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Aller à la page : 1, 2, 3, 4 | | | Amy-Lou Morgenstern Lun 6 Juil - 19:39 Non mais vraiment. C’est dans ces moments-là, Amy, qu’on se rend compte que, comme ton père te l’as mille fois – au moins – répété, tu n’as aucun sens des convenances. En somme, tu n’as pas conscience de ce qui se fait, et de ce qui ne se fait pas, mais franchement, ça ne t’a jamais posé de problème, parce que, tu te fiches bien de faire, ou de dire des choses qui ne plaisent pas, voir qui choque les autres. Au contraire, ça a une méchante tendance à t’amuser, toi, de voir les gens s’offusquer pour un rien, pour un mot, un geste, une expression bien trop vulgaire … parce que ouais, ça c’est encore un truc qu’on t’as trop souvent répété : t’es vulgaire. Et pour une fille, il parait que c’est vraiment pas beau, et que ça se fait pas. T’as jamais compris pourquoi, mais bon.
Bref, Amy, cette discussion, elle devient vraiment bizarre. Tu ne sais vraiment, mais alors vraiment plus par quel bout prendre les choses, t’es comme … au fond d’un trou, profond, avec des parois toutes lisses, et t’es là, à regarder un peu partout, pour trouver un endroit où tu pourrais potentiellement remonter, mais, sans grand succès, en fait. Du coup, tu décides d’aller au plus simple, et de laisser faire. Il te semble que c’est son droit de dire, et de penser que t’es jolie, ou encore que tu sens bon, et puis, dans le fond, finalement, c’est plutôt … sympa. Du coup, t’as un soupire, presque soulagé, comme si ça t’enlevait déjà un poids, ça. « Et bah si, figure-toi, t’es le premier. Personne m’a jamais dit qu’il aimait mon odeur non plus … » En même temps, ça, c’est quand même un peu chelou, ouais, si un type t’avais lâché un truc pareil avant, probablement que tu lui aurais encastrer le nez dans une table, mais ça, c’est un autre sujet. « Bah ok ! » Parce qu’il répète, ouais, et que toi, t’as dit qu’il avait le droit, alors, ouais, t’acceptes, par contre, ça ne t’empêches pas de continuer avec tes questions. Non. Avec ta question, surtout.
Et bon, ça, franchement, t’es pas bien certaine que t’aurais dû le demander aussi clairement, parce que, rien que de le dire, et d’y penser, t’as l’impression que tu viens de sauter dans une piscine de lave en fusion, tellement t’as un coup de chaud monumental. D’autant que, lui, ouais, non il est pas capable de répondre normalement, faut toujours qu’il en rajoute, en fait. Et le voilà, encore une fois, à essayer de retourner le truc, puis, à poser des questions, avant de parler de ton débardeur, et toi, tu baisses les yeux, pour observer ton vêtement, tout simple, tout noir, avant de reposer ton regard sur lui. « Bah il a quoi mon débardeur, y t’plait pas ? » … Bon. Bref. C’est pas le sujet, là, tu sais ? « J’vais pas le retirer j’ai plus que ça, pis t’as dit que tu voulais pas que je me foute à poil la dernière fois ! » Ouais, ce sont ses mots, même. Alors bon, tu ne comprends pas bien pourquoi subitement, il te cause de ça, hein.
Et le revoilà qui bouge d’un coup, si t’es toujours allongée, sur le côté, à le regarder, il se hisse sur son coude, et le voilà à te dominer en termes de hauteur, il s’était éloigné, il est à nouveau tout près, et t’es obligée de lever les yeux pour le regarder. Et … t’aurais pas dû. T’aurais pas dû le regarder, t’aurais pas du lever les yeux vers les siens, parce que, le voilà qui te regardes avec un drôle de regard tout … chaud. Ouais. Comme le tien. Et que du coup, ça te fait tellement bizarre, que tu le dégaines à nouveau aussi, ton regard enflammé, et vous voilà, à vous regarder comme deux prédateurs qui vont attendent de se sauter dessus pour se dévorer mutuellement. « J’en sais rien … pour savoir, c’est tout. J’essaie de comprendre. » Et là, tu vois, c’est étrange, parce que, si tu es dans l’agressivité la plus totale depuis le tout début, voilà que ta voix se fait plus calme, plus … doucereuse. Comme si sa proximité changeait complètement la donne. « Y’a plein de trucs dans ma tête pour une fois, t’as foutu l’bordel. » Ouais, c’est lui qui a fichu le bazar, totalement, avec ses remarques, ses questions, ses réactions, ses gestes … c’est un nid à problèmes pour toi, ce mec-là. « Pourquoi tu me regardes comme ça, Andras ? » Il a utilisé ton prénom, tu l’imites, tu utilises le sien et tu te redresses, t’es toujours sur le dos, mais tu te hisses sur tes deux coudes pour prendre un peu de hauteur, assez pour pouvoir sentir l’odeur de l’alcool qu’il a avaler tout à l’heure. « Y’a quoi dans ta tête à toi ? »
| | | Andras P. Ceallaigh Lun 6 Juil - 20:10 Dans quelle putain d’histoire t’es en train d’te fourrer, Andras ? Tu l’savais que t’étais con (même si t’dis le contraire les ¾ du temps), sauf qu’elle, elle arrive toujours à… t’faire faire c’que tu veux pas. Aller à cette fête. T’inscrire à cette course. Aller vers elle. Pis cette chambre. T’coucher à côté. P’tain que des trucs que tu sais qu’il faut pas qu’tu fasses. Parce que t’es complètement cassé, tu pourrais lui faire du mal en voulant tout prendre, mais elle, elle continue à t’pousser et… regarde toi, là, à parler de ses fringues, comme si tu voulais qu’elle se déshabille maintenant, parce que t’as claqué des doigts.
« Il est moche, ton haut. Qu’tu marmonnes tout bas, en roulant les yeux vers le ciel, parce qu’elle te saoule. C’est pile le type de fringues qui te frustre. Ça en montre, mais pas assez. Un appel à être déchiré, voilà c’que c’est pour toi. Ouais bah tu fais bien c’que tu veux, de toute façon, tu m’l’as bien fait comprendre. »
T’es clairement en train d’revenir sur ce que tu as dit et décidé la dernière fois, là, non ? Ouais, c’est absolument c’que tu fais et ça t’énerve encore plus parce que tu sais qu’il faut pas, mais qu’t’arrives pas à t’en empêcher. T’as envie de la voir sans son haut, tiens. Et voilà qu’tu le penses sans aucune barrière dans ta tête. T’es vraiment pas sortie de l’auberge (dans tous les sens du mot, tiens), et tu roules, tu viens te hisser près d’elle avant d’recommencer avec tes questions parce qu’elle t’titille trop avec les siennes.
Le problème qu’il s’passe, Andras, c’est qu’si tu te mets à avoir le même regard qu’elle, bah elle en fait de même. Et si t’vois pas l’effet que tu lui fais, bah tu sens bien celui qu’elle te fait. Ça te triture en d’dans et t’sais que tu vas bientôt t’retrouver avec le cerveau en ‘off’ et qu’tu regretteras après, parce qu’elle va pas dire “oui” avec la bouche en coeur. Oh god, pense pas à sa bouche en plus…
« Comment j’te regarde ? Que tu lui demandes en autant ce vieux frisson en entendant ton prénom entre ses lèvres. Brrr. J’te regarde normal. Tu m’saoules, j’te regarde en colère, nan ? »
Et pourtant, tu commences à t’rendre compte que non. Déjà parce qu’elle s’est calmée et qu’toi aussi, du coup, t’arrêtes de beugler. Pis aussi parce qu’tu te sens pas furieux. T’es juste sous pression, comme si t’allais exploser d’un coup. T’as l’impression qu’un truc beaucoup trop gros et en train d’gonfler en toi et quand elle se relève vers toi, ça enfle à venir te bloquer la gorge. T’es comme un coup, à la regarder droit dans les yeux, alors qu’elle est beaucoup trop près.
« T’veux pas le savoir… Qu’tu finis par murmurer d’une voix complètement rauque, étouffée. Pis c’toi qui dit qu’y’a trop de truc dans la tienne. T’penses à quoi ? T’as peur ? »
Ouais, tiens, raccroche-toi à ça. Si elle a peur d’toi, peut-être que t’arriveras à t’éloigner, la laisser en plan en gueulant qu’elle a bien raison parce que t’es un monstre. C’est c’quil te faut pour te calmer, qu’elle te met un bon coup là où ça fait mal. Parce que dans l’fond, Andras, y a bien des dizaines d’connards qu’tu veux terrifier ou cogner, mais elle, elle en fait visiblement pas partie. Tu veux la protéger… c’tout. Rien d’plus et pourtant, t’es quand même là, tout près d’elle.
« Pourquoi t’es venue encore plus près ? T’arrives plus à la lâcher des yeux et t’as un mal de chien à déglutir. J’t’ai dit que j’étais con, s’tu veux quelque chose, dis-le clairement. »
| | | Amy-Lou Morgenstern Lun 6 Juil - 21:14 Vous avez vraiment des conversations et des échanges bizarres tous les deux, putain. C’est … Ouais, non, t’as sans doute pas les mots pour ça, disons juste que ça part dans absolument tous les sens, vraiment, et toi, tu devrais probablement te sortir de là, Amy, parce que, n’importe quelle autre nana, avec un instinct de survie un peu développé aurait probablement fuit devant tout ce qu’il te débite, devant sa façon d’agir avec toi. Y’a des choses qui ne trompent pas chez Andras, mais toi, et bah tu vois rien, et surtout, tu comprends rien. Tu ne fais que soupirer, parce que, t’arrives pas à remplir les cases, à aligner les trucs. Ça colle pas. Y’a comme plein d’erreurs partout. C’est chiant. Et pis c’est frustrant, aussi. Alors non, tu n’exagères rien du tout, quand tu lui dis que c’est la merde à l’intérieur de ta tête…
Mais tu ne bouges pas toi. T’es toujours allongée sur ton pieu, à poser des questions, à pousser toujours plus loin c’te conversation à la con, parce que, bah, t’essaies de comprendre, quoi, de raccrocher les wagons entre eux, en quelques sortes. T’aimerais bien qu’il soit plus clair que ça, hein, mais tu peux pas lui en vouloir, parce que tu l’es pas non plus. Tu reviens planté ton regard dans le sien, même si le sien, justement, il est en train de te rendre dingue, tu sais pas bien ce qu’il t’as fait ce gros abruti, Amy, mais tu sens bien que tu réagis plus correctement du tout. Tu le fixes. Tu soutien son regard. Mais ses yeux te brûlent, c’est fou. « C’est pas de la colère … » Que tu murmures, trop absorbée parce que tu vois pour te concentrer totalement sur le fait de lui répondre. « C’est bien pour ça que je demande… » Parce que tu y lis bien des choses, dans ses yeux, mais que t’arrives pas trop à les identifier. Tu sais juste que ça te fait de l’effet, beaucoup d’effet, et c’est trop déstabilisant … mais ça t’empêches pas de te redresser, et t’approcher encore, bien au contraire, en fait.
Tu penches légèrement la tête, tu sais, un peu comme ses gens qui sont perdus dans la contemplation d’un truc qui les fascinent. Bah c’est exactement ça, c’est son regard qui te fascine, autant qu’il te rend folle. « J’sais pas, c’est le bordel je t’ai dit … » Comme si tu pouvais réussir à en tirer quelque chose, sérieusement. « Mais nan, j’ai pas peur. Pourquoi, je devrais ? » Probablement que oui, mais bon. T’as pas l’air décidée à réfléchir à ça, ni à rien d’autre, d’ailleurs. En fait, tes neurones te donnent l’impression de cramer un par un, depuis tout à l’heure, c’est sans doute pas bon signe ça non plus, mais c’est encore un truc que visiblement, t’as décidé d’ignorer.
« J’sais pas, pourquoi t’es venu avec moi sur le lit, à la base ? » Ah, visiblement, c’est un jeu qui vous amuse tous les deux, de répondre aux questions en posant d’autres questions, ou en les retournant à l’envoyeur. C’est pas comme ça que vous allez avancer les choses, où vous tirer de ce truc bizarre dans lequel vous semblez vous être embarqué tous les deux, comme des cons, sans le faire exprès. Ou peut-être que t’as pas envie de t’en tirer non plus … Faut dire qu’il vient de t’ouvrir une grande porte, là, tu vois. Si tu veux un truc, t’as qu’à le dire … Ouais. Encore faudrait-il que tu saches ce que tu veux de lui, exactement, Amy. Et vu que t’en sais rien, tu te hisses, plus haut encore, tu l’approches, encore plus près, maintenant, tu sens son odeur, tu n’as plus que ça dans le nez, tu peux même sentir la chaleur qui irradie de son corps, la même que la tienne, et … ouais, ça te rends tellement dingue que tu résistes pas à l’envie de combler les derniers petits millimètres qui restent, pour venir sentir, encore plus, et avant que tu comprennes vraiment ce que tu fou, très exactement, t’as le nez contre sa peau, qui glisse de son menton, à sa mâchoire, et au contact de sa peau, tu sens la tienne qui brûlent, s’enflamme, se consume, au point où ça t’arraches un drôle de soupire quand le bout de ton nez échoue finalement contre sa gorge.
| | | Andras P. Ceallaigh Lun 6 Juil - 22:02 « Si c’est d’la colère… »
Que tu grognes sans même y croire toi-même. Ça t’saoule, que ça en soit pas, il faut croire. En même temps, Andras, tu sais y faire quand c’est d’la colère hein. Là, cet autre truc, bah tu sais pas par quel bout le prendre. Par principe, t’es comme un chiot terrifié par tout les trucs nouveaux. Tu t’dis que tu peux être agressif ou dangereux,s i tu sais pas c’que c’est. Alors ouais, ça t’fait peur, et ça t’rend encore plus con qu’tu l’es.
Puis voilà qu’tu te retrouves trop près d’elle et qu’elle t’pose trop de questions. T'aurais envie d’fuir, gamin, mais t'y arrives pas. T’voudrais qu’elle te repousse, qu’elle t’blesse, qu’elle t’fasse réagir, mais ça non plus, ça vient pas. Et du coup, t’essaies d’provoquer ça, en lui d’mandant ce qu’il y a dans sa tête et en présupposant qu’c’est de la peur. Sauf que si t’as bien compris un truc de cette nénette, c’est bien qu’elle a pas peur, même quand elle le devrait. Instinct de survie 0, c’est blasant.
« Ouais bah l’bordel ça s’décrit quand même. T’es tellement d’mauvaise foi, c’est sidérant. Bah j’sais pas moi. C’toi qui me prend la tête sur mon regard pis qui m’parle du tunnel et de trucs chelous. J’croyais que t’avais eu peur. »
C’est ça, ouais. C’est même surprenant qu’tu sois aussi honnête tout à coup. Mais faut dire qu’elle est beaucoup trop près et qu’elle sent trop bon. Puis elle parle, mais toi, t’es plus vraiment là, alors tu réponds pas. Déjà, elle t’a dit qu’tu pouvais pieuter là, cette nuit, en quoi c’est bizarre qu’tu te sois posé sur le lit ? Puis t’en sais rien, toi, elle avait pas l’air de vouloir qu’tu viennes pas non plus, nan ? Arrrh, elle te retourne la tête.
« J’en sais ri… »
Elle bouge, et toi, ton souffle se bloque sous le truc qui grossit dans ta gorge. Elle s'approche et d’un seul coup, elle te touche. C’est genre… rien, à peine perceptible, mais ton corps il a l’air de tout sentir en mille fois plus fort. Et elle glisse son nez contre ton visage et tu t’sens juste mourir intérieurement. Tu t’en rends même pas compte, mais tu murmures d’une voix déchirée :
« P’quoi tu m’tortures… ? »
T’as l’air d’un chaton terrifié, et pourtant, tu bouges pas, et tu t’rends compte de rien. En faite, t’es plus là. T’es juste 100% concentré sur elle, sur son odeur, sur la couleur de ses cheveux et sur son putain de nez contre toi. Et tu t’rends compte, à un moment qu’tu pourrais être fier de te contrôler, sauf qu’elle lâche ce soupire au même moment et qu’son putain de pif il vient se loger contre ta gorge. Et si t’es un peu sensible du visage, mais que ça va. Là, c’est genre… Wow, limite si tu prends pas ton pied qu’avec cette caresse.
« PUTAIN ! »
Ça t’échappe d’un coup, comme si tu t’rendais compte que ça craque, mais c’est tout. T’as l’temps de rien de plus, parce que ton corps réagit beaucoup trop fort. Tu la repousses contre le lit, et en faite, tu fonds sur elle, hein. Tes lèvres s’écrasent sur les siennes aussi vite, et tu lui arraches de force un baiser qui n’a rien de gentil et encore moins de sage.
Sauf qu’tu te mets à trembler au même moment, parce qu’ta tête essaie d’combattre ton corps. Et si tes deux mains tiennent ses deux bras contre le lit, et qu’tu la bloques du poids de ton buste contre le matelas, bah t’arrêtes de l’embrasser et tu retombes le visage entre sa tête et son bras, contre les couvertures pelucheuses, à respirer comme un chien asthmatique.
« P’tain, p’tain, p’tain. Que tu répètes en boucle, visiblement sous l’choc de ce que tu viens de faire. »
| | | Amy-Lou Morgenstern Lun 6 Juil - 22:44 « J’ai pas eu peur. » Que tu répètes. Et donc, tu n’as pas peur maintenant non plus. « Ça m’est juste … jamais arrivé ce genre de trucs. » En même temps, t’as pas non plus eu mille occasions d’être aussi proche d’un mec que dans ce foutu tunnel, quoi. T’es pas du genre à te coller comme ça, à n’importe qui à la première occasion. En fait, Amy, t’as plutôt tendance à te tenir à distance des gens, t’es pas le genre de fille à offrir des câlins et des bisous à tout le monde, pour dire bonjour, tu dis bonjour quoi. Limite, tu ponctues le truc d’un petit signe de main, mais c’est tout. T’as déjà une sainte horreur des baisers que ta mère vient te coller sur la joue quand tu rentres … c’est pas pour aller te foutre contre quelqu’un d’autre. Et pourtant, hein. Visiblement, t’es quand même allée te blottir comme un bébé dans ses bras, l’autre soir, et là, c’est toi qui approches, encore, et encore, depuis tout à l’heure. C’est toi qui te tends, qui te redresses de plus en plus, qui comble la distance entre vous pour strictement aucune raison, en apparence.
Et puis, oui. C’est toi qui le touches, subitement, sans bouger, sans changer de position, te voilà à faire glisser ton nez tout contre sa peau, parce que, concrètement, ouais, il est en train de te rendre complètement folle ce type. T’as envie de le toucher. Ça s’impose à toi, c’est étrange, t’as envie de repousser l’idée, mais c’est plus fort que toi, c’est là, c’est tout. La distance entre vous, c’est ce qui vient te foutre dans le mal, et tu t’en rends compte au moment où tu te mets à l’effleurer, t’as son odeur dans le nez, ça t’enflammes plus encore que tout à l’heure, et tu en viens même à soupirer, alors que tu l’entends murmurer quelque chose sur de la torture, et que t’es incapable de répondre, encore moins de reculer, parce que, ça, ce serait ta torture à toi, en fait, si tu devais t’échapper maintenant, te soustraire à ce contact que t’es venue chercher toi-même. C’est de sa faute, aussi, putain, c’est qui … Tu sais pas bien ce qu’il a fait, en fait, mais t’es certaine que c’est de sa faute.
Et c’est quand t’arrives contre sa gorge, que ça … dérape, en quelques sortes. T’es bien toi, là, tu pourrais continuer longtemps, comme ça, tu sais que tu ne t’en tiendrais probablement pas bien longtemps à cette simple caresse innocente, parce que, t’as l’envie de le mordre qui se présente, et s’impose dans ta tête au moment où il bouge, brusquement, violemment. Il te pousse, et tu retombes sur le dos, contre le matelas alors qu’il apparaît au-dessus de toi et qu’avant que t’ai pu dire quoi que ce soit, ses lèvres viennent se plaquer contre les tiennes. T’as jamais embrassé personne, non plus. Personne ne t’a jamais embrassée. Tu sais pas ce que t’es censée ressentir, mais, même si c’est violent, précipité, s’il n’y a pas une once de douceur ou de romantisme comme dans les vieux bouquins à l’eau de rose de ta mère, et bah, toi, ça te rends dingue. T’aimes ça. Tu devrais probablement avoir honte d’aimer ça. Mais c’est comme ça, au point où tu lâches un grognement frustré quand il s’arrête, quand il retombe contre toi et … Et bah t’es bloquée sous lui. Sa tête est contre la tienne, juste là, à côté, son buste contre le tien, t’as les bras relevés, et il les tient bien, fermement contre le matelas, et tu vois, si clairement Andras n’a rien d’un sac de muscle, sa force masculine est réelle, et surtout, elle est suffisante pour gagner haut la main à ce jeu-là, contre toi.
Alors pendant un moment, tu restes silencieuse, tu sens sa respiration, haletante, et t’es pas mieux, en fait. T’essaies de reprendre ton souffle, mais c’est pas gagné, parce que, tu irradies. Il est au-dessus de toi, collé contre toi, tu peux même pas bouger les bras pour essayer de le repousser un peu, alors, tu tournes un peu la tête, vers la sienne, alors que tu l’entends pester. « J’ai chaud putain … » Non mais clairement là, c’est pire que tout, de toute façon, ça va en s’empirant depuis tout à l’heure, et là, c’est … wow, quoi. « J’vais cramer j’en peux plus … » Et t’essaies de gesticuler un peu, de dégager ton bassin, tu forces sur tes hanches, et finalement, c’est tes jambes que t’arrives à dégager, à relever, a replier pour finalement les resserrer contre son corps à lui, l’emprisonner pour mieux forcer un peu, le pousser, gagner un peu d’air, tandis que tes mains s’accrochent à son haut pour en faire de même. « Bordel, bouge, fait un truc, tu m’rends dingue là. »
| | | Andras P. Ceallaigh Lun 6 Juil - 23:06 T’es sûr elle. Enfin pas complètement dessus dessus, mais t’es à 80% dessus quand même. Pis dans tous les sens du terme. Tu te jettes sur elle, tu la bloques, tu la domines ouais. Pis tu lui prends d’un coup c’que tu veux. Enfin non. C’est pas toi, putain, c’est ton connard de corps. Comme si t’avais pas vu une femme depuis 10 ans p’tain, t’es pire qu’un assoiffé qui voit une oasis… Et t’sais que c’est un peu vrai, Andras, parce que t’as probablement touché une femme depuis… tes 18 ans ? Un truc comme ça. Quand t’as dérapé avec ta dernière copine en date, et qu’t’as cru que t’allais la tuer, et qu’elle, elle t’en d’mandait encore plus. Quelle histoire ça aussi.
Et du coup, ouais, pendant genre 10 secondes, y’a plus rien dans ta tête de moineau. Rien d’autre qu’ses lèvres qu’tu pourrais probablement déchirer à coup d’dents, par frustration. C’est ça l’problème, tu vois. Ton corps, tu lui donnes ses lèvres, il va vouloir la bouffer en entier. Et bon, merde quoi. Elle sent bon, et elle s’est pas encore barrée en courant, mais t’es un epu au courant d’ce que tu risques à tout lui arracher de force hein. Et t’es un monstre, mais tu veux pas être ça.
Ta tronche finit par retomber contre le matelas, et tu respires difficilement, alors que ton corps oscille entre feu et glace. Tes mains sont gelées par exemple. Ton buste est brûlant, comme ton visage d’ailleurs. Et la voilà qui râle, qui parle, sauf que c’qu’elle dit, ça a un sous-entendu qui t’rend littéralement dingue.
«Ptain, brûle en silence ! »
Qu’tu finis par lui ordonner en essayant d’reprendre ton souffle, à défaut d’pouvoir bouger. Et quand elle finit par bouger, en plus qu’elle s’frotte à toi sans le voir bordel de cul, récupérer ses jambes et plutôt qu’venir te mettre un bon coup là où ça t’calmera directement, elle vient t’accrocher avec ses guiboles et toi, tu vrilles complètement. Dans ton souffle, c’est plus d’l’animalité, c’est quasiment des sanglots secs, parce qu’tu sais plus c’qu’il se passe et c’que tu veux… C’que tu peux prendre.
« P’tain, mais… p’tain de… Tu souffles, alors qu’elle t’ordonne de faire un truc (enfin t’entends que ça toi). T’plains pas après ! »
Est-ce que t’as tout mal compris ? Ouais. Est-ce que tu bouges ? Absolument. Tu t’redresses un chouya d’elle, tu lâches enfin ses mains pour les baisser d’un coup. L’instant d’après, tu lui as littéralement arraché son putain de débardeur moche. Sauf que tu la regardes pas. En faite, tu sais pas pourquoi t’as commencé par ça, si c’n’est que ça te frustrait sûrement le plus. En tout cas, l’instant suivant, t’es de nouveau sur sa bouche. Tu l’embrasses au moins aussi fort, tu forces ses lèvres pour avoir tout c’que tu veux du baiser. Tes mains sont même pas plus sages, parce que la première s’agrippe à sa tignasse, alors que l’autre plaque son bassin contre le matelas, à plat contre son ventre nu. Et ça dure hein. Pas 10 secondes, cette fois, clairement. Ça dure genre jusqu’à ce que t’ais plus d’souffle et qu’il t’faille reculer de sa bouche pour souffler de manière erratique.
« Tu m’fais chier. Tu m’saoules ! C’est ta faute ça ! »
C’est ça, dédouane ton vieux comportement de salaud, Andras. T’es un monstre, un d’ceux que tu voulais jamais devenir, et t’arrives même pas à t’arrêter parce que cette donzelle, elle te rend complètement con. Alors tu poses ta joue contre la sienne, en cherchant à respirer, mais ta main du bas, elle se décide à remonter sur sa peau toute nue sans aucune limite. Et t’en es presque à gémir parce qu’tu sais que c’est l’début de la fin.
| | | Amy-Lou Morgenstern Lun 6 Juil - 23:45 T’es pas en train de chercher à fuir. T’es pas en train de te débattre. C’est probablement ça, le pire, tu devrais sans doute chercher à fuir parce que, merde quoi, c’était pas prévu que ça tourne de cette manière, à la base, t’avais juste prévu de potentiellement t’amuser à cette fête, de l’embarquer dans cette connerie de course, parce que, nuls ou pas, tu trouvais ça drôle, en fait mais … Ouais, non, ça a dérapé. Déjà dans le tunnel, ça a dérapé. Et depuis, ça va clairement pas en s’améliorant, et maintenant, t’es allée vers lui, et lui, et bah, il a carrément fondu sur toi, et toi, au lieu de juste le pousser, lui dire de dégager, putain, mais Amy, quoi. T’es capable de t’en débarrasser, si tu veux, t’arrives à bouger les jambes, tu pourrais lui mettre un coup, tu peux le mordre aussi, tu peux clairement faire en sorte de lui faire comprendre que faut s’arrêter là, parce qu’il est allé trop loin, mais … Bah, non. En fait. Tes lèvres te donnent l’impression d’appeler les siennes maintenant que t’y as goûter, ça n’a pourtant pas duré longtemps, c’était loin d’être un super vrai baiser, mais, ouais, t’en sais rien, et t’y peux rien, surtout.
Et puis, il est sur toi. C’est encore autre chose, ça, parce que … tu brûles. Littéralement, y’a pas d’autre façon de dire ça, t’as l’impression qu’un connard c’est amusé à t’asperger d’alcool de patate et t’as foutu le feu. Ton corps est en surchauffe, et il est sur toi, et bordel de merde, t’as l’impression que tu vas fondre, finir en cendre, disparaître, te consumer, tout ça en même temps. Alors, ouais, tu sais pas ce que tu veux, mais tu bouges, tu gigotes, t’essaies de le faire bouger, réagir, t’essaies de … faire un truc, et tu lui demandes, de faire un truc, et tu sais même pas ce que ça veut dire, faire un truc mais, bref. Ce que tu sais, c’est que tu l’entends râler, t’as jamais vu ça de ta vie, même toi, t’es consciente que c’est pas censé se passer comme ça. Alors, ouais, si t’arrives pas à le pousser, ou à faire quoi que ce soit, tes jambes s’accrochent à lui, et puis, enfin, il se redresse … et c’est pour mieux fondre à nouveau sur toi, t’as les mains à nouveau libres, juste parce que les siennes viennent complètement t’arracher ton débardeur, et ça t’arraches une plainte, qu’il étouffe en revenant prendre ses lèvres et toi, toi, tu t’accroches à lui, même s’il force sur tes lèvres, même s’il te prends tout d’un coup, à ce niveau, même si clairement, ça te dépasses un peu beaucoup, bah tu t’accroches à lui comme une damnée. Tu sais pas pourquoi ça te plait … t’es vraiment pas normale, Amy, parce qu’il tire sur tes cheveux pour te maintenir, il appui sur ton ventre pour te retenir, mais t’aimes ça, t’aimes beaucoup trop ça, tant pis si c’est carrément malsain, en fait, même quand t’en viens à manquer de souffle avant lui, et que t’as l’impression qu’il va t’étouffer, rien qu’en t’embrassant. T’aimes ça.
« Ferme la, bordel, arrête de te plaindre ! » Est-ce que tu te plains, toi ? Ah bah, non, tiens, tu m’étonnes, que tu te plains pas. En même temps, Amy, toi, t’es à peine consciente de ce qui est en train de se passer, là. Probablement que tu vois pas plus loin que le moment que tu vis, pourtant, tu te rends compte de l’escalade des choses, mais … bah ça te plait. T’as jamais ressenti ce genre de chose, c’est foutrement bon, addictif. Vraiment, ouais, non, t’as zéro instinct de survie, on peut le dire, et le répéter, parce que, t’es un peu trop en train de prendre ton pied, quand sa main remonte, glisse sur ton ventre, tes côtes, sur ta peau nue, jusqu’à ta poitrine offerte. Bien sûr qu’il t’arrache un gémissement … tu te découvres carrément sensible de cette partie de ton corps, du coup, peut-être que c’est normal, mais forcément, t’avais pas conscience de ça avant qu’il vienne y passer la main.
Et tu sais quoi ? Il t’as perdue, là, c’est certain. A te toucher comme ça … parce que, maintenant que t’as tes mains libres, tu t’arranges pour venir le chopper, le faire se redresser juste assez pour que toi, toute seule, comme une grande, tu viennes chercher ses lèvres. L’instant d’après, tes mains sont déjà passées à autre chose, et c’est à son haut à lui que tu t’attaques, tu le tires vers le haut, tu le remontes, et si t’es trop occupée à l’embrasser, si t’as pas envie tout de suite de quitter ses lèvres, tu le retires pas tout de suite, tu viens juste poser tes mains sur sa peau que tu parcours, que tu caresses et … ouais, clairement, visiblement, autant dans ton baiser et que ta façon de le toucher, t’es carrément bien plus douce que lui, le contraste est saisissant.
| | | Andras P. Ceallaigh Mar 7 Juil - 0:07 Tu vas devenir dingue. Tu vas faire une connerie. Ça va r’commencer, et tu seras juste dans la merde. P’tain mais, Andras, réveille-toi bordel ! Tu vas t’faire tuer ! Si les parents d’cette gamine ils savent qu’tu lui as fait ça, qu’tu arrives plus à t’arrêter, ils vont buter. Et s’ils butent pas, ils te foutront l’armée au cul. P’tain mais p’tain. En plus, mec, regarde-là, haute comme trois pommes, t’es même pas certain qu’elle est majeure. Bordel de bordel de merde !
Et pourtant, t’en plus plus. Tu t’recules pas, plus. C’est même pas qu’ton corps est plus fort que ton esprit, hein, mais ton esprit il a craqué aussi. Bordel, tu sais pas pourquoi elle, pourquoi maintenant, pourquoi plein de choses, mais tu la veux. Genre t’en peux plus d’être frustré, pas d’bol c’est tombé sur elle, qu’tu te dis dans le fond. Là encore, c’est sûrement pour noyer le poisson, parce qu’y’a bien trop de bordel dans ta petite tête.
« P’tain, mais me parle pas comme ça ! »
Elle te provoque ! En tout cas, c’est comme ça qu’tu le vois toi, et dans l’état dans l’quel tu es, probablement que tu prendrais tout pour de la provocation ou un appel à continuer. Et tu vois, elle bouge, et toi ta main elle vient d’atteindre sa poitrine et t’es genre… comme un gamin ? C’est tout doux, ça te plait à toucher et c’est pas du tout une bonne nouvelle pour elle, ça. Encore plus quand ça la fait réagir et qu’toi, ça te tire un grognement animal.
« Tchhh, arrête de t’frotter ! »
Quel salaud… T’es vraiment un sale type parce que t’es celui qui est en train de lui prendre tout et c’est elle qu’t’engueules et que t’accuses. Même quand elle vient soulever ton tee-shirt, tu pourrais dire quelque chose sauf qu’elle revient t’embrasser et… houlala, c’est la fin hein. Tu lui rends son baiser, frustré parce qu’elle est presque trop douce, alors qu’toi t’es une boule de nerfs et d’colère qui voudrait la dévaster.
« Pourquoi tu m’repousses pas Amy ? Tu grognes contre elle, quand t’arrives à récupérer tes lèvres. T’es qu’une conne sans instinct d’survie ! »
Tu la provoques parce que t’as c’dernier instant d’espoir qu’elle comprenne qu’tu te contrôles plus, et puis de toute façon, râpé pour râpé, tu craques. C’est toi qui fais sauter ton t-shirt avec une violence claire. Et t’restes même pas gentiment loin d’elle hein. Nan, bien sûr. Te voilà à soulever ses jambes, pour venir t’caller entre elles et la bloquer littéralement entre toi et le lit. Ton bassin entre ses guiboles, penché sur elle, et ouais hein, c’est pour l’embrasser, dans un premier temps. Avant de passer les bras derrière son dos au passage et la hisser contre toi, pour la presser contre ton torse tout sec, malmené et clairement brûlant. Et bordel ce contact c’est… l’apothéose, ou presque.
« J’vais… J’vais… Que tu tentes contre elle, alors que tes doigts se crispent douloureusement contre son dos. J’vais t’bouffer, c’est mort ! »
C’est ça, le contrôle, la logique, le fait d’pas être un monstre, c’est complètement mort. Et tes lèvres, elles reviennent pas contre les siennes, mais dans son cou, sous son oreille, contre son épaule, avant de la décoller de toi, parce que c’est à sa poitrine qu’tu t’attaques, dans la précipitation des choses. C’est le problème avec toi… t’es tellement en manque que t’es incapable de bien faire les choses… v’la l’expérience que tu lui offres hein.
| | | Amy-Lou Morgenstern Mar 7 Juil - 0:56 Est-ce que t’es censée réagir comme ça ? Probablement pas. T’en sais rien, en fait, et il est bien là, le nœud du problème, c’est que tu ne réfléchis pas. Tu ne réfléchis à rien. Ce que tu sais, c’est que t’as jamais laissé aucun homme te toucher de cette façon, et si ouais, y’a bien un connard ou deux qu’ont déjà fait la connerie, d’avoir les mains baladeuses, à un moment donné, tu leur as probablement péter les doigts, avant même qu’ils ne puissent réellement faire plus que t’effleurer. T’as toujours été dégoûtée de voir ces filles qui se laissaient toucher, embrasser, ça t’a toujours écœuré, mais là … Là, bon sang, t’as juste l’impression que c’est tout ce que tu veux. Ses mains. Ses lèvres. Son corps entier, aussi, visiblement, vu que, quand tu reviens prendre de toi-même ses lèvres, tu te mets à le toucher, aussi, tes doigts glissent contre sa peau que tu t’es offerte toute seule en relevant son t-shirt.
Tu ignores complètement le fait qu’il râle contre toi, ça pourrait tellement t’exaspérer, en fait, et peut-être que, quand tu seras revenue à un état plus normal, et bah, tu lui gueuleras dessus, mais là, t’as pas le temps. T’es accrochée à ses lèvres, et quand il se redresse un peu, bah, tu soupires. « Pourquoi je te repousserais ? » Pour plein de raisons, peut-être, la première, c’est que vous partez dans un sacré truc, là, en fait. Tu ne t’en rends peut-être pas compte, mais tu lui as ouvert la porte pour profiter de ton corps entier et … Ouais, en fait, même si tu t’en rendais compte, probablement que tu le laisserais faire, vu ton état actuel. « S’tu veux. » Que tu lui claques, en plus, quand il te cause d’instinct de survie. Parce que, qu’on soit clair, en fait, Amy. Tu t’en fou complètement de tout, des conséquences, de … de tout, ouais. Pour l’instant, t’es focalisée sur ton corps entier qui brûle d’envie pour lui. C’est comme ça. C’est venu. Ça s’est installé en toi, t’as jamais fait ça, tu sais même pas comment c’est censé se passer, ce que t’es censée faire, rien, absolument rien, en fait, t’as visiblement juste prévu de le laisser faire, parce que, il a l’air plus avide que toi, pas forcément plus précis, mais, t’as comme l’impression qu’il sait où il va et puis … tant pis pour le reste, en fait. Tu cherches pas le coup parfait. Tu veux juste qu’il éteigne l’incendie, qu’il te calme, qu’il fasse cesser ce que tu ressens actuellement, cette frustration, ce désir, en fait, t’es juste partie du principe que c’était le seul moyen de faire passer ça, de céder à tes envies, aussi primitives soient-elles pour le coup.
Il finit par retirer son t-shirt, lui-même, et ouais … en fait, tu comprends à quel point ce mec te fais de l’effet, parce que, rien que ça, rien qu’à le regarder comme ça, au-dessus de toi, t’as un petit moment durant lequel tu te mords la lèvre inférieure, d’envie. Heureusement qu’il ne te laisse pas comme ça bien longtemps, il revient, il se cale entre tes cuisses que tu refermes aussitôt sur lui, il te bloque sur le lit, entre lui et le matelas, pour revenir t’embrasser, et puis, tu sens ses bras qui passent dans ton dos nu, il te soulève, te presses contre lui, ta peau contre la sienne, ta poitrine contre sa peau, et bon sang, à chaque fois que t’as l’impression qu’il t’as rendu complètement dingue, que c’est le maximum, et bah … il te fait craquer plus encore. Il s’agrippe à toi, et tu en fais de même, il t’embrasse, ses lèvres glissent sur ta peau, tandis que tes doigts s’accrochent à ses épaules, tu le griffes, en fait, tes ongles – pas très longs heureusement - agressent sa peau, et quand sa bouche atteint ta poitrine, te voilà à te cambrer sous lui, à soupirer, à gémir, avant d’attraper sa tête, de le ramener à toi, de l’embrasser, plus violemment que tu as pu le faire tout à l’heure, et tu prends même l’audace d’attraper sa lèvre inférieure entre tes dents. Tu mords, légèrement, jusqu’à sentir se léger goût métallique dans ta bouche. « Comment tu veux que je te repousse quand tu me fais des trucs pareils ? » Parce que, ouais, Amy, il est brutal, pressé, probablement un peu violent, diraient certains, il n’y a pas de douceur dans vos échanges charnels et pourtant … tu aimes vraiment ça, il n’a pas dépassé la limite, celle où tu pourrais clairement le repousser, ouais, parce que, forcément que t’en as une, bien sûr que tu aimes sa façon de te prendre certaines choses, ouais, ça colle avec toi, avec ce que tu es, avec ta façon d’être, d’agir. Pourtant, tu ne pourrais certainement pas tout accepter. « Andras … » Tu ne peux même pas retenir son prénom, qui se glisse d’entre tes lèvres, dans un souffle brûlant, alors qu’après s’être attaqué à son t-shirt, tout à l’heure, voilà que tes doigts viennent se glisser entre vous, pour tirer sur la ceinture de son pantalon. « J’te veux. » On dirait pas que t’es innocente pour ce genre de choses, hein, parce qu’en fait, tu ne fais que prendre et exprimer ce qui te fais envie, sur l’instant …
| | | Andras P. Ceallaigh Mar 7 Juil - 12:29 Elle comprend vraiment rien hein. T’es en train d’craquer, et si t’arrêtes d’lutter, Andras, tu sais qu’tu vas tout lui prendre. Tout. Ça distinction d’elle, d’ce qu’elle veut ou de c’qu’elle est prête à donner. Et elle, elle continue d’parler sans comprendre. Tu voudrais qu’elle s’rende compte que t’es pas un type bien, qu’t’es pas en train d’l’embrasser tel un prince charmant. Parce que toi, t’es pas un prince, et t’as rien de charmant. Mais elle arrive encore à pas comprendre, même si tu la touches d’cette façon. Et toi, t’arrives pas à lui répondre. Si elle est pas capable de t’repousser ou d’comprendre pourquoi elle devrait le faire, alors qu’elle aille au diable, c’est c’que tu te dis. Et dans cette situation, l’diable c’est toi.
Tu continues, tu glisses, et t’sais que quand t’auras passé le point critique, y’aura plus de retour sans haine, colère ou violence. Sauf qu’elle t’laisse faire. Tu l’embrasses, fort, tu pourrais probablement la morde. Tu l’attires à toi, tu viens presser, coller sa peau contre la tienne et ça t’fout complètement en l’air. Tant et si bien que tu décides de la gouter carrément et qu’elle te griffe. Et bordel, Andras, tu détestes qu’on soit violent avec toi, sauf que là, ça t’fait un de ces effets…
« T’as rien compris. Tu grognes contre elle.[color=#A40802] M’repousse pas ! Que tu claques, en ayant définitivement perdu la tête. [b]J’t’interdis d’le faire, maintenant ! »
Ouah, tu passes vraiment du coq à l’âne mon grand. De “repousse-moi” à “tais-toi et laisse-moi te manger”. Tu devrais probablement te rendre compte que ça va pas comme ça, Andras, mais t'es beaucoup trop occupé à la toucher puis à t’faire avoir par son baiser qui te submerge. Même ses dents contre ta lèvre ou le goût du sang t’arrêtes pas. Au contraire même tu grognes de plaisir contre elle, probablement de douleur un peu aussi. Et tes doigts se font plus durs contre elle, comme si tu voulais la briser en morceau.
« Ptain… Ça t’échappe quand elle redit ton prénom et qu’elle se gigote contre toi pour atteindre ta ceinture en recommençant avec sa voix… sa voix là ! Moi aussi ! Moi aussi, j’vais t’dévorer ! P’tain Amy, qu’est-ce que j’fous ?! Tu la colles contre ton torse, pour l’immobiliser un instant, comme si tu voulais r’prendre tes esprits. P’tain, c’est mort… j’te veux toi. J’veux plus m’retenir. »
Et bon, c’est la fin, hein. Fin de la bienséance, de tenter d’être quelqu’un de bien. T’sais rien d’elle, ni son âge, ni sa vie. Ça s’trouve, c’est une paumée qui fait ça avec le premier venu. Ça s’trouve, c’est une nana bien qui ne mériterait pas de s’laisser emporter par un connard égoïste dans ton genre. Et tu sais quoi, Andras ? Bah tu t’en cognes comme de l’an 40.
Tu finis par faire sauter tes habits et les siens comme si t’avais fait ça toute ta vie. C’est faux, hein, juste que t’es si brutal que de simples vêtements peuvent pas te résister. Mais tu vois, t’as jamais été quelqu’un d’normal. Le corps, le sexe, le désir, c’est des trucs que tu repousses, réfutes alors tu fais rien d’normal. T’es incapable d’être doux dans tes baisers ni dans la pression que tu colles contre son corps. Même pas de la laisser se recoucher, tu la tiens contre toi, à cheval sur tes jambes, et tu finis par planter tes dents dans son épaule, quand ton corps est pris de spasmes à force de la sentir aussi clairement contre toi. T’y vas sûrement trop fort, et si tu la mords pas au sang, tu laisses une marche contre sa peau.
« Amy… Tu la supplies presque. Accroche-toi à moi, j’t’en supplie. Parce que t’as trop peur que si c’est toi qui la tien, tu finisses par la casser ou la blesser. »
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