Attack on Titan
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[TERMINE] Car qui sommes nous vraiment quand on l'est pas vraiment ? (Karhlya)
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Kaelyne A. Wrench
Kaelyne A. Wrench
Kaelyne A. Wrench
+ MESSAGES : 48
Kaelyne A. Wrench
Lun 15 Juin - 13:46
Tu as le droit de rester, bon, c’est quand même un bon début. Au moins ton amie n’a pas envie de se renfermer toute seule, sur elle-même et se monter la tête toute seule. Le truc, c’est quand même qu’elle a l’air de se poser tout un tas de questions… mais genre vraiment beaucoup. Ça te fait sourire, un peu rire aussi, mais tu ne te laisses pas trop aller parce que tu sens que ça pourrait vite être blessant. C’est juste que toi, Kaelyne, tu ne sais pas vraiment comment tu es censée réagir, alors à la place, tu décides d’être toi-même : une fonceuse.

« Bon, tu sais quoi, on va réfléchir logiquement, toi et moi, ok ? Tu finis par libérer son visage et tu t’installes un peu mieux en faisant tomber tes chaussures sur le sol pour monter un peu plus sur le lit. Ton Caporal, ça m’a tout l’air que tu pensais l’aimer, mais finalement, ce n’était peut-être pas celui qu’il te fallait. Je me demande si t’étais pas plus amoureuse de ce que tu imaginais de lui, non ? Tu te secoues, et tu finis par passer une main sur sa joue, tout doucement. Tu sais, Karhlya, t’as vachement changé, c’est normal aussi que tu aies fini par prendre un chemin différent. Même si c’est inquiétant, c’est normal, ça arrive. »

Tu essaies d’être plus douce, et tu te voilà à revenir la câliner, parce que cette fille-là, toute perdue, elle te fait quand même peur. Et c’est aussi pour ça que tu en demandes plus sur ce qu’elle a dit ou fait. Ça te semblerait logique qu’elle soit allée vers lui. D’ailleurs, à bien y réfléchir, ça ne te choquerait pas qu’elle ait déjà succombé à son charme ou qu’elle lui ait dit les 3 fameux mots. Mais tu vois, ce que la jeune femme vient te dire, tu l’écoutes avec un petit sourire.

« Tu aurais pu t’arrêter à lui dire que tu le voulais… tout court, non ? »

Tes lèvres s’étirent un peu plus et tu finis par te remettre à rire doucement, parce qu’il n’y a vraiment que ton amie pour être si adorable avec les mots. Dans l’armée, les gens ont si peur de mourir qu’ils font tout dans la précipitation. Il n’y a certainement que Karhlya pour avoir aimé l’image d’un homme qu’elle croyait parfait pendant des années. Pour succomber à un autre et se dire que tout va trop vite. Et toi, Kaelyne, tu trouves ça absolument adorable. Ça te donne envie de la serrer contre toi, pour lui jurer que tout va bien.

« Tu l’as fait boire ? Parce qu’il ne boit pas tout seul, lui ? Tu souris en te laissant tomber en arrière, couchée, la tête sur son oreiller. Viens donc dans mes bras me raconter ce que vous avez fait hier. Je veux TOUT savoir ! »

Et tu lui ouvres les bras avec un air aimant. T’es rarement aussi ouverte aux gens, tu le sais bien. Dans l’armée, on te connaît soit parce que tu es le médecin chiant qui ne plie devant personne et soigne de force s’il le faut. Soit parce que tu étais dans les pattes de Léandre et que tout le monde pensait que tu étais un genre… d’espionne. L’un dans l’autre, personne ne t’a vraiment laissé être aimante comme tu peux te le montrer là.

« Tu sais, ma belle, si c’est ce que tu ressens pour lui et qu’il mérite de le savoir, alors dis-le-lui. On s’en fiche que ce soit en 1 an, 1 mois ou un 1 jour. Tout ce qui compte, c’est ce qu’il y a dans ton coeur. Tu lui souris, sincèrement. Moi, si tu me dis que c’est le bon, alors je l’accepte dans la famille comme s’il y était depuis toujours. Tu peux bien me dire que tu veux l’épouser demain, je serai là pour te voir sourire, d’accord ? »
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 350
Karhlya Koenig
Lun 15 Juin - 14:47
C’était bien plus simple hier soir. Vraiment. Quand tu avais réussi à te convaincre que tu pouvais aisément oublier tout le reste. Parce que là, tu coules sous les questionnements et les doutes, tu te demandes comment tu vas faire pour gérer et surmonter tout ça. Oui, en somme, tu te poses beaucoup trop de questions, mais là, maintenant, alors que t’es plongée dedans, que tu as l’impression que tu vas même t’y noyer … ça te semble être important. Pourtant, ça ne l’est pas tant que ça, en vérité, tu t’inquiètes bien trop pour le reste du monde, ma grande, alors qu’aujourd’hui, tu devrais prendre le droit de penser à toi, juste à toi. Te poser. Réfléchir à ce que toi, tu veux, et tant pis pour l’avis des autres … qui te forceras à faire ce que tu ne veux pas, ou plus faire ? Personne, tu le sais, parce que tu es capable, tu es bien assez forte pour imposer ta volonté.

Le truc, c’est que tu sembles avoir besoin qu’on te dise les choses pour que tu en prennes conscience. Du coup, quand Kaelyne se met à exposer ce qu’elle pense de tes relations, ou de ce qu’elle pense de cette histoire avec Bailey, tu finis par souffler. « J’ai jamais ressenti pour Bailey ce que je ressens pour Laszlo … » Jamais. C’est l’inconnu, pour toi, c’est nouveau. Tu n’as jamais ressenti ne serait-ce qu’une ébauche de ça, et c’est bien pour ça que tu te sens si perdu, parce que, c’est complètement nouveau pour toi, tu ne sais pas comment tu es censée gérer le flot constant d’émotion, qui va et vient, comme le flux, et le reflux d’un océan. « J’en sais rien, pour être honnête, je ne savais rien de Bailey, je ne sais toujours rien de Bailey … ça me paraissait pouvoir être simple avec lui, j’ai été naïve, je me suis trompée. » Lourdement. Tu ne sais pas trop ce qui tu t’imaginais en vérité. Tu voyais les choses se faire … facilement, naturellement, ça n’a pas été le cas, et tu as surement commencer à déchanter le jour où il est parti en courant, sous tes yeux, alors que tu venais de l’embrasser. Puis, il y a eu ce moment dans son bureau, et tu as sans doute eu un peu d’espoir, jusqu’à ce qu’il te demande d’attendre. Enfin, tu as pris un bon coup au moral, lorsqu’il s’est mis à faire ce presque scandale face aux frictions dans l’escouade, tu aurais imaginé toute autre chose de sa part, tu as été déçue, ne nous le cachons pas.

Tu as tout de même ce petit sourire en coin face à sa remarque. Tu comprends à peu près où elle veut en venir, soyons clair, mais tu sais aussi qu’elle est parfaitement consciente que ça n’aurait pas été toi. Tu es … une innocente, Karhlya. Tu as conservé ta pureté, jusqu’à présent, parce que personne n’a jamais été digne de ce cadeau, oui, c’est ta mère qui a dit ça, un jour, pendant que tu cherchais à fuir une conversation gênante sur le sujet des hommes avec elle … tu vois, mine de rien, même en gênée, tu as retenu la leçon. « Chaque chose en son temps. » Tu murmures.

Tu en viens finalement à lui expliquer certains de tes doutes, par rapport à l’alcool déjà, et puis, quand elle te demande cette confirmation, tu hoches la tête. « Non, je dois … boire plus que lui, c’est dire. » Parce que, finalement, tu ne bois vraiment pas beaucoup, pas souvent. Tu soupires, elle s’allonge sur ton lit, et tu n’hésites pas vraiment à venir tout contre elle, et là, tu te mets à tout lui raconter, tu repars de l’entraînement, des coups, de la semaine de travaux forcés, de ton état d’esprit, puis le fait que tu l’as entraîné dans la rue pour régler tes comptes, la bagarre, Kanaan, la fin de soirée, les croissants, le jus de pomme, et puis, tout le reste de la journée. Les fleurs. La barrette. Ta famille. Le verger. Le repas. Le serpent. Ces moments sous le cerisier. La robe. La soirée. Le toit. Tu racontes tout, et forcément, ça dure un bon moment. Tu finis tout de même par retrouver le silence, un moment, en fixant le plafond de ta chambre. Tu ris, légèrement. « Je le lui dirais … de toute façon, ça finira par déborder, je le sais. » Tu soupires, souffle, tu remues un instant. « Je l’aime. » Que tu finis par dire, comme si tu voulais vérifier que tu en es réellement capable.
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Kaelyne A. Wrench
Kaelyne A. Wrench
Kaelyne A. Wrench
+ MESSAGES : 48
Kaelyne A. Wrench
Lun 15 Juin - 15:11
C’est quand même fou, comment Karhlya était persuadé d’avoir des sentiments pour Bailey. Et tu ne te dis pas ça de manière hautaine, en croyant que toi, ma petite, tu savais que ce n’était pas le cas. T’y as cru, toutes ses années. Mais vu que tu n’y connais pas grand-chose en amour, tu te disais que c’était ça, l’amour. Cette attitude qu’elle avait pour lui. Cet espoir de faire de grande chose, de le découvrir. Même si ça prenait des années et que, parfois, tu la taquinais parce qu’il allait rester à l’état de fantasme à ce rythme, tu pensais sincèrement qu’elle l’aimait. Et sûrement que c’était le cas, hein… De l’amour, mais pas le bon, alors ?

« Je vois. Tu murmures tout doucement. L’essentiel, c’est certainement que tu t’en rendes compte maintenant, avant de te faire plus de rêves avec lui et d’être déçue en face. Encore plus si, en face, tu as ton Laszlo qui te fait cet effet. »

C'est peut-être ça, ouais. Tu n’oserais pas dire que tu en es certaine, Kaelyne, mais tu as quand même la nette vision de deux Karhlya différente. La petite fille douce qui rêvait sur son Caporal, et la jeune femme retournée qui ne cesse de parler de son prince charmant en chair et en os. À bien choisir, ma belle, tu préfères largement qu’elle choisisse l’option réelle et tangible, au moins, même si ça ne marche pas, elle aura pu croquer dans la Pomme Interdite. Tu ne vois pas ce qu’il y a de mal à ce que, du haut de ses 25 printemps, elle profite enfin de la vie.

« Oui, oui, ça commence comme ça, et dans deux semaines, tu vas me demander d’être ton témoin ! Tu ris, en l’attirant dans ses bras. Y’a intérêt à ce que tu me le demandes, hein. Ou je vais bouder dans mon coin. »

Ce n’est pas vrai, tu ne boudes pas, par contre, tu sauras le lui faire comprendre. T’es pas la meilleure des amies, mais t’es clairement celle qui a le caractère le plus particulier, ça, c’est vrai. En tout cas, tu la gardes contre elle et pendant un long moment, tu l’écoutes, en la regardant se remémorer ses souvenirs. Et tu vois, si t’entends sa voix, si t’écoutes son histoire, tu es aussi en train de regarder le fil de ses souvenirs dans ses yeux verts, un sourire doux sur les lèvres.

« Bien sûr que tu vas le lui dire. S’il le faut, je te pousserai dans ses bras quand il reviendra. Nan parce que maintenant tu es certaine qu’il va pointer rapidement le bout de son nez, ce petit gars. C’est certain que tu l’aimes. Je ne t’ai jamais vu comme ça… Et ton sourire se fait plus tendre encore. C’est beau, dans tes yeux. Ça a l’air beau, comme histoire. »

Ouais, franchement, ça te donnerait presque envie de trouver la même chose, ou au moins de te plonger en toi et de trier tes émotions pour savoir ce que tu ressens, au-delà de la frustration qui te dévore le corps. Pourtant, tu ne dis rien, tu viens juste caresser ses cheveux tout doucement, en gardant ce sourire si particulier.

« Ça ne va pas mieux, le petit Kanaan ? Tu finis par lui glisser, quand même curieuse. Ton Laszlo, il n’a pas été trop amoché quand même ? Oh… Oh ! Dis-lui de passer me voir, s’il veut des soins ! Comme ça je pourrai voir qui il est ! »

Soudainement tu es bien plus motivée, comme si cette idée te plaisait tout particulièrement. Tu pourras lui servir l’histoire du regard sans inquiéter Karhlya, c’est bien ça. Tu finis quand même par te calmer, et tu continues de la regarder, ton petit sourire sur les lèvres.

« T’imagines ça comment la suite, avec lui ? Tu es sacrément curieuse, mais il faut dire que tu n’as jamais vu Karhlya comme ça jusqu’à aujourd’hui. Je veux dire, si tu ne réfléchis pas, et que tu pouvais avoir la meilleure version possible ? Tu vas rencontrer sa famille, il connait Kaleigh et Finn. Tu veux faire quoi, après ? »
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 350
Karhlya Koenig
Lun 15 Juin - 16:43
Tu y vois … relativement bien plus clair, tout de même, c’est un fait, et ça contribue à te soulager, un peu, au moins. Tu mets des mots, bien plus clair est explicite sur tes sentiments, et ça te fais du bien, tellement de bien, tu as l’impression de relâcher un peu de la pression de la cocotte-minute que tu étais devenue, tu peux souffler, tu respires déjà bien mieux, c’est un fait. Tu peux remercier Kaelyne et son éclair de clairvoyance du jour, pour être venue te voir, par hasard, mais pile au bon moment en même temps. Tu as retrouvé un sourire, et te voilà à venir t’allonger près de ton amie, pour lui raconter tout, absolument tout, comme elle te l’a demandé. « Oh je t’en prie, on est encore bien loin du mariage. » Pourtant, quand tu prononces ce mot, tu as tout de même un sourire rêveur … t’es atteinte, ma grande c’est désespérant. « Mais je te le demanderais. »

Tu agites doucement la tête. Elle t’amuse cette fille quand elle s’y met, elle est si différente de toi, pas vraiment délicate, mais tu vois, ça t’arrange, parce que, tu peux encaisser, et tu préfères ça. Tu ne supportes pas que l’on te ménage trop, qu’on essaye de te protéger, quand tu es en train de faire de la merde, tu préfères le savoir, même si ça fait mal, même si c’est dérangeant sur le moment, tu es de ceux qui pensent qu’au bout du compte, c’est mieux. Quoi qu’il en soit, Kaelyne, elle, à l’air de penser qu’il va revenir et tu l’avoues, tu préfères largement la croire que de continuer à te nourrir de tes doutes particulièrement infects. Tu préfères lui sourire, Karhlya.

« Kanaan ? Si … enfin, disons qu’il a ses sujets sensibles. » La famille. Saskya. Le bébé, évidemment. Ce sont des choses auxquelles vraiment, mieux vaut ne pas toucher, comme pour toi, en vérité, le problème, c’est qu’il est finalement plutôt aisé de te ramener à la raison sans trop de casse, en ce qui concerne Kanaan, c’est une autre paire de manche. « Mh, disons que je pense qu’il a connu de meilleurs jours, il a de sacrés bleus un peu partout … et un poignet abîmé, maman s’en est occupé. » Tu grimaces légèrement, toujours dans tes foutus regrets concernant cette maudite soirée. « Mais je ferais passer le message. »

Tu retrouves le silence, quelques instants, tu respires bien plus régulièrement, tu as cessé de t’agiter, à croire que la combinaison massage plus discussion à eu raison de toi et de ton petit caractère, parfois vachement explosif, qu’on se le dise. « La suite ? J’en sais rien … » Faut dire qu’après une journée, tu as déjà du mal à réaliser que tout ça, c’est vrai, que c’est réel, que c’est bien ce que tu ressens, alors, de là à te projeter plus avant. Surtout aussi loin … c’est compliqué. « Sans penser à rien d’autre je dirais … vivre ensemble, peut-être, et puis, plus loin encore, le mariage, probablement, ensuite, les enfants. » Un conte de fée, presque. Mais là, tu t’es quand même projetée vachement. Tu t’es beaucoup avancé, même. « Mais je te l’ai dit, chaque chose en son temps ! »
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Kaelyne A. Wrench
Kaelyne A. Wrench
Kaelyne A. Wrench
+ MESSAGES : 48
Kaelyne A. Wrench
Lun 15 Juin - 17:08
Tu ris, mais tu sais bien que tu finiras par avoir raison, Kaelyne. Karhlya, c’est une de ces filles qui finira mariée, avec plein de bambins adorables dans les pieds. Si l’homme qu’elle a choisi est du même genre, alors il y aura bientôt un nouveau gang de petits monstres à Trost, à quelques maisons de la tienne. Et si tu ne seras pas là tous les jours pour le voir, ça te plait quand même sacrément bien que ça puisse se passer comme ça. Et un sourire étire tes lèvres. Tu viens même faire un bruit de ronronnement quand elle te promet qu’elle te demandera d’être sa témoin. Franchement, y’a rien de plus à demander là.

Tu te retrouves donc simplement couchée, avec la jeune femme dans tes bras et ton corps se détend lentement. Toi qui ne dors presque plus, qui en fais toujours bien, tu pourrais craquer là et t’endormir comme une masse. À la place, tu continues de la faire parler, en fermant petit à petit les yeux pour profiter de sa voix et du bonheur que tu y décèles. T’as sacrément bien fait de passer, elle a refait ta journée, ta jolie copine, quand même.

« Ah oui, j’imagine que mes traitements ne l’empêcheront jamais d’être… sanguin. Un sacré garçon, ton frère, aussi. Tu marmonnes, en repensant à ce gamin perdu, qui n'avait de cesse de changer d’humeur et de voix. Ohh, t’as bien fait de l’amener à ta mère ! Puis ça fait une bonne excuse de première rencontre. Tu te mets à rire, en la chatouillant un peu, pour l’embêter. Si besoin, tu sais que tu peux venir cogner à ma chambre. »

Là, ou à l’hôpital, ou dans l’écurie, ou dans la petite serre que tu as réussi à faire ouvrir avec l’appui d’Andrea Bragolan. Enfin, c’est une manière de dire que tu seras toujours là pour soigner quelqu’un qui en a besoin. Encore plus si c’est quelqu’un d’important pour tes proches. Il n’empêche que tu ne lâches pas l’affaire aussi vite, Kaelyne. Tu finis par relancer la discussion sur elle, sur la suite, parce que tu es curieuse de voir à quel point elle peut vouloir un futur différent du tien. Et quand elle te répond, toi, tu reviens ronronner contre sa tête, en continuant de jouer avec ses cheveux.

« Bien sûr, je ne vais pas te pousser non plus à lui sauter dessus pour un bébé ou une maison, mais j’aime bien la vision que tu as de ton avenir. Tu souris contre ses cheveux. Franchement, rien que vivre avec lui, ce n’est pas un pas énorme, mais je me dis que c’est un bon truc pour savoir si vous allez vous supporter. »

En tout cas, c’est un peu comme ça que tu imagines les choses toi. Tu finis quand même par fermer complètement les yeux contre elle. T’es pas encore endormie, hein, mais tu te sens juste bien là, alors tu en profites un peu aussi. Quand tu finis par reculer un peu ta tête pour la regarder, tu as ce sourire tout doux, tout calme sur les lèvres.

« Ça veut dire que tu vas aller à la fête du Solstice avec lui ? Tu viens même lui tirer la langue. Tu m’abandonnes, moi ta fidèle amie ?! T’as intérêt à venir me voir, après, pour touuuuut me raconter hein ! Et pour en rajouter, tu viens quand même enfoncer ton index dans sa joue. Et puis, penses à faire attention à toi hein, avec lui. Chaque chose en son temps, prends tes précautions quand il faut, tout ça tout ça. Maman Kaleigh a déjà dû te le dire, j’imagine ! »
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