Attack on Titan
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Bien à l'abri des Titans !
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GROUPE TROIS. || Aiji, Ezéchiel, Karhlya, Ruby, Elena & Elijah. ~ CLOS.
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« pnj »
+ MESSAGES : 931
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Ven 3 Juil - 12:41
https://attackontitans.forumactif.org
Groupe trois




Vous serez la première ligne. La plus exposée. Vous êtes les personnes étant présentement le plus près du mur, et de la fissure qu'a causer l'explosion...il va donc vous appartenir de réagir et d'aider au mieux à repousser l'invasion qui déjà se profil. Aiji & Ezéchiel, vous avez senti le souffle de l'explosion et c'est un nuage de poussière et de gravillons qui s'est abattu sur vous. Aiji tu es équipé, et en état de te battre, toi en revanche Ezéchiel il va falloir trouver le moyen de te trouver un équipement, tu vas en avoir besoin puisque déjà les premiers Titans pointent le bout de leurs gros nez. Karhlya tu es étais si près des murs...le souffle t'as tout simplement balayée, tu as été emportée et projetée contre une bâtisse en même temps que de gros rochers. Tu as perdu connaissance un moment, tu es sonnée, les Titans approchent, tu n'es pas équipée. Elijah tu te trouvais pas loin d'Ezéchiel au moment de l'explosion qui a fait trembler le district. La pancarte en bois d'un magasin t'es tombée sur la tête. Tu es a moitié assommé, sonné, mais tu as l'avantage d'être équipé. A toi de voir si tu veux te battre, sortir, ou secourir un Camarade de l'Exploration en mal d'équipement. Elena tu as eu le réflexe, ainsi que Ruby de te mettre à l'abri d'un bâtiment pour vous protéger du souffle chaud de l'explosion. Ruby étant de la Garnison, tu es équipée, il va vous falloir aller au delà des murs, à toi de voir si tu veux te battre ou céder ton équipement à un bleu de ton groupe. Elena, à toi de voir si tu es équipée, ou non ... Vous êtes tous dans le même rayon d'action. Tous dans le même périmètre, étendu sur environ un quartier. A vous de choisir ce que vous voyez, ou ne voyez pas. Pensez à vous regrouper rapidement. L'attaque des Titans est imminente. Merci de rester dans le cadre de vos groupes et de ne pas interférer, ni intervenir dans les actions des autres. Comme pour les missions, privilégiez les réponses COURTES.


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Mer 8 Juil - 23:02
Festival qui vire au cauchemar
Groupe 3, Première ligne
Tout ce que tu parviens à bouger, là, maintenant ce sont les doigts de ta main droite. L'index, le pouce aussi..le majeur, parfois. Le reste de ton corps lui, est totalement inactif. Il ne te réponds plus. Tu ouvres péniblement les yeux, tu souffles, tu respires du moins tu essais...et puis tu tousses lorsque tu avales de la poussière. Tu craches du sang. Tu as l'impression d'en cracher des litres sur le sol. Et puis tu grimaces sous l'effet de la douleur. Il n'y a pas un endroit, où tu n'as pas mal. Tu es là, à terre allongée sur le ventre. Tu es couverte de gravats, de rochers pas si petits, mais finalement pas si gros non plus. Tu appuis tes deux mains sur le sol poussiéreux, tu essai de te lever malgré ta tête douloureuse, malgré ce sifflement si désagréable qui ne quitte plus tes oreilles. Tu t’appuie sur tes mains, tu te hisses à la force de tes bras pour te redresser, juste un peu...mais finalement, tu retombes mollement et tu laisses échapper une plainte. Tu as déjà été blessée en mission. Combien de fois, es-tu rentrée en ayant perdu du sang, et avec quelques gros bleus ? En cinq années de service, on pourrait facilement dire que tu y es habituée et pourtant, cette fois tu renifles, parce que tu sens les larmes te monter aux yeux tant la douleur est impressionnante. Tu es à terre, littéralement et tu as l'impression que tu n'as même plus la force nécessaire pour bouger de là où tu es. Tu as cette impression, d'être un hématome géant, une plaie vivante. Béante. Même le fait de respirer, est un supplice. Tu ne fais que relever la tête, juste assez pour regarder autour de toi. Tout est dévasté, et la fumée, le nuage de poussière peine visiblement à se dissiper. Tu ne sais même pas ce qui s'est passé. Tes souvenirs sont vagues. La musique, une danse, un frisson, un murmure, puis un sourire...et ce bruit. Assourdissant. Cette force colossale, qui t'a tout simplement balayée avant le vide, le néant. Les ténèbres. Mais finalement...voilà que ton cerveau semble se remettre en route. Ton cœur s'accélère. Ta gorge se sert. « Maman... » murmures-tu. Tu ne sais pas où es ta famille. Tu ne les as pas revus, depuis le début de cette danse avec Ezéchiel...et lui d'ailleurs. Lui qui n'était finalement pas si loin de toi, pas si loin de Bailey non plus...où est-ce qu'il est ? Tu ne le vois pas. Tu ne vois personne, non, et tu ne vois rien. Tu n'entends rien. Et ça te fais peur, si peur maintenant. Tellement peur que finalement, tu forces ton corps à bouger. Tu te redresses, tu luttes contre cette douleur si vive, si épuisante et si abrutissante. Encore une plainte. Un cri ensuite. Comme pour évacuer un peu de pression. Et puis finalement, te voilà à genoux. Les larmes aux yeux, le front en sang, le corps couvert de bleus et d'ecchymoses. Tu ne vois toujours rien. Personne. « Hé... » Tu essais de crier, mais ta voix est à peine audible. Autour de toi, la poussière retombe petit à petit. Tu vois des corps...des citoyens, des soldats. Et les larmes roulent sur tes joues. Tu as peur, et ce n'est pas à toi que tu penses là, maintenant.

Tu chancelles. Tu te laisses basculer contre le reste de mur derrière toi. Tu t'y appuies alors que ton regard se pose enfin sur le mur. SI proche de toi, puis sur la porte...a demi écroulée. Tu ne sais toujours pas ce qui s'est passer, mais tu comprends que l'horreur, ce n'était pas cette déflagration, finalement. Non, l'horreur c'est ce qui arrive par ce trou. C'est cette main horrible, que tu vois agripper le reste de mur, c'est cette tête qui passe par l'ouverture et ce regard avide. Ce Titan. Si petit pourtant, qui pénètre péniblement mais sûrement dans Karanes. Ton cœur accélère encore, tu renifles encore une fois et tu essuies tes yeux, ton front ensanglanté aussi, d'un revers de la manche. Tu baisses les yeux sur toi-même. Sur ta robe et ta silhouette dépourvue de harnais, d'équipement. D'armes. Tu ne bouges pas. Tu restes là. Tu n'oses pas un mouvement parce que finalement, maintenant, tu te sens nue et impuissante face à ce qui arrive. Tu ne sais pas encore ce qu'il en est des autres...tu pourrais presque te mettre à prier. Mais ton seul et unique réflexe pour le moment...c'est d'attraper ce caillou bien coupant près de ta main, d'allonger tes jambes et de déchirer ta robe à plusieurs endroit...simplement pour être libre de tes mouvements. Au cas où. Parce que c'est évident...tu vas avoir besoin de bouger bientôt.

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Jeu 9 Juil - 7:12
Festival qui vire au cauchemar
Groupe 3, Première ligne
« Alors comme ça, je suis un joli garçon hein ? Héhé !» Tu te moque ouvertement de la demoiselle avec qui tu venais de danser. Tig est à tes cotés en ayant le petit qui lui tient la main et qui te souris parce que tu lui fais des grimaces. Alors forcement, comme vous avancez vous ne faites pas trop attention à ce qu'il se passe par la suite. Vous avancez, et vous riez et puis soudainement plus rien. Juste un gros boum ! Instinctivement, tu attrapes Tigern et le gamin pour les protéger de tes bras et de ton corps mais cela ne dure que quelques secondes. Voilà, un boum, ça n'annonce jamais rien de bon et tu es bien content d'être équipé et armé actuellement. Les gens riront moins quand ton équipement de trop pour une fête finira pas leur sauver la vie. Tu regardes autour de toi, la poussière vient de créer un brouillard horrible et tu ne vois rien. « Tig, ramène les gosses à l'abris. Pas de bêtises ! Ordre d'un caporal.» Tu ajoutes cela parce que tu l'as connait, tu sais qu'elle pourrait avoir envie de rester pour vous aider et tu ne veux surtout pas qu'elle se mette en danger. Tu lui donne donc cet ordre et tu embrasses son front et celui du gamin avant de courir vers le bordel.

C'est là que tu le vois, ce trou dans le mur. Et tu ne traîne pas trop. « EZ ? AINSLEY ?» Ils n'étaient pourtant pas si loin de toi à la base. Tu fais craquer les vertèbres de ta nuque avant de t'élancer et de courir. Tu ne les trouves pas. Il te faut plusieurs secondes avant de voir Karhlya et tu grimaces. Bordel ! Tu recherches Ézéchiel des yeux et tu hurles. « HARTMANN ! VA T'OCCUPER DE AINSLEY ! ON A DE LA VISITE !» Et oui, le premier titan fait son apparition, tu entends déjà les gens hurler de peur et courir dans tout les sens. Tu ne cherches pas à comprendre, tu te lances dans le tas. Les grippes de ton équipement se plantant dans les murs puis sur ce titan d'environ cinq mètre. Un petit, mais un petit qui peut faire des dégâts alors tu saute, tu redevient l'insecte que tu es quand tu es en mission. L'insecte rapidement et furtif qui est difficile à tuer mais qui vous faire grandement chier. La nuque est visé, et le titan s’effondre sous la vapeur. D'autres arrivent, mais tu ne pourras pas t'en occupé tout seul. Oui tu es balèze mais tu n'es pas un surhomme. Alors tu hurles à nouveau. « JE SORS ! DES QUE VOUS ETES PRES, VOUS ME REJOIGNEZ ! » Et déjà tu voles à travers la fissure pour te retrouver de l'autre coté du mur, zigzageant entre deux titans pour les tuer à leur tour. A ce rythme, tu vas vite y passer, il te faut de l'aide. Mais tu es inquiet, pour Ainsley, pour Hartmann et pour tous les autres. Tu es inquiet, tu espère que Tig pourra trouver un abris avec les enfants. Tu espère que la mère Ainsley n'a rien, tu espère que tous vont bien.. Mais pour le moment pas le temps de chercher les réponses, tu te bats pour leur survis, pour la tienne aussi, mais surtout pour la leur.


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Ezéchiel Hartmann
Ezéchiel Hartmann
Ezéchiel Hartmann
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 174
Ezéchiel Hartmann
Jeu 9 Juil - 9:52
 
l'horreur du destin × ft. # première ligne


Des rires, des danses, des susurres, le tout adroitement mélangé a de la gène, de l'irritation et des rougeurs que tu ne saurais oublier. Après ton soupire, dans le creux de son oreille, elle s'était tendue, comme un chat que l'on embête un peu trop longtemps. Tout son dos s'était raidi sous ta main, tu l'avais senti, son frisson qui avait électrisé son corps. Elle n'avait pas cherché a s'enfuir, non. Elle était prisonnière de ta petite étreinte. La porte lui était ouverte, elle aurait put partir a tout moment, mais elle s'était contentée de « frapper » ton torse en agacement le tout en te traitant d'idiot. Tu avais rit et acquiescé en mensonge taquin. Évidement que tu recommencerais. Parce que ça t'amuses, parce que ça te plaît, de la voir comme ça. La danse ne se fini pas vraiment, le trouble crée rend le tout bien plus lent et même si cela n'était pas réellement dérangeant, c'est Mathgen qui t’interpelle en écho avec Aiji. Tu quittes Ainsley en trottinant, lui accordant un dernier message bien à toi, et tu reviens vers tes parents adoptifs, ton frère de cœur et ton tout petit frère. Tu attrapes celui ci par la taille et le soulève. Il fait la moue, tu lui poke la joue. Et vous partez. Tu ne sais pas vraiment où d'ailleurs, tu ne fais que suivre la vague Mahon. D'un peu plus loin, tu observes ton Caporal et Tigern. Depuis quand ces deux là sont aussi proche ? Tu te serais bien mêler de leur affaires, en commentaires défiant les lois de la politesse, mais c'est le petit blond dans tes bras, tout gigotant, qui t'en empêche. ▬ Qu'est qu'il y a Mat' ? Il a les sourcils froncés, il trépigne, et tu baisses les yeux par instinct... Il a perdu l'une de ses chaussures. Tu fais signe aux autres de continuer sans vous et tu reviens un peu en arrière. Tu n'as malheureusement pas le temps de revenir complètement près du mur, sur cette place de fête, qu'une explosion retenti.

Tu n'es pas assez loin, ni a couvert pour esquiver le souffle. Un nuage de gravas de roches et de bois  s'effondre alors sur vous. Un reflex, un seul, il est rapide, tu tournes dos aux débris qui se frayent un chemin jusqu'à vous. La pression de la déflagration t'oblige a mettre genoux a terre. Mat', recroquevillé contre ton torse s'accroche de toute ses petites forces, cachant son visage que tu recouvres de l’intégralité de ton corps. Il a peur, tu le sens, tu le sais, et toi aussi. Qu'est que c'est que ce bordel ?! La poussière qui t'englobe et épaisse, tu ne vois pas a deux mètres. Tu tousses, tu perds l’équilibre sans aucune raison. Le contre coup de l'explosion, sans doute. Tu es sonné, le stress, la peur te gagne, alors que ton petit frère te communique la sienne. Tu t'assures alors qu'il n'a rien. Il n'a pas l'air blessé, peut-être un peu décoiffé, poussiéreux aussi, mais rien de méchant ! Tu soupires, soulagé, mais ce geste te fait tousser. Foutu débris. Tu en vois pas encore le titan qui se glisse dans l'enceinte du mur, tu ne vois plus personne, mais tu entends. Encore un peu déboussolé, tu tends l'oreille alors que pas très loin, tu penses saisir la voix d'Aiji. Tu ne sais pas si c'est le souffle qui rend tes sens si vague ou si c'est autre chose, mais au loin déjà, la silhouette de ton meilleur ami se dessine. Il t'appelle. Tu comprends, miraculeusement et te ressaisi, tu prends enfin conscience de la situation.  Où sont les autres ?! Où est Karhlya ? Tu grognes un peu, tu regardes a droite, a gauche, reprenant, peut-être un peu trop rapidement, contrôle de tes membres. Soudainement, le sol commence a trembler... Tu as une imagination et l'instinct aiguisés... Tu prévoie sans te tromper ce qui se trouve a une vingtaine de mètres de vous, derrière une battisse... Tu le devine, tu le dessine dans ton esprit. Tu ne veux pas que Mathgen voit ça. Tu ne veux pas qu'il croise le regard affamé de ce monstre. Tu cours donc dans la direction opposé a la porte et par chance, tu retrouves Tig'. Elle n'est pas partie, elle était entrain de tourner en rond pour retrouver le petit dernier. Tu souris, doucement, et tu cries. ▬ Math' est avec moi ! Elle se retourne d'une traite et te rejoint pour prendre le petit garçon dans ses bras. Tu lui informes que tu vas aider Aiji. Oui, même sans équipement, et elle te demande de faire attention, auquel tu réponds d'un rire et d'un roulement d'yeux : ▬ Évidement ! Ça tombes sous le sens.

Tu prends une grande inspiration, quelque chose de douloureux mais qui te fait te sentir vivant et tu reprends le pas de courses pour retrouver Karhlya. Tu es sur la même longueur d'onde que ton caporal qui déjà t'ordonnes de la retrouver. La foule hurle, a le gosier qui déraille de terreur et bien que l'on te bouscule, tu ne t’arrêtes pas. Les gens fuient les gravas, les montagnes de roches et les débris de bois qui craquent sous leur pieds, a moins que ce ne soit des os... ▬ KARHLYA ! Tu rugis. Tu essayes de te faire plus bruyant que la foule en fuitent. Tu essayes de couvrir avec ta voix la peur de centaine de personnes. Tu recommences, encore et encore. Jusqu’à l'apercevoir. Tu la reconnais. Tu ne peux te tromper. Tu cours tout ce que tu as de souffle jusqu'à elle. Elle saigne, tout son corps est découpé, taillé, ici et là, et tu as le cœur qui se serre. Putain c'était censé être la fête ! Pas un retour a Shiganshina ! Tu serres les crocs, énervé, apeuré, angoissé, sous tension. Tu ne te retiens pas pour passer une main docile et câline sur sa joue rappée. Tu regardes ses blessures, écartes ses cheveux. ▬ Ça va ?! Demandes tu, le ton de ta voix est quasi tremblante. Mais tu ravales cette frousse, ce cœur en bordel d’émotions et tentes de récupérer un peu de ton sang froid. Tu penses d'abord a elle, avant de penser a trouver un moyen de rejoindre Aiji pour repousser les Titans... de plus... tu n'as rien sur toi. Pas d’équipement, pas d'arme... Comme quoi l'asiat' avait eu bien raison de se munir de son matoss. Tu regardes autour de toi et tu vois déjà des membres de la Garnison s’agglutiner près des murs, tandis que d'autres guident la populace. Si seulement l'un d'eux pouvait te fournir un équipement et t'informer de la situation...




 
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Jeu 9 Juil - 18:39
CE NE PEUX PAS ÊTRE VRAI... ∞ ÉQUIPE TROIS&PREMIÈRE LIGNE;

Un sifflement strident résonnait dans la tête de la caporal. Elle n’avait pas vraiment eu le temps de comprendre tout ce qui venait de se passer et maintenance un nuage de poussières obstruait sa vue. Peu avant, Ruby était simplement adossé à un mur pour regarder les danseurs et la voilà maintenant planqué derrière un mur. Tout était allé si vite qu’elle n’avait pu agir simplement grâce à ses réflexes. Le bruit de l’explosion lui restait en mémoire tandis que des souvenirs refaisaient surface pendant que le bruit assourdissant qu’elle percevait s’amenuisait lentement. Il lui était désormais clair que tout cela provenait du mur et le trou qu’elle pouvait désormais percevoir à la porte l’effrayait. Il lui semblait impossible que la catastrophe du district de Shiganshima se reproduise et pourtant, tout se déroulait sous ses yeux. Un trou ornait désormais la porte, permettant aux titans ayant envahi le mur Maria d’entrer dans Karanes. Mais autre chose inquiétait encore plus la trostienne que ce trou dans le mur. L’explosion avait causé beaucoup de dégât et blessé plusieurs personnes, dont des membres des bataillons, qui aurait pu les aider. Pendant un instant la jeune femme se retrouvait désemparée, sans savoir quoi faire réellement.

Reprenant ses esprits rapidement, Ruby se força à mettre de côté son inquiétude pour être en état de se battre. Ce n’était pas la première fois qu’elle allait se battre contre les titans dans les rues d’un district et elle en était sortie en vie la dernière fois. Il allait falloir qu’elle agisse vite pour protéger au mieux la population. D’un geste de la main, la trostienne utilisa son équipement tridimensionnelle pour se hisser en hauteur. À rester au sol parmi la panique des civils, elle n’arrivait à ne réfléchir à rien alors que le premier titan venait de franchir le trou. La jeune femme avait déjà vu Bailey partir s’en occuper tout en donnant des ordres. Continuant d’observer pour voir où elle allait être le plus utile, elle vit un des membres de l’exploration rejoindre un point et le voir sans équipement la fit tilter. Eux avaient plus l’habitude qu’elle de sortir pour se battre et elle serait plus efficace à aider à l’évacuation. Optant pour un choix qui lui semblait bon, elle suivit la direction d’Ezéchiel qui venait de rejoindre Karhlya. Son état inquiéta Ruby qui enleva rapidement son équipement tridimensionnel avant de les rejoindre à pied. ❝Ezéchiel, prend mon équipement, il te sera plus utile, je vais aider à l’évacuation.❞ Lui dit Ruby en lui tendant l’ensemble. ❝Ca va aller Karhlya ?❞ Ruby s’inquiétait de son état, ayant connu le soldat de l’exploration quand elle était dans les brigades spéciales et elle se demandait si elle arrivera à s’en sortir.
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Sam 11 Juil - 11:16

    C’est fou comme parfois la vie peut basculer en un instant. Il y a une minute j’étais tranquillement en train d’observer les gens faire la fête. Les célébrations prenaient un tout autre sens lorsqu’on avait une famille ou des proches avec qui les fêter. Ce n’était pas mon cas et donc ces festivités se résumaient pour moi à de la bonne nourriture, mais beaucoup de bruit. J’aimais néanmoins observer les gens. Je n’étais pas une rabat-joie. Je répondais avec entrain lorsque les gens venaient me parler. J’étais simplement un peu déconnectée de tout ça. Des réflexions stupides, qui ont très vite été interrompues par l’impensable.


    Le bruit, sourd, de l’explosion. La course effrénée pour se cacher de son souffle derrière un mur. Presque inconsciemment, j’avais attrapé un gamin qui passait par là pour le mettre à l’abri. L’odeur de cochon grillé qui émanait de mes cheveux me fit savoir à quel point j’étais passé à côté d’une mort douloureuse. Je reposais le gamin par terre, sans lui lâcher la main que je serrais d’une poigne de fer. Qui sais ce qui allait sortir de cette catastrophe. Je sens l’adrénaline monter en moi. Je sens aussi qu’elle tente de masquer une douleur lancinante au niveau de mon dos. Je décide de ne pas regarder pour ne pas me focaliser la dessus mais je me doute que le souffle de l’explosion m’a laissé quelques traces. Mais ce n’est pas le moment de penser à moi. Il me faut voir. Savoir ce qu’il s’est passé. Je traine  le petit garçon terrorisé derrière moi. Il s’agrippe à ma main, à mes jambes. Je ne sais pas ce qu’il peut ressentir à cet instant. La peur m’est inconnue certes, mais l’inquiétude non. Alors que je passe l’angle du bâtiment, je peux observer les dégâts. Il y a des corps partout. Une vraie boucherie. Instinctivement, je pose une main sur les yeux du petit bonhomme pour lui éviter ce spectacle. C’est stupide car il verra bien les morts à un moment ou un autre, mais je n’y peux rien. Personne ne devrait avoir à assister à pareil spectacle à son âge. Je vois un homme tout équipé entouré d’enfant un peu plus loin. C’est un gradé, je le sais. Je décide donc de courir dans sa direction. J’ai beau être rapide, encombrée par le poids de l’enfant, il est déjà parti. Je vois la blonde qui l’accompagnait regrouper les enfants. J’arrête donc ma course à son niveau. Luttant pour faire lâcher prise au petit garçon dont les doigts s’étaient refermés comme des serres sur mes épaules, je regarde la jeune femme blonde dans les yeux. Je dépose le garçon par terre avant de rajuster mon équipement.

    « Je peux te le confier ? Je ne sais pas où est sa famille… »

    Au fond de moi, je sais bien ce que cela veut dire mais ce n’est pas le moment que, lui, le comprenne. Si un caporal faisait confiance à cette femme avec des enfants, et malgré mes propres soucis avec l’autorité, je savais que c’était qu’elle les protégerait coute que coute.

    Dès qu’elle eu donné sa réponse. Je me penchais rapidement vers l’enfant pour lui dire de rester avec elle. Je lui ébouriffais rapidement les cheveux puis adressait un signe de tête à la jeune femme avant de partir vers le trou qu’avait laissé l’explosion. Je n’apercevais pas les quelques gouttes de sang que je laissais sur mon sillage. Je cours et j’entends les mots fatidiques « ON A DE LA VISITE ». Tous mes sens sont en ébullition. L’adrénaline, toujours. J’entends le caporal dire qu’il sort.  En observant bien, je me rend compte qu’il est seul et je ressens une émotion rare, du respect. Parce que quelque part, il faut une bonne dose de courage et peut être un peu de folie pour foncer ainsi seul dans le tas. Une folie que je partageais et, contrairement à lui, je n’avais personne à perdre.

    Je fonçais donc vers l’ouverture du mur. Il était temps de protéger la population et heureusement pour moi, j’avais mon équipement sur le dos. Le caporal a beau être fort, seul il risque de ne pas tenir longtemps. Même à deux c’est déjà une entreprise périlleuse. Je ne suis qu’une nouvelle recrue après tout. Il est à présent temps de tuer les Titans. A ce moment, je pense à Eden. Notre équipe a plutôt l’habitude de les étudier. Pourtant, c’est sans hésitation que je me lance et commence à trucider les Titans qui tentent de pénétrer le Mur. Lorsque j’arrive au niveau du Caporal, je ne peux m’empêcher de lancer

    « Un peu de renfort ? »

    Je ne sais même pas s’il a la moindre idée de qui je suis. La petite enquiquineuse de ma promotion. Mais bien sûr, la situation présente est différente. Il en va de la survie de tous.


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Sam 11 Juil - 16:01
Je m'étais levé bien avant le levé du jour, aujourd'hui, j'aurais voulu me trouver avec le reste de ma famille, avec l'homme qui partageait ma vie pour vivre ce festival, mais cette années mon équipe avait été chargé de surveiller les murs. Je ne râlais pourtant pas, cela faisait partie de mon boulot, j'aimais mon boulot presqu'autant que ma famille, alors j'avais quitté le lit où Kaidan dormait encore profondément, je m'étais préparer et avait quitté notre maison. Le trajet avait été long et soporifique, pourtant, j'arrivais avec le lever du soleil à Karanes, la ville est déjà en effervescence et dans quelques heures les rues grouilleront de monde. En attendant, je réunis mon équipe, leur donne leur instruction et leur ordonne de s'équiper. Logiquement, se sera inutile, mais cela rassure les gens de voir ceux charger de la surveillance, prêt à se battre en cas de problème. Mon équipe n'allait pas patrouiller sur les murs aujourd'hui, mais dans les rues, j'aurais peut être la chance de tomber sur Kaidan et ma famille, afin de pouvoir discuter avec eux un cours instant. La journée passa rapidement, les festivités battaient leur plein et au loin d'aperçut Ezéchiel et Aiji, je m'avançais vers eux quand soudain le monde disparus. Il y eut ce bruit, ce tremblement alors que le mur explosait, je n'eus pas le temps de réagir, le panneau en bois du cordonnier se décrocha de ces chaines et me percuta de plein fouet, me cognant la tempe, je fus envoyé au tapis et se fut le noir total.

Je ne sais combien de temps je restais ainsi inconscient, mais un instant j'espérais me réveiller de nouveau dans mon lit, serrer Kaidan dans mes bras et le réveiller en douceur pour démarrer une nouvelle journée. S'était une idée à laquelle s'accrocher alors qu'en arrière fond, le bruit, les odeurs, mais surtout la douleur se rappelait à moi. J'émergeais lentement, alors que je savais que la situation devait être urgente, je me sentais groggy, la tête cotonneuse, j'ouvris les yeux pour les refermer presque aussitôt en grimaçant, la lumière était vive et les cris autour de moi me semblaient horriblement amplifier. Je les rouvris de nouveau et cette fois-ci les gardait ouvert, de la fumée se promenait dans le ciel pourtant si bleu auparavant, je sentais les gens s'agiter autour de moi, mais il me fallut une poignée de seconde pour me redresser, aussitôt je fus pris de vertige et la nausée me serra la gorge. Je me souvenais alors du coup sur la tête, je posais les mains sur la tempe, grimaçais quand l'onde de douleur me traversa la tête et regardait mes doigts, ils étaient couvert de sang. Je serais peut être resté longtemps si je ne m'étais pas rappeler avoir apperçus mon frère juste avant l'explosion. Je me redressais lentement, m'accrochant en grimaçant contre le mur d'une maison, en regardant de plus près ma main, je me rendis compte, que certains de mes doigts avaient un angle plutôt inhabituel. Je soupirais, mes doigts et ma tempe pouvaient attendre, nous étions en danger. Je retrouvais bien vite Ezéchiel, en compagnie d'une jeune brune qui me rappela vaguement quelqu'un. Je m'approchais rapidement de lui, posant ma main sur son épaule alors qu'il était en train de s'équiper. Ezéchiel, pas blessé, tout vas bien ? Ou est Aiji ? Je me tournais alors vers la petite brunette, qu'une autre femme travaillant à la garnison, je la reconnaissait pour l'avoir croisé quelques fois, réconfortait. La brunette était mal en point et surtout sa tenue n'allait pas l'aider, j'allais lui conseiller de fuir quand mon regard se porta sur son cou, une trainée de sang se faisait voir, mais ce qui retint mon attention, se fut son collier, un pendentif qui était loin de m'être inconnue puisque je l'avais créer, il y a de cela des années pour une petite fille que j'avais aidé. Karhlya ? Le lieu n'était pas propice au retrouvaille j'étais pourtant étonné de la retrouver ainsi au milieu des décombres.
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Sam 11 Juil - 16:49
Festival qui vire au cauchemar
Groupe 3, Première ligne
Tu déchires le dessus, ici et là, tu ruines cette robe encore plus qu'elle ne l'est déjà. Tu la mets en charpies parce que tu sais bien qu'avec ça, tu ne peux pas courir, tu ne peux pas bouger correctement. Lorsque tu termines enfin de maltraiter le tissu léger et fragile, tu balances la roche coupante un peu plus loin, avant de soupirer. Tu tentes de réfléchir. De mettre en place quelques idées, quelques brins de pensées, tu essais de faire abstraction, comme tu le fais en mission. Tu sais le faire...mettre de côté la mort, et le sang. Mais là, tout est différent. Très différent. Tu peux faire abstraction des corps autour de toi, de ces gens que tu ne connaissais pas de tout façon, mais tu ne peux tout simplement pas laisser de côté de le reste. Tu rassembles tes idées. Ta maman. La dernière fois que l'as vu, elle était près de la place principale avec Owen, plutôt loin d'ici. Elle n'était pas proche de ce mur, avec toi. Elle n'était pas là...alors tu tentes de te convaincre qu'elle et le petit garçon vont bien. Ils vont bien, oui ! Ils sont sûrement déjà en train de quitter le district. Ils vivront. Mais reste Bailey. Reste Ezéchiel. Ils étaient là, eux. Si proches lorsque cette explosion t'as projetée ici...et ta gorge se sert de plus belle. Tu envisages déjà le pire, et ce n'est pas bon. C'est même mauvais, parce que maintenant tu te sens vide. Tu trembles, tu as peur, tu as mal. Le bruit autour de toi est assourdissant. Des cris. Des hurlements. Tu relèves la tête pour observer la population qui fuit, qui te passe devant, manquant de se prendre les pieds dans tes jambes étalées sur le sol. Tu te redresses un peu, tu fixes ton regard sur la porte, sur ce Titan qui déjà entre. Tu sais qu'il faut l'en empêcher. Protéger ces murs, protéger l'humanité, la défendre et combattre les Titans c'est ton boulot. Ton devoir et tout ton être te hurles qu'il faudrait que tu bouges et que tu te battes. Mais alors que ton regard s’égare...c'est Bailey que tu vois foncer dans le tas, s'engouffrer dans la fissure, abattant le premier Titan en moins d'un quart de seconde. Tu le vois disparaître par le mur, et tu ne le vois pas revenir...alors tu comprends qu'il vient, comme il le fait toujours, de prendre les choses en main. Il va se battre, tu le sais. Et il le fera sûrement jusqu'à son dernier souffle. Et tu en feras de même.

Tu fais donc un effort de plus...avant d'entendre ton prénom à travers la foule. Une première fois, puis une autre et c'est Hartmann qui te rejoins en courant, à bout de souffle et qui s’accroupit près de toi. Tu es figée, tu ne bouges plus et à vrai dire, tu luttes pour retenir tes larmes. Tu sens sa main sur ta joue abîmée, tu sens son regard sur toi. Il t'observe, écartes tes cheveux pour passer les yeux sur les blessures qui courent sur ton corps. ▬ Ça va ?! Tu le fixes, et tu agites la tête positivement. Oh c'est un beau mensonge, et dans d'autres circonstances tu aurais pu être plus sarcastique...mais là, tu mens. Parce que ce n'est pas le moment de te plaindre et qu'il y a bien plus grave que ça actuellement. Tu attrapes sa main, tu la sers dans la tienne, tu mêles tes doigts aux siens, comme pour t'assurer qu'il est bel et bien là, qu'il est bel et bien en vie. « Tu vas bien... » Pas une question, ou si...peut-être. Tu n'y mets aucune forme en réalité. Tu constates en même temps que tu demandes. Tu te soulages le cœur, juste un peu. Tu évacues la peur alors que tu le vois s'agiter, chercher autour de lui sans doute comme toi auparavant un moyen d'être actif et de se bouger. ❝Ezéchiel, prend mon équipement, il te sera plus utile, je vais aider à l’évacuation.❞ Tu sursautes presque, et tu tournes la tête pour voir Ruby. Son équipement est déjà détaché et elle le tend à ton binôme sans aucune hésitation. Tu fronces les sourcils. ❝Ca va aller Karhlya ?❞  & de nouveau tu hoches la tête. Tu es assez abîmée visiblement pour inquiéter chaque personne qui pose le regard sur toi. Pourtant, tu te renfrognes un peu. Tu réprimes une grimace avant de te redresser, de te mettre debout. La douleur est là, bien présente et pourtant, cette fois tu l'ignores parce que ça aussi, tu sais faire. Tu es forte, après tout c'est bien connu et c'est cette force que tu veux montrer, maintenant. Tu ne veux pas qu'on te plaigne, tu ne veux pas qu'on tentes de te mettre de côté. Tu ne veux pas être la femme qu'on laisse sur la touche. « Bailey est tout seul, dehors. » Une constatation, un rappel. Ton Caporal n'est pas revenu, et tu doutes qu'il le fasse. Tu t'inquiètes, tu ne peux pas t'en empêcher parce que tu y es attachée après cinq ans de service. Aiji Bailey, c'est ton héros. Une figure d'autorité, une image puissante qui parfois à ses faiblesses, comme tout le monde. Tu reposes alors ton regard sur Ezéchiel. Sa présence près de toi te rassures, ça a toujours été le cas...mais aujourd'hui, tu peux sans mal affirmer que c'est différent. C'est sans aucun doute la bouée qui te sauve, celle qui t'empêche de sombrer, là maintenant. Tu t'accroches à sa présence, sans pour autant le montrer. « Me faut un équipement. » Parce que oui, tu vas te battre. Tu y comptes bien. Hors de question qu'il file sans toi. D'ailleurs, tu lui lâches la main, enfin. Tu le laisses se saisir de ce que lui offre Ruby et tu le laisses s'équiper. Et toi, alors ? Tu fais quoi, maintenant ? Tu cours partout dans l'espoir de chiper, trouver, voler, emprunter, un équipement quelque part ou à quelqu'un ? Tu n'en as pas le temps et tu le sais bien. Tu soupires alors. Tu te maudis de ne pas t'être écoutée, d'avoir mis cette fichue robe et de ne pas avoir emmener ton équipement à toi. Tu rages intérieurement et tu sers les dents pour contenir la colère que tu éprouves contre toi-même...jusqu'à entendre une nouvelle voix. Ezéchiel, pas blessé, tout vas bien ? Ou est Aiji ? Cet homme, tu ne le connais pas. Du moins...tu le penses pas, peut-être. Finalement, plus que son visage auquel tu prêtes si peu attention, c'est sa voix qui t'es familière. Lointaine, elle résonne dans ta tête comme une mélodie venue de l'enfance. Mais tu ne dis rien. Tu ne te mêles pas de cette conversation, trop occupée à psychoter dans ton coin, à chercher quelque part, le moyen de bouger tes fesses. Karhlya ? Tu détournes vivement la tête et ton regard vient aussitôt se poser sur cet homme...il vient de dire ton prénom, et tu fronces les sourcils. Tu le fixes. Tu l'analyses. Il te connaît...et tu as bien l'impression de le connaître toi aussi. Sa voix, ses yeux, son regard...son visage, avec bien des années de plus. « Elijah. » C'est presque automatique. Ton ton est neutre. Tu ne sors que son prénom, il te revient en tête comme une lumière vive et subite...tu t'en souviens. Tu ne l'as jamais oublié et pourtant, c'est qu'il a bien changer, le jeune homme qui un jour t'as appris à te tenir droite sur un cheval. En d'autres circonstances, tu lui aurais sans doute offert un sourire. Peut-être que tu l'aurais même serrer dans tes bras … tu aurais pris le temps de lui parler, de discuter mais là, tu ne peux pas te le permettre. Ton visage reste ferme. Ton expression fermé et ton regard se pose se pose aussitôt sur l'équipement qu'il porte. « Je vais avoir besoin de ton équipement. » Ta voix est presque tranchante. Tu ne plaisantes pas, c'est comme si tu étais en mission. Et tu sembles te rendre compte de ton attitude alors tu ajoutes : « S'il te plaît. Je vais avoir besoin de ça pour me battre. Ils vont entrer. » Et ton regard se reposes sur la porte, grande ouverte. Les Titans entrent. Tu les vois. Et si pour le moment aucun n'a encore eu l'idée de venir jusqu'à vous ça ne saurait tarder. Tu le sais. Tu le sens. Alors tu t'avances vers Elijah. Tu lui tends les mains. « Ils arrivent. » Ton regard est franc, déterminé, et tu es soulagée lorsque tu vois l'homme détacher son équipement, afin de te l'offrir. Tu hoches la tête, avant de l'attraper et d'enfiler le tout le plus rapidement possible. Tu sers chaque boucle du harnais du mieux que tu le peux, le plus rapidement possible. Tu vérifies les lames, le gaz, les poignets...tu fais comme tu le peux, légèrement gênée et agacée par cette robe. « Merci. » murmures-tu finalement. Reconnaissante.

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Sam 11 Juil - 20:23
Festival qui vire au cauchemar
Groupe 3, Première ligne
Tu dois protéger Ezéchiel, tu dois protéger Karhlya, tu dois protéger ces enfants, ces hommes et ces femmes, tu dois protéger Tigern et les gosses, tu dois protéger Raven et ton père. Tu dois protéger tout le monde, tu dois protéger toutes les personnes qui ne pensaient que s’amuser avant que la terreur ne reprenne le contrôle. Tu dois protéger tous ce qui te reste, tu dois protéger ceux qui sont n’ont personne pour veuillez sur eux. Alors tu n’as pas peur, tu fonces dans le tas parce que tu dois protéger toutes ses personnes, c’est ton boulot, un devoir et un honneur et si tu ne reviens pas vivant, tu sais que tu auras donné tout ce que tu as pu pour protéger l’humanité, pour la défendre. Tu n’as peur de rien, où du moins, tu ne montres rien à tout cela.

Tu es là, armes en mains, les yeux sérieux et le regard du combattant. Tu as aussi un sourire sur tes lèvres. Tu as de la chance pour le moment tu n’as pas trop de titans à gérer, au pire ils viennent à trois mais c’est gérable pour toi, le mieux serait qu’ils se mettent en file indienne, ça serait bien plus pratique que cela. Finalement les petits ne sont pas bien chiant, surtout quand tu vois l’énorme titan débarquer. Tu laisses malheureusement quelques bébés titans passé mais tu sais que la seconde ligne prendront le relais.. Tu l’espère en tout cas, mais malheureusement tu ne sais pas qui est dans la seconde ligne, si seconde ligne il y a. Mais tu n’es pas l’unique type capable de buter du titan, les autres s’en occuperont. Alors tu fonces, tu lâches du gaz pour t’élever et tu fonce sur le titan. Tu es rapide, tellement rapide qu’il a du mal à te suivre. Tu es agile, tu es précis. Tu sais ce qu’il faut faire parce que tu as déjà pas mal d’années d’expérience, que le bataillon d’exploration a finalement été ta véritable place, parce que tu n’as pas peur et que tu es sur de toi. Tu sais ce que tu as à faire, c’est instinctif, c’est naturel, c’est le résumé de ta vie. Et finalement, tu lui tranche la nuque d’un coup sec et calculé. Tu souris, tout content d’avoir buté en solo d’un géant de cette taille mais c’est fatigant quand même. Tu finis par revenir au sol, tu prends même une pose de superhéro, juste pour ton propre fun. « Mode Ninja ! J’ai toujours rêvé de faire ça ! » Et oui, le pire dans tout cela c’est que tu es tout content.

Tu souffles un peu, et tu vois déjà d’autres titans débarquer. Deux de tailles moyennes, ça va être chaud, l’énorme t’as pas mal épuisé malgré tout et tu vas finir par manquer de gaz si tu continues à te la jouer superhéro. « Un peu de renfort ? » Tu relèves les yeux et quand tu vois une jeune femme débarquer pour te proposer son aide. Pour toute réponse tu lèves le pouce et tu souris, lui donnant ton feu vert. Et finalement tu reprends. « Très bien mademoiselle ! On s’occupe des plus gros, les plus petits seront tués par la seconde ligne. Il faut sortir, pour laisser le temps à la garnison de réparer leurs conneries ! Si jamais tu ne le sens pas, tu me le dis. On ne risque pas de vie inutilement ! » Sur ça, tu es très attentif, tu préfères débarquer pour aider en mode furie au lieu de voir un soldat mourir au combat. Maintenant, tu espère juste que Karhlya va bien, et qu’avec Ezéchiel, ils arriveront vite pour vous aider.




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Ezéchiel Hartmann
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Ezéchiel Hartmann
« wings of freedom »
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Ezéchiel Hartmann
Lun 13 Juil - 13:59
 
l'horreur du destin × ft. # première ligne



Tu es inquiet. C'est normal. En toute circonstance, avec n’importe qui de ton équipe, tu te montres inquiets. Tu sais qu'avec Karhlya c'est un peu différent. Tu sais sans te tromper que ce n'est pas juste ton coté protecteur qui prend le dessus. Mais tu n'as pas le temps de taquiner qui que se soit sur le moment, ta voix est déjà bien assez grave. Une question, un simple hochement de tête de sa part... Tu ne vas pas en demander plus. Tu soupires simplement de soulagement alors qu'elle s'empare de ta main. C'est devenu quelque de presque intime, d'unique entre vous deux, cet entrelacement de doigts. Tes phalanges qui suintent les siennes, sa petite paume blottit contre la tienne. Si tu vas bien ? Tu ne prends pas ça comme une question mais plus comme une affirmation, une peur effacée. Tu es encore un peu sonné, tu sens ta vue vaciller de temps a autre, la perception du toucher te quitter pour finalement revenir. Peut-être que tu as pris un coup sur la tête … boarf peut importe. Tu te redresses en aidant ta binôme. Une main reste aux soins de Karhlya tendis que ton regard cherche une solution a tout ce bordel ! C'est alors qu'une jeune femme de la Garnisson t'interpelle. ❝Ezéchiel, prend mon équipement, il te sera plus utile, je vais aider à l’évacuation.❞ Ruby. Tu la connais, pas beaucoup, certes, mais tu la connais. Elle est caporale et elle vient te sauver la mise. Ton visage s'illumine. Elle tombe a pique... vraiment!Tu lâches la main d'Ainsley, a moins que vous ne le fassiez a l'unisson, a fin de te saisir de l’équipement. ▬ Merci Ruby. Tu me sauves. Tu commences donc a régler la taille de la ceinture, des bretelles en cuirs, ainsi que de vérifier lames et gaz. Parfait. Enfin, plus ou moins. Tu sens que la poignet  qui permet de libérer le gaz n'est pas forte en pression et tu aimes que ce soit serrer, a bloque, tu aimes quand ta poigne force sur le dispositif, gérant ainsi plus facilement les propulsions. Il va falloir que tu t'y habitues... mais ça fera l'affaire.

Tu te prépares a partir, a rejoindre Bailey pour repousser l’assaut Titan et accessoirement comprendre ce qu'il s'était passé. Tu vérifies ton nouveau matériel une deuxième fois, lançant d'un ton franc mais optimiste. ▬ Je compte sur toi Ruby pour mettre les familles a l’abri. Citant le mot famille, tu penses surtout a la tienne, mais aussi a la mère de Karhlya que tu as entre aperçu a la fête... Tu espères que tout le monde va bien, qu'ils se sont réfugier le plus loin possible de la porte, du mur en ruine... Les oreilles encore en sifflement, la tête embrumé de tu ne sais quoi, une main vient se poser sur toi. Tu ne sursautes pas, tu n'en as bizarrement plus la force. ▬ Elijah... C'est un soupire un rien du tout. Tu te retournes vers lui et l'enlace. Tu le sers contre toi, tapant dans son dos. Il va bien. Mais qu'est qu'il fait là... Si tu te rappels bien, Butch devait le rejoindre... Bref. Tu es bien content de le voir a vrai dire. ▬ Non ça va, je n'ai rien. Aiji est partit le premier. Je vais aller le rejoindre d'ailleurs. Ne t’inquiète pas pour Math' et les autres, ils sont avec Tigern et Aedan. Tu as la tête ailleurs. Vraiment, c'est étrange comme sensation. Mais tu fais fuir ce drôle de sentiment d'un revers de la main avant de te retourner vers ton grand frère et ta partenaire. Ils se connaissent ? Tu cherches une sorte de réponse sur le visage d'Eli' mais rien. Pas la moindre piste et puis... rah puis merde, réfléchir là tout de suite faut croire que c'est pas ton fort. Quelque chose trouble ton corps tout entier. Tu fermes les yeux, fronces les sourcils au point de t'en faire mal a la tête et tapote tes joues pour reprendre contenance. Il te faut de l'action, de l'adrénaline.

Tu commences un peu a t'impatienter. Tu entends déjà des titans, en gloussement voraces s’infiltrer dans le mur. Finalement, quand enfin Ka' s'équipe, tu soupires et lance un signe a ton frangin, avant de dire a la jeune femme : Je pars devant. Je vais rejoindre Aiji ! Sans plus attendre tu commences a courir et a te surélever grâce a un grappin. Tu as du mal a te diriger, non pas a cause de cette chose qui te perturbe mais bien a cause du matériel. Mais tu sais t'adapter, la prise en main se fait après quelque virage et bien avant que tu n'arrives sur un toit, proche de ton caporal et de la jeune demoiselle l'accompagnant. ▬ Alors on se fait aider par une jolie fille sans m'en parler mon Caporal ? Entrée en matière en taquineries pourries très très ton style ça. Tu fais un signe de tête a la nouvelle accompagné d'un sourire et tu redescends pour rejoindre le niveau de l'asiat'. ▬ Bon c'est quoi le plan ? Tu sais ce qui s'est passé avec le mur ?


 
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