Attack on Titan
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[DONE] Dès qu'ils espèrent, ils se mettent en marche (ft Ili)
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Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
+ MESSAGES : 237
Laszlo Koenig
Dim 12 Avr - 21:52




Dès qu'ils espèrent, ils se mettent en marche...« Dès qu'ils espèrent, ils se mettent en marche ; ils vont ; ils s'empressent. Arrivés au but, ils se retournent ; l'espérance est restée en route, et le bonheur a manqué de parole. » — Confession d'un enfant du siècle.

Et voilà. Le ciel est beau, d’un bleu profond. Quand vous avez démarré, ce matin, le soleil se levait et un impressionnant panel de jaune, d’orange et de parme s’était peint sur la toile bleu. Et pendant               presque une heure, Laszlo, tu as gardé le silence, avec les yeux rivés sur l’horizon est un sourire heureux sur les lèvres.

Pourtant, le départ de la ville, c’est bien le moment le plus difficile pour toi. Il te faut te lever aux aurores de la maison parentale (oui tu vis chez eux quand tu ne traînes pas dans ton appartement au QG), et partir en essayant de ne réveillant personne. Tu es déjà assez stressé de les laissé, voir les larmes dans les yeux de ta mère, ou le regard pressant de ta soeur, la dignité qui retient les mots de ton père… ouais nan, très peu pour toi.

Tu arrives donc à rester silencieux et à regarder le ciel un long moment. Mais ne t’en demandons pas trop, tu finis par te secouer et tes yeux passent sur ton équipe. Ez et Karhlya sont devant toi, et ils ne bronchent pas plus qu’Aiji. Kanaan se tient le plus loin de toi, et tu le sens déjà bien trop tendu. Tu t’apprêtes à soupirer quand tes yeux tombent sur la jeune femme qui officie en tant que médecin. Un sourire se forme sur tes lèvres.

Tu gères ta monture avec une aisance qui prouve combien tu adores les animaux. Sans vraiment te dire que tu romps la formation où que t’es pas dans ton droit de changer un peu ta position, tu fais ralentir le trot de ton cheval pour venir te porter aux côtés de la jeune femme.

Iliana est un rayon de soleil. En tout cas, c’est ce que tu te dis à chaque fois que ton regard tombe sur elle. Et c’est surement pour ça que tu lui réserves autant de sourire dans la journée. Ou que tu finis immanquablement par te porter à ses côtés comme maintenant. Et que… bon on a compris quoi. T’es trop souvent fourré avec elle, les autres en profite pour en rire. Toi, tu te dis juste que vous avez des caractère pour vous entendre.

« Hey. Tu lui dis en arrivant à son niveau, et en remettant ton étalon au rythme de son cheval. Ca va ? T’as l’air dans tes pensées ! »

Tu souris, rassurant. Tu ne lui as jamais vraiment demandé si c’était dur pour elle de repartir en mission à chaque fois. Si sa famille lui manquait ou si elle avait peut-être d’autres personnes qui l’attendait en ville. Mais tu te dis que tout le monde à le droit à un peu de courage sur tes lèvres étirées.

« T’as vu le ciel ce matin ? Dieu que j’aimerais être un peintre pour pouvoir fixer ça dans le temps ! Tu rêves à voix haute, clairement, mais tes yeux reviennent vers elle. Au moins, on aura eu un joli paysage aujourd’hui, ça rattrapera tout le reste. »

C’est un clin d’oeil complice que tu lui adresses avant de laisser tes yeux courir sur votre formation qui n’a, pour l’instant, encore croisé aucun titan.
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Iliana Zeïtseva
Iliana Zeïtseva
Iliana Zeïtseva
+ MESSAGES : 33
Iliana Zeïtseva
Mar 14 Avr - 23:00
Dès qu'ils espèrent, ils se mettent en marche
J’aimais profondément mon frère, il était ma seule famille, il me protégeait et s’assurait que je ne manque de rien. Il faisait cela depuis notre enfance, je ne pouvais même pas compter le nombre de fois qu’il s’était battus avec d’autres enfants qui avaient eut le malheur de m’embêter. Je n’aimais pas spécialement la violence, non en faite, contrairement à la voie que j’avais choisi, je détestais ça, alors, chaque fois qu’il se battait pour moi, même si j’appréciais qu’il prenne ma défense, je ne pouvais pas m’empêcher derrière de lui faire la moral sur la manière de gérer une situation de crise. C’était ce qui s’était passé la veille, il s’était battus avec un homme qui avait eut le culot de se montrer trop entreprenant et quand nous étions rentré à la maison, j’avais commencé à lui sortir mon laïus de comment régler un conflit sans violence. Habituellement, il garde le silence, endure en soupirant le temps que j’ai finis mon petit discours. Seulement, hier, il s'énerva, ces moments étaient rarissime et si je ne pouvais pas compter les bagarres qu’il avait eue, nos disputes, elles, tenaient sur une seule main.

Ce matin, nous étions donc en guerre froide, ne nous adressant pas la parole, faisant semblant de ne pas voir l’autre. Je savais qu’il fallait en passer par là, que ce soir quand on se croiserait, se serait fini, je lui sourirait et alors nous reprendront le cours de nos vies comme si de rien n’était. En attendant, j’étais sortis avec l’escouade pour une mission, la tête un peu ailleurs et plongé dans mes pensées, laissant mon cheval suivre ses congénères. Je savais que si Alek me voyait, il n’hésiterait pas à me crier dessus que je devais faire attention à moi et mon environnement, que sortir était dangereux et que je devais rester concentrée. Je soupirais doucement, avant de sentir un grand sourire étirer mes lèvres, nous ne nous étions que saluer ce matin, mais il n’avait pas fallu longtemps avant que Laszlo me rejoigne. C’était inconscient, dès qu’il s’approchait de moi, je souriais, enfin, je lui souriait. “Salut !” Je prend le temps de lui jeter un coup d’oeil avant de regarder autour de nous, mais personne ne semble faire attention à nous et c’est très bien comme ça. “Mon frère n’est pas toujours facile à vivre.” J’eus un petit sourire en coin et je regardais le ciel devant nous.

Je devais avouer que je n’y avais pas vraiment fait attention, je pouffais un peu car au départ, j’avais été déconcerté par ses idées qui me semblait parfois étrange. Maintenant ça me plaisait vraiment énormément, mais ça, il en faudrait vraiment beaucoup beaucoup pour que je le dise à haute voix. “Tu serais mignon avec ton chapeau de paille et tes couleurs. Je suis sur que les Titans adoreraient ça.” Je le taquine, comme souvent, ce n’est pas méchant, mais l’idée est tout de même assez drôle et je rigole doucement, du moins jusqu’à ce que nos yeux se croisent et que mes joues se colorent, je le sens, elles chauffent et je cesses de rire, car je sais que les autres s’ils me voient vont encore imaginer des choses. Mais son clin d’oeil ne m’aide pas à reprendre contenance, je souffle doucement avant de regarder plus attentivement autour de moi, c’est vrai que le paysage est sympa. “C’est vrai que c’est plutôt chouette.” Je suis son regard, observant ceux qui sont devenu comme une deuxième famille pour moi depuis quelques semaines maintenant. “Espérons que la journée reste comme maintenant.” Calme, douce et sans hurlement, sans cri, sans plaie sanguinolente, c’est vrai qu’une journée comme ça, serait une super journée.
©junne.
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Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
+ MESSAGES : 237
Laszlo Koenig
Mer 15 Avr - 14:33




Dès qu'ils espèrent, ils se mettent en marche...« Dès qu'ils espèrent, ils se mettent en marche ; ils vont ; ils s'empressent. Arrivés au but, ils se retournent ; l'espérance est restée en route, et le bonheur a manqué de parole. » — Confession d'un enfant du siècle.


Tu offres toujours des sourires aux gens. Ta soeur dit que ce sont des morceaux de soleil que tu brises du ciel pour venir illuminer et réchauffer ceux à qui tu les adresses. Tu as longtemps ri à cette idée, tout en la trouvant bien trop poétique pour être vraie. Et puis, tu as croisé le chemin d’Iliana. Le premier sourire qu’elle t’a offert, tu as compris que t’as soeur s’était trompée… ce qu’elle décrivait c’était cette jeune femme, pas toi.

« Ah ? Tu réfléchis un instant en essayant de te remémorer la tête de son frère. Il a l’air de tenir sacrément à toi, je suis certain qu’il fait ça parce que tu es précieuse pour lui ! »

Tu lui souris, en te disant que si tu peux, peut-être que tu pourrais parler avec son frère ? Au moins, lui dire que dans ton escouade vous vous souciez tous du bien-être de sa soeur tout comme lui, et qu’il peut te faire confiance pour la garder à l’oeil ? Ouais, dis comme ça, dans ta tête, ça te semble être plutôt une bonne idée, en tout cas.

Ton cheval s’écarte un peu pour éviter un trou dans l’herbe et quand tu reviens vers la jeune femme, tu l’entends se moquer gentiment de toi. Et vraiment, un instant, tu sembles bien sérieux, parce que tu essaies de t’imaginer dans cette tenue et tu finis par te mettre à rire de bon coeur. Mignon, tu ne sais pas, tu aurais une sacrée dégaine ! Le pire, c’est que l’idée te plait.

« Je tenterai ça, quand on sera rentré en ville, tu me diras si tu me trouves mignon comme ça ! Un sourire éblouissant, un de plus, et tu ne te rends pas compte de ton sous-entendu. Mais si je fais ça, il faut que tu poses pour moi. On t’habillera d’une grande robe blanche, et on lâchera tes cheveux. Il faudra qu’on se mette en haut du mur, pour que le vent les fasse bouger. Ça ferait un portrait magnifique ! »

Tu t’emballes un peu Laszlo, à la base tu en riais parce que tu ne sais justement pas peindre. Te voilà à projeter des plans sur la comète juste parce que l’idée de passer une après-midi en sa compagnie, en ville, loin de ces préoccupations de titans et autres devoirs de soldats te plait beaucoup. Vraiment beaucoup, oui !

Pourtant, tu te calmes un peu en voyant le regard en coin que tu crois voir chez vos compagnons d’escouade. Ils ont pris l’habitude de vous taquiner, tu le sais, mais tu n’as pourtant pas l’impression d’être si proche de la jolie Asiatique… C’est pour cela que tu te rappelles toujours à l’ordre quand tu commences à voir poindre ce genre de regards chez eux, histoire de couper court aux cancans.

« Mais oui, ne t’inquiète pas. C’est calme aujour… »

Tu t’arrêtes, parce que tu viens de voir un regard entre votre Caporal et celui qui a la place du messager dans la troupe, aujourd’hui. Il faut un claquement de doigts pour que Kanaan s’éloigne du groupe tout droit vers les éclaireurs de l’autre côté.

« T’as vu ? Tu reprends brusquement, en te détournant de ce que tu as vu, et en offrant un nouveau sourire à la jeune femme. La forme au loin, là-bas ? Tu pointes du doigt ce qui ressemble à une future montagne, complètement indistincte. Ce sont des arbres géants ! Si on y passe, tu verras, on se sent tout petit dedans ! »

Et tu es clairement en train de tenter de lui changer les idées pour ne pas qu’elle s’inquiète du mouvement d’un du groupe, parce que toi, Laszlo, tu le sens moyen tout à coup.
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Iliana Zeïtseva
Iliana Zeïtseva
Iliana Zeïtseva
+ MESSAGES : 33
Iliana Zeïtseva
Ven 17 Avr - 17:16
Dès qu'ils espèrent, ils se mettent en marche
Je n’ai jamais réellement parlé de ma famille au reste de l’équipe, bien sur Aiji est au courant, il sait très bien comment était ma famille, il souffre aussi de la perte de ma soeur, pourtant, c’est un sujet que je n’ai jamais abordé avec qui que ce soit. ”Ah ? Il a l’air de tenir sacrément à toi, je suis certain qu’il fait ça parce que tu es précieuse pour lui !” Je tourne la tête vers lui avant de sourire en coin, oui j’étais précieuse pour Aleksei, il me l’avait prouvé année après année, quand il était le seul à être de mon côté. Je soupirais doucement, me disant qu’effectivement j’avais de la chance d’avoir Aleksei près de moi, même si parfois, il était difficile à cause de nos caractères si différent. ”Mon frère… c’est le meilleur.” Oui, il y a de la fierté dans mes paroles, mais surtout dans mon regard qui se perdit un instant dans le vague.

Ce n’était pas la première fois que l’on parfait de dessin, de peinture et de couleur, c’était un sujet de conversation récurrent entre nous finalement. Pourtant, je ne l’avais jamais vraiment taquiner là-dessus et quand je le fais, il s’engouffre dedans pour en rajouter. “Je tenterai ça, quand on sera rentré en ville, tu me diras si tu me trouves mignon comme ça ! Mais si je fais ça, il faut que tu poses pour moi. On t’habillera d’une grande robe blanche, et on lâchera tes cheveux. Il faudra qu’on se mette en haut du mur, pour que le vent les fasse bouger. Ça ferait un portrait magnifique !” Je reste un instant bouche bée, avant de rire, un peu trop fort cependant car un coup d’oeil d’Aiji me rappelle à l’ordre et je rougis autant de mon erreur, que des paroles de Laszlo. ”ça pourrait être drôle à faire… un jour…” Je me sentais ridicule à prendre si sérieusement, ce qui était vraisemblablement une simple blague. D’ailleurs, j’espère que le fait que je n’ai pas parler fort et couplé au bruit du vent, il n’aurait pas entendu mes paroles.


Je dois dire qu’une sortie sans mort, sans croiser de titan, c’était un peu mon rêve, une journée, sortie calme et où je n’aurais pas à voir les soldats mourir, devoir tenter de ceux qui de toute façon n’avait quasiment aucune chance de survie. ”Mais oui, ne t’inquiète pas. C’est calme aujour… “ Il veut me rassurer et c’est ce qui me plait chez Laszlo, il essaie toujours de voir le bon côté des choses. Pourtant, il s'interrompt brusquement et ensemble on assiste au mouvement, je sens ma gorge se serrer, la tension aussi me fait serrer les mains sur la bride d'Étincelle, ce dernier le sens qui il s’ébroue nerveusement. ”T’as vu ? La forme au loin, là-bas ? Ce sont des arbres géants ! Si on y passe, tu verras, on se sent tout petit dedans !” Je frémis quand il reprit la parole, sa voix n’était pas élevé, mais c’était comme si ce mouvement, avait fait taire absolument tout bruit. Il me montre quelque chose et je tourne la tête pour regarder les formes qui s’élèvent à l’horizon. Il réussit son coup, un instant j’oublie la tension et je me rappelle des récit d’Irina, j’avais rêvé de cette forêt. Tu crois qu’on va y passer ? J’en rêve depuis... Mais notre conversation est de nouveau interrompus, pas un mouvement dans l’escouade, non, soudain, un bruit retentit, un bruit puissant, qui n’augure rien de bon.
©junne.
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Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
+ MESSAGES : 237
Laszlo Koenig
Ven 17 Avr - 20:26




Dès qu'ils espèrent, ils se mettent en marche...« Dès qu'ils espèrent, ils se mettent en marche ; ils vont ; ils s'empressent. Arrivés au but, ils se retournent ; l'espérance est restée en route, et le bonheur a manqué de parole. » — Confession d'un enfant du siècle.

« Ah oui ? C’est pas moi le meilleur ? »

Tu la taquines avec un sourire et ce petit clin d’oeil que tu n’as que pour elle. Tu sais bien, toi, que la famille a ce droit d’être devant tout le monde. Tu sais aussi que si un jour tu te poses, tu te cases, les tiens continueront à avoir une place d’or dans ton coeur. Déjà, parfois, tu t’imagines ce que ça donnerait si les Koenig n’appréciaient pas la femme que tu choisis… Franchement tu te sens en panique à chaque fois et…

Te voilà à reprendre une respiration plus forte pour chasser de ta tête cette angoisse bien stupide pour certains. Tu refuses de te perdre aussi loin dans tes songes maintenant. À la place, tu te focalises sur ce qu’il y a de bon dans cette journée. Iliana, quoi. Les autres membres de ton escouade sont sympas, hein, mais la médecin du groupe est à part. Il te suffit de…

« À notre prochaine semaine de repos en ville ? Tu insistes, en sentant le bout de tes joues se chauffer et surtout la chaleur se répandre dans ton corps. En tout cas, je reviendrai te demander ! »

Oh oui, soyez-en sûr, tu n’oublieras pas ce petit mot qui est sorti de la bouche de la jolie brune. C’est inscrit en toi aussi sec qu’elle l’a dit. Et si tu captes le regard des autres sur toi, même celui du Caporal, tu ne peux te retenir de lui offrir le plus beau sourire que tu as en réserve. Tu es heureux, c’est quand même bien normal de le partager avec eux, non ?!

Et puis en les passant en revue, tu finis par voir les arbres et tu sens que ça intéresse la jeune femme. Tu arrives même à lui changer les idées (et les tiennes au passage) et tu te prépares à en parler en long, en large et en travers, quand un bruit t’arrête. Et c’est bien là, Laszlo, que l’on voit que tu es vraiment un combattant et pas un peintre épicurien. Parce qu’aussi sec que tes oreilles captent et analysent le bruit, tu réagis. Ta main droite dégaine l’arme, ton attitude devient alerte et tu tournes la tête pour en chercher l’origine.

« Caporal, ça venait de notre droite ! Tu clames à ton chef, et tu accélères légèrement ton cheval pour te placer entre Iliana et le bruit suspect, sans réfléchir. Je demande l’autorisation d’aller voir pour pouvoir tirer un fumigène d’alerte ! »

Et en faite, le truc c’est que tu attends à peine qu’il bouge son bras pour t’autoriser à décrocher que tu lances ton cheval à toute vitesse. Tu ne te décroches pas de beaucoup, au final. Quelques centaines de mètres pour voir un titan qui… WOW qui grimpe dans des arbres ?! Sans attendre, tu tires le fumigène rouge et tu reviens vers la formation.

« Titan ! Un mot, pour donner l’info que tous attendent. Et le visage tiré, concentré, sérieux même, tu reviens vers la jeune femme et tu lances, pour qu’elle comprenne qu’il ne faut plus paniquer. Il grimpe dans des arbres, pour l’instant il ne nous a pas sentis. Si le vent reste de notre côté on pourra sûrement l’éviter. »

Et malgré cette tension qui te ronge et qui finira par te rendre fou, un jour, tu arrives à lui sourire. Doucement. Comme pour lui jurer que tu veilleras sur elle et qu’elle peut te faire confiance.
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Iliana Zeïtseva
Iliana Zeïtseva
Iliana Zeïtseva
+ MESSAGES : 33
Iliana Zeïtseva
Sam 18 Avr - 21:32
Dès qu'ils espèrent, ils se mettent en marche
« À notre prochaine semaine de repos en ville ? En tout cas, je reviendrai te demander ! » Je ne sais pas si on le fera réellement, mais je me sens sourire à cette idée, idée qui me plait peut être beaucoup trop, mais une fois de plus je repousse ce genre d’idée bien au fond de ma tête, déjà parce que c’est pas le moment, mais surtout parce que ce sont des idées stupides. Alors je ne réponds pas, je me contente d’hocher la tête en me mordillant la lèvre inférieure avant de sourire.

Pourtant toute cette conversation aussi agréable soit-elle, par rapidement aux oubliettes quand plusieurs choses se passent en même temps. La première Kanaan qui s’élance soudain, puis ce bruit, il me fait sursauter, un instant, j’espère que c’est juste le tonnerre, sauf que le ciel est dégagé, que les oiseaux chantent et donc cela ne semble n’annoncer qu’une chose. « Caporal, ça venait de notre droite ! Je demande l’autorisation d’aller voir pour pouvoir tirer un fumigène d’alerte ! » Laszlo reprend tout de suite son rôle, il n’est plus question de faire des plans sur la comète, mais bien de réussir notre mission avec le moins de perte possible. Fait attention ! Je sais que ma demande est ridicule, mais je me sens obligé de la dire avant de le regarder s’éloigner.

Je prends une profonde inspiration, je n’aime pas ce moment là, quand tout semble en équilibre précaire, en équilibre entre ce moment de détente et de rire et celui de la peur. Il ne fallait pas grand chose pour nous faire basculer dans l’un ou dans l’autre. « Titan ! » Sa voix me ramène au présent, il revient au bout de quelques minutes seulement et les nouvelles ne sont pas très bonne. Les choses avaient été tellement calme jusqu’ici, mais il fallait croire que la ballade printanière prenait fin. Laszlo vient se replacer à côté de moi, son sourire me rassure et je réussis à lui rendre la pareil, même si le mien est plutôt crispé. « Il grimpe dans des arbres, pour l’instant il ne nous a pas sentis. Si le vent reste de notre côté on pourra sûrement l’éviter. » Je prend une profonde inspiration et tourne la tête vers l’endroit où se trouve le Titan, je ne peux pas le voir d’où je me trouve, mais je fais confiance en Laszlo. Alors croisons les doigts. Le vent qui plus tôt dans la matinée, pouvait maintenant signer notre arrêt de mort.

Je regardais le reste de l’escouade, comment il faisait pour avoir l’air si détendu, moi j’avais l’impression d’être montée sur ressort, tant mes muscles sont tendus. On continuais d’avancer et à un moment je pense que c’est bon, on va pouvoir l’éviter celui là. Sauf que la chance ne semblait pas être de notre côté, puisque soudain un bruit de nouveau, le bruit se répercute, s’intensifie alors qu’il prend un rythme régulier, celui d’une course. Je tourne la tête vers le son, déjà mes collègues semblent près à se battre quand un titan des plus hideux apparaît à environ trente mètre de nous, il est grand, très grand, je pense à vue de nez, il fait au moins 10 mètres. J’avale difficilement ma salive, alors que je me prépare aussi pour la bataille.
©junne.
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Aiji Bailey
Aiji Bailey
Aiji Bailey
+ MESSAGES : 82
Aiji Bailey
Sam 18 Avr - 22:58
Une nouvelle mission. De nouveaux ordres et te voilà de nouveau sorti hors de ces murs en compagnie de ton escouade. Jusqu’à maintenant la petite balade à cheval n’a pas rencontré la moindre résistance, et si certains voient ça d’un bon oeil, il en est tout le contraire pour toi. Et si tu n’aimes pas le calme en dehors de ces murs, justement parce que tu as l’impression que la mort rôde bien trop près pour toi, tu n’apprécies pas toujours non plus que tes subordonnés se mettent à rire à gorge déployé. Alors il te suffit d’un regard, d’un seul, vers Zeïtseva et Koenig pour qu’ils se calment enfin. Tu pousses un lourd soupir. Ces deux là… Il allait bien falloir que quelqu’un les pousse dans les bras l’un de l’autre à un moment donné. Ils sont tout simplement infernaux à se tourner autour et à roucouler comme des colombes. Pire qu’Ezechiel lorsqu’il fait le paon devant une jolie femme. C’est dire s’ils te fatiguent.

Alors tu te concentres à nouveau. Tu te focalises sur ce qu’il se passe autour de toi. Hors de question de laisser les tourtereaux te déconcentrer, tu leur parleras au besoin lorsque tu rentreras de mission. Tu n’apprécies pas forcément faire des remarques au beau milieu de ton équipe, sauf lorsque tu en éprouves l’urgence.

Pourtant l’inquiétude grandit en toi alors que la formation s’avance et que tu ne vois toujours aucun fumigène à l’horizon. Alors tu claques des doigts, tournant la tête vers ton éclaireur. “Kanaan. Rapporte moi ce que te dises les éclaireurs gauche.” Et tu le regardes partir au loin, non sans lancer un bref regard sur Ainsley qui fixe l’horizon comme à sa première sortie. Tu souris, légèrement amusée. Elle ne changera donc jamais.

Et pourtant, c’est cette toute petite erreur d'inattention qui te fait te redresser soudainement. Un bruit. Proche. Puissant. Tes yeux balayent les environs. Rien dans les plaines, ce qui signifie que cela ne peut provenir que de… “Caporal, ça venait de notre droit ! Je demande l’autorisation d’aller voir pour pouvoir tirer un fumigène d’alerte!” Les yeux rivés vers la provenance du bruit, tu fais un léger signe du bras alors que tu cherches tes jumelles dans ta besace. Mais tu n’as pas le temps de t’en emparer. Koenig est déjà de retour, tirant un fumigène rouge. “Qu’avez-vous remarqué?” Et tu l’écoutes babiller. Un déviant. C’est bien ta veine. Attend. Un déviant? "KOENIG ! Le fumigène pour les déviants c'est le noir !" Tu aboies. Tu fais un signe de main à Ainsley pour qu'elle le lance et tu te tournes vers le jeune homme. "Si vous passiez moins de temps à regarder Zeïtseva avec des étoiles dans les yeux peut-être l'auriez vous remarqué!"

Et tu lances un regard derrière toi. Tous attendent tes ordres tandis que de nouveaux fumigènes s’élèves. Tu fais virer ton cheval vers la gauche, suivant les ordres de la formation. “Bien. On devrait s’en éloigner. Rester sur vos gardes avec ce déviant.” Tu espères que Koenig a raison, que le vent ne tournera pas. “S’il s’approche il faut à tout prix l’éliminer, sinon il risque de briser la formation est-ce que c’est compris?” Tu te redresses, la main sur l’une de tes épées. Tu rechignes à l’envoyer au combat, mais un déviant est toujours plus facile à exterminer qu’un titan normal, généralement ils ne s’intéressent pas, ou peu à vous. Généralement. “Hartmann. Ainsley. Koenig. Il est pour vous s’il se dirige vers nous. Butcher tu restes en support avec moi, si ça va mal tu te charges du reste.” On est jamais trop prudent.

Tu lances un sourire encourageant à ton équipe. “Pas de bêtise je vous ai à l’oeil ! Si l’un de vous agit s’en réfléchir il aura à faire à moi en rentrant. C’est bien compris?” Ton ton se fait cependant sans appel. Hors de question de rentrer avec des blessés. “Quelle taille faisait le…” Mais tu n’as pas le temps de poser ta question. Tu les entends, ces lourds pas. Tu sais que le combat est inévitable lorsque tu vois arriver ce beau spécimen. “Vous avez vos ordres !” Cries-tu aux autres. “Zeitseva, tu restes avec moi.”
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 350
Karhlya Koenig
Sam 18 Avr - 23:24
Tout était si calme pendant cette première partie de mission. Toi, tu aimes bien ces moments de calme. Ça te permets de respirer, de profiter de l'air pur, ça te permets de galoper librement, sans les cris, sans avoir besoin de sauter de ton cheval à la première occasion. Vraiment … ces moments, tu les savourent. Le cheveux au vent, quand bien même ils sont attachés, le nez en l'air, le regard perdu sur l'horizon, tu as probablement l'air d'une enfant qui découvre une certaine liberté pendant un long moment. Cependant, tu sais parfaitement que ça ne dure jamais bien longtemps, et lorsque tu remarques une certaine agitation, autant chez ton Caporal que les autres, tu fixes à nouveau ton regard au plus proche, sur tes équipiers, sur Bailey, sur les alentours proches.

Et comme toujours, encore une fois, il ne faut pas bien longtemps, ni même grand chose pour que ça dérape. Tu n'as même pas tout suivi, tu entends parler de titan qui grimpe dans les arbres et pourtant, quand tu lèves le nez, tu vois du rouge. Tu fronces les sourcils, jusqu'à entendre la voix de Bailey qui fait subitement la moral à Koenig sur la couleur du fumigène, mais aussi sur sa tendance à peut-être regarder un peu trop le médecin au lieu des titans. Tu peux le comprendre, elle est bien plus jolie que ces créatures cependant … c'est une erreur, une erreur que tu te dépêches de rectifier en balançant le fumigène de la bonne couleur, t'assurant d'un regard que le message est bien répercuté vers la gauche.

Tu écoutes les ordres qui fusent, tu prends ceux qui sont pour toi, non sans avoir le culot de venir te poster près de Lazlo pour lui lancer un drôle de regard, accompagné d'un sourire entendu. « C'est ça de jouer les beaux gosses. » Mais fini la rigolade, Karlhya. C'est pas le moment déjà, et puis forcément, ça dégénère. Encore. Et tu acquiesces d'un signe de tête avant de subitement lancer Mousse au triple galop pour passer à l'avant, Ezechiel à ta droite, comme toujours. « Aller Koenig, c'est à cause de lui que t'as pris un savon, tu vas pas laisser passer ça, si ? » C'est peut-être bien ta manière à toi de le motiver. Ou alors, tu continues juste de te payer sa tête pour te détendre un peu. Qui sait ? Toujours est-il que de ton côté, tu profites des quelques grands arbres qui se présentent pour quitter la sécurité du dos de ta monture, balançant tes grappins pour aller t'accrocher à un arbre, sur la gauche de la bestiole, en soutien pour le moment, prête à intervenir toutes lames dehors si cela s'avère nécessaire.
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Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
+ MESSAGES : 237
Laszlo Koenig
Dim 19 Avr - 0:09




Dès qu'ils espèrent, ils se mettent en marche...« Dès qu'ils espèrent, ils se mettent en marche ; ils vont ; ils s'empressent. Arrivés au but, ils se retournent ; l'espérance est restée en route, et le bonheur a manqué de parole. » — Confession d'un enfant du siècle.

Tu le sentais bien. Rien ne marche jamais bien longtemps correctement dehors. Et tu vois, Laszlo, t’es tellement tête en l’air et un peu maladroit que tu ne vois pas que tu as tiré le mauvais fumigène. Alors quand tu reviens vers l’escouade en leur donnant les précieuses informations que tu as pour eux, tu te manges littéralement un parpaing en pleine face. T’as… Oh putain.

« Je.. j’ai pas… Je suis… Tu bafouilles, tu paniques même. Je suis désolé Caporal ! »

T’as même pas rougi, t’as même pas tourné la tête vers Ili. Bailey a raison, tu viens de faire une énorme erreur et si ton supérieur ne s’en rendait pas compte très vite, tu pourrais compromettre toute la formation. Et ça, ça te sort clairement de ton humeur pourtant si positif. Tu te tends comme un piquet sur Sterrennacht, et t’encaisses en silence. T’as plus qu’à te rattraper hein.

Les ordres reviennent à la pelle et à partir de là, on peut le dire, Laszlo, tu fais profil bas. Tu as les yeux grands ouverts, rivés droit devant, et ton visage est figé dans un masque presque inquiétant. T’avais pas eu honte comme ça depuis… longtemps, ça remonte à ton adolescence à la maison, sûrement.

« Hm… »

Ce sera tout ce que tu adresses à Karhlya quand elle vient te taquiner. De toute façon, tu mérites bien qu’on enfonce le couteau, Laszlo alors tu fais bonne figure et tu prends sur toi sans un mot. Jusqu’à ce que ce putain de titan se décide à vous courser. Et là, tu comprends que tu n’as plus le droit à l'erreur. Toi, Karhlya et Ez, vous allez devoir défendre le groupe maintenant.

Sauf que voilà, t’es un type qu’on touche assez facilement. Et le problème quand on veut bien faire, c’est que lorsqu’on fait une connerie, on remet tout en question. Et tout remettre en question, ça apporte son lot de stress et de précipitation. Et là, c’est exactement ce que tu fais Laszlo. Tu te précipites.

Karhlya a bien compris qu’il fallait d’abord se mettre en hauteur, avant d’attaquer. Mais toi, ton cerveau est en ébullition et tu jettes tes grappins vers le titan et tu appuies de toutes tes forces sur la gâchette du gaz. Et… Tu prends trop de vitesse par rapport à celle avec laquelle arrive le monstre. Et tu le vois au dernier moment, mais vas le percuter de plein fouet et t’écraser contre. OU alors tu changes de cap. C’est ce que tu fais.

Te voilà à voltiger haut, Très-Haut, par-dessus le titan et chuter encore et encore. Jusqu’à ce que tu percutes le sol en grognant et en roulant plusieurs fois. Et dans ton malheur tu te casses rien, même si ton visage et tes mains se mettent à saigner.

« PUTAIN ! »

T’es jamais en colère, mais là… C’est terrifiant le gouffre de colère qui s’ouvre sous toi. Il te faut quelques secondes pour te relever, pour recracher l’herbe que t’as mangée et t’as plus le choix, tu cours derrière le titan jusqu’à ce qu’il soit à portée de tes grappins. Ça ou un autre truc pour te propulser dans les airs quoi.

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Iliana Zeïtseva
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Iliana Zeïtseva
Jeu 23 Avr - 12:16
Dès qu'ils espèrent, ils se mettent en marche
Tout se passait bien, c’était calme, presque agréable et puis il avait suffit d’un bruit pour que tout s’emballe, j’avais observé Laszlo partir anxieuse, puis revenir et j’avais éprouvé du soulagement. Sauf que voilà, il avait fait une erreur et bientôt les remarques et les blagues sur la raison de son erreur fuse. J’en suis la cause, c’est souvent comme ça, les remarques ne me dérange pas, mais à chaque fois j’éprouve de la gène et comme je ne suis pas comme eux, je n’ai aucun sens de la répartie, alors je me contente de baisser la tête et de rougir. Habituellement, c’est quand il le remarque qu’ils s’en donnent encore plus à coeur joie, on dirait que leur but dans la vie était de me faire ressembler à une tomate. Il n’y avait qu’avec Laszlo que j’arrivais à parler naturellement, à faire des blagues et des remarques.

Heureusement, Aiji reprend rapidement les choses sérieuse, il nous donne notre rôle en cas d’attaque et pendant un temps, il semble m’oublier, et il faut attendre que le Titan débarque pour qu’il m’ordonne quelque chose qui finalement ne m’étonne pas, je dois rester près de lui. Je sais me battre, je suis normalement préparer à affronter les titans, mais pour le moment, je n’ai jamais eut à le faire. Mon rôle n’est pas d’aller à l’attaque, j’étais là pour les soigner en cas de problème et même si je savais qu’un jour je devrais les affronter, tout ce que je pouvais faire pour le moment, c’était de regarder le trio s’élancer vers le monstre avec une boule au ventre.

Karhlya et Ezéchiel n’eurent aucun problème en se lançant avec leur grappin, ils se postèrent en hauteur, mais ce ne fut pas le cas de Laszlo, je ne sais pas ce qu’il voulu faire, mais je sentis mon coeur s’arrêter quand je le vis passer au dessus du titan et s’écrouler bien plus loin derrière. Je fixais l’endroit et soufflais en le voyant se relever, d’ici, je ne pouvais pas voir s’il était blessé ou pas. Mon regards passait de Laszlo qui s’était mis à courir derrière le Titan et Aiji, qui observait en silence. Je voulais m’élancer, aller le rejoindre, m’assurer qu’il n’était pas blessé et l’aider à rejoindre les autres. Il tourna enfin la tête vers moi, et d’un signe, m’ordonna d’aller le récupérer. Je lui fis un signe de tête avant de m’élancer, forçant Étincelles à galoper le plus vite possible, je contournais le Titan et me dirigeais vers celui qui continuais à courir malgré le fait qu’il s’était largement fait distancer.
©junne.
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