Attack on Titan
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MARSHALL + Voy a creer cada vez mas en los milagros
Sage Koenig
Sage Koenig
Sage Koenig
+ MESSAGES : 42
Sage Koenig
Ven 3 Juil - 21:43
Voy a creer cada vez mas en los milagros
ft Marshall Yvarah


Je passe rapidement dans les bras de mon frère. Pour mieux précipiter dans les bras de Marshall. Pour une fois, je ne réfléchis pas à comment je devrais à réagir, à ce que je devrais ressentir. Je me contente d’agir. Et là, j’ai juste besoin d'être dans ses bras. d’être dans ses bras. Les siens à lui. Pas parce qu'il est le frère de Miles. Juste parce qu'il est Marshall. Cela veut sans doute dire des tas de choses sur la nature de mes sentiments pour lui, mais je n'ai pas envie d'y penser. J'y réfléchirais plus tard. Quand je ne sentirais plus la bave de titan. Quand je serais en sécurité. Quand je me sentirais de nouveau humaine. Et ça commence maintenant alors que ses bras me serrent contre lui, que les miens s'accrochent fermement autour de sa taille, que mon visage se cache contre son torse et que je peux respirer son odeur. Je n'avais même pas conscience jusque là d'avoir remarqué son parfum. 


Pour une fois, je ne me vexe même pas quand il me traite d'idiote. Au contraire, je souris contre son torse. Parce que ça c'est normal. C'est comme ça que nous fonctionnons. Et j'ai besoin de normalité. À aucun moment nos rapports avec les filles durant ses horribles instants n'ont été normaux. Ou habituels. Et puis il continue à râler tout en passant ses doigts entre les cheveux. Je ne sais même pas comment il fait avec tout les nœuds qu'il doit y avoir la dedans. Son geste m'apaise tout de même. Tout comme le fait qu'il soit en train de me faire la moral. Son bras au creu de mes reins me serrent encore davantage contre lui. Je sens aussi son autre bras se lever pour atteindre son visage. Il n’est pas en train de pleurer, si ?! Je m’étais déjà pas arrêter depuis tout à l’heure. Même si jusque là c’était des pleurs silencieux. Mais savoir qu’il était -peut-être- en train de pleurer. C’était encore pire… Et quand je prend la parole, le son de ma voix est tout sauf assuré. « Parce que tu crois que je faisais pas attention à l’énorme truc qui essayait de me manger. Ou alors tu as entendu cette rumeur qui dit que la bave de titan est très bonne pour la peau et tu penses que je voulais tester. » Je n’ai rien du tout de ma hargne habituel. Encore moins quand sa tête se pose sur mon épaule. Mes bras passe alors autour de son cou, l’attirant encore plus contre moi. D’un coup, il me soulève. Je ne peux retenir ce … son étrange qui sort de ma bouche. Entre le rire nerveux et le pleur. Et puis voilà qu’il marche, m’emportant avec lui. Je m’accroche autour de son cou encore plus fort, sentant son souffle dans mon cou. Il me demande alors l’autorisation pour me ramener, pour me protéger. C’est bien la première fois qu’il le fait. Et mon coeur se serre encore davantage. « D’accord. » que je murmure alors contre son oreille. Mais je ne sens pourtant pas autant prête à le lacher pour monter sur son cheval. Pourtant, il le faut. Je desserre alors lentement mes bras, redresse la tête et croise pour la première fois son regard. Mauvaise idée. Les larmes se remettant à couler d’elle-même. Intarissables. « Pardon. » que je lâche dans un souffle. « Je voulais pas te faire vivre ça. Je.. Pardon. » Mais qu’est ce que je raconte maintenant. Après tout, ce n’était pas comme si j’avais voulu me faire bouffer. Pourtant, je ne peux m’empêcher de culpabiliser pour ce qu’il vient de vivre durant ses deux jours. Ce que je lui ai fait vivre.

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Marshall Yvarah
Marshall Yvarah
Marshall Yvarah
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 34
Marshall Yvarah
Mar 7 Juil - 11:23
Tu pensais peut-être avoir repris le dessus, Marshall. Disons que depuis que tu as quitté les murs, avec ces types - des tarés, hein, mais tu ne peux pas te permettre de juger, étant donné qu’il ne t’a pas fallu grand-chose pour que tu te décides à les suivre – tu est le plus calme. Tu ne dis rien, et quand tu ouvres la bouche, tu as l’air franchement rationnel, c’est fou, pourtant, parce que t’es quand même le genre de type, à la base, qui à zéro contrôle sur ses nerfs. Tu craques bien trop facilement. C’est un fait. Et le pire, c’est que, quand ça arrive, tu ne fais pas dans la demi-mesure mais … Ouais. Peut-être que ton pétage de plomb à la maison familiale, tes pleurs, et tes hurlements solitaires auront suffi à te « calmer » un peu, au moins le temps de potentiellement la retrouver. T’as la folie d’y croire, ouais, peut-être à cause de Laszlo, en fait, parce que, tu connais Koenig, pas aussi bien que Sage, mais quand même, et tu sais que ce type est calme, qu’il n’est pas du genre à faire n’importe quoi, mais là, quand tu l’as vu, dans cet état, avec ce regard, y’a un truc qu’à céder en toi, tu t’es dis que peut-être, tu pouvais y croire et maintenant, tu te rends compte que t’avais raison.

Tu l’as, elle est là, elle est dans tes bras, et … là, par contre, tu ne peux pas empêcher les vannes de s’ouvrir, voilà que tes larmes se mettent à couler seules, de vraies traîtresses qui viennent montrer à ceux qui le veulent à quel point t’es touché, atteint, à quel point tu as pu avoir peur de la perdre, à quel point sans elle, mon vieux, tu étais juste au bout du rouleau. Mais tu râles, ouais, parce que, c’est tout toi, parce que, d’une manière ou d’une autre tu as besoin de décharger un peu tout ça, et que, de ton point de vue, c’est juste la meilleure des manières de le faire ? Le truc, c’est que t’es pas hargneux, t’es pas violent, tu n’es pas en train de hurler, tu … En fait, t’en sais rien. Tu finis par te pencher, te plier vers elle, t’appuyer sur elle et quand tu sens ses bras qui t’attirent, tu la soulèves, tu l’emmènes, tout en la pressant contre toi, tout en respirant maladroitement, difficilement contre elle.

C’est vers ton cheval que tu l’emportes, et te voilà, à supplier, pratiquement, pour qu’elle te laisse faire, pour qu’elle te laisse la protéger, et quand elle accepte, c’est tout ce qu’il te faut, Marshall, elle desserres sa prise sur toi, tu poses les yeux sur elle, tu accroches ton regard au sien et … elle pleure, et ça te fais mal, ça vient te serrer la gorge, te compresser la poitrine. « Chht. » Que tu lui souffles, alors que, si tu devrais la lâcher, la hisser sur ton cheval pour vite détaler, tu ne peux pas empêcher tes mains de remonter, de venir attraper son visage, et tes doigts viennent délicatement effacer ses larmes, alors que tu tentes de lui sourire, bien maladroitement, comme pour la rassurer, un peu, au moins. « T’es restée en vie, c’est tout ce que je te demande, je m’en fiche du reste … » Ouais, tu l’as retrouvée, tu t’en fiches de souffrir, tu te fiches bien de prendre des risques, de risquer ta peau, même. Tu t’en fiches, Marshall, parce que, ce qui t’importes, c’est elle, et tu te rends compte pour la première fois que c’est elle depuis bien trop longtemps.

Tu te penches, tu viens déposer un baiser sur son front, tu t’attardes, lèvres contre sa peau, avant de la relâcher, dans un souffle et puis, tes mains glissent sur elle, tu la fais se retourner, faire face à ta monture, et tu la hisses sur l’animal avant de l’y rejoindre, tu viens derrière elle … d’ordinaire, peut-être que tu l’aurais collée derrière toi en lui ordonnant de s’accrocher mais là, tu te prends à la tirer contre toi, t’as le nez dans ses cheveux, et probablement que ça te rends dingue mais tu ne bougerais de là pour rien au monde.

Tu daignes finalement poser les yeux sur les autres, un instant, pour voir, et puis, quand tu estimes que tout le monde est prêt, tu lances Pop au galop. Et tu sais que ton cheval est fatigué, mais égoïstement, tu le pousses, tu te refuses à ralentir avant de revoir les murs, avant de les passer, enfin, avant de rejoindre l’écurie, et de lâcher un immense souffle de soulagement, quand tu descends de cheval, quand tu l’attrapes pour qu’elle te rejoigne au sol, quand … tu ne peux pas t’empêcher de l’attirer, à nouveau dans tes bras. « Dis-moi ce que tu veux, je le ferais pour toi. Tu veux rentrer chez tes parents ? » Mon pauvre Marshall, tellement dévoué, pour elle, que tu mettrais ton égoïsme et ton envie de la garder rien que pour toi ce soir de côté, si c’est ce qu’elle veut, elle …
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Sage Koenig
Sage Koenig
Sage Koenig
+ MESSAGES : 42
Sage Koenig
Mer 8 Juil - 22:11
Pleurer doit être le meilleur moyen que mon corps est trouvé pour évacuer ce trop plein d'émotions. Tellement d'émotions que j'ai bien du mal à les définir. Du soulagement d'être en vie, qu'ils nous aient trouver. De la fatigue après tout ce que nous avions vécu en deux jours. Aussi bien physique qu'émotionnelle. Un reste de peur aussi. Peur pour ma vie et celle des filles. De l'horreur et de l'incompréhension face à ce que nous avons vécu. Et puis il reste la culpabilité. C'est elle qui prend le dessus alors que je croise le regard de Marshall. Parce que je suis coupable d'avoir fait souffrir tous mes proches. Lui en particulier. Pourtant il ne m'en veut pas. Pour une fois, j'aurais accepter sa colère. Je l'aurais laissé râler sans même me plaindre. Pourtant il se montre plus doux que jamais. Il essuie mes larmes, me dit que tout ce qui compte c'est que je sois en vie. Puis il vient déposer un baiser sur mon front. Un simple baiser qui semble pourtant trouver un écho en moi. On est loin de ce baiser brutal durant le festival. Ses lèvres sur mon front me reconforte, m'apaise. Je ne dis alors rien quand il me tourne et m'installe sur son cheval. Très vite il se retrouve derrière moi et mon dos trouve appuie sur son torse. Ses bras autour de moi me font me sentir en sécurité. Moi qui n'avais cesser de refuser, de repousser sa protection, voilà que je la cherchais…

La vue des murs est un énorme soulagement. Je ne crois pas avoir été déjà aussi heureuse de les voir. Et ce n'est rien comparé à ce que je ressens en me retrouvant de l'autre côté. J'ai l'impression d'être dans un état second. Déconnectée maintenant que je suis en sécurité. Nous atteignons les écuries et j'ai froid quand Marshall descend de cheval. Serait ce déjà le contre coup de la fatigue. Mais les frissons disparaissent bien vite quand mes pieds trouvent le sol et qu'il m'entoure de nouveau dans ses bras. Les miens l'entourent automatiquement. Je me demandais un instant si j'allais réussir à fonctionner sans lui. Peut-être pas cette nuit…

C'est lui qui me rappelle que d'autres personnes sont sûrement en train de souffrir en me croyant morte. Il me suffit de jeter un œil à mon frère pour savoir que ce n'est pas lui qui va aller les voir. « Ils faut qu'ils sachent que je vais bien. » Pourtant, je ne veux en réalité qu'une chose. Rester avec lui. Les choses auraient pu être plus simple si je m'en étais rendue compte avant. Mes bras se resserrent davantage autour de lui. « Tu… Tu restes avec moi ? » Je le savais, je serais incapable de dormir s'il n'est pas là. S'il n'y avait pas ma famille, je lui aurais sûrement dit de m'emmener où il voulait tant que je pouvais rester avec lui. « Je… pourrais pas… si t'es pas là. » Je sentais déjà les larmes remontés rien qu'à l'idée de me retrouver seule. Moi qui n'avait cesser de tenter de lui prouver que j'étais forte, que je n'avais pas besoin de sa protection, était sur le point de pleurer juste en l'imaginant partir.
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Marshall Yvarah
Marshall Yvarah
Marshall Yvarah
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 34
Marshall Yvarah
Ven 10 Juil - 15:47
Tu vas crever dans ton coin si t’es obligé de la lâcher, Marshall. Tu le sais. Ça va te mettre au fin fond d’un gouffre, mais, ouais, t’es en train de te sacrifier, parce que, c’est elle avant tout, ça a toujours le cas, ce soir, cette nuit encore plus. Si elle veut rentrer, et retrouver sa famille, alors, tu vas la ramener chez elle, tu vas la confier à sa famille, si tu es de trop, tu vas t’effacer, et tu patienteras, ça va t’emmener à un état de véritable lion en cage, affamé en plus, mais tant pis, Marshall, peu importe, t’es pas prêt à agir comme tu l’as fait la dernière fois, tu sens bien que t’as pas le droit d’être égoïste, parce que, si t’as souffert à en crever ces dernières heures, c’est elle qui a endurer le pire. C’est d’elle qu’il faut prendre soin mon vieux et ça … t’en démordras pas.

Et te voilà, à agiter la tête pour accepter, comme un gamin qui consens à sa punition, ou à ses corvées. Il faut qu’elle aille prévenir sa famille, et tu peux le comprendre, mais dans ton malheur, elle te rassure, un peu, parce qu’elle refuse de te lâcher, parce qu’elle veut que tu restes avec elle, et que, clairement, elle n’a pas besoin de te le dire deux fois. Elle te sert, Marshall, tu sens ses petits bras autour de toi, qui te presses, et ça te chamboules complètement de sentir, pour la toute première fois de ton existence, qu’elle a besoin de toi. De toi, oui. Juste de toi. Toi et personne d’autre. C’est ta place, tu vois. Pas celle de quelqu’un d’autre, t’es pas en train de regarder ton frère, et de t’imaginer à sa place, non, cette fois, c’est la tienne. C’est à toi qu’elle s’accroche, comme à une bouée, pour ne pas couler.

Tu la sers contre toi, entre tes bras, encore un instant, juste un instant, et quand tu la décolles un peu de ton buste, c’est pour lui relever la tête, et te pencher, pour venir embrasser son front. Rien à voir avec ton attitude après le festival, hein. T’es doux. T’as jamais été aussi doux et attentionné, c’est une part bien enfouie de ta personnalité qui ressort, pour elle, rien que pour elle. Parce que t’as envie de la rassurer, t’aimerais la voir sourire, tu ne veux plus voir de larmes dans ses yeux, sur ses joues. « Je reste. Autant que tu voudras de moi, je serais là. » Et si tu prends encore quelques minutes, pour l’avoir à toi, rien qu’à toi, tu finis par l’entraîner avec toi.

Sur le chemin qui mène à la maison des Koenig, tu la gardes près de toi, protecteur comme jamais – et pourtant, on le sait que tu l’es – ton bras est venu se loger au creux de ses reins pour te permettre de la garder contre toi, et si ça te fait avancer plus lentement, tu t’en fiches, tu l’as, c’est tout ce qui compte. « Ok je … tu veux que j’entre avec toi ? » Que tu demandes, une fois arrivé devant la porte de la maison familiale. Malgré l’heure tardive, tu vois que les bougies à l’intérieur sont allumées, et que des ombres s’agitent à travers les fenêtres. Elle t’a demandé de rester, tu le sais, cependant, tu te vois mal t’imposer au milieu de ces retrouvailles, alors, si tu ne l’as toujours pas lâché, tu la laisses faire son choix, tu entreras si elle te le demandes, tu resteras dehors si c’est ce qu’elle préfère. « Dans tous les cas, je t’attends. »
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Sage Koenig
Sage Koenig
Sage Koenig
+ MESSAGES : 42
Sage Koenig
Mar 14 Juil - 15:34
Je n’ai jamais vraiment été du genre dépendante. C’était plutôt l’inverse. J’avais besoin de montrer que j’étais forte, que je pouvais me débrouiller seule. Une fierté mal placé me dirait certains. Sûrement aussi parce que j’étais tellement susceptible que je ne supportais pas qu’on me dise que j’étais faible. Surtout pas quand c’était Marshall. Déjà sans ça il me protégeait trop. Pourtant là, il pouvait bien me couver autant qu’il le voulait. J’en avais besoin. J’étais loin d’être en état de me montrer forte. C’était au dessus de mes forces. Alors si je sais que rentrer à la maison est la chose à faire, je me sais incapable de le faire sans lui. Comme le prouve mes bras qui se resserrent instinctivement sur lui. Il se montre d’une incroyable douceur. Me serrant à son tour, déposant un nouveau baiser sur mon front et m’assurant qu’il resterait avec moi. Je pourrais m’habituer à tant de tendresse…

Nous prenons le chemin de la maison en silence. Son bras continuant à me tenir. Sans lui, je me demande si je serais parvenue à avancer. Et alors que nous marchons doucement, je me demande comment je devrais réagir devant ma famille. Et surtout quoi leur raconter. Ont-ils vraiment besoin de savoir qu’un titan nous a recraché ? Non peut-être pas. Ils ont déjà assez de cauchemars sans que je ne leur donne des détails. Je décide donc d’en dire le moins possible alors que nous arrivons devant la maison. Il y a de la lumière, c’est qu’ils ne doivent donc pas dormir. Si tout avait été noir, j’aurais surement pris l’excuse de ne vouloir réveiller personne pour prendre la poudre d’escampette. Je me serais cachée pour la nuit, là où Marshall aurait bien voulu m’emmener. Il me demande d’ailleurs si je veux qu’il entre. Je tourne la tête vers lui. Le laisser m’attendre devant la porte ? Je trouve l’idée juste horrible. Et puis, s’il est là, les parents me laisseront peut-être m’enfuir plus facilement. Ils ne poseront pas les questions que je redoute tant. Et de toute façon, je ne me sens pas capable de le faire sans lui. Je glisse alors ma main dans la sienne, entremêlant nos doigts. Il n’y a jamais eu autant de contact physique entre nous, mais je ne suis pas vraiment en état de m’en rendre compte. « Tu veux bien m’accompagner ? J’ai peur qu’ils me posent des questions sur ce qui s’est passé. » Mon courage avait disparu. ils m’avaient déserté. Je sers davantage sa main alors que je me dirige vers la maison.

C’est une main tremblante qui se tend vers la poignée de la porte. Ne devrais-je pas être heureuse de retrouver ma famille ? A la place je m’inquiète de tout. J’ouvre alors lentement la porte. C’est quatre paires de yeux qui tombent sur moi. Les parents sont là avec Véga et Dénèb. Personne ne semble dire mot. Ils doivent avoir l’impression de voir un fantôme. Surtout avec me cheveux décoiffés, mes cernes et l’odeur de bave de titan qui me colle à la peau. L’instant d’après, je suis dans les bras de mes parents. Nous nous retrouvons accroupi au sol. Je me retrouve a devoir lâcher la main de Marshall et j’ai l’impression de perdre une partie de mon souffle. A croire que c’était lui qui me permettait de continuer à respirer normalement. Quand mes parents ne me lâchent, ce n’est que pour laisser un peu de place à mon frère et ma soeur. Quand je croise le regard de Marshall, il semble ne plus savoir quoi faire. Voilà pourquoi il voulait rester dehors… Je finis par trouver la force d’ouvrir la bouche. « Je vais bien. On est toutes rentrer. Karhlya est avec Laszlo. » Je savais qu’ils seraient heureux d’apprendre que leur belle-fille allait bien aussi. Je tourne de nouveau la tête vers Marshall. « Marshall est venu me chercher. » Je n’aurais peut-être pas dû le dire, vu que ma mère se lève d’un coup pour le prendre dans ses bras lui aussi. Je l’entend le remercier. Il me paraissait essentiel de signaler ce qu’il avait fait. « Je... Je suis fatiguée. » N'étais je pas horrible de déjà vouloir me séparer d'eux ?
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