Attack on Titan
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L’amour n’est pas l’amour s’il fane lorsqu’il se trouve que son objet s’éloigne. (Laszlo)
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 350
Karhlya Koenig
Mer 1 Juil - 15:14
Ce n’est ni colère, ni rancœur, ni méchanceté, que tu veux exprimer, à travers cette gifle c’est … Non, vraiment, contrairement aux apparences, ça n’a strictement rien de négatif, ma grande, c’est juste ton caractère qui parle, qui exprime un trop plein que tu ne saurais pas gérer autrement que comme ça, et surtout, c’est là pour le faire réagir, le secouer, parce que non, tu ne lèverais pas si facilement la main sur l’homme que tu aimes, c’est vraiment que tu n’as pas d’autre recours, que tu veux attirer son attention sur le fait que c’est en train de glisser, dangereusement, et douloureusement. Tu veux simplement éviter qu’il ne chute plus encore, tu veux lui épargner plus de douleurs, tu veux qu’il s’arrête, parce que, tout ça, c’est faux, tout ça, ce n’est pas la réalité. Toi, tu ne lui en veux pas. Toi, tu ne lui reproche rien.

Et tu parles, tu parles, sans chercher tes mots, parce qu’ils viennent tous seuls, juste parce que c’est la vérité, que tu lui offres, c’est ce qu’il y a à l’intérieur de ton cœur, à l’état brut, ce sont des mots purs, emplis du sens que tu veux leur donner. Oui, il est imparfait, tout comme tu l’es, mais non, tu ne vois pas Laszlo comme un homme faible. Certes, ce n’est pas Aiji. Ce n’est pas Kanaan. Ce n’est pas Ezechiel. Il est lui. C’est ce que tu aimes. C’est ce que tu veux. C’est ce qui fait que ton cœur s’est tourné vers lui, et pas vers un autre. C’est lui, rien que lui, uniquement lui, et tu sais, tu sens au fond de toi que ce sera toujours lui, que tu ne t’en détourneras pas. Tu veux qu’il l’entende. Qu’il le comprenne. Qu’il l’intègre, une bonne fois pour toute. Tu vas l’épouser, bon sang ! Tu as accepté de te lier à lui, pour toute une vie, et ce sera probablement le cas dans les suivantes aussi, c’est bien la preuve que tu ne changeras pas d’avis, que ce n’est pas une passade, que ce ne sera pas si facile, de te décrocher de lui, parce qu’en fait, c’est même juste impossible.

Et puis … tu craques, littéralement. La journée, la nuit, tout ça a été rude, et tu te rends compte que tu ne veux plus vraiment de mots, pour l’instant. C’est donc sans une once de gêne, sans la moindre réticence, ou le moindre doute que tu te débarrasses de tes vêtements, de tes bottes, tu te retrouves en sous-vêtements, devant lui, sous ses yeux, et tu le supplies pratiquement de venir à toi, parce que, tu en as besoin, encore une fois, tu veux sentir sa peau, sa chaleur, tu veux te blottir dans ses bras, être collée tout contre lui, avec le minimum de barrières possibles entre vous. Et tu sais quoi ? Il répond à cet appel de détresse aussi sec. Il vient à toi, ses bras te capturent, il te porte jusqu’au grand lit, t’y déposes, pourtant, il ne vient pas immédiatement, il reste sur le bord du lit, caresse ta peau, tes cheveux, ses yeux sont rivés sur toi, et ça dure, comme ça, plusieurs longues minutes avant qu’il ne se redresse pour se débarrasser de ses vêtements à son tour, et te rejoindre.

Tu viens immédiatement te blottir contre lui, tu t’accroches, tes bras autour de son con, ton corps pratiquement nu collé tout contre le sien, et tu le laisses te serrer. Fort s’il le souhaite. « Je ne disparaîtrais plus. » Plus jamais. Tu ne peux pas en faire la promesse, parce que, tu sais, au fond, que tu n’as pas le contrôle sur ce genre de chose, mais tu sais, toi, que tu feras en sorte que ça n’arrive plus, plus jamais. Une fois aura suffi, largement. Tu ne veux plus vivre ça, tu ne veux plus faire subir ça à ceux que tu aimes.

Pour l’heure, tu sombres dans ce baiser qu’il t’offre. Ça te pousse à venir plus près encore si c’était possible, à savourer ses lèvres sur les tiennes tandis que tes mains caressent toutes les parcelles de sa peau auxquelles tu as accès. Ce n’est que lorsque le besoin vital de respirer se fait sentir que tu consens à le relâcher. « On va s’arranger pour rentrer ensemble, maintenant. Toi et moi, ou rien. » C’est aussi beau qu’horrible ce que tu dis là, mais toi, étrangement, ça te rassure. Peut-être que tu ne comprends pas complètement ce que ça implique ? Qui sait … c’est même contradictoire avec tes pensées précédentes en vérité.

Et tu reviens, l’embrasser, encore, comme une damnée, tout en te pressant contre lui, pour laisser ta peau profiter de la chaleur de la sienne. Quand tu quittes ses lèvres, c’est pour embrasser sa mâchoire, puis son cou, tu viens y enfouir ton visage, un instant, et tes baisers s’étalent finalement sur son épaule. « Pratiquement deux jours sans toi … c’était invivable … » Que tu murmures, entre deux baisers sur sa peau. « Je veux plus te relâcher, je veux passer ma nuit à te toucher et t’embrasser. »
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Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
+ MESSAGES : 237
Laszlo Koenig
Mer 1 Juil - 16:08
Tu ne mets pas tant de temps que ça pour craquer, rejeter ton bon sens qui pourtant te hurle que tu devrais la laisser trouver quelqu’un de mieux, et venir lui offrir ce qu’elle veut. C’est égoïste de penser comme ça, mon vieux, parce que tu crois lui donner ce qu'elle, elle désire. La vérité, c’est que tu viens prendre ce dont toi tu as besoin. Parce que tu as cru mourir, et que comme un enfant tu réagis en conséquence. Tu vas voler, prendre, garder tout ce qu’il te faut, de peur qu’on te le retire encore. Et si elle te jure de ne plus disparaître, toi, tu la serres plus fort encore et tu finis par murmurer contre elle :

« Je ne m’étais pas rendu compte à quel point tu étais mon tout. Tu trembles contre elle, mais tu te forces à continuer, lentement, ton souffle contre ses cheveux. C’est toi ou rien. Et j’ai découvert que ce ‘rien’ était terrifiant… »

Tu aurais dû le savoir, Laszlo. Tu mesures chaque jour la puissance de ton amour pour elle, et ce depuis le début de votre histoire, alors clairement tu aurais dû comprendre où ça allait vous mener. Mais non, tu es tombé de très haut, trop certainement, et tu te rends compte combien tu as été présomptueux, que tu as cru tout savoir, tout maîtriser. Tu n’avais pas pris en compte l’immense place que tu lui as creusée, qu’elle a prise. Tu ne t’étais pas imaginé être si dépendant d’elle… Maintenant tu le sais.

« Oui ! Tu murmures après un nouveau baiser, alors qu’elle dit absolument ce que tu pensais. Toi et moi, ou rien. Tu frissonnes, tes mains glissent plus clairement contre son dos, comme pour t’assurer qu’elle est bien là. Je ne laisserai plus jamais personne me forcer à rentrer sans toi. »

Plus jamais. Tu te rends compte de la dose de haine et de colère qui continuent de tourner au fond de ton coeur pour le Lieutenant Davenport. Tu entends ses mots calmes, rassurants, puis le poids retenu de ses ordres pour te faire obéir quand sa douceur s’est heurtée à un mur de choc. Et tu le sais, Laszlo, qu’il a sûrement bien fait, mais plus jamais tu n’accepteras que quelqu’un ait ce pouvoir sur toi.

« Je t’aime tellement Karhlya. »

C’est la vérité, ça. Belle, c’est certain, qui prend des allures affreuses quand on prend en compte jusqu’à quelles limites tu acceptes d’aller pour elle. Probablement que le jour venu, tu refuseras qu’elle fasse la même pour toi, parce que sa vie vaut mille fois la tienne, mais pour l’instant tu te raccroches à ça, à elle, à cette parole de ne plus jamais vous séparer parce que tu ne supporteras pas une autre journée comme ça.

« J’ai cru mourir mille fois… je… Si ton frère n’était pas venu taper à ma porte en criant que tu étais en vie, je n’aurais même pas… Tu as si honte. Je ne te laisserai plus jamais t’éloigner de moi. Je te veux toi, tout le temps, avec moi. »

Et c’est peut-être ça qui te consume le plus. Ce désir que tu as pour elle, qui vient de littéralement devenir une immense montagne parce qu’elle a failli partir. Et si ton souffle devient brûlant, si soudainement tu frissonnes d’autre chose sous ses baisers, tu comprends que tout va être mille fois plus dur qu’avant.

« Je… ne veux plus te lâcher jusqu’au mariage. Je ne supporterai plus ça, une autre fois. Je t’en prie, reste ici avec moi jusqu’à la cérémonie. Je… Je serai sage, je tiendrai cette drôle de parole que l’on s’est donnée, mais je ne peux pas le faire si tu t’éloignes à nouveau. Tu reviens attraper son visage, l’embrasser avec une passion dévorante, un désir que tu ne peux même plus cacher. Tout en moi te réclame. Tu es… mon tout. »
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 350
Karhlya Koenig
Mer 1 Juil - 20:32
Lui. Encore lui. Et puis, toujours lui. Vraiment, c’est tout ce que tu désires, là, maintenant, tout de suite. Et pourtant, ma grande, ton corps est fatigué, blessé, tout autant que ton esprit. Ton estomac est vide, ou presque. Tu as probablement besoin de bien des choses. De repos. D’un bon repas. De souffler. Et pourtant, tu n’as pas envie de ça, tu ne veux vraiment que lui, sa peau, son odeur, son contact, ses baisers, ses mains sur ton corps. Ça te rend folle, Karhlya, parce que, tu le désirais déjà si fort avant tout ça, et là, maintenant, tu pourrais tout envoyer valser, d’un coup, comme ça, sans réfléchir. Tu es complètement accro. S’il t’avoue sans détour qu’il ne s’était pas rendu compte des choses, telles qu’elles sont réellement entre vous, tu ne peux que t’avouer que tu es dans le même cas. Tu te savais gravement accrochée à lui … tu étais loin du compte. Très loin. Cet homme est devenu le centre de ton monde, ton noyau, ton énergie, ta lumière autant que ton oxygène, en clair, il est vital à ton existence, sans lui, Karhlya, tu seras comme une plante privée de soleil et d’eau, tu finiras par faner, et puis disparaître.

Et c’en est au point ou tu ne laisseras plus rien, ni personne se mettre entre vous. Même la vie elle-même. Et c’est dire, à quel point tu es prête à te battre, tu lutteras contre des choses aussi intangibles et puissantes que le destin ou les coups du sort s’il le faut, juste pour l’avoir auprès de toi. « Je t’aime. » Tu répètes, encore, tu as comme l’impression que tu pourrais passer ta nuit à le dire, et à le répéter, inlassablement, parce qu’au final, c’est vraiment ce qui ressort de tout ça, non ? La puissance de l’amour qui vous lie, tous les deux. Fort. Solide. Dévastateur, aussi. Vraiment, tu t’en rends compte, maintenant, à la minute même où tu as véritablement posé les yeux sur lui, c’était déjà trop tard, personne n’aurait pu lutter, et t’empêcher de tomber amoureuse de Laszlo.

« Chht … » Tu ne veux même pas connaître les détails de tout ça. Du moins, pas pour le moment. Tu as bien conscience qu’il s’agissait d’une idée, et surtout, d’une initiative de ton frère, parce qu’honnêtement, il n’y a que lui pour faire ça, tout en embarquant autant de monde dans son sillage. Un jour, il faudra qu’il se rende compte à quel point son sale caractère peut être persuasif, tant il est puissant.

Tu restes accrochée à lui, tu continues de l’embrasser, encore, et encore, c’est comme si tu allais le dévorer, d’ailleurs, parfois, tes dents viennent doucement attaquer sa peau, la mordiller, sans pour autant faire mal, ou même laisser la moindre trace. « Je reste avec toi. » Tu ne pourrais même pas te résoudre à faire le contraire, de toute façon, avec tous les efforts du monde, tu ne parviendras pas à le laisser. Tu le veux. Tu le désires. Tu as envie de lui. Peu importe la manière de le dire, le résultat est le même, tu as besoin de sa peau, contre la tienne, de ses baisers et de ses caresses, vraiment, tu pourrais t’en nourrir pendant des jours, lutter contre le sommeil pour ne pas en perdre une miette, quitte à t’effondrer sous le coup de la fatigue, à un moment donné. « Je m’y tiendrais aussi… » A cette parole. Oui. Tu lutteras contre tes envies, et ton désir, pour que ça reste comme ça, malgré tout, même si … Oui, vraiment, c’est encore plus dur, maintenant, parce que, tu as tellement envie de le sentir, que c’en est douloureux. « Mais je ne te promets pas d’être sage. » Au fond. Tu ne l’es jamais. Pas avec lui. Depuis que le désir s’est installé en toi, qu’il s’est insinué dans tes veines, tu ne l’es plus, en sa présence, il faut toujours que tu le débarrasses de ses vêtements, que tu le touches, que tu l’embrasses, que tu te colles à lui, que tu fasses en sorte qu’il vienne à toi, te touches, t’embrasses à son tour. Non. Tu n’es pas sage avec Laszlo, tu as rarement envie de l’être, en vérité.

Et d’ailleurs, ma grande … voilà que tu recommences, tu te hisses, malgré la douleur, tu le pousses, et tu viens t’installer au-dessus de lui, parce que, tu aimes ça, c’est presque devenu une habitude, chez toi, de te poser de cette manière, à califourchon, tes deux mains à plat sur son buste, ton regard, brûlant, ardent, planté dans le sien. « Maintenant je me sens comme à la maison. » Et probablement pour la première fois depuis ton retour, tu as un sourire vrai, taquin. « Je vais passer cette dernière semaine accrochée à toi, je te le promet, je ne veux voir personne d’autre … » De toute façon, tout est prêt, tu t’en étais assurée avant le départ de mission.
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Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
+ MESSAGES : 237
Laszlo Koenig
Mer 1 Juil - 22:10
Ça tambourine dans ta poitrine comme si ton corps voulait déchirer tes chairs, casser tes os pour se libérer. Ça pourrait être inquiétant, si tu ne l’avais pas vécu, plus d’une fois d’ailleurs. Tu sais parfaitement ce qu’il se passe, tu connais la sensation brûlante que ton coeur veut sortir de toi pour aller se réfugier contre elle. Après tout, Laszlo, tu ne lui as pas offert ce surnom de “mon Coeur” pour rien. Cette fois est autant l’incarnation de ton coeur, que la garante de celui au fond de toi. Elle possède et est. Elle a une place immense, tu vois.

Et tu vois, tu as beau la toucher, la caresser, l’embrasser, tu as quand même cette volonté de te tenir à cette parole complètement stupide que vous vous êtes donnée. Elle n’était pas stupide de base, mais elle était certainement surprenante pour des jeunes gens de votre genre. Maintenant que tu l’as perdue, que tu la retrouves, tu te rends compte combien tu aurais pu devenir dingue d’avoir repoussé ce pas si loin et de l’avoir perdue avant de le passer. Sauf que voilà, tu la tiens à nouveau contre toi, et tu refuses d’utiliser cet argument de peur pour tout prendre sur le champ. En faite, tu n’aimerais probablement sauter cette barrière maintenant, dévoré par la peur et la douleur. Tu ne trouverais pas ça honnête pour elle, pour toi… pour votre amour.

« Alors, ne le sois pas. Tu lui souffles, en revenant glisser ton visage dans son cou, quelques instants, avant de reprendre la parole. Je t’aime comme tu es. En faite, je t’aime surtout parce que tu me ressembles autant que tu m’es différente. Sois tout ce que tu veux. Tes lèvres reviennent s’emparer des siennes. Tu pourrais même être une furie que tu ferais de moi le plus heureux des hommes. »

C’est si vrai, Laszlo. Quoique cette femme te donnera, elle fera toujours de toi l’homme le plus comblé de cette ville, parce que tout ce que tu veux d’elle, c’est son amour, sa présence, ses yeux, ses cheveux, tout. Tant qu’elle reste ton tout, ça te suffira. Et quand tu vois la manière dont Karhlya te regarde, tu comprends que tu ne lui en demandes pas tant.

Et puis, elle finit par bouger, se hisser sur toi, dans cette position qu’elle a déjà prise plus d’une fois. Et si tu la laisses faire, tu viens aussi vite poser tes mains sur ses hanches pour la stabiliser. Ton visage se charge d’une nouvelle vague d’inquiétude quand tu peux voir plus clairement ses blessures, jusque là cachée sous ses vêtements puis la couverture, mais elle parle. Et son sourire contre ta peur, c’est elle qui gagne, comme toujours.

« Tu as raison, comme si rien ne s’était passé. Tu souffles, et te voilà à forcer sur tes lèvres pour lui adresser un très léger sourire. Tu peux même me demander de te porter sans te lâcher, je le ferai avec joie. »

Parce que de toute façon, toi, tu adores la porter, la tenir, et ne plus la lâcher. Tu t’en ficheras du regard des autres, même de celui de sa mère. Si Karhlya te le demande, tu sais que tu le feras, parce que quoi qu’elle te demande, tu le lui donneras toujours. Tout… à part sûrement de l’abandonner, ça, c’est certain. Mais à la place, tu chasses cette idée de ta tête et tu la regardes. Enfin, Laszlo, enfin tu la vois ! Depuis qu’elle t’est apparue, dans cette forêt, tu te rends bien compte que tu avais refusé de la voir clairement. Tu t’es agrippé à ton touché pour éviter de craquer, mais là, elle est là. Au-dessus de toi, elle te maintient contre le matelas. Elle avait raison, ta brune, elle n’est pas sage, et toi, tu l’aimes encore plus comme ça !

« Tu es belle. Tu es si belle. Tu m’as tellement manquée. Tu es… Tu es… »

T’as pas les mots pour le dire, alors à la place, tu viens poser tes mains sur elle. Tes doigts glissent de ses hanches à son ventre, remontent le long de son buste. Et tu te rends compte que tu pourrais la dévorer, là, comme ça. À la place, tu continues à bouger les mains contre elle, sur elle, sans la lâcher du regard. Tu n’as pas besoin de voir sa peau quand tu la touches, tu préfères te noyer dans ses yeux. Et tu finis par simplement poser ta main droite contre son sein gauche pour y sentir son coeur, alors que de l’autre tu effleures les zones bleuies de sa peau, au niveau de son ventre.

« Je ne me lasserai jamais de laisser mes doigts te parcourir. Et te voilà à tirer sur tes abdos pour te hisser vers elle et tu finis par poser tes lèvres non pas contre les siennes, mais sur sa clavicule, doucement, avant de glisser à sa gorge, et son épaule. Laisse-moi prendre soin de toi… »
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 350
Karhlya Koenig
Jeu 2 Juil - 12:00
Tu as probablement besoin de reprendre certains repères. Et en l’occurrence, auprès de lui, ils sont aussi simples qu’étranges, tes repères. Une posture. Une façon de s’embrasser. De te blottir contre lui. Ce n’est que ça, et c’est pour ça que tu forces, que tu te hisses au-dessus de lui, parce que, ça te fait véritablement te sentir à ta place, juste parce que c’est une habitude que tu as prise. Juste parce que … oui, ça te fait te sentir bien, tout simplement. Tu le regardes. L’observe. Tu peux le sentir, sous toi, c’est presque une manière bien à toi de le retenir, de le faire prisonnier, pour ne pas risquer qu’il disparaisse, encore, tu t’assures de le garder, ce soir, cette nuit, les jours à venir. Toujours. Avec toi. Juste toi. Rien que toi. Tant pis si tu es égoïste. Tu … tu le veux. Tu le désires. Et là, tu vois, tu ne cesses de te répéter à quel point il t’appartient, autant que toi, tu lui appartiens, tu veux lui appartenir.

Alors, oui, tu refuses catégoriquement de te forcer à être sage. Tant pis, si tu dois frôler, effleurer les barrières et les limites, les bousculer, même, un peu, juste un peu, sans les dépasser, sans les faire sauter, juste … ouais, en somme, tant pis, si tu joues avec le feu qui s’allume toujours en toi, quand ses doigts, ses mains, ou ses lèvres se mettent à parcourir ton corps et ta peau. Et tu vois, c’est exactement ce qu’il est en train de faire, tu sens ses mains, qui maintiennent tes hanches, pour finalement glisser, et ses doigts passent sur ton ventre, t’arrachant des frissons qui remontent le long de ton dos. Même pas deux jours sans lui, Karhlya, et tu as l’impression douloureuse qu’il n’avait pas posé les mains sur toi depuis une éternité. Ça t’avait tellement manqué, de le sentir, si bien que ton corps réagit au centuple, qu’une vague de chaleur te ravage complètement. Pour ça. Juste pour ça. Rien que pour cette caresse, et sa main, tout contre ton sein. C’est dire, à quel point la dernière semaine qui vous reste avant d’être enfin mariés risque d’être compliquée.

« Et je ne me lasserais jamais qu’ils le fassent … » Tu souffles, déjà bien trop brûlante de désir, alors qu’il se redresse, et que tu bouges légèrement pour enrouler tes jambes autour de lui, pour le retenir encore, d’une certaine façon. Tu le laisses t’embrasser, tu soupires sous ses lèvres qui se posent ici, et là, sur ta peau, et chacun de ses baisers t’apparais être comme une brûlure de plus, sur ton corps, une brûlure agréable, au point où, oui, tes soupires en viennent à trahir de « encore » que tu te retiens de souffler contre lui, pour en réclamer bien plus encore. « Laszlo … » Tu murmures, tout en rejetant tes cheveux en arrière, en penchant la tête un instant, avant de te redresser, de revenir à lui, de venir prendre ses lèvres, probablement un peu trop brusquement, pour lui offrir ce baiser, plein du feu qui te ronges de l’intérieur. « Je suis complètement folle de toi… » Ah. Alors ça, c’est un fait. Tu l’aimes oui. Mais tu l’aimes tellement que tu es devenue complètement accroc, oui, au point d’en devenir dingue, c’est ça, Karhlya, sans lui, tu deviendrais folle, mais … lui te rends folle. Folle d’amour, d’envie, de désir. « Tu me fais perdre la tête. Je te veux si fort. »

Et pourtant, tu te contentes de l’embrasser. Tes baisers sont certes bien plus fougueux qu’ils ne devraient l’être, mais, tu ne fais rien de plus, si ce n’est resserrer tes jambes, autour de lui, te presser contre son buste, faire glisser tes lèvres contre son cou, son épaule. « Je t’appartiens, fait ce que tu veux de moi. »
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Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
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Laszlo Koenig
Jeu 2 Juil - 13:54
Elle t'appartient. Tu le vois, clairement, sans filtre, sans peur, sans panique, parce que sous tes doigts, elle réagit. Elle est comme toi, Laszlo, le simple contact d’une main contre elle, et elle perd la tête. Et tu devrais probablement ne pas en profiter, lui laisser du temps pour se reposer, se refaire une santé, mais ça te plait bien trop de la voir comme ça. Ça te rassure, c’est tout ce que tu veux lui donner, tout à coup. Alors oui, ta main glisse contre elle, vient se nicher contre sa poitrine, et tu te redresses alors qu’elle prononce ton prénom de la manière la plus agréable qui soit.

« Moi aussi, Karhlya. Dès que tu es prêt de moi, mon coeur, ma tête et mon corps entrent en conflit. Chaque veux quelque chose de toi, et aucun n’arrive à s’imposer aux autres. »

Et tu te retrouves à agir sans le voir, à hésiter quand il ne le faut pas. Tu perds pied, tu glisses tes lèvres contre sa peau, et probablement que tu pourrais la mordre, pour la marquer, pour extérioriser ta colère de l’avoir perdue, mais tu ne le fais pas. Tu l’aimes trop dans la douceur pour te permettre un tel geste. Un jour, peut-être cesseras-tu de toujours te retenir et de n’être que doux et tendre, mais pour l’instant, tu es bien incapable de laisser toute la part d’ombre au fond de toi s’exprimer.

Elle continue, elle parle et tu te rends compte que tu vas craquer. Elle est là, elle te retient, elle te touche et voilà qu’elle te dit ces mots-là. Tu trembles, soudainement, d’envie. Tu sens clairement tes doigts la toucher, d’une manière probablement plus précise, sans honte, juste avec ce désir. Tes lèvres se font happer par les siennes, et tu te sens couler, mais dans un ultime effort, tu reprends le dessus, et tu obéis à cette dernière chose qu’elle te dit. Tu peux faire ce que tu veux.

« Laisse-moi t’offrir tout ce que tu veux. »

Encore un murmure brûlant contre sa bouche, et soudainement, tu la soulèves, la bascule et tu reviens interchanger vos places. Elle sur le matelas, toi au-dessus. Tu dénoues ses jambes de toi, comme si elle ne représentait aucune force face au tsunami de sentiments en toi. Et tes mains reviennent prendre son visage, pour la tenir comme ça, un instant.

« Juste un peu… Je veux te toucher. »

L’embrasser serait probablement plus vrai, parce que l’instant suivant tes lèvres reviennent lui offrir un baiser brûlant, avant de glisser de son visage. Et pendant de longues minutes, si l’une de tes mains reste contre sa joue, de tes lèvres tu ornes chaque parcelle de sa peau de baiser. Parce que tu l’aimes en entier, sans limites. Et quand tu comprends que tu vas craquer, que ton corps lui a déjà dépassé la limite de l’acceptable, tu finis par retomber à côté d’elle, et tu la reprends dans tes bras tremblant de désir.

« Tu es si parfaite. Tout m’avait tant manqué. Je voudrais tellement cesser d’être sage. Tu ne l’es pas, mais probablement que tu le restes plus qu’elle. Mais tu as besoin de repos, mon Coeur. Je ne veux rien dépasser dans cet état. Tu resserres tes mains contre elle, en caressant doucement ses cheveux. Je ne te lâche plus, mais il faut que tu te reposes, maintenant. »

C’est ce que tu penses le meilleur pour elle, probablement pour toi si tu ne veux pas franchir la limite. Alors oui, tu te calmes, même si tu ne peux tout bonnement pas cesser d’irradier de cette chaleur qui te brûle en dedans. Tu caresses ses cheveux d’une main, de l’autre tu la retiens contre toi. Et puis tu finis par poses tes lèvres longuement sur son front, en inspirant son odeur pour te calmer, te détendre.

« Tu as besoin de quelque chose en plus pour dormir ? Ta voix est lente, bien plus calme. Je sais chanter des comptines et raconter des histoires. Parce que tu as été un grand frère dévoué. »
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 350
Karhlya Koenig
Jeu 2 Juil - 19:45
Tu avais prévenu, que tu ne serais pas sage. Mais la bonne nouvelle, c’est que, comme bien souvent, comme toujours, en fait, si tu cèdes, si tu craques, si tu coules, si tu te laisses envahir, submerger par le désir, lui n’est pas en reste non plus. Il te suit. Il te laisse faire. Il ne cherche pas à t’arrêter, à te calmer, à te repousser, bien au contraire, il t’accueillie, à bras ouverts et toi, tu t’engouffres dans cette grosse faille qu’il laisse bien à découvert, sous ton nez. Vous êtes tous les deux dans le même état, et peut-être que si tu prenais un peu de recul, ma belle, tu te rendrais compte à quel point, parfois, tu dépasses toutes les limites et les barrières que tu pensais avoir et posséder. Tu n’as jamais été une fille timide, qu’on se le dise, mais, tu n’as jamais non plus été une femme provocante. Tu crois en l’amour, même si tu risques ta vie au jour le jour, tu n’as jamais profité de ce simple fait pour ignorer les convenances. Certains passent de partenaires, en partenaires, ils cèdent devant un regard, quelques mots, pour quelques heures, et ça se termine, tu n’es pas comme ça. Tu n’as jamais accepté les avances de personne, surtout pas quand elles étaient lourdes de sens. Regarde Ezechiel, Karhlya, tu as probablement pris ça pour de la plaisanterie tout le long, mais il n’empêche que tu aurais pu faire tourner les choses autrement, si tu t’étais réellement rendu compte des choses, et si tu avais voulu, surtout. Pourtant non. Tu as toujours été dans la retenue, tu pensais avoir du mal à t’offrir à un homme un jour, honnêtement, les rares fois où tu y as pensé, tu t’es mise à appréhender étrangement les choses, si bien que tu as mis l’idée derrière toi, loin. Mais regarde-toi, maintenant, face à Laszlo. Tu n’as aucune hésitation, et … en fait, tout se passe merveilleusement bien. Il y a de l’envie, il y a du désir, mais il n’y a pas de précipitation, les barrières tombent entre lui et toi, mais elles tombent lentement, une à une. Tu le découvres. Il te découvre. Chaque fois, vous allez un peu plus loin dans vos caresses, dans vos baisers, les vêtements disparaissent, toujours un peu plus. Ça avance. Doucement. Ça te frustre, en partie, mais de cette frustration, tu le sais, est né un désir plus grand, plus fou, plus ardent.

Et te voilà, à nouveau pendue à ses lèvres, à lui déclarer à quel point tu lui appartiens, et surtout, à lui énoncer ce que ça signifie : il peut tout faire avec toi, tout ce qui peut bien lui faire envie. Tu t’offres, sans détour, sans limite, et tu échappes un presque … ronronnement ( ? ) lorsque tu le sens te soulever, te faire basculer pour venir au-dessus de toi. Et. Tu vois, Karhlya, si tu aimes être perchée au-dessus de ton homme, quand il inverse les rôles, si soudainement, quand il se retrouve là, à te bloquer de son corps contre le matelas, tu te rends compte que ça te plait encore plus. D’autant plus lorsqu’il t’embrasse, lorsque tu sens ses lèvres couvrir ta peau de baisers brûlants. Tu souffles. Soupire. Et ce n’est que parce qu’il s’arrête, que tu parviens à t’empêcher de gémir, parce que, vraiment, tu réagis bien trop fort à lui, à ses caresses, ses baisers, à son simple touché.

Il retombe, près de toi, et si tu grognes, si tu te plains, par automatisme, parce qu’il s’échappe de ce à quoi ton corps aspire encore et toujours, tu finis tout de même par venir contre lui, le corps brûlant, le souffle court, la peau frissonnante, pourtant, et le corps tremblant. Tu te raccroches à sa voix. Et surtout, tu abdiques, ma grande, en venant juste te recroqueviller un peu, pour rester contre lui, entre ses bras. « De toi, juste toi … » Tu veux bien consentir à fermer les yeux, chose que tu n’as pas fait depuis … pratiquement deux jours maintenant, mais tu ne le feras que si tu ressens sa présence auprès de toi. « Je veux m’endormir avec toi, dans tes bras. » Toi qui étais si brûlante de désir, il y a deux minutes à peine, voilà que tu ressembles à un bébé, maintenant, à une toute petite fille qui refuse de s’endormir seule. Et le pire, c’est que ça marche. Parce qu’avec le contact de sa peau contre la sienne, avec son odeur dans les narines, tu ne tardes tout simplement pas à t’éteindre, à sombrer, tant tu es épuisée…
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Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
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Laszlo Koenig
Jeu 2 Juil - 20:37
Tu devrais probablement craquer, Laszlo. Tu la veux, elle te veut. Vous avez fait durer tout ça si longtemps, que ça en ferait rire jaune pas mal. Et puis, tu as cru l’avoir perdu, et tu la retrouves. Et toute cette passion que tu avais pour elle, cette force dans tes sentiments, ça s’est transformée en quelque chose de plus fort encore. Tu as besoin d’elle, de la toucher. Tu t’écouterais, Laszlo, que tu ne retirerais plus tes lèvres de sa peau. Mais le truc, comme toujours avec toi, c’est bien que tu ne t’écoutes pas.

« Je ne m’éloignerai pas. Je suis là, et je le reste. Je veille sur toi, mon Coeur. »

Voilà tout ce que tu parviens à dire alors qu’elle revient se blottir contre toi et que toi tu te fais le plus apaisant possible. Tu ne la quitteras plus, tu ne la laisseras plus jamais derrière, oui. Et même si Nacht mériterait des soins, tu décides de ne pas bouger du lit. Tu sais, dans le fond, que Kaleigh et Finn, vont le faire, au moins la desceller et lui donner à manger. Demain, tu passeras du temps avec la jument, mais ce soir, tu lui es entièrement dévoué parce que tu viens de la retrouver.

Et tu vois, Laszlo, elle finit par sombrer, sacrément vite et tu prends conscience de son état, de sa fatigue, mais aussi du choc qu’elle vient de subir. Et si tu devais probablement dormir aussi, tu n’y parviens pas. Tu gardes la chandelle allumée, dans la chambre, et tu la surveilles, tu la veilles. Tes mains ne cessent de caresser ses cheveux, alors que, sans le vouloir, tu viens caler ta respiration sur la sienne. Ce n’est que lorsque la porte s’entrouvre tout doucement, que le visage de Kaleigh apparaît, inquiète et marquée elle aussi, que tu comprends que tu n’as plus rien à craindre. Vous êtes en sûreté, tous les deux, autant que vous êtes.

¤ ¤ ¤

Tu ne dors presque pas, cette nuit-là. Parfois tu sombres, mais dès que ton sommeil te fait bouger loin d’elle, tu reviens à la réalité d’une manière presque brutale, le coeur qui perce ta poitrine. À chaque fois, tu reviens la prendre contre toi, et le même cinéma recommence. La rassurer, pour te calmer toi. La veiller, pour vérifier qu’elle va bien, qu’elle respire, qu’elle est bien là. Et tu finis encore par couler, dans le gluant du sommeil angoissé qui semble vouloir te tenir.

Au final, le soleil n’est pas très haut quand tu comprends que tu vas arrêter de dormir, maintenant. D’une main, tu frottes tes yeux, et puis tu finis par simplement la regarder. Et tu pourrais probablement la regarder comme ça pendant des yeux, tant elle te suffit, plus que respirer, boire et manger réunis.

« Je te protégerai… »

C’est un souffle, douloureux, alors que tu continues de passer une main légère contre elle, pour lui jurer autant que tu le fais à toi-même, de ne plus jamais faillir. Parce que c’est bien ça le pire dans cette histoire, la pilule que tu n’arrives pas à avaler… Tu as échoué. Qu’elle l’accepte ou pas, tu n’as pas tenu ta parole et ça, Laszlo, c’est un gros souci pour toi.

« Je ferai en sorte que personne ne prenne ma place… Tu murmures en repensant, encore à Bailey et à son regard. »
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