Attack on Titan
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[DONE] Dès qu'ils espèrent, ils se mettent en marche (ft Ili)
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Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
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Laszlo Koenig
Lun 27 Avr - 14:34




Dès qu'ils espèrent, ils se mettent en marche...« Dès qu'ils espèrent, ils se mettent en marche ; ils vont ; ils s'empressent. Arrivés au but, ils se retournent ; l'espérance est restée en route, et le bonheur a manqué de parole. » — Confession d'un enfant du siècle.


Franchement, tu ne peux plus la regarder dans les yeux. Les seules fois où tu relèves la tête, c’est pour jeter un oeil aux autres combattants et t’assurer qu’ils ne sont pas repartis et qu’ils ne tirent pas une drôle de tête non plus. Et tu sais, mon vieux, que tu crains qu’on ne vienne te redire que tu as un comportement inapproprié pendant une mission. C’est fou, hein, comme ça a pu te faire mal, ça.

« Tu devrais, pourtant, Ili. Tu murmures, sans la regarder. Tu aurais pu ne pas rentrer chez toi à cause de moi. Ce n’est pas pardonnable. »

Et si tu acceptes, enfin, de croiser son regard, c'est pour lui faire comprendre que tu ne souhaites pas qu’elle te contredise. Tu crois sincèrement dans ce que tu dis, et pire que cela, tu sais que tu as raison. Tu as fait n’importe quoi, et plus encore que les blessures des autres, tu te serais certainement haï pour le reste de ta vie si quelqu’un avait péri par ta faute.

Il n’empêche que tu ne la repousses pas non plus. Tu la laisses soigner ton visage et quand elle te parle de continuer à soigner certaines blessures quand vous serez entre les murs, tu hoches la tête, lentement. Tu la laisses faire ce qu’elle veut, de toute façon tu n’as plus envie de jouer à la forte tête.

« Bien sûr que je peux faire ça ! »

Un peu plus de vie dans ta voix, parce qu’il te semble inconcevable de la laisser avec la douleur et sans soin. Tu récupères d’un geste assuré le pot d'onguent et quand elle déboutonne sa chemise, ton premier réflexe est de regarder ailleurs. Tu n’as pas envie de la mettre mal à l’aise… Ce n’est pas ton genre, tu vois. Tu finis par prendre un peu de crème et la passer sur sa peau, en cercle pour la faire pénétrer, sans jamais laisser ton regard s’échapper ailleurs que sur la blessure.

C’est quand tu finis et que tu refermes le pot que tu te sens obligé de la regarder, d’y découvrir sa rougeur et de murmurer d’une voix toute douce :

« Tu es courageuse et forte. Tes yeux fouillent les siens, un instant et quand tu sens ton coeur s’alourdir, tu finis par rajouter. Je te protégerai mieux, je te le jure. »

Et tu te détournes. Tu viens ranger le pot dans ses affaires, tu lui laisses le temps de se rhabiller et tu finis par lui tendre la main pour la remettre en route vers le groupe. Et tu enfermes une dernière fois tout ça en toi. La mission n’est pas finie, Laszlo, il est de ton devoir de ne plus jamais te laisser aller comme tu l’as fait !
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