Attack on Titan
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[DONE] S'il tonne au jour de Saint-Pascal, sans grêle, ce n'est pas un mal. (Andy)
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Tayler N. Doorn
Tayler N. Doorn
Tayler N. Doorn
+ MESSAGES : 22
Tayler N. Doorn
Lun 25 Mai - 22:50
C’est pas grand chose, Tay, pourtant tu te retrouves plus apaisé et plus souriant encore qu’avec ta vieille cigarette quand ce que tu rajoutes dans son assiette redonne un sourire à la jeune femme. Ça te fait du bien… Bon, ok, c’est étrange de penser ça, mais tu te rends bien compte qu’en quelques années dans le Bataillon, sous ses ordres, tu es devenu sensible à elle. Si elle va mal, tu t’angoisses. Si elle s'énerve, tu te stresses. Et quand elle sourit comme ça, et bah toi, tu te détends, parfaitement. Et dans le fond, ça devrait déjà te mettre la puce à l’oreille mon gars.

« J’avoue, je ne sais pas si j’pourrais prendre de quoi faire à manger. Te voilà à réfléchir à voix haute. Sinon, tu viendras manger chez moi, un de ces quatre, ça peut le faire aussi. Et surtout te fiche une sacrée gêne le moment venu, pour l’instant tu ne t’en rends pas compte. Qu’est-ce que j’ai ? heu… Ya de quoi améliorer les repas, pis de quoi saigner. Et… Tu détournes les yeux, comme mal à l’aise. Y’a pas mal de paperasse, pour des idées, des projets que j’ai. Genre l’arquebuse, j’ai un modèle réduit pour travailler dessus si j’ai le temps. Puis y’a pas mal de matos pour les canons, que je voulais pas laisser aux autres, c’est trop fragile. Et… Tu t’arrêtes en te rendant compte qu’à ce rythme, on ne t’arrêtera plus. T’as raison, y’a ma maison, dedans. »

C’est plutôt un bon résumé de la situation. Tu as toujours eu l’habitude d’en prendre trop que pas assez. T’es prévoyant, craintif et avec des difficultés pour te décider, donc ce n’est pas rare que la moitié de ce que tu as dans ton sac ne te servent pas, mais toi, ça te rassure de les avoir. Et puis de toute façon, tu en reviens à elle, à cet attrait que tu as pour elle et quand elle te pose cette question somme toute stupide, tu secoues la tête en souriant bêtement.

« Nan, je ne te connais pas par coeur. Y’a plein de choses que tu m’as jamais dit. Je te connais bien, surtout dans l’ambiance du boulot. Et tu t’arrêtes avant de t’inquiéter un peu. Mais heu… c’est pas grave hein. »

Nan parce que ça sonne un peu mal dit comme tu l’as fait. Tu trouves ça bien, toi, qu’elle te cache encore des tonnes de choses que tu ne sais pas sur elle. Ça te donne envie d’aller vers elle, de la connaître. Tu te connais, Tay, tu pourrais passer encore des centaines d’heures à lui poser des questions pour savoir qui elle est, d’où elle vient, pourquoi son cheval est si important, comment elle a décidé de devenir un soldat ou si Garroway est une amie de confiance. C’est ça qui fait que tu continues de graviter autour d’elle sans le comprendre.

Et tu es parti loin dans tes pensées, parce que tu ne réagis presque pas à cette idée de chauve-souris. Pourtant t’es pas le plus fan des animaux de ce genre, même si tu les trouves incroyables… Par contre quand elle se penche vers toi et qu’elle vient te murmurer ce truc, comme quoi t’es son préféré, t’es encore en train de manger. Et toi, couillon, ça te prend tellement par surprise que tu te mords la langue et en une seconde tu es debout en secouant les mains et en te précipitant sur une gourde pour avaler ta bouchée.

« P’tain t’es dingue de me dire ça. Te voilà à tirer la langue pour essayer de loucher dessus. ‘e suis ‘ordue ‘a ‘angue ! Tu expliques avant de refermer la bouche dessus en secouant encore la tête. D’où je suis ton préféré ? J’ai fait quoi ? Et t’es suspicieux un peu, parce que c’est jamais pour des bonnes raisons que les gens s’intéressent à toi. C’est parce que j’ai fait exploser ton bureau ya deux semaines…? P’tain j’avais dit aux gars de ne rien te dire ! »

Un égarement en testant un nouveau type de poudre et le bureau d’Andy avait volé en morceau. Si tu t’étais empressé de rempiler au mieux ses dossiers, tu avais surtout fui dans ton coin quand elle était revenue, de mauvaises humeurs, d’une réunion avec les autres gradés. T’étais persuadé qu’elle ne savait pas que c’était toi…
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Andy C. Parker
Andy C. Parker
Andy C. Parker
+ MESSAGES : 21
Andy C. Parker
Mar 26 Mai - 0:23
Tu ne peux pas t’en empêcher, hein. De le taquiner, de le pousser à bout. Tu le connais assez pour anticiper ses réactions, parfois, tu tapes dedans, parfois, tu tapes à côté, souvent, tu sous-estime, tu l’avoues, parce que, Tayler, il est aussi excessif sur certaines choses que tu peux l’être quand tu t’emballes. Au fond, vous faites une bonne équipe, tu vois. Ça fonctionne. Ça marche même particulièrement bien, au point où ça en devient carrément surprenant quand on vous connait un peu tous les deux. Parce que, faut dire ce qui est, hein, ils ne sont pas nombreux, ne serait-ce que dans le Bataillon, à pouvoir vous supporter, l’un, l’autre, encore moins les deux, quand vous êtes au travail et que vous vous lancez dans vos délires, vos expériences, vos inventions. Vous êtes tous les deux bien trop inventifs, bien trop créatifs, toujours pleins d’idées, et souvent, ça part dans tous les sens, chacun d’un côté, ou tous les deux dans la même foutu direction, à renchérir, encore et encore, sur une même idée pour qu’elle grossisse, puis devienne un projet un peu plus concret. Il y en a plein des comme ça, dans vos bureaux. Des schémas, des croquis. Des dossiers entiers de trucs qui ont été commencés, puis laissés de côté pour laisser place à l’idée suivante, et ainsi de suite. Ouais, clairement Andy, vous êtes insupportables, mais au moins, vous vous supportez tous les deux, et c’est pour ça que tu l’aimes Tayler.

« Tu veux qu’on sorte ensemble ? » Que tu finis par demander, le plus sérieusement du monde en posant ton coude sur votre table de fortune, et puis en venant caler ton menton dans ta main pour l’observer pendant qu’il s’agite après s’être mordu la langue. « Je veux dire, qu’on aille parfois boire un verre, manger un truc, ou je ne sais pas moi, qu’on aille … faire des balades à cheval ? Ça se fait, non ? » Tu repousses ce qui reste de ton repas dans ton bol – c’est-à-dire plus grand-chose – et te voilà soudainement bien songeuse. Un peu perdue dans tes pensées, mais aussi et surtout dans tes réflexions. « Si tu veux me connaître mieux, c’est comme ça que font les gens pour ce genre de choses, non ? » Ouais, faut dire que ce n’est pas tellement le genre de machins que tu fais, toi. Pas le temps. T’as eu des relations avec des gens dans ta vie, hein, mais tes amis, ils sont rares, c’est ceux du Bataillon, la plupart du temps, et puis … le reste, c’est des types de passage. T’as fait un passage dans leur lit et puis, c’est terminé, parce que, tu ne sais pas comment ça marche quand ça devient … plus qu’une question de sexe. « On peut faire ça si tu veux, on va déjà passer notre soirée devant un ciel étoilé, c’est un début. »

Tu finis par soupirer, plisser les yeux en l’observant. « Tu sais que si j’ai chuchoté c’était pour une raison ? Tu vas rendre jaloux tous les autres. » Et tu te lèves, en soufflant. Non mais sérieux, bientôt, tu vas devoir proposer à tous les autres de passer une soirée avec toi, et tout, et tout pour rattraper sa bêtise. « Comment ça mon bureau ? Attends. C’est toi le crétin qui a foutu le bordel dans mes dossiers ? » Bon, ce n’est jamais rangé. C’était le bordel, t’as tout retrouvé parfaitement empiler … sans compter le bureau fracassé et d’autres trucs littéralement pulvérisés. « Mais non, c’était pas pour ça, gros nigaud. » Comment pouvait-on être aussi bête qu’intelligent, hein ? Il n’y avait bien que Tayler pour réussir un tel exploit. « T’as rien fait, à part mon bureau … » Tu viens pincer son nez. « T’es toi, c’est tout. »
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Tayler N. Doorn
Tayler N. Doorn
Tayler N. Doorn
+ MESSAGES : 22
Tayler N. Doorn
Mar 26 Mai - 0:45
T’as mal à la langue, et tu te débats comme un con en pensant que ça va changer quelque chose. Franchement, t’es pas le plus intelligent, là, devant elle, à râler avec ta langue tendue. Mais tu maîtrises encore un peu les choses, quoi. Tu sais ce que tu penses, tu comprends encore un peu ce qu’elle dit, ou pourquoi elle le dit. T’es… bon t’es paniqué, mais tu tiens le choc. Sauf qu’Andy, visiblement, elle s’est mise en tête de te faire faire une crise cardiaque…

« HEIN ?! »

Un cri. Un vrai beau cri, parce qu’elle vient de te demander calmement si tu veux sortir avec elle. Et mon vieux, t’as l’impression d’avoir loupé une étape dans l’histoire là, parce que tu veux bien, hein, sortir avec elle, mais… bah… pourquoi toi ?! Nan, mais la dernière tu l’as tant et si bien zappée qu’elle s’est fiancée dans ton dos. Et t’as rien dit, parce que tu trouves ça plutôt normal comme attitude, toi. Mais là, elle continue sur sa lancée de sortie en duo et tu recules jusqu’à te retrouver complètement acculé au créneau. Un mouvement de recul de plus et tu chutes dans le vide…

« Pour te connaître ? Tu répètes bêtement en clignant les yeux. Tu veux faire du cheval avec moi pour qu’on se connaisse mieux ? Oui, là t’es clairement en train de répéter ses dires pour tenter de rationaliser la chose. Comme des amis. C’est ça, voilà, ne panique pas mon grand. Si tu veux. Que tu finis par lui céder, encore une fois. Je ne bois pas vraiment, mais je cuisine. Puis parfois je me promène, mais tu sais… Heu… je suis pas très passionnant moi. »

T’es même carrément rasoir (cadeau de départ d’une de tes ex, cette réplique), et tu te dis que de toi-même tu n’aurais pas grand-chose à lui apporter de plus. Par contre, tu vois, Tay, tu ne doutes pas un instant qu’elle, elle ait plein de trucs à te montrer, à te raconter. Si tu crains de l’ennuyer, tu sais qu’elle, elle ne t’ennuiera jamais. C’est amusant hein, parce qu’à l’entendre, elle a l’air de te trouver plutôt sympathique et toi, tu ne comprends toujours pas pourquoi.

« Heu… Tu te rapetisses devant elle quand elle semble découvrir pour le bureau. Oui ? Mais je te promets, j’ai pas fait exprès ! C’était un test de poudre et je me suis un peu emporté et… Boum. Tu te frottes la tête. J’ai rangé un maximum avant que tu arrives, c’était pas tant le bordel quand même. »

C’est amusant, parce que tu le dis, mais dans le fond tu te doutes déjà de quel bordel elle parle. Parce que son rangement à elle, c’est une bombe dans les feuilles, alors ça a du lui faire tout drôle que t’ai tout bien empilé. Et t’es à moitié en train de marmonner de mécontentement quand elle vient se caler devant toi. Et elle te détourne du sujet pour… t’agrippés le nez.

« Boi ? Tu secoues la tête pour libérer ton nez. Je ne savais pas qu’être moi pouvait me faire gagner des points. Et tu lui adresses un drôle de sourire avant de passer à côté encore une fois. Tu devrais rencontrer mon frère, c’est moi en mieux. Je suis sûr que tu l’aimerais bien… Tout le monde l’adore ! »

Et te revoilà avec ton sourire imbécile, parce que ton frangin c’est et ça reste quand même une des personnes les plus importantes de ta vie. L’homme sur un piédestal. Et tu ne taris pas d’éloges pour lui. Même si là, tu t’empêches de divaguer pour reprendre, lentement.

« Je suis content si… tu m’aimes bien. Maladresse, le retour. Je veux dire… Pour le travail et tout c’est bien pratique ! Puis moi je suis content de bosser pour toi… avec toi. »

Et tu détournes encore les yeux, en t’insultant mentalement de triples andouilles.

Un égarement en testant un nouveau type de poudre et le bureau d’Andy avait volé en morceau. Si tu t’étais empressé de rempiler au mieux ses dossiers, tu avais surtout fui dans ton coin quand elle était revenue, de mauvaises humeurs, d’une réunion avec les autres gradés. T’étais persuadé qu’elle ne savait pas que c’était toi…
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Andy C. Parker
Andy C. Parker
Andy C. Parker
+ MESSAGES : 21
Andy C. Parker
Mar 26 Mai - 10:18
Et le voilà qui recule. C’est fou, hein, on dirait qu’il vient de voir un monstre horrible et qu’il est à deux doigts de se faire dévorer. Même son regard semble être … horrifié. Et toi, tu plisses les yeux, parce que, tu n’as pourtant rien dit de si terrible, Andy. Ouais, tu lui as demandé s’il voulait sortir avec toi, parce que, c’est lui qui a parlé de te connaître en dehors du boulot, hein, et toi, tu l’avoues, tu ne maîtrises pas trop le sujet, alors tu lances des idées, comme ça, c’est tout. « C’est exactement ce que je viens de dire. » Que tu lances, quand tu entends qu’il répète tout ce que tu viens de lui débiter. « Du cheval, ou autre chose. Peu importe. » Ouais, en fait, tu as juste cité la première idée qui t’es passée par la tête. Toutes celles qui te sont passées par la tête en fait. Rien de bien original, juste que tes autres soldats semblent faire quand ils ne sont pas en train de bosser, en fait. « Arrête de dénigrer … » Ouais. C’est un truc qu’il fait souvent ça, dire qu’il n’est pas passionnant, pas intéressant, c’est bizarre, parce qu’il a l’air de penser qu’il est plat, il passe un temps infini à se mettre en retrait et toi, tu n’aimes pas ça, Andy. Parce que, des qualités, tu en vois énormément chez Tayler. Bien sûr qu’il est intéressant, s’il ne l’était pas, tu ne prendrais pas tant de plaisir à travailler avec lui, toi, tu le sais bien.

Te voilà à soupirer. Lourdement. Il te semble lui avait déjà demander de ne pas faire ça … et probablement que tu seras obligée de le répéter une autre fois encore, au moins. « A l’avenir, fait tes trucs avec de la poudre loin de mes affaires. » Yeux plissés, un doigt pointé vers lui, tu as l’air bien menaçante subitement. Mais tu sais quoi ? Et bah, ça s’efface bien vite, et ça laisse place à un sourire, taquin, un peu moqueur, aussi, parce que tu vois, Andy, vu le nombre de trucs que tu fais exploser quand tu fais tes trucs à toi, tu te sens bien mal placée pour faire une leçon de morale à sujet. Et puis, ce n’est pas comme si c’était la première que ton bureau finit en miettes. La fois précédente, c’était de ta faute, un engin mal calibré et boom. Ça faisait boom au moins trois fois par semaine, minimum, avec vous de toute façon.

Tu t’approches à nouveau, tu viens te caler entre deux créneaux, et te voilà à fixer ce qui se passe en bas, durant quelques secondes, avant de ramener tes yeux aux larges plaines de Maria. Il n’y a pas le moindre mouvement, la nuit est calme, les titans sont inactifs lorsque le soleil se couche, et tu souffles en te disant que c’est aussi agréable qu’étrange d’être ici, et de s’y sentir si bien. Sauf que tu vois, tu tiques. Tu te sens piquée au vif, quant à côté de toi, Tayler se met à parler de son frère … et te voilà te tourner vivement vers lui en fronçant les sourcils. Pourtant, il finit bien vite par ajouter quelques mots parfaitement adorables, mais tu vois, ça ne suffit pas à effacer ce que tu viens d’entendre, du coup, tu viens attraper son menton entre tes doigts pour tirer dessus, un petit coup sec, et le forcer à se pencher un peu vers toi. « Je t’ai toi, j’ai pas besoin de rencontrer ton frère. » Tu as l’air si … sérieuse, soudainement, Andy. Si grave, presque. Tu ne veux pas entendre ça, ma grande, parce que, tu le sais que tu n’échangerais Tayler pour rien au monde, ouais, t’en est à ce point, même une copie conforme de lui avec moins de défauts, tu n’en veux, parce que toi, c’est avec ses défauts que tu l’aimes. « Je veux plus entendre ça. Y’a pas mieux que toi. »
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Tayler N. Doorn
Tayler N. Doorn
Tayler N. Doorn
+ MESSAGES : 22
Tayler N. Doorn
Mar 26 Mai - 11:39
Elle va te rendre dingue, avec ses histoires. Nan, mais vraiment, t’as rien dit pour mériter ça non ? Enfin t’as cassé son bureau ok, mais c’est tout ? Ok, tu as aussi dit des trucs tout bizarres au court de la journée, mais quand même ? Bon, admettons que tu le mérites, pourquoi est-ce qu’elle ne se moque pas de toi une bonne fois pour toutes ? Pourquoi elle te laisse t’enfoncer comme ça ? Franchement, Tay, tu ne vois qu’une seule raison : elle veut faire faire BOUM à ton cerveau. Et même quand elle vient te dire d’arrêter de te dénigrer, tu arrives à lever les yeux au ciel.

« Nan, mais c’est vrai… Tu marmonnes, tout bas quand même pour ne pas t’en prendre une. Et oui, je ferai attention à tes affaires. Je suis désolé, je te l’ai dit. »

Peut-être pas en faite, mais c’est tout comme. Quand tu as rangé son bureau, empilé tout bien et tout beau, tu l’as fait parce que tu étais désolé et que, mine de rien, tu voulais te faire pardonner un peu. Même si tu as fui en silence dès qu’elle est arrivée. M’enfin, tu t’échappes quand même. Tu vas te caler contre les créneaux et t’as cette expression inquiète qui devient presque fière quand tu parles de ton frangin. Et c’est toujours la même chose avec toi. Peut-être que tu t’énerverais si tu te voyais clairement…

Et tu vois, elle est revenue vers toi, à croire que plus tu la fuis, plus elle te rejoint. Ça pourrait être appréciable, mais t’es juste trop bête pour t’en rendre compte. Tu la regardes qui admire la vue, et tu as la bête pensée de te dire que c’est fini, qu’elle est passée à autre chose, mais quand elle te chope le menton et que tu te retrouves penché sur elle, tu comprends que tu as pensé trop vite.

« Hein ? Tu ne comprends pas ce qu’elle dit au départ, mais quand elle vient te faire ce compliment tu phases et tu secoues la tête, bloqué dans sa main. Qu’est-ce qui te prend, Andy ? T’as de la fièvre ? »

Tu l’avais dit, hein, qu’elle allait choper la mort à rester en petite tenue dans le vent. Et si tu lèves la main pour la faire lâcher prise sur toi, tu continues de te pencher sur elle. Tes lèvres se posent sur son front, quelques secondes et quand tu décolles ta tête de la tienne, tu as une moue un peu inquiète, à des kilomètres de votre conversation de base.

« T’es gelée ! Tu vas finir vraiment malade avec tes bêtises. »

Et cette fois, si tu te détournes, c’est pour aller chercher dans ton sac et en ressortir un gros pull et une écharpe. Si tu sais qu’elle va sûrement refuser d’enfiler ton vêtement, tu reviens quand même pour passer doucement, presque tendrement dis donc, l’écharpe autour d’elle et en ressortir ses cheveux lentement.

« Tiens, garde ça autour du cou au moins. Et tu lui tends ton pull, avec un petit sourire en coin. Si t’as froid, tu peux mettre ça, il est bien chaud. Et tu ne peux pas t’empêcher de la taquiner, pour éviter de paraître trop maladroit. Promis, ça ne sent pas la clope, je lave mon linge avec un savon de fleur exprès ! »

Et tu vois, Tay, t’es encore passé loin de comprendre, mais tu n’arrives pas à t’arrêter d’être adorable avec elle, parce qu’elle compte. Que tu le veuilles ou non, que tu t’en rendes compte ou pas, elle compte.
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Andy C. Parker
Andy C. Parker
Andy C. Parker
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Andy C. Parker
Lun 1 Juin - 11:47
Tu n’irais pas jusqu’à dire qu’il t’a énervé, non. Mais tu vois, Andy, même si tu ne saurais pas dire pourquoi exactement, tu sais que tu n’aimes pas ça, quand tu l’entends te dire, le plus tranquillement au monde que tu n’as qu’à aller voir son frère, que l’auras lui, mais en mieux … ça te fâche. Un peu. Beaucoup. Ça t’agace. Ça te touche. Plus que ça ne le devrait, mais ça vient titiller une partie de toi dont tu te sers finalement bien trop peu. Parce que tu vois, ma grande, tu as des qualités, mais tu as aussi beaucoup de défauts. Tayler, il te supporte, avec tes défauts, même si lui en fait voir de toutes les couleurs, il ne cherche pas à trouver mieux que toi comme partenaire de travail. Et c’est pareil pour toi. Tu vois parfaitement ses qualités, ses défauts, tout ce qui le compose, et tu ne chercheras jamais à trouver « mieux » parce que, ça te va, comme ça, c’est parfait comme c’est, c’est tout ce que tu veux, ni plus, ni moins. Aussi étrange que ça puisse paraître. Et ça, tu aimerais qu’il le comprenne, une bonne fois pour toute.

Le problème, Andy, c’est que tu n’es pas douée pour ces choses-là. Rapidement, tu deviens maladroite, c’est soit tu en fais trop, soit tu n’en fais pas assez et là, en l’occurrence, il semble que tu en fasses bien trop, du moins, c’est l’impression qu’il te donne, dans ses réactions. Et c’est sa question qui semble te ramener un peu à la réalité … si bien que tu détournes les yeux, comme si tu étais du genre timide, alors qu’on sait parfaitement que ce n’est pas le cas. Loin de là. « J’ai pas d’fièvre. » Tu marmonnes. Et tu penses à t’échapper, maintenant, sauf qu’il se penche davantage sur toi, il vient déposer un baiser sur ton front, ou du moins, ce que tu penses être un baiser … avant qu’il ne se remette à parler. Et là, tu fronces légèrement les sourcils. « Forcément on est dehors. » Mais t’as pas froid. Bon. D’accord, juste un petit peu, mais tu peux le supporter et l’endurer, tu n’es pas si fragile qu’il le laisse entendre tout le temps.

Tu soupires. Il se détourne, et toi, tu agites lentement la tête de gauche à droite tandis qu’il fouille dans ses affaires pour te sortir une écharpe, et un gros pull. Du coup, tu fronces les sourcils … mais tu le laisses faire, quand il vient enrouler l’écharpe autour de ton cou, qu’il pense même à ressortir tes cheveux du tissu épais. Tu te dis que tu le laisses faire uniquement parce que tu as perdu le défi du canon, et que tu fais des concessions, la vérité, tu vois c’est qu’il est le seul qui agit de cette manière avec toi, qui s’occupe de toi, qui se préoccupe du fait que tu puisses avoir froid, ou tomber malade. Pour quelqu’un qui n’a jamais eu de famille, et qui ne connait pas ça, c’est toujours surprenant, et agréable aussi, au fond, même si tu râles, même si tu refuses une fois sur deux. « Du savon de fleurs … » Que tu répètes, en grognant et en attrapant le pull que tu viens juste jeter sur tes épaules pour l’instant. C’est vrai qu’il sent bon, d’ailleurs. L’odeur douce vient chatouiller tes narines, et tu te prends à tourner un peu la tête pour mieux la sentir pendant quelques secondes.

Comme pour te sortir de cette ambiance … particulière entre vous deux, qui s’est subitement installée, tu viens finalement lui coller un nouveau coup – tout doux, par rapport à d’habitude d’ailleurs – dans l’épaule, avant de le pousser un peu en avant, et du pied, tu te mets à décaler les caisses qui traînent pour faire de la place. Oui. Il fait noir, complètement nuit, et tu considères que le temps du repas est passé, du coup, tu attrapes ton sac de couchage que tu déplies sur le sol. « On sera mieux allongés pour voir tes étoiles. Aller. Go. Qu’on voit s’il me reste de la place quand tu t’installes dans le mien. » Ouais, parce que forcément, tu n’as pas oublié.
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Tayler N. Doorn
Tayler N. Doorn
Tayler N. Doorn
+ MESSAGES : 22
Tayler N. Doorn
Lun 1 Juin - 16:54
Tu n’aurais peut-être pas dû aller aussi près d’elle, Tay. Tu te le dis après coup, comme bien trop souvent. Et en faite, comme encore plus souvent, tu t’échappes de là avec une pirouette, à propos du froid et de ce pari que tu as gagné. Te voilà à enrouler une écharpe autour de son cou et lui mettre un pull dans les mains. Ce n'est pas grand-chose, qu’on soit d’accord, mais pour toi c’est déjà sacrément beaucoup. Tu ne prends jamais soin des autres d’une manière aussi visible, et ça te plait sûrement un peu trop de la voir dans tes vêtements, mais ça, c’est autre chose encore.

« Ouais, aux fleurs. J’aime pas l’odeur des savons de base… Tu lèves les yeux au ciel. T’aimes bien ? C’est de ma composition. Rose et jasmin. Si t’en veux, je t’en donnerai, ça me… »

Tu t’arrêtes avant de terminer ton explication parce que tu es déjà parti trop loin, comme toujours. Il faut dire que tu es tendu, nerveux, Tay, et quand tu es comme ça, tu débites encore plus d’imbécilités que d’habitude. D’ailleurs, c’est Andy qui te met un coup dans l’épaule (presque ramollo par rapport aux autres) qui vient te faire cesser de raconter des conneries. Tu la regardes, sans comprendre et quand elle déplie le sac de couchage voilà que tu piques un nouveau fard. T’es tout rouge, le visage chaud, et si tu cherches un argument tu finis par simplement t’approcher :

« Il a l’air étroit, je ne pense pas qu’on y passe à deux… C’est faux, tu essaies juste de t’en convaincre et de la persuader par la même occasion. Mais essayons. »

Tu n’as pas envie de te battre avec elle, encore plus que tu sais d’avance qu’elle gagnera. Alors tu finis par t’asseoir sur un bout du sac, tu retires tes chaussures et tu finis par te glisser dans le duvet tout doux, vachement plus moelleux que tu aurais pu le croire. Dès que tu finis par t’y coucher, et ramener ton propre sac pour en faire un genre de traversin pour vos deux têtes, tu comprends que tu t’es trompé. Vous avez largement la place pour deux, surtout qu’elle est toute petite.

« Ah… Bah visiblement ça ira. Et tu es déjà en train de maudire ce destin qui s’acharne à te mettre l’esprit sens dessus dessous. Tu viens ? Et pendant un instant, si tu tends un peu la main vers elle, tu la regardes entièrement pour la première fois de cette manière. Je peux toujours prendre mon duvet si tu préfères hein. »

Parce que tu as encore peur de lui imposer quelque chose. Et tu n’oses pas jouer les hommes comme tu as pu le voir, comme tu imagines ton frère pouvoir le faire. Tu serais un autre, tu te remettrais assis, tu l’attirerais dans tes bras, tu la réchaufferais de ton étreinte. Le truc, Tay, c’est que tu n’es pas ça, alors tu vas te coincer en tout petit dans un coin de sac de couchage, tu t’y recroquevilles et tu finis par détourner tes yeux d’elle pour regarder le ciel et cesser de rougir comme un sombre idiot.

« Oh… Andy, dépêche-toi ! CA A COMMENCE ! »

Et en effet, tu viens de voir une étoile passer, mais tu sens qu’il y en a d’autres, un peu partout dans le ciel que tu n’arrives pas à capter parce qu’elles sont rapides, les coquines. Et te voilà de passé de la gêne à l’admiration. Ce spectacle est incroyable, dans un endroit fantastique avec quelqu’un… de sublime.
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Andy C. Parker
Andy C. Parker
Andy C. Parker
+ MESSAGES : 21
Andy C. Parker
Lun 1 Juin - 18:58
Rose et jasmin. Tu aurais été incapable de déceler ça dans l’odeur du pull, ou celle de l’écharpe, mais … tu aimes, effectivement. C’est doux. C’est agréable. C’est loin d’une odeur masculine, mais, c’est probablement pour ça que tu aimes ça. Néanmoins, tu te contentes de sourire, parce que tu n’avoueras pas que tu l’apprécies, non, il ne manquerait plus que tu te mettes en plus l’aimer, sur lui, à aimer l’avoir dans le nez. Qu’il t’en donne. Qu’elle soit sur toi, et que tu n’en finisses plus … Tu ne dis rien. Heureusement, il vient s’interrompre seul, et toi, tu passes à autre chose en venant installer ton sac de couchage, directement face au ciel pour en profiter un maximum.

Tu n’as pas oublié ce que tu as dit. Tu ne le laisseras pas refuser de venir avec toi dans ton sac de couchage, c’est pour ça que tu l’étales, bien au centre de la place que tu viens de faire, que tu ne laisses pas un recoin suffisant pour qu’il prenne l’idée d’étaler le sien à côté. Tu pourrais mal le prendre, tu le sais, Andy. A la place, cependant, tu l’entends douter à haute voix, et toi, tu lui coules un regard de biais, parce que, tu es sûre de toi, vous rentrez aisément tous les deux, d’autant que tu n’es pas bien grande, et qu’il n’est finalement pas bien épais non plus – mais musclé, rappelons-le. Tu lui fais signe d’y aller le premier, et c’est les mains sur les hanches que tu l’observes tandis qu’il s’assied sur le sac, et qu’il s’y installe, te laissant une place largement suffisante pour que tu puisses l’y rejoindre. « Je te l’avais dit. » Que tu te sens obligée de lui lancer, pour puis appuyer le fait que tu savais parfaitement ce que tu avançais. Quand il t’invite finalement à le rejoindre, tu hoches la tête, mais tu ne viens pas directement, non, tu as pour projet d’être à l’aise, et si tu laisses l’écharpe, par principe, tu te débarrasses de cette énorme doudoune qui va t’empêcher de bouger, et de t’installer, puis de la veste du bataillon qui se trouve en dessous, par contre, tu viens enfiler le pull qui sent bon qu’il vient te prêter, et enfin, seulement, tu viens te glisser dans le sac de couchage, pile au moment où ça commence.

Tu bouges un peu, tout en levant le nez vers le ciel pour apercevoir au moins une étoile qui tombe du ciel, puis, tu finis par te concentrer sur ton installation, et si tu poses ta tête sur le duvet plié de Tayler, tu viens ensuite quasiment te blottir contre le soldat, avant de souffler, et de te mettre à fixer le ciel, les deux mains posées sur ton ventre. Et bien vite, elles fusent les jolies étoiles, une par une, et puis, plusieurs à la fois, et tu as ce sourire tout doux, admiratif, qui se dessine sur ton visage. Tu restes silencieuse, profitant du spectacle un moment, avant de soupirer, légèrement, de songer un vœu. Et c’est en repensant à votre discussion précédente, et à ton agacement passager face à ses répliques stupides que tu le fais, ton souhait du soir, avant de pencher un peu la tête, pour l’appuyer sur Tayler. « Tu avais raison, c’est vraiment beau … » Et puis, c’est pas souvent que tu te poses, que tu profites d’un truc pareil, encore moins avec quelqu’un. « Et c’est vrai que t’es un radiateur … t’es sûr que c’est pas toi qui a de la fièvre ? »
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Tayler N. Doorn
Tayler N. Doorn
Tayler N. Doorn
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Tayler N. Doorn
Lun 1 Juin - 22:31
Heureusement que le ciel est beau, hein, tu nous diras, Tayler, parce que maintenant que tu es couché dans ce lit improvisé où, de ton avis, tu ne devrais pas te trouver, tu as vraiment beaucoup de mal pour contrôler tes pensées. C’est un merdier, là-dedans, que c’en est presque effrayant. Tout ce mélange. Le plaisir de regarder le ciel, la joie de ne pas être seul, l’angoisse de ne pas avoir le droit d’être là, l’incertitude de ne pas savoir pourquoi elle réclame ça. Et puis cette chaleur au fond de toi qui va te faire bouillonner toute la nuit, tu n’en doutes pas.

Et puis tu essaies de te tirer de ce mauvais pas. Tu roules, tu te recroquevilles dans un petit coin et tu finis par forcer sur ta tête pour voir le ciel. Juste ça. Uniquement ça. Et elle s’installe, fort heureusement tu ne la vois pas enlever des couches de vêtements, parce que sinon tu aurais encore une fois paniqué. Ça n’empêche pas que tu sens tout plein de choses dans ta tête trop vide de sentiments quand elle s’installe, beaucoup trop près de toi, et pendant quelques secondes tu ne dis plus rien. Tu n’oses plus.

« On a de la chance que le temps soit clément… Tu murmures, pour toute réponse, et le problème, Tay, c’est que ça doit bien faire plusieurs minutes que tu la regardes en coin sans même chercher les étoiles filantes dans le ciel. J’ai pas de fièvre, je te l’ai dit, je suis chaud. Ça a toujours été comme ça, et bon en hiver c’est bien, mais en été ça devient vite ennuyant. »

Tu as un tout petit rire, juste quand elle tourne un peu la tête pour la poser contre toi, mon vieux, et un frisson arrive quand même à te secouer une petite seconde. Sans vraiment savoir pourquoi, tu bouges un peu et te voilà à étirer le bras au-dessus de sa tête, avant de marmonner, maladroitement.

« Installe-toi correctement, tu vas te faire mal. Tu peux t’appuyer sur moi, j’ai de bons muscles, je devrais pouvoir encaisser ta tête pleine de neurones. »

C’est une tentative nulle pour dédramatiser la chose, et tout ce que tu fais toujours sans aucune certitude que c’est ce qu’elle veut ou que c’est ce que tu dois faire. Pourtant, tu reste comme ça, à lui laisser la possibilité de venir se caler contre toi, tête sur ton épaule ou ton torse, ton bras prêt à se refermer sur elle si elle montre des signes de froid.

« D’ailleurs, j’ai toujours le droit à ma question… Tu reprends soudainement quand tu arrives enfin à détourner les yeux d’elle pour reprendre l’observation de la voûte céleste. Quel est ton voeu ? Le premier que tu as fait ou vas faire, je veux dire. »

Et tu tentes de ne pas montrer à quel point ça te faire fourmiller d’énergie d’oser lui poser cette question. Tu prends sur toi, Tay, parce que pour une fois tu en demandes plus que tu ne le devrais et que tu as vraiment envie de la connaître un peu plus.
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Andy C. Parker
Andy C. Parker
Andy C. Parker
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Andy C. Parker
Mer 3 Juin - 13:52
Tu ne sais pas ce que c’est que la gêne, ou presque pas Andy. Tu n’as pas tellement de problème de timidité, tu as d’ailleurs bien souvent du mal à comprendre un tel sentiment, toi, tu vas vers les gens, tu les approches, tu parles, tu interagis, tu n’as non plus de soucis à être tactile. Tu l’es plus avec certains qu’avec les autres, mais en règle générale, ça te va. Du coup, tu viens t’installer dans ton sac de couchage sans faire de manière. Tu te fiches bien d’être toute collée à Tayler … au contraire, en fait, tu trouves même ça plutôt agréable, tu vois. Dehors, il fait froid, et lui, près de toi, il est tout chaud. D’ailleurs, tu ne te gênes pas pour lui faire remarquer ça, tout en souriant. « Ça me va, j’aime bien avoir chaud. » Plus qu’avoir froid, en tout cas. Tu as toujours trouvé la sensation d’être frigorifiée totalement désagréable.

Du coup, quand tu le vois étirer son bras, quand il t’invite à t’approcher … tu es d’abord surprise, parce que c’est Tayler, et que tu sais parfaitement que Tayler n’est pas comme toi. Qu’il a un peu plus de mal à agir de la sorte aussi naturellement. Il n’y a qu’à se rappeler sa réaction quand tu lui as parlé de dormir avec toi, ou encore de sortir avec toi. Tu n’as pas relevé, mais tu l’as vu. Tu le vois toujours, et ça t’amuses toi, de le voir agir de la sorte. Tu trouves ça particulièrement mignon, en fait. Alors, non, tu n’hésites pas, tu t’approches encore de lui, tu viens t’y accrocher, t’y blottir, tu poses ta tête tout contre son torse, en soupirant légèrement parce que tu t’y sens bien, parce qu’il est tout chaud, parce qu’il sent bon. Qu’il est confortable, aussi. Tu lèves à nouveau les yeux, pour te remettre à regarder les étoiles qui continuent de tomber, de filer sous tes yeux brillants, au-dessus de vos têtes. Et ce n’est que lorsque Tayler ouvre à nouveau la bouche que toi, tu bouges à nouveau, que tu te tournes légèrement, assez pour pouvoir le regarder, sous un angle bien différent de tous les autres, un angle que tu ne connaissais pas. Un angle qui t’offre une réflexion que tu ne t’étais encore jamais faite, ou alors de façon trop lointaine pour t’en rendre compte : il est beau. Attirant. Et toi, ça te fait sourire à nouveau.

« Je te trouve bien curieux. » Que tu lui glisses, tout doucement, sans perdre ton sourire qui s’est changé en quelque chose de plus amusé, plus taquin. « Tu sais qu’on dit qu’il ne faut pas les dires, sinon ils ne se réalisent pas ? » Tu as dû lire ou entendre ça quelque part, le truc, c’est que tu restes une scientifique, tu n’es pas certaine d’y croire à fond, ce n’est même probablement pas le cas. Pourtant, tu veux jouer de ça, parce que, si tu as perdu avec les canons, il y a certains jeux que tu refuses de perdre. « Si je te le dis, tu vas devoir tout faire pour qu’il se réalise quand même, sinon, je pourrais t’en vouloir. » Voilà comment on obtient quelque chose qu’on a souhaité devant une étoile, à la base. En rusant. D’ailleurs, tu ne lui laisses pas le temps de se raviser. « J’ai souhaité que tu restes avec moi tout le temps, que je n’ai jamais à changé de partenaire. Toi et moi jusqu’à la fin. » Et toujours ce sourire. « Tu te sens capable de faire en sorte que ça se réalise ? »
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