Attack on Titan
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[DONE] S'il tonne au jour de Saint-Pascal, sans grêle, ce n'est pas un mal. (Andy)
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Tayler N. Doorn
Tayler N. Doorn
Tayler N. Doorn
+ MESSAGES : 22
Tayler N. Doorn
Dim 17 Mai - 12:30
T’es… malade comme un chien. Ça arrive toujours quand vous devez sortir. Le truc qui diffère de d’habitude, c’est que cette fois-ci ce n’est pas pour aller faire joujou contre des titans dans les arbres ou sous un ordre que tu ne comprends pas. C’est pour vous que la formation va sortir de la ville. Parce que votre équipe a mis au point un nouveau canon portatif, et si toi tu n’as pas travaillé sur la miniaturisation et le transport, t’es celui qui a mis au point le système de détonation (boum !) et l’alliage des boulets de canon. Alors oui, hein, t’es malade, mais excité aussi… Voilà le message que tu délivres à ton cerveau.

C’est tout au bout de la formation que vous vous trouvez, dehors. Tu n’as pas vomi depuis le départ, mais en même temps y’a plus rien dans ton ventre. Tu t’es calé derrière ta Caporale, aussi folle qu’elle est belle, bon sang, et tu pries tout le long de votre chevauchée que tout se passe bien. Et tu sais quoi ? Si tu imagines les dingos de l’escouade de recherche déçus, toi tu reprends du poil de la bête ! Tu n’es pas obligé d’utiliser cet équipement dérangeant. Pas plus que de ne quitter la sécurité de ton cheval. Tu vois même le château plus loin et la peur diminue pour devenir de l’excitation.

« Eh chef, pourquoi ils perdent le temps de tourner autour ? Tu lui demandes en poussant TNT (pas trop, faudrait pas qu’il explose) jusqu’à elle. De toute façon, s’il y’a des petits, ils ne les verront pas et ils devront se battre une fois dedans non ? »

Et si tu ne quittes pas son flanc, tu acceptes quand même les drôles de choix des gens armés. C’est quelque chose que ton petit cerveau de génie ne comprendra jamais. Les choix militaires sont toujours bien éloignés de la ligne de la simplicité d’un cerveau qui pense, mais si tu oses le dire à Andy, tu ne le fais pas devant eux. Ça risquerait de te valoir un coup de poing, encore… Et puis, même si vous perdez du temps, ils finissent par pénétrer dans l’enceinte du château fortifié, et vous, vous êtes les derniers à y pénétrer.

« Vache ça en fait du monde. Tu marmonnes en voyant le branle-bas de combat dans la cour, les chevaux et les escouades qui se partagent la sécurisation des murs. Faudra peut-être qu’on installe un périmètre de sécurité quand ça fait boum, non ? Parce qu’on risque de faire sauter deux trois gugus avec le boulet s’il s’enraye. »

Et tu finis par arrêter ton cheval et descendre dans un coin de cour avec l’équipe, mais si tu colles ton cheval dans les mains d’un de tes collègues sans lui laisser le temps de dire non, tu fonces vers le charriot qui transporte vos canons miniatures. Castor et Pollux, les deux précieux déjà en état de marche vont bien, ouuuuf.
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Andy C. Parker
Andy C. Parker
Andy C. Parker
+ MESSAGES : 21
Andy C. Parker
Dim 17 Mai - 15:21
Il avait quand même fallu que tu insistes un sacré bout de temps, pour que ces canons puissent être testés, et testés pour de vrai, dans une situation critique, voir même en situation de débordement, si c’était possible – et tu ne doutais pas que ça puisse l’être avec ton plan !  Il t’aura fallu l’appui de Garroway pour que ça marche, parce que de vous deux, il n’y avait pas plus doué qu’elle pour mettre le doute dans l’esprit de plusieurs gradés d’expérience, à coup de discours scientifiques pesants, barbants, et qui, dans la majorité des cas ne veulent strictement rien dire.

Le feu vert avait donc été donné, un peu plus tardivement que tu ne l’aurais voulu, la météo semblait stable, selon tes calculs, ça allait durer au moins quelques jours, le décalage avait fait que tu n’étais pas certaine que ça ne tourne pas à la pluie et à l’orage sur les derniers jours, cependant, tu t’étais simplement convaincue que ça donnerait une phase de tests supplémentaire, et relativement utile, aussi.

C’est tranquillement que tu galopes sur le dos de Lola. Comme souvent, à l’arrière tout est calme. Tu sais faire face lorsque ça vous tombe dessus, c’est déjà arrivé que tes titans se faufilent jusqu’à vous, et dans ces cas-là, tu sais comment gérer les choses, mais ne nous mentons pas, tu es une scientifique plus qu’une combattante, c’est donc assez satisfaite que tu constates que tu n’as qu’à te focaliser sur les préparatifs que tu fais dans te tête. Une véritable liste de choses à faire lorsque vous pourrez enfin descendre de vos chevaux et vous mettre en place. « Faut un périmètre de sécurité pour ranger tout ce bazar ! » Que tu envoies à Tayler, en désignant tous les chariots qui avancent encore derrière vous. Parce que oui, forcément, tu as insisté conjointement avec Eden pour cette mission, du coup, elle aussi a fait en sorte d’emporter son matériel, juste au cas où. Elle sait que la mission n’a pas pour but la capture, il n’empêche que tu la connais, si l’occasion se présente, elle se fera un malin plaisir de se lancer. « Ouais, mais je pense qu’il vaut mieux éviter qu’ils ne fassent surprendre à l’intérieur … » Et tu soupires, parce que, ça prend du temps quand même leurs histoires et que toi, tu estimes que tu n’as pas que ça à faire.

Tu n’es donc pas mécontente lorsque tu peux enfin mettre pied à terre, et tu donnes une foule d’instructions au pauvre soldat qui vient récupérer Lola, il te semble même que tu te mets à le menacer de le coller dans un des canons si ton cheval te revient avec la moindre tâche, et puis, enfin, tu te concentres sur la mission, la vraie. « Ouais, peut-être bien … » Toi et la sécurité, Andy. Tu testes tes armes, tes prototypes et tes idées foireuses sans filets depuis des lustres, tu en as fait des trous dans les murs de votre hangar, combien de fois n’as-tu pas fait sauter la porte, et surtout, ne comptons plus le nombre de trous qui se trouvent dans le champ où tu fais tes expériences … L’un de tes soldats est tombé dans un cratère une fois, pas de bobo, hein. Mais il était tellement profond qu’il a fallu descendre en rappel pour le récupérer. « Faut monter tout ça ! Tout là-haut. » Et ton doigt désigne les canons, les boulets, la poudre, et tout ce qui va avec, avant de glisser sur le château, tout en haut, au niveau d’une des tours dont le dernier étage semble être le plus dégagé. « Et faut me laisser cette place libre, on va tirer dans … cette direction. » Que tu cris pour te faire entendre, en désignant un angle assez large. « Hé toi là-bas, ne laisse pas les chevaux par ici, ils font finir en purée. Tu sais ce que je t’ai dit si tu abîmes Lola, c’est toi que je balance. » Tu soupires. Tu agites la tête, avant d’envoyer ton petit poing dans l’épaule de Tayler et de lui coller ton gros sac entre les bras. « Tu prends ça. » Et tu te baisses pour attraper une toute petite caisse qui contient … les mèches. « Moi je prends ça. » Tu finis t’avancer pour entrer dans l’édifice. « Vous autres, vous prenez tout le reste. »
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Tayler N. Doorn
Tayler N. Doorn
Tayler N. Doorn
+ MESSAGES : 22
Tayler N. Doorn
Dim 17 Mai - 17:19
C’est marrant, Tayler, parce que tu n’aimes pas les missions, mais t’adores ton cheval. Habituellement, dès que vous sortez des murs, t’es l’emmerdeur qui ne veut pas mettre le pied à terre, parce que, mine de rien, tant que t’es sur TNT tu ne risques pas de te faire attraper trop facilement par un titan. Là, pourtant, tu abandonnes ton cheval sans un regard pour lui (peut-être qu’il t’en voudra, qui sait), et tu cours vers les précieux canons. Et tu ne vois même pas ta supérieure faire son caprice habituel avec sa Lola.

« Ils n’ont pas été abimés. Tu lui dis quand elle te rejoint. Pourtant il y avait pas mal d’ornières dans l’herbe, c’est plutôt bon signe ! »

C’est que, déjà, c’est résistant ce truc. Parce que si toi tu traites les jumeaux comme de véritables bébés, que tu les choies et que tu leur parles, tu te doutes que ces couillons de la garnison, ils vont être de vraies brutes avec. Faudrait pas que Castor ou Pollux cassent dans leur main de rustre, quoi. Tu pourrais aller les menacer avec un de tes pistolets bizarres, par vengeance.

« On doit monter touuut en haut ? Tu t’exclames en suivant des yeux Andy. Va falloir calculer les trajectoires et le vent du coup. Peut-être que je devrais mettre une double dose de poudre aussi… Et, voilà tu es parti dans tes calculs alors qu’elle, elle engueule passablement le mec qui tient son canasson à deux ronds. OK, je prends ça ! »

De toute façon, t’as pas le choix, elle t’a déjà collé la caisse dans les bras et elle prend un autre avant de partir vers l’endroit qu’elle a choisi… toute seule comme toujours. Toi, t’as un regard pour l’homme qui tient Lola et tu jettes un coup d’oeil à Andy, avant de lui glisser, dans un murmure qu’il faut le mettre dans un box séparer des autres et le garder à l’oeil s’il ne veut pas énerver ta chef, puis tu t’enfuis en courant.

Heureusement pour toi que t’as de bonnes jambes parce qu’elle va vite la petite bonne femme. Tu la rattrapes dans les escaliers et tu grimpes d’un bon pas, sans penser qu’il y a peut-être des équipes d’éclaireurs qui sont en train de se faire couler sang et sueur pour assurer votre sécurité. Tu pousses même un peu Andy quand elle traîne trop pour toi.

« Faut faire plus de sport, chef, tu commences à te ramollir ! Tu la taquines, mais uniquement parce que t’es fin excité, sinon tu te tais et tu te fais tout petit. Oh, on y arrive ! »

Tu vois la lumière au-dessus de vos têtes et tu la pousses encore plus jusqu’à pouvoir passer la tête dehors. La première chose que tu remarques, c’est qu’il y a du vent. Et puis tu déposes ta boite et tu cours vers les créneaux pour regarder la vue.

« Vache c’est haut. Tu te retournes vers elle, un peu refroidi tout à coup. Faudra pas qu’on détruise la tour, sinon on va faire une sacrée chute… »
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Andy C. Parker
Andy C. Parker
Andy C. Parker
+ MESSAGES : 21
Andy C. Parker
Jeu 21 Mai - 12:07
Avec toi, Andy, ça va vite. Tu décides, tu ordonnes, et puis tu passes à autre chose, parce que tu n’es pas là pour jouer les chaperons, quand bien même pas mal d’autres gradés jouent à ça, toi, tu n’as pas le temps pour ça, et normalement – pas toujours – les choses se passent relativement bien, tu n’as pas besoin de te répéter. Du coup, tu te débarrasses de ton chargement un peu trop lourd pour le coller dans les bras de Tayler – c’est un homme après tout, et puis il a de bons bras – et toi, tu prends plus petit, parce que, t’es un soldat, ouais, mais t’es avant tout une scientifique, le travail physique ça te fatigue, ça t’ennuie, ça t’agace, tu n’aimes pas te sentir encombrée. Et puis, soyons réaliste, tu préfères avoir dans les bras quelque chose que tu n’auras pas trop de regret à lâcher en cas de problème. Ouais. Tu fonctionnes comme ça toi.

Et tu entres dans l’immense château, sans prêter attention à personne, tu as l’air de savoir où tu vas, la vérité, c’est que tu suis le mouvement, et surtout, tu calcules, par rapport à l’emplacement que tu as choisi dehors. Tu t’engage donc dans un escalier en colimaçon, qui t’as l’air énorme et immensément long dés la première marche, et tu te mets à gravir la tour en soupirant, parce que, tu es bien trop pressée d’être déjà là-haut, toi qui n’a aucune patience, il faudrait déjà que tout soit en place pour que tu puisses faire joujou et faire des essais, le problème, c’est qu’avant ça, tu dois monter, déjà, et puis, les autres doivent monter tout le matériel et ne nous le cachons pas, les canons là, les fameux deux bébés de Tayler, et bah ils sont lourds un peu quand même.

Quand tu te fais légèrement bousculer dans l’escalier, tu piles, tu gonfles les joues en regardant le soldat qui continue son ascension, sans oublier de te provoquer un peu au passage. « Le seul muscle que j’ai besoin d’entretenir, c’est mon cerveau, monsieur-gros-bras-alors-que-ça-sert-à-rien. » Bon, il n’est pas non plus spécialement le plus musclé de tout l’Exploration, non, loin de là. Mais disons que pour un scientifique, c’est plutôt pas mal, il n’y a qu’à voir les deux zozos Ceylian, là. Aussi rachitiques que ton porte manteau.

Tu te mets finalement un coup de fouet pour arriver jusqu’en haut, et puis, une fois à nouveau dehors, tu déposes ta petite caisse dans un coin, avant d’aller te pencher pas loin de Tayler. « Suffit de bien calculer notre coup ! » Tu n’essaies pas d’être rassurante, là, c’est juste exactement ce que tu penses, Andy. « On a l’habitude. » Que tu lâches avant de venir tapoter son épaule. Le truc, ma fille, c’est que tu sais aussi bien que lui que, franchement, y’a un gros pourcentage de vos expériences qui finissent par faire « boom » … d’habitude, c’est dans ton coin, en présence de Tayler ou non, mais quand même. Là, c’est un test réel, et t’es pas certaine que les autres soient tout à fait ravis de vous voir faire tout péter. Tu te mets alors à fouiller dans ton sac pour y sortir tes notes, quelques petites affaires que tu déposes sur une caisse avant de pousser un vieux truc qui traîne juste devant pour t’en servir de tabouret. « Là, ça, c’est mon bureau. » Tu t’approches à nouveau des créneaux. « DU NERFS EN BAS, AU BOULOT LA ! »
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Tayler N. Doorn
Tayler N. Doorn
Tayler N. Doorn
+ MESSAGES : 22
Tayler N. Doorn
Ven 22 Mai - 15:09
Tu la presses, tu la pousses, et sincèrement Tayler, t’es rarement aussi prolixe et sûr de tes paroles. Habituellement, tu galères, tu racontes des trucs dont tout le monde se fiche (sauf les autres scientifiques, tiens) et tu finis par t’isoler. Mais là, on parle quand même du baptême de Castor et Pollux, alors tu ne vas pas te retenir quoi.

« Ça sert pas à rien, tu craches dans son dos d’un ton mi-vexé, mi-moqueur. Moi au moins j’peux porter un carton sans mourir dans l’escalier, hein ! »

Non parce que là, en vrai, tu t’écouterais, tu poserais ton carton et c’est elle que tu attraperais pour la presser un peu plus. À croire qu’elle a pas fait de sport depuis des années. Alors qu’en vrai, elle a déjà un bon pas, c’est juste toi le souci, mon grand. Enfin bon… Tu te tais, tu subis, tu grognes derrière elle et quand vous arrivez enfin en haut, tu es refait. Déjà la vue est belle. Pis surtout, les conditions météo sont parfaites !

« On a l’habitude de calculer, chef, pas de ne pas nous louper. Tu lui fais remarquer, parce que toi, tes expériences qui font boum, ce n’est plus un secret pour personne. M’enfin, j’imagine que tu as prévenu les gradés qu’il y avait des risques, hein ? »

Bah sinon tu ne vois pas comment elle aurait eu le droit de venir. Enfin si, elle aurait sûrement réussi à les convaincre plus facilement, mais si vous venez à faire des blessés dans l’affaire ce serait dangereux pour elle. Et un regard sur cette folle de brune t’apprend que tu ne veux pas qu’elle se mette en danger… Ça te ferait chier.

« EH ! Tu gueules quand elle presse les gars en bas. NAN NAN L'ÉCOUTEZ PAS ! ALLEZ-Y DOUCEMENT ! LES BÉBÉS SONT FRAGILES ! Te voilà qui lui mets un bon coup de coude dans les côtes. Ne dit pas n’importe quoi ces triples andouilles seraient capables de nous péter Castor ou Pollux dans les escaliers. Et ton visage devient presque effrayant. S’ils se ramassent avec les bébés, je vais les tuer. »

Et t’es fou d’angoisse, tout à coup. Tu marmonnes, râle après la jeune femme et te voilà à l’entrée de l’escalier en colimaçon pour attendre les autres qui monte avec les canons. Dès que le premier arrive, tu le leur arraches des bras pour finir de le ramener au soleil, puis tu fais de même avec le second et ensuite, t’es si épuisé (ça pèse un quintal de titan au moins) tu tombes assis contre le bureau d’Andy et t’allumes une cigarette en soufflant fort.

« On les calibre aujourd’hui et on tire dans la soirée ou plus tard ? Que tu demandes en relevant la tête vers elle. Pis tu devrais mettre une écharpe, y a du vent, si tu tombes malade tu vas nous casser les pieds, chef. »
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Andy C. Parker
Andy C. Parker
Andy C. Parker
+ MESSAGES : 21
Andy C. Parker
Dim 24 Mai - 1:26
Toi ? Confiante. Totalement confiante. Tu l’es toujours de toute façon, parce que, tu as confiance en tes propres capacités – n’est-ce pas magnifique ? – mais aussi, tu t’es aperçue, assez récemment d’ailleurs, que malgré le fait que tu passais ton temps à l’enquiquiner et bien, tu avais aussi confiance en celles de Tayler. Alors, attention, hein. Toi, n’es pas de ce genre de chef qui a confiance en toute son escouade. Non. Ce serait bien. Ce serait parfait. Mais à ton sens … et bien ça n’en a pas, de sens, justement. Parce que tu ne fonctionnes pas comme ça, Andy. Parce que, si ta manière de fonctionner était celle des autres, et bien ça se saurait. Tu n’as pas besoin du temps pour te faire une idée de ce que sont les autres. Tu n’as pas besoin qu’on fasse ses preuves auprès de toi, pour décider si c’est un oui, ou un non. Il n’y a jamais de peut-être avec toi, d’ailleurs. Tu t’en rends compte tout de suite, et le moins que l’on puisse dire, c’est que tu es difficile à convaincre, encore plus à séduire. Ça passe, ou ça casse. Dans les deux cas, tu ne dis rien, tu endures. Le truc à savoir, c’est que ça casse plus souvent que ça ne passe.

« Des risques ? Quels risques ? » Tu ne vois pas de risques, toi. Vous allez y arriver, bien évidemment. D’ailleurs, il n’y a qu’à te regarder pour comprendre à quel point tu es sûre de toi, comme toujours. Et on sait bien que la moitié du temps, ça finit en « boom » dans les plaines et que toi, tu cris quelque chose comme : « Et merde ! » Avant de shooter dans un caillou et de soupirer, complètement résignée pendant deux minutes, pour finalement te remettre en selle aussi vite. « Garroway l’a fait à ma place. » Que tu finis tout de même par maugréer. Ouais. Parce que toi, ma fille, tu ne l’aurais pas fait, tu es bien trop optimiste pour te mettre à remettre en doute les choses sur lesquelles tu travailles. Et on sait que ça ne poserait pas de problème si ce n’était pas des choses si … dangereuses et volatiles, hein.

Tu claques de la langue. Voilà que Tayler s’agite à nouveau, et quand il vient cogner contre ton épaule, tu grimaces, frotte ton bras, avant de revenir lui en coller un, au même endroit. Et un même un deuxième, de l’autre côté. Finalement, tu te penches à nouveau vers les soldats qui continuent de s’affairer en bas. « FAITES VITE MAIS DOUCEMENT. » Et tu tires la langue à Tayler, avant de te détourner. Tu le laisses attraper le matériel, et tout déposer là où il juge que ce sera le mieux. De ton côté, tu es déjà en train d’observer les alentours, de fixer le ciel, de mesurer le vent, grossièrement pour l’instant. Et puis, tu soupires. « On calibre aujourd’hui … » Ça, c’est sûr. Pour ce qui est du reste, ça l’est un peu moins, tu l’avoues volontiers. « Je pensais qu’on serait plus rapides à venir et s’installer. » Et te voilà à marmonner des trucs comme quoi ces satanés soldats ont traîné du cul sur le chemin, tout en prenant quelques notes, accompagnées de dessines incompréhensibles. « Le vent ne durera pas. Il va retomber, ça retombe toujours en soirée. » Tu l’as vérifié. Une particularité de votre climat en cette saison. « Si la visibilité est bonne, on fera des essais sur des cibles à nous tout à l’heure. » Ouais, ça te plait ça, comme idée. « Hé, faudrait dire aux gugusses de barricader un peu la devanture, c’est sur des titans qu’on veut tester ces trucs, ça veut dire que faut en laisser approcher de ce côté. » Et tu montres l’avant du château, là où les soldats sont en train de dégager les chariots, les chevaux, le matériel pour déplacer le tout dans la cour arrière.

Finalement, tu te redresses, et tu viens t’accroupir devant Tayler, en grimaçant. Tes doigts viennent chopper sa maudite cigarette, et tu la balances par-dessus le créneau le plus proche. « Pas de ça, ils vont monter la poudre tu vas tout faire péter. En plus, c’est pas bon pour tes poumons. Et pour finir, ça pue. T’es en train de pourrir ton haleine, là. »
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Tayler N. Doorn
Tayler N. Doorn
Tayler N. Doorn
+ MESSAGES : 22
Tayler N. Doorn
Dim 24 Mai - 13:26
Tu as un sacré mouvement de bouche quand ta supérieure se met à parler de Garroway. Non, hein, elle n’est pas méchante cette femme, Eden si tu te souviens bien, mais elle n’a pas toutes les lumières dans toute la caverne qu’est sa tête. Et tu vois, toi Tayler, tu es assez objectif pour savoir qu’Andy, même si elle brille et elle est intelligente (et belle, et amusante, et courageuse et…), elle est parfois aussi illuminée que la Garroway justement. Et y’a un truc qui est votre hantise, à vous qui bossez avec Andy… que les deux femmes se retrouvent à bosser sur le même projet.

« Ah Garroway… Que tu laisses échapper avec un sourire clairement forcé. Tu la connais bien ? »

Nan parce que si elle te sort que c’est son amie, Tay, tu vas peut-être revoir tes exigences à la baisse et te tirer fissa d’ici. Enfin… Tu voudrais le faire, mais te connaissant tu vas trembler, rentrer la tête dans les épaules, et les suivre toutes les deux dans leurs plans bizarres en priant pour calmer soit l’une, soit l’autre. Et tu es en train de songer à comment canaliser Andy quand les canons arrivent et que tu les remontes en jetant des regards de papa poule aux autres. Tu les installes pendant qu’Andy parle des tirs et tu l’écoutes hein, mais là tu souffles trop fort pour répondre.

« Tu veux qu’on tire de nuit ? Tu lui demandes en soufflant comme un boeuf, alors que tu tentes d’allumer ta cigarette nerveusement, assis contre son bureau. J’reprends mon souffle et je vais t’aider à les calibrer. Pollux est un peu capricieux… Un enfant quoi, à tes yeux. L’idéal ce serait que les soldats sortent nous les chercher, les titans. De toute façon, ils ne vont pas tous sécuriser le périmètre non ? Ceux qui bayent aux corneilles n’auront qu’à faire les appâts. »

Et tu ne te rends probablement pas compte que tu parles d’envoyer des hommes au casse-pipe. Pour toi, Tay, les titans restent très lointain, certes dangereux, mais l’avant-garde tue presque tous ceux qui entre dans la formation. T’en as peur, qu’on soit d’accord, mais tu as tendance à idéaliser les soldats qui vont au combat en te disant qu’ils savent parfaitement quoi faire.

« Ehhh ! Tu grognes quand elle te retire ta clope. Je fais attention, tu crois quoi ! Tu râles alors qu’elle continue de te sortir des excuses. J’ai plus de souffle que toi ! Pis l’odeur est prise par le vent ! Et tu râles fort parce que t’es nerveux, encore plus quand on t’empêche de fumer. Pis on s’en fiche de mon haleine non ? »

Nan parce qu’à moi qu’elle vienne se coller sous ton nez, tu ne risques pas de le lui imposer. À moins qu’elle voulait se coller sous ton nez ? Quoi ? Nan ! Tu secoues la tête, en paniquant un peu plus. Te voilà à te relever d’un bond pour aller t’appuyer contre les créneaux, un peu plus loin d’elle et tu ne cesses de bouger et de gigoter.

« Je vais avoir du mal à calibrer si je ne fume pas. Nan parce que t’es accro, toi, c’est certain, et tu te retournes pour marmonner pour toi-même. Foutue nervosité. »

Tes yeux se posent sur la plaine, vide de tout titan, et te voilà à tapoter sur la pierre pour te calmer, avant de reprendre la parole, parce que maintenant que t’es angoissé, faut que tu parles.

« Y’a rien. Et si y’a pas de titans qui se montrent, on tirera que sur les mannequins ? Tu râles, tu souffles. Dis, chef, tu penses qu’on va rester longtemps ici ? Tu tournes la tête vers elle, et le stress a inscrit de petites rides sur ton visage. On ne risque pas de se faire croquer dans notre sommeil ? »
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Andy C. Parker
Andy C. Parker
Andy C. Parker
+ MESSAGES : 21
Andy C. Parker
Dim 24 Mai - 13:57
« Une amie. » Que tu lâches simplement, lorsque la question sur Eden résonne. On ne va pas se mentir, tu as probablement longtemps mis Garroway sur un piédestal. Et un grand. A ton entrée dans le Bataillon, elle était là, et tu admirais sa façon d’être et de faire les choses. Elle n’a jamais eu peur d’agir au naturel, d’être elle-même, et toi, tu l’as prise comme un exemple, parce que, ça te paraissait être la meilleure des choses à faire pour survivre au sein du Bataillon d’Exploration. Tu n’as jamais tellement eu l’âme d’un soldat, tu es forte pourtant, tu as l’expérience, et tu es capable de te battre, mais tu l’es tout autant qu’Eden. Une violence cachée derrière une intelligence supérieur à beaucoup d’autres. Tu débordes d’idée, toi, et tu aspires à être de ceux qui font évoluer le monde. Tu veux qu’on se souvienne de toi, pas par le nombre de titans que tu auras éliminé, parce que pour toi, ça n’a pas de sens, ça non plus. Mais parce que tu auras révolutionné les pratiques, et l’armement des soldats. Un jour, tu mettras au point quelque chose de grand, et ça marquera l’histoire du monde, à jamais. Et tu sais quoi ? Ton nom sera probablement inscrit non loin de celui d’Eden. « Trop risqué. » Que tu finis par souffler, lorsque Tayler évoque l’idée de laisser des soldats servir d’appât. Ouais, Andy. Tu es probablement un peu dingo, mais si tu es Caporal, aujourd’hui, c’est que tu as un minimum de responsabilité. Néanmoins, tu souris, Andy. Et te voilà à venir t’accroupir devant ton soldat pour dégager cette vilaine cigarette de ses doigts. « Plus de souffle que moi ? T’as juste monté deux petits canons de rien du tout et t’as l’air d’une vieille vache asthmatique. » Avec toute ton affection, hein, mais quand même avouons que pour le coup, la ressemblance est frappante, non ? « Moi je m’en fiche pas, imagine, si tu prends peur comme d’habitude et que tu viens te coller à moi ? Bah moi je vais la sentir. Tu veux une pastille à la menthe en prévention ? »

Et tu finis par te redresser, par caler tes mains sur tes hanches pour le fixer un instant, il a filé, comme souvent, il s’est éloigné à la vitesse de la lumière, et le voilà à regarder tu ne sais pas trop quoi en bas. « Je vais t’aider, t’auras pas de mal. Même si je dois te tenir les mains pour ça ! » Ouais, comme les enfants, quand on leur apprend à écrire quoi, ce n’est pas tellement flatteur, ça, mais tu ne t’en rends pas forcément compte. D’ailleurs, tu finis par le rejoindre, par te poser juste à côté de lui pour regarder en bas, à nouveau. « Ils ont fait le ménage, mais ils vont revenir … ce soir, demain, il y aura de nouveau des combats bientôt. » Tu le sais, hein, parce que c’est toujours comme ça. Dehors, en territoire titan, ce n’est jamais calme bien longtemps. « On fera les essais sur les mannequins, ce sera plus simple, mais t’en fais pas, on reste ici au moins trois jours, on aura tout le temps de tester tes petits bébés sur de grosses bébêtes toutes moches. » Et tu souris, encore. C’est ta manière d’être rassurante. Sauf que, quand il se tourne vers toi … il a cette bouille toute inquiète qui te rappelles à quel point Tayler n’est pas un de ces soldats sans peur qui terrassent des titans sans sourciller. Du coup, tu viens poser tes mains sur chacune de ses joues, en coupe, pour maintenir son visage. « Faut que tu apprennes à me faire confiance, si un titan essaie de te bouffer, je le mangerais avant. »
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Tayler N. Doorn
Tayler N. Doorn
Tayler N. Doorn
+ MESSAGES : 22
Tayler N. Doorn
Dim 24 Mai - 15:43
Tu pourrais râler comme ça un moment, parce qu’elle t’a pris de la bouche ton seul plaisir, la seule chose qui te calme et t’es même sur le point de le faire. Sauf qu’elle revient a l’attaque sur cette histoire d’haleine et ta bouche reste ouverte. Tu rougis. Tu plaques tes deux mains sur ta bouche avant de te relever d’un bond pour fuir.

« Je ne me colle pas à toi… Tu murmures en fuyant, le regard pourtant clairement honteux. J’y peux rien si les titans me fiche les jetons. »

Au moins, toi tu as l’honnêteté de le reconnaître à voix haute. C’est comme ça, t’es pas courageux, encore moins un combattant. Ton frère a toujours été bien plus fort que toi, c’est pour ça que tu voudrais lui ressembler Tay. Enfin, rongé par la honte, la gêne et la peur, te voilà quand même accroché aux créneaux, à tapoter des doigts, à parler à tout va pour essayer d’extérioriser ta nervosité pour ne pas te louper dans ton travail. Et comme toujours Andy revient vers toi. Et c’est toi qui te colles à elle, hein…

« T’as à faire, Andy.Tiens, c’est rare que tu l’appelles par son prénom, tu t’en tiens au “chef” habituellement. Je tiendrai mes mains tout seul. Pis au pire j’irai loin de toi pour fumer… »

T’iras que tu dis. Comme si tu avais envie d’abandonner tes bébés seuls sur cette tour trop haute pour eux, seuls avec ta supérieure qui risque bien de se faire plaisir et les tester sans toi. Nan, tu le dis, mais tu le feras pas. Même si tu dois finir par te faire sauter avec un des jumeaux parce que l’absence de nicotine te rend maladroit et énervé… Clairement ! Et la voilà qui parle de titan, qui t’explique que vous allez rester 3 jours, comment ça va se passer et toi, mon vieux, tu deviens encore plus nerveux. Tu tressailles au moindre bruit, et tes yeux fouillent maintenant la plaine avec énergie. Jusqu’à ce qu’elle te tire de là.

Ses mains sur tes joues et d’un seul coup le joli paysage se font remplacer par une vue qui te fait rougir aussi sec. Andy. Droit devant toi, yeux dans les tiens. Et vraiment, tu es obligé de te pencher un peu pour la laisser te tenir, mais entre ses mains tu oublies tout parce que tu es mortifié par la honte. Parce qu’elle est jolie même avec ses cheveux qui s'emmêlent dans le vent et une petite trace d’encre sur sa joue. Et que toi, t’as jamais été insensible à elle… sauf qu’elle a pas l’air de le voir, ou juste que t’as pas assez confiance pour le montrer.

« Je te fais confiance… Tu marmonnes pourtant, incapable de te taire quand elle te tient comme ça. Et si les choses étaient bien faites, ce serait moi qui devrais te dire ça. Tu baisses les yeux, un peu plus honteux. Te voilà obligé de me protéger, moi, qui suis plus grand, plus vieux et plus fort que toi. »

Un petit pique sur la fin pour tenter de faire une blague et de tes mains tu viens décrocher les siennes. Tu la tiens comme ça quelques instants, tes doigts secoués de tremblement ponctuel puis tu te détournes et tu vas t’accroupir près de Pollux en soupirant.

« Je refais une passe sur le système de mise à feu pour voir que rien n’a été endommagé, commence à calculer le calibrage, chef. Et surtout tu fuis, encore une fois. »
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Andy C. Parker
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Andy C. Parker
Dim 24 Mai - 19:43
Tu aimes probablement un peu trop l’enquiquiner, hein, Andy. Un jour, il faudra que tu te décides à lui foutre la paix, au moins un petit peu, parce que tu te rends compte que c’est toujours vers lui que tu te tournes quand tu as besoin de parler, de te confier, de dire quelque chose, de râler, d’emmerder le monde. Bref. Pour tout. Tu ne sais même plus depuis combien de temps il est là, avec toi, dans cette escouade, depuis quand il travaille avec toi, mais tu sais que tu es comme ça depuis toujours. A venir vers lui, à le toucher, le pousser, tapoter son épaule, passer une main dans ses cheveux, tu l’as même mordu une fois, c’est dire à quel point tu peux être chiante et carrément insupportable, ma fille. Mais tu vois. Il supporte. Et c’est rare que quelqu’un te supporte autant, ma vieille, parce que, t’es totalement insupportable en fait. Tayler, il est toujours là. Il râle. Il ose s’adresser à toi le plus naturellement du monde. Il chahute avec toi. Te bouscules, autant que tu le bouscules et mine de rien, même si tu ne dis rien, même si c’est implicite, toi au moins, tu sais à quel point tu aimes ça. C’est pour ça que tu ne le laisseras plus partir. Oui, c’est flippant dit comme ça, mais, tu ne permettras pas qu’on te retire Tayler. Que ce soit tes supérieurs ou un titan, tu frapperas, tu mordras, tu découperas, et tu boufferas tout ceux qui oseront aller contre cette décision. Même lui tu pourrais le bouffer, si un jour il venait à t’annoncer qu’il t’abandonne.

« Ça va. Fume, mais reste à côté de moi. » Que tu glisses rapidement, avant de venir accrocher tes mains à son visage, pour obtenir par la force toute son attention. Et ça marche, Andy. Mieux que tu n’aurais pu l’imaginer. Il a fixé son regard sur toi, et tu as accroché son regard au sien. Tu peux bien le protéger s’il le faut, hein. Tu ne lui reprocheras jamais ses peurs, de toute façon. Tu feras ce qu’il faut, c’est ce que tu fais toujours, et ça, ce n’est pas près de changer. « Bien … » Que tu souffles, quand il avoue avoir confiance. Très bien, oui. Parce que, tu veux faire en sorte que cette confiance soit bien placée. Tu ne trahiras jamais la confiance de quelqu’un, Andy, c’est quelque chose dont tu es incapable, et même si tu le fais par accident, tu donnerais ta vie pour rattraper le coup. C’est dire, jusqu’où va ta douce et adorable folie. « Toi tu me protèges des trucs trop lourds à monter dans l’escalier, t’as pas idée d’a quel point c’est important, tu es important. » Ouais. On dirait la réplique d’un film à l’eau de rose, hein ? Et vous avez probablement l’air sacrément mignon, là. Mais toi, t’es un peu trop sérieuse, en disant ça. Ça ne va pas plus loin que tes mots, du moins, c’est ce que tu penses. Il y a bien longtemps que tu t’es mise à éviter de te servir de ton cœur, pour laisser la place complètement libre pour ta tête, uniquement elle. Le truc, Andy, c’est que visiblement, tu ne t’es pas rendu compte qu’on ne pouvait pas choisir, et qu’en général, ces deux éléments fonctionnaient de pair … que dans chacune de tes actions, et dans chacun de tes mots, il y avait toujours la part de ton cœur.

Tu soupires quand il s’éloigne. Tu ne sais pas bien pourquoi, d’ailleurs, à croire que ça t’ennuie qu’il s’éloigne et qu’il repasse à toute autre chose aussi rapidement que ça. Que ça t’embête qu’il se replonge dans le travail, alors que … vous êtes là pour ça, après tout, Andy. Et que d’ordinaire, tu ne vis que pour ça. D’ailleurs, tu ne tardes pas à secouer la tête, et puis, te revoilà à bosser, à nouveau. Tu vérifies tes notes, tes calculs, tu observes les alentours, tu prends de nouvelles notes en silence et une fois qu’il en a terminé avec la mise à feu, tu regardes le premier canon, puis le second, avant d’arracher une feuille de ton carnet sur laquelle tu as écris tout ce qu’il y a besoin de savoir pour le bon calibrage. « Place les exactement comme ça, l’angle va varier pour les titans, mais ça nous permettra de tester à quel point c’est maniable. » Et tu balances littéralement ton carnet sur ton bureau de fortune, avant de te remettre à regarder en bas, un instant. « Hé toi ! » Que tu lances finalement à un soldat de passage. « Quand la bouffe sera ok, amène-nous un plat chacun, on va manger ici. » Tu ne demandes pas son avis à Tayler, non. Tu es décidée. « HE EN BAS. INSTALLEZ LES CIBLES ! » Que tu hurles, avant de choper ton carnet, de griffonner quelques trucs et d’arracher la feuille pour en faire un avion et … le lancer en bas. « BAH ALORS COURS, ATTRAPE-LE C’EST LES INDICATIONS POUR LES PLACEMENTS. PLUS VITE ENFIN, DU NERFS ALLER ! » Et quand tu reviens à Tayler, tu croises les bras sur ta poitrine. « On va essayer de tirer avant que la nuit tombe. Au moins deux boulets. Un chacun. »
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