Attack on Titan
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[TERMINE] Car qui sommes nous vraiment quand on l'est pas vraiment ? (Karhlya)
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Kaelyne A. Wrench
Kaelyne A. Wrench
Kaelyne A. Wrench
+ MESSAGES : 48
Kaelyne A. Wrench
Dim 14 Juin - 22:42
Tu ne dors pas bien au QG. C’est un fait, Kaelyne, juste un fait. Tu adorais la maison de Trost, mais tu passais pourtant pas mal de temps dans ta chambre du QG quand même, mais depuis que tu as appris pour ton père que tu es revenu du quartier avec ton Lieutenant, tu ne te sens pas bien au QG. Et t’es pas une de ces filles aveugles à refuser l’évidence. Tu dors mal parce que tu n’as plus vraiment de chez-toi. Tu sais aussi que tu finiras par t’y faire, hein, mais pour l’instant, ça te met facilement sur les nerfs. À croire que tes humeurs ont décidé de partir en cacahuète, en ce moment.

Ce matin, pourtant, ce n’est pas de la chambre du QG que tu sors, mais de l’hôpital où tu es encore allée te tuer à petit feu. Tu sais que tu as bien de la chance de ne pas avoir facilement de cernes, parce qu’entre la dernière mission dehors, tes heures supplémentaires à l’hôpital et ce manque de sommeil, tu as en permanence l’impression que ton corps vibre. La fatigue, ça a des effets mystérieux sur toi.

Ceci dit, tu pensais quand même rentrer au QG, mais tu as eu ce bon réflexe de passer par une petite fleuriste dans un coin pas loin de l’hôpital. Tu ne voulais que te ressourcer, regarder les jolies fleurent et sentir les bonnes odeurs sauf qu’un pot en particulier t’a serré la gorge. Un gardénia blanc, ce n’est pas surprenant ici, mais tu t’es rendu compte, quand même que tu n’as déjà pas grand monde autour de toi, les rares qui te supportent tu ne t’en étais pas rapprochée depuis un moment. Ils sont peu, hein. En faite, ils sont vraiment très peu. Ton lieutenant, tu n’as fait que te tenir à ce que tu lui as proposé l’autre fois. À Trost, le reste du temps tu te tais, tu disparais et tu fais ton office. Tu t’attendais à ce qu’il revienne te parler de la fleur, mais… pour l’instant tu ne l’as pas revue. Et puis une seule jeune femme. Une voisine, une copine d’enfance. Et c’est à elle que tu penses devant ton pot de fleurs qui te serre la gorge.

Tu as fini par acheter la plante et revenir au QG en marchant rapidement. Tu n’as pas déjeuné, mais tu n’as même pas faim, alors tu t’en fiches. Par contre, quand tes yeux glissent sur les fenêtres de la salle d’entraînement, et que tu y aperçois une silhouette connue tu… accélères le pas pour monter dans le couloir des chambres.

C’est pile devant la chambre de Karhlya que tu t’es arrêté, et pendant quelques secondes, la jeune femme pourtant si certaine que tu es devenue hésite. Tu regardes à droite, puis à gauche, et tu finis par faire cogner ta main contre le battant de sa porte, avec une force qui n’est pas celle de la toute frêle gamine que tu peux paraître être.

« Karhlya ? Tu fais entendre à travers la porte. Ehh, tu es réveillée, paresseuse ? »

Et tu vois, ça finit par te coller un petit sourire moqueur quand tu te mets à la taquiner depuis le couloir. Et c’est grâce à ça que tu es parais quand même bien plus avenante quand la porte s’ouvre. Tu recules d’un pas et te voilà à tendre le petit pot devant toi, avec un sourire doux :

« Tadam ! Elle s’appelle Ruby et c’est ta nouvelle copine. Tu penches la tête pour apparaître sur le côté du pot de fleurs blanches. Eh beh, tu as une drôle de tête toi. Tu veux que je t’ausculte ? »
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 350
Karhlya Koenig
Dim 14 Juin - 23:43
Tu t’es endormie dans ses bras. Tu ne sais pas … ce qui a fait que tu t’es accrochée à lui de cette manière, mais tu as refusé qu’il te lâche, et lui, il a refusé de te lâcher. Tu es restée longuement, contre lui, assise à califourchon sur ses jambes, avant de redescendre, sa main dans la sienne jusqu’aux chambres, ta chambre, et tu l’as attiré à l’intérieur, sur ton lit, tu t’es installée contre lui, et tu t’es endormie là, tout comme tu t’y es éveillée. Tu sais, tu as pensé que tu rêvais, au début. Pourtant, quand tu as ouvert les yeux, parfaitement lucide et débarrassée de toute trace d’alcool, tu t’es rendu compte qu’il était toujours là, allongé près de toi. Il n’est pas resté. Il devait rentrer chez lui, tu as compris, tu n’as rien dit, tu l’as regarder quitter ta chambre en silence, et puis, tu es retombée sur ton lit, en soufflant, en essayant de respirer, bien profondément, de … reprendre un peu tes esprits, de t’éclaircir les idées. En vain.

Tu as tenu trente minutes, et pas une de plus, allongée, éveillée, sur ton lit. Tu portais toujours ta robe, alors, tu as fini par t’en débarrasser, par l’abandonner sur une chaise, dans un coin de ta chambre avant de te glisser à la salle de bain pour profiter d’une douche. Tu y es restée bien plus longtemps que d’ordinaire. Tu en avais besoin. Ensuite, tu es juste ressorti, à attacher tes cheveux, ton regard s’est attardé sur la barrette posée sur la commode, et puis, tu as enfilé un t-shirt clair, un pantalon sombre, tu es restée pieds nus et … là, à commencer un manège un peu étrange. Tu as passé une heure à tourner en rond dans cette toute petite chambre, parfois, à piétiner dans le petit espace où il est encore possible de circuler, parfois allongée sur ton lit, avant de t’y asseoir, de te lever à nouveau, de t’appuyer contre un mur, de te laisser glisser au sol. Tu n’as pas cessé de bouger, tu t’es repassé en boucle toute cette journée, tu t’es attardée sur certains moments, tu es restée figée, sur les derniers instants dont tu te rappelles, sur ce toit. Ton cœur continue de te malmener, tu … tu as l’impression que rien ne va.

Tu ne sais pas quelle heure il est exactement, quand subitement, quelques coups retentissent dans ta porte. C’est la voix de Kaelyne, l’une de tes plus vieilles amies que tu entends derrière le battant alors … tu te redresses, en soufflant, tu lui ouvres, lentement, tu poses les yeux sur elle, le visage bien trop neutre, le regard bien trop … paniqué. « Ruby … salut Ruby. » Tu poses les yeux sur la plante, tes fleurs préférées. Encore des fleurs. Et ton cœur qui s’emballe à nouveau quand quelques pensées reviennent te parasiter. « Entre. » Tu te décales, tu laisses la jeune femme entrer dans ta chambre, et puis, tu retournes t’asseoir sur ton lit, la tête basse, avant de relever le nez et de poser sur elle un regard étrange. « Fait donc ça … je crois que j’ai chopper un truc grave, Kae. »
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Kaelyne A. Wrench
Kaelyne A. Wrench
Kaelyne A. Wrench
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Kaelyne A. Wrench
Lun 15 Juin - 0:10
Tu ne viens pas assez souvent voir Karhlya. Pourtant, Kaelyne, s’il y a bien une amie que tu as depuis longtemps, c’est cette petite furie brune qui vivait à quelques maisons de chez toi. Sa maison a tenu comme la tienne. Sa famille est toujours là, par contre, et c’est peut-être la raison pour laquelle tu es restée si loin et silencieuse depuis le festival. À moins que mettre un pied dans l’égoïsme n’ait changé quelque chose en toi ? Quoi qu’il en soit, tu t’en veux, sur le coup, quand la porte s’ouvre, parce que la première chose que tu te dis, petite fleur, c’est qu’elle est malade et que toi, tu n’étais pas là pour la soigner.

« Je te la mets près de la fenêtre, tu penseras à l’arroser de temps en temps quand même ? »

T’es sacrément nulle comme amie, Kaelyne, mais tu fais quand même des efforts. Alors si tu entres dans sa chambre qui ressemble… à un champ de bataille, tu finis par trouver un coin près de la fenêtre, mais pas au soleil directement pour déposer la petite plante et tu lui arranger un petit coin sympa (oui, les plantes, c’est un peu comme tes bébés) et tu finis par te retourner vers elle. Et vraiment, la vision qu’elle t’offre, d’elle, assise sur le lit, l’air au fond du trou, ça fait remonter un frisson le long de ton échine.

« Un truc grave ? Qu’est-ce que t’as fait ? Tu fronces les sourcils. Tu connais Karhlya, elle n’est pas du genre à avaler un poison par bêtise, mais… là, ça semble quand même sacrément grave. Où est-ce que tu es allée traîner ? »

Et une bonne amie, elle viendrait certainement directement vers elle, mais toi, Kaelyne, tu es bizarre. Alors tu fais courir ton regard sur la pièce et tu repères certes le bazar, mais surtout deux choses, surprenante. Une robe. Et une rose blanche sur un bijou pour cheveux. Et là, tu braques ton regard sur elle, soudainement, avant de foncer vers elle. Tu ne sais pas ce qu’il se passe, mais tu refuses de la laisser avec ce regard de petit chat qui se noie.

« Je sens que c’est tout récent. Tu étais où hier ? »

Sa tenue est encore là, et la rose n’est pas encore fanée, ce n’est pas difficile, qu’on se le dise. Pourtant, tu finis par venir refermer tes bras sur elle, un court instant, avant de poser simplement le dos de ta main sur son front et soupirer tout doucement, parce que non, elle n’est pas chaude. Elle n’a pas l’air droguée ni alcoolisée. C’est donc autre chose encore.

« Tu as pu passer un peu de temps avec ton Caporal ? Il s’est enfin bougé les puces pour ne pas te faire attendre trop longtemps ? Et tes yeux se plissent un peu alors que tu viens t’asseoir à côté d’elle. Il t’a fait quelque chose ? S’il faut aller lui râler dessus, ça ne me fait pas peur. »

De toute façon, tu râles sur tous les gradés de cette armée, on dirait bien.
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
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Karhlya Koenig
Lun 15 Juin - 0:29
Tu as probablement l’air … au fond. Un petit animal, qui s’est retrouvé pris au piège quelque part, et qui semble supplier pour qu’on l’aide, et qu’on le libère. Tu ne comprends plus rien à rien. Tu ne sais pas ce qui se passe en toi, ce que fait ta tête, ce que fait ton cœur, et même ton corps. Non, vraiment, c’est terrible, et si tu suis des yeux ton amie un instant, si tu hoches la tête quand elle te parle de penser à arroser la jolie plante, toi tu finis par … soupirer, et par parler. Parce que, c’est ça, ton idée fixe depuis hier : tu couves forcément quelque chose, et quelque chose qui n’a rien d’anodin, parce que, c’est fort, puissant, ça te fait vraiment un drôle d’effet. C’est complètement l’inconnu pour toi. Franchement, si ce n’est pas une aubaine, ça, que ton amie, médecin, passe à ta chambre au moment où il semble que tu en ais réellement besoin.

« Je … j’en sais rien. » Que tu souffles, quand elle te demande ce que tu as fait. Comment est-ce que tu pourrais parler de tout ça, comme ça, hein ? Non. Elle va te prendre pour une folle. C’est ce que tu te dis, sous l’effet de la panique alors que tu baisses la tête, à nouveau, presque honteuse, comme une enfant qui a fait une grosse, mais alors une très grosse bêtise. Mais est-ce réellement ce que tu as fait, Karhlya ? Non. Tu n’appellerais pas ça une bêtise parce que, tu ne parviens pas à regretter, tu … mon dieu, tu ne penses qu’à le revoir. Le retrouver. Lui parler. Tu ne sais pas ce que tu lui dirais, mais, il te manque déjà, et ça t’effraies, tu te disais hier que tu ne pourrais plus te passer de sa présence, tu te rends compte aujourd’hui à quel point c’est vrai. Tu es comme un bateau perdu en pleine mer sans personne à la barre. « Je … pas loin. » Tu réponds, simplement, alors que la jeune femme s’approche de toi, qu’elle vient refermer ses bras sur toi, toucher ton front, comme pour vérifier ta température. Et là, elle te parle de Bailey … et tu ne peux pas lui en vouloir, elle est la seule personne à laquelle tu as parlé de ton attirance pour le Caporal. Ça n’a toujours été que des petits discours entre fille, probablement dignes d’une adolescente, tu vois. Mais, quand même, il est probablement tout naturel que ce soit de lui qu’elle parle en premier.

Néanmoins, ton corps entier se tends, Karhlya, et tu te mets à agiter la tête. « Ça n’a rien à voir avec Bailey. » Si ça avait été le cas, c’est bizarre, mais ça aurait été bien plus facile pour toi de lui en parler, tiens. Là, c’est juste … « Kaelyne je … je crois que je n’ai plus la moindre envie de quoi que ce soit avec Bailey, j’ai … » Tu quoi, exactement ? Est-ce que tu peux dire que tu as des sentiments pour quelqu’un d’autre ? Si vite ? C’est … fou. Et pourtant, c’est ce que tu ressens. « J’ai passé ma journée avec un autre homme hier, et … toute ma soirée, et puis toute la nuit aussi. » Tu avoues, en soufflant un grand coup. « Ça a commencé et puis, j’avais plus du tout envie de le lâcher, je n’arrive plus à penser à autre chose, je suis … je comprends pas, je comprends plus rien, Kae … comment c’est possible, un truc pareil ? »
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Kaelyne A. Wrench
Kaelyne A. Wrench
Kaelyne A. Wrench
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Kaelyne A. Wrench
Lun 15 Juin - 0:46
Eh beh, vraiment Kaelyne, tu as vu Karhlya traverser bien des histoires et des difficultés, depuis que tu la connais, mais tu n’avais jamais vu un air aussi désespéré sur son visage. Pourtant, tu le sais, toi peut-être mieux que tout le monde, combien cette fille est forte. Tu en as déjà parlé à ton Major, quand vous l’aviez croisé en train de s'entraîner sur le terrain, il y a un an, et quand il t’avait coulé un drôle de regard comme pour dire “c’est une gamine”, toi tu lui avais souri avant de répondre, calmement “Un jour, vous la graderez et vous vous souviendrez qu’elle est plus forte que jeune.” Alors ouais, vraiment, là, tu te dis qu’il y a dû arriver quelque chose de très grave et ta première penser, c’est pour sa mère, mais la robe t’indique que c’est autre chose.

« Oulah… Tu fais entendre quand elle parle de son Caporal par son nom, de cette manière. En effet, ce n’est pas ton Caporal. Qui a fait quoi, ma belle ? »

T’étais un peu volage jusqu’ici, tu te sentais un peu à l’ouest, parce que toi, les histoires d’amour, c’est un peu compliquées. Il faut dire que tu n’as probablement pas aimé quelqu’un vraiment depuis longtemps. Enfin… En tout cas, c’est que c’est compliqué quoi. Mais tu vois, quand elle recommence avec Bailey et qu’elle le balaie comme ça, en une phrase, tu viens de comprendre qu’elle s’est fourrée, elle aussi, dans une histoire qui a l’air sacrément velue.

« Ah. Tu ne perds pas ton temps, au moins. Tu claques, en tentant de la faire sourire, avec cette petite pique. Ce n’est pas grave, quand ça va vite, Karhlya, tu sais. On ne sait pas combien de temps on va rester en vie, il faut profiter des choses. »

Comme t’as voulu le faire, en imposant cette règle stupide. Mais tu vois, et l’as déjà dit, tu connais bien Karhlya. Si tu es cassée, cette jeune femme de ton âge est une véritable boule d’amour et de sentiments. Tu n’as jamais imaginé une fille comme elle dans une histoire compliquée ou à devoir se cacher avec un supérieur, alors à l’époque déjà ça t’avait surpris. Là, pourtant, quand elle décrit ce qu’elle ressent, et la puissance de ce qu’elle ressent, tu siffles entre tes dents et tu finis par attraper ton sac. Tu récupères une huile essentielle de lavande fine et tu attrapes ses poignets en la tournant vers toi par la même occasion.

« Bêtement, comme ça, je te dirai bien que tu as eu un coup de foudre pour un joli garçon qui, visiblement, te fait sacrément tourner la tête.Tu viens masser ses mains et ses poignets avec un peu d’huile odorante pour la déstresser. Je le connais, ton prince charmant sorti de nulle part et qui a balayé le Caporal en une journée ? »

Nan parce que là, Kaelyne, tu commences à être sacrément curieuse. T’es pourtant quelqu’un qui regarde de loin, mais t’aurais presque envie de te ficher dans ses pieds, au garçon qui lui a fait un tel effet, pour savoir ce qu’il a de si incroyable. En tout cas, tu reviens adresser un grand sourire à la brune en continuant à masser ses mains.

« Pourquoi c’est si grave d’ailleurs ? C’est la vitesse, qui te fait peur, ou le fait qu’il ait éclipsé l’autre homme qui te tournait dans la tête depuis trop longtemps ? »
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 350
Karhlya Koenig
Lun 15 Juin - 1:10
Tu as l’impression de tenir un discours … incompréhensible et qui, en plus, n’a strictement aucun sens. Ce n’est pas Bailey. Et maintenant, tu parviens même à dire, comme ça, simplement, sans soucis, que non, tu n’envisages même plus de faire quoi que ce soit avec Bailey. Karhlya, il a vraiment tout balayé, d’un coup, à une vitesse ahurissante, il t’a chamboulée, tu es tombé, tu as coulé. Mais c’est justement parce que c’est vertigineux, que ça te parait aussi particulièrement épineux. Et si tu essaies de faire comprendre l’ampleur de la situation à Kaelyne, tu te mets à agiter la tête violemment. « Dit pas de bêtises il a juste … dormi avec toi. Juste dormi. » Ouais, tu précises, c’est vrai, t’as parlé de passer la nuit avec lui, ça peut porter à confusion. Mais c’est bizarre, parce que, avec Laszlo, ça te parait … logique.

Et tu souffles, encore, tu soupires, encore, tu t’agites, encore, tu ne tiens pas à en place, tu es une véritable pile électrique, tu débordes. Il y a subitement bien trop de choses en toi, ni ton cœur, ni ton corps ne semblent être en mesure de tout retenir tant c’est de belle taille, tant ça pèse lourd. « Tu comprends pas c’est … une journée, Kaelyne, qui … tombe amoureux, en une journée ? » Et le fait de dire, d’énoncer une chose pareille, ça te fait t’agiter encore plus, ça te fait te sentir encore plus nerveuse, tu te tends davantage, et tu passes les mains sur ton visage, presque rageusement, tandis que ton amie se lève, qu’elle récupère quelque chose dans son sac, qu’elle se mets à te masser les mains, les poignets, parce que visiblement, tu es bien trop sur les nerfs à son goût. « J’en sais rien … » Tu souffles, en tâchant de te calmer un peu. « Il travaille avec moi, il est … dans l’escouade de Bailey depuis aussi longtemps que moi. » Oui, oui. Six ans que tu côtoies l’homme en question. « C’est Laszlo … Koenig … » Tu ne sais même pas si elle le connait, de nom, peut-être, de vue, peut-être aussi, de loin, tu n’en sais foutrement rien.

Et tu vois, tu es inquiète, parce que, maintenant que tu es sortie de cette bulle, tu penses aux autres, aux conséquences, à tout. Le truc, c’est que tu ne songes pas une seconde à mettre fin à ce début de quelque chose, tu penses surtout à la manière dont tu vas devoir le gérer. Ça te parait être une véritable folie. Peut-être que tu vas droit dans le mur. Mais ton cœur, lui, te hurles encore et toujours à quel point il s’est épris de Laszlo. « J’en sais rien … je sais pas … c’est tout ça à la fois. Ça fait six ans qu’on se connait, lui et moi, la semaine dernière, je l’ai frappé pendant un entrainement, il y a deux jours, aussi, j’ai passé ma semaine à ruminer quelques-unes de ses paroles et puis … j’ai regretté, je suis venue à lui et … Je sais pas, je me suis rendu compte que je ne le connaissais pas. » Et tu as pris tant de plaisir à apprendre à le faire, tout au long de cette journée … « Il est si doux, si attentif … je ne sais pas pourquoi, mais, quand il pose les yeux sur moi, je me sens juste … belle dans ses yeux, quand il me le dit, je ne peux faire que le croire, il m’attire, j’aime ce que je vois en lui, ce j’y ai découvert. » Tu baisses les yeux, tu observes les doigts de la jeune femme sur ta peau, un instant, tu te perds dans la contemplation de son mouvement lent, et régulier. « C’est lui … C’est stupide, mais, je suis convaincue que c’est lui. » Celui que tu attendais, celui qu’il te faut.
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Kaelyne A. Wrench
Kaelyne A. Wrench
Kaelyne A. Wrench
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Kaelyne A. Wrench
Lun 15 Juin - 9:03
Ça commence à aller sacrément dans une orientation bizarre, cette conversation non ? Nan, parce que quand même Kaelyne, on parle de Karhlya là. Karhlya la belle, Karhlya la douce, et même si toi, tu sais à quel point elle est redoutable, en amour tu continues à la voir comme une enfant à protéger. Qu’on soit d’accord, tu n’as jamais traité cette fille qui a tout fait en même temps que toi (il faut dire qu’elle est même ton aînée de quelques mois) comme un bébé, loin de là. C’est plutôt que si vous avez toutes les deux choisi de servir dans l’armée et que vous vous y êtes creusé une place, malgré vos nombreuses ressembles, ce point ne cessera certainement jamais de vous séparer.

« Nan, t’as probablement raison, je ne comprends pas. Tu n’es pas froide, mais ton regard est définitivement perdu, Kaelyne. En quoi une journée c’est trop court ? En plus tu n’as même pas sauté au lit en l’emportant avec toi, non ? Alors ça va, tu n’as pas non plus chamboulé les règles de la bienséance ! »

Ah la la, franchement, y’a pas à dire, petite fleur, tu es quand même superbement cassée. Toi, ton Lieutenant, tu ne sais toujours pas ce que tu ressens pour lui, tu l’as entraîné sur un coup de tête chez toi et t’as pas tenu une heure seule avec lui avant de craquer. Vraiment, si Karhlya se sent bouleversé, tu te dis que tu devrais peut-être lui raconter comment tu mènes ta vie pour dédramatiser son histoire d’amour.

« Ah, un de tes collè… Et tu plantes, net, en comprenant de qui elle parle. Koenig. Genre Koenig Koenig ? Tu as un moment de flottement, en repassant la tête de Koenig, justement, dans ta mémoire. Ok, donc Koenig. Eh beh… Pas qu’il soit repoussant, bien au contraire, mais c’est vrai que ce n’est pas celui auquel j’aurais pensé immédiatement. »

En tout cas, au moins maintenant tu vois de qui il s’agit. Tu connais Koenig comme tu connais presque l'entièreté des soldats du front de la formation, parce que c’est eux que tu surveilles le plus attentivement. L’escouade de Bailey est encore un cas à part. Il y a Karhlya, alors tu t’es fait un point d’honneur de t’y intéresser. Ensuite, il y a eu ce Kanaan Frei, un crève-coeur ce garçon. Puis Andrea t’a parlé, en début de semaine, d’un sale coup sur la tête de Koenig justement. Attends…

Voilà que Karhlya t’explique un peu mieux les choses. Elle l’a frappé une fois, puis encore récemment. Elle a ruminé, elle est revenue, OK tu suis. Mais quand elle se remet à parler de lui, tu découvres autre chose dans ses yeux. Une immensité que tu n’avais jamais vu avant et tu sais quoi, Kaelyne ? Tu jettes au diable toutes tes questions ou tes doutes, et tu continues à détendre ses mains avec un sourire brillant, immense.

« Moi aussi. Tu lui réponds alors, tout à coup. Doucement, tu relâches une de ses paumes pour relever son visage vers toi, du dos de tes mains et tu lui offres ce sourire doux et heureux. Tu devrais te voir, tu as feu d’artifice dans les yeux. Tes lèvres s’étirent plus encore et tu finis par reprendre l’action de tes doigts sur sa peau. J’étais surprise justement parce qu’il est sacrément doux, ce garçon, loin de ta fougue habituelle, mais maintenant que tu en parles, je comprends pourquoi il te plait. Tu vas le revoir ? Il a dit quoi, lui ? Tu ralentis ton rythme, soudainement, et une barre se creuse sur ton front soucieux. Tu ne l’as pas repoussé ce matin, hein ?! »

Nan, parce que toi, ma belle, tu veux que Karhlya soit heureuse, et pour l’instant, il semblerait que Koenig soit la clé à ce souhait que tu as formulé pour elle, il y a bien longtemps.
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 350
Karhlya Koenig
Lun 15 Juin - 10:30
En voilà une question qu’elle est bonne. Pourquoi est-ce qu’une journée, seulement une journée, ce serait automatiquement bien trop court ? La question te surprend, elle te prend tellement de cours, qu’en réalité, tu te figes un instant, tu te mets à y penser, à y réfléchir, et il y a un milliard de choses qui te viennent en tête. Tu ne sais même pas si ça a du sens, en vérité. « C’est … j’en sais rien. » Ouais, bon. Tu n’en sais rien, c’est un fait, tu as tendance à te dire que, normalement, ce n’est pas comme ça que ça se passe, que dans les histoires, ce n’est jamais si rapide ? Dans la vie non plus. Du moins … regarde Finn, avec ta mère, ça fait des années. Et puis … ça a été rapide entre ton frère et Saskya, par contre. Ouais. Probablement que c’est de famille ? Un peu. Rha.

Toujours est-il que tu finis par souffler, et puis répondre un peu à ses questions, parce que tu parles, tu racontes, mais il serait quand même un peu utile aussi d’éclairer sa lanterne. Tu as entièrement confiance en Kaelyne, tu vois. Tu sais que tu peux te confier à elle, tu peux tout lui dire, et si elle a une façon bien particulière d’aborder les choses, parfois, et bien, tu sais surtout que tout ce que tu lui racontes dans cette chambre, restera dans cette chambre, et ce, pour aussi longtemps que tu le désires. Du coup, tu lâches le morceau, tu donnes le nom de Laszlo sans problème et sa réaction ne se fait attendre : elle est plus que surprise. Mais évidemment, Karhlya, que ça va surprendre les gens. Toi … et Laszlo, très honnêtement, on te l’aurait dit, il y a encore quelques temps, tu aurais probablement ris au nez de l’idiot qui aurait osé. Maintenant, quand tu penses à ça, tu te sens honteuse. Jamais envisagé. Non. Même pas une petite minute. Pourtant, aujourd’hui, tu ne penses plus qu’à lui. « Y’a qu’un Koenig dans l’escouade. » Que tu claques, en grognant légèrement.

Tu lui offres des explications, tu tentes … d’exposer ce que tu as sur le cœur. Tu ne sais pas si c’est concluant, mais, tu vois, à peine as-tu terminé de t’épancher que la voix de Kaelyne s’élève à nouveau pour simplement te dire qu’elle est d’accord. Et alors que tu fixes toujours ses doigts sur tes mains, elle vient te faire relever le nez, et tu vois, toi, tu ne le vois, que tes yeux brillent à nouveau, qu’il y a dans tes iris des torrents d’émotions, de belles émotions. Et face à son sourire … tu souris à nouveau, légèrement, avant de te mordre légèrement la lèvre. « Je … je vais forcément le revoir. » Ouais. Parce que vous bossez ensemble, et puis, parce qu’il y a cette punition. Mais tu sais que ce n’est pas ce qu’elle te demande. « Je crois … Je crois que je ne tiendrais pas la journée. » Non, clairement, tu vas probablement résister un moment, t’occuper, et puis, ce sera plus fort que toi, tu vas te mettre à le chercher, à nouveau. Comme une droguée en manque de sa dose. « Il a dit que c’était moi. Qu’il voulait rester avec moi, qu’il n’abandonnerait pas et qu’il ne voulait pas me quitter. » Ouais. C’est … un bon résumé de tout ce qu’il a pu te dire, même si tu omets forcément bien des choses. D’ailleurs, tu as un petit sourire à expliquant ça … avant qu’une ombre passe dans ton regard. « Kae. Je crois qu’il est jaloux et que … je crois qu’il s’inquiète à cause de Bailey. » Ça t’ennuie. Ton cœur ne hurle plus que son nom, à lui, et pourtant, voilà que tes illusions concernant ton Caporal viennent tout parasiter, l’inquiéter, lui, et ça … ça te sers le cœur, parce que, tu as compris à quel point ça pouvait le préoccuper. « Aiji m’a embrassée. Il m’a demandé de l’attendre mais j’en ai pas envie. Ça va probablement être un peu … délicat, mais je vais aller le trouver pour lui dire que je ne peux plus l’attendre. Et que je ne veux plus. » Oui, maintenant, tu es décidée. Ce n’est plus seulement dans ta tête, tu veux vraiment que tout ça soit clair, net. C’est Laszlo que tu veux …
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Kaelyne A. Wrench
Kaelyne A. Wrench
Kaelyne A. Wrench
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Kaelyne A. Wrench
Lun 15 Juin - 11:35
Tu comprends bien ce qu’il se passe, Kaelyne. Tu vois bien que tout ça, c’est trop, trop vite, trop surprenant, mais tu refuses de la pousser dans le sens de ses doutes. Tu trouves ça plutôt chouette, à bien y réfléchir toi. Parce que Karhlya, elle a besoin d’être aimée. Contrairement à toi, elle a cette douceur au fond d’elle qui n’attend que d’être rendue au centuple. Alors ouais, ça va vite, tu l’entends bien, mais qu’est-ce qu’on s’en fout, au final, si elle, elle est heureuse avec ça ?!

« Je sais… Tu marmonnes quand elle te reprend sur Koenig. Juste que je suis… surprise. Il a une bonne bouille, ton garçon, quand même. »

Et ça y est, ma grande, c’est fait, pour toi elle a d’ores et déjà signé avec lui. Tu es en train de te projeter, mais vraiment, de ce que tu as vu de Laszlo ces dernières années, c’est un homme plutôt agréable à voir. Pas ton genre, qu’on se le dise, mais en fermant les yeux quelques secondes, tu l’imagines sans trop de mal aux côtés de Karhlya. Et tu finis même par te dire qu’il n’est peut-être pas trop mal pour lui apporter ce côté douceur qu’elle a en elle. Au pire, elle, elle le transcendera. Ça semble plutôt bien, vu comme ça.

« Ah ouais, tu es sacrément atteinte. Tu viens la taquiner quand elle te dit ne pas pouvoir attendre la journée. Enfin, s’il est aussi épris de toi, que toi de lui, il risque de venir toquer à ta porte avant que je ne sois partie. Si tu veux, je peux rester avec toi jusqu’à ce que le prince charmant apparaisse, hein ! »

Histoire que tu le regardes dans les yeux et que tu lui fasses comprendre, d’un regard dont tu as la spécialité, que s’il fait du mal à ton amie, tu vas le couper en morceau. Tu le sais, Kaelyne, qu’on te voit encore comme une gamine, mais ceux qui ont eu affaire à ce regard savent de quoi tu es capable. Ton Major, certainement. Ton Lieutenant doit commencer à s’y faire. L’autre grand barbu de Lieutenant aussi, vu comme il détourne les yeux, maintenant. Tu devrais peut-être faire ça sur le caporal Hodgen aussi, vu comme il te regarde en coin… Hm, c’est à réfléchir tiens.

Tu ressors aussi vite de tes pensées quand tu entends parler de jalousie, ou de doute. Tes sourcils se froncent et quand Karhlya vient t’expliquer ce qu’il s’est passé avant son Caporal, tu ouvres grands les yeux, ta bouche s’ouvre et tu la refermes lentement. Tu finis par soupirer longuement avant de tapoter son épaule, d’un air rassurant.

« Chaque chose en son temps. Ton Laszlo, c’est qu’il doit quand même sacrément t’aimer s’il est déjà jaloux pour un baiser. Un léger sourire vient se poser sur tes lèvres. Parle avec Bailey quand tu le pourras, mais ne va pas te mettre au fond pour ça, Karhlya, c’est ton choix et surtout ton droit de changer d’avis. Déjà, ça m’étonne que tu l’aies laissé te dire d’attendre… comme si 4 ans, ça n’avait pas suffi… »

Tu secoues la tête, en imagines assez bien la scène. Tiens, à Bailey aussi tu iras servir ton regard spécial, puisque c’est comme ça. En tout cas, tu finis par relâcher ses mains pour venir poser ton index et majeur de chaque main sur ses tempes et masser doucement à cet endroit.

« Tu lui as dit, toi, ce que tu ressentais pour lui ? Tu finis par lui demander avec un sourire doux. Tu te vois lui dire “je t’aime” en face ? Franchement, si c’est le cas, fonce. Tu sais quoi, Karhlya ? S’il revient toquer à ta porte avant que je ne doive repartir prendre mon service à l’hôpital, c’est qu’il mérite de les entendre, ces trois mots ! »
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Karhlya Koenig
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Karhlya Koenig
Lun 15 Juin - 13:13
Tant mieux, qu’elle soit venue. Vraiment. Tu te rends compte que, si Kaelyne n’avait pas pointer le bout de son nez, tu aurais ruminé, tourner en rond, tu serais restée seule, enfermée ici, et tu n’aurais pas avancer. Tu avais besoin de parler, de dire les choses, tu avais vraiment besoin d’extérioriser tes pensées, pour y voir un peu plus clair. Il faut dire que, tu vois, tu ne t’imaginais probablement pas être ce genre de fille, le genre qui … craque, comme ça, si vite, le genre à pouvoir être touchée, foudroyée de cette manière. Dans ta tête, l’amour, c’est quelque chose que l’on cultive, c’est quelque chose que tu as appris, il faut s’en occuper, pour le faire grandir, jusqu’à ce qu’il puisse éclore, ça prend du temps, parfois, ce n’est pas toujours de tout repos, mais c’est comme ça que ça marche.

Pourtant, voilà que ça te tombe dessus, comme ça. Un claquement de doigt, ou plutôt, des mots échangés, quelques regards, et te voilà déjà complètement éprise, accrochée, au point de ne plus pouvoir t’en passer. Il n’y a que quelques heures qu’il a disparu pour rentrer dans sa famille, pourtant, il te manque, oui, c’est un fait. Tu ressens un vide au creux de ton cœur, et franchement, c’est presque effrayant tant c’est fort et puissant, tant c’est soudain et pourtant si intense. « Je n’en sais rien, il est rentré dans sa famille, il a … probablement autre chose à faire Kaelyne. Mais, tu peux rester, ça m’arrange. » Parce que tu n’as pas spécialement envie d’être seule, parce que, visiblement, quand tu es dans cet état, la solitude ne te réussis pas aussi bien que lorsque tu rentres de mission tremblante d’effroi. Tu le découvres.

Et puis, surtout Karhlya, tu doutes, c’est clair que tu doutes, parce que, tu n’as pas oublié cette discussion, ces questions, au début sur Hartmann, ensuite sur Bailey, tu as vu son expression, tu as vu … de la douleur. De la jalousie. Et tu ne peux pas, ne pas y penser, tu ne peux pas, ne pas en parler. Tu hausses les épaules, tu vois, ma grande, tu te sens responsable, et maintenant, tu te sens le devoir d’agir, pour te soulager, toi, mais aussi le soulager, lui. Comme si tu avais quoi que ce soit à lui prouver, alors, que, quand tu y penses, Karhlya, si Laszlo savait, il te laisserait probablement tout le temps dont tu as besoin pour te retourner, et faire ce que tu as à faire. Tu as au moins compris ça, au bout de cette journée. « J’ai l’impression que ça va briser quelque chose … » C’est même quelque chose de certain. Aiji va se renfermer. Probablement que ça va se ressentir, au sein de l’escouade, tu ne pourras pas t’empêcher d’être distante vis-à-vis de lui, il en fera surement tout autant, ça éveillera des questionnements chez les autres. Tu crains d’être celle qui casse tout. « J’ai … je n’en sais trop rien. Je n’ai jamais fréquenté personne, je l’ai toujours admiré, je me suis dit que c’était … la suite logique ? » C’est complètement ridicule, quand on y pense, parce que, ce n’est pas forcément ce que tu aurais voulu toi, ce à quoi tu aspirais. Disons que tu as dû penser que c’était comme ça que ça devait se passer, point.

« Bah en quelques sortes ? » Bon, tu n’as pas été claire. Ou si, mais tu n’as pas dit les choses directement, tu es passé pour des chemins un peu détournés pour le lui faire comprendre. « Je lui ai dis que je voulais qu’il reste près de moi et que je ne voulais pas qu’il se détourne. » Tu rougis, légèrement, en te rendant compte que, c’est vraiment un chemin fort détourné, tout de même, que tu n’as probablement pas été claire du tout. Mais en même temps … « Mais j’ai … tu crois que … je veux dire, j’en suis capable, parce que, c’est ce que je ressens mais … c’est pas bizarre ? Trop rapide ? En plus, je l’ai fais boire hier, si ça se trouve, maintenant qu’il est de nouveau seul, en famille, il regrette ou alors, il a remis les pieds sur terre et … » Ouais, bon, tu paniques. Clairement, tu te demandes si tu n’est pas juste en train de te monter la tête, si tu n’es pas tout simplement partie bien trop loin dans tes réflexions, si tu n’as pas pris les choses trop à cœur. « Et bien sûr qu’il le mérite … » Amplement, mais, est-ce que c’est à toi de prendre cette place, auprès de lui, est-ce que, c’est toi, qui est censée lui dire ces mots-là ?
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