Attack on Titan
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[DONE] Worst Curiosity ( ft Saskya)
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Kanaan Frei
Kanaan Frei
Kanaan Frei
+ MESSAGES : 176
Kanaan Frei
Sam 11 Avr - 15:40



Nous sommes tous des malades mentaux.



Saskya & Micah


Il y a une règle implicite dans ta vie, Kanaan. Si tu t’es engagé dans les bataillons, c’est pour sortir, voir le monde de dehors et mourir libre. Pourtant, dès que tu te mets en selle, maladroitement, sur la jument pomellée qui t’a été attribuée, tu finis par perdre la notion du temps. Tu sens pourtant ton coeur battre fort, ton envie de voir l’extérieur, mais tu sombres avant d’avoir passé les portes et tu ne reviens à toi que de retour à la caserne, perclus de douleurs et parfois de blessures. À croire que tu ne seras jamais libre.

Celui qui se tient, droit, en selle, les épaules tendues et la tête levée, c’est Micah. Il a décidé qu’il ne laisserait pas Kanaan en finir avec sa vie dehors, alors il se bat dans le bataillon pour survivre… pour offrir un jour la liberté à Kanaan et tous les enfants qui pourrissent entre ces murs. Même si dans le fond, Micah le fait aussi pour se débarrasser de toute la rage qui le bouffe en dedans. Pour calmer ses nerfs…

Quoi qu’il en soit, aujourd’hui n’est pas différent des autres, c’est lui qui se tient derrière son chef d’escouade et qui se demande ce qu’il pense alors que les cavaliers se mette en route pour rejoindre leur position dans la formation d’avancée dehors. Micah n’émet pas un mot, pas une question et quand il a la place de manoeuvrée, il talonne la jument pour la pousser à un grand galop vers sa place dans l’organisation.

Ses yeux posés sur l’horizon, prêt à tirer un fumigène si le besoin se fait voir ou qu’un de ses compagnons à sa droite le fasse. Mais pendant de longues minutes, qui se transforment rapidement en plus d’une heure, rien ne se fait voir et ses sourcils se froncent. C’est en voyant un mouvement de son supérieur que le trentenaire se secoue. Il manie les rênes avec une habitude redoutable et oriente sa monture hors de la formation de son escouade. Quelque chose cloche, il s’en doutait.

Il se décroche de la formation sans hésiter, sans craindre pour sa vie non plus. Étant le plus à gauche des éclaireurs de droite, c’est son rôle d’aller transmettre le message à l’escouade la plus proche. Il n’a jamais eu ce rôle avant, mais aujourd’hui, Aiji, l’a placé là. Et clairement, Micah en est plutôt content… peut-être même fier.

Il continue d’avancer au galop, en poussant sa monture en biais, pour ne pas perdre sa place à l’avant du bataillon tout en allant vers sa gauche. Ses yeux passent et repassent sur l’horizon quand quelque chose le prend aux tripes. Comme s’il avait oublié sa mission première, alors qu’il doit presque être à mi-chemin, maintenant, il pique un sprint droit devant, vers un petit village, qui tombe en ruine…

Il n’y a rien, toujours aucun fumigène et pourtant Micah est persuadé que quelque chose cloche. Et quand il entre dans le village, il ralentit brusquement. Il y a une 50 aines de maisons, un entrepôt pour du bois, et un puits. Rien de bizarre en somme, pourtant, les yeux de l’homme glissent sur les oreilles de sa jument. Elle est nerveuse et elle semble capter quelque chose droit devant.

Une main de sa taille à lui surgit tout à coup, et tente de le happer. C’est le bond de sa jument qui le sauve, et qui le fait tomber au sol. Il n’a le temps de rien du tout, même pas de la retenir, que l’animal par à un triple galop paniqué vers l’escouade de gauche, emportant les fumigènes avec elle.

« Merde !
-Micah, il est dans l’entrepôt… Souffle Fahim, doucement, comme hypnotisé par la main qui bouge sans pouvoir l’atteindre.
-On s’en fiche, il faut le tuer et prévenir les autres !
-Non ! Il n’a rien fait, il doit être coincé… »

Fahim pousse le vice à s’approcher, à regarder comment cette immonde créature a pu se retrouver là. Jusqu’à voir le sang et les morceaux humains à côté de sa tête couchée sur le sol et la contorsion étrange du titan. Une seule explication : il a rampé dans le bâtiment pour les attraper… Et ça, ce n’est pas normal comme comportement.
(c) DΛNDELION
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Saskya Wynisen
Saskya Wynisen
Saskya Wynisen
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 95
Saskya Wynisen
Sam 11 Avr - 16:39
Ça fait maintenant pratiquement une heure que le rythme est ralenti. Comme toujours, le temps de laisser la formation se mettre en place, et pour gagner les plaines le plus rapidement possible, le Bataillon s'était lancé au galop dans les premiers instant de cette nouvelle mission hors des murs. Cependant … lorsque tout s'était mis en place correctement, il avait fallu ralentir ce qui était loin d'être habituel pour les escouades de l'avant. Tu supportais. Tu n'avais de toutes façons pas le choix, parce que oui, Saskya, tu avais beau avoir un sacré caractère, bien trempé, tu avais beau être en mesure de gueuler, de cogner pour te faire comprendre, il était bien évident que tu évitais d'agir ainsi avec Hodgen. Tu t'en méfiais. Il avait parfaitement compris comment tu fonctionnais, et ce, dés les premiers instants que tu avais passer au sein de cette escouade, par conséquent, tu t'en méfiais, parce qu'il était bien plus fort que toi dans bien des domaines, et qu'au final, il était bien trop facile pour lui d'écraser le moindre signe de rébellion chez ses soldats, toi y compris. Tu le sais, parce que ça ne t'as pas empêcher d'essayer, de tâter le terrain, au début. Autant dire que tu avais eu vite fait de laisser tomber et de rentrer dans le rang, si bien que maintenant, tu sais parfaitement où se trouve limite à ne surtout pas franchir avec lui.

Du côté droit de la formation d'escouade, tu te laisses bercer par le rythme lent qu'à adopter ta monture en se calquant sur l'étalon sombre du Caporal. Tu fixes droit devant toi, glissant un regard à Hodgen de temps en temps, comme si tu essayais de jauger ses réactions, ou de capter quelque chose chez lui. Comme toujours, c'est peine perdu. Il reste parfaitement stoïque, et s'il a quelque chose en tête, impossible pour toi de savoir ce que c'est à l'heure actuelle. C'est bien pour ça que tu te mets à soupirer. Une fois. Deux fois. Et au bout de la troisième fois, tu captes le regard de ton supérieur sur toi. Tu as commencé à l'agacer, il ne lui faut pas grand chose décidément, mais à ta grande surprise, il reste silencieux, et s'il semble reprendre sa position initiale, quelques minutes plus tard, toujours dans le plus grand des silences, tu captes ses gestes de la main, et tu acquiesces d'un signe de tête avant de te déporter brutalement plus à droite encore et de sortir de la formation initiale. Quelque chose l'intrigue ? Peut-être. Le fait est qu'il t'envoie prendre quelques informations à droite, peut-être pour confirmer une idée, un pressentiment, tu n'en sais rien, ce n'est pas comme si Hodgen était un livre ouvert, après tout.

Enfin, tu retrouves le galop, tu fonces à droite, normalement, si tu continues sur ta lancée, tu devrais tomber sur l'escouade de Bailey, c'est celle qui est systématiquement alignée plus ou moins à la votre, alors, par habitude de jouer le messager, ou l'éclaireur selon les situations, tu traces ta route tout en vérifiant le ciel de temps en temps, comme si tu t'attendais à voir un fumigène surgir au milieu des nuages à n'importe quel moment. Tu ne sais pas si c'est l'attitude de ton Caporal qui t'as insuffler cette espèce de méfiance subitement, mais tu n'es clairement pas sereine en traversant cette plaine herbeuse et c'est pire encore lorsque tu croises ce cheval, sellé, lancé au galop et portant du matériel du Bataillon. Poussant ton cheval encore un peu plus, tu te lances à la poursuite de l'animal sur plusieurs mètres, jusqu'à parvenir à attraper la lanière de cuir que tu ramènes à toi. Entraîné, habitué, le cheval se calme aussitôt et tu viens l'attacher au tiens tout en continuant d'avancer vers la droite, bien plus lentement à nouveau, tu cherches au sol, peut-être un cavalier tombé, blessé, et surtout, tu regards partout autour de toi parce que tu te dis que ce cheval tout seul … ce n'est pas anodin.

C'est comme ça que tu te retrouves à quelques mètres à peine de ce village en ruines … et tu t'arrêtes. Et tu te mets à regarder autour de toi. Tu sais qu'une escouade était censée être de garde ici, avec le matériel. Normalement, cet endroit est censé être gardé, sécurisé, mais à première vue, c'est juste complètement vide. Alors oui, tu approches, et c'est en t'approchant que tu vois d'abord cette silhouette, cet homme debout devant cette grange et puis, soudainement, cette main énorme qui en sort, une fois, deux fois, et qui tente désespérément de l'attraper. « Hé, toi ? A quoi tu joues ? » Lances-tu, en fronçant les sourcils. Tu pousses ton cheval pour avancer un peu, tout en restant à distance raisonnable. Cependant, de là où tu es, tu vois le sang qui souille les doigts de ce titan. « Merde ... » C'est tout ce que tu as le temps de murmurer, parce qu'au moment où tu sautes au sol, tu entends le bois de la grange craquer sinistrement et alors que le toit s'effondre, tu as l'impression de voir la bâtisse décoller du sol en même temps que le titan à l'intérieur se redresse. « Bouge de là, reviens par ici ! » Hurles-tu alors.
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Kanaan Frei
Kanaan Frei
Kanaan Frei
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Kanaan Frei
Sam 11 Avr - 17:27



Nous sommes tous des malades mentaux.



Saskya & Micah


Le souci, quand on est plusieurs dans le même corps, c’est qu’il y a TOUJOURS un moment où il faut mettre tout le monde d’accord. Et si Kannan ne prend jamais parti à ces débats, Fahim est du genre à refuser et à argumenter, et c’est exactement ce qui énerve Micah. Alors oui, quand les deux hommes étaient en désaccord, ça pouvait durer un moment, et c’était toujours à ce moment-là que les choses partaient en vrille.

Micah souffle lourdement en tirant les épées des blocs sur ses flancs et secoue la tête. Non, il ne peut tout bonnement pas laisser ce titan ici sans prévenir personne. Fahim a beau vouloir laisser toutes les créatures en vie, et les respecter, c’est trop dangereux pour eux comme pour le bataillon. Sauf que quand le trentenaire fait un pas en avant, pour se débarrasser du monstre, Fahim en fait un en arrière. Et le voilà écartelé devant l'entrepôt en grognant.

C’est un cri, une voix féminine, qui les tire tous les deux de ce combat silencieux qui ne cesse de marquer leur visage de tremblement et de marmonnement indistinct. Profitant du trouble qui les prend et de l’inquiétude de Micah d’être découvert, c’est Fahim qui recule d’un bond et obéit à l’ordre de la cavalière qui approche au triple galop. Pile quand il entend le toit se rompre sur la créature qu’il voulait tant épargner.

« Merde… Souffle Fahim en arrivant vers la blonde. Il faut qu’on s’éloigne avant qu’il nous voie.
-IL FAUT LE TUER ! Hurle Micah, aussi sèchement, d’une voix bien plus rauque et sans l’accent du Moyen-Orient de l’autre identité. »

Sauf que, si Micah est toujours prêt à se battre et à gagner, il se fige en relevant les yeux vers la blonde. Dans sa conscience, il sent une douleur se soulever de part en part et d’un seul coup, il se tourne. Pire, il déclenche son grappin droit pour virevolter vers le toit de la maison la plus proche, s’éloignant aussi sec de cette femme dans le regard le perturbe et le voilà qui gueule encore :

« Occupe-toi de l'immobiliser avant qu’il ne se relève pendant que je l’occupe, pis j’le finis ! »

Ah parce que oui. Micah ne va pas mettre sa vie et surtout celle de Kanaan entre les mains d’un autre, encore plus quand cet autre est une femme. Sans vérifier si la jeune femme accepte ou non son ordre, il se propulse à nouveau, sous les yeux de l’humanoïde beaucoup trop grand pour ne pas poser problème, et attire son attention vers lui.

Et le voilà, qui cabriole dans les airs, fort heureusement avec l’aide des constructions à proximité pour se propulser, devant la tête idiote du monstre. Ses yeux glissent partout, partout sauf sur la blonde. Et il ne s’en rend pas compte, mais son esprit est en train de se séparer en deux, sous les souvenirs qui tentent de le reprendre.

C’est pour ça qu’il finit par glisser; bêtement hein, juste que le sang du titan qui n’a pas encore disparu sur lui lui fait louper sa prise, et qu’il chute. Et clairement, s’il se rattrape c’est au poil de fesse. Sa tête cogne contre les briques d’une maison, lui tire un grognement et brusquement il repart en avant en dépassant la tête du titan pour voler vers la blonde.

« Merde ! Tu t’en sors ?! »

La patience n’a jamais été son fort.
(c) DΛNDELION
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Saskya Wynisen
Saskya Wynisen
Saskya Wynisen
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 95
Saskya Wynisen
Sam 11 Avr - 18:12
Tu n'as pas spécialement le temps d'associer un visage à cet homme. Tu le connais peut-être, mais tu fonctionnes parfois d'une étrange façon. Lorsque le danger est présent, lorsque tu le sens rôder de manière un peu trop significative autour de toi, tu te focalises dessus, et c'est pour ça que tu rates tout le reste. Tu as besoin de concentration pour être efficace, et pour ça, tu as appris à rester focalisée sur l'essentiel sans penser au reste. Pour certains, c'est une grande qualité sur un champ de bataille et pour d'autre, ça s'apparente bien plus à un défaut qu'autre chose. De ton côté, tu t'en fiches pas mal, tu estimes que, jusqu'à présent, agir de la sorte t'as plutôt réussi alors oui, tu continues sur ta lancée.

Ça se met à craquer de tous les côtés, subitement. Et franchement, Saskya, pendant un court instant, tu te demandes simplement ce que ce mec fou là, planté devant cette grange tout en voyant parfaitement ce qu'elle contient. Un titan, oui. Probablement déviant d'ailleurs, ou du moins, tu le soupçonnes, dans le doute. Mais aussi les cadavres de plusieurs soldats du Bataillon. Sans que personne ne le sache, ou presque, les tueries du jour avaient bel et bien déjà commencées, et ça te remue les tripes. Normalement, dans une situation pareille, vous devriez vous éloigner. Tirer une fumigène, aussi, pour alerter du danger, et ensuite penser à s'occuper de cette chose d'une manière ou d'une autre, ou au moins à le retenir ici pour éviter qu'il n'aille faire un carnage dans vos lignes qui ignorent tout de ce qui se passe ici. Cependant … rien ne se passe comme prévu et si tu croises le regard de cet homme, il finit par littéralement fuir à l'opposé, sur un toit, à plusieurs mètres en face de toi. De là, il te hurle de t'occuper de cette chose tandis que lui s'occupe de faire diversion et d'attirer son attention. Tu sais quoi, Saskya ? Si tu avais le temps, là, maintenant, tu aurais probablement déjà fichu tes poings sur tes hanches pour montrer à quel point tu désapprouves ce plan stupide et parfaitement suicidaire. Qu'est-ce qu'il cherche, ce crétin, au juste ? A vous faire mourir seuls ici, avec les autres ? Super idée. Comme ça personne ne retrouvera peut-être jamais vos cadavres et vous finirez – avec un peu de chance hein – en bouillie recrachée par un titan, ou deux. On sait pas. « Non mais je rêve ! » Tu as tout de même un peu le temps de protester, visiblement et puis, vu que tu n'as pas le choix, et qu'abandonner un camarade du Bataillon à son sort, ce n'est dans tes habitudes, et bah, tu t'élances à ton tour. Et rapidement, tu te rends compte encore un peu plus à quel point le plan de ce con est complètement foireux. Il a beau faire diversion, en bougeant si vite, et en allant dans tous les sens pour esquiver les grosses mains de la créature, il la fait bouger elle aussi et toi, seule, tu peines un peu à suivre le mouvement. Pour faire simple, à chaque fois que tu repères un angle satisfaisant pour couper dans la nuque, tu n'as que le temps d'amorcer ton attaque avant qu'il ne se déporte et que tu ne sois obligée d'en changer. Rapidement, la situation t'agaces, et tu grommelles, encore, et encore, plus encore d'ailleurs lorsque tu assistes à la chute de ton compagnon d'infortune qui vas jusqu'à s'impatienter ouvertement. « Si tu voulais bien cesser de t'agiter deux petites minutes ... » Bon, d'accord, peut-être bien que s'il fait ça, il finira par se faire croquer un bout de fessier, il n'empêche que tu es seule derrière et que tu ne peux juste pas être partout.

Finalement, tu balances tes grappins sur un mur, celui d'un bâtiment un peu plus haut que les autres, et tu décolles. « Reste immobile ! » Il est évident pour toi que tu ne vas attendre qu'il se fasse dévorer pour abattre ce titan, tu as simplement besoin d'une ou deux secondes supplémentaire pour concrétiser l'une de tes nombreuses ouvertures sur son cou. Avec l'espoir, peut-être vain que ça fonctionne, tu viens alors t'accrocher à ton mur, telle une araignée, tes pieds contre la paroi pour te servir de propulseur en plus du gaz, tes lames bien en main, tu as la nuque du titan bien en vue, et tu prends un peu de temps avant d'enfin repérer le bon moment. Là, tu décolles, tu pars en avant à une vitesse fulgurante et tes lames viennent trancher profondément dans la chair de la nuque de la lourde créature qui s'écroule alors que toi, tu glisses, puis roule jusqu'au sol.
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Kanaan Frei
Kanaan Frei
Kanaan Frei
+ MESSAGES : 176
Kanaan Frei
Sam 11 Avr - 18:51



Nous sommes tous des malades mentaux.



Saskya & Micah


Nan, mais d’où elle lui râle dessus ? En grognant de mécontentement, la tête cisaillée en deux, Micah doit ravaler sa vague de colère pour éviter de lui rentrer dans le lard et lui faire savoir ce qu’il pense de ses capacités à tuer un putain de titan. Un. Rien qu’un bordel ! C’est même pas comme s’il avait une autre solution que le combat, puisque sa jument pommelée a pris la poudre d’escampette…

Pourtant, il ne dit rien. Il grogne. Il râle, il commence à afficher un regard clairement inquiétant. Mais ils n’ont pas le temps d’en parler ou même de s’engueuler. Et puis, il y a toujours cette petite voix au fond du trentenaire qui lui hurle de s’enfuir, de ne pas rester prêt de la jeune femme. Une voix qu’il n’identifie ni comme Fahim, ni comme Kanaan et cela le stresse.

« Ok mais s’il me bouffe, j’m’arrange pour que t’y passes aussi ! »

C’est tout ce que cet idiot  trouve à grogner quand il reçoit l’ordre de cesser de virevolter. Un instant, il lui offre un sourire carnassier, et avant qu’elle ne puisse répondre, il repart en avant et va se placer sur une maison devant la grosse tête ronde du titan. Et là, c’est le moment de vérité. Les bras levés, sans repartir au bout de son grappin, voilà Micah qui attire le regard du monstre, les dents serrées. Ptain, si cette fille se loupe…

Micah refuse de tourner les yeux vers la blonde. Il ne fait que serrer plus fort ses épées et contempler le titan qui avance lentement vers lui, les pieds emmêlés dans les planches. Son souffle s’allonge et il entend au fond de lui Fahim qui demande à voir ça de leurs yeux. Pourtant, il ne lâche pas la conscience. Si la gamine échoue, il a besoin de réagir vite…

Tout se fige. Jusqu’à l'apercevoir qui fuse derrière la nuque de la créature. Elle attaque, avec précision et puissance, et Micah reteint un soupire de soulagement… Visiblement elle sait y faire, la petite.  Et le souffle devient un grognement puis un cri de victoire, rauque presque animal, quand le titan s’effondre en fumant. OUI !

« Elle est blessée ! C’est Fahim qui jaillit à la conscience en voyant le mouvement de la blonde. »

Il ne réfléchit pas, et Micah lui cède la conscience devant la force de ses émotions d’angoisse et son empathie pour leur sauveuse. Avec un déplacement bien plus mécanique, bien moins fluide que Micah, il s’aide de l’équipement pour tomber au sol, puis le voilà à courir vers la blonde. Et c’est littéralement à genoux qu’il se jette pour la remettre sur le dos.

« Hey ! Hey tu vas bien ? Demande Fahim avec son accent qui transforme tellement sa voix. Tu m’entends ? T’as pas l’air blessé, mais… »

Et il s’arrête. Il regarde la blonde, et son expression mue. Elle devient celle d’un enfant, terrorisé, souffrant. Ses yeux se chargent de terreur alors qu’il recule et la relâche brusquement. Et qu’une toute petite voix se fait entendre.

« Saskya … ? »

Tu es certain Kanaan, tu as reconnu le visage de la femme qui t’a si longtemps protégée. Le seul visage qui te donne encore un peu de chaleur dans tes pensées...
(c) DΛNDELION

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Saskya Wynisen
Saskya Wynisen
Saskya Wynisen
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 95
Saskya Wynisen
Sam 11 Avr - 19:56
Et vas y que ça râle. Qu'il grogne autant qu'il veut, après tout, c'est pas ça qui va te mettre le doute sur tes capacités à bien faire les choses. Si un soldat tout seul était capable, systématiquement, de venir à bout d'un titan, ça se saurait. En l’occurrence, tu sais que si ça arrive, c'est clairement pas toujours le cas et que parfois, oui, ils sont coriaces. Si tu as tendance à foncer tête baissée, parfois, tu ne te vois pas mettre une vie innocente en danger pour faire la maligne alors, oui, Saskya, une fois n'étant pas coutume, tu es relativement prudente sur ce coup-là. Si tu te fais bouffer, qui te dis qu'il ne sera pas le suivant ? Tu ne le connais pas, c'est vrai, du moins, tu ne le penses pas, mais c'est pas pour autant que t'es en droit de jouer avec ça. Voilà pourquoi tu te la joues minutieuse, d'autant que vas devoir avertir après … qu'il soit éliminer ou non, une partie de ce Bataillon a été infiltré et éliminé, la formation est donc compromise, n'importe quel titan à pu passer par-ici sans que ça se voit.

Si tu prends un peu de temps pour armer ton attaque, celle-ci s'avère presque parfaite au final. La coupe est nette, précise, et assez puissante pour atteindre le point fatal de ce titan qui s'effondre, s'affaisse sur lui-même en t'emportant dans sa chute. Tu avoues être surprise, tu ne trouves même pas de point d'accroche pour suivre la chute avec classe et finalement, tu perds l'équilibre, tu t'écroules aussi, tu roules sur le sol aussi lourdement que douloureusement, surtout quand ces fichus cailloux viennent malmener le creux de ton dos, tiens. Au moins, tu as réussi. Alors tu te permets de rester là, sans bouger, espérant probablement que ces douleurs qui se sont installées sur ton corps s'évaporent assez vite. Tu n'es pas blessée. Il en faudrait bien plus pour te mettre à terre, en fait. Disons simplement que tu prends ton temps pour te redresser … assez de temps pour permettre à l'autre crétin de te rejoindre. Et étrangement, alors que tu t'attends à ce qu'il te malmène un peu, lorsqu'il arrive auprès de toi, il est étrangement doux. Attentif. Lorsque tu ouvres les yeux, les siens te scrutent, comme à la recherche d'une quelconque blessure. « Je vais bien. » Dis-tu simplement, sur un ton totalement neutre. Et alors que tu amorces un mouvement pour te redresser, il te lâche, brusquement, il te repousse même, comme si tu venais de le brûler à l'acide. Tu grimaces, et puis tu souffles. « Sérieux, t'es un peu bizarre, tu ... » Mais tu sais quoi. Au final. Tu la fermes. Oh, peu de gens peuvent se vanter de réussir à te faire fermer ton clapet quand tu es lancée, tu ne parles presque pas, mais quand tu ouvres la bouche, généralement, tu vas jusqu'au bout. Seulement, aujourd'hui, sa voix à la fois masculine et pourtant en un sens un peu enfantine te coupe dans ton élan. Ton prénom. Tu l'entends distinctement et aussitôt, tu sens cette boule monter jusqu'à ta gorge, douloureusement. Et tu le regarde. Tu l'observes. Cet homme, tu ne l'as jamais vu avant, du moins, probablement pas d'aussi près. Peut-être que tu l'as côtoyer, de loin, une fois, mais c'est tout. Il ne t’évoque qu'un vague souvenir, lointain. Mais plus que cette apparence, c'est cette manière bien particulière de t'appeler. Ce mélange d'interrogation et de surprise, le tout mêlé à cette supplication venue d'un autre temps. Il te faut un bon moment, Saskya. Un moment durant lequel tu le fixes, durant lequel tu ne peux le quitter des yeux, et durant lequel aussi, cette pensée insensée s'insinue en toi, et vient lentement mais sûrement t'empoisonner.

Subitement, pourtant, tu sautes sur tes jambes. Il connaît ton prénom, et alors ? T'es dans ce bataillon depuis un bout de temps maintenant, c'est pas étonnant que certaines personnes que tu ne connais même pas connaissent ton identité. Tu passes les mains sur ton pantalon, sur ta chemise pour en ôter la poussière. « Ouais, ouais … je vais bien. » Du moins, tu essaies de t'en convaincre. Tu t'es cognée la tête en tombant, ça doit être ça. Pourtant, t'as pas mal à la tête, hein. « Tu vois ? Je l'ai pas laissé te croquer. » C'est ça, fait la maligne maintenant. Tu remets ton équipement en place, et puis, tu viens te pencher sur lui, et lui tendre la main. « Ça va la tête ? » C'est qu'il a fait une sacrée chute, mine de rien …
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Kanaan Frei
Kanaan Frei
Kanaan Frei
+ MESSAGES : 176
Kanaan Frei
Sam 11 Avr - 20:39



Nous sommes tous des malades mentaux.



Saskya & Micah


Tu la regardes avec ces yeux d’un autre temps. Il n’y a pas à dire, Kanaan, tu es persuadé de reconnaître ce visage, ces yeux. Tu prononces même son prénom comme si tu lâchais une bombe, alors que ton coeur bat si fort que t’en as mal. Et si elle a l’air surprise, si elle te rend ton regard, elle finit par ne rien dire. Elle se bouge, elle s’apprête à repartir. Et toi, gamin, tu sombres…

T’as déjà eu mal, petit. T’as déjà vécu la souffrance, l’abandon, le rejet. Tu sais ce que c’est, parce que ta vie en est une suite dramatique, quand bien même tu arrives encore à te voiler la face là-dessus. Mais la pire des souffrances a été de te faire rejeter par Saskya. Parce que c’est ce que les mômes t’ont dit ce jour-là. Qu’ils agissaient pour elle, qu’elle ne voulait plus d’un chialeur, et eux non plus. Et toi, t’as tellement souffert, tellement pleuré que tu n’as jamais réussi à lui en vouloir.

Le truc, petit, c’est que t’es face à cette fille, nan cette femme, et toi t’es certain de la connaître. Si sûr de toi que tu oses garder les yeux levés sur elle, avec cette douleur sur tes traits. Alors quand elle se relève comme si elle ne t’avait pas entendu, tu as l’impression de mourir à nouveau. Elle te rejette. Encore. Elle n’a pas besoin de toi… Pire elle t’a certainement oublié.

Et vraiment, ça fait trembler toute ton existence. T’oublies qu’un cadavre géant est en train de bruler derrière toi, que d’autres peuvent surgir. T’oublies que tu voulais être dehors pour mourir et que cette femme vient de te sauver. T’oublies jusqu’à ta propre personne… Et tout ça parce qu’elle te rejette. Encore.

« Je… Je… Désolé… »

Ta voix grelotte au rythme de ton souffle qui lâche prise. Et tu rejettes tout le reste. De la réalité, en passant par cette rencontre, jusqu’à ton devoir, ici. Tu t’enfermes dans ta douleur, et Kanaan, tu fermes les yeux en te recroquevillant. Et ton visage s’agite tellement que tu sembles en transe.

***


C’est Fahim qui devrait prendre le dessus. Quand Kanaan ou Micah souffre, c’est lui qui se charge de gérer la douleur et toutes les émotions qui les submergent. Et il effleure la conscience, il voit le visage de la douce blonde au-dessus de lui, il entend la question, il voit sa main tendue, mais s’il commence à sourire, un feulement au fond de leur âme le happe.

Micah est en colère. Il n’a pas senti le petit si déchiré depuis longtemps, et il refuse de laisser un enfant souffrir comme ça. Il sait, lui, qu’il laissera Fahim le rassurer et calmer leur corps, mais pour l’instant, il a deux mots à dire à celle qui a provoqué ce raz de marée. Il s’en fiche bien qu’il s’agisse d’une fille, personne n’a le droit de blesser un enfant !

Alors, la tête relevée, son expression se mue d’un sourire sincère à une pure expression de haine. Il découvre cette main tendue, il entend Fahim lui transmettre la question, et ça le frustre encore plus. Alors il se relève d’un bond, par lui-même, et il attrape la blonde par le bras.

« À quoi tu joues ?! Grogne-t-il, sans comprendre d’où vient le malaise en lui. Qu’as-tu fait ?! »

Il s’est laissé aller. Sa main serre trop fort le poignet de la combattante et il laisse entrevoir qu’il perd la tête. Mais il ne s’en rend pas compte, parce que pour protéger Kanaan, il pourrait trahir leur secret. Il pourrait tuer….
(c) DΛNDELION

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Saskya Wynisen
Saskya Wynisen
Saskya Wynisen
« wings of freedom »
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Saskya Wynisen
Sam 11 Avr - 21:09
Tu es pressée, et pourtant, finalement, vu que tu as pris ton temps pour toi au sol, étalée dans l'herbe, tu te dis que tu peux bien prendre encore quelques secondes pour lui tendre cette main et t'assurer que tout va bien. C'est peut-être une erreur de jugement. Peut-être que ces quelques toute petite secondes, elles coûteront la vie à un, deux, plusieurs soldats. Mais tu sais quoi ? C'est juste plus fort que toi. Tu n'accordes généralement que peu de crédit aux petits bobos, Saskya. Là-dessus, il n'y a pas à dire, mais c'est un gros point d'entente avec Hodgen parce que contrairement à d'autre, tu ne t’embarrasses pas de quelques gouttes de sang qui s'échappent d'une éraflure. Qu'est-ce que ça peut bien être cette fois ? Une bosse. Sans doute. Au pire, une coupure. Rien de grave, tant qu'il ne s'écroule pas, tout va bien. Pourtant, tu lui tends quand même la main, tu prends quand même le temps de le questionner … tout ça parce que pendant quelques secondes, tu as douté. Tout ça parce que tes foutus souvenirs ont cru bon de te rattraper à ce moment précis. Quelle connerie.

Tu fronces alors les sourcils. Décidément, tu n'y comprends rien à rien, Saskya. Tu l'as vu violent. Tu l'as vu doux, et attentif. Maintenant, tu lis la peur et la douleur dans son regard, autant que tu peux l'entendre dans ses mots. Il te semble être un enfant craintif. Et tandis qu'il s'excuse, le doute continue de faire son chemin, et de t'empoisonner le cœur et l'esprit. Tu le regardes de haut, et pendant un instant, tu as l'impression de voir ce petit garçon en larmes qui te supplie de rester avec lui parce qu'il a trop peur des ombres dans la nuit. Tu as son prénom au bord des lèvres … quand à nouveau il change d'expression. Et lorsque tu vois son visage se déformer de la sorte, tu te dis que finalement, la coup qu'il a pris sur la caboche est probablement plus grave qu'une simple bosse.

Et puis. Il se redresse. D'un bond, comme si tout allait finalement très bien pour lui, il saute sur ses jambes, se retrouve face à toi, et cette carrure qui s'impose à toi n'a strictement plus rien à voir avec l'image de l'enfant qui s'était rappelée à toi. Il vient brutalement saisir ton bras. Il le sert entre ses doigts, à t'en faire mal, le voilà subitement menaçant et ça t'envoie une bonne décharge d'adrénaline. Ton regard se charge de colère. Tu te mets à tirer sur ton bras. « Qu'est-ce que tu racontes, cette fois ? » Il est complètement fêlé ce type, en fait. Il n'y a pas d'autre explication à un tel comportement, si changeant. « Lâches moi ! » Tu t'agites. Tu forces. Tu ne parviens cependant pas à te dégager, parce qu'au final, tu n'as jamais été très grande, et que tu demeures relativement menue. En clair, il est supérieur à toi en terme de force et pour cette raison … tu ne vois qu'un seul et unique moyen de le faire lâcher prise.

Soufflant un grand coup, tu balances subitement ta tête en avant. Ton crâne vient alors frapper contre son nez, et si le choc t’étourdis quelques secondes, tu n'hésites pas à venir ajouter un bon coup de poing dans l'estomac, suivi d'un coup de coude dans les côtes lorsqu'il se penche en avant sous l'effet de la douleur. « La prochaine fois que tu me touches … je te pète les deux bras. »
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Kanaan Frei
Kanaan Frei
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Kanaan Frei
Sam 11 Avr - 22:38



Nous sommes tous des malades mentaux.



Saskya & Micah


Micah est déjà dangereux en temps normal. Pas qu’il soit un tueur, hein, mais il a une propension à péter une durite qui est plus élevée que chez beaucoup d’hommes. Il faut dire que Micah est né de la douleur et de la colère. Il n’a presque connu aucune journée de répit depuis, et il s’y est fait. Lui il râle, il grogne, il souffle, mais au moins les deux autres sont protégés en partie des affres du monde.

Alors là, face à cette femme qui continue de provoquer cette sensation dérangeante, comme s’il loupait quelque chose d’essentiel, comme si Kanaan voulait lui dire quelque chose qu’il ne pouvait pas comprendre, il n’y va pas de main morte. Il s’en rend probablement compte à l’instant même où sa main se referme sur le bras de la blonde, mais quand il entend son cri outré, il ne revient pas en arrière.

En faite, c’est plutôt comme si ça le poussait à aller vers elle, à faire voir sa stature face à la sienne. Peut-être qu’elle cessera de blesser le petit s’il se montre plus grand, plus fort, plus dominant qu’elle. Et clairement, il y croit un instant en voyant son visage. Il est même sur le point de la relâcher quand elle se met en mouvement. La douleur dans sa tête explose aussi brusquement qu’elle est vive. Un cri de révolte se forme dans sa bouche et s’étouffe dans le coup qu’elle lui fiche dans le ventre. Bordel. Son coude vient lui arracher son souffle et il ploie plus.

C’est son instinct de survie qui le pousse à bondir en arrière pour cesser d’être ainsi un punching-ball de cette petite furie. Il écume par tous les pores, mais quand il se redresse, en plus de la colère habituelle, il y a un sourire qui ne promet rien de bon.

« C’est ça, gamine ! Qu’il tonne, en essuyant son arcade qui saigne un peu. T’inquiètes pas que la prochaine fois que tu te jettes sur moi, j’hésiterai pas à te mettre la raclée que tu mérites. »

Il la provoque, et pourtant, il ne bouge pas vers elle. Il l’observe, et son instinct lui hurle qu’elle n’est pas une ennemie. Dur à accepter quand tout son sang, lui, n’attend que de pouvoir exprimer sa rancoeur et sa haine. Et s’il se remet en mouvement, c’est finalement pour revenir vers elle, avec ce rictus dur, et s’arrêter juste devant elle.

« J’vais bien devoir te toucher pour grimper sur ton cheval. La mienne a pris la poudre d’escampette et a dû repartir vers mon escouade. Et son sourire s’étire, alors qu’il croise les bras sur sa poitrine. Soit j’te touche, soit j’te laisse ici, mais clairement, j’monterai sur ce cheval quoi qu'il arrive. C’est toi qui vois, gamine. »

Et te voilà qui lui tournes le dos éhontément aussi brusquement pour l’abandonner sur ça et retourner vers la monture de la blonde, qui attend sagement pas si loin.  Il finit pourtant par s’arrêter en récupérant les rênes et il demande, en ramenant ses yeux sombres sur elle:

« Qu’est-ce que tu fichais ici ? T’es quoi ? Une arrière-garde ? »

Il la pique gratuitement, pour voir sa réaction. Il n’a jamais été très féministe, le bougre, mais il ne crache pas sur la valeur de toutes les femmes. Surtout celles qui osent lui mettre un tel coup de boule.
(c) DΛNDELION

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Saskya Wynisen
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Saskya Wynisen
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 95
Saskya Wynisen
Sam 11 Avr - 23:29
Non mais on a pas idée d'avoir des réactions pareilles. Qu'est-ce que c'était que tout ça, à la fin ? Au beau milieu d'une mission, en plus. Dehors. Là où les titans sont plus nombreux que les lapins et les rats. Non mais sérieusement, ça te tue. Ça te sidère. C'est ça, le pire, Saskya. Après l'avoir cogné bien comme il faut, tu n'es même plus énervée, ou en colère, tu es juste complètement dépitée. T'as pas compris grand chose à ce qui vient de se passer, et de toutes façons, tu n'as plus le temps pour toutes ses idioties. Pour ça aussi que tu n'hésites pas une micro seconde quand il s'agit de lui coller une rouste pour calmer ses ardeurs. Tu n'es peut-être pas bien grande, encore moins bien imposante, il n'empêche que tu n'as jamais laisser personne te marcher dessus et que c'est pas maintenant que ça va commencer.

Au moins, lui cogner dessus aura servi à le détacher de toi, et puis à l'éloigner. Tu te serais presque attendu à ce qu'il revienne aussitôt à la charge, le fait est qu'il reste à distance et qu'au final, il se met à ressembler à un roquet qui aboie de loin. Des menaces, encore des menaces, et finalement, tu balaies le tout d'un revers de la main accompagné d'un soupire. En fait, tu viens même croiser les bras sur ta poitrine, comme si tu attendais qu'il ai fini sa crise de nerfs pour enfin bouger et faire ce que tu as à faire. Le truc, Saskya, c'est que comme prévu initialement, il revient à toi, t'approche, et s'il ne te touche pas, il te nargue … et franchement, ça te donne envie de lui en remettre une par dessus. « Comme si j'allais te laisser faire. » Mais il se détourne de toi, et c'est toi qui te mets à lui courir après, parce que tu le vois se diriger vers ton propre cheval. « De toute façon j'ai ramener ta bestiole et ... » Et non. Parce que tu vois, lorsque tu regardes ton cheval à toi, il est tout seul. Pas la moindre trace de l'animal que tu as récupérer tout à l'heure. Avec ta veine, la pouliche s'était probablement enfuie – encore – pendant le combat contre le titan. « C'est quoi ton cheval pas fiable, là, au juste ? » Pestes-tu finalement. Il faut te rendre à l'évidence, il a raison. Un cheval. Deux personnes. Soit tu consens à partager – ce que tu n'es pas prête à accepter pour l'instant – soit, tu te relances dans une lutte sans fin avec lui, jusqu'à probablement en venir aux mains.

« Le messager de l'aile gauche, gros malin. Et toi, qu'est-ce que tu foutais planté devant la grange, à l'admirer, ce Titan ? » Tu le rejoins, auprès de ton cheval, attrapant un autre morceau de lanière de cuir sur laquelle tu tires légèrement pour bien lui faire comprendre que non, tu ne comptes pas le laisser faire. Typiquement, Saskya, dans d'autres circonstances, tu aurais imposer un « non » ferme et tu aurais lutter jusqu'à ce que mort s'en suive pour ne pas avoir tort. Cependant, encore une fois, si lui semble ne pas avoir conscience des choses, toi, tu gardes la tête sur les épaules. « Si tu veux monter sur mon cheval, c'est moi qui garde les rênes. » Il avait qu'à pas perdre le sien, d'abord. Non mais. « Et au lieu de continuer à faire le malin, rends -toi utile et balance un fumigène. » Tu lui désignes du bout du doigt la sacoche, sans bouger, sans lâcher les rênes de ton cheval. « Tu montes derrière. »
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