te voilà à lui adresser un tout petit sourire sûr de toi et de ce que tu veux. Tu ne partiras pas.
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Leith Valdmaar
Leith Valdmaar
Leith Valdmaar
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Leith Valdmaar
Dim 31 Mai - 11:13
Elle progresse, oui. Elle devienne forte. Sacrément bonne à ce petit jeu. La facilité de la mettre au sol et de t’en débarrasser s’est envolée. Elle lutte, ses postures sont bonnes, ses gestes le sont aussi, elle se calque sur toi, t’imites, et pourtant, elle parvient aussi à s’adapter, à transformer ce que tu lui as appris, ou plutôt, à se l’approprier. Du coup, tu dois rester sérieux et concentré si tu veux éviter de te faire avoir, et plus encore si tu veux espérer pouvoir la jeter au sol. Jusqu’ici, tu y es toujours parvenu. Jusqu’à présent, tu en es toujours sorti gagnant, mais, tu as de plus en plus de mal, et ça te fais dire que dans peu de temps, elle parviendra à t’envoyer au sol. Et ce jour-là, Leith, probablement que tu pourras lui dire que tu n’as plus rien à apprendre. Ce jour-là, elle n’aura plus besoin de toi, et tu pourras simplement arrêter de la retrouver ici chaque soir … Alors, tu vois, tu luttes, tu forces, tu fais tout pour le repousser, ce jour, parce que visiblement, ta folie à finie par avoir raison de toi, tu commences à prendre bien trop de plaisir à ne l’avoir que pour toi toutes les nuits …

Et tu ne sais pas comment interpréter ça, quand ce coup de tonnerre soudainement se fait entendre, qu’il vient la déstabiliser, la faire sursauter, elle perd l’équilibre, elle recule, et toi, tu t’engouffres dans cette voie grande ouverte pour l’envoyer au tapis, avec un petit sourire satisfait. Elle a l’air déçue, un peu, et tu te pinces les lèvres. « C’est mon boulot. » Que tu claques, simplement, pour toute excuse face à son compliment. « Tu progresses. » Et ça, c’est parce que tu ne peux pas, ne pas le préciser. C’est la vérité, et si elle semble toujours déçue de ses performances, tu te dis qu’elle est en droit de le savoir et de pouvoir s’en rendre compte, au moins un peu.

« Je t’avais dit qu’on n’aurait pas beaucoup de temps. » Tu as lever les yeux vers le ciel menaçant, un instant, avant que ton regard ne revienne se poser sur elle. Tu es de nouveau en train de la dévorer du regard, tandis qu’elle regarde l’orage, qu’elle tend la main à la pluie, tu ne te détournes que lorsqu’elle revient vers toi, et tu soupires un instant, pour chasser les pensées qui de nouveau, sont venues parasiter ton esprit. « Le hangar. » C’est le premier endroit qui te vient en tête … le moins risqué, aussi, sans doute, parce qu’à cette heure, il est fermé, parce que, tu pourras refermer derrière vous, parce qu’il n’y a pas tant de place que ça, mais tu es certain que personne n’y viendra en pleine nuit, contrairement à l’infirmerie, et parce que finalement, les choix son assez limités si tu veux rester discret. « Viens. »

Il pleut. Il pleut pour de vrai, maintenant, les fines gouttes sont devenues bien plus grosses, et après quelques minutes de marche seulement pour traverser la cour, c’est une grosse averse qui est en train de vous tomber sur la tête. Il faut quelques secondes à peine pour que tu sentes l’eau, même pas si froide d’ailleurs, traverser ta chemise et venir tremper ta peau, alors, tu attrapes Naolane, tes doigts se ferment sur son poignet et tu la fais accélérer jusqu’au hangar que tu te dépêches d’ouvrir, avant de la pousser à l’intérieur, de t’y glisser, de refermer derrière toi et de veiller à reprendre la clé. Ça fait du bruit, la pluie, sur le toit d’un hangar, mais au moins, ici, vous êtes au sec. Du moins, vous le serez quand vous aurez sécher un peu. Et tu la relâches, Leith, enfin, tu viens ramener tes cheveux trempés en arrière, avant de passer la main sur ton visage pour chasser les gouttes d’eau qui y coulent lentement, et tu soupires. « Ça m’étonnerait qu’on puisse continuer à pratiquer ici … » Parce que tout le matériel est entassé, parce qu’il y a de tout, un peu partout, et peu de place pour bouger lestement sans prendre le risque de tout faire tomber. « Sur quel genre de théorie tu voulais travailler ? »
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Naolane D. Karuna
Naolane D. Karuna
Naolane D. Karuna
+ MESSAGES : 64
Naolane D. Karuna
Dim 31 Mai - 16:48
Tu as perdu, encore une fois. Tu as même un peu mal aux fesses et aux épaules de ta chute. Mais tu n’es pas complètement déçue, Nao, parce que tu as la sensation d’avoir lutter plus longtemps que d’habitude et même quand tu le félicites, qu’il râle, il finit par t’offrir un peu de reconnaissance. Tu progresses. Ce n’est rien, mais pour toi c’est pas de titan après 3 ans à lutter sans ne rien gagner de plus que des forces pour encaisser. Pourtant, ma jolie, tu n’as pas vraiment le temps de l’interroger, de savoir combien de temps il pense que tu auras pour atteindre son niveau que la pluie arrive. Avec Fire sur les épaules, tu hoches la tête à sa proposition pour s'abriter et sans attendre, tu te dépêches de lui emboîter le pas en enfonçant encore un peu plus ta tête dans tes épaules à chaque coup de tonnerre qui se fait entendre.

« En effet c’est… exigu. »

Ça non plus tu n’aimes pas, mais entre un endroit petit et à l’abri de la colère de Mère Nature et la tempête dehors, tu ne vas pas hésiter longtemps. En récupérant ton poignet, tu fais quelques pas avant de laisser la renarde sauter sur un tonneau fermé. Toi, petite flamme, tu viens libérer tes cheveux du lacet que tu utilises en combat. Et tu secoues la tête pour les laisser reprendre leurs formes folles et libres avant de revenir vers lui, et d’afficher un drôle de regard. Entre curiosité et hésitation.

« Comment vous êtes devenu aussi bon combattant ? Tu as un sourire en coin, pour tenter de ne pas paraître agressive. Ça fait quelques jours que j’y pense, mais… qui êtes-vous vraiment Monsieur Valdmaar, Instructeur pour les Brigades d'Entraînement ? »

Et tu pourrais hésiter, ne pas poser la question, mais il faut retenir deux choses sur toi, Naolane : tu es curieuse de nature, et tu es beaucoup trop franche. Alors quand tu te poses des questions, tu le fais savoir, tu titilles jusqu’à avoir tes réponses, ou tu les trouves toi-même… Mais il faut bien avouer que cet homme continue d’être un sacré mystère pour toi, et ça, ce n’est que peu commun.

« Si je pose d’autres questions sur vous, vous me répondrez ? Tu reviens attaquer, avant de t’écarter, faire demi-tour, aller à la fenêtre de l’endroit pour regarder le spectacle de son et lumière dehors. Ce n’est pas que de la curiosité mal placée, je me dis qu’en comprenant qui vous êtes, je pourrai peut-être m’améliorer aussi. Tu hésites, mais quand un nouvel éclair plus puissant que les autres déchire le ciel tu sursautes et te retournes vers lui. Je ne dirai rien à personne de vos réponses, sur ça vous avez ma parole. Alors, vous en dites quoi ? »

Et tu ne te rends pas compte que, probablement, tu es en train de harceler cet homme qui semble tant te haïr bien qu’il se tienne un peu mieux depuis que vous avez vos cours ensemble. Tu es juste trop curieuse, trop naïve aussi… trop intéressée sans le voir.
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Leith Valdmaar
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Leith Valdmaar
Dim 31 Mai - 20:46
Tu n’as pas mieux. C’est l’endroit qui te parait le plus … sécuritaire. Tu n’as pas spécialement de suite dans les idées quand ça concerne le fait de te cacher, il n’y a qu’avec elle que tu es obligé de le faire, que tu te sens obligé de le faire. Vous prenez des risques, tous les deux, tu essaies de limiter la casser, mon vieux. Même si en l’occurrence, tu pourrais aussi lui demander de rentrer au dortoir, et imposer la fin prématurée de l’entraînement de ce soir. Tu es trop faible face à elle mon pauvre vieux, tu lui cèdes tout, au départ, tu refusais tout en bloc, maintenant, tu fais tout l’inverse, c’est tout ou rien avec toi, hein. Vraiment. Alors, en entrant, tu hausses simplement les épaules, tu regardes autour de vous, tu fais quelques pas dans le hangar, et puis, tu fourres tes mains dans tes poches, tout en prenant appui sur une armoire. Elle peut bien demander ce qu’elle veut au niveau de la théorie, quoi que ce soit, tu n’aimeras pas ça, tu as toujours trouvé la parlotte peu efficace, et même relativement inutile.

Le hic, vois-tu, c’est qu’elle dévie radicalement de la voie de l’entraînement, ce soir, et c’est la première qu’elle le fait, depuis que vous vous êtes mis d’accord pour que tu lui apprennes ce que tu sais. Elle se met à te poser des questions, sur toi, elle creuse, et immédiatement, tu te tends, parce que tu ne sais pas si c’est une bonne idée. Non. En fait, Leith, tu sais parfaitement que c’est une très mauvaise idée. « J’ai bossé. Plus que les autres … un peu comme toi. » Ouais. C’est fou, hein, mais il y a des similitudes, entre elle et toi. Toi aussi, tu te levais en pleine nuit pour gagner du temps, travailler, devenir meilleur. Tu le faisais seul, de ton côté, et ça a prit des mois, pour que tu ne parviennes à obtenir quelques maigres résultats. « Ça dépends, si je ne réponds pas, tu vas insister ? » Ou revenir dessus, un peu plus tard. C’est du pareil au même, hein. Tu es pratiquement certain qu’elle ne lâchera pas l’affaire, de toute façon. Quand on y pense, vu le caractère de cette fille, tu t’étonnes même qu’elle soit restée si calme et distante ces dix derniers jours. Il fallait bien qu’elle déborde des limites, à un moment donné, tu aurais dû le savoir. Tu le savais, en fait.

Et tu l’observes, dans la pénombre. Tu ne peux pas t’en empêcher, c’est terrible, de la détailler, de laisser tes yeux glisser sur elle, le long de ses cheveux, sur ses courbes. « Je doute que ça t’aide. Continue dans ta lancée, je te l’ai dit, tu progresses déjà. » Oui. Tu démontes ses arguments. Parce que, tu crains beaucoup trop de te dévoiler, de la laisser te découvrir … tu te rends, Leith ? Si elle commençait à s’approcher un peu trop près ? Tu pourrais craquer, à nouveau. Tu ne le veux pas. Tu doutes qu’elle le veuille. Et tu refuses de lui prendre à nouveau quoi que ce soit sans autorisation. Ce serait trop, tu t’en veux déjà atrocement pour la dernière fois. « J’en dis que ça dépend de ce que tu veux savoir. » Et te voilà pourtant à la laisser faire. Tu laisses encore traîner une porte ouverte, mon grand et ça va probablement encore te coûter très cher, mais … tu le fais quand même. Parce que tu en as envie.

Tu te laisses glisser contre l’armoire, après quelques secondes, pour t’asseoir au sol, bras appuyés sur tes genoux, tu soupires lourdement. « Aller, vas-y, fait le, ton interrogatoire. »
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