Tes mains agrippent les poignets de l'équipement d'Elijah, tu sers si fort que t'en as mal à la main mais c'est nécessaire pour contrôler le flot de colère qui court sous sa peau, qui suite à travers les pores de ta peau. Faut te montrer agressive, violente, et haineuse ? Ok, pas de problème. Tu peux faire ça, c'est dans tes cordes, et l'autre gugusse en train de chouiner à tes pieds en sait quelque chose. Tu craques, d'une façon bien différente. T'as pleurer toutes les larmes de ton corps, et maintenant que tes yeux s'assèchent...c'est tout autre chose qui prends possession de toi. T'as les nerfs ! Suffit de te regarder bien dans les yeux pour t'en rendre compte. Ton regard est dur et froid, ta bouille neutre, dépourvue d'expression. Tes menaces ? Du vent mais pas seulement. Si ce gars bouge, tu l’envoie au tapis. Le médecin ? Il a de la chance, t'as besoin de ses mains mais ça t'empêchera pas de le cogner s'il fait pas tout ce qu'il peut pour sauver Hartmann. Il s'affaire, tu le vois, il vire le morceau de tissu issu de ta robe...totalement imbibé de sang. Ça coule, ça dégouline de partout et tu grimaces. Il s'est pas raté, et maintenant que tu le peux t'en viens à te demander quand ça a pu se produire ? Quand est-ce qu'il s'est blessé ? Il allait bien. Il t'a rejoint, il s'est occupé de toi, il s'est équipé, il est parti...est-ce qu'il était déjà blessé à ce moment là ? C'est l'explosion. Le souffle. Ce foutu pieu en bois, c'est un débris. Tu réprimes un nouveau sanglot. Quelle idiote. Lui qui a pris le temps de regarder tes blessures, t'étais tellement sonné que tu lui as pas dis de prendre le temps pour lui, juste cinq minutes auraient suffit. S'il l'avait vu, remarquer, si t'avais pas fait ta fille forte en te levant et en parlant de Bailey dehors, peut-être qu'il serait pas parti si vite, peut-être que ça se serait passer autrement et qu'il serait pas dans cet état là, maintenant.
Karhlya qu'est ce qui s'est passé. Tu sursautes et tes mains se crispent sur les lames avec lesquelles tu menaces toujours les deux soldats. Une main se pose sur ton épaule, fait pression dessus et tu détournes le regard. C'est Elijah...il est là. Juste là. Il est venu. « Elijah... » murmures-tu. Tu es bien incapable de répondre à sa question, ce serait une trop longue histoire. Tes armes se baisses, tu entends l'un des deux hommes soupirer de soulagement, tu saurais pas dire lequel. « Faut le sortir de là. » C'est l'objectif. Fini les histoires de Titans et de mur dans ton esprit pour le moment. « Je sais pas trop ce qu'il a fait … j'en sais rien … mais il va pas bien ... » Rha, tu pleurs à nouveau. Bonjour l'image que tu donnes ! Tu essuie à nouveau rageusement tes larmes, tu sens le regard du médecin sur toi et tu lui offres ton regard le plus assassin. « Me regarde pas comme ça, occupes-toi de lui, je t'ai dis ! » Tu fais un pas en arrière, tu regardes à nouveau Ezéchiel. Toujours pas réveillé...c'est la panique en toi, mais tu le caches. Ce serait pas l'aider que de t'emballer. Faut que tu sois toi. Tu te recentres un peu, et puis tu expliques rapidement la situation à Elijah qui aussitôt, prend les choses en main. Il aboie, il questionne, il incendie et tu n'y prêtes pas trop attention. Tu te concentres sur les mains du médecin qui tentes de stopper cette hémorragie importante. Toi tu me file ton harnais et ensuite tu vas courir le plus rapidement possible jusqu'aux portes, tu rassemble le plus d'homme possible de tu croisera en disant bien que c'est sur l'ordre du Caporal Callum. Vous irez jusqu'au chantier et ensemble, vous allez me réparer ce putain de trou dans des délais tellement court que l'on aura l'impression d'avoir rêver. Compris ? Tu relèves la tête. Il déconne pas Elijah non plus, quand il s'énerve. Caporal, alors le jeune homme de ton enfance ? On en apprends tous les jours. Tu le regardes un moment, alors qu'il enfile un équipement. Il compte se battre ? Hors de question. La Garnison...ils sont pas fait pour éliminer des Titans. T'es la seule ici qui soit habituée à ces choses, qui sachent les éliminer plutôt aisément, la seule qui peut leur rentrer dans lard sans se faire surprendre par la peur. Quand à toi et au petit rigolo si vous voulez ne pas avoir de problème, vous allez donner votre vie pour le sauver lui c'est bien compris. Et a nouveau tu regardes le médecin. Il bosse. Tu le vois. Il se concentre. Il fait du mieux qu'il peut ce brave bonhomme.
Le toit tremble. Le bruit, caractéristique, familier. Tu te retournes et tu soupires. Moyen...gros, tout dépend du point de vue, mais celui-là, il est plutôt conséquent. Faut encore que tu bouges...t'en as pas envie, bon sang. Tu veux pas le laisser. T'as promis. Tu peux pas l'abandonner, peut importe qui se tient à ses côtés. Ka' retourne te battre, je reste avec lui et je peux te jurer qu'il ira bien quand tu reviendras. En attendant il faut tenir bon, comme au cheval tu te souviens, il faut lui faire confiance et alors il te mènera où il veut. Fait moi confiance encore une fois. C'est quoi … ? C'est un ordre, ça ? Tu en doutes. Plus une demande. Et pourtant, ça résonne comme un ordre pour toi, parce que tu es comme ça. Tu déconnes pas, avec les grades. Elijah est ton supérieur. Il te demande de retourner te battre...il le faut Ka'. Bouges toi ! Tu peux pas laisser faire ça. C'est ton boulot d'arrêter ça. Fonces ! Tu sers les dents. Non. Non, non. T'as promis. Tu vas pas juste le laisser là, et retourner dégommer du Titan. Tu vas pas obéir. Ordre ou pas. Tu obéis pas à ça, et c'est bien la première fois que tu vas à l'encontre d'un supérieur. … y'a qu'a Aiji que tu dois obéissance façon. C'est lui ton boss. Le héros qui te dirige c'est Bailey. Tu agites tes lames, et voilà que Ruby se joint à la fête. Rapidement, elle offre sa veste au médecin pour faire office de compresse parce que visiblement, il commence à en manquer avec tout ce sang. ❝Je vais vous aider à protéger Hartmann pendant que vous vous en occupez.❞ Ah bah, visiblement, elle a décider de se battre … d'ailleurs, elle te laisse pas le temps de répondre quoi que ce soit. Elle fonce. Merde. T'as pas le temps de dire ta façon de voir les choses à Elijah. « Je reviens. » lâches-tu simplement avant de sauter du toit, en agrippant tes grappins sur une hauteur. Tu observes Ruby, du coin de l’œil. Ses mouvements sont bien plus lents que ceux qui te peux observer chez tes collègues de l'exploration. Rouillée, sûrement, après des années enfermée dans un mur. La Garnison ne pratique pas beaucoup la tridimensionnalité et ça se voit. Elle est agile pourtant, elle virevolte, elle attire l'attention du Titan en lui passant sous le nez. T'as compris le message. Elle sert d'appât...elle le fait se tourner et ce crétin t'offre sa nuque sur un plateau, il t'as pas remarquée. Alors tu t'élances. Tu envois un peu de gaz pour t'offrir de l'élan, tu parcours les quelques mètres qui te sépares de ta cible et tu tranches. Le sang gicle, asperge une nouvelle fois tes vêtements, ou ce qu'il en reste. Ton visage. Tes mains. Du sang bouillant, qui te chauffe la peau. Mais tu ne réagis pas. Tu reposes pieds à terre, mais très vite à nouveau tu t'élances sur un second Titan, toutes lames dehors tu découpes tout à fait inutilement une bonne partie de sa joue en lui passant à côté, et puis en vol, tu te retournes, tu détaches tes grappins pour rapidement venir les replanter dans la chair de ce monstre. Tu fais demi-tour, tu retournes droit dessus. C'est presque comme si tu avais retrouver tes moyens, ta vitesse, ton agilité, tes atouts. Nouvelle nuque. Tu tranches, encore. Et encore du sang. Tu fais signe à Ruby. L'espace est dégagé, tes grappins volent à nouveau, tu t'élances en direction du toit où se trouve Elijah et les autres. T'aimerais t'arrêter là. Juste, faire bouger ton partenaire de là. Alors t'y retourne, maintenant que t'es tranquille...mais une mâchoire claque sous toi, à quelques centimètres. Il t'a raté. Tu écarquilles les yeux...a une telle hauteur...ce truc à sauter ou...? Tu t'arrêtes nette, tu dérapes sur le toit. Tu glisses en même temps que quelques tuiles qui se détachent. « Et merde ! » Ah ça tu peux le dire. La merde totale oui, quand tu l'aperçois ce Titan, totalement à l'ouest qui sautille pour choper tout ce qui vole à sa portée. Déviant. Fallait s'y attendre. Trop grande concentration de bouffe à un même endroit...tu soupires alors qu'encore une fois il saute pour tenter de te t'attraper. Une fois, deux fois, et puis...il se lasse. Minute..il va où. Tu approches du rebord du toit...c'est plus toi sa cible c'est eux. Ils vont tous y passer. « Ruby ! » Tu cris une fois, et tu t'élances à nouveau. Tu envois encore une fois tout le gaz que tu peux, tu dois y être avant lui. « Attention ! » Les avertir au moins. Faut les avertir. Mais finalement, tu les rejoins vite et au moment où il saute, ce Titan...tu vois ses doigts se refermé sur ce gars que t'as pris soin d’assommer. Il sert, et tu entends les os craquer...il l'engloutis rapidement. Tant pis. Tu continues. Tu retombes près d'Elijah au moment où déjà, le Titan tente un nouveau casse-croûte et tes lames viennent trancher quelques doigts. « Dégage le glouton. » Tu souffles. Tu reposes immédiatement les yeux sur le médecin. « T'en est où ? » Peux plus rester là. Trop dangereux. Tu sais pas si tu vas pouvoir l'éliminer toute seule, avec ses mouvements chaotiques et imprévisibles. « J'ai arrêter l’hémorragie... » BIEN. Bonne nouvelle. Enfin. Maintenant … faut le bouger. Vite. « Elijah, faut bouger de là. Il est dangereux et... » Nouvel assaut. Il est plutôt petit. Il a du mal à atteindre votre position mais ses assauts fragilisent le bâtiment, il finira par y arriver. « Et faut se casser. » Pourtant, tu peux le laisser là … ce Titan. Faudrait que t'en charge … quoi que. Tu lèves les yeux. C'est Bailey qui revient sur votre position, puis Elena qui se lance aussi. La voilà l'occasion. Tu leur laisses la merde. Tu sais qu'ils peuvent gérer, tu sais que Bailey s'en sortira avec ça. « Je vais vous ouvrir la voie jusqu'au mur. Faut pas traîner. »
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Dim 19 Juil - 13:22
Festival qui vire au cauchemar
Groupe 3, Première ligne
T'en as marre. Non mais les titans, ils pensent qu'ils peuvent venir, tranquillement, à Karanes pendant votre festival pour faire leur propre barbecue. S'ils ont faim, ils se font leurs propres brochettes aux pays des titans et voilà, pas besoin de venir piquer chez nous. Du coup, tu dois les punir et tu les engueules, parce que tu en as marre, tu deviens vulgaire, parce que ton meilleur pote est en train de crever et que tu es bloqué ici, parce que ton équipe à besoin de toi et que tu es bloqué ici. Du coup, encore une fois, t’es obligé de voler à travers les débris et à travers les corps de ces idiots pour que derrière, ils ne meurent pas. T’es un super héro, et le pire dans tout cela c’est que personne viendra te dire merci, personne ne pensera une seconde que tu as buté autant de titan en une journée à toi tout seul, que tu as viré les plus gros pour laisser les plus petits aux autres. T’es sympa, t’es un bon caporal, parce que malgré la fatigue tu ne bronche pas tu remplis ta mission. Ha ha ! Mais s’ils savaient que tu ne fais ça que pour Hartmann !
En parlant d’eux, tu tournes la tête et c’est là que tu le vois, ce p*tain de déviant à la con qui sautille comme s’il faisait la chasse aux papillons. « Ho le fils de titan prostitué ! » Oui, tu as de belles insultes dans ton placard à vannes pourries. Alors tu termines le titan qui pase actuellement sous ta lame et tu fonces comme un petit insecte. Vous savez, comme la mouche super chiante qui vient siffler à votre oreille mais que vous n’arrivez jamais à voir, mais que, dès que vous regardez ailleurs, et de nouveau à votre oreille… Bah toi, t’es pareil. Tu vas vite et il n’a pas le temps de te voir. Tu fonces dans le tas alors qu’Ainsley s’engage à aider les autres pour qu’Ezéchiel soit mis hors des titans et que tout le monde puisse rentrer. Non mais, ils en mettent du temps avec ce fichu trou ! Elena vient à ton aide. C’est sympa parce que tu as le corps en mode décomposé, t’as plus de force, quasiment plus de gaz non plus. Mais tu persistes, tu passes devant les yeux de ce titan qui tente de te chopper au sol mais tu es bien trop rapide, malgré la fatigue, l’adrénaline continue de te donner la force suffisante pour les anéantir. « Toi, tu touches pas à mon frangin ! » Ouai et gars à celui qui tente de poser un doigt sur Hartmann parce que Caporal Aiji Ninja SuperHéro Bailey est dans la place ! Avec l’aide de la jeune femme, tu réussis à glisser jusqu’à sa nuque et y planter tes lames. Du sang, trop chaud, encore un peu sur tes fringues mais tu n’es plus à ça près finalement. Alors forcement tu soupires et tu t’élèves dans les airs… Pour atterrir sur le toit comme un ninja. Tu regardes autour de toi et tu es soulagé, tu lâches un soupire et tu veux repartir au combat mais quand finalement tu lâches du gaz, y’a rien. « PUTAIN DE BORDEL DE MERDE SALOPERIE DE TITAN A LA CON VOUS COMMENCEZ A ME CASSER LES PARTIES INTIMES ! » Oui, tout ça parce que tu n’as plus de gaz. Tu regardes autour de toi, il te faut du gaz. Et là, tu le vois, l’équipement, sur le toit, le type est mort, tant pis mais tu cours jusqu’à l’équipement pour reprendre sa bombonne de gaz. « Ha ha ! on se débarrasse pas de moi comme ça. » En fait, tu pétes ton câble tout seul, tu racontes de la merde, mais c’est le seul moyen de ne pas pleurer, de ne pas paniquer, de rester là à te battre et ne pas laisser tomber. C’est un peu ta façon d’extériorisé, même si tu sais que ce soir, une fois seul chez toi, sous la douche, tu pleuras comme un bébé. Parce que tu ne sais pas encore que tu vas passer la nuit dans le lit de la petite sœur de ton meilleur ami. Hm hm.
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Dim 19 Juil - 15:03
Protecting Karanes
Strong is fighting against hope
Groupe 3
J’attendais avec impatience ce qu’allait dire le Caporal mais rien ne m’avait prédisposé à ce que je venais d’entendre. Carte blanche, carte blanche, il en a de bonnes. Il compte vraiment qu’on le laisse tout seul pour s’occuper des Titans ? Je suis d’accord que son ami a besoin de soin d’urgence mais… je ne sais pas, ça ne me parait pas bien. Il risque de mourir à se lancer ainsi seul dans la bataille.
« Mais ! »
Je n’ai même pas eu le temps d’exprimer mon désaccord. Il a foncé, droit devant. Sa décision était prise. C’était noble et pour tout dire un peu suicidaire mais ça se respectait. Je relève la tête vers Ainsley. Elle a l’air furieuse sans que je puisse réellement déterminer contre qui sa rage est dirigée. Et puis on retourne vers le mur où git le blessé. J’ai bien compris que ce que j’avais à faire, c’était d’empêcher au maximum les Titans de l’approcher. Pendant qu’Ainsley va vérifier l’état du blessé, je tourne autour de ce toit et je tranche les Titans imprudents qui osent s’approcher. Il y en a eu trois. Mes bras encaissent la dureté des coups que je leur assène et la fatigue surtout. Je ne sais même plus combien de temps s’est écoulé depuis l’explosion mes muscles sont endoloris, ma blessure me lance douloureusement. Je suis recouverte de sang des pieds à la tête. Mon uniforme est bon à jeter et poisseux de sang. Je dois sans doute faire peur à voir… et honnêtement je m’en fous. J’essuie rageusement le sang d’un Titan sur mon visage.
Je retourne à l‘endroit où se trouvent Hartmann et Ainsley. Ils ne sont plus seuls. A peine posée sur le toit, j’entends les paroles froides et cruelles d’un des membres de la garnison. « Il est foutu. Laissez-le... » Sérieusement, il se prend pour qui celui là ? « Quand à vous relevez-vous, cessez de pleurnicher...vous les Bataillons vous pensez être des héros. Voilà ce qui arrive quand on se lance dans la bataille en pensant recevoir tous les honneurs. On crève. Comme lui. »
Il cherchait vraiment à ce qu’on lui en foute une celui-là ! J’avais largement dépassé mon seuil de tolérance. Seulement voilà, Ainsley a été plus rapide que moi et après tout, c’était à elle de les donner ses coups alors je la laisse faire, sans tenter de l’en empêcher parce qu’il le mérite ce salop. Et franchement, j’aurais fait pareil à sa place. Le même accès de violence parce que franchement, il ne l’avait pas volé. Il est coincé sous la lame de la jeune femme et je m’accroupis face à lui, le fixant de mes yeux noirs de colère. Ma voix est douce, mais vénéneuse quand je m’adresse à lui.
« Vous êtes là par désir de reconnaissance, je suis là parce que je n’ai rien ni personne à perdre. Je suis malade, je ne ressens pas la peur donc je n’ai pas leur mérite. Cet homme que vous voulez laisser mourir n’a pas hésité une seconde à défendre le Mur, blessé, alors qu’il était à la fête avec sa famille. Il avait tout à perdre et il a quand même choisi de se battre. Pour nous tous, pour vous laisser le temps de réparer je-ne-sais quelle connerie que vous avez laissé arriver au mur. Ça, ce n’est pas jouer au héros, c’est être un héros et si ton égo t’empêche de comprendre ça, je ne peux plus rien pour toi, c’est clair ? »
Je m’arrête de façon à le laisser entendre les ordres d’Ainsley. Je ne sais pas s’il fera grand cas du sermon d’une gamine, mais à moi en tout cas ça m’a fait du bien. Le médecin commence enfin à s’affairer, un autre homme arrive. Un gradé, j’en mettrais ma main au feu. Peut-être arrivera-t-il à mettre un peu de plomb dans la cervelle de ses troupes. Et c’est ce qu’il fait. Je tique en l’entendant parler de son frère. Il est donc le frère de Hartmann ? Ils n’ont pas le même nom de famille pourtant. Bizarre. Mais bon, ce n’est pas l’important là tout de suite. La situation semble être reprise en main et c’est ce qui compte. Enfin des paroles censées. Réparer le trou. Ils auraient du s’y mettre il y a des lustres ! Il était temps que je me rende là où j’étais réellement utile.
« Comme vous semblez avoir la situation en main, permission de retourner auprès du Caporal ? Il en aura besoin. »
Il ne me faut qu’un signe de tête pour repartir au combat. Je n'attends pas une réponse formelle. C'est trop me demander. Plus on laisse le Caporal seul face au Titan plus il fatiguera et plus grands sont les risques. Donc je fonce sans savoir si d’autres me suivront ou non. Parce que ce n’est pas l’important dans l’immédiat. Dézinguer des Titans, voilà le point central auquel je mets un point d’honneur de me conformer. Mes grappins virevoltent, mes lames fusent et tranchent dans une sorte de ballet que je suis sans doute la seule à trouver beau. Même la douleur de l’effort se marie si bien à tout cela. C’est fou non ?
Enfin j’arrive au niveau du Caporal. En mode renfort, j’attaque tout ce qui passe à proximité de lui. Je compte bien lui dire qu'on a trouvé un médecin, mais les Titans ne m'en laisse pas le temps. Je me doute que sa réserve de gaz ne durera plus très longtemps et que ses mouvements doivent être difficiles. Il se bat depuis tellement longtemps. Ce n’est pas un surhomme même s’il en a l’air en cet instant. Et là, pouic, il n’en a plus. Je le vois s’énerver après son équipement. Le gros Titan aussi a entendu son cri et ça l’a intrigué. Bien entendu, je ne lui laisse pas le temps d’aller examiner ça de plus près. Une nouvelle lutte s’engage. Mes lames, mes meilleures amies, font une nouvelle victime. J’ai fini par arrêter de les compter.
CE NE PEUX PAS ÊTRE VRAI... ∞ ÉQUIPE TROIS&PREMIÈRE LIGNE;
Ruby s’était élancée. Il lui fallait attirer l’attention du titan pour permettre à Karhlya de lui trancher parfaitement la nuque. Elle ne savait pas si s’était le meilleure des plans, mais elle avait voulu agire et ne voyait pas comment elle pouvait le faire autrement, n’ayant jamais réellement affronté de titans, en tout cas, pas depuis Shiganshima. Elle ne voulait pas rester là, à être un poids pour les autres soldats présents. La brune savait qu’elle n’était surement pas la meilleure dans le maniement de l’équipement tridimensionnel, mais son esprit la rassurait en lui disant qu’elle ne craignait rien tant qu’elle serait hors de portée des titans. Elle comptait plus sur sa faciliter à voltiger entre les bâtiments que sur sa vitesse. Ce n’était pas son équipement habituel qu’elle utilisait et elle sentait qu’elle avait un peu de mal avec les poignes de celui-ci, mais elle ne se laisserait pas gêner par cela. La soldate avait anticipé ce genre de problème. Agrippée à un mur, Red se retourna pour voir son adversaire s’effondrer sous le coup de l’exploration. Cela en faisait un de moins. Cependant, un bruit de pas lourd sur une autre zone non loin d’elle. Alors que Karhlya s’élançait déjà, la jeune caporal vit un autre titan s’éloigner d’elle, ne l’ayant pas remarqué, lui offrant une nuque magnifiquement dégagée et libre d’accès. Soufflant un coup pour se donner du courage, Ruby activa la propulsion de sa tridimensionnalité pour aller ficher des grappins de par et d’autres de la nuque de sa cible. Contrairement à des soldats plus expérimenté, la jeune femme n’arrivait pas à les abattre du premiers coups, alors elle se plaçait juste en-dessous de là où elle devait trancher et laissait ses lames agir. Lorsque le titan s’effondra, la jeune caporal sauta pour aller ficher ses grappins dans un mur et observer la situation et réfléchir rapidement.
Ruby s’octroya une seconde de répit. Si elle continuait de se précipiter comme elle le faisait actuellement, elle allait finir par commettre des erreurs qu’elle regretterait par la suite. Voyant Karhlya lui faire signe, elle comprit. Il est temps de revenir près d’Ezechiel, alors elle quitte le toit où elle se trouvait pour prendre la direction de celui où se trouvait les autres. Elle espérait qu’une solution avait été trouvée pour boucher le trou, car s’ils se réunissaient, ils allaient pouvoir battre en retraite. Prise dans ses pensées, c’était son instinct qui la dirigeait vers la maison où elle souhaitait se rendre. Red était soucieuse de l’homme blessé et espérait que le jeune de la garnison qui les avait rejoint avait fait son travail comme il fallait. Ce fut l’appelle de Karhlya qui la ramena à la réalité quand elle cria son nom. Instinctivement, la trostienne se projeta sur un toit où elle rata son atterrissage, mais esquiva quand même le titan qui l’avait prise pour cible. Elle avait été à deux doigts de se faire attraper par un déviant. Son esprit réalisant cela, Ruby sentit son sang battre dans ses veines et il lui fallut une à deux secondes pour reprendre ses esprits. Elle n’avait pas vu cette monstruosité qui aurait mis fin à ses jours rapidement et elle s’était sentie stupide de ne pas avoir pensé à vérifier ses arrières. Mais il fallait qu’elle reparte. Ce déviant l’avait vite abandonnée quand elle s’était mise hors de portée et se dirigeait maintenant vers le toit où se trouvait les autres. La jeune femme se dépêcha de se remettre en route, mais il était déjà trop tard. Elle l’avait vu venir et savait qu’elle n’aurait rien pu y faire. L’un des garçons de la garnison venait de se faire dévorer et elle ne se trouvait pas assez proche pour l’aider.
Enfin la voilà sur le toit, Ruby était arrivée juste au moment où le “médecin” annonçait qu’il avait réussi à stopper l’hémorragie. La jeune femme était soulagée. Ézechiel allait pouvoir s’en sortir, mais encore fallait-il qu’il dégage d’ici. Rester serait trop dangereux et elle ne put qu’acquiescer quand Karhlya annonça qu’il fallait partir. Oui, ils devaient rapidement rejoindre le mur pour échapper au titan. Mais le déviant était toujours là, à sautiller pour continuer d’essayer de les attraper. C’était en serrant ses armes qu’elle cherchait comment elle pourrait être utile, quand elle vit Bailey arriver et se charger lui-même de ce titan. Cela fit doucement sourire Red. C’était un sourire de soulagement. Ils se regroupaient et pourraient donc rentrer ensemble. Maintenant que la menace déviant avait été écartée, Ruby bondit avec le groupe pour rentrer en direction du mur. Cette fois-ci elle ne prit pas les devants, préférant aider à ramener Ézechiel. C’était là qu’elle serait le plus utile. Bien qu’au début elle avait eu du mal à se faire à l’équipement qu’elle avait prit, maintenant tout était opérationnel pour elle et faisait de son mieux en observant la zone les entourant.
Les choses s'étaient enchainées tellement vite que j'avais du mal à pouvoir tout retenir, le titan qui nous avait attaqué, Ruby qui s'était précipité au devant de lui forçant la décision de la rejoindre pour tuer le monstre alors que se n'était pas gagné au départ. Quand les deux jeunes femmes furent partis je me tournais vers le médecin qui continuais ces efforts sur mon jeune frère. Je levais alors les yeux vers le soldat qui était resté, il était là les mains dans les poches à attendre que les choses se passent et je sentis la colère reprendre le dessus, je serrais un instant les mâchoires, respirait un grand coup avant de m'adresser à lui. Soldat, Trouvez rapidement de quoi faire une civière improvisé. Je me détournais alors, me penchant au côté du médecin, je le voyait poser une perfusion, il avait sacrifié une de ces doses de morphine pour lui. Je lui en fut reconnaissant, ces petites choses étaient rare et les utilisé sur des cas logiquement désespéré pouvait conduire à de grave sanction. Je peux vous aider Il secoua rapidement la tête, il gérait la situation et je pensais que ce garçon dans le bon bataillon pourrait donner un sacré bon médecin. Je me redressais et vit alors que la situation était loin de s'être arrangée, alors que les filles s'étaient débarrassé du titan, un déviant avait pris sa place, je fus coupé entre l'envie d'aller les aider, même si je savais pertinemment que je ne leur serait d'aucune utiliser et celui de fuir le plus loin possible d'ici. Je me tournais alors vers le docteur qui lui n'avait pas encore remarquer l'horreur qui arrivait droit sur nous. Putain de merde Je ne jurais pas souvent, c'était ça de vivre dans une famille nombreuse, il fallait toujours surveiller son langage, mais bon, le problème n'était pas là, s'était plutôt le monstre qui courrait droit vers nous, il nous avait vu et comptait bien se nourrir de nous. A cet instant précis je regrettais d'avoir laisser filer Elena, même si je savais qu'elle était partie à la rescousse de Bailey, je n'eus le temps de rien faire, le soldat qui revenait tranquillement avec une grande planche en bois, fut soudain happé dans les airs.
Il nous aurait tous bouffer jusqu'au dernier, un repas géant servie sur un plateau, voilà ce que nous étions pour lui et il s'en serait surement donné à cœur joie si Karhlya n'était pas intervenue, elle réussit à éloigner le danger pour ensuite revenir. Elle s'adressa au médecin avec hargne, mais je pouvais la comprendre, heureusement, il avait une bonne nouvelle, l'hémorragie était contenue et elle me demanda, ou plutôt m'ordonna d'évacuer Ez', je ne la reprit pas, à cet instant, mon grade je m'en fichait comme de ma première couche, de plus elle avait raison, car un nouveau titan était déjà en train de frapper le bâtiment, les secousses je les ressentais jusque dans ma colonne vertébrale. Je m'occupe de le transporter avec le doc, Karhlya tu nous ouvre la voix, Ruby, assure toi que la zone reste sur. Au loin je peux voir Aiji et Elena, ils nous assurent le passage, ils s'occupent du déviant, on aura pas de meilleure chance que maintenant pour retourner en sécurité. Je fais signe au médecin et à nous deux on pose délicatement Ezéchiel sur la planche, se n'est pas la meilleure civière au monde, mais cela nous permettra de l'emmener plus loin. Notre progression était lente, il y avait des débris partout et mes commencèrent à trembler alors que étions encore bien loin d'être en sécurité et les doigts de ma main me lançaient alors que mes mains étaient crispés sur la planche. Pourtant, je ne disais pas un mot, j'avançais coute que coute, observant régulièrement la poitrine de mon frère pour être sur qu'elle se soulevait toujours. J'étais comme tout les autres épuisés et je n'attendais qu'une chose nous savoir en sécurité et surtout serrer ma famille et Kaidan dans mes bras, alors peut être, je pourrais commencer à respirer.
W.B
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Dim 2 Aoû - 10:38
Festival qui vire au cauchemar
Groupe 3, Première ligne
T’es à cours de gaz, tu as mal partout mais le temps que tes muscles soient encore en activité tu ne sens pas trop la douleur. L’adrénaline te donne de quoi résister mais tu sais que ça ne finira pas comme ça si tu continue. Tu as quelques hématomes, quelques plaies mais rien de bien grave, tu as la chance de pouvoir continuer de te battre pour que ton meilleur ami, ton frère, ait le temps de se faire soigner et quand tu as vu ce titan aller sur eux, tu as tout donner pour le tuer à temps. Du coup, tu te retrouves sans gaz mais tu as déjà repéré un équipement abandonné, un soldat décédé mais pour le moment tu n’as pas le temps de prier pour son salut, tu pries surtout pour Ezechiel et ta propre vie en ce moment même. Le temps de changer de bonbonne de gaz, un titan était déjà sur toi mais Elena, la petite de l’équipe de recherches est déjà sur lui, te laissant le temps de faire le plein de carburant. Tu lâches un peu de gaz pour être sur que tout fonctionne et tu te réarmes. Tu lances les grappins pour arriver à la hauteur de la demoiselle et tu tournes la tête vers elle. Tu lui souris, malgré l’épuisement, malgré l’inquiétude, malgré tous ce que tu peux ressentir à l’heure actuel. Parce qu’un sourire ça permet toujours de motiver les troupes.
« Merci. » Finis-tu par lui dire avec gratitude parce que sans elle à ce moment là, tu te serais fait bouffer le temps de faire le plein de gaz. Tu sais bien que tout seul ne peut pas tenir encore bien longtemps. Tu ne sais pas depuis combien de temps tu es là à te battre, tu n’as pas le temps de vérifier. Tu fais craquer ta nuque et tu t’étires rapidement avant de reprendre. « Comment ma Hartmann ? » Tu es véritablement inquiet pour lui, le perdre serait comme réduire ton monde à néant. Il est tout ce qu’il te reste pour avancer dans la vie et même s’il te tuerait s’il t’entendrait, tu sais que tu ne peux pas survivre sans lui. Il est bien plus que ton pote, il est celui grâce à qui tu es toujours debout, grâce à qui tu souris encore et grâce à qui tu vis. Il est ton meilleur ami, ton frère d’armes et ton frère de cœur, il est tellement que le perdre signerait probablement ta mort. Ho, tu ne te suiciderais pas, mais en mission tu ne ferais plus attention et tu foncerais surement dans le tas jusqu’à ce qu’un malheur ne t’arrive. C’est totalement idiot, mais tu le sais bien.
Tu tournes la tête, le temps que les titans n’arrivent jusqu’à vous, pour regarder où en est le comblement de cette fichu fissure et tu es rassuré de voir qu’elle est bientôt réparer. Parce que là, tu ne tiendras pas une heure de plus, c’est juste impossible. « Faut tenir encore un peu, visiblement ils ont bientôt finit la bas. » Et sur ces mots pour Elena, tu plonges à la rencontre d’un titan. Tu esquives un coup de dents, laissant un grappin s’incruster sur son front et tu fond droit devant, plantant tes lames dans ses yeux. Ca te laisse au moins une longue minute pour l’achever, il ne te faudra que dix secondes.
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Dim 2 Aoû - 14:01
Festival qui vire au cauchemar
Groupe 3, Première ligne
Faut que ça bouge. Faut que ça bouge. Faut que ça bouge. Tu n'arrêtes pas de te le répéter, tu essais de faire en sorte que ce soit la réalité mais tu trépignes. Tout te paraît lent, si lent. Chaque action, chaque réaction se fait attendre et tu continues de t'agacer. Tu es toujours si mal au fond de toi, tu sais que tu si tu t'arrêtes de bouger, tes jambes vont finir par lâcher, tu vas à nouveau t'effondrer, pleurer. Tu ne pourras sans doute plus te relever. Même avec toute la volonté qui te compose. Tu es dans un drôle d'état, un état second. Tu agis finalement comme une machine, maintenant. Regardes toi, Karhlya. Un homme vient de mourir devant tes yeux de la pire des façon, croqué, coupé, avalé...et tu n'as pas même pas lever un sourcil. Tu n'es pas triste pour lui. Tu n'es pas révoltée par sa mort comme tu l'es pour tous les autres, en mission habituellement. Tu t'en fou royalement...et tu sens comprendre les paroles de ton père, aujourd'hui. Être un soldat, ça dévore une partie de ton âme. S'habituer aux horreurs et au sang, c'est le pire qui puisse t'arriver et là, maintenant, tu as comme l'impression que tu es en train de te faire bouffer par les événements. Ce que tu es s'efface. Tu te laisses dépasser. C'est ta vie que tu risques là … et alors ?
Je m'occupe de le transporter avec le doc, Karhlya tu nous ouvre la voix, Ruby, assure toi que la zone reste sur. Les choses bougent. Enfin. Tu es écoutée, visiblement. Il faut dire qu'il n'a pas vraiment le choix, Elijah. Caporal ou pas, il n'est pas dans son élément. Le voilà propulsé hors de ces murs qu'il protège. Tu sens sa nervosité, tu ressens ses émotions. Il est touché. Normal … c'est son frère qui agonise. Tu sais que son attitude et ses réflexions sont directement liées à sa peur, mais tu ne diras rien. Il va dans ton sens et ça t'arrange bien. Les secousses cessent. La menace s'éloigne et tu poses ton regard à l'arrière, plus loin. Tu observes Bailey et Elena s'occuper de ce Titan et tu ne bouges pas. Tes doigts se crispent sur les poignets de ton équipement et tu finis par reposer le regard droit devant toi. Tu grimaces, lorsque tu vois Elijah et ce jeune médecin déplacer ton équipier pour le poser sur ce qui fera office de civière de fortune. Les tuiles sous lui sont couvertes de son sang...tant de sang. Tu avales difficilement ta salive et tu te décides enfin à bouger lorsque tu te rends compte que les deux hommes sont prêts. Tu bouges, tu passes devant, tu te postes sur le rebord du toit et tu poses les yeux sur la fissure qui lentement mais sûrement se comble. Tu tapotes ta bouteille de gaz … ça sonne creux. Tu restes pourtant silencieuse. Tu observes, semble chercher tes réponses. Tu analyses, calcules. Tu sais qu'il va te falloir être intelligente, réfléchir clairement pour arriver au bout sans te planter. Tu as bien trop peu de gaz pour simplement foncer droit devant. Il va falloir éviter le combat …
Finalement tu sautes du toit, tu passes au suivant. Et tu ne feras que ça. Tu es lente, tu attends Elijah du mieux que tu le peux, tu dévies parfois pour attirer l'attention d'un petit Titan, puis tu te replaces et tu continues. Vous êtes lents, si lents, toujours bien trop lents à ton goût mais c'est ainsi. Et puis finalement, le mur. Enfin. Tu lances une dernière fois tes grappins pour les accrocher aux pierres de Rose. Tu envois un tout petit de gaz pour de l'élan et tu poses pied sur le mur alors qu'Elijah traverse la fissure déjà pratiquement entièrement rebouchée. Tu souffles et tu sautes de l'autre côté. Oh ce n'est pas fini, regagner le mur c'est bien .. mais il faut aussi encore transporter Ezéchiel quelque part où il sera soigné. Alors tu te relances, tu suis jusqu'à rejoindre l'infirmerie mobile la plus proche et tu laisses les médecins le prendre charge. Tu atterris devant, au moment où tout un tas de personne se massent autour de la civière pour s'occuper de ton équipier. Puis finalement … tes jambes lâchent. Tu tombes à genoux. Tu pleurs à nouveau...
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Ven 14 Aoû - 22:52
Première Ligne :
Le trajet me semble interminable, la civière se fait de plus en plus lourde et pourtant, je garde mes mains bien agrippée dessus, il était hors de question que je l'abandonne, j'avais promis depuis notre enfance de veiller sur lui et j'allais tenir ma promesse coute que coute. Je gardais mes yeux rivés sur Karhlya, il serait bête de se perdre maintenant alors que les titans étaient toujours derrière nous et que Bailey et cette jeune recrue se battaient pour nous laisser le champs libre. Allez Doc accélère... on est presque ... à la muraille ... on a fait le plus dur... J'avais le souffle court et du mal à respirer, pourtant je l'encourageais à ne pas se relâcher, à ne pas baisser les bras et cela marchait puisque momentanément, il accélérait la cadence. Il nous fallut tout de même une bonne dizaine de minutes pour rejoindre la muraille et pas moins de cinq minutes pour le faire passer dans la fissure, heureusement cette fois aider par les soldats les plus proches. Ils m'offrirent d'ailleurs de me reprendre pour l'amener à l'infirmerie mobile, pourtant je refusais mes doigts toujours agripper à la planche je refusais de l'abandonner alors que sa vie était si précaire. Je vis du coin de l'oeil Karhlya qui attendait ouvrant toujours la voit et me guidant vers les médecins. Je me remis en route, j'avançais péniblement au milieu des débris, mais je gardais la même cadence, rapidement je vis que Bailey et la jeune femme était de retour en ville, je soufflais soulager, nous étions en sécurité pour le moment, la porte était réparer et nous pourrions nous détendre un moment, même si les réparation n'était bien sur que provisoire.
J'arrivais enfin en vu de l'infirmerie, j'avais complétement perdu la notion du temps, je me fixais seulement sur mon objectif premier, ramener Ézéchiel pour qu'il se fasse soigner. Nous avions réussis, soudain, la planche me fut retirer des mains et mon frère emmener plus loin où déjà des médecins s'occupait de lui. Je restais immobile, les bras tremblant en train de fixer ce qui se passait sans réellement le voir. Car maintenant qu'il était en sécurité, une autre peur me tordit le ventre, Kaidan, je ne savais pas où il se trouvait, je ne pouvais pas rester ainsi sans savoir et je serais surement partie ainsi sur le champs pour le retrouver, pour m'assurer qu'il allait bien. C'est alors que Karhlya s'effondra en pleurs je n'avais pas remarquer sa présence alors qu'elle était à deux pas de moi, sans réfléchir, je m'avançais, m'agenouillais à ces côté et passait un bras sur ces épaules. Tout vas bien se passer maintenant, ils vont le remettre sur pied, ils vont le soigner et bientôt ... tout ira pour le mieux. Je ne sais pas qui j'essayais de convaincre, elle ou moi, mais je me devais d'y croire. Je me penchais alors l'embrassant au sommet de sa tête, comme je l'avais fait quand elle était petite fille et que je lui avait appris à monter à cheval. Du coin de l’œil je vis que Aiji était là lui aussi observant les médecins et de nouveau le besoin de retrouver Kaidan se fit ressentir. Veilles sur lui pour moi tu veux, je ... je dois retrouver Kaidan. Je lui souris alors me voulant rassurant, puis en faisant une petite pression sur son épaule, je me relevais et partit à la recherche de l'homme que j'aimais.
W.B
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« pnj »
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Sam 15 Aoû - 12:04
Criez victoire trop vite.
Alors que le soulagement est en train de doucement contaminer la population, l'équipe charger de réparer la porte des dégâts subis termine son travail, toujours la peur au ventre. Dans le tumulte, personne n'a vu cette silhouette s'approcher de l'équipe et de la porte. Pourtant quelqu'un à un mauvais présentement en volant cet homme inconnu et capuché de la fissure. « Ne restez pas là ! C'est dangereux ! Vous devriez être déjà évacué. » La phrase à peine terminé qu'un éclair fend le ciel. Le chaos n'est pas tout à fait terminé. Juste devant la porte se présente un nouveau titan. On aurait jurer qu'il n'était pas là quelques secondes avant. Dans un sourire macabre, il attrape le membre de l'équipe qui venait de parler à la silhouette qui à déjà disparu. Pourtant, il ne l'engloutit pas. Il l'écrase contre le mur. Pendant un quart de secondes le temps semble s'arrêter. Tout le monde fixe cette créature cauchemardesque. Cette vision d'horreur qui semble sortir de l'imagination d'un enfant tourmenté. Un hurlement fracture cette pause dans le temps et tout s’accélère. Un combat s'engage, mais il est tellement inégale. Le titan se débarrasse de chaque personne qui essaie de l'attaquer avec une facilité déconcertante. Un homme a peur et semble ne pas pouvoir bouger, il observe le titan. Mais lui dirait même, LA titan. Personne n'est plus occupé que par cette créature et personne n'observe la porte. Pourtant c'est là que tout se passe. Un sourire, et la silhouette s'évade pour de bon cette fois. Le combat fait rage encore en dehors du mur. Et un courageux combattant est proche de la victoire. Il est en train de foncer sur la nuque du titan étrange. Mais soudain, le monstre tourne sa tête et affiche un sourire machiavélique. Un éclair frappe de nouveau, le monstre n'est plus. Elle est morte ? Elle s'est enfuit ? Personne ne comprends et personne ne prête attentions a ces deux petits détails qui un jour feront la différence. Ce passage dans cette maison et ce petit objet incrusté dans la porte. Un jour ils verront, un jour l'horreur les frappera de plein fouet. Mais il sera déjà trop tard pour l'humanité.
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