Attack on Titan
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Promotion : Quand un tombe, il y en a un autre pour prendre sa place. (everyone)
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Kanaan Frei
Kanaan Frei
Kanaan Frei
+ MESSAGES : 176
Kanaan Frei
Jeu 18 Juin - 14:52
Bien sûr qu’elle essuie ses larmes en le voyant. Micah a bien compris que la jeune femme essayait toujours de paraître plus forte et plus dure devant lui… à croire qu’elle se sent le devoir de lui ressembler. Ça pourrait le faire rire, lui donner quelque chose pour se moquer, mais là, en voyant l’humidité sur son visage, il a juste envie de cogner quelqu’un. Bailey, visiblement puisque c’est lui le souci. À la place, il se retrouve à l’attirer comme une brute contre lui, en tapotant maladroitement son dos.

« J’y comprends rien. Pourquoi faut toujours que tout ce que tu fais soit aussi compliqués hein ? J’vais finir par croire que je suis plus con que mes pieds. »

Et ça, clairement, ça ne l’enchante pas. Micah voudrait être intombable, plus fort que fort, mais le souci qui se pose de plus en plus, c’est qu’il ne pige pas toujours ce qu’il devrait faire “au mieux”. Avec Saskya, il demande, il supplie s’il le faut, pour qu’elle lui dise quoi faire. Mais avec Karhlya, il ne fait que grogner et taper un peu tout ce qui passe à porter. Ça finit souvent mal, c’est sûr, pourtant c’est la seule option qu’il voit. Enfin, à part lui obéir comme aujourd’hui, en laissant tomber le Caporal.

« Ouais ton blanc-bec. J’te jure, t’aurais pu en choisir un, un peu moins tout gentil là. Il a presque réussi à m’faire mal au coeur en te regardant partir avec son vieux sourire… Ce type cache toujours tout sous un sourire ? »

Il la relâche, finalement avant de regarder vers la foule. Et c’est en pensant à son idiot de futur mari (mais quelle idée de vouloir se marier si vite, hein), qu’il attrape la brune par le poignet. Sans lui laisser forcément le choix de le suivre, il l’entraine dans son pas rapide et ses foulées allongées, tout en se remettant à parler :

« Pis bravo, d’ailleurs, même si ça me fait chier comme pas possible. J’te préviens, t’as pas intérêt à te faire croquer hein. Il continue de la tirer vers la foule, mais pas vers là où Laszlo se trouvait avant. Il retourne en faite vers la petite estrade que les gradés ont quittée. Allez, essuie tes larmes, sinon tu vas être moche. »

C’est ça, sans douceur Micah essaie vaguement de la rendre présentable pour la partie suivante du plan. Pourquoi il s’est déjà laissé entraîné de ce bouzin, déjà ? À ouais, la pitié… et un regard de Saskya qu’il a pris pour un “sois sympa un peu”. Il finit donc par la faire grimper la, et il la place face à lui, dos à son futur époux qui avance lentement, visiblement un peu inquiet.

« Bon, parait que t’aimes bien les vieux jeu ? T’as même pas fait un discours pour la foule, c’est moche ça ! Et le voilà à faire un vague mouvement de main pour faire signe à Laszlo d’approcher. J’devrais t’y pousser, tu crois ? »
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 350
Karhlya Koenig
Ven 19 Juin - 10:53
Tu te retrouves à rire, légèrement, tout contre ton frère. Tu n’es pourtant pas si compliquée que ça, Karhlya, au contraire, tu aurais même tendance à estimer que tu es une fille assez simple. Pour autant … non c’est ton frère qui n’est juste pas doué de compréhension dans certains domaines et puis, il y a aussi le fait que tu n’as pas parlé de Bailey, avec lui. Il ne sait pas. Et c’était ton choix, parce que, tu voulais à tout prix éviter le même genre de cinéma qu’il a pu faire face à Laszlo. Comme quoi, tu vois, Karhlya, tu n’étais vraiment pas sûre de toi avec le Caporal. Tu craignais qu’il ne finisse par fuir à nouveau, si ton frère venait à lui avec ses menaces ? Pourtant, tu as laissé Laszlo lui faire face, à sa façon, il a pris un coup, mais, tu savais qu’il ne fuirait pas. Comme quoi, tu vois, il y a des choses qui ne trompent pas. Et puis, tu sais ma grande, l’homme qui t’aimes se doit d’accepter ta famille, tu n’as pas à craindre, parce que, si ça ne passe pas avec ton frère – et on sait que c’est une épreuve – alors, c’est sûr que ça ne tiendra pas, que ça ne mènera à rien.

« Mh … j’en ai l’impression, je trouve ça mignon, moi. » Tu lui souris, tout en sachant qu’il va prendre ça avec une grimace, ou te lancer une pique moqueuse, mais tu t’en fiches. Ce n’est que la vérité, et puis, surtout, tu prends ça comme une preuve de force, face aux autres, tout en sachant parfaitement que Laszlo ne « cache » rien, il est sincère, il tient bon face à certains événements, parce qu’il estime que c’est pour le mieux, mais tu sais qu’il peut craquer, pleurer, s’énerver même. « Il sait s’exprimer, crois-moi. » Tu finis par souffler, avant de te mettre en route, justement pour le retrouver.

Le truc c’est que ton frère semble décidé à te suivre, mieux, à te guider. Il vient chercher ton poignet, il t’entraîne avec lui, et fait qui devrait t’étonner, il ne part pas en avançant qu’il a autre chose à faire, non, il à l’air de chercher avec toi, et il fait même la conversation dis donc. « J’compte pas me faire croquer. » Tu as … de nouveaux objectifs, des choses à faire, à découvrir, un avenir à construire, une famille à fonder, tu vois loin, mais tu y vois de belles choses et ça, c’est sûr, ça va te motiver à rester en vie pour bien des années encore. « Laisse-moi deviner, tu vas être casse-pieds chez Bailey, maintenant ? Plus que d’habitude je veux dire. » Tu coules un regard taquin, moqueur, sans doute, mais sans reproches, plein de bienveillance, parce que, tu le sais, tu le connais, il a l’air calme en disant les choses, pourtant, sur le terrain, ça risque de clairement changer.

Tu repasses une manche sur ton visage, en levant les yeux au ciel. Il te fait grimper sur l’estrade, et quand tu t’en rends compte, alors qu’il te place face à lui, et que tu avise la foule dispersée, les gens qui parlent entre eux, boivent un verre. « Pourquoi tu me ramènes ici … je veux pas faire de discours. » Tu es comme une enfant, là, presque suppliante, pour ne pas parler devant l’assemblée. Tu devras le faire, bientôt, ce sera une obligation, mais si tu pouvais échapper aux regards de tous aujourd’hui, ça t’arrangerais, hein. « Si tu m’enquiquines avec ça, je te pousse en bas de l’estrade. » Et tu fais mine, de le pousser justement, légèrement, en arrière comme pour prouver que t’en es capable.
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Kanaan Frei
Kanaan Frei
Kanaan Frei
+ MESSAGES : 176
Kanaan Frei
Ven 19 Juin - 14:54
Dans quoi il se fait embarquer encore une fois ? Micah soupire, et pourtant, il encaisse, il supporte ce rôle qui ne lui va vraiment pas et il l’entraîne sur l’estrade. Malheureusement, les choses ne sont encore pas finies. Il se doit de l’occuper, le temps de pouvoir s’éclipser, et le voilà, en face de sa soeur, à l’écouter parler et quand elle évoque l’escouade où il va se retrouver sans elle, il réalise ce qu’elle est en train de lui dire.

« Pourquoi je… ?! Oh putain ! Mais… Et le voilà qui se gonfle comme un oiseau blessé, ses lèvres s’abaissent encore un peu et il se remet à grogner. Me casse les couilles leurs histoires d’escouade. j’te préviens, si je te vois faire des conneries, je viendrai t’engueuler quand même, même s’il faut que je me barre de la formation ! »

Et finalement, lui qui aurait pu rester calme aujourd’hui, profiter un peu de la célébration puis disparaître pour retourner auprès de sa femme, le voilà à râler vraiment. Il n’y avait pas pensé, oui… Et maintenant qu’il est devant le fait accompli, Micah n’est vraiment pas content. On le prive de sa femme, et quand elle reviendra, ce sera sous les ordres de son Caporal qu’il déteste toujours autant. Voilà qu’on lui retire sa soeur pour la mettre loin de lui…

Heureusement qu’il relance sur cette histoire de discours, parce que ça lui évite de faire un scandale devant lui, ou de tomber sur le Major pour demander sa mutation aussi vite. En faite, ses yeux quittent la brune pour chercher le chef des Armées quand elle revient râler et le repousser un peu. En grognant, Micah ramène ses yeux à elle.

« C’est ça, ouais, essaie. Tu sais très bien qu’à ce petit jeu je gagnerai toujours ! Il fronce les sourcils, et un simili de sourire perce sur ses lèvres. Encore plus quand j’ai un coup d’avance »

C’est Koenig, qui a dit ça hier, en lui demandant son aide. Qu’à deux, ils auraient un coup d’avance pour surprendre Karhlya. Sans vraiment bien comprendre l’idée, Micah s’avance brusquement vers elle, mains sur ses épaules. Et sans attendre, sans même lui laisser le temps de grogner ou se défendre, il la retourne face à l’homme qui est monté en silence derrière elle.

« Tu m’revaudras ça, gamine. Qu’il souffle à son oreille, alors que la foule se tait soudainement et que lui, il prend la poudre d’escampette. »
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Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
+ MESSAGES : 237
Laszlo Koenig
Ven 19 Juin - 14:57
Tu n’as eu le temps de ne rien dire, Laszlo, que cet intenable de Kanaan t’as laissé en plan pour retrouver sa soeur. À croire que la décision que tu as prise il y a quelques jours et que tu as partagée avec lui lui importait plus qu’à toi. Ou juste que son frère encaisse mieux l’angoisse que toi, Laszlo. Tu souris, tu lui fais confiance à Karhlya, mais tu ne peux pas faire taire la douleur en toi. Et tu vois, si Kanaan part, toi, Laszlo, tu enfonces tes mains dans tes poches jusqu’à refermer tes doigts sur une petite boîte douce. Le grand jour, si Karhlya te le permet.

Il ne se passe pas tant de temps pour que l’homme revienne en tirant sa soeur comme une vulgaire poupée de chiffon. Si tu étais plus détendu, sûrement que ça te ferait rire de voir ces deux forces de la nature s’opposer, se ressembler et se parler comme si le reste du monde n'existait plus. À la place, tu inspires à fond et te voilà à traverser la foule vers la petite estrade. Visiblement Kanaan a décidé de vous donner un peu de hauteur, déjà que toi tu as choisi de faire ça aux vues et sus de tous vos collègues.

C’est en silence, en retrouvant un sourire doux que tu t’approches dans le dos de ta future femme, si elle accepte ta demande. Tu es d’ailleurs sur le point de faire signe à ton complice du jour que tu es prêt, mais il prend les devants et tout d’un coup, le voilà qui empoigne sa soeur et la retourne face à toi. Et tu vois, Laszlo, tu sais que tu es en passe de faire le bon choix, parce que, dès que tes yeux tombent sur ceux de Karhlya, tu retrouves ce merveilleux sourire, en même temps qu’une vague de chaleur se répand en toi. Tu es heureux rien que de la voir, c’est dire si ton futur à ses côtés promet d’être brillant.

Tu ne dis rien, et avant qu’elle ne puisse venir vers toi, pendant que la foule se tait par surprise, tu ressors de ta poche une petite boite en velours blanc immaculé. Tes lèvres s’étirent encore, si c’est possible, et tu te plies, te penchent, jusqu’à venir déposer un genou devant elle. Et elle le savait, que tu ferais ta demander, mais pas quand, ni comment, alors tu guettes la réaction dans ses yeux, avant d’ouvrir, enfin, la bouche :

« Karhlya Ainsley, je t’aime et t’aimerai toute ma vie, j’en suis certain. Pour beaucoup, cela suffirait, mais moi, je souhaite avoir le plaisir de te savoir ma femme, et la future mère de mes enfants. Tu lui souris plus encore en ouvrant la boite devant elle. Et c’est en connaissance de toutes ces choses, et avec la bénédiction de ta mère que je te le demande aujourd'hui : veux-tu m’épouser ? »

Et te voilà, devant tout le monde, où plus aucun bruit ne se fait entendre, comme si tout le monde était pendu à ses lèvres à elle. Toi aussi d’ailleurs. Tu lèves un peu l’écrin pour lui dévoiler une bague extrêmement fine, en or, représentant deux tiges de roses entrelacées, où quelques fleurs sont représentées par de tout petits rubis. Une bague de famille, l’apport des Koenig pour cet événement. Une bague de fiançailles de ta famille, parce que celle de mariage viendra du don de sa maman.
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 350
Karhlya Koenig
Ven 19 Juin - 20:17
Franchement. Toi. Un discours. Et puis, c’est un peu tardif, pour songer à s’exprimer, tu vois, il aurait fallu que tu fasses ça juste après le Major, histoire de donner un peu de sens à la chose. Là, la foule est toujours bel et bien là, mais ils discutent tous, les uns, avec les autres, c’est à peine quelques regards viennent encore à toi depuis que ton frère t’as ramenée sur cette estrade. Et toi, tu ne penses qu’à descendre, maintenant, à fuir, parce que, tu t’es mise en tête de retrouver Laszlo pour faire cesser son inquiétude, s’il s’inquiète. Alors tu soupires, tu lèves les yeux au ciel, tous les signes de ton impatience, et d’une certaine forme de lassitude, vois-tu.

C’est étrange, parce que, tu ne préfères même pas penser à cette nomination. Tu veux … prendre les choses comme elles viennent, tu sais que si tu rumines trop, si tu te poses trop de questions, tu vas devenir complètement dingue, et tu n’as vraiment pas envie de ça, ma grande. Pour l’heure, tu l’as, ton grande, et tu penses à juste … passer à autre chose. Tu ne veux sans doute même pas le fêter, du moins, toi, tu n’y penses absolument pas. Il faut dire que la remise de ton insigne à été suivie d’une discussion houleuse, ta vie personnelle prends largement le pas sur tout le reste en ce moment, et ce n’est finalement pas plus mal, parce que, tu avances, tu évolues, tu fais des pas de géant en avant, et ça te plait, vraiment.

Il te provoque, ton frère. Il gagnera toujours … oui et non, il a la force, et tu as bien d’autres atouts pour en venir à bout, si tu le veux. Du coup, te voilà prête à le prendre au mot, à lui proposer de tenter sa chance, pour voir, sauf que tu penches la tête, tout à coup, sur le côté. « Un coup d’avance, quel c--… » Il ne te laisse pas terminer. Ses mains se posent sur tes épaules, il te fait te retourner, dos à lui et te voilà nez à nez avec Laszlo. Tu as ce sourire, qui revient sur tes lèvres lorsque tu le vois. Ton cœur prend ce rythme, si particulier. Et si tu entends les mots de ton frère à tes oreilles, tu ne te retournes pas, tu ne réponds pas non plus, parce que, c’est fini, Karhlya, quand Laszlo Koenig est dans les parages, désormais, tu ne vois plus que lui. Il est beau, quand il te sourit de cette manière. Tu ne dis rien, tu ne sais pas pourquoi tu ne dis rien, peut-être à cause de son regard, celui dans lequel tu peux lire qu’il se passe quelque chose. Et effectivement … le voilà que se penche, qui pose un genou à terre, et rien qu’à cette posture, qui te rappelles ce moment, entre vous, dans ta chambre au QG, tu comprends ce qu’il est en train de faire, Karhlya, et tes yeux se chargent de larmes, à nouveau. Des larmes de joie, cette fois. De bonheur.

Il y a bien des regards, qui se sont braqués sur vous, mais étrangement, tu ignores. C’est … un moment qui n’appartient qu’à vous. Tu savais qu’il le ferait, tu ne savais pas quand, en fait, Karhlya, malgré ton empressement, et le sien, tu t’étais probablement faite à l’idée que ce genre de chose prenait du temps, surtout qu’il voulait faire les choses bien. Il avait parlé de voir ta mère, tu ne savais même pas qu’il en avait eu l’occasion. Et de toute évidence, il s’était mis d’accord avec Kanaan ce qui était … encore plus impressionnant.

Il prononce ton prénom, ton nom, il parle, il t’offre un discours dont chacun des mots te touche en plein cœur. Et puis, il ouvre cette petite boîte blanche, et tu y découvres cette bague, toute fine, délicate, et à la fois … si belle. Et enfin, elle vient, cette question, et toi, toi tu pleures, ma grande, les larmes ont envahi ton visage, et te voilà, à hocher la tête un peu maladroitement, avant de souffler, un petit coup. « Oui … » Tu articules. Difficilement. Tu vois, tu avais déjà été gagnée par une émotion similaire, la première fois, quand il t’avait demandé si tu accepterais de l’épouser, mais là … là, Karhlya, c’est concret. Il a été trouver ta famille, pour obtenir ta main. Il a fait ça, Karhlya, il a fait, rien que pour toi, et toi, tu te sens aimée, tu te sens désirée, tu te sens si importante, dans ses yeux, que ça te paralyse presque, tu n’oses plus bouger, tu te contentes de laisser échapper ces larmes de joie, tes yeux humides accrochés aux siens. « Oui et encore oui … mille fois oui. » Que tu finis tout de même par réussir à dire, plus ou moins de façon audible, d’une toute petite voix, ébranlée par l’émotion.
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Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
+ MESSAGES : 237
Laszlo Koenig
Sam 20 Juin - 14:29
Tu n’avais pas imaginé ta demande en mariage différente de ça, Laslzo. Tu as prévu le moment depuis que tu as eu l’accord de Karhlya et la bénédiction de sa mère, mais aussi depuis que tu as pu en parler avec tes parents, en récupérant leurs voeux de bonheur et leurs larmes. Tu es de cette ancienne éducation et tradition, de faire ça selon certaines règles, et tu savais que tu ne voulais pas le faire dans un coin, non. Toi, tu veux clamer ton amour devant le monde entier, alors quand Karhlya t’a parlé de la promotion que l’armée lui offrait, et avec l’accord de tes parents pour ne pas faire ça face à eux, tu as attrapé le moment pour marquer le coup.

Te voilà donc agenouillé devant la femme de ta vie, et tu vois ses yeux se charger de larmes, et tu sais que c’est l’une des plus belles choses que tu verras aujourd’hui. Pas que la voir pleurer te plait, mais ces larmes-là te touchent. Si tes propres yeux s’humidifient, tu refuses de les laisser couler, parce que ce moment est pour Karhlya avant tout.

Te voilà donc à ouvrir le petit boîtier et prononcer ces quelques mots que tu n’as même pas préparés à l’avance. Tu sais ce que tu veux lui dire depuis l’instant où tu as accepté que tu l’aimais et que tu te battrais pour elle. Et ses larmes, sa surprise, son bonheur, tout cela est une plus belle réponse que ce ‘oui’, qui ne tarde pas à venir. Tu coules sous le bonheur, mon grand, et tu découvres pourquoi tu es fait pour aimer et te marier. Ton coeur se remplit, ton âme se stabilise. Elle est tout ce que tu veux.

Quand elle répète ces mots, et sans entendre les applaudissements qui sont menés par une Kaelyne survoltée, tu finis par décrocher la bague de son écrin et ranger ce dernier dans ta poche. Toujours à genou, tu viens lui passer la bague à l’annulaire gauche, puis tu finis par te remettre debout, et enfin, Laszlo, tu peux attirer la brune contre toi, dans une étreinte puissante.

« Je t’aime tant. »

Ta voix est pleine d’émotions, ton corps en tremble, et toi qui n’a jamais eu peur des sentiments et de les montrer en public, tu viens te pencher sur elle pour sceller ce moment, cette décision conjointe, ce souvenir sur un baiser passionné, en la serrant de toutes les forces de tes bras. Tu oublies le monde le temps d’un baiser puis tu finis par te décrocher, reprendre ton souffle, et lui murmurer, à l’oreille :

« Maintenant, personne n’ignorera que tu seras ma femme. Je crois que ça me rend encore plus heureux. »

Et te voilà à t’écarter d’un pas pour chercher des visages familiers dans la foule.
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 350
Karhlya Koenig
Sam 20 Juin - 19:57
Tu ne le voyais pas faire ça aujourd’hui. Cette promotion t’a stressée, aussi, tu n’as jamais imaginé une seconde, qu’il puisse avoir l’idée d’y mêlé cette demande, et surtout, Karhlya … pas comme ça. Tu ne sais pas trop comment tu t’étais imaginé la chose, ma grande. Peut-être que tu pensais qu’il ferait ça au cours d’une soirée qu’il aurait organisée, simplement. C’est un grand romantique, tu l’as compris, tu aimes ça. Mais … il vient de se mettre à genoux devant toi, pour te demander ta main devant l’ensemble des gradés du Bataillon, devant des soldats, devant une foule de personnes et ça, ça te touche d’autant plus que ça rend des choses que vous vous êtes dites bien plus concrètes. Hors de question de cacher quoi que ce soit, tu l’aimes. Il t’aime. Vous aviez résolu de l’afficher. Voilà qu’il le fait pour de bon, et pour toi, cette demande, de cette façon, c’est un peu comme s’il venait de hurler au monde qu’il t’aime, et toi, tu ne peux que dire oui, tu ne peux qu’être d’accord, parce que, tu l’aimes, oui, et parce que, tu veux que ça se sache, oui.

Pourtant, tu es presque figée devant lui, tu ne bouges pas, ou à peine, et c’est lui, qui bouge, qui vient te passer cette bague au doigt avant de se redresser, de venir à toi, de te serrer tout contre lui. Une étreinte puissante qui te pousse à t’accrocher à cet homme auquel tu as décidé d’appartenir, pour le rester de tes jours. « Je t’aime. » Tu souffles, tout contre lui, avant qu’il ne recule, légèrement, qu’il ne vienne chercher ce baiser que tu ne peux que lui rendre. Un baiser qui représente parfaitement ce moment, tu vois, plein d’émotion, plein de passion, mais surtout, plein d’amour.

Et quand il recule, il vient simplement te murmurer quelques mots, au creux de l’oreille, et toi, tu lui souris, ta main se lève, tes doigts effleurent son visage, tu as éclipsé tout le reste, comme à chaque fois, avec Laszlo, comme depuis ce jour où vous vous êtes mutuellement ouvert cette porte donnant sur l’autre. Il efface le reste du monde. Il passe au premier plan. Et quand il te sourit, quand il te regarde, tu te dis que toutes les peines du monde valaient la peine. Tu te persuades, toujours un peu plus si c’est possible, qu’il est le bon, le seul, l’unique, celui qu’il te fallait, depuis le début.

C’est quand il se tourne lui, vers la foule, que tu te rends compte, à nouveau, que des yeux sont braqués dans votre direction, et toi qui n’est pourtant pas timide, te voilà à venir accrocher ta main à la sienne, et à rester là, tout contre lui, tu sondes ce que tu peux lire dans les yeux des autres, tout en sachant que tu ne crains plus d’y voir de la déception, de la colère, une quelconque rancœur. Tu sais que si ça arrive, tu passeras outre. Tu sais que si tu viens à croiser un tel regard, tu auras raison, cette personne aura tort.
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Sage Koenig
Sage Koenig
Sage Koenig
+ MESSAGES : 42
Sage Koenig
Sam 20 Juin - 22:53
Je l’avoue, je comptais faire l’impasse. Pas que je m’en moquais de la promotion de la copine de mon frère, mais juste je n’avais pas encore décidé de la marche à suivre avec Marshall. Alors autant l’éviter. Du moins le temps que je mette de l’ordre dans mon esprit. Sauf que Laszlo m’avait convaincu du contraire. Enfin, il avait pas vraiment eu besoin d’en faire des tonnes. Il avait suffit qu’il me dise de venir en tant que representante de la famille et que les parents étaient au courant. Donc oui, j’étais venu.

J’avais alors vu Karlhya se faire remettre son badge de caporal. J’ai bien cru qu’elle allait faire un malaise sur scène. Et puis plus rien… Heureusement que j’avais des amis autour de moi pour passer le temps. Je ne savais même pas où était mon frère. Il m’avait fait venir juste pour ça ? Non, j’avais reconnu l’étincelle dans son regard. Il avait vraiment prévu quelque chose.

Puis finalement, je vois Karlhya remonter sur l’estrade et mon frère les rejoindre finalement. Et très vite, je ne peux retenir les larmes montés à mes yeux. Parce que oui, il est en train de faire sa demande. J’allais me faire un malin plaisir de tout raconter en détail au reste de la famille. Je ne peux retenir un sautillement de joie quand elle dit oui. Plusieurs fois. Je me frayes un chemin jusqu’à l’estrade. Et quand les amoureux se détachent l’un de l’autre, je suis prète. Il ne me faut pas longtemps pour la prendre dans mes bras, mes joues toujours humides de larmes de joie. « Bienvenue dans la famille ! » Que je lui dis en déposant un baiser sur sa joue. « T’inquiètes, je t’aiderais à gérer Véga quand elle voudra prendre le contrôle sur le choix de ta robe et de ta coiffure. » Je la laisse pour finalement me jeter sur mon frère. « Je suis trop contente pour toi. » Et lui aussi il a droit à son bisou.
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