Attack on Titan
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
!! FETE DU SOLSTICE A UTOPIA JUSTE ICI !!<
!! FETE DU SOLSTICE A UTOPIA JUSTE ICI !!<
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

 :: Ancien forum :: Ancien AoT :: 
Bien à l'abri des Titans !
 :: Corbeille :: Terminés Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
GROUPE TROIS. || Aiji, Ezéchiel, Karhlya, Ruby, Elena & Elijah. ~ CLOS.
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4  Suivant
Invité
Invité
Invité
Invité
Mer 15 Juil - 18:34
CE NE PEUX PAS ÊTRE VRAI... ∞ ÉQUIPE TROIS&PREMIÈRE LIGNE;

Ruby refusait de céder à la panique. Elle voyait déjà les ravages que celle-ci provoquait à la destruction du mur et ne devait pas l’aider à se propager, bien au contraire. Elle devait aider les autres soldats à protéger la population et c’était pour cette raison qu’elle avait rejoint Ezechiel pour lui donner son équipement. Rien n’aurait pu prévoir ce qui venait de se passer et la jeune femme essayait de faire de son mieux pour assurer son rôle de caporal. La garnison était là pour protéger la population du district, alors elle allait le faire en aidant les personnes présentes à évacuer et en aidant les blesser à se dégager. Mais des questions persistaient dans son esprit malgré tout ce qui lui traversait la tête actuellement pour savoir quoi faire. Qu’est-ce qui avait bien pu provoquer cette explosion et comment allaient-ils faire pour reboucher le trou ? Ces deux questions lui taraudaient l’esprit, cependant elle ne pouvait pas y prêter plus d’attention. Ezechiel avait prit son équipement et Karhlya lui avait répondu d’un hochement de tête que ça allait aller. Même si à la voir ainsi, elle hésitait à insister, elle décida de lui faire confiance. Elle se doutait que le membre du bataillon d’exploration connaissait ses limites alors elle n’insisterait pas.

Lorsqu’une autre personne les rejoint, Ruby fut soulagée. Elle n’avait pas vraiment vu d’autre personne de la Garnison pour le moment et craignait qu’une trop grosse dispersion ne leur soit aucunement favorable. Même si elle ne connaissait pas vraiment Elijah, elle savait au moins que lui aussi était caporal. Ils pourront donc se coordonner pour mieux s’occuper de la situation. Et puis elle avait vu Karhlya lui demander son équipement et le prendre par la suite. Red avait bien compris qu’il valait mieux laisser les titans au bataillon d’exploration. Ils en avaient plus l’habitude qu’eux. Maintenant la trostienne espérait que l’histoire allait se répéter. Perdre un autre district ne ferait que creuser plus profonde la tombe de l’humanité.

Ruby n’avait toujours pas quitté le groupe bien que les précieuses secondes s’écoulaient. Elle voulait s’assurer que rien n’arrivaient pendant qu’ils s’équipaient. Et elle sur qu’elle avait bien fait. Quand Ezechiel lui annonça qu’il comptait sur elle pour s’occuper des familles, elle lui répondit d’un hochement de la tête assuré. L’adrénaline qui commençait à s’écouler en elle l’empêchait de trembler, de douter d’elle. ❝Je vais les protéger au mieux.❞ Ruby connaissait l’importance de la famille et refusait de voir des personnes qu’elle connaissait perdre la leur. Et c’est pour cela qu’elle avait opté pour aider à l’évacuation. Les personnes ayant échappé à l’explosion n’avait pas su comment réagir et avait fui de manière éparpillé, mais les blessés, qui allait les aider ? Alors la brune allait réellement se donner à fond pour en sauver le plus possible. Ainsi, quand elle vit qu’on avait plus besoin d’elle ici, Ruby se tourna vers l’autre caporal de la garnison. ❝Ils ont du mettre en place une évacuation du district, il va falloir se coordonné pour aider la population à fuir et aider les blessé.❞ Red avait sa gorge qui lui brulait lorsqu’elle parlait, surement dû à de la poussière  provoqué par le souffle et qu’elle avait avalé, mais cela ne l’arrêta pas pour autan. ❝Je pense qu’on devrait se séparer pour couvrir un meilleure périmètre.❞ Les rues étaient bondés quelques heures plus tôt et la jeune femme essayait d’analyser au mieux ce qu’elle pourrait faire.  
code by lizzou × gifs by Nîniel

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Invité
Mer 15 Juil - 20:06
Festival qui vire au cauchemar
Groupe 3, Première ligne
Tu ajustes, ressers et tires sur chaque petit bout de sangle. Tu as toujours été très pointilleuse, sur l'équipement, tu prends toujours le temps de l'installer correctement, et de le vérifier. Aujourd'hui, tu fais ça dans l'urgence, tu te presses. Tu tapotes la bouteille de gaz, pleine. Tu regardes les lames, pleines et neuves. Tu testes les poignets, parfaites. Tu n'écoutes rien autour de toi, tu essais de te concentrer du mieux que tu le peux malgré tes mains tremblantes et tes jambes mal assurées. C'est horrible, cette sensation oppressante, cette peur, cette angoisse combinée à la douleur qui se propage dans tout ton corps. Tu n'es sans doute pas en état de te battre, ton front continue de saigner, ta peau est par endroit tranchée, arrachée, tu as pris un sacré coup sur le crâne, ta nuque est douloureuse...mais personne finalement, ne te fais aucune remarque et tu les en remercie silencieusement parce que tu n'as pas d'énergie en trop à dépenser en parlote.

Ton équipement est en place, tu tiens toujours les poignets entre tes deux mains et tu relèves la tête à temps pour croiser le regard d'Ezéchiel. Furtif. Rapide. Je pars devant. Je vais rejoindre Aiji ! Tu te contentes d'un hochement de tête, de toute façon, il s'est déjà élancé. Tu remarques ses déplacement légèrement chaotiques, avant qu'il ne disparaisse de ton champ de vision. Ton fronces les sourcils. Sans doute un soucis avec l'équipement de Ruby. Chacun son truc, habituellement, vous avez chacun le votre. Réglé selon les goûts et les préférences...mais en situation d'urgence, on prends ce qu'on peut. Le matériel d'Elijah te paraît finalement proche du tien, tu doutes d'être gênée dans tes mouvements. Tu te retournes de nouveau, lorsque la voix de Ruby se fait entendre derrière toi. ❝Ils ont du mettre en place une évacuation du district, il va falloir se coordonné pour aider la population à fuir et aider les blessé.❞ Évidemment, l'évacuation. Tu regardes autour de toi, le reste de population qui hurle et cours de façon chaotique, sans prendre garde à quoi que ce soit. Tu remarques cet homme, qui guide sa femme dans la direction de la fissure et tu bouges pour le rattraper. « Pas par là, faites demi tour si vous tenez à la vie. » Tu n'es pas douce. Non. Tu es dure, froide et tranchante. Tu offres la réalité sur un plateau et tu soupires lorsque le couple s'éloigne à nouveau. T'as plus le temps de jouer, alors tu te tournes à nouveau vers Elijah et Ruby. « J'y vais. Faites attention à vous. » Tu presses les poignets, tu agrippes ton grappin dans un bâtiment opposé et tu envois du gaz pour quitter le sol. Tu parcours ainsi la petite distance qui te sépare de la sortie, mais au dernier moment, tu changes d'avis et tu accroches directement tes crochets sur le grand mur. Tu montes en haut de ce dernier, sur les remparts et tu regardes dehors...forcément, des Titans. Des Titans partout au milieu de ce territoire qui il y a peu, appartenait encore à l'espèce humaine. Tu soupires, du regard, tu cherches les autres et il te faut une bonne minute pour les repérer. Trois silhouettes, pas si éloignées les unes des autres...alors tu te lances, tu poses les pieds sur le rebord du mur, et tu sautes. Sans hésitation. Tu te laisses tomber, en chute libre, jusqu'à avoir l'occasion de lancer tes grappins pour finalement rejoindre un toit. Tu rejoins ton équipe, en traversant plusieurs bâtiments et lorsque tu arrives enfin à leur hauteur, tu ne lances qu'un : « Je suis là. » Oui tu es là, et maintenant tu n'attends plus que les ordres pour agir.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Invité
Mer 15 Juil - 20:48
Festival qui vire au cauchemar
Groupe 3, Première ligne
« Alors on se fait aider par une jolie fille sans m'en parler mon Caporal ? » Tu entends la voix de ton meilleur ami et tu es déjà bien soulagé. Tu souris à sa connerie, et tu tournes la tête vers lui avec un véritable sourire. Si ton frère de cœur n’aurait pas été là, tu sais que tu n’aurais réussit à rien alors le savoir en bon état, vivant et avec toi en ce moment même, ça te rassure fortement. Alors à sa connerie, tu lances un regard amuser vers la petite jeune qui vous a rejoins et tu lances alors, avec un naturel énorme. « Il y a trois mois je me suis réveillé marié à côté d'un ananas... hyper moche en plus. (déjà eden) alors maintenant, je m’intéresse aux femmes ! » Tu lâches un petit rire avant de reposer tes yeux sur l’horizon et les titans qui approchent au loin. « Bon c'est quoi le plan ? Tu sais ce qui s'est passé avec le mur ? » Tu soupires déjà, tu allais répondre mais finalement, quand tu ouvres la bouche, tu es déjà interrompu. Mais cette nouvelle voix que tu reconnais te rassure enfin entièrement. Tu sais que Tigern va bien puisque tu étais avec elle, que lors du souffle, tu l’as protégé de ton corps avec le petit à ses cotés. Tu sais qu’Ezéchiel va bien puisqu’il est avec toi et enfin, tu sais qu’Ainsley va bien malgré la peur que tu as eue un peu plus tôt. Tu te doutes qu’il y a quelque chose entre ces deux là, et au fond tu es heureux pour eux. « Je suis là. » Tu adresse un clin d’œil à Ainsi qui vient de revenir et tu regardes ces deux là, juste quelques instants avant de reprendre. « Z’etes mignons, comme p’tit couple. » Et le pire, c’est que tu es content de ta connerie, tu adresse un énorme sourire à ton meilleur pote et tu te tourne vers les titans qui approchent.

Le plan, tu dois le reprendre, le répété mais peu importe, c’est le but d’être caporal et de devoir buter les titans. Malheureusement, même à quatre, vous ne pourrez pas tuer tous ceux qui arrivent en masse un peu plus loin. « On tue les gros. Si les petits passent, tant pis, les autres prendront la relève. On se concentre sur les gros. Le plan, c’est d’en tuer le plus possible, d’en laisser passer le moins possible, et de resté en vie le plus longtemps possible le temps que la garnison répare visiblement, leur bétise.. » Tu parles calmement alors que tu serres un peu plus les manches de tes armes. « Rhalala… Ca veut dire que je pourrais plus me glisser dans le lit d’Ez la nuit quand je me sens seul…. » Et tu évites de pouffer de rire. Le sourire, tu le gardes même quand le groupe de titan est là et tu te prépares déjà à y aller. « Hartmann, Ainsley et moi à l’avant. En monde trio gros bourrin. La petite, navrée je ne connais pas ton nom, tu reste à l’arrière. Je ne connais pas ton niveau, je ne peux donc pas te laisser devant. » C’est dans ta philosophie de dirigeant. Tu ne laisses jamais les jeunes devant, ils sont plus facilement paniqués, plus facilement terrorisés. Ils n’ont pas l’expérience nécessaire pour des événements comme celui là, où tous vous tombe sur la gueule sans l’avoir demandé. Le premier titan arrive, suivre de cinq autres. Et tu passe devant, les lames en avant, c’est repartie !




Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Invité
Mer 15 Juil - 22:04
Festival qui vire au cauchemar
Groupe 3, Première ligne



Tu regardes autour de toi. C'est la merde et tu le sais, cet endroit là grouille de Titans de toutes tailles, et sûrement de tous genre. C'est la première fois que tu franchis les murs sans Mousse, la première que tu sors de cette façon, à peine équipée correctement. Tu as peur, plus que d'habitude mais tu ne montres rien. Rien du tout. Tu fais ta Ka'. Comme la majeure partie du temps. Tu affiches un visage neutre et tu n'esquisses qu'un léger sourire en signalant ta présence aux côtés de cette infime parti de ton équipe. Tu pourrais flipper, sans les autres. Mais finalement, les deux importants, tes deux piliers ce sont eux, ils sont là, près de toi. A côté de toi. Alors tu te contiens, tu te dis que tout ira bien et tu l'espère de tout cœur. Ton regard se pose instinctivement sur Bailey maintenant, tu n'attends qu'une chose : qu'il te dise quoi faire. Tu n'attends que ses ordres pour passer à l'action, et finalement, voilà qu'il t'offre..un clin d’œil. Tu plisses les yeux, avant de d'entendre cette petite remarque. « Z’etes mignons, comme p’tit couple. » Ta bouche s'entre-ouvre légèrement, tu le fixes...tu le fixes tellement d'ailleurs que tu manques littéralement de chuter en envoyant ton crochet n'importe où. Tu te rattrapes de justesse, finalement. « Merde. » lâches-tu. Mignon. Couple. Il en a de bonnes celui-là. Simple plaisanterie qui pourtant t'atteins...et le pire dans l'histoire, c'est que tu viens de te vendre avec ta connerie. Alors tu enrages dans ton coin, parce que tu as une sainte horreur de perdre la face. « Tché. » Ah bah oui, tché, Karhlya. Regarde où tu vas aussi … ça arrivera pas la prochaine fois.

« On tue les gros. Si les petits passent, tant pis, les autres prendront la relève. On se concentre sur les gros. Le plan, c’est d’en tuer le plus possible, d’en laisser passer le moins possible, et de resté en vie le plus longtemps possible le temps que la garnison répare visiblement, leur bétise.. » Ah. En voilà enfin des paroles censées ! Des ordres, enfin, c'est ce que tu attendais et tu finis même par reprendre contenance, mettant de côté ce petit aparté bien étrange. Éliminer les plus gros, laisser tomber les plus petits, en gros … faire un gros carnage, faire couler du sang, découper des nuques, le temps que les choses se tassent. Du gâteau. Ou pas. « Rhalala… Ca veut dire que je pourrais plus me glisser dans le lit d’Ez la nuit quand je me sens seul…. »  Té. Le revoilà qui sort des âneries. Tu affiches une mine totalement blasée. Surtout que visiblement, ça le fait marrer... « Hartmann, Ainsley et moi à l’avant. En monde trio gros bourrin. La petite, navrée je ne connais pas ton nom, tu reste à l’arrière. Je ne connais pas ton niveau, je ne peux donc pas te laisser devant. » Tu jettes un œil à l'arrière, tu regardes cette toute jeune femme que tu ne connais pas et tu lui lances un regard compatissant...tu n'aurais pas tellement aimer qu'on te laisse à l'arrière. Mais tu comprends la logique de ton supérieur, alors tu te tournes de nouveau, tu regardes droit devant, tu envois un peu plus de gaz pour accélérer le mouvement et te placer à la même hauteur que les deux hommes. « Ho Caporal...j'vois pas c'qui vous en empêche... » dis-tu d'abord, avant de tourner vers la tête vers Bailey. Tu arbores toujours ta mine sérieuse. Ta voix est toujours la plus neutre possible … et pourtant. « Croyez moi, y'a bien assez de place dans le lit d'Hartmann pour vous y accueillir. »

Revenir en haut Aller en bas
Ezéchiel Hartmann
Ezéchiel Hartmann
Ezéchiel Hartmann
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 174
Ezéchiel Hartmann
Jeu 16 Juil - 9:57
 
l'horreur du destin × ft. # première ligne



Tu es bien là, avec ton caporal, prêt pour l'action. Il remonte alors ses mirettes sombres sur toi. Il capte ton regards, sourit, amusé, et te réponds en taquinerie. Aiji évolue, change, s'adapte. Tu es content de ne plus le voir aussi sobre, aussi sérieux, a trop réfléchir. Certes la situation voulait un minimum de concentration, mais le voir ricaner comme ça, sérieux, ça réchauffe ton cœur. Tu te sens comme... allégé, comme si depuis tout ce temps, tu avais eu les épaules affublées d'une mission impossible. Pas si impossible que ça il faut croire ! Tu te redresses, par instinct, sentant ton dos te tirer. Cette fierté qui est tienne te brûle dans le bas du dos... Mais tu l'ignores, tu regardes droit devant toi, sans sourciller. Ce n'est rien, sans doute une égratignure qui picote . Le Caporal fini par te faire rire. La pression de tes cotes qui gigotent te fait un mal de chien. Cette retombée de tension a eu raison de ton adrénaline. Tu n'as plus rien pour apaiser ton mal si ce n'est ton mal lui même qui monte et monte pour venir te prendre le crâne. Ça tambourine.

Aiji... il n'en rate pas une aujourd'hui. « Z’etes mignons, comme p’tit couple. » Ton fonctionnement aurait voulu que tu répondes, que tu surenchérisses pour un malaise taquin unique et particulièrement lourd. Faire tourner Aisnley en bourrique, la voir s’énerver au rythme de son cœur qui s'emballe, c'était très plaisant. Mais là, tout de suite, tu te contentes de percer le silence d'un rire maladroit. Putain ça fait mal. Tu as la tête ailleurs depuis un moment déjà.. Tu ne vois plus aussi clair... Qu'est que t'as foutu Ez' ? Tu écoutes d'une toute petite oreille ce que vous confis Aiji'. Tu comprends vaguement les grandes lignes. Des titans, des gros, des petits... Abattre les plus costauds, définir un périmètre d'action. Facile. Super facile... Tu te ressaisis. Tu te claques a nouveau les joues pour te réveiller. Tu ne sais pas ce qui c'est passé, mais tu n'es pas dans ton état normal...Mais tu ne dis rien, pour ne pas inquiéter le reste du groupe. Tu vas bien oui, juste... des petits vertiges, rien de concret. Ça va passer, avec l'action. Ça passe toujours. Une inspiration, une expiration, et te revoilà d'attaque. Serait-ce la peur, l'angoisse ? Peut-être... Sans doute.

Un nouveau pique d'Aiji. Il n'a pas fini d’être espiègle aujourd'hui. Tu ris de nouveau, cette fois ci un peu plus franchement, sans douleur, ou presque, du moins aucune  grimace ne vient perturber ta frimousse mal rasée. ▬ Allons, tu sais très bien que tu seras toujours le bienvenue, fille ou pas. Et c'est vrai. C'est ton meilleur pote après tout, ton frère d'âme. Ton cœur a toi, il ne se découpe pas en deux, mais en trois. Dire «  tu es ma moitié » c'est compliqué pour toi. Il y a autant de place pour Aiji que pour la fille qui partagera ta vie. C'est un fait. Mais... «  Tu es mon tiers » ça sonne moyen.

Les ordres sont donnés, la formation construite. Tu ne connais pas la charmante demoiselle qui a aidé ton bro' avant que toi et Ainsley n’arriviez. Tu ne connais pas son nom, ni son rang, tout ce que tu pouvais deviner, c'était son age. Elle était jeune. Une nouvelle recrue peut-être. Tu lui adresses un signe de la main et un regard attentif. En tout cas on peut dire qu'elle a plutôt l'air coriace. A voir ce qu'elle vaut face au vrai danger. Les titans. Vous vous suivez, formant une ligne et tu commences a t'habituer un peu à l’équipement de Ruby. Il est bien différent du tien, mais tu devras faire avec. « Croyez moi, y'a bien assez de place dans le lit d'Hartmann pour vous y accueillir. » Aucun doute possible, elle venait de se vendre toute seule...Venant d'elle, bizarrement, tu ne savais pas si c'était une faute, ou si elle cherchait réellement a mettre les points sur les « i ». A dire explicitement, « oui je sais la dimension du lit d'Hartmann pour y avoir dormis dedans » Enfaîte. Les plus naïfs penseront qu'il s'agit là d'une aide quelconque, que tu as simplement laissé ta place a Karhlya pour une nuit. Chose qui aurait dut se passer ainsi... Mais les autres, ceux qui doutent de ton sérieux, de tes capacités, de ta résistance – a juste titre – interpréteront tout ceci d'une autre façon. Et le pire, c'est qu'ils auront raison. ▬ On a explorer les moindres parcelles de mon matelas, elle dit vrai, y'a de la place. Comment tu l'enfonces... Toi tu n'as pas honte, tu aimerais renouveler l’expérience. Aiji te connaît, il ne sera pas surpris. Pour Ka' par contre, c'est assez surprenant tu l'avoues...

Mais un peu de sérieux ! Voulez vous. C'est qu'il y a des titans droit devant. Tu fais craquer ta nuque, puis tes phalanges et tu pars a l’assaut. Tu suis de près ton Caporal et tu appliques des tests sur les façades fragiles des bâtisses abîmées. Tu reprends cette dextérité qui t'es propre. Tu redeviens agile, véloce, en l'espace d'un instant et bondis sur la première de tes cibles. Tu enclenches les sauts, tu vires, tu tournes. Puis, une douleur énorme se manifeste dans le bas de ton abdomen, sous tes cotes. Tu as l'impression que l’intégralité de ton dos a soudainement pris feu. Ça tire, ça chauffe. Personne ne l'a remarqué, cette petite tache de sang sur ta chemise pourtant intacte.  Ils ont sans doute crut qu'il ne s'agissait pas du tiens. Toi non plus d'ailleurs, tu n'avais rien remarqué... Tu n'avais pas senti ce bout de bois planté dans ton dos, bougeant a chaque pas, à chaque rires. Il s'était logé là en force, quand le souffle de l'explosion vous avait frappé, toi et Mathgen. L'adrénaline, la peur, le stresse, tout ça combinés avaient effacés le mal de ton esprit et le voilà qu'il arrive comme un bélier sur une porte. Ça te déstabilise, tu perds ta concentration, tu tombes de haut, alors que ton grappin virevolte dans le vide sans pouvoir atteindre le mur d'en face. Tu n'as pas la force pour te réceptionner, la douleur t'as paralysé. Tu t'écrases violemment par terre, passant avec chance entre les jambes du premier titan, te retrouvant au milieu des cinq autres, immobilisé par le tiraillement de tes membres et le retournement de ton cœur d'un trop plein de douleur. ▬ E-et merde... Est tout ce que tu arrives a marmonner en grognement fébrile, alors que déjà les monstres bipèdes s'approchent en nombre.



 
code by lizzou × gifs by tumblr
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Invité
Jeu 16 Juil - 11:27
Festival qui vire au cauchemar
Groupe 3, Première ligne
Tu souris comme un idiot. Mais au fond, il y a tout de même un pincement au cœur, quelque chose qui se forme et tu comprends rapidement ce qu’il y a. Tu es jaloux. Ho, non pas de la relation entre ton meilleur ami et la jeune femme mais plutôt du fait qu’il avait autant de facilité à parler aux femmes. Depuis la mort d’Erina, tu t’es refermé et quand tu vois une fille s’approcher, tu fuis. Quand tu leur parles, tu es un vrai boulet et même quand tu es en leur compagnie, bref, tu le jalouse, parce que ton meilleur ami a toujours eu cette faculté et tu aimerais bien, un jour, pouvoir être comme lui. « Ho Caporal...j'vois pas c'qui vous en empêche... » Tu ricanes alors. Visiblement Ezéchiel est mort de rire à tes conneries, ça permet de ne pas déprimé face aux titans qui débarquent en masse. « Allons, tu sais très bien que tu seras toujours le bienvenue, fille ou pas. » Tu lâches un petit rire et tu lui adresse un clin d’œil avant de finalement hausser les épaules tu prends une petite moue faussement jaloux et tu reprends. « Oui mais, si elle est là, je pourrais plus avoir mes massages, je pourrais plus me glisser dans ton lit pendant que tu dors pour te réveiller avec des bisous ! » Tu retiens ton rire, tu as un air sérieux... Trois… Deux… Un. Ayé, voilà que tu éclates de rire à ta propre connerie. « Croyez moi, y'a bien assez de place dans le lit d'Hartmann pour vous y accueillir. » Tu bug. Elle est sérieuse là ? Elle te dis ça comme ça, elle avoue d’elle-même qu’il y a bien un truc entre ton pote et elle, elle t’avoue elle-même qu’elle n’a pas du être très sage une nuit et ça te choquerait presque. Venant de ton pote, c’est naturel mais venant d’elle, tu bug. « On a exploré les moindres parcelles de mon matelas, elle dit vrai, y'a de la place. » Ha ouai… Quand même ! Tu le jalouse un peu plus. Et heureusement que tu n’imagines pas ce genre de truc vu la situation actuelle. Ce n’est pas le moment de parler où de penser à la vie sexuelle des membres de ton escouade, bien que ton frère de cœur et d’armes en fasse partie.

Enfin, vous en revenez aux titans. Il faut que tu arrêtes de te sentir inférieur à lui, parce que sur le champ de bataille, tu es son supérieur… Même si on ne le croirait jamais. Tu lâches un soupire et finalement tu prends la tête du petit bataillon. Tu verras lors de cette première rafale le niveau de la petite demoiselle que tu as mis à l’arrière. Tu sais que ce n’est pas des plus plaisant mais tu ne peux pas te permettre de mettre quelqu’un inexpérimenté devant, c’est juste ton sens de l’honneur que de passer avant les plus inexpérimentés, au moins le temps de savoir son véritable niveau.

Tu vois ton meilleur pote filer et là, c’est l’horreur. Tu le vois tomber et il te faut quelques secondes avant de comprendre la situation. « E-et merde... » Le voilà qui se retrouve au milieu des titans. « non non non ! ca recommence, pas comme elle… Pas comme Erina ! » Tu lâches du gaz et tu fonces dans le tas. T’es en mode ninja et tu fonces vers la nuque d’un titan trop occupé à mater Ezechiel pour te voir et tu plantes tes lames dans sa nuque. La vapeur s’échappe et tu continue d’être encore plus rapide pour chopper ton meilleur ami au vol avant de rejoindre un mur puis un toit. Tu reposes ton meilleur sur le toit et tu soupires, soulagé. « EZ ! Ca va ? Bordel ! Tu saignes ! » T’es horrifié, encore sous le choc. Tu reprends doucement contenance, non il ne mourra pas, il a pas le droit, sinon tu le ressuscite et tu le tue toi-même ! Tu tentes de faire rapidement disparaitre ses larmes et la peur qui ont envahit tes yeux pour reprendre. « Tu reste là, tu te soigne. Ainsley tu l’aides. Moi, j’y retourne. La miss, en route ! » Et voilà que tu refonces déjà dans le tas.





Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Invité
Jeu 16 Juil - 14:35
Festival qui vire au cauchemar
Groupe 3, Première ligne
Elle est étrange, cette conversation. Étrange dans tous les sens du terme. Étrange, parce qu'elle se déroule là, au delà des murs au beau milieu des Titans, de ce chaos sans nom. Étrange, parce qu'elle implique un sujet sur lequel finalement … tu ne te serais jamais étendu à l'accoutumé. C'est que tu n'es pas tellement certaine de ce que signifie ce moment, cette nuit hors du temps. Elle t'a remplie de doute, à grignoter un peu de ton assurance et il te semble même qu'elle a piquer ton cœur à vif. Tu es perdue au milieu de tout ça, tu ne sais même pas si finalement, ça signifie réellement quelque chose...bien pour ça que tu ne t'amuses pas à l'évoquer. Ou si peu. Il n'y a bien qu'a Tahys que tu te confies facilement, sur tout et n'importe quoi. Simplement parce que tu sais que cette fille est capable de te remettre les idées en place d'un simple pain dans la tronche. Et que parfois t'en as besoin. Vraiment besoin. Pourtant...cette fois, tu ne sais pas tellement ce qui te passe par la tête. Adrénaline, nervosité, simple besoin ou élan d'assurance … tu déballes. Tu te vends. Tu ne te confies même pas, tu lances ces quelques mots au beau milieu de ce semblant de conversation, comme un pétard au milieu d'un poulailler. Paf. ▬ On a explorer les moindres parcelles de mon matelas, elle dit vrai, y'a de la place. Et humpf. Il renchéri, en plus et tes doigts se resserrent sur les poignets de tes lames. Tu ne peux rien dire, tu ne peux pas lui jeter la pierre. Il est comme ça. Tu le sais. Tu as chercher...un peu. Alors tu remballes tout ce qui te monte à la gorge. Tu ne sais même pas ce que c'est que tout ça d'ailleurs... De toute façon, en parlant de place dans le lit de ton équipier, tu te doutes bien que ça ne laisse pas tellement de place au doute quand à ce qui est passé. Les plus innocents penseront au sommeil … les autres seront dans le vrai. C'est comme ça. Tu restes silencieuse, donc. Tu te contentes de suivre le mouvement, malgré le regard de Bailey que tu sens se poser sur toi l'espace d'un instant.

C'est que c'est fini, la fête ! Bel et bien fini. Déjà se profilent les tous premiers Titans, de toute taille...tu as pourtant bien retenu les consignes, les ordres. On laisse les plus petits, on se concentre sur les plus gros, les plus dangereux. Un plan tout à fait logique, quand on sait que plus ces choses sont grandes, plus elles sont difficiles à gérer. Dans les Bataillons, vous avez l'habitude. Ce n'est pas le cas de les soldats de la Garnison en revanche. Tu jettes un dernier regard à la petite jeune derrière, tu lui souris, avant de t'élancer. Tu fonces sur le premier que tu croises, tu te sers des bâtiments, des murs de pierre pour te déplacer aisément, rapidement. Tu files, tu virevoltes. Malgré tes quelques blessures et la douleur que tu fais en sorte d'oublier, tu es agile, rapide, tu n'es en aucun cas hésitante dans tes mouvements et tu remercierais presque Elijah pour le réglage de son matériel, pratiquement en tout point similaire au tien. Une poignet ferme, mais pas trop. Un juste milieu. Un bel équilibre que tu as su trouver au fil des années et qui te correspond tout à fait. Tu files droit. Tu contournes ta cible en passant derrière un bâtiment, il te perd de vue quelques secondes et c'est bien assez pour profiter de l'effet de surprise. Tu reparaît sur sa droite, tes grappins agrippent une façade et tu fonces, tu passes à quelques centimètres de la nuque du monstre et tu en profites pour la lui tailler adroitement. Finalement, tes pieds viennent frapper le mur en face, et tu redescend, tu poses pieds sur un nouveau toit juste avant de te retourner vers tes deux « équipiers ». C'est là que tu le vois. Ce mouvement précis, calculé qui finalement se termine bien mal. Une chute libre, un crochet qui vole dans les airs pour ne jamais s'accrocher...un impact au sol. Ton souffles se coupe. Ton cœur, semble subitement cesser de battre. … et tu hurles. Un prénom, un seul. « EZECHIEL ! » Et de nouveau, tu bouges, mais Bailey est bien plus rapide que toi. Tu as finalement à peine le temps de réagir, il fonce dans le tas, il lâche un maximum de gaz...mais pour autant tu ne t'arrêtes pas, tu le laisses trancher une nuque et tu fonces droit sur le suivant pour t'en occuper. Il te faut à peine trente secondes pour le mettre à terre, et tu vois Bailey foncer au sol, agripper Hartmann au passage pour finalement atterrir sur un toit sur lequel tu les rejoins immédiatement.  « EZ ! Ca va ? Bordel ! Tu saignes ! » Ton Caporal dépose Ez', et finalement...tu lâches tout. Tes mains desserres l'emprise qu'elles ont sur les poignets de tes armes et tu tombes à genoux pour rattraper l'homme. Tu passes tes bras autour de lui, tes mains dans son dos, tu le sers contre toi. Ce crétin...il est bien abîmé, et ça te fais si mal au coeur. Tes yeux piquent, ils brûlent...les larmes coulent. Tu pleurs. Pauvre idiote. « Tu reste là, tu te soigne. Ainsley tu l’aides. Moi, j’y retourne. La miss, en route ! » Tu ne réagis même pas. Il te laisse là, à l'écart du combat … chose que tu ne voulais pas il y a encore quelques grosses minutes et pourtant. Tu t'en fou. Tu ne bougeras pas de là de toute façon. Tu les laisses partir, sans un mot, et finalement tu bouges. « T'as intérêt de rester en vie Hartmann...je te préviens. » Ta voix est brisée. Tremblante. Tu as peur, terriblement peur. Et c'est encore pire lorsque tu bouges pour l'aider à s'allonger, lorsque tu regardes l'une de tes mains...couverte de son sang. Tu essuies rageusement tes larmes. Pas ton genre de pleurer comme une petite chose fragile, mais là...tu n'arrives pas à contenir ça. Tu le regardes, et tu n'arrives pas à te ne pas t'imaginer le pire. Ça te dévores, parce que tu vois bien qu'il n'y a plus que toi ici...et toi, tu te sens si impuissante, si inutile maintenant. « Aller dit moi quelque chose … me laisse pas toute seule … s'il te plaît. »

Revenir en haut Aller en bas
Ezéchiel Hartmann
Ezéchiel Hartmann
Ezéchiel Hartmann
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 174
Ezéchiel Hartmann
Jeu 16 Juil - 21:44
 
l'horreur du destin × ft. # première ligne



T'as mal. Bordel de merde que tu as mal. Tu sais pas si ce bâton est réellement bien enfoncé, mais tu souffres. Non seulement l’intégralité de tes membres sont en compotes, mais tu sens ton dos fondre, se déchirer a chaque respiration. Tu ignores où tu es. A peine avais-tu vu des titans s'approcher de ton corps disloqué, que ta tête s'était mise a tourner. Tu avais en un instant perdu connaissance. Tout était devenu noir. C’est a peine si tu avais la notion des sons. Des brindilles d'hurlements lointain te parviennent. Ce sont pour toi des chuchotements à peine audible. Putain mais il se passe quoi... ? T'es mort c'est ça ? Tu n'arrives plus a suivre... Tu hésites entre rester éveiller et te laisser prendre par cette fraîcheur apaisante.

Aiji a beau soulever ton corps, te transportant à l’abri, tu ne sens rien, pas même la brise de sa frénésie sur ton visage... Tu sais pas ce qui coule dans ton sang mais c'est de la bonne... tu planes comme pas permis... Tu as l'impression d'avoir la vision trouble et inversée. Boarf... c'est horrible... tu préfères de loin cette douleur instable et cuisante qui te martèle le bas du ventre. C'est pas grand chose, t'es sur... T'as pas déjeuné ce matin, c'est pour ça que tu ne te sens pas très bien. Oui ça doit être ça. Un soupire, un long et douloureux soupire qui te fait grimacer mais qui te rends plus ou moins vivant te ramène a toi. « EZ ! Ca va ? Bordel ! Tu saignes ! »  Oula... Ça gueule un peu trop... tu lèves les yeux et tu distingues a peine la silhouette d'Aiji, noyé de soleil avec en fond un magnifique nuage de fumée. ▬ Hm... Ta voix est enrouillée. C'est bizarre ça. Tu tousses, et tes mains en tremblements cherchent le sang qu'il évoque. ▬ Non j-......ah... si... Ton poignet est en proie a des spammes régulier et quand tu redécouvre tes doigts, ils dégoulinent de ton sang. Ah ouai.. merde... C'est qu'il a raison cet asiat'...Mais voilà que ce dernier ne s’éternise pas. Il disparaît. Tu n'as pas réussis a suivre ses mouvements. A droite... a gauche, t'en sais rien. Là, tout de suite t'as envie de t'allonger, de faire une sieste. Une très longue sieste.


 « T'as intérêt de rester en vie Hartmann...je te préviens. » Ah Karhlya. Tu reconnais sa voix, tu reconnais ses bras autour de ton corps. Elle enlace ton buste tout entier. Tu sens sa chaleur, tu entends ses larmes. Ce sont des soubresauts, des tremblements qu'elle te partage. Elle a eut peur, très peur...Elle tient a toi finalement, c'est assez encourageant non … ? Non mais a quoi tu penses sérieux... Tu te fais rire tout seul et la plaie régurgite d'avantage de sang, faisant gesticuler le morceau de bois planté dans ton corps d'au moins dix bon centimètres. Rigoler c'est la santé ! On repassera hein... « Aller dit moi quelque chose … me laisse pas toute seule … s'il te plaît. »… encore cette phrase. Encore ces mots, placés là pour te retenir, toi et tes pensées. Ainsley le fait exprès... c'est sur. Ces mêmes paroles elle les avait déjà utilisé lors de votre rencontre dans les rues de Karanes. Elle s'était montrée si fragile... si docile dans tes bras. Le même schéma se répète. Elle fini par t'allonger par terre et tu grognes de douleur. Rah... Tu as les bras qui flageolent, mais cela ne t’empêche pas de retirer d'une traite le morceau de poutre qui s'était logé dans ton dos. La douleur est si forte que tu te crispes et l'une de tes mains s'en est prise à l'une de Karhlya. Tu ne peux maîtriser ta force, ton mal et surtout cette pression qui t'écrases l'abdomen a t'en couper le souffle. Tes crocs sont serrés, presque grinçants, alors que ton cœur pompe et pompe encore tout ce qu'il peut de sang. Finalement, la tension commence a descendre. Tu reprends petit a petit un rien de souffle et tu essayes de capter le regard vert acier de ta binôme. Elle essaye d'être forte, c'est mignon. ▬ Je te l'ai déjà dis … non ? Commences-tu d'une faible voix, levant sa main que tes doigts on peine a porter, malgré une tentative vacillante d'entrelacement de phalanges. ▬ ...Que je .. te laisserais pas toute seule... T'as raison Hartmann. C'est tout a fait le moment de jouer ton espèce de dragueur lourd. T'as l'air charmant avec tes égratignures, ta plaie dégoulinante et ta frimousse pâle. Franchement, trop beau gosse.

 
code by lizzou × gifs by tumblr
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Invité
Ven 17 Juil - 2:18
Festival qui vire au cauchemar
Groupe 3, Première ligne
Elle est bien belle, la Karhlya si fière, si forte que tu affiches lorsqu'il est temps pour toi de faire ton boulot. Où est-elle, dis moi, cette fille là ? Celle qui sait retenir ses larmes, dissimuler ses craintes et sa tristesse pour faire correctement son job. Elle semble s'être envolée, maintenant. Du moins pour le moment. Tu n'as pas su les retenir, ces larmes. Tu n'arrives pas à lutter contre tes sanglots et tes tremblements. Tu as le cœur à la dérive, l'esprit embué, tu ne penses plus correctement, tu as peur oui. Si peur. Tu essais, pourtant, oh oui tu essais d'avoir l'air forte. Tu essuie les larmes qui perlent sur tes joues le plus souvent possible, tu essaie de calmer ton corps, de faire en sorte que tes gestes et tes paroles reprennent de l'assurance, juste un peu. Mais ça ne vient pas. Ça ne veut pas. Rien ne va ! Rien. Cette journée est affreuse...et pourtant, elle avait si bien commencée. Des danses, de la musique, un murmure, un soupire et un éclat de voix … le tout sous un soleil radieux. Il y avait eu là, durant un instant finalement si éphémère de quoi te faire oublier le reste...et pourtant. Ce reste, il s'était rappeler à toi, au monde avec tant de violence. Tu en portais les marques. Coupures, égratignures, bosses et hématomes...rien de bien grave finalement. Tu t'en fichais. Tu survivrais. Tu le savais. Mais il avait fallu que ça arrive, ça. Si subitement...tu ne t'y attendais pas. Qui aurais pu s'y attendre ? Tu avais pris l'habitude de voir les choses bien se passer avec ton équipe. Tous, vous vous en sortiez toujours. Tu avais déjà eu de belles frayeurs oui, tu avais déjà failli y passer, aussi. Mais rien de comparable finalement à ce que tu ressens maintenant. Tu menaces, tu tentes de le faire réagir au moins un peu...lui qui paraît finalement si loin tout en étant si proche de toi. Tu essais, tu tentes.

Tu l'allonges, tout ce que tu veux c'est le ménager un peu. Tu es bien impuissante, là maintenant. Tu n'es pas médecin. Loin de là. Tu ne sais même pas quoi faire pour aider à quoi que ce soit et ton état ne t'aides pas à réfléchir. Tu grimaces, lorsqu'il retire cet espèce de machin en bois. Il est dingue ou quoi ?! Mais tu ne dis rien, tu n'en as pas le cœur lorsque tu lis la douleur sur son visage, lorsque tu sens sa main serrer la tienne avec force. Tu ignores la douleur. Tu te focalises sur la sienne, bien plus conséquente. Tu restes silencieuse...et c'est sa voix, la sienne que tu finis par entendre. ▬ Je te l'ai déjà dis … non ? Si faible. Pratiquement à peine audible, et pourtant tu le comprends si clairement. ▬ ...Que je .. te laisserais pas toute seule... Oui. Oui il te l'a dit. Tu t'en souviens parfaitement. Les souvenirs de cette soirée, de cette nuit sont étonnement si clairs dans ta mémoire... Tu sens sa main chercher la tienne. Il te tient, si faiblement. Et pourtant, c'est toujours ce même geste. Vos mains, l'une dans l'autre, liées, scellées...et c'est toi, qui vient entrelacer vos doigts. Tu sers sa main dans la tienne, et tu hoches la tête. De nouvelles larmes viennent souiller tes joues déjà humides. Quand est-ce que tu vas cesser de pleurer ? « Tu restes avec moi... » Et il a plutôt intérêt, parce que tu ne comptes pas le laisser s'éloigner, pas de si tôt non. Il n'en a pas le droit de toute façon, ça non. Tu veux le garder, tu le veux près de toi. Tu veux continuer de l'entendre balancer ses vannes, raconter ses vieilles blagues pourries, tu veux continuer d'entendre sa voix en mission, tu veux sentir sa présence près de toi lorsque vous quittez les murs. Tu veux qu'il soit là, parce que tu veux encore avoir l'occasion de l'envoyer sur les roses, autant que tu veux encore pouvoir glisser ta main dans la sienne, tu veux pouvoir encore après ça mêler tes doigts aux siens. Tu veux te perdre à nouveau dans ses yeux, te noyer dans ses regards. C'est dingue, ce flot de pensée qui t’envahis. Toutes ses émotions qui viennent t'assaillir en même temps et qui prennent possession de toi. Tu as peur pour lui...pour cet espèce de crétin. Tu as peur de le perdre, ça t'effraie. Autant que ce que tu ressens d'ailleurs...alors tu essais d'agir. Rien qu'un peu. Alors finalement, tu relâches sa main. Tu la déposes un instant. Et de tes doigts, tu déchires encore un morceau de cette robe déjà ruiné. Un bout de tissu que tu pli soigneusement, avant de te pencher en avant pour tant que bien que mal, l'appuyer sur la plaie béante qui saigne, qui ne fait que saigner et qui t'inquiètes tellement. Il perd du sang, trop de sang et déjà, son teint est pâle. Livide. Tu sais que dans un moment, il va sûrement se sentir fatiguer...il va vouloir dormir et il va falloir que l'en empêche, parce que tu sais que s'il ferme les yeux au mauvais moment, il pourrait bien ne jamais les rouvrir. « Ok...ça saignes. » Première nouvelle ! Personne l'avait remarquer tiens. Bravo Karhlya, on devrait t'engager comme … détective tiens. Avec un sens de l'observation pareil, tu vas faire sensation. T'es coincée, ici. Tu peux pas le bouger...tu le vois à son état, qu'il peut pas. Et toi...avec ta force de moineau, t'es tout à fait incapable de le porter. Vous êtes carrément exposés sur ce foutu toit. Tu sais qu'un Titan peut surgir de nul part à n'importe quel moment. Mais t'as pas le choix. T'as rien d'autre à faire que de rester là. Alors tu reprends sa main, nouvel entrelacement de doigts. Tu la sers, tout en regardant autour de toi...puis tu baisses les yeux sur lui. Tu as besoin d'un regard, un regard que tu captes bien vite. Qui semblait chercher le tien. T'es pas franchement rassurante, vu ton état de stress et tes larmes qui continuent de couler. « Ça va ? » question stupide ! « Je veux dire...non ça va pas. » Quel sens de la déduction, Sherlock en action ça rigole plus. Tu renifles, puis tu te penches légèrement en avant et doucement, ta main libre vient caresser sa joue. Le même geste que ce matin là, lorsque tu avais fuis. Ta peau rappe légèrement contre sa barbe rêche et ton regard ne quittes pas le sien. « Restes en vie. Ne me brise pas le cœur. »

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Invité
Ven 17 Juil - 12:23

    Je n’ai pas vraiment réfléchi avant de me diriger tête baissée vers l’extérieur du mur. La petite voix de la raison que j’ai appris à développer pour contrebalancer mon incapacité à ressentir la peur me dit que ce n’est pas sérieux. Je la rejette dans un coin de mon esprit. La population a besoin d’être protégée. C’est mon devoir et c’est en partie pour cela que je me suis engagée dans l’exploration. Bon, pour être parfaitement honnête je me suis surtout engagée parce que j’avais envie d’être utile. Je n’avais jamais été adoptée. Personne ne voulait de la petite fille couverte de bleu qui disparaissait à l’aventure pendant des heures. Mes amis avaient fini par être adoptés ou engagés comme apprentis. J’étais trop souillon pour être adoptée et trop frêle pour devenir apprentie. Derrière mon éternel optimisme, mon sale caractère et les rires que je jetais à la face du monde, j’étais une enfant plutôt insécure. Mais je ne voulais surtout pas que cela se voit. C’est alors que je les avais vu passer les portes. Une équipe du bataillon d’exploration. Ce fut la réponse à mes interrogations, un symbole de liberté et la vision du futur que je voulais. Peu de temps après, je fêtais mes quatorze ans (on avait fixé le jour de mon anniversaire au jour où l’on m’avait trouvé) et le lendemain, je me présentais à l’entrainement.

    Je me plaçais à côté du Caporal-je-ne-sais-plus-son-nom et lui proposais mon aide. Il l’accepta de bonne grâce (il n’avait pas trop le choix de toute façon). « Très bien mademoiselle ! On s’occupe des plus gros, les plus petits seront tués par la seconde ligne. Il faut sortir, pour laisser le temps à la garnison de réparer leurs conneries ! Si jamais tu ne le sens pas, tu me le dis. On ne risque pas de vie inutilement ! » Oui, ça me paraissait un bon plan. En espérant qu’il y ai une seconde ligne. Je n’avais pas vu grand monde prêt au combat du temps que j’avais passé à la fête. Bon, le côté ne pas risquer sa vie, ce n’était pas ce que je faisais de mieux. Un des soucis de ne pas ressentir la peur, bah… c’est qu’on ne se rend pas forcément compte tout de suite de ce que l’on risque. C’était exactement le genre d’ordre qu’au-delà de mon insubordination notoire, il m’était techniquement difficile de tenir. Enfin, à situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles, je ferais de mon mieux pour écouter le Monsieur. J’hoche donc la tête pour lui signifier que j’ai compris. Je suis très concentrée car, il faut bien l’avouer, ce genre de situation est nouveau pour moi. Je me sais capable de me battre aussi longtemps qu’il le faudra mais cela sera-t-il suffisant ?

    Bientôt, un autre soldat se précipite vers nous. Lui aussi je le connais de vue. Si ma mémoire est bonne, il est sous les ordres du caporal. Son entrée en matière a le don de te faire sourire. Ces deux là ont l’air proche. Je réponds à son signe de tête et lui sourit à mon tour. Je reste silencieuse, non que je n’ai rien à dire mais les deux hommes semblaient avoir des choses à se dire et il était difficile d’en placer une. Et déjà une autre membre de leur équipe arrive. Je le sens rien qu’à la façon dont ils se comportent les uns avec les autres, comme une mécanique bien huilée. Bon, la vérité c’est que je ne m’attendais pas à cette histoire de petit couple. Je regarde les nouveaux venus, puis le caporal. Je ne comprends pas grand-chose des réparties qui s’en suive mais bon, les histoires d’amour des autres soldats, ce n’est pas vraiment mes affaires. La femme en tout cas a l’air profondément blasée par leur échange. Solidarité féminine oblige je ressens de la sympathie pour elle. Ça ne doit pas être facile tous les jours avec ces deux zigotos.

    J’entends le Caporal réexpliquer plus ou moins ce qu’il m’a dit à mon arrivée. C’est la nouvelle information que j’ai plus de mal à digérer. Il veut que je reste à l’arrière. Je ne suis pas une petite chose fragile à protéger du danger. Ce ne sont pas mes premiers Titans, j’ai déjà eu à me déplacer seule à l’extérieur pour livrer les messages d’Eden à d’autres unités. Je me mords donc la lèvre pour ne pas sortir une des répliques corrosives qui m’ont valu tant de tours de piste à l’entrainement. Enfin… mon premier moment d’orgueil blessé passé, je comprends ses raisons. Il ne me connais pas, ne sait pas si je ne vais pas lui claquer une attaque de panique ou tout bonnement décider de faire demi tour. Ça ne me plait pas mais au fond, je sais qu’il a raison. J’hoche donc la tête.

    « Elena Romanov, j’étais dans la 104ème brigade d’entrainement et je suis sous les ordres d’Eden Garroway. »

    Je complète ensuite la formation demandée. Espérons qu’ils avancent vite, car mon principal atout en combat reste tout de même ma rapidité. Je ne suis pas une force de la nature. La jeune femme, Ainsley, si j’ai bien compris se tourne vers moi et je sais qu’elle comprend ce que je ressens. Mais c’est comme ça et pour une fois, je suis plutôt d’humeur à suivre les ordres sans discuter. Si mes anciens instructeurs me voyaient…

    De derrière, je n’entends pas tout ce qu’il se dit. Je tends l’oreille pour suivre la conversation. Il est question de matelas, de place et d’exploration… Oula d’accord. Ecouter n’était peut-être pas la meilleure des idées. Okay, on oublie ça, on se reconcentre, il y a des Titans en vue. J’ai toujours aimé la sensation que l’équipement tridimensionnel procurait. Je suis rapide, c’est pour ça que même dans les pires heures de mon entrainement on ne m’a pas renvoyée chez moi. Le trio devant fait le gros du travail mais je veille, prête à réagir au quart de tour si un Titan passe dans mon périmètre. Moi aussi, je sais me battre. Et je le montre avec ce Titan qui surgit du côté. Il est plus proche de moi que du reste de l’équipe. Il est de taille moyenne et n’est pas aussi impressionnant que ceux que les autres sont en train de trucider mais il est un peu plus rapide. Pas grand-chose mais j’en ai suffisamment observé pour faire savoir que cela peut éventuellement faire une différence. Mais il n’est pas aussi rapide que moi. Je me propulse et m’accroche sur la droite, juste ce qu’il faut pour m’approcher de son cou et laisser mes lames fendre l’air. Un coup à gauche, un coup à droite. Je laisse le temps à mon câble de me faire repartir dans l’autre sens le temps d’éviter le poing de la bête et je lance un grappin vers la gauche. Zip, le coup final et c’est terminé. Heureusement pour moi, je n’ai même pas eu à rompre ma position.

    Et là, c’est le drame. De derrière, je le vois tomber. Hartmann. Instinctivement, j’essaie de me rapprocher pour… faire quelque chose, le rattraper n’importe quoi. Mais malgré ma rapidité, il est trop loin, il tombe trop vite. Je l’entends, le boum de sa chute malgré le chaos environnant. Je relève la tête, prête à prévenir les deux autres mais le Caporal est déjà en train de filer vers lui. Il est d’une rapidité impressionnante. La rapidité ET la force. Sacré mélange. Je l’entends hurler un prénom que je ne connais pas. Sans doute celui de Hartmann. Tu vois la femme continuer de trancher du Titan tout en se rapprochant d’eux. Tu décides de faire de même, tout en restant raisonnable dans le choix de tes cibles. Ce n’est pas le moment d’ajouter une Elena blessée à nos ennuis. Je tranche donc habilement la gorge d’un Titan lourdau que je sais pouvoir maitriser sans mal. Le Caporal sert son soldat dans ses bras et je trouve la scène poignante et douloureuse. Ainsley, elle pleure et je ne sais pas quoi faire. Je regarde le Caporal en quête d’une réponse mais il est lui aussi quelques instants déboussolé.  Je reste donc les bras ballants, le visage oscillant entre tristesse et dureté à attendre la suite. Puis le Caporal prend la parole, me demandant de le suivre. Je réagis immédiatement, lui emboitant le pas. En passant, je pose une main sur l’épaule d’Ainsley exerçant une pression infime. Un geste, un regard simplement pour lui faire comprendre qu’elle peut s’occuper du blesser et que je suis là, prête au combat. Sa mission en ce moment, c’est de le protéger lui. La mienne, c’est d’exterminer les Titans.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 2 sur 4Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4  Suivant
Sauter vers: