Attack on Titan
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[DONE] Dès qu'ils espèrent, ils se mettent en marche (ft Ili)
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Aiji Bailey
Aiji Bailey
Aiji Bailey
+ MESSAGES : 82
Aiji Bailey
Jeu 23 Avr - 15:39
Tu fais un geste las vers ton soldat tandis qu’il bafouille quelques excuses. « On réglera ça plus tard » Ouais. Tu vas pas commencer à lui expliquer que les missions c’est pas vraiment le meilleur endroit pour draguer, et que s’il veut pécho il vaudrait mieux qu’il emmène le médecin boire un verre. Enfin… Qui es-tu réelement Bailey pour donner tes conseils de drague à quelqu’un? Tu imagines déjà ta cousine Raven te lancer un regard plein d’ironie. Ouais… Mauvaise idée d’avoir une discussion profonde sur ce sujet. Tu mettras les points sur les i avec lui puis tu l’enverras chez Hartmann pour ça tient. Bonne idée.

Et tu ne les quittes pas du regard. Tu connais ton équipe. Tu connais leur force, leur faiblesse. Tu sais comment ils agissent ensemble, tu sais quel duo travaille parfaitement bien, tu sais qui complète l’autre. Butcher est la brutalité. Ainsley l’agilité et la perspicacité. Frei la puissance. Hartmann la vitesse. Zeïtseva l’endurance. Quant à Koenig… Koenig… La maladresse peut-être… La détermination? Ou alors… La stupidité. Tu pousses un profond soupir lorsque tu le vois s’envoler vers les cieux. Et tu plisses les yeux, profondément las et agacé. Mais qu’est-ce qu’il fait là. Du saute titan? Ça l’amuse de se donner en spectacle? Et si tu prends peur pendant quelques secondes, tu finis bien vite par te rassoir sur ton cheval. Non seulement, en plus de manger l’herbe, le voilà qui se met à lui courir après sur ses jambes ridiculement petites. Et ta peur laisse place à la colère.

« KOENIG ! » Ta voix tonne. « Faites moi le plaisir de siffler votre cheval au lieu de vous trainer comme une limace ! » T’enrages Aiji, t’enrages. Mais qu’est ce qu’il fou ce con sérieux. Il le voit pas là, qu’il pas jamais réussir à le rattraper? Quand il fait un pas le géant en fait l’équivalent de cent. A ce train là il y est encore dans un an. « Vous comptez le rattraper pour les prochaines neiges ?! » Tu lèves les yeux au ciel avant de te tourner vers le médecin. « Zéïtseva. » Tu lui lances un regard appuyé. « Allez me le chercher. » Signification: Pas de bêtises. Parce que tu le vois d'ici, que Lazlo à de la colère à revendre.

Et tu soupires. Encore et toujours. T’aimes pas ça quand tout dérape. Et t’aimes encore moins quand tes soldats s’amusent à jouer aux pitres. Pire encore, tu as en horreur lorsqu’ils sont obligés de se défendre dans les plaines. Les plaines… C’est pour toi le pire endroit. Peu d’endroits voir aucun où s’accrocher. Juste le corps du titan pouvant faire office de tronc. Alors tu fixes, tu regardes le moindre mouvement de tes soldats, prêt à balancer un ordre à Butcher, prêt à t’en mêler si besoin est. Ta vie ne vaut pas plus que celle de tes soldats, ces soldats qui sont désormais ta famille. Ces soldats que tu ne laisseras jamais tomber comme tu as laisser tomber Erina. Et s’il y a bien une personne que tu surveilles un tant soit peu plus que les autres - tu peux bien te l’avouer - c’est bien Ainsley. Et t’es tellement dans ta concentration, tellement prêt à aller donner ta vie pour la leur que tu ne remarques même pas que Frei à fini par revenir à vos côtés.

Enfin Frei... Le cheval de Frei plutôt. « Caporal... » Et tu l'entends. La voix de Butcher, qui résonne étrangement à tes oreilles. Qui semble comme inquiète. Mais comment dire que tu peux pas gérer les états d'âme de tout le monde en ce moment. « Ça ira il doit juste avoir quelques... » Et tu te coupes. Sourcils froncés, bouche entrouverte, tu fixes ce canasson qui est de retour dans votre groupe. Seul. Sans cavalier. Tu tournes la tête. A droite, à gauche, devant, derrière et même en haut, espérant sans doute voir débarquer un Frei du ciel. « Mais qu'est-ce que c'est que ce... » Mais t'as pas le temps de t'énerver plus. T'entends un nouveau bruit de sabots sur ta gauche, et tu plisses les yeux.

« FREI ! » Ta voix tonne à nouveau. Mais c'est pas vrai ils ont tous décidé de jouer avec tes nerfs aujourd'hui. Et c'est qui cette blondasse qui le ramène? Tu plisses les yeux avant de la reconnaître. Et là comment dire Bailey que... T'en as par dessus la tête. Encore plus lorsque tu vois que ton soldat se permet de se pencher vers la blonde. « Frei. Ici. Fissa. » Non tu ne prends pas de gants, t'en as marre qu'on se paye ta tronche. « Et vous ! » Dis tu en pointant du doigt la jeune femme. « Allez rejoindre Hodgen sur le champ c'est un ordre! » Tu veux rien savoir, c'est déjà assez le bordel dans ton équipe pour que t'es en prime Hodgen sur le dos lorsque tu rentreras de mission. « Qu'est-ce que vous avez encore foutu ? Je vous envoie porter un message et c'est vous qu'on me rapporte en colis ! » Tu lui lances un regard noir tout en continuant de fixer le reste de ton équipe. Que disais-tu déjà tout à l'heure? Que Frei était la puissance mh? Il est sans doute aussi les emmerdes. Et ça, sans le savoir, tu tarderas pas à le découvrir. « Je vous préviens si vous avez dressé votre cheval à revenir ici seul pour en profiter pour faire les yeux doux à un autre soldat ça va mal se finir ! J'en ai déjà bien assez avec Koenig ! » Nouveau soupire. « On aura une discussion à ce sujet. »

Et tu reportes ton attention sur Ainsley qui a eu la très bonne idée de se mettre sur le seul point en hauteur. Elle et Hartmann forment un duo de choc, sans doute le seul en qui tu peux réellement avoir confiance aujourd'hui, et tu ne te fais pas réellement de soucis lorsque tu vois le titan arriver à leur porter. Pourtant tu tires ton épée, prêt à jaillir s’il le faut. Prêt à bondir s’il y avait une nouvelle galère.
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Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
+ MESSAGES : 237
Laszlo Koenig
Jeu 23 Avr - 16:31




Dès qu'ils espèrent, ils se mettent en marche...« Dès qu'ils espèrent, ils se mettent en marche ; ils vont ; ils s'empressent. Arrivés au but, ils se retournent ; l'espérance est restée en route, et le bonheur a manqué de parole. » — Confession d'un enfant du siècle.

T’es furieux comme tu ne l’as jamais été. Et t’es tellement furieux, d’ailleurs, qu’il n’y a plus rien de logique dans ta tête. Tu ne penses à rien, même pas à ce qu’il faudrait faire. Pourtant t’es un bon soldat Laszlo. T’as toujours sû te montrer utile en combat, mais là… là t’es juste trop en colère. Et tu sais que quand ce sera fini, quand tu sortiras de ce cauchemar, il faudra que tu gères cet événement. La haine contre toi, la honte d’avoir ainsi réagi, la confiance perdue…

Tu vois Iliana, au loin qui semble venir vers toi et Bon Dieu que ça te fait hurler encore plus, intérieurement. Tu accélères et tout d’un coup, tu vois des arbres. Pas très grands, mais tu t’en fiches. Tu projettes les grappins dessus, tu appuies sur les gâchettes de gaz et tu les utilises comme plateforme de lancée. Tu devrais y aller plus doucement si tu voulais être sûr de ne pas casser les troncs tous fins, mais tu vois, là, précisément, t’as plus le temps.

Tu entends le bois craqué quand tu te propulses ENFIN plus vite que le titan, vers lui. T’as réussi, enfin ! Et tu sais que tu n’as pas assez de vitesse et de puissance dans ton vol pour atterrir sur sa nuque. Alors à la place tu vises ses jambes. Tu ne vois plus rien d’autre, tu te focalises dessus en retenir le hurlement de haine.

C’est justement là que tu entends ton Caporal se mettre à gueuler de rage. Et si t’étais pas déjà furieux, tu sais que ça t’achèverait. Le truc c’est que tu l’es. Alors ses paroles ne font qu’inscrire en lettres de feux ce qu’il pense de toi. Au fond de ton âme Laszlo. Et tu comprends en sentant la douleur s’insinuer en toi que ça va te changer du tout au tout…

Tu finis par atteindre le mollet gauche de la saloperie que tu coursais. Tu plantes tes grappins dedans et dans un mouvement à pleine puissance, tu viens couper net sa première articulation de pied. Le tendon d’Achille géant éclate, te couvre de sang brûlant. Et t’n’attends pas de te reprendre pour te lancer vers l’autre pied. Tu fonces, t’as presque plus de gaz déjà, et viens sectionner la seconde.

« PUTAIN ENFIN ! »

Tu l’as pas tué, hein, mais tu le vois perdre l’équilibre avec ses deux pieds inutilisables et chuter. Et toi, tu ne fais que te jeter dans les airs pour ne pas te faire happer dans sa chute. Tu finis d’ailleurs par retomber sur son molet quand le titan se retrouve couché par terre à se dandiner pour essayer d’attraper les humains sur leurs chevaux, devant lui.

« KARHLYA, EZ, VITE ! »

Tu gueules pour qu’ils se bougent alors que tu te relèves. Et si tu as confiance en tes coéquipiers, te voilà quand même à courir sur le titan vers sa nuque, parce que de toute façon, tu es si enragé que tu veux en finir toi-même. Ton visage est ensanglanté, t’as mal au dos, ta peau brûle du sang du titan qui la couvre, mais t’as jamais été aussi vivant que maintenant.
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 350
Karhlya Koenig
Jeu 23 Avr - 17:12
Trop gentille, Karhlya, trop compréhensive. Tu sens probablement un besoin, un désir de faire ses preuves en Lazlo, surtout après le savon qu'il vient de se prendre. Bailey, il ne s'énerve pas souvent, mais quand il se décide à remettre les points sur quelques « i », il n'y a pas à dire, ça pique. C'est bien pour ça que tu tiens à carreaux, tu fais en sorte d'être presque irréprochable, de ne pas faire d'erreur, d'être droite et concentrée sur ta mission, en toutes circonstances. C'est ta façon de gérer les choses, dissocier la vie, d'une mission, des moments où tu peux juste te faire ratatiner en deux secondes et demi, approximativement. Alors, oui. Si cet imbécile se permet de jouer les jolis cœurs en mission, il a probablement bel et bien mériter de se prendre un peu de sel dans la tronche. N'empêche qu'il a quand même le droit de prouver qu'il peut quand même faire son boulot. Toi, à sa place, c'est ce que tu aurais tenté de faire.

Et c'est exactement pour cette raison que tu te contentes de te placer en renfort, comme un soutien pendant que tu le laisses s'élancer. Il peut le faire, bien sûr qu'il peut le faire. Il est plutôt vulnérable ce titan, et bien, c'est un déviant, il fonce droit devant, probablement attiré par le centre bien plus riche en présences humaine, il a le champ libre et ouais, Karhlya, tu y crois. Jusqu'à ce que tu le vois décoller, encore, et encore et littéralement oublier de s'arrêter. Il passe au dessus de la tête de ce titan et puis, il retombe lourdement au sol avant de … « Qu'est-ce que ... » Est-ce qu'il est en train de lui courir après, genre, à pieds ? Tu te mets à agiter la tête, alors que tu entends Bailey qui est littéralement en train de péter un plomb sur approximativement tout le monde. Et que dire, Karhlya quand tu vois que Zeïtseva s'élance, et que finalement Lazlo se propulse en avant pour, au moins venir sectionner quelques tendons sans pour autant l'abattre pour autant. Oh, ça va mal finir. Et le pire, le pire, c'est que l'entend gueuler comme un putois. Il vient de vous donner des ordres, là, où t'as rêver ? « Té. » Ouais. Té. Tout à fait.

Tu finis par te redresser en soupirant, et après avoir fait signe à Ezechiel à quelques mètres, tu te mets à observer avant de t'élancer … et tu sais quoi, Karhlya. Avec tout ça, tu as peut-être oublier un vrai paramètre important : il grimpe aux arbres. Et le fait que ton abruti d'équipier vienne de réussir à l'endommager semble l'avoir passablement énerver. Subitement, il ne court plus droit devant, non, il freine, il se détourne, et c'est au moment où tu sautes, et que tu te propulses plein gaz qu'il se décide à prendre ton arbre pour cible. Il lève la main, probablement pour tenter de choper l'une des branches, mais devine quoi. Cette main, elle vient aussi foutre le bordel dans tes câbles, et tu te retrouves à être tiré en arrière quand il se retrouve avec les cordons métalliques tout entortillés autour de ses gros doigts boudinés et bah … oui, oui, il a l'idée incroyable de se mettre à secouer la main, et toi, ma pauvre Karhlya, tu te retrouves comme un poisson au bout d'un hameçon, secouée dans tous les sens. De temps et temps, tu te prends une branche, et rapidement, t'as même envie de vomir, et t'as beau avoir réussi à sortir tes lames, a tenter de taillader dans tous les sens, toi, bizarrement, tu ne touches rien du tout. Non, t'es juste balancée, secouée … jusqu'à qu'il finisse par s'en défaire et que finalement, à ton tour, tu décolles dans les airs. Help, quoi.
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Iliana Zeïtseva
Iliana Zeïtseva
Iliana Zeïtseva
+ MESSAGES : 33
Iliana Zeïtseva
Jeu 23 Avr - 18:54
Dès qu'ils espèrent, ils se mettent en marche
J’élance Étincelle à vive allure, me penchant sur ma monture pour la faire aller plus vite. Je dois faire un détour pour éviter de me retrouver dans les pieds du déviant. Je ne quittais pas Laszlo du regard, il courait toujours après le titan et je pouvais sentir sa colère d’ici, j’eus vaguement le temps de penser que la situation avait vraiment mal évoluer. Seulement, alors que j’approchais de lui, il s’envola soudain à l’aide de ses grappins. Oh Étincelles, doucement. Je ralentis doucement ma monture, la faisant s’arrêter et je me tournais pour voir Laszlo foncer sur le titan. J’espérais que tout irait bien à partir de maintenant, alors je décidais de retourner vers Aiji au petit trot, ma mission était finis, j’allais contourner de nouveau le titan puis retourner auprès du Caporal, mais de nouveau tout sembla s'accélérer. Alors que Laszlo avait blessé le Titan, Karhlya s’élança en renfort, d’ici quelques minutes ce titan ne serait plus qu’un mauvais souvenir. Aiji n’était pas très content, mais je pensais qu’après une bonne gueulante les choses reviendrait à la normal et alors on pourrait reprendre la journée qui allait cette fois finir tranquillement et dans le calme.

Evidemment il fallait que je pense ça pour que de nouveau les choses s’enveniment, il fallait peut être que j’arrête de penser en faite, c’était peut être une bonne idée ça. Car alors qu’elle allait s’envoler, Karhlya se retrouva emmener au doigt du Titan, son câble fermement attaché et elle se transforma en Yoyo pour lui. Plus vite Étincelles Je me rapprochais de la scène, je ne savais si je pourrais être d’une grande aide, mais je devais être prête au cas où. Et finalement, Karhlya s’envola quand les câbles cédèrent, je calculais alors que j’étais la plus proche pour l’intercepter. Je sentais les muscles d'Étincelles travailler dur pour l'amener au plus proche, je trouvais un arbre qui me semblait assez éloigné du Titan, sans attendre je sortis mes grappins, les lançais et me laissais emporter dans les airs. Ma trajectoire était bonne, je pouvais le voir, nous allions nous rejoindre un peu plus haut, on aurait plus qu’à s’accrocher et je pourrais la ramener indemne sur terre. Le plan était parfait, rien n’aurait dû interférer et me faire raté. Rien, sauf peut être le câble toujours accroché au doigt du Titan, il le secouait toujours pour s’en débarrasser. Le câble passa sous Karhlya et me percuta fortement à l’épaule, me faisant dévier de ma trajectoire, il me fallut quelques secondes pour réussir à reprendre le contrôle, mais c’était trop tard, elle était passé à quelques mètres de moi. Après quelques manoeuvre je réussis à atterrir dans l’herbe assez lourdement, le bras complètement engourdi, mais je n’y prêtais pas attention, cherchant Karhlya des yeux.
©junne.
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Aiji Bailey
Aiji Bailey
Aiji Bailey
+ MESSAGES : 82
Aiji Bailey
Jeu 23 Avr - 21:00
Tu t’époumones. Depuis que le déviant est apparu tu fais que ça. Hurler. Crier. Tonner. Y’en a pas un pour rattraper l’autre. Tu serais en train de gueuler dans le cul d’un poney ça serait pareil. Alors t’enrages. Si t’es connu dans l’armée pour être autoritaire mais aussi très ami-ami avec tes soldats, il ne faut pas oublier que tu restes le chef. Et ami, famille ou non, lorsqu’on se frotte à ton autorité c’est ton mauvais caractère qui ressort. Et tu penses bien avoir atteint le point de non retour à ce moment même où tu vois Koenig courir après le titan. A ce moment même où tu vois un cheval revenir sans son cavalier. A ce moment même où tout le monde semble vouloir n’en faire qu’à sa tête.

Alors tu mets Ainsley et Hartmann sur le coup. Ceux qui, peut-être, tu rechignes le plus à envoyer se frotter aux titans. Hartmann parce que tu le connais depuis gosse et Ainsley parce qu’elle te rappelle cette femme que tu as connu… Mais tu secoues bien vite la tête pour chasser ces pensées, en mission, tu dois rester concentré sur ta tâche, quelqu’elle soit. Alors quand tu envoies le duo de choc seconder Koenig, tu te dis que bientôt ce titan sera un bien lointain souvenir. Tu te dis qu’ils ne vont pas mettre bien longtemps pour en venir à bout parce que, pour être franc avec toi même, t’as pas non plus piocher dans la bleusaille pour tes hommes. T’as pris ceux qui seraient aptes à supporter tes ordres, t’as eu le choix de pouvoir prendre dans ton équipe ceux qui te paraissaient digne de confiance. T’es pas aller chercher Koenig parce qu’il te faisait pitié, ni parce qu’Ainsley te faisait les yeux doux - quoique - t’as pris ceux que tu pensais être les meilleurs, les plus aptes à faire partis de ton escouade. Et t’as créé un formidable groupe qui peut compter les uns sur les autres car les forces des uns compensent les faiblesses des autres… Que tu crois. Du moins sur le papier ça vaut le coup.

Mais alors que t’es toujours en train de rappeler Frei à l’ordre, voilà que tes yeux captent un nouveau mouvement. Koenig. Encore lui. Qu’est-ce qu’il a pas compris quand tu lui as dit de siffler son cheval lui. « KOENIG ! » T’as l’impression de te répéter. C’est usant. « C’quoi le mot que vous n’avez pas compris ? Cheval ou siffler ?! » Tu laisses tomber le nouveau problème *Frei* un moment pour te concentrer sur ton autre soldat qui semble n’en faire qu’à sa tête. Pour une fois que c’est pas Butcher qui en rajoute une couche. Manquerait plus qu’il vienne te les briser lui aussi. « Faites moi le plaisir de rejoindre Zeï… » Nom d’un p’tit titan en mousse. T'as perdu la foi. Le reste de ta phrase se noie dans ta gorge tandis que Koenig utilise deux minuscule arbres tous frêles comme appui. Tes yeux s’ouvrent gros comme des billes en voyant déjà le malheur arriver, en le voyant déjà s’affaisser sur le sol, le nez dans le gazon pour changer. Quelle idée d’utiliser ces machins qui se brisent aussitôt qu’il s’élance. Tu soupires de soulagement. Mais tu notes accessoirement qu’il te faut absolument une conversation avec cette homme dès que vous serez rentré.

… S’il rentre. Parce qu’à ce train là si le titan se s’est pas occupé de lui c’est toi qui va finir par s’occuper de son cas. Après avoir avoir enfin réussi à rattraper le titan, il lui déchiquète les tendons, le faisant tomber au sol. Et si tu sembles satisfait un court moment de ton soldat, ta colère ressurgi aussitôt qu’il cri à Ainsley et Hartmann de bouger. « NON ! » C’est à la fois un hurlement de panique et de colère qui sort de ta gorge lorsque tu vois le titan se redresser d’un bond alors que Kahrlya s’élance vers lui au même moment. Alors tu te tournes vers les deux autres derrière toi, complétement à bout. « Butcher. Frei. En soutien. Et faites pas les cons bon dieu ! Sinon je vous jure que ça va mal finir ! » Parce que ouais, t’es pas un surhomme Bailey clairement. Tu l’as toujours dit et aujourd’hui plus qu’à n’importe quel moment ça se vérifie.

« AINSLEY ! » Tu hurles. Tu peux juste pas être partout à la fois. Tu peux pas mettre les points sur les i avec Frei et t’époumoner en même temps sur la stupidité des gestes de Koenig. Tu peux pas surveiller si Butcher va vraiment t’obéir ou s’il va n’en faire qu’à sa tête. Tu peux pas vérifier si Zeïtseva te suit à nouveau ou si elle va aller rejoindre Laszlo. Et tu peux pas non plus veiller sur Hartmann et Ainsley en même temps. « Si ça pu vraiment Butcher… Lâche toi. » Ouais. Parce que tu sais que sa violence vient toujours à bout de ces bêtes. Et que t'es à bout. Et lorsque tu vois Ainsley voler dans les airs après avoir été bien malmener par ce déviant, ton sang ne fait qu’un tour.

Tu ne te contrôle… Juste plus. Tu n’entends plus personne. Tu n’entends plus rien. Hormis le sang battre violemment à tes tempes. Tu t’empares de tes épées et tire tes grappins vers le titan, qui a le malheur de se trouver sur ta route. Ton regard reste focalisé sur la jeune femme qui déjà retombe plus loin, et c’est à peine si tu vois passer Zëitseva qui ne fait… Rien. A part s’empêtrer dans les câbles elle aussi visiblement. Alors tu hurles. « DÉGAGEZ TOUS ! » T’en veux aucun dans tes pattes et tu le leur fais bien comprendre. Tu lances, décroches, lances, décroches tes grappins jusqu’à éteindre la nuque du titan à la vitesse de l’éclair. Tu saisis tes poignées et d’un coup sec, tu tranches son cou. Et t’en fais le tour. Jusqu’à lui en décrocher la tête. Puis tu prends de l’élan pour sauter vers Ainsley qui se rapproche dangereusement du sol. Aussi vite que possible, tu te lances vers elle et fini par l’attraper, à la serrer tout contre toi tandis que tu roules et roules encore sur le sol, jusqu’à t’arrêter. « Rien de cassé? Ça va Ainsley? » Tu dégages des mèches de cheveux de son visage avant de le prendre dans tes mains, complètement paniqué. Et tu pousses un soupire de soulagement lorsque tu remarques qu’elle ne semble pas blesser, et tu l’aides à se redresser.

Puis tu tournes ton regard vers le reste de ton équipe, qui s’avance vers toi, la plupart la tête basse. « C’est qui le papa là ! C’qui le patron! » Hurles-tu, rageur avant de te frapper le torse de ton poing tant la colère sort par tous les pore de ta peau. Et ta peur laisse place à la rage, et tu tends le bras au bout duquel tu tiens toujours ta lame ensanglantée pour les pointer. « Mais qu’est-ce qu’il vous a pris ? A tous ! » T’’es dans une rage… Comme tu n’en as jamais été. « Un déviant. UN SEUL ! » Tu lèves le bras et pointe du doigt le champ de bataille autour de toi. « Vous avez vu l’étendu du désastre? Vous savez ce qu’il aurait pu se passer si je n’avais pas été là?! » T’es pas du genre à faire la moral à tes soldats Aiji, surtout pas devant les autres. Mais là ils ont tous merdé. Et tu comptes bien leur faire savoir. « Frei ! Lorsque que je vous envoie en éclaireur porter un message ce n’est pas pour que vous fassiez une balade de santé, que vous fricotiez et que vous regardiez les pigeons voler ! Je me fiche de ce qu’il se passe dans les autres équipes, vous avez le devoir de venir m’informer IMMÉDIATEMENT de n’importe quelle situation! » Ton regard glacial se pose sur le jeune homme avant de passer sur le médecin. « Zeïtseva. Lorsque je vous demande de rejoindre Koenig pour le soigner vous lui coller au train qu’il en soit ravi ou non ! Et ne prenez pas de décision par vous même, surtout lorsqu'elles sont mauvaises, vous êtes avant là pour soigner non pas pour prendre part au combat ! » Tu te tournes vers Ainsley et lui passe la main dans le dos. « Vérifiez qu’elle n’a rien. » Dis-tu sur un ton un poil plus doux avant de te tourner vers Hartmann. « Tu aurais dû aller la chercher, elle était juste devant toi, s’il y a bien une personne qui pouvait se permettre de prendre cette décision c’est bien toi Hartmann. » Tu te tournes vers Démétrius. « Aucun commentaire. Pour une fois que vous suivez mes ordres sans broncher c’est une première qui mérite d’être applaudi. » Déclares-tu, sarcastique. Puis tu te tournes vers le jeune Koenig. « Koenig… » Ta colère est d’autant plus présente sachant que c’est avec lui que tout commence. « Première erreur. Le fumigène. Deuxième erreur. Votre cheval. Qu’est-ce qui vous est passé par la tête soldat de croire que vous pourriez le rattraper à pieds? Et n'utilisez plus jamais de si petits arbres pour vous propulsez ! A quoi auriez-vous pu vous rattraper si cela n'avais pas fonctionner !» Tu ne cris plus non. Mais ta voix est froide. Tu n’aimes pas te comporter ainsi avec eux, mais tu as eu peur, et c’est ta peur et ta colère qui te font parler. « Troisième erreur. Détaler comme un lapin en voyant Zeïtseva s’approcher de vous. Quatrième erreur donner des ordres qui auraient pu être… Catastrophiques si je n’avais été là. » Et tu le fixes. Tu ne cherches pas à l’enfoncer plus bas que terre non, tu cherches à lui faire comprendre ses erreurs. « Ze¨tseva. Occupez vous de lui aussi avant de repartir. » Bah oui, même s'il a merdé à fond il reste un membre de ta famille. « J’espère que le message est clair. Pour vous tous. JE prend les décisions. VOUS suivez les ordres. Ce n’est pas un rôle que j’ai pris à coeur, mais il est de mon devoir de vous ramener tous en un seul morceau. » Tu siffles ton cheval. « En selle. Tous. Lorsque cette mission sera terminée j’aurai une conversation avec chacun d’entre vous. »
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Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
+ MESSAGES : 237
Laszlo Koenig
Jeu 23 Avr - 21:49




Dès qu'ils espèrent, ils se mettent en marche...« Dès qu'ils espèrent, ils se mettent en marche ; ils vont ; ils s'empressent. Arrivés au but, ils se retournent ; l'espérance est restée en route, et le bonheur a manqué de parole. » — Confession d'un enfant du siècle.

Une honte. T’es une honte pour tous les gens qui s’engagent dans ces rangs et qui périssent en sauvant leurs compagnons. T’es une honte pour ton escouade. Tes une honte pour ton Caporal. Ne cherche pas, Laszlo, tu es le pire soldat qu’ils ont dû voir et toi, si tu pouvais aller t’enterrer dans un trou de taupe, tu le ferais aussi sec. Mais la vérité est la suivante : tu ne peux pas disparaître, pas plus que tu peux rattraper ton comportement et tes erreurs.

Alors quand tu vois Karhlya se faire attraper, puis voler. Quand tu vois la douce Iliana se jeter à sa suite pour la rattraper et se faire blesser. Quand tu comprends qu’est-ce que tu as provoqué, en te loupant aussi franchement et en laissant la colère te dominer. Tu comprends que tu vas te faire démolir et si Bailey ne le fait, tu le feras pour lui. Tu ne mérites absolument aucune douceur, tu n’as aucune circonstance atténuante…

C’est votre Caporal qui en finit avec ce putain de titan. Toi, tu finis par te laisser glisser du dos de la bestiole et tomber à terre. T’as mal, mais tu ne le diras pas. En faite, il y a de fortes chances pour que tu ne dises plus rien pendant un moment. Non pas parce que tu es encore énervé, mais parce que tu es choqué et honteux. Quand on en arrive à ce genre d’état de l’équipe, tu le sais toi, il n’y a rien à dire.

Tu finis d’ailleurs par courir pour rejoindre Bailey et les autres. Ton cheval est là… Et si tu te dépêches d’en récupérer les rênes et de te tenir à côté tu ne fuis pas le torrent de colère qui s’abat sur vous. Tout le monde en prend pour son grade, d’ailleurs, mais pour toi c’est clairement l’orage. Et tu ne dis rien. Les yeux fixés sur ton chef sans broncher, tu acceptes chaque chose qu’il te met sous le nez, la mâchoire serrée.

Et t’attends qu’il en ait fini avec ses remontrances pour finalement détourner tes yeux de lui. Iliana et Karhlya semblent blessées. T’es dans un sale état. Bailey est furieux. T’entends Kanaan, toujours sur son cheval lâcher quelque chose qui ressemble à un « Y’avait une percée de titan au milieu… Et c’crétin de cheval s’est barré. Il marmonne, tu vois bien qu’il lutte pour ne pas rajouter autre chose quand son visage change, s’apaise et qu’il reprend avec un drôle d’accent. Désolé Caporal, ça ne se reproduira plus. »

Ce type t’a toujours semblé bizarre, mais tu es bien trop au fond, aujourd’hui, pour le lui faire remarquer. En faite, tu te décides enfin à bouger. Tu ploies la tête, les mains crispées sur les rênes et tu lâches, d’une voix sourde, étouffée :

« Vous avez raison Caporal Bailey. Et t’inspires à fond, tu te sens… définitivement comme une merde. Désolé, j’vous ai foutu dans la merde… Iliana, Karhlya j’suis vraiment désolée que vous ayez été blessés par ça. Vraiment. »

Et tu finis par te remettre en selle sur l’ordre de ton chef, sans rien dire de plus. Ton visage est fermé, ton attitude aussi. Tu détournes tes yeux de tes compagnons et tu enfermes tout sous cadenas. Pour l’instant tu suivras et t’obéiras sans broncher, mais en ville, tu vas devoir te confronter à tout ça, mon vieux.
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 350
Karhlya Koenig
Jeu 23 Avr - 22:30
On ira pas jusqu'à dire que tu as l'habitude de te planter, Karhlya, mais tout de même, lorsque les choses se mettent à déraper, tu le sens. Tu le vois venir. Et là, c'est exactement ce qui se passe, tu sais, à la minute où tu quittes cette fichue branche instable que les choses ont clairement mal tourner pour toi aussi. Et tu as beau être habituée à te battre, tu as beau connaître les risques. Bon sang, ce que tu as peur, quand ce titan se met à faire du yo-yo avec toi. Quand il te balance dans tous les sens, et que tu as la désagréable impression que ton corps ne va pas tenir le choc face à tant de violence. Il y va si fort, que si tu percutes quelque chose à cette vitesse, tu vas littéralement te faire écraser. Et c'est pour ça que tu t'agites, que t'essaies d'y faire quelque chose. Tu t'es mise à hurler de terreur sans t'en apercevoir, et que dire du cri que tu pousses lorsque tu sens que ça lâche et que tu comprends que tu as pris bien trop de hauteur. Tu vas tomber de haut. Ça va faire mal. Tu risque de te briser quelques os, et tu auras une chance immense si ta nuque résiste. Tu n'as même plus conscience de ce qui se passe en bas, tu ne vois pas Iliana, tu ne vois pas Aiji, tu ne vois plus personne puisque tu as fermer les yeux pour ne pas voir ça. Tu attends simplement le choc.

Cependant, il n'arrive pas. Ou si. Mais avant que ton corps ne percute le sol de plein fouet, tu sens des bras qui t'entourent, tu sens qu'ils t'enserrent, t'offrent une protection et ils ne te relâchent pas, même par terre alors que vous roulez tous les deux au sol, dans l'herbe, sur quelques mètres. C'est seulement quand il te relâche et qu'il vient écarter les mèches de cheveux qui barrent ton visage que tu vois enfin qui vient de te sauver la vie. « C-Caporal ... » C'est tout ce que tu parviens a articuler, avant de simplement hocher la tête, vivement. Vraisemblablement, tu es entière. Et tu te laisses entraîner quand il te remets sur tes jambes, tu t'avances simplement, tout en tentant de remettre un peu d'ordre dans ton équipement qui miraculeusement, semble encore intact, mis à part les câbles emmêlés. Et forcément, ce qui suit, c'est prévisible. Tout le monde en prends plein la poire. Kanaan, Iliana, même Ezechiel, et évidement, Laszlo. Pour une fois, il n'y a bien que Butcher qui n'écope pas de la moindre remarque, et puis toi. Rien. Pas un reproche, il ne t'adresse pas un mot, quand ses yeux passent sur toi, il se contente de te pousser légèrement en glissant une main dans ton dos, il demande qu'on prenne soin de toi, et toi, tu soupires. « Laisse tomber. » Que tu balances simplement à Koenig, sans même un regard, tout juste avec un geste de la main qui signifie que t'as pas envie d'en parler, et que tu n'as pas non plus envie d'entendre la moindre excuse. Tu ne lui en veux pas pourtant, ce sont les risques. Tu n'en voudras jamais à personne, à moins qu'on ne te balance sciemment sur un titan, évidemment. Et encore. C'est juste que tu as eu peur, et que même si c'est pas la première fois, toi, t'as encore les jambes qui tremble et le cœur qui bat trop fort. Tu ne veux pas que ça se voit. « Je vais bien. » Que tu finis aussi par envoyer à l'attention d'Iliana. Qu'elle s'occupe de Laszlo s'il le faut, mais toi, tu estimes que tu n'en as pas besoin. En fait, tu te contentes de passer à travers tes amis, ta seconde famille, tu bouscules une épaule, celle de Kanaan, sans un mot, et puis tu retournes te mettre en selle parce que … ce sont les ordres, tout simplement.
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Iliana Zeïtseva
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Iliana Zeïtseva
Jeu 23 Avr - 23:14
Dès qu'ils espèrent, ils se mettent en marche
Je me rend alors compte que le Titan n’est plus, qu’Aiji à réussis à le tuer et à sauver Karhlya. Pourtant, pas de hourra, pas de cris de joie, juste des visages fermés, car on le sait, on a carrément merdé et le Caporal est tout sauf content. Je siffle Étincelles qui se rapproche en trottant puis je me dirige vers lui, on est tous rassemblés en cercle lâche, mais aucun de nous ne moufte, on attends juste qu’il déverse sa colère et on ne peux pas dire, il est remonté. « Mais qu’est-ce qu’il vous a pris ? A tous ! Un déviant. UN SEUL ! Vous avez vu l’étendu du désastre? Vous savez ce qu’il aurait pu se passer si je n’avais pas été là?! » Je garde la tête baissée, fixant mes pieds alors qu’il décide de nous faire des remontrances à chacun d’entre nous. Pourtant, quand il prononce mon nom, je relève les yeux pour le regarder. « Zeïtseva. Lorsque je vous demande de rejoindre Koenig pour le soigner vous lui coller au train qu’il en soit ravi ou non ! Et ne prenez pas de décision par vous même, surtout lorsqu'elles sont mauvaises, vous êtes avant là pour soigner non pas pour prendre part au combat ! » En soit, ses remarques ne sont pas méchante, il n’a pas tort, j’ai agis contre ses ordres, j’ai failli me tuer et je n’ai pas réussis à rattraper Karhlya et puis c’est pas comme si je n’avais pas l’habitude, pas avec Aiji non, mais avec mes parents, eux c’était tous les jours, cinquante fois par jour qu’ils me faisait des remontrances, parfois bien plus méchante que là.. Je prend une profonde inspiration et hoche la tête  « Vérifiez qu’elle n’a rien. »   Je tourne la tête vers Karhlya, je l’observe un instant et si elle est blanche et semble sous le choc, elle n’a pas de blessure apparente. Oui Caporal. Et pendant qu’il continue de régler ses comptes avec les autres, je me tourne vers Étincelles qui m’attend sagement en mangeant de l’herbe. Je me dirige vers sa croupe et fouille pour y trouver mon matériel, une sacoche en bandoulière qui ne me quitte que très rarement. « Ze¨tseva. Occupez vous de lui aussi avant de repartir. » Je relève la tête, finissant de me préparer pour voir qu’il parle de Laszlo, il a l’air pas mal blessé, enfin, de ce que j’en vois sous l’épaisse couche de sang de titan qui le recouvre. Oui Caporal. Au même moment, Laszlo s’excuse et je lui fait un petit sourire, je ne suis pas sur qu’il le voit, mais je pourrais lui dire que tout va bien quand je le soignerai. Sauf que voilà, aucun des deux ne semble d’humeur à me laisser le soigner, puisque quasiment en même temps, ils remontent à cheval sans regarder personne. Je me dirige alors vers la jeune brune, elle semble aller bien, mais vu son regard je sais qu’elle ne me laissera pas l’ausculter tout de suite. Je fouille dans mon sac et en tire un petit sachet contenant deux pilules, c’est moi qui les aient fabriquer, elles sont là pour contrer la douleur. Karhlya, prend ça contre la douleur, et quand tu te sentira prête ou si tu as un problème, tu me préviens tout de suite d’accord. Je ne lui laisse pas vraiment le choix, je dépose le sachet dans sa main et fait aussitôt demi-tour pour aller vers celui qui a vraiment besoin de soin. Il regarde partout sauf vers nous et je soupire, le reste du groupe s’éloigne de plusieurs mètres nous laissant un peu de tranquillité, mais j’empêche son cheval de suivre. Laszlo, s’il te plait, descend, laisse moi te soigner. Je tente de sourire, mais je tiens le harnais du cheval avec mon bras où j’ai pris un coup avec le cable et je ne peux m’empêcher de grimacer légèrement.
©junne.
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Laszlo Koenig
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Laszlo Koenig
Ven 24 Avr - 15:22




Dès qu'ils espèrent, ils se mettent en marche...« Dès qu'ils espèrent, ils se mettent en marche ; ils vont ; ils s'empressent. Arrivés au but, ils se retournent ; l'espérance est restée en route, et le bonheur a manqué de parole. » — Confession d'un enfant du siècle.

Qu’on te laisse disparaître dans le silence. C’est tout ce que tu demandes, maintenant que tu es plus bas que terre. Et pourtant, tu as entendu les ordres Laszlo. Te faire soigner et vous remettre en route. Et même si tu es remonté en selle aussi vite que tu as fini de t’excuser, tu sais, toi, que ça ne va pas se passer comme ça. Encore plus quand tu entends la réponse de Karhlya. Tu n’as pas besoin d’aller lui parler pour sentir qu’elle est retournée. Que ce soit de colère contre toi ou de ce qu’il s’est passé, tu sens bien qu’elle aussi va vouloir qu’on la laisse.

Et c’est bien vu. Elle retourne à son canasson et elle se met en selle. Et si tu vois Iliana la suivre, lui glisser un petit truc dans la main, tu comprends qu’elle ne laissera personne l’approcher. Et c’est là que vient le vrai dilemme mon vieux. Parce que tout ça, c’est ta faute et la bienséance te dirait qu’il vaut mieux te faire petit et ne pas ralentir plus la troupe. Les ordres de ton chef sont de te faire soigner. Et la pauvre médecin se fait rejeter parce que vous êtes tous des sales têtes de mules.

Alors, quand elle vient vers toi, qu’elle arrête ton cheval et que, pour la première fois depuis le début de ce foutu combat, tu poses les yeux sur elle, tu vois la vérité, Laszlo. Iliana est bien plus forte qu’elle ne le pense. Elle est blessée, elle a eu certainement bien peur, elle s’est fait engueuler, elle aussi. Mais elle te sourit. Et toi, tu baisses la tête avec honte. Si tu n’avais pas commencé par lui parler… tout ça ne se serait pas passé de la même manière.

« D’accord. »

Tu lui obéis aussi vite que tu as accepté les remontrances de Bailey. D’un mouvement doux, tu te laisses glisser de selle et tu retombes à côté d’elle. Reprenant les rênes de ta monture tu te déplaces de quelques pas pour t’asseoir sur un rocher, afin d’être plus à sa taille, et tu la laisses revenir vers toi, sans oser relever les yeux vers elle. Tu te concentres sur ses pieds, comme un idiot.

« Il faut te soigner toi aussi, Iliana. Tu es si… différent. Si distant. Et tu utilises son prénom en entier comme pour inscrire cette distance jusque dans tes mots. Je suis désolé. »

Encore une fois, les mêmes mots. Tu te doutes que de tous ceux du groupe, c’est celle qui t’en veut le moins et c’est bien ce qui te blesse le plus. La jeune femme est la plus fragile de tous, celle qui doit toujours rester en sécurité derrière vous et par tes imbécilités, elle est blessée, elle aussi…

Ton souffle se fait plus difficile brusquement. Tu luttes, les épaules tendues avec l’impression que tu vas craquer et ne plus jamais pouvoir reprendre ton souffle d’ici là. Jusqu’à finalement serrer les poings à t’enfoncer les ongles dans les paumes. Et la douleur te ramène vers la réalité.

« C’est bon ? Tu lui demandes, tout à coup, en relevant un regard vide sur elle. Tu as besoin d’aide pour ton épaule ? »

Tu ne vas pas la laisser en plan alors qu’elle vient de te soigner, quand même.
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Iliana Zeïtseva
Iliana Zeïtseva
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Iliana Zeïtseva
Dim 26 Avr - 20:05
Dès qu'ils espèrent, ils se mettent en marche
J’avais laisser Karhlya en paix, après lui avoir les médicaments, elle m’avait remercié et j’étais restée une seconde à l’observer m’assurant qu’elle n’avait pas de blessure visible. Puis je m’étais tourné vers celui qui avait visiblement besoin de soin. Il était déjà sur son cheval recouvert de sang et prêt à repartir. Je lui demande d’une voix douce de descendre de son cheval et ensuite je retiens ma respiration sans m’en rendre compte jusqu’à ce qu’il répondre. Je n’aime pas le voir comme ça et j’aimerais pouvoir le rassurer et le consoler, mais je sais que je n’en aurais pas le temps, je peux juste apaiser ses blessures. « D’accord. » Mon sourire s'agrandit et je prend une grande inspiration alors qu’il descend de cheval et va s’asseoir sur un rocher. Sans attendre je sors une gourde d’eau et du tissus. Avant de soigner, il va falloir enlever tout ce sang.

Je vois bien qu’il n’ose pas me regarder, qu’il cherche à éviter le contact visuel et je sens mon estomac se contracter douloureusement à cette constatation. J’humidifie le tissus et prend sa première main, enlevant le sang de Titan qui commence déjà à sécher dessus et qui a dû le faire souffrir. « Il faut te soigner toi aussi, Iliana. Je suis désolé. » Je relève la tête vers lui, ma main tenant toujours la sienne, mais il évite toujours mon regard, son ton froid et distant me blesse plus que le cable et je tentes quand même de sourire. Je me soignerais tout à l’heure, ne t’inquiète pas je n’ai rien de grave. Et arrête de t’excuser, je ne t’en veux pas. Ses blessure aux mains ne sont pas très grave, je passe un onguent dessus pour désinfecter, heureusement, rien de cassé pour lui. Je passe à son visage, lui passant le tissus humide et frais sur la peau, pourtant à aucun moment il ne me regarde, son visage est plus amoché, mais là encore il a eut de la chance.

Tout ce temps, nous sommes resté silencieux, distant et ça me fait mal. C’est mon ami, mon binôme et depuis notre rencontre, il ne s’est jamais montré si froid, si bien que sans comprendre pourquoi je me sens la gorge nouée comme si j’étais prête à pleurer. « C’est bon ? Tu as besoin d’aide pour ton épaule ? » Je sursautes quand sa voix s’élève alors que je m’étais un baume cicatrisant sur sa joue. Je prend une profonde inspiration et hoche la tête, car je ne suis pas de la stabilité de ma voix. Pourtant je finis par m’éclaircir la voix, je ne peux définitivement pas rester silencieuse. J’ai finis, mais en rentrant, il faudra que je surveille certaine plaie pour m’assurer qu’elle cicatrise bien. Il m’avait proposé de m’aider à me soigner, je me mordillais un instant la lèvre inférieur avant de jeter un coup d’oeil au reste de l’escouade, mais ils étaient plus loin et ne semblait pas nous prêter attention. Tu peux me passer de la crème sur l’épaule, ça évitera que l’hématome ne s’étale trop. Je fouillais un instant dans mon sac et lui tendis un pot, puis lentement, je déboutonne ma chemise en rougissant avant d’exposer mon épaule, je le savais qu’un hématome serait présent, mais je ne savais pas s’il serait aussi gros que je ne le pensais.
©junne.
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